Forum des Religions - Les Origines

La Tour de Babel :: l'origine de l'empire mondial des religions

    Charles Taze Russell, 1er président de la Société

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    Charles Taze Russell, 1er président de la Société - Page 4 Empty Charles Taze Russell, 1er président de la Société

    Message  Mikaël Malik Mer 5 Mai 2021 - 16:28

    Rappel du premier message :

    C. T Russell, 1er président de la Société

    Charles Taze Russell, 1er président de la Société - Page 4 40f6

    CHARLES TAZE RUSSELL, est né le 16 février 1852, à Pittsburgh (Pennsylvanie). Il est le fils de Joseph Lytel Russell et d’Ann Eliza Birney, tous deux de souche irlando-écossaise.
    Nom de naissance
    Charles Taze Russell 

    Naissance
    16 février 1852
    Allegheny, Pennsylvanie, États-Unis 

    Décès
    31 octobre 1916 (à 64 ans)
    Pampa, Texas, États-Unis 

    Nationalité
    Drapeau des États-Unis Américain 

    Activité principale
    Fondateur et Président de la Watchtower Bible and Tract Society
     

    Conjoint
    Maria Frances Ackley 
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    Charles Taze Russell, 1er président de la Société - Page 4 Empty Re: Charles Taze Russell, 1er président de la Société

    Message  Mikaël Malik Mer 5 Mai 2021 - 18:07

    Charles Taze Russell, 1er président de la Société - Page 4 5pq2
    Les funérailles de Charles Taze Russell
     
    Plusieurs symboles occultes et maçonniques sont présents lors des funérailles de Charles Russell, celles ci sont décrites en détail dans le périodique "Watchtower" du 1er Décembre 1916, (version anglaise de La Tour de Garde) :

    At the foot of the casket was placed a broken pillar of flowers, fittingly representing that dear body which, like the Lord's body, had been broken in the service of the brethren ; while at the head was a magnificent floral cross and crown, the cross symbolizing his share in the death of Christ, and the crown symbolizing the crown of glory, which we believe he now wears with our dear Lord in heaven.

    Source : The Watch Tower 1916, Dec 1, page 360

    Traduction : Au pied du cercueil [de Russell] fut placé un pilier brisé... tandis qu'à sa tête étaient une "croix et une couronne" .

    Charles Taze Russell, 1er président de la Société - Page 4 81nu
    le pilier brisé + "la croix et la couronne"
    The Watchtower, December 1916

    Charles Taze Russell, 1er président de la Société - Page 4 1xfs

    Les Témoins de Jéhovah se mettent sur la défensive, dès lors qu'on leur dit, que le fondateur de leur organisation (Charles Taze Russell) était un franc-maçon.

    Pourtant, le Fait est, qu'à ce jour aucun membre de leur organisation (pas même un oint) n'est en mesure d'expliquer le lien entre "la colonne brisée" et la parole de Dieu.

    Pas plus qu'entre "la colonne brisée" et "l'organisation des Témoins de Jéhovah".

    Etant obligé de justifier la présence de "la colonne brisée" lors des funérailles de Russell, ils se justifient dans le "watchtower du 1er Décembre 1916", en disant qu'elle représente le corps, semblable au corps du Seigneur brisé dans le service pour les frères.

    En vérité, s'il n'existe aucun lien entre ce symbole diabolique et la Parole de Dieu, cette pratique existe bien, au coeur de la franc-maçonnerie, Voici comment le "pilier brisé" est défini par le rite maçonnique de York :

    Charles Taze Russell, 1er président de la Société - Page 4 Qgft


    Les maîtres maçons savent que la colonne brisée marque la tombe... de quelqu’un qui était un responsable de la maçonnerie. Lieu d’inhumation d’un Maître maçon : une vierge pleure au-dessus d’une colonne brisée... la colonne brisée est celle d’un des principaux protecteurs de la maçonnerie. Sa mémoire est enregistrée dans le coeur de chaque maçon.

    Source : Illustrated History and Cyclopedia of Freemasonry, Robert Macoy. Masonic Publishing Co. New York : 1896. page 445.
    Il est remarquable de constater, que non seulement ce symbole est connu par les franc-maçons, puisqu'il a une signifiaction forte pour eux. Mais en plus, il est employé par les franc-maçon, dans la circontance spécifique d'un décès. Le défunt est clairement défini et honoré comme l'un d'eux.
    Officiellement, la colonne brisée symbolise la mort prématuré d'Hiram Abiff, le maître assassiné par trois "brigands".



    résumé de l'histoire maçonnique d'Hiram Abif (pas Biblique):

    Hiram Abif était soit-disant en possession de la "parole du maître". Bien que la Bible l'identifie comme étant un sculpteur qui fit les éléments en métal du temple de Salomon, la coutume maçonnique le considère comme l'architecte qui fut chargé de la totalité du projet.

    Hiram est abordé par trois "brigands" Jubelo, Jubela, Jubelum, qui sont des compagnons voulant le secret de la parole du maître, car le temple est presque terminé.

    Le premier brigand le frappe violemmment à la gorge, Hiram titube près du temple. Le second brigand lui porte un coup à la poitrine, Hiram vacille un peu plus. il est frappé à la tête avec un maillet par le troisième brigand et tombe raide mort.

    Les trois bandits enterrent le corps dans les décombres du temple puis, plus tard, l'emmènent en dehors de la ville et l'enterrent sur une colline, sous un acacia. Salomon et le roi Hiram envoient des hommes rechercher le corps, et celui-ci est finalement touvé sur le mont Moriah. Ils se rendent tous deux là-bas.

    Après beaucoup de simagrés ritualistes, Salomon prend la main décomposée d'Hiram Abif par "la forte poigne de la patte de lion", la poigne du maître franc-maçon, et tire sa carcasse hors du trou, qu'il l'aurait soit-disant ressuscité (bien que ce n'ait jamais été clarifié : voir Duncan, p.102-131). Cet acte est le centre du rituel de toute la franc-maçonnerie. Mais le hic est que tout cela ne s'est jamais produit.

    Après avoir été "apprenti" (1er degré), puis "compagnon" (2e degré), le maçon qui accède au 3e degré, pour devenir "maître", participe à une reconstitution de la mort et la résurrection d'Hiram.
    L'initié incarne Hiram, alors que d'autre maçon (2° franc-maçon) jouent le rôle de "Jubelo, Jubela, Jubelum", ses méchants compagnons qui l'ont assassiné : voir le Rite York : le drame
    Mais oui, vous ne revez pas !

