Les interprétations contradictoires de l'Apocalypse

Rappel du premier message :

Les interprétations contradictoires de l'Apocalypse 

BLANC : Jésus est l'Alpha et l'Omega d' Apocalypse 1:8 :
 
Dans le mystère accompli, Jésus est l'Alpha et l'Oméga et le Tout Puissant d'Apocalypse 1:8 : 

Je suis l'Alpha et je suis aussi l'Oméga. - Alpha est la première lettre de l'Alphabet grec, Oméga en est la dernière. Le commencement et la fin. - Le grand honneur accordé à notre Seigneur Jésus consiste dans le fait qu'il fut, non seulement la première création directe de Dieu, mais aussi la dernière. Celui qui est, qui était et qui vient, le Tout-Puissant - C'est depuis la résurrection de notre Seigneur Jésus qu'à été proclamé le message : " Tout pouvoir m'a été donné dans le ciel et sur la terre " (Matth. 28 : 18). C'est dès ce moment-là, par conséquent, que notre Seigneur Jésus pouvait être appelé Tout-Puissant. 1917 - Le Mystere Accompli page 20

Maintenant nos yeux sont ouvert et peuvent voir que Jésus était l'Alpha, le commencement de la création de Dieu et l'Oméga, la dernière création directe du Père (Apoc 22:13; 1:8). 1917 Le Mystere Accompli, page 125

Si nous regardons dans l'Alphabetical appendix de la " Diaglott ", Nouveau-Testament appartenant aux Témoins de Jéhovah, on peut voir que le qualificatif " Tout-Puissant " et " Alpha et Oméga sont appliqués à Jésus en Apocalypse 1:8.



traduction : " Tout-Puissant : Capable de faire Toutes choses, un attribut de la divinité également pour le Jésus Glorifié
ALPHA et OMEGA, la première et la dernière lettre de l'alphabet grec, aussi appliqué à Christ, apo 1:8; 21:6.

---

NOIR : Jésus n'est pas l'Alpha et l'Omega d' Apocalypse 1:8 :

Ainsi lisons-nous en Révélation 1:8 (TOB): "Je suis l'Alpha et l'Oméga, dit le Seigneur Dieu [Dh; "Jéhovah Dieu", MN], Ce lui qui est, qui était et qui vient, le Tout-Puissant". Bien que le verset précédent parle de Jésus-Christ, il est clair qu'au verset 8 ce titre s'applique au " Tout-Puissant". A ce propos Albert Barnes (dans Barnes's Notes on the New Testament) fait cette remarque : " On ne peut être absolument certain qu'en cet endroit précis le rédacteur voulait désigner le Segneur Jésus (...). Il n'est nullement absurde de penser également que le rédacteur voulait désigner ici Dieu en tant que tel." Auxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible, vol. 1, 1981, page 53

à noter la transformation de ce verset par les Témoins de Jéhovah, pour étayer leur interprétation : " Seigneur Dieu " du grec original devient " Jéhovah Dieu ".  

Ce titre (Alpha et Omega) se retrouve une dernière fois en révélation 22:13, où nous lisons : " Je suis l'Alpha et l'Oméga, le premier et le dernier, le commencement et la fin"...au verset 16, c'est JESUS qui parl... On peut donc fort justement identifier l'Alpha et l'Oméga des versets 12 à 15 au personnage qui porte ce titre aux 2 autres endroits, c'est à dire à Jéhovah Dieu. Auxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible, vol. 1, 1981, page 54

 
les 2 autres endroits sont Apocalypse 1:8 et Apocalypse 21:6

à noter que l'explication de la Watch Tower n'est pas construite sur le texte et le contexte d'Apocalypse 22:13-16. Cette gymnastique pour tenter de paraître crédible, est du au fait que dans la Parole inspirée (Apo 22), le Nom de Jésus est clairement cité à 3 reprises, tandis que celui de Jéhovah est totalement inexistant dans ce passage.

Pour plus d'info, voir ICI

La bête que je vis était semblable à un léopard; ses pieds étaient comme ceux d'un ours, et sa gueule comme une gueule de lion. Le dragon lui donna sa puissance, et son trône, et une grande autorité.


 

BLANC :

Les taches du léopard = variation de la politique et diplomatie papales selon le temps, le lieu et les circonstances

Apocalypse 13:2 La bête que je vis était semblable à un léopard. - Le corps de la bête papale était semblable à celui d'un léopard; cet animal était le troisième vu par Daniel, il représentait la Grèce. Ce pays passait pour le center de la culture intellectuelle d'alors, pour un foyer de piété et de sagesse (Act. 17:23). Une des prétentions fondamentales de la papauté au titre de souverain sur tous les royaumes repose sur le fait qu'elle est le centre de toute sagesse, de toute érudition et de toute piété. les autres traits caractéristiques du léopard sont l'activité, la vigilance et la dissimulation, qualités que possède assurément la papauté. Un léopard est en outre tacheté irrégulièrement ; il en est de même de la politique et diplomatie papales si infiniment variées selon le temps, le lieu et les circonstances (Z. 1879, décembre, p2). Dans certains pays, la papauté est libérale, presque blanche et pure dans ses manifestations et proclamations publiques, extérieures; dans d'autres pays, elle est noire, corrompue, dégradée, brutale ; dans d'autres contrées encore, cette institution présente toutes les nuances possibles depuis les ton neutres jusqu'aux teintes les plus foncées, selon le degré de dépravation naturelle des peuples sur lesquels elle règne avec sa verge de fer, formée par les tourments éternels, le purgatoire, les anathèmes, excommunications, etc. L'Espagne fut pendant des siècles une tache les plus sombres du léopard, aussi sombre que la civilisation d'alors le permettait ; dans un tel pays, le léopard papal peut exercer librement ses instincts et ses méthodes ; là, la papauté est si despotique qu'elle ne saurait admettre la liberté de culte ou même la liberté de pensée. - Z. 1899, p. 262. 1917 - Le Mystere Accompli, page 223

---

NOIR :

Les taches du léopard = l'organisation terrestre du diable est décevante, rusée, perverse et malhonnête

Jean alors décrit le " bête " : " La bête que je vis était semblable à un léopard..." ...Cette description de la bête montre qu'elle n'est pas limitée à une puissance quelconque du monde, mais que c'est la synthèse des 'sept' ou le regroupement de toutes les puissances du monde qui constitue l'organisation terrestre du diable. Elle ressemblait à un léopard, c'est-à-dire, elle était tachetée, ce qui indique qu'elle est décevante et rusée, perverse et malhonnête. Elle ne peut pas modifier ses taches. (Jér. 13:23) C'est la caractéristique particulière du diable. Elle est toujours aux aguets pour trouver des victimes. (osée 13:7) Le léopard est prompt et fut utilisé par " Nimrod, le chasseur puissant ", qui fut placé par satan " devant " Jéhovah Dieu pour guetter et attraper d'autres bêtes; de même l'organisation vile et brutale du diable est expéditive; elle chasse et attrape autrui dans ses pièges. 1930 - Lumière, vol 1, pages 293-294

La bête que je vis était semblable à un léopard; ses pieds étaient comme ceux d'un ours, et sa gueule comme une gueule de lion. Le dragon lui donna sa puissance, et son trône, et une grande autorité.