    Il s'agit bien du même "Hiram Abiff", auquel Charles Taze Russell faisait référence lors de son sermon: « Le Désir de toutes nations » donné devant 3500 personnes :


    « Le Grand Messie… a depuis longtemps été attendu… Les juifs l’attendent depuis 3500 ans… Les francs-maçons attendent depuis 2500 ans pour le même personnage glorieux, dans la personne d’HIRAM ABIFF, le grand maître maçon, qui par sa mort, glorification, et venue future sont continuellement déclarés devant eux par les lettres sur leurs tablettes de pierre. Il est mort d’une mort violente disent-t-ils à cause de sa loyauté aux secrets divins. Il doit réapparaître dans le but de compléter le grand temple (temple de Salomon) afin qu’il accomplisse le grand service pour Israël. Ils disent que sa présence doit être attendue pour bientôt. « Les francs-maçons aussi attendent le même personnage glorieux et dans leurs traditions, ils l’identifient à HIRAM ABIFF, le grand maître maçon, ce même grand Messie, Michel, l’Archange, Melchisédek, prêtre aussi bien que Roi, que nous identifions comme l’homme Jésus-Christ. »

    Pourtant jamais un chrétiens n'a cité Hiram Abiff comme référence au cours d'un sermon.

    La majorité des chrétiens ignore même qui est "Hiram abiff", ainsi que la doctrine maçonnique, contrairement à Russell qui l'appelle sans erreur "grand maître", comme dans le rite york.

    Il avait bien une très grande connaissance, digne du 33e degré.

    Comparer "Hiram Abiff" au Seigneur Jésus est un vrai blasphème !

    Selon Claude McClung (un ex maçon de haut degré) dans son livre "Why I left Masonry" (pourquoi j'ai quitté la franc-maçonnerie) il explique que Hiram Abiff est le dieu soleil Baal.

    "Mackey's Lexicon of Freemasonry" à la page 195, dit que la Legende d'Hiram a pour origine la religion d'Isis et Osiris.

    Comparaison entre Hiram (des Francs-maçons) et Osiris :

    Hiram est le fils d’une veuve tout comme Osiris. Sa sœur est aussi son épouse : Isis. Tout comme Nemrod qui est un dieu mort qui ressuscita et épousa sa propre mère. Les deux sont artisans (Eliot, p.258). Les deux ont été assassiné par des hommes mauvais qui à leur tour furent tués par vengeance. Tous deux furent ressuscités temporairement. Hiram fut enterré 3 fois : une fois dans les gravats du temple, une fois sur le flanc d’une colline près d’un d’acacia et une dernière fois dans un splendide monument. Osiris fut aussi enterré 3 fois. Hiram voyage comme le soleil (quand il se déplace dans la loge, attaqué par 3 bandits, il se déplace dans le sens des aiguilles d’une montre, dans la direction du soleil. Tout comme Osiris. Hiram ressuscita mais il lui manquait un mot. Osiris aussi. Selon la légende égyptienne, lorsque Seth assassina Osiris, il fut coupé en 14 morceaux. Isis était une déesse qui pleura la mort de son amant. Elle parcourra tout le pays pour retrouver les 14 morceaux. Puis elle les rassembla et utilisa sa magie pour le ramener à la vie. Malheureusement un morceau manquait. C’était son sexe. Donc au lieu de vivre, il dut aller au Royaume des morts, régner sur l’enfer. Qu’en est-il du monument qui fut érigé sur la tombe d’Hiram ? Il représente une colonne cassée, avec à côté une vierge en pleurs et derrière, le Père « temps » qui démêle ses cheveux. La colonne brisée symbolise le membre manquant. La vierge est Isis, à la fois vierge et mère.

    "Hiram abif" et "Osiris" sont la même personne selon les francs-maçons :

    HIRAM ABIF

    They carried the body to the Temple and buried it in due form, and Masonic tradition informs us that a monument was erected to his memory, on which was delineated a beautiful Virgin weeping over a broken column; before her lay a book, open; in her right hand a sprig of acacia; in her left, an urn; and behind her stood Time with his fingers unfolding and counting the ringlets of her hair. The broken column denotes the untimely death of our Grand Master Hiram Abif; the beautiful Virgin; weeping, denotes the Temple, unfinished; the book open before her, that his virtues there lie on perpetual record; the sprig of acacia in her right hand, the timely discovery of his body; the urn in her left, that his ashes were there safely deposited to perpetuate the remembrance of so distinguished a character; . . .

    Source : Master Mason Degree of Freemasonry, Grand Lodge of Nevada, circa 1986, page 23
    OSIRIS

    Masonry still retains among its emblems one of a woman weeping over a broken column, holding in her hand a branch of acacia, myrtle, or tamarisk, while Time, we are told, stands behind her combing out the ringlets of her hair. We need not repeat the vapid and trivial explanation... given, of this representation of Isis, weeping at Byblos, over the column torn from the palace of the King, that contained the body of Osiris, while Horus, the God of Time, pours ambrosia on her hair.

    Source : Illustrious Albert Pike 33° - Morals and Dogma, page 379

    [...] la tradition franc-maçonne nous informe qu'un monument a été érigé pour sa mémoire, c'est une magnifique vierge, pleurant au-dessus d'une colonne brisée, un livre est devant elle, elle a dans sa main droite une branche d'acacia et dans la main gauche une urne. Derrière se trouve le Temps, déroulant et comptant les boucles de ses cheveux " (Ibid p.125) Isis était vierge et mère, ainsi "la magnifique vierge" est Isis en pleurs. La colonne brisée est le menbre manquant d'Osiris, l'acacia fait allusion à la vie éternelle prêchée par les Egyptiens, de même que les cultes de fertilité s'appuient sur la végétation. L'urne évoque les vases canopes (Flexner, p.305) utilisés lors des funérailles en egypte pour conserver les organes vitaux de la momie.
    Finalement, nous avons "le Temps", le dieu Saturne, une forme ultérieur du mystérieux dieu maléfique Seth. Dans l'astrologie, Saturne est appelé le "Grand Maléfique".
    Voir d'autres détails ICI
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    Charles Taze Russell, 1er président de la Société - Page 4 Empty Re: Charles Taze Russell, 1er président de la Société

    Message  Mikaël Malik Mer 5 Mai 2021 - 18:09

    Le dieu Russell

    Charles Taze Russell, 1er président de la Société - Page 4 5ffx

    Russel l'ange de la septième église

    Charles Taze Russell, 1er président de la Société - Page 4 Q2la  Charles Taze Russell, 1er président de la Société - Page 4 4uxz

    Vraiment il vivait parmi nous dans ces derniers jours un prophète du Seigneur et bien que maintenant il soit mort à vue humaine, ses oeuvres demeurent tel un témoignage constant à sa sagesse et sa fidélité!

    La tour de Garde,01/06/1917 p:163.
    Le messager spécial de cette dernière période de l'Église fut donc C.T. Russell, il naquit le 16 février 1852. Dans la conversation intime et privée, Russell admettait qu'il croyait avoir été choisi dès avant sa naissance par Dieu, pour l'oeuvre grandiose qu'il eut à accomplir.

    Le mystère de Dieu s'est accompli, p:63:1917
    Avec une voix de grandes eaux se propageant dans le monde, ainsi parlait le pasteur Russell et ils sauront qu'il y avait un prophète parmi eux

    Le mystère de Dieu s'est accompli, p:378:1917
    Les prédications et les écrits du pasteur Russell furent entendus par toutes les classes des croyants et des incroyants, c'était la voix de Jéhovah.

    Le mystère de Dieu s'est accompli, p:422:1917
    Le pasteur. La belle voix du Seigneur! forte, humble, sage, aimante, gentille, pleine de grâce, pleine de foi.

    Le mystère de Dieu s'est accompli, p:125:1917
    Quiconque aspire à une vie sans fin, dans la paix et la félicité, devrait étudier ce périodique à l'aide des Saintes Écritures et, si possible, en compagnie d'autres lecteurs. Ce n'est pas aux éditeurs qu'en revient l'honneur, mais bien à l'Auguste auteur de la Bible, l'inspirateur et l'interprète de ses prophéties. C'est Lui qui suggère à ses serviteurs la matière à traiter dans les colonnes de La Tour de Garde.

    La Tour de Garde du 1er novembre 1949, p: 322.

    Le Mystère Accompli

    http://www.tj-encyclopedie.org/Le_Myst%C3%A8re_Accompli
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    Charles Taze Russell, 1er président de la Société - Page 4 Empty Re: Charles Taze Russell, 1er président de la Société

    Message  Mikaël Malik Mer 5 Mai 2021 - 18:10

    Charles Taze Russell, 1er président de la Société - Page 4 Namt
    Charles Taze Russell, 1er président de la Société - Page 4 0fvrCharles Taze Russell, 1er président de la Société - Page 4 537c

    La pierre tombale de Russell. Notez qu'il était vu comme le septième ou "Messager (ange) de Laodicée" aux églises. (Révélation 3:14) 


    Le Divin Plan des Âges[Études des Écritures vol I] 1886 (édition de1908) p.86.Charles Taze Russell, 1er président de la Société - Page 4 00zjCharles Taze Russell, 1er président de la Société - Page 4 H9abCharles Taze Russell, 1er président de la Société - Page 4 K0seRussell mesurant les pyramides.

    Le Divin Plan des Âges [Études des écritures vol I] 1886 (édition de 1908), Carte dépliante.
    Charles Taze Russell, 1er président de la Société - Page 4 Hqc6

    D'autres photographies de Charles Taze Russell le fondateur des Étudiants de la Bible lors de son voyage en Égypte, visitant la grande pyramide.
    Charles Taze Russell, 1er président de la Société - Page 4 9hnuCharles Taze Russell, 1er président de la Société - Page 4 4ud0

    Charles Taze Russell, 1er président de la Société - Page 4 6o8uCharles Taze Russell, 1er président de la Société - Page 4 6zleCharles Taze Russell, 1er président de la Société - Page 4 Ur8k

    C'est le Da Vinci Code de Russel qui a cherché des indices divins cachés et secrets dans la grande pyramide d'égypte
    Charles Taze Russell, 1er président de la Société - Page 4 9lnlCharles Taze Russell, 1er président de la Société - Page 4 Ncvn
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    Charles Taze Russell, 1er président de la Société - Page 4 Empty Re: Charles Taze Russell, 1er président de la Société

    Message  Mikaël Malik Mer 5 Mai 2021 - 18:11

    Charles Taze Russell, 1er président de la Société - Page 4 K0se

    Charles Taze Russell, le fondateur de la Société Watch Tower, s'intéressa de près à ce monument, croyant qu'il avait été construit sous la direction de Dieu et que ses mesures contenaient des messages prophétiques corroborant la Bible. Cet enseignement resta en vigueur jusqu'en 1928, date à laquelle Joseph Rutherford fit volte face sur cette question doctrinale.

    Voici comment cette mascarade "chronologique" a commencé .
    Au XIXè siècle, des théories sur la pyramidologie virent le jour à la marge de la science naissante que devenait l'égyptologie. John Taylor publia en 1859 l'ouvrage The Great Pyramid: Why Was It Built? And Who Built It? dans lequel il proposait l'idée que la Grande Pyramide de Gizeh aurait été construite par un architecte israélite sous la direction divine. Cette théorie avait comme toile de fond la controverse de l'époque sur les standards de mesures internationaux, entre le pied et le miles "anglais", contre le mètre "français", Taylor voyant dans la Grande Pyramide une confirmation que les mesures anglaises étaient d'inspiration divine, théorie développée plus en détail dans sa brochure de 1864 The Battle of the Standards (of Linear Measure): The Ancient of Four Thousands Years Against the Modern of Last Fifty Years - The Less Perfect of the Two. De même, l'astronome et professeur écossais Charles Piazzi Smyth, ayant prit connaissance de l'ouvrage de Taylor et étant convaincu, fit le voyage en Égypte en 1865, pour mesurer plus exactement la Grande Pyramide, car la théorie de Taylor n'était basée que sur des mesures de seconde main, parfois même simplement déduites, à la suite de ce voyage, il produisit plusieurs livres sur le sujet — Our Inheritance in the Great Pyramid (1864) qui supporta quatre différentes révisions (1874,1877 et 1880), Life and Work at the Great Pyramid (1867) and On the Antiquity of Intellectual Man (1868).

    Robert Menzies, un lecteur écossais des travaux de Smyth, lui écrivit en 1865, pour lui présenter l'idée que les mesures des passages de la Grande Pyramide avaient un caractère biblique, et représentaient une sorte de calendrier de l'histoire humaine, particulièrement la Grande Galerie, se rapportant à la période chrétienne, idée que Smyth accueilli avec enthousiasme.


    Inspirés par ces théories, Nelson Barbour et Russell ont tous deux enseigné que la Grande Pyramide de Gizeh contenait des mesures prophétiques, lesquelles ont abouti à la découverte de dates telles que 1874 et 1914. Russell se fondait sur des passages bibliques tels qu'Isaïe 19:19,20 pour justifier cette interprétation, et a ainsi considéré les divers sections du monument comme étant des symboles de la chute de l'homme, de la constitution de la Loi mosaïque, de la mort du Christ, et de la résurrection des oints aux cieux. Dès déclarations favorables à cette pyramide comme instrument divin commencèrent à paraître dès La Tour de Garde de 1881.



    Russell considéra cette Grande Pyramide comme le Témoin en pierre et le Prophète de Dieu.