 

BLANC :

Ses pieds étaient comme ceux d'un ours = la persévérance, la patience de la papauté

Apocalypse 13:2 Ses pieds étaient comme ceux d'un ours. - L'ours montre un autre trait caractéristique de la papauté, la persistance, la persévérance. Comme l'ours de Daniel ou l'empire Médo-perse, la papauté est patiente. Cyrus assiégea Babylone avec une persévérance inlassable pendant des années, il détourna même l'Euphrate de son lit pour arriver à son but ; la papauté fait de même, elle meut patiemment dans l'ombre et prend possession subrepticement du pouvoir et de l'influence politique ; c'est ainsi qu'elle finit par mettre la main sur les royaumes par sa stratégie savante plutôt que par des batailles. ce fut toujours sa méthode de combat préférée. l'ours ne lâche point la proie qu'il a saisie avec ses pattes, il l'étreint jusqu'à la mort. - Z. 1879, décembre, p.2. 1917 - Le Mystere Accompli, page 223

---

NOIR :

Ses pieds étaient comme ceux d'un ours = puissance d'écrasement de l'organisation de Satan (qui est aux aguets)

" ses pieds étaient comme ceux d'un ours. " L'ours est connu par sa puissance d'écrasement et on dit qu'il est cinq fois plus fort qu'un lion. Par grâce divine, David avait abattu un ours qui s'était emparé d'une brebis de son père. (1 Sam. 17:34-37) L'anti-type de David, Christ, le grand exécuteur de Jéhovah, abattra l'organisation de Satan, qui a attaqué les brebis de son père. L'ours guette sa proie. Le chef malfaisant ou la puissance malfaisante est comme un ours aux aguets. (Prov. 28:15) C'est une autre caractéristique essentielle de l'organisation visible de Satan. 1930 - Lumière, vol 1, page 294

La bête que je vis était semblable à un léopard; ses pieds étaient comme ceux d'un ours, et sa gueule comme une gueule de lion. Le dragon lui donna sa puissance, et son trône, et une grande autorité.



 

BLANC :

Sa gueule comme une gueule de lion = les prétentions de la papauté (être le royaume de Dieu)

Apocalypse 13:2 Et sa gueule comme la gueule des lions. - Babylone représentée par le lion de Daniel était célèbre par sa splendeur et son orgueil : le lion n'est-il pas le roi ou le chef de tous les animaux ? La papauté présentait certainement un caractère analogue ; sa bouche, d'où sortaient de grandes choses, affirmait péremptoirement ses droits à la royauté suprême par dessus tous les royaumes en vertu des droits divins qu'elle aurait possédés ; elle prétendit être le royaume de Dieu qui devait briser et consumer tous les autres. une telle bouche ou gueule était vraiment d'une force stupéfiante. - Z. 1879, décembre, p2. 1917 - Le Mystere Accompli, pages 223-224

---

NOIR :

Sa gueule comme une gueule de lion = l'organisation de Satan est : effrontée, avide, sournoise, audacieuse, cruelle et violente

" Et sa gueule comme une gueule de lion ", c'est-à-dire avec des mâchoires puissantes, des dents pour mordre, écraser et dévorer. (Joël 1:6; Osée 13:8) L'organisation de Satan, tel un lion, est audacieuse et avide et pousse des rugissements terrifiants. Toutes ces caractéristiques s'appliquent à l'organisation de Satan effrontée, avide, sournoise, audacieuse, cruelle et violente. 1930 - Lumière, vol 1, page 294

La bête que je vis était semblable à un léopard; ses pieds étaient comme ceux d'un ours, et sa gueule comme une gueule de lion. Le dragon lui donna sa puissance, et son trône, et une grande autorité.
 

BLANC :

Le dragon lui donna sa puissance = la Rome papale a reprit la succession du sacerdoce païen (de Rome)

Le dragon lui donna sa puissance. - C'est le dragon ou la Rome impériale, sous Constantin, pouvoir essentiellement civil, qui donna à la papauté les premiers éléments de sa puissance temporelle. L'ancienne Roma païenne n'avait qu'un pouvoir sacerdotal bien maigre si on le compare à celui possédé par la Rome papale qui reprit avec un succès absolu la succession du sacerdoce païen ainsi que nombre de ses traditions. Pendant des siècles, par son habilité et sa ruse, la papauté fonda un pouvoir, une forteresse telle que même aujourd'hui où son pouvoir temporel semble brisé, privé de toute autorité civile et politique, elle exerce cependant une influence secrète et subtile vraiment prodigieuse ; elle dirige dans une large mesure les royaumes de ce monde par des leviers secrets qu'elle fait mouvoir avec une habilité extraordinaire ; son pouvoir véritable est peut-être plus grand que celui exercé par les empereurs romains sur les rois, leurs sujets. - B. 300. 1917 - Le Mystere Accompli, page 224

---

NOIR :

Le dragon lui donna sa puissance = Satan a attribué le grand pouvoir à son organisation

Le texte apocalyptique ne nous laisse pas dans le doute quand au père de ce monstre ou de cette " bête sauvage ". " Le dragon [Satan, le diable] lui donna [à la bête sauvage] sa puissance, et son trône {ou son autorité]. " Il résulte de ce verset que c'est Satan qui a créé cet organisme bestial et qui lui a attribué le grand pouvoir qu'il possède et exerce; il est donc son enfant et son instrument. Le diable en est donc le père et sa funeste " femme ", son organisation, l'a enfanté.... Les descriptions prophétiques et les événements prouvent incontestablement que " la bête sauvage ", que Jean contempla dans sa vision, est l'organisation terrestre de Satan, qui est établie depuis des siècles, qui fut représentée par la première puissance du monde, l'Egypte, et qui est maintenant représentée par toutes les puissances et nations de la terre sur lesquelles l'Empire Britannique détient la suprématie. Le reste de la description, dans la prophétie de l'Apocalypse, corrobore absolument les conclusions que nous venons de formuler. 1930 - Lumière, vol 1, pages 294-295

Et je vis l'une de ses têtes comme blessée à mort; mais sa blessure mortelle fut guérie. Et toute la terre était dans l'admiration derrière la bête.