    Smyth a d'ailleurs réexaminé le chapitre relatif à la Grande Pyramide dans le livre de Russell Que ton Royaume vienne avant sa publication, et Russell attribua à Smyth ainsi qu'à l'auteur écossais Robert Menzies le point de vue selon lequel la Grande Pyramide était un 'Témoin' de Jéhovah, et que celle-ci est aussi importante pour comprendre la vérité biblique que la science naturelle.


    Quant à savoir qui avait construit la pyramide, Russell expliqua qu'il "fallait plus que la sagesse humaine" et constata qu'elle ne contenait "ni sarcophages, ni momies, ni inscriptions" afin que les humains ne découvrent rien avant le "temps de la fin". Il rapporta que Smyth avait estimé sa date de construction à -2170 grâce des observations astronomiques impliquant notamment l'étoile Alpha du Dragon et la constellation des Pléiades, ce qui fait dire à Russell: "Une coïncidence si merveilleuse (...), car, l'étoile Alpha du Dragon n'est rien moins qu'un symbole du péché et de Satan, et les Pléiades un symbole de Dieu et du centre de l'univers.

    La Grande Pyramide indique ainsi que son Architecte connaissait la prépondérance du mal". Russell suggéra que le monument a pu être construit par le roi-prêtre Melchisédek, mentionné dans l'Ancien Testament, et identifiant les habitants de Salem aux Hyksos; toutefois, sous la présidence de Rutherford, le livre The Way to Paradise, publié en 1924, déclara qu'il était "assez probable que Sem, le fils de Noé", ait construit la pyramide.


    Plan de rédemption de Dieu
    Pour Russell, la pierre angulaire du sommet, qu'il supposait avoir été méprisée par les constructeurs de la pyramide — ne sachant pas s'ils pourraient s'en servir du fait de ses cinq faces, ses cinq sommets et ses seize angles —, aurait représenté le Chef de l'église, Jésus, versets bibliques à l'appui (Esaïe 28:16; Zacharie 4:7; Job 38:6,7; Psaume 118:22-24; Matthieu 21:42,44; Actes 4:11). 

    La forme extérieure de la Pyramide aurait représenté "la perfection et la plénitude (...) du plan de Dieu", car les autres pierres, "parfaitement disposées à leurs places respectives" et cimentées ensemble, auraient été le symbole de "l'administration de la plénitude des temps" dont le but serait de réunir l'humanité en une seule famille dont tous les membres seraient reliés par l'amour avec Christ à leur tête.

    Plan des Âges (dates)  
    Charles Taze Russell, 1er président de la Société - Page 4 Ap3i
     Plan de la pyramide paru dans Convention Souvenir Report de 1911

    Des dates prophétiques dérivées des mesures intérieures de ce monument ont été perçues comme étant complémentaires aux interprétations bibliques. En 1914, Russell parla de la Grande Pyramide dans le Photo-Drame de la Création.les souhaits de Russell, une reproduction d'une pyramide de sept pieds de hauteur a été érigée à son cimetière à Pittsburgh, en Pennsylvanie


    Les interprétations de Russell par rapport à la Grande Pyramide ont été soutenues par les auteurs John et Morton Edgar qui étaient des membres prééminents de son mouvement.Plusieurs Tour de Garde (anglais) firent de la publicité pour Great Pyramid Passages and Chambers des Edgar. Les recherches de ces derniers sur la Grande Pyramide ont été publiées dans plusieurs Tour de Garde.John Edgar a été nommé pour faire partie du Comité d'édition du magazine La Tour de Garde dans le numéro du 1er décembre 1916, p. 5999, mais il est mort avant Russell. Les recherches de Morton Edgar ont été publiées dans plusieurs numéros de périodiques des Étudiants de la Bible. L'année 1874 a été trouvée par une mesure de 3 416 pouces (86,76 m) de pyramide, puis la mesure a été révisée en 1910 à 3 457 pouces (87,81 m), ce qui donna la date de 1915. Les Edgar ont attribué les précédentes mesures et dates à des erreurs faites par Smyth.


    Au début des années 1920, les prédictions trouvées grâce à la Pyramide pour 1914 ont été réinterprétées pour signifier que le "vieil ordre [de choses] mauvais a commencé à mourir en 1914".Un article de William Van Amburgh contenu dans le magazine L'Âge d'Or qualifia la Grande Pyramide comme étant la "Bible scientifique", et ajouta que les mesures sur la Grande Galerie à l'intérieur de la Pyramide avaient confirmé les dates de 1874, 1914 et 1925.


    Rejet dès 1928


    L'idée que cette Grande Pyramide ait contenu un modèle prophétique de la chronologie biblique a été maintenue jusqu'en 1928. Cette année-là, Joseph Rutherford écrit dans La Tour de Garde que ce monument avait été construit "sous la direction de Satan le Diable"


    La dernière référence favorable à la pyramide figura dans La Tour de Garde (anglais), 15 avril 1928, p. 125, et la première explicitement défavorable figura pour la première fois dans La Tour de Garde (anglais), 15 novembre 1928, p. 341. Pourtant, les Études dans les Écritures qui comportaient des passages en faveur de l'ancienne doctrine sur le sujet et/ou comportant des publicités en faveur de livres sur l'étude de la pyramide produits par des auteurs extérieurs au mouvement, ont continué à être vendus jusqu'en 1944, faisant ainsi la promotion d'une théorie que le mouvement lui-même qualifiait de "démoniaque".
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    Charles Taze Russell, 1er président de la Société - Page 4 Empty Re: Charles Taze Russell, 1er président de la Société

    Message  Mikaël Malik Mer 5 Mai 2021 - 18:13

    LA GRANDE PYRAMIDE DE GIZEH - LA PIERRE TÉMOIN DE JÉHOVAH

    Charles Taze Russell, 1er président de la Société - Page 4 61jx

     http://www.quotes-watchtower.co.uk/pyramid.html

    En 1864 Charles Piazzi Smyth un scientifique et explorateur a passé 4 mois avec sa femme à mesurer et à enregistrer les pyramides sur le plateau Gizeh en Égypte. Le resultat fut le relèvement le plus précis de la Grande pyramide jusqu'à cette date. Smyth fut la première personne à lier la pyramide aux Pléïades et conclua que la structure avait une certaine signification prophétique en la liant à l'Ancien et au Nouveau Testaments. Smyth publia ces idées dans le livre "Notre héritage".


    Peu après que le livre de Smyth fut publié en homme du nom de Robert Menzies reprit l'idée de Smyth et alla plus loin en suggérant que les mesures des passages internes de la grande pyramide répliquaient la chronologie de l'histoire divine, utilisant la règle d'un pouce pour une année. Le mot qui était sur toutes les lèvres à partir de ce moment-là était que les constructeurs de la grande pyramide avaient prédit la segonde venue du Christ et que ce que la Bible avait dit en mots la pyramide l'avait dit en pierre. 


    En juin 1876 Smyth publia un article dans le “Bible Examiner”, qui était dirigé par George Storrs, un Adventiste, à Brooklyn New York. Quelques années plus tard George Storr dirigea une série d'articles écris par lui-même sur la grande pyramide et son importance prophétique dans le “Herald of Life” et “Coming Kingdom”.

    Charles Taze Russell, le fondateur de la Watchtower, fut grandement influencé par les écrits de George Storrs et obtint beaucoup de compréhension de la Bible de ses enseignements. Russell prend les théories sur la grande pyramide et établit la première connection positive entre la Bible et la pyramide. La connection qu'il fit était avec l'utilisation des versets suivants d'Isaïe 19:19-20 :

    "19 En ce jour-là, l'Eternel aura un autel au milieu de l'Egypte, et une stèle sera dressée en l'honneur du Seigneur sur sa frontière. 20 Ils serviront de signe et de témoins pour l'Eternel, le Seigneur des armées célestes, dans le pays d'Egypte."

    Charles Taze Russell, 1er président de la Société - Page 4 O6rf

    Russell argumenta que malgré que le passage dans Isaïe n'utilise jamais le mot pyramide il ne pouvait que référer au monument de Khufu à Gizeh. Russell écrit ce qui suit :

    La Pyramide n'est nullement un ajout à la révélation écrite : cette révélation est complète et parfaite et n'a nul besoin d'ajouts. Mais elle est un fort témoin corroborant au plan de dieu; et peu d'étudiants peuvent l'examiner attentivement, notant l'harmonie de son témoignage avec celui de la Parole écrite, sans être impressionnés que sa construction fut planifiée et dirigée par la même sagesse divine et que c'est la stèle de témoignage dont a parlé le prophète dans la citation ci-dessus [dans Isaïe].


    Russell lia premièrement les mesures des passages internes de la grande pyramide avec la date prédite de 1874 pour la segonde venue du Christ et ensuite sa date révisée de 1914. Pour une raison ou pour une autre, la pyramide grandit de 40 ans dans cette période. Russell adopta aussi l'importance des Pléïades de la connection originelle de Smyth datant de 1864.


    En 1928 la Watchtower abandona la pyramidologie et déclara, même s'ils prêchaient l'année précédente qu'elle avait été bâtie par Jéhovah, que la Grande Pyramide était vraiment inspirée par Satan et qu'elle était la Bible de Satan et non celle de Jéhovah.


    Thy Kingdom Come (Que ton royaume vienne) (copyright 1891) (1910 edition -- Studies In The Scriptures (Études des écritures), vol. 3) p.342 
    "Donc, alors, si nous mesurons en arrière vers le bas le "Premier Passage Ascendant" jusqu'à sa jonction avec le "Passage d'entrée", nous aurons une date fixée pour marquer sur le passage vers le bas. Cette mesure est de 1542 pouces et indique l'an 1542 avant J-C comme la date à ce point. Puis mesurant vers le bas le "Passage d'entrée" à partir de ce point, pour trouver la distance jusqu'à l'entrée de la "Fosse", représentant le grand trouble et la destruction avec lequel cet âge va finir, quand le mal sera déchu de son pouvoir, nous trouvons qu'il s'agit de 3457 pouces, symbolisant 3457 ans à partir de la date ci-dessus, 1542 avant J-C. Ce calcul démontre 1915 après J-C comme marquant le début de la période de trouble; car 1542 ans avant J-C plus 1915 ans après J-C égale 3457 ans.


    Donc, la Pyramide témoigne que la fin de 1914 sera le début du temps de trouble tel qu'il n'y en a pas eu depuis qu'il y avait une nation -- non, et qu'il n'y en aurait plus jamais. Et donc, it sera noté que ce "Témoin" corrobore entièrement le témoignage de la Bible sur ce sujet..."


    Thy Kingdom Come (Que ton royaume vienne) (SIS vIII) 1891 (1903 edition), p.313 :
    "Le Témoignage de la Pierre Témoin de Dieu et Prophète, la Grande Pyramide d'Égypte"


    "...la Grande Pyramide... semble enseigner de manière remarquable, en harmonie avec tous les prophètes, un aperçu du plan de Dieu, passé, présent et futur..."


    Le Divin Plan des Âges[Études des Écritures vol I] 1886 (édition de1908) p.86 
    «Jésus, le parfait, a été hautement exalté et maintenant nous nous présentons à lui afin que nous puissions être modelés et formés en accord avec son exemple et que nous puissions être construits comme un bâtiment de Dieu. Dans un édifice ordinaire il n'y a pas de pierre angulaire principale; mais dans notre édifice il y a une pierre angulailre principale, la 'pierre du dessus'...» 

    Le Divin Plan des Âges[Études des écritures vol I] 1886 (édition de1908), Carte dépliante. 

    The true origin of Jehovah's Witnesses (Charles Taze Russel) 



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    Message  Mikaël Malik Mer 5 Mai 2021 - 18:14

    La maison de Charles Taze Russell - Rénové

    Charles et Maria Russell habitaient d'un côté. Emma Russell a vécu dans l'autre. Emma Russell était la plus jeune soeur de Maria qui a épousé le père de Charles. Les deux parties ont été rénovées l'année dernière. Chaque camp se vend entre 400 000 $ et 500 000 $.

    https://www.jehovahs-witness.com/…/home-charles-taze-russel…



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    Message  Mikaël Malik Mer 5 Mai 2021 - 18:16

    LE TEMPS EST PROCHE
    Appendice - ÉTUDE II
    CHRONOLOGIE DE LA BIBLE

      De la nécessité de la chronologie pour comprendre les prophéties. — Données indispensables fournies par la Bible. — De la création d'Adam jusqu'à 1873 après J.-C., il y a 6000 ans. — Un tableau de la chronologie de la Bible en grandes périodes. — Son examen en détail. — Depuis la création jusqu'au jour où les eaux du déluge furent desséchées. — Jusqu'à l'Alliance abrahamique. — Jusqu'à la promulgation de la Loi. — Jusqu'à la division de Canaan entre les tribus. — La période des Juges. — La période des Rois. — La période de la désolation. — De celle-ci à 1873 apr. J.-C. — En quoi cette chronologie diffère de celle de l' « évêque Usher », indiquée dans les bibles anglaises et françaises. — La date exacte de la naissance de notre Seigneur.