 

BLANC :

La tête blessée de la bête d'Apo 13:3 = la papauté

Apocalypse 13:3 Et je vis l'une de ses têtes comme blessée à mort. - La tête du dragon blessée était la papauté elle-même, la plus importante des têtes; elle apparaissait comme blessée à mort. C'est la réformation qui causa la blessure à la tête papale. Dans les Ecritures, nous retrouvons quelquefois l'expression comme ou comme si exprimant non une réalité mais une apparence. - voir Apoc. 9:7, 9. Mais sa blessure mortelle fut guérie. - En 1555, à la diète d'Ausbourg, la paix religieuse fut conclue entre catholiques et protestants. Chaque prince ou roi pouvait choisir la religion catholique ou la confession réformée d'Ausbourg. La religion du prince devait être adoptée par le pays sur lequel il régnait, autrement dit chaque gouvernement choisissait la religion de ses sujets. les circonstances politiques de l'époque, le fait que les conducteurs de la réforme commençaient à peine à peine à comprendre quelques-unes des erreurs doctrinales de la papauté, tout cela nous émerveille en constatant les étapes franchies vers le bien dans des circonstances aussi défavorables et certainement, nous ne serions condamner ces gens-là parce qu'ils n'ont pas accompli une œuvre purificatrice plus considérable. Cependant nous constatons que les églises réformées qui s'unirent à l'état furent immédiatement et complètement paralysées dans leurs progrès spirituels. Bientôt apparurent de nombreuses croyances et sectes qui adoptèrent des principes ou dogmes aussi opposés à la croissance spirituelle et à la connaissance véritable que les décrétales et dogmes romains. La blessure infligée à la papauté par le protestantisme ne tarda pas à se guérir par le fait de la réformation insuffisante du protestantisme. - C. 93. 1917 - Le Mystere Accompli, pages 224-225

---

NOIR :

La tête blessée de la bête d'Apo 13:3 = l'Allemagne en 1914

	Jean vit, comme il dit, " l'une de ces têtes comme si elle était blessée à mort ". Dans le verset quatorze, il précise que cette blessure fut faite " par une épée ". Le mot grec, traduit ici par " épée ", est le même que celui qui figure dans l'Apocalypse 6:4. C'est donc là une allusion directe à la guerre mondiale qui commença en 1914. Les faits historiques permettent de deviner aisément qui est représenté par cette tête qui paraissait comme blessée à mort... En 1914 et auparavant la sixième puissance du monde, à savoir l'empire romain, existait toujours, avec l'Allemagne qui en constituait la puissance principale... La race dominante du " Saint Empire Romain " était teutonique ou allemande. Cela est notamment démontré par le titre donné à cet empire: " Saint Empire Romain de la nation allemande ". (Encycl. Américaine, vol. 12, p. 511) L'Allemagne était la tête ou la partie dominante des peuples teutoniques et, en conséquence, la tête de la sixième bête, et cela en 1914... En 1914, le descendant de Satan, c'est-à-dire 'la bête qui sortit de la mer', fut engagée dans une bataille, ses têtes combattant entre elles. L'Allemagne et la Grande-Bretagne, prenant la direction de part et d'autre, conduisirent la bataille. Toute nation engagée dans cette guerre était et est encore une partie de l'organisation de Satan. Cette guerre mondiale s'est terminée par une punition terrible pour l'Allemagne et ses Alliés, et pendant quelque temps il parut que l'Allemagne était complétement anéantie. Cet état de choses correspond au rapport de Jean: " Et je vis l'une de ses têtes [une des têtes du gouvernement bestial de Satan] comme blessée à mort. " La classe de Jean ou des serviteurs du Seigneur crut pendant un certain temps que l'Allemagne serait réellement anéantie. Pour beaucoup, il paraissait impossible que l'Allemagne se relevât. Mais Jean ajoute, à cet égard: " Mais sa blessure mortelle fut guérie. Et toute la terre était dans l'admiration derrière la bête. " - Verset 3... L'Allemagne, en particulier, fut en très mauvaise posture. Elle continua à languir et son peuple à souffrir, mais tout en languissant elle a survécu. Après la guerre, l'organisation du diable elle-même a fait tous les efforts possibles pour assainir la tête blessée, la panser et la guérir. Un réel effort fut commencé lors de la Conférence de Genèse au printemps 1922... Le monde s'étonna du relèvement du peuple allemand et de l'adresse avec laquelle " la bête " (les autres de l'organisation de Satan) entreprit la guérison de la blessure ou de la tête blessée. 1930 - Lumière, vol 1, pages 296, 299 et 300

Puis je vis monter de la terre une autre bête, qui avait deux cornes semblables à celles d'un agneau, et qui parlait comme un dragon.
 

BLANC :

La bête à 2 cornes d'Apo 13:11 = l'église d'Angleterre et d'Irlande

Apocalypse 13:11 Et je vis une autre bête. - La bête précédente représente donc un pouvoir ecclésiastique ; dès lors il est logique d'admettre que cette seconde bête soit aussi un pouvoir ecclésiastique ou église. La première bête avait dix cornes ou puissance qui lui prêtaient assistance. La seconde bête avait deux cornes, ce qui indique qu'elle fut soutenue par deux puissances ou gouvernements... Cette bête à deux cornes est donc un système ecclésiastique soutenu par deux royaumes. Le fait d'être soutenu par un empire ou pouvoir civil ne suffit pas à faire désigner une institution par l'expression scripturaire " une bête ". Dans l'Apocalypse, une bête est, à certains égards, un gouvernement, une puissance. Pour qu'une église devienne " une bête " symbolique, elle doit devenir un élément, une partie intégrante d'un gouvernement terrestre. Une seule église peut s'adapter à cette définition et répondre aux qualifications requises, c'est l'église d'Angleterre et d'Irlande. Ce système organisé est, tout comme la papauté, un mélange d'église et d'état, un empire ecclésiastique. En l'an 1200, l'Angleterre fut assujettie au pape. En l'an 1531, à la suite d'une dispute entre le roi Henri VIII et le pape, l'Angleterre refusa de rester fidèle à la papauté. La même année, le clergé anglais fut convoqué et décréta que le roi serait le seul protecteur de l'église anglicane,... il faut faire une distinction entre une église aidée matériellement par un gouvernement comme l'église presbytérienne en Ecosse et l'église unie au gouvernement comme celle d'Angleterre. C'est le mode d'association de cette dernière avec l'état qui fait d'elle " une bête "... ...Nous voyons que de 1538 à 1871, pendant 333 ans, le titre officiel général de l'église ou bête à deux cornes était " l'église d'Angleterre et d'Irlande ". 1917 - Le Mystere Accompli, pages 230-232