      Dans ce chapitre, nous présentons la preuve biblique indiquant que 6000 ans se sont écoulés depuis la création d'Adam jusqu'en l'an 1872 de l'ère chrétienne et que, par conséquent, depuis 1872, nous sommes chronologiquement entrés dans le septième millénaire, ou le Millénium — au commencement duquel le « Jour du Seigneur », le « jour de la détresse », sera témoin de la mise en pièces des royaumes de ce monde et de l'établissement du Royaume de Dieu sous tous les cieux.
                La chronologie est nécessaire aussi pour servir de base à l'examen des périodes prophétiques. Il nous faut, avant tout, bien déterminer où nous en sommes dans le cours des temps. Pour cela, il nous faut des dates dignes de confiance pour en faire le calcul ; nous commençons donc par une étude de la chronologie. Une chronologie complète de l'histoire humaine doit nécessairement commencer avec la création de l'homme.
                La durée du temps qui s'est écoulé depuis la création de l'homme est estimée de diverses manières. Parmi ceux qui acceptent le récit biblique tel qu'il est, il ne peut y avoir qu'une petite différence d'opinion ; mais parmi ceux qui le rejettent, les différences sont énormes, variant, pour cette période, depuis des dizaines jusqu'à des centaines de milliers d'années. Ces suppositions sont appuyées sur des faits n'offrant qu'une base bien faible pour des conclusions aussi extravagantes et téméraires. Par exemple, la présence de pointes de flèches en silex, à une profondeur considérable au-dessous de la surface des marais de tourbe de la Suisse et de l'Irlande, est considérée comme une preuve que le niveau où on les trouve en était autrefois la surface, que la tourbe a crû graduellement autour et au-dessus d'eux, et le temps nécessaire pour une telle augmentation est calculé d'après le taux de leur accroissement actuel, lequel est très faible. Si ce qu'ils avancent était vrai, cela prouverait naturellement que l'homme vivait il y a des centaines de milliers d'années ; mais d'autres géologues démontrent, avec de bonnes raisons, que ces marais tourbeux étaient autrefois tellement mous qu'une pointe de flèche en silex pouvait aisément s'y enfoncer graduellement à une grande profondeur en peu de siècles.
                Citons un autre exemple : « En sondant dans la terre vaseuse de la vallée du Nil, deux briques cuites y furent découvertes, l'une à une profondeur de vingt et l'autre de vingt-quatre yards (*) ; si nous estimons que l'épaisseur du dépôt formé par le fleuve atteint huit pouces (**) en un siècle, nous devons conclure que la première de ces briques a 12000 ans et la seconde 14000 ». Par le moyen de calculs analogues, Burmeiser (géologue célèbre) suppose que 72000 ans se sont écoulés depuis la première apparition de l'homme sur le sol de l'Égypte, et Draper (géologue également renommé) attribue â l'Européen qui fut témoin de la dernière époque glaciaire une antiquité de plus de 250000 ans ! (***)
    (*) [1 yard = 0,914 m].
    (**) [1 pouce = 2,5 cm environ].
    (***) dans son ouvrage « [color=#800000]L'Homme avant les Métaux », ouvrage en anglais, p. 183].
    page 26 Il est clair que « si nous calculons » de la même manière que ces grands hommes, nous arriverons à ces mêmes grandes conclusions. Mais quelques-uns parmi nous sont assez peu scientifiques pour se demander s'il n'est pas plus probable que les dépôts formés par le limon du Nil ont été très irréguliers, comme c'est le cas pour d'autres fleuves qui changent quelquefois leur lit en emportant leurs bords d'une manière frappante, par un simple courant. Nous nous rappelons aussi le déluge du jour de Noé, événement qui, non seulement est mentionné d'une façon spéciale dans la Bible, mais dont les plus vieilles traditions païennes ont aussi conservé le souvenir, et nous nous demandons combien de limon et de débris furent ainsi déposés en sus et au-dessus des huit pouces par siècle. Nous nous demandons aussi, comment il ne s’est pas présenté à ces grands esprits, comme cela se présente naturellement à l'esprit de quelques-uns qui ne sont pas trop grands, qu'il est naturel que deux briques jetées dans ce « sol vaseux », au moment où il était de consistance très molle et recouvert d'eau, aient pu s'y enfoncer à une grande profondeur par leur propre poids, étant beaucoup plus pesante que le sol vaseux. Quant à la différence de profondeur entre les deux briques, il apparaît beaucoup plus raisonnable â un esprit peu scientifique d'admettre que l'une d'elles a dû tomber sur le côté ou sur un coin, et que l'autre, étant tombée à plat, a dû s'enfoncer par ce fait même plus lentement, que de supposer que des hommes vivants à deux mille ans d'intervalle aient fait deux briques exactement semblables.

                Il y a quelques années, le squelette d'un homme fut trouvé dans un ancien lit du Mississippi. Quelques géologues se mirent à calculer combien de milliers d'années pouvaient être indiqués par le nombre de pieds de boue, de vase, etc. qui recouvraient le squelette ; ils s'imaginèrent avoir trouvé un spécimen de l'homme préhistorique ayant une grande valeur. Plus tard, on trouva, à quelques pieds au-dessous du squelette, une partie d'un « bateau plat », semblable aux bateaux qui étaient en usage sur le Mississippi il y a cinquante ans à peine ; cette découverte renversa complètement les calculs et délivra le genre humain d'une autre preuve que le monde est plus vieux de centaines de milliers d'années que la Bible ne l'enseigne.

                Laissant de côté les conjectures discordantes et tout à fait indignes de confiance de quelques géologues sur ce sujet de la chronologie, et ayant recours aux renseignements que peut nous donner l'histoire humaine, que trouvons-nous ? L'histoire des plus anciennes nations païennes ne peut être retracée clairement et distinctement que jusqu'à 3000 ans en arrière. Plus en arrière, ce ne sont que des traditions indignes de confiance ; tout y est obscur, incertain, mythique et fabuleux. L'histoire des Romains ne remonte pas aussi loin puisqu'il n'y a que 27 siècles que Rome a été fondée ; ses premiers siècles sont de plus enveloppés dans d'incertaines traditions. Au delà de 3000 ans en arrière dans l'histoire des Babyloniens, des Syriens et des Égyptiens, nous arrivons à une période où cette histoire est fragmentaire et enveloppée d'une grande obscurité. Dans l'histoire de la Chine, nous sommes amenés, avec cette même période en arrière, à la dynastie des Tchou, depuis laquelle les événements de l'histoire chinoise commencent à être plus dignes de confiance. Chez les Grecs, remarqués par leur érudition dans les 3000 ans passés et chez lesquels nous pourrions espérer trouver l'histoire plus exacte que chez toutes les autres nations, que trouvons-nous ? Nous trouvons ses dates précises pendant les derniers 2600 ans, mais pas au-delà. Nous arrivons alors dans ce qu'on a appelé « l'âge fabuleux, mythique ou préhistorique de la Grèce ». Le seul exposé raisonnable connu des 3000 premières années de l'homme sur la terre se trouve dans la Bible. Ce fait est en parfaite harmonie avec ses prétentions d'origine, de direction et de préservation divines.