---

NOIR :

La bête à 2 cornes d'Apo 13:11 = l'impérialisme anglo-américain (une partie de l'organisation de Satan)

	'La Bête à deux Cornes' Jean représentant le peuple oint de Dieu, vit 'une autre bête montant de la terre qui avait deux cornes semblables à celles de l'agneau; mais elle parlait comme Satan'. (Apoc. 13:11)... La bête à deux cornes sort de la terre, c'est-à-dire qu'elle a son origine dans l'organisation qui existe déjà. La bête à deux cornes procède ensuite à la réalisation de " l'image de la bête "... La bête à deux cornes est l'impérialisme anglo-américain, c'est-à-dire les puissances combinées de l'Angleterre et de l'Amérique, qui constituent une partie de l'organisation de Satan. " L'image de la bête " est la Société des Nations, qui est également un instrument de Satan... l'Empire Britannique est le septième dans l'ordre chronologique des puissances mondiales et elle est la plus puissante de toutes. Cette puissance est issue de nations et de peuples qui avaient déjà appartenu à l'organisation visible de Satan que " la terre " représente symboliquement. C'est précisément pourquoi les Ecritures Saintes disent 'que la bête à deux cornes sortit de la terre'. cela ne s'oppose aucunement à ce qu'elle ait été et qu'elle soit une partie de la bête sauvage qui sortit de la mer. En d'autres termes: la Grande-Bretagne constitua pendant un temps une partie de la bête marine, mais de l'organisation du diable sortit la bête à deux cornes. L'Empire Britannique commença à faire réellement figure d'empire lorsque son souverain eut constitué la Compagnie Anglaise des Indes de l'Est en l'an 1600 de notre ère. des siècles... Sept ans après le commencement de l'empire, et pour être exact, le 13 mai 1607 après J.-C., la première colonie permanente d'Amérique fut créée à Jamestown (Virginie). Ainsi fut marqué le début des treize colonies de l'Empire Britannique en Amérique; et pendant les cent soixante-neuf années qui suivirent, ces colonies firent partie intégrante de l'Empire Britannique. Même de nos jours, on appelle en Amérique la Grande-Bretagne " la mère-patrie ". La révolution de 1776 et la déclaration subséquente de l'indépendance des Etats-Unis n'empêchent aucunement l'image symbolique de la 'bête à deux cornes' d'être représentative de la Grande-Bretagne et des Etats-Unis.... 1930 - Lumière, vol 1, pages 310-313

Puis je vis monter de la terre une autre bête, qui avait deux cornes semblables à celles d'un agneau, et qui parlait comme un dragon.
 
 

BLANC :

Les 2 cornes de la bête d'Apo 13:11 = Angleterre + Irlande

Apocalypse 13:11 La seconde bête avait deux cornes, ce qui indique qu'elle fut soutenue par deux puissances ou gouvernements... Cette bête à deux cornes est donc un système ecclésiastique soutenu par deux royaumes... Et elle avait deux cornes semblables à celles d'un agneau. L'Angleterre était une des deux cornes et l'Irlande la seconde. ...Il importe peu que l'Irlande ait été une corne de puissance inférieure, car nous voyons qu'elle était encore plus forte que certaines des cornes ou puissances qui soutirent la papauté.... Nous voyons que de 1538 à 1871, pendant 333 ans, le titre officiel général de l'église ou bête à deux cornes était " l'église d'Angleterre et d'Irlande ". Ce titre était la reconnaissance officielle des deux cornes. Le premier janvier 1871, le parlement, approuvé par la reine (agissant comme tête de l'église), décréta que l'église anglicane ne serait plus établie officiellement en Irlande. Ce fait équivalait à la suppression d'une des deux cornes. Il en fut donc comme pour la papauté, car toutes les cornes qui avaient soutenu cette dernière avaient fini par être détachées d'elle. En ce qui concerne la papauté, ses diverses cornes avaient fini par se tourner contre elle ; pour la seconde bête, ce fut différent, la corne irlandaise fut détachée sans secousse par le fait que la bête elle-même estima que cette seconde corne était pour elle un affaiblissement plutôt qu'une force. Nous ne serions pas étonnés si la seconde corne, c'est-à-dire l'Angleterre gouvernementale et civile, se séparait aussi de la bête anglicane. Les deux cornes semblables à celles d'un agneau indiquent que la bête aurait plutôt des dispositions pacifiques, non agressives, se servant de ses cornes simplement pour se défendre. 1917 - Le Mystere Accompli, pages 230-232

---

NOIR :

Les 2 cornes de la bête d'Apo 13:11 = Angleterre + Amérique

	'La Bête à deux Cornes' Jean représentant le peuple oint de Dieu, vit 'une autre bête montant de la terre qui avait deux cornes semblables à celles de l'agneau; mais elle parlait comme Satan'. (Apoc. 13:11)... ...Certes, les Etats-Unis occupent un rang à part parmi les peuples de langue anglaise. On peut en conclure qu'ils personnifient l'une des deux cornes de la bête à deux cornes et qu'ils sont une partie de la septième puissance mondiale... Au moment de la guerre mondiale, les relations financières entre les Etats-Unis et la Grande-Bretagne étaient si étroites qu'elles étaient pour ainsi dire communes. En effet, les intérêts commerciaux des deux pays sont vitalement attachés ensemble. le réel prétexte saisi par l'Amérique pour participer à la guerre mondiale fut le torpillage par l'Allemagne d'un bateau britannique... Une attache religieuse lie ces deux nations... Il existe également des relations financières et commerciales entre les deux pays, la grande Bretagne et l'Amérique. En réalité ces deux nations ne forment qu'un grand pays; elles agissent séparément et distinctement et pourtant ensemble; elles sont donc bien représenté par les " deux cornes ". 1930 - Lumière, vol 1, pages 310-313

Puis je vis monter de la terre une autre bête, qui avait deux cornes semblables à celles d'un agneau, et qui parlait comme un dragon.