                Il en est des dates comme de l'histoire : le monde n'a aucun moyen, en dehors de la Bible, pour suivre les traces de sa chronologie au delà de l'année 776 av. J.-C. A ce sujet, nous citons le professeur Fisher du Yale Collège, qui dit : « On arriva lentement à une méthode exacte pour l'établissement des dates ; l'invention d'époques, ou ères, fut indispensable pour arriver à ce but. Le temps défini le plus éloigné pour dater les événements fut arrêté à Babylone. C'est l'ère de Nabonassar, 747 av. J.-C. Les Grecs (à partir d'environ 300 ans avant Jésus-Christ) ont daté les événements à partir de la première victoire remportée dans les jeux olympiques en 776 av. J.-C. Ces jeux avaient lieu tous les quatre ans. Chaque olympiade avait donc une durée de quatre années. Ce n'est que quelques siècles après la fondation de Rome que les Romains commencèrent à dater (leur histoire — trad.) et à partir de cet événement, c.-à-d. à partir de 753 av. J.-C. ».

                L'article suivant, tiré de « L'Encyclopédie Américaine », sous le titre Chronologie, nous offre une preuve de plus que les nombreuses prétendues histoires des temps reculés abondent en traditions bizarres et mythiques qui les rendent sans valeur et entièrement indignes de confiance :

                « L'histoire des nations anciennes, excepté celle des Hébreux, remonte à des périodes mythiques de milliers ou de millions d'années ; même après que les récits commencent à prendre un aspect historique, les différences sont très grandes... Les inscriptions assyriennes, babyloniennes et égyptiennes sont en langues mortes et en caractères hors d'usage depuis longtemps. Les dates grecques et romaines sont généralement authentiques jusqu'à la première olympiade en 776 av. J.-C. et à l'établissement du Consulat en 510 av. J.-C. Antérieurement à ces dates, elles sont... légendaires. Hérodote n'a de valeur que pour les événements qui regardent son époque — environ 450 av. J.-C., et pour ceux d'un ou des deux siècles qui l'avaient précédée ».

                Clinton, dans son ouvrage sur la Chronologie de la Grèce (page 283), dit : « L'histoire contenue dans les Écritures hébraïques présente... un contraste avec les récits primitifs des Grecs. Dans ces derniers, nous avons beaucoup de peine à suivre quelques faits obscurs qui nous ont été conservés par les poètes, qui nous ont transmis, avec tous les embellissements de la poésie et de la fable, ce qu'ils avaient reçu par tradition orale. Dans les annales de la nation hébraïque, nous avons des narrations authentiques, écrites par des contemporains guidés par l'inspiration. Ce qu'ils nous ont transmis nous arrive par conséquent avec une double sanction. Ils étaient aidés par l'inspiration divine dans ce qu'ils rapportaient comme simples témoins humains, ces choses étant déjà dignes de foi ».

                La Bible, qui est l'histoire fournie par Dieu des trois premiers mille ans, est la seule œuvre dans le monde qui fournisse une histoire claire et continue jusqu'à la période où l'authenticité de l'histoire séculaire est bien prouvée. Elle commence par Adam, le premier homme mentionné dans l'histoire, les monuments ou les inscriptions. Son nom, l'époque de sa création et sa mort nous y sont rapportés ; nous pouvons y suivre sa descendance avec le nom et l'âge de chacun pendant une période de prés de 4000 ans. Comme nous le verrons, les indications de la Bible vont jusqu'à la première année de Cyrus, 536 av. J.-C., date qui est bien établie et généralement acceptée. C'est là que cesse le fil de la chronologie biblique, à une date à partir de laquelle l'histoire profane est digne de confiance. Dieu a ainsi procuré à ses enfants une claire indication chronologique qui s'étend jusqu'à nos jours. Par ses prophéties, la Bible complète même l'histoire jusqu'à la consommation du « rétablissement de toutes choses », à la fin du septième millénaire, lorsque se lèvera l'ère nouvelle d'éternelle félicité. La Bible est, par conséquent, le seul récit existant dans le monde qui nous fournisse une vue d'ensemble de toute l'histoire humaine. Elle nous transporte du paradis perdu de la Genèse au paradis restauré de l'Apocalypse, poursuivant ainsi le sentier de l'humanité jusque dans l'éternité. Prises dans leur ensemble, l'histoire et la prophétie de la Bible offrent une vue panoramique de tout le cours des événements, depuis la création et la chute de l'homme, jusqu'à sa réconciliation et son rétablissement. La Bible est donc la charte de toute l'histoire. Comme on l'a très bien dit, sans elle, l'histoire serait « semblable à des rivières coulant de sources inconnues vers des mers inconnues »
    mais, sous sa direction, nous pouvons retracer le cours de ces rivières jusqu'à leurs sources, bien plus, les suivre jusqu'à leur glorieux épanchement dans l'océan de l'éternité.

                C'est donc dans la Bible seule que nous pouvons espérer trouver un récit qui coordonnera les irrégularités de la chronologie et le désaccord des périodes qui semblent exister à première vue dans les annales de l'histoire humaine pour les harmoniser entre elles et avec celles de la nature. 
    En commençant par poser la question : combien de temps s'est-il écoulé depuis la création de l'homme ? nous devons être convaincus — et nous le sommes — que Celui qui a donné les prophéties, en disant qu'elles seraient comprises dans le temps de la fin, a aussi pourvu dans sa Parole aux données nécessaires, afin que nous soyons capables de localiser exactement ces prophéties. Toutefois, tous ceux qui s'attendent à trouver ces choses assez clairement écrites pour pouvoir convaincre le lecteur superficiel ou le sceptique peu sincère, seront désappointés. Les temps et saisons de Dieu sont donnés de telle manière qu'ils ne sont convaincants, dans ces temps-ci, que pour ceux qui, par la connaissance de Dieu, sont capables de reconnaître ses méthodes caractéristiques. La preuve est donnée que « l'homme de Dieu peut être parfaitement accompli » 2 Timothée 3 : 17
    Ces hommes de Dieu savent bien que, dans tous les sentiers par lesquels leur Père les conduit, ils doivent marcher par la foi et non par la vue. A tous ceux qui sont préparés à marcher de cette manière, nous espérons pouvoir montrer à chaque pas de solides déclarations de la Parole de Dieu, un sûr fondement d'une foi raisonnable.