BLANC :

La bête monta de la terre = sorti de l'église visible de Dieu, du monde religieux

Apocalypse 13:11 Et je vis une autre bête. -... Remarquons aussi que la première bête monta, sortit graduellement de la mer, tandis que la seconde monta de la terre. Si nos interprétations symboliques sont exactes, l'ascension ou la sortie de la papauté du sein des masses irréligieuses, corrompues et agitées même de l'empire romain, peut être bien rendue pas l'expression " monter de la mer ", surtout si l'on tient compte de la longue période orageuse et troublée pendant laquelle cette ascension eut lieu. La seconde bête sortant de la terre indiquerait par là qu'elle sort du milieu des gens religieux et amis de l'ordre.... Monter de la terre. - C'est-à-dire de l'église visible de Dieu, du monde religieux, en ce temps-là. - Cook. 1917 - Le Mystere Accompli, page 230 + page 232

---

NOIR :

La bête monta de la terre = sorti de l'organisation de Satan

'La Bête à deux Cornes' Jean représentant le peuple oint de Dieu, vit 'une autre bête montant de la terre qui avait deux cornes semblables à celles de l'agneau; mais elle parlait comme Satan'. (Apoc. 13:11)... La bête à deux cornes sort de la terre, c'est-à-dire qu'elle a son origine dans l'organisation qui existe déjà. La bête à deux cornes procède ensuite à la réalisation de " l'image de la bête "... La bête à deux cornes est l'impérialisme anglo-américain, c'est-à-dire les puissances combinées de l'Angleterre et de l'Amérique, qui constituent une partie de l'organisation de Satan. " L'image de la bête " est la Société des Nations, qui est également un instrument de Satan... l'Empire Britannique est le septième dans l'ordre chronologique des puissances mondiales et elle est la plus puissante de toutes. Cette puissance est issue de nations et de peuples qui avaient déjà appartenu à l'organisation visible de Satan que " la terre " représente symboliquement. C'est précisément pourquoi les Ecritures Saintes disent 'que la bête à deux cornes sortit de la terre'. cela ne s'oppose aucunement à ce qu'elle ait été et qu'elle soit une partie de la bête sauvage qui sortit de la mer. En d'autres termes: la Grande-Bretagne constitua pendant un temps une partie de la bête marine, mais de l'organisation du diable sortit la bête à deux cornes. 1930 - Lumière, vol 1, pages 310-311

La bête sortit de la mer, tandis que cette bête à deux cornes sortit, elle, de la terre, c'est-à-dire, du milieu des nations déjà organisées par Satan, le dominateur de ce monde. Il n'a jamais existé un monstre sur la terre qui ressemblât à la bête à deux cornes. " C'est la plus grande partie de la terre et la plus grande agglomération humaine placée sous la même juridiction et comprenant environ le quart de la surface terrestre et le quart de ses habitants. Il y en a de vastes portions dans chacune des cinq parties du monde. Son organisation est entièrement différente de celle de n'importe quel empire de l'histoire. " Encyclopédie Américaine, vol 4, page 558, sous le titre "L'Empire Britannique ". Si nous ajoutons à ce qui précède les vastes domaines des Etats-Unis et ses territoires, nous verrons que la bête à deux cornes domine et jette son ombre sur une grande partie de la surface terrestre. Cet impérialisme qui remonte à 1600 ap.J.-C. n'a pas d'équivalent et constitue le plus grand empire de tous les temps. 1930 - Lumière, vol 1, page 316

Et elle séduisait les habitants de la terre par les prodiges qu'il lui était donné d'opérer en présence de la bête, disant aux habitants de la terre de faire une image à la bête qui avait la blessure de l'épée et qui vivait.


 

BLANC :

L'image à la bête (Apo 13:14) = l'Alliance Evangélique / Protestantisme

Apocalypse 13:14 De faire aussi une image à la bête. - De l'année 1800 à 1846, il se forma un grand nombre de sectes, alors qu'autrefois elles étaient moins nombreuses mais plus puissantes... la Bible devient de plus en plus familière au public et beaucoup de personnes se sentaient appelées à prêcher tout ce qu'elles croyaient être enseigné dans les Ecritures, sans se soucier des confessions de foi et des doctrines des anciennes sectes. Cet état de choses provoqua de nombreuses divisions chez les protestants, il se forma une infinité d'organisations indépendantes... On désirait dans les grandes églises établies arrêter et supprimer ce mouvement que Dieu désirait par-dessus; Dieu veut, en effet, que chacun soit libre et indépendant de toute contrainte dans le domaine de la foi, d'une foi reposant non pas sur les vues et théories d'autrui, non pas sur les décrets des conciles ou les décrets synodaux, non pas sur les décisions du pape ou de l'église anglicane, mais s'appuyant uniquement sur la Parole de Dieu. A ce moment-là, on disait : Comment pourrions-nous museler ces prédicateurs indépendants ? Tel était le gros point d'interrogation que se posaient toutes les dénominations religieuses à l'exception de l'église romaine et de l'église anglicane ou épiscopale qui toutes deux revendiquaient le succession apostolique... L'église anglicane, par son exemple, montra tout le prestige qu'elle possédait par le fait de l'autorité officiellement reconnue dont elle jouissait; elle put ainsi exiger une profonde révérence pour son clergé et ses enseignements. Un tel exemple ne fut pas perdu. les diverses dénominations religieuses sentirent la nécessité d'adopter quelques bases communes de doctrines que toutes ensemble pourraient approuver et soutenir afin de regagner par là quelque prestige à leurs enseignements et d'arriver, par une opposition combinée, à s'opposer à tout progrès dans la connaissance et à tout développement dans un domaine quelconque de la vérité... Tel est le but poursuivi par l'Alliance Evangélique. On avoue d'ailleurs qu'un des buts principaux, le principal peut-être de l'Alliance Evangélique, fut d'amener une collaboration effective entre les diverses sectes religieuses pour repousser les ennemis et dangers communs. Nous ne sommes pas opposés aux chrétiens qui forment cette alliance, nous nous opposons, par contre, à toutes leurs tendances de vouloir museler et entraver l'oeuvre de la vérité et ainsi empêcher de mettre en lumière d'autres vérité enfouies par la papauté et encore méconnues actuellement. Nous ne disons pas du tout que cette alliance de sectes fut formée pour entraver consciemment le développement de la vérité, nous ne disons rien de semblable non plus aux papistes. Nous disons que par leur action combinée les sectes formant l'Alliance ont adopté les méthodes papales qui enlèvent toute liberté à l'oeuvre de la Vérité; par cette alliance, les dénominations protestantes ont formé l'image de la bête. Cette conception anti-scripturaire a amené une séparation toujours plus nette et marquée entre les ecclésiastiques et les laïques. Nous pouvons juger de la ressemblance de l'image avec la bête papale par le fait que la papauté a reconnu l'image, lui a trouvé une certaine ressemblance avec elle-même, puisque le pape a envoyé ses salutations et ses bons voeux à la dernière assemblée de l'Alliance Evangélique. Chose digne de remarque, les délégués de l'Alliance semblent avoir complétement oublié les doctrines et les principes romains qui amenèrent les protestations de la réforme contre la papauté qui était l'église prostituée, l'antéchrist, l'homme du péché dont parlent les Ecritures.Ces délégués furent vivement flattés par les compliments du pape, au lieu d'en être alarmés et d'examiner comment et pourquoi celui qui est le chef antéchrist est heureux de leur envoyer ses compliments de confraternité, pourquoi il est heureux de constater chez eux quelque peu de son esprit, de son image. Un des traits caractéristique de la bête copié par l'image est la formation d'une classe spéciale, du clergé, du monde ecclésiastique, revêtu de titres spéciaux et de distinctions plus ou moins honorifiques; ce sont les révérends, les docteurs en théologie, etc... Aujourd'hui de nombreux ministres de toutes dénominations religieuses confessent leur ignorance de la Parole; ils sont obligés de faire appel aux lumières des premiers réformateurs,... La lumière de tout ce monde-là (de la plus grande partie du monde protestant) devient singulièrement faible, sa vie spirituelle est à un niveau très bas ; tout cela provient du fait que ces diverses dénominations religieuses se sont jointes à l'images de la bête; elles ont souscrit à des doctrines fabriquées au quinzième et seizième siècle qui paralysent toute croissance, tout affranchissement de l'erreur. L'Alliance Evangélique a forgé des chaînes un peu plus longue et moins tendues que celles de la papauté; mais ce sont des liens quand même... L'Alliance Evangélique s'est efforcée d'établir un modèle d'orthodoxie; elle comprit la puissance de la théorie papale proclamant l'église catholique le seule église véritable et toutes les autres églises des hérétiques. Cette alliance était en somme une vague image des institutions papales; cette image est restée sans vie et sans puissance pendant plus de soixante ans (Z. 1913, p. 342.) Cette situation va sans doute changer, car " elle [la seconde bête] dit aux habitants de la terre d'ériger une statue (fait qui symbolise peut-être une perversion générale de la mentalité populaire) à la bête féroce qui avait reçu le coup d'épée et qui avait repris vie ". Weym. 1917 - Le Mystère Accompli, pages 238-242

Et de la bouche du faux prophète. - L'erreur fondamentale partagée par la presque totalité des églises ou sectes protestantes est l'immortalité de l'âme, le mensonge originel de Satan en Eden (Gen. 2:17; 3:4). Constatons qu'ici l'image de la bête (le protestantismme) est désignée par le terme faux prophète. Ce changement d'appellation correspond visiblement au fait qu'à ce moment-là l'image de la bête est animée, elle fonctionne comme faux prophète, propageant plus que jamais l'erreur, l'esprit de grenouille qui va partout;... 1917 - Le Mystère Accompli, pages 295-296

---

NOIR :

L'image à la bête (Apo 13:14) = La Société des Nations (SDN)

" L'Image de la bête " La bête à deux corne se trouve sous les regards attentifs de tous les potentats de la terre qui subissent ses emprises, et elle dit " aux habitants de la terre de faire une image à la bête ", dont l'une des têtes avait reçu une blessure et était guérie. (Apoc. 13:14) Rotherham donne la version suivante: " de dresser une image à la bête sauvage ". Ce message ou ce commandement fut adressé par la bête à deux cornes à tous les dirigeants de la terre. Cette image devait être faite " à ", c'est-à-dire ressemblant au monstre marin et à son profit, donc à l'organisation entière de Satan. Le résultat fut la modernisation du système ancien d'un empire universel, en un pacte de paix plurilatéral aux fins de la préservation du gouvernement impérial du diable et à son profit, afin, également, d'éviter d'autres luttes entre les parties dont se compose son organisation, de les englober dans un accord et de les unir pour la guerre contre l'organisation de Dieu. C'est donc une véritable conspiration contre l'organisation de Dieu. (Ps. 2:2, 3; Esaïe 8:9) Les faits nous mènent à la conclusion que la Société des Nations est cette " image à la bête ". C'est une formation au service de l'organisation malfaisante de Satan. 1930 - Lumière, vol 1, pages 320-321

Le "faux prophète", par conséquent, c'est l'empire anglo-américain. Ce qui suit va prouver abondamment que la "bête à deux cornes" et le "faux prophète" ne font qu'un... La "bête à deux cornes" et le "faux prophète" ont proposé la création de l' "image de la bête", c'est-à-dire, de la Société des Nations. 1930 - Lumière, vol 2, pages 46-47

       
VOIR + ICI

et que personne ne pût acheter ni vendre, sans avoir la marque, le nom de la bête ou le nombre de son nom.