                Nous ne voulons pas discuter ici le mérite de la version des Septante et des versions hébraïques des Écritures de l'Ancien Testament, leurs différences quant aux données chronologiques, etc., mais nous voulons nous contenter, et le lecteur aussi, nous l'espérons, de remarquer que la traduction des Septante a été faite par des Égyptiens, tandis que la version hébraïque est le récit original hébreu. Ces faits, mis en connexion avec la vénération presque superstitieuse avec laquelle les Hébreux gardaient chaque point et chaque iota de ces écritures sacrées, sont une forte preuve en faveur de la grande confiance qu'on peut avoir dans cette version. Son acceptation par les savants érudits est tout à fait générale et, dans ce volume, nous acceptons ses dates, etc.

                Nous fournissons ici la preuve qu'il s'est écoulé six mille ans depuis la création d'Adam jusqu'à 1873 [1872] ap. J-C.
    Bien que la Bible ne contienne aucune déclaration directe que le septième millénaire sera l'époque du règne de Christ, le grand jour sabbatique de rétablissement pour le monde, toutefois la vénérable tradition n'est pas non plus sans fondement raisonnable. La loi donnée à Israël, le peuple-type, prescrivant que six jours de travail et de fatigue devaient être suivis par un jour de repos de leurs œuvres, semble très bien illustrer les six mille ans pendant lesquels la création tout entière est en travail et gémit sous la servitude du péché et de la mort Romains 8 : 22, cherchant en vain à s'en libérer elle-même, et le Grand Jour Millénaire pendant lequel les fatigués et les chargés pourront venir à Jésus-Christ, le berger et l'évêque de leurs âmes et, par lui, trouver repos, rafraîchissement et rétablissement — le jour dans lequel, grâce au mérite de son précieux sang, ils pourront trouver repentance et rémission des péchés. Au septième jour-type, Jésus ayant demandé à l'homme impotent : « Veux-tu être guéri ? », celui-ci, en réponse à sa foi et à son obéissance, reçut la force de prendre son lit et de marcher (voy. Jean 5 : 6-9 ; également Matthieu 12 : 10, 13 ; Jean 7 : 23 ; Luc 13 : 11-16 ; 14 : 1-5). Ainsi de même, durant le sabbat-antitype, le Millénium, il sera déclaré à tout le monde que « quiconque veut » peut avoir la vie et la santé éternelles s'il veut marcher dans la foi et dans l'obéissance.

                Ne perdons pas de vue le fait déjà indiqué (Vol. 1, chap. 8) que le terme jour est indéfini et signifie simplement une période de temps, qu'elle soit de longue ou de courte durée. L'apôtre Pierre donna à entendre que la période du septième millénaire de l'histoire du monde serait le septième jour selon l'évaluation de Dieu, en disant : « Mais il est une chose, bien-aimés, que vous ne devez pas ignorer, c'est que, devant le Seigneur, un jour est comme mille ans, et mille ans sont comme un jour ... Le jour du Seigneur viendra », etc. — 2 Pierre 3 : 8, 10.

                Dès lors, si la période du septième millénaire de l'histoire de la terre est une époque spécialement indiquée comme étant la période du règne de Christ, nous prouvons que nous y sommes déjà en démontrant qu'elle commença en 1873 [1874] ap. J.-C. Ceci nous rappelle ce que nous avons déjà indiqué dans le volume précédent, que les Écritures enseignent que l'aurore du Millénium, ou Jour du Seigneur, sera un temps sombre, orageux, plein de détresse pour le monde et l'Église nominale, bien que son aube, sa toute première lumière, soit un sujet de réjouissance et de réconfort pour les saints qui tirent leur consolation et leur paix de l'espérance qui est placée devant eux dans l'Évangile. Cette espérance pénètre comme une ancre au delà du temps de détresse et s'attache aux précieuses promesses du soleil levant et de la gloire millénaires ; ils voient, au delà du temps de détresse, le règne glorieux et les bénédictions promises.

                La condition générale du monde de nos jours et le développement rapide, depuis 1873, du socialisme, du nihilisme et du communisme, qui ont pour but notoire le renversement des autorités qui existent et une nouvelle répartition de la richesse du monde, ne sont certainement pas en désaccord avec ce que nous attendons, même si à certains égards, ces choses peuvent être blâmées par ceux qui aiment la loi, l'ordre et la paix. Ceux-là seulement qui voient dans l'avènement de l'anarchie et de la détresse les moyens dont Dieu se sert pour faciliter l'établissement d'une loi et d'un ordre plus complets, et d'une paix plus durable, peuvent être délivrés des craintes qui pourraient les assaillir lorsqu'ils passeront à travers ces événements.

                Cette indication de la septième époque, ou Millénium, n'est pas la seule chose qui donne de la valeur à la chronologie ; car tandis que nous présenterons plusieurs lignes de prophétie entièrement indépendantes de la chronologie, elle est néanmoins la mesure par laquelle plusieurs chaînes prophétiques sont établies. L'accord parfait entre ces deux catégories d'enseignements prophétiques, l'une dépendant de la chronologie, tandis que l'autre en est complètement indépendante, est une très forte preuve, non seulement de la justesse de ces applications, mais aussi de l'exactitude de la chronologie qui montre cette harmonie, en partant de ce principe qu'une clef qui ouvre une cassette difficile à ouvrir est évidemment la bonne clef. La chronologie qui suit harmonise les différentes déclarations prophétiques concernant le Royaume de Christ, en mettant en lumière ce qui est relatif au temps et à l'ordre de son établissement. La chronologie est la tige ou poignée par laquelle tous les preuves de temps prophétiques, comme les ergots du panneton de la clef, épousent les gorges des diaphragmes de la serrure et agissent sur le pêne.
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    Message  Mikaël Malik Mer 5 Mai 2021 - 18:17

    EXPOSÉ CONDENSÉ DE LA CHRONOLOGIE

    JUSQU’EN L'AN 6000 DU MONDE

                L'exposé condensé suivant des périodes chronologiques peut, à juste titre, être appelé chronologie de la Bible, parce que seul le récit biblique y est suivi jusqu'à la première année de Cyrus en 536 av. J.-C., date authentique et généralement acceptée par les savants. Ici, le fil de la chronologie de la Bible cesse, quelque peu au-delà de la période où l'histoire séculaire commence à être digne de confiance. Ce fait est en lui-même une marque évidente d'une direction et d'une surveillance divines. Dieu ne nous vient en aide que lorsque nous sommes impuissants à nous aider nous-mêmes.
    DE LA CRÉATION D'ADAM
    Jusqu'à la fin du déluge. = 1656 ans
    Depuis ce temps jusqu'à l'alliance avec Abraham. = 427   ‘’
    Depuis ce temps jusqu'à l'Exode et à la promulgation de la Loi. = 430   ‘’
    Depuis