 

BLANC :

ni acheter, ni vendre sans avoir la marque de la bête = ni enseigner/ prêcher/ Baptiser sans permission officielle

Apocalypse 13:17 Que personne ne put acheter, ni vendre sans avoir la marque de la bête. - Comme tous les autres éléments de cette prophétie, l'achat et la vente dont il est question ici sont symboliques et ont trait à des choses d'un ordre spirituel. [Nous ne serions pas étonnés cependant qu'il y ait aussi un accomplissement littéral mais secondaire à la chose]. Selon cette indication, nous présumons qu'à un moment donné, personne n'aura le droit d'enseigner, de prêcher, de baptiser ou d'administrer ce que l'on appelle ordinairement des sacrements, s'il n'a pas reçu une autorisation officielle des autorités reconnues de l'image de la bête. Tout ce qui pourra être fait par des personnes n'ayant pas de permission officielle (la marque de la bête) sera considéré comme nul. (Z. 1880, janvier, p. 2). Les protestants se rattachant à la Fédération des églises sont déjà, en quelque mesure, " marqués " par la papauté (la bête) qui a reconnu en eux les dispositions ou le caractère qu'elle-même possède. Ou son nom. - C'est-à-dire, être catholique romain. Ou le nombre de son nom. - c'est-à-dire consentir aux principes de l'autoritarisme et de la domination ecclésiastique dans le domaine de la foi, de l'ordre religieux et social et dans le domaine de la guerre (ou meurtre pur et simple). - Apoc. 15:2. 1917 - Le Mystère Accompli, page 249

---

NOIR :

ni acheter, ni vendre sans avoir la marque de la bêête = nation boycottée dans son commerce (si elle ne se conforme pas aux combinaisons de la bête)

Le dix-septième verset déclare que personne ne peut acheter ou vendre sans avoir la marque de la bête ou le nombre de son nom. Cela ne s'applique évidemment pas à chaque individu en particulier, mais signifie que chaque nation qui ne se conformerait pas aux combinaisons de la bête serait boycottée dans son commerce; et c'est là une menace ouverte. D'autre part, cependant, il est pratiquement impossible pour un négociant individuel de faire concurrence aux combinaisons mises en oeuvre par les dirigeants de la bête, à savoir, les magnats de l'industrie, du commerce et de la banque. 1930 - Lumière, vol 1, page 325

C'est ici la sagesse. Que celui qui a de l'intelligence calcule le nombre de la bête. Car c'est un nombre d'homme, et son nombre est six cent soixante-six.
   

1) :	666 = marque de la papauté, addition de valeurs numériques de l'inscription : " VICARUS FILII DEI "

Apocalypse 13:18 Car c'est le nombre d'un homme. - De l'homme du péché, du système papal. [Et ce nombre est] 666. - Voici, au sujet de ce nombre, quelques indications tirées d'un ouvrage intitulé La Réformation, publié en 1832. A cette époque, un Monsieur contempla à Rome une procession pontificale solennelle ; lorsque le pape passa devant ce Monsieur, ce dernier lut avec un intérêt particulier l'inscription flamboyante que porte la tiare pontificale : VICARUS FILII DEI (Le Vicaire du fils de Dieu) ; les pensées du spectateur se reportèrent avec la rapidité de l'éclair sur Apoc. 13:18. De retour chez lui, ce Monsieur se reporta au passage biblique, il se livra d'autre part, à un petit calcul sur l'inscription papale ; il additionna toutes les valeurs numériques désignées par les lettres romaines de cette inscription et obtint comme total 666. VICARIVS FILII DEI 5+1+100+0+0+1+5+0+0+1+50+1+1+500+0+1=666 Le Pasteur Russell se rallia pleinement à cette interprétation et il l'indiqua même comme réponse dans une réunion de questions. Sur la tiare du pape déposée au musée du Vatican, il y a effectivement l'inscription ci-dessus dont les lettres sont en joyaux précieux. Cette inscription est aussi gravée, dit-on; sur l'entrée du Vatican. 1917 - Le Mystere Accompli, pages 249-250

2) :	666 = les 3 éléments régnant dans l'organisation de la bête : les puissances commerciale/ politique/ religieuse.

Et le chapitre se termine avec le verset dix-huit: " C'est ici la sagesse. Que celui qui a de l'intelligence calcul le nombre de la bête. Car c'est un nombre d'homme, et son nombre est six cent soixante-six. " Seules les personnes intelligentes comprendront le sens de ce texte. Depuis que le Seigneur est descendu dans son temple, le moment est venu de comprendre. Ceux du temple, éclairés par Dieu, comprennent ce que signifie " le nombre de la bête ". Ils voient et comprennent que la bête est l'organisation de Satan visible aux yeux humains et que ses principaux dirigeants ne sont autres que des hommes imparfaits. Six est le nombre symbolique qui représente l'imperfection. Six cent soixante et six (trois groupes de six) représente les trois éléments régnant dans l'organisation de la bête, à savoir, la puissance commerciale, la puissance politique et la puissance religieuse. Le " nombre " n'est pas celui " de l'homme " Christ Jésus, ni de " l'enfant mâle ", mais c'est le nombre de l'homme naturel imparfait... l'homme charnel... du " viel homme "... C'est le nombre des " esprits corrompus, privés de vérité et qui supposent que le grain est piété "; c'est le nombre " des hommes méchants et séducteurs "... C'est le nombre des hommes ou de l'organisation des hommes 'désapprouvant la Pierre', donc " des hommes impies " qui forment l'organisation visible du diable... La partie principale, le clef de voute de cette organisation est l'élément commercial qui dicte ses volontés aux autres. Le " nombre " fait penser à Mammon, car le montant du revenu annuel de salomon se montait en or à six cent soixante-six talents. ( Voir 1 Rois 10:14) Le géant de Gath avait six doigts à chaque main et à chaque pied. C'est donc également une image de l'organisation du diable. (1 Chron. 20:6) Les dimensions de l'image en or de Nebucadnetsar étaient de soixante coudées sur soixante coudées (dan. 3:1) Il est intéressant de noter que le géant qui comptait six doigts à chaque main et six orteils à chaque pied fut tué par David qui lui coupa la tête. 1930 - Lumière, vol 1, pages 325-326

3) :	666 = PAS addition de... : " VICARUS FILII DEI ", mais déficiences humaines, imperfection.

Peu de sujets bibliques ont suscité autant d'intérêt et de réflexion que la prophétie relative à la mystérieuse marque, au nom, de la " bête sauvage " : 666. À la télévision, sur l'Internet, au cinéma, dans les livres et les vues, la marque de la bête donne lieu à des spéculations à n'en plus finir. De l'avis de certains, 666 est la marque de l'antéchrist prédit dans la Bible. Pour d'autres, c'est une sorte d'identification obligatoire, telle qu'un tatouage ou un puce électronique dont le code numérique identifierait celui chez qui est implantée à un serviteur de la bête. D'autres encore considèrent que 666 est la marque de la papauté. En remplaçant les lettres qui composent une variante du titre officiel du pape, Vicarius Filii dei (Vicaire du Fils de Dieu), par des chiffres romains et en manipulant quelque peu ces chiffres, ils obtiennent 666. Enfin, certains prétendent que le même nombre peut se calculer à partir du nom latin de l'empereur romain Dioclétien et de la version hébraïque du nom de César Néron*. Cependant, ces interprétations fantaisistes et inventées de toutes pièces tranchent avec ce que la Bible elle-même dit de la marque de la bête, comme nous le verrons dans l'article suivant... Heureusement, Jéhovah Dieu, la personnification même de l'amour et la Source de la lumière spirituelle, n'a pas laissé ses serviteurs dans l'ignorance au sujet de cette question importante... 3. Le fait que la bête porte " un nombre d'homme ", ou " un chiffre humain ", indique qu'il s'agit d'une entité humaine, pas d'un démon. Par conséquent, ce nombre reflète les déficiences humaines qui résultent du péché et de l'imperfection. 4. Aux yeux de Dieu, le chiffre six désigne l'imperfection; il est inférieur à sept, symbole biblique de ce qui est complet, ou parfait. La marque 666 accentue cette insuffisance par la triple répétition du 6. six est égal à sept moins un. N'est-ce pas là un symbole approprié de ce qui est imparfait, déficient, du point de vue de Dieu ? Assurément (1 Chronique 20:6, 7) ! De plus, écrire trois fois le chiffre six, autrement dit 666, souligne avec force cette imperfection. Autre argument en faveur de cette compréhension : comme nous l'avons vu, 666 est un " chiffre humain ". Ainsi, le âssé de la bête, son " chiffre humain " et le nombre 666 lui-même aboutissent tous à une seule et même conclusion : manquement total et échec absolu aux yeux de Jéhovah... 1930 - La Tour de Garde, 1 Avril 2004, pages 3, 5 et 6

Et j'entendis du ciel une voix, comme un bruit de grosses eaux, comme le bruit d'un grand tonnerre; et la voix que j'entendis était comme celle de joueurs de harpes jouant de leurs harpes.


 

BLANC :

La voix comme celle de joueurs de harpes = l'action du saint esprit dans nos coeurs, lors de la lecture biblique

Apocalypse 14:2 Et j'entendis du ciel une voix. - J'entendis le message de la vérité présente sortant de la bouche des saints du seigneur encore dans la chair. Cependant, dans leur esprit, ils sont déjà sur la montagne de Sion; ils sont déjà assis ensemble " dans les lieux célestes en Jésus-Christ ". Eph. 2:6; Apoc. 13:6. Comme une voix de grosses eaux. _ C'est-à-dire un véritable torrent de vérités parfois dures. - Apoc. 1:15; 19:6. Et comme une voix d'un tonnerre. - Ce furent sept tonnerres sous la forme des sept volumes des Etudes des Ecritures. - Apoc. 8:5; 10:3, 4. Et la voix que j'entendis était comme celle de joueurs de harpes, jouant de leurs harpes. - Les Ecritures elles-mêmes, l'Ancien et le Nouveau Testament forment ce que notre Seigneur lui-même appelle " les harpes de Dieu " (Apoc. 15:2) Les cordes de la harpe divine sont les témoignages de la loi et des prophètes. Lorsque le saint esprit contenu dans nos coeurs a accordé l'instrument, lorsque les doigt des fidèles serviteurs du maître cherchent et admirent les divines vérités, alors l'instrument fait retentir la mélodie la plus harmonieuse que des oreilles humaines aient jamais perçues. 1917 - Le Mystère Accompli, page 251

---

NOIR :

La voix comme celle de joueurs de harpes = les membres de Sion ne restent pas inactifs

Alors Jean, représentant la classe des serviteurs, entend " une voix, comme un bruit de grosses eaux, comme le bruit d'un grand tonnerre; et la voix que j'entendis était comme celle de joueurs de harpes jouant de leurs harpes " - Verset 2. La version américaine révisée dit: " La voix que j'entendis était comme la voix de harpistes. " Cette image montre que les membres de Sion ne peuvent pas rester et ne restent pas inactifs. Ils ne le peuvent pas, parce que " dans son palais chacun annonce sa gloire ". (Ps. 29:9) Etant dans le temple, ils doivent chanter les louanges de Jéhovah. Où que soient ceux qui proclament être les disciples du Christ ou qui usent de modération à l'égard de l'organisation de Satan, ces gens-là démontrent par ce fait même qu'ils ne sont pas de Sion, et cela, quelle que puisse être leur situation. Quiconque a conclu une alliance avec le Seigneur ne devra pas rester inactif. Cette image et beaucoup de textes qui la corroborent prouvent que la classe du temple doit garder son activité jusqu'à la fin. La voix de ces harpistes donne à présager que Dieu va combler son peuple de ses bénédictions. " A sa voix, les eaux mugissent dans les cieux;... il produit les éclairs et la pluie. " (Jér. 10:13) Sa voix, " semblable à celle d'un tonnerre puissant ", signifie qu'un message de Dieu est proclamé et que ce message est un blâme à l'adresse de ceux qui blâment son nom. (Ps. 104:7; 18:6, 7, 13) mais pour ceux qui aiment Dieu, c'est une voix de vérité apaisante annonçant que le Royaume de Dieu est instauré et que le moment est venu de se réjouir et de chanter. Le temple étant désormais ouvert, c'est le moment d'y installer les chanteurs et harpistes sacrés qui chanteront les louanges de Jéhovah Dieu. tel fut le service accompli dans la maison symbolique de Dieu. " David et les chefs de l'armée mirent à part pour le service ceux des fils d'Asaph, d'Héman et de Jeduthun qui prophétisaient en s'accompagnant de la harpe, du luth et des cymbales... pour louer et célébrer l'Eternel... pour le chant de la maison de l'Eternel... Asaph, Jeduthun et Héman recevaient les ordres du roi. " (1 chron. 25:1, 3, 6). Dans le service du temple, les chanteurs choisis dans la tribu de Levi devaient chanter et jouer de la harpe. (2 Chron. 5:12, 13) Ainsi Dieu a-t-il prévu que lorsqu'il rassemblerait ses Israélites dans le temple, ils devraient chanter ses louanges. L'heure de l'allégresse a sonné et Christ Jésus, le grand juge, dit à ceux qui bénéficient de la faveur de l'Eternel: " Entrez dans la joie de votre Seigneur. "Et ceux-ci sont entrés dans le temple et leurs cantiques et leurs harpes font retentir les louanges du grand Jéhovah et de son Roi. 1930 - Lumière, vol 1, pages 334-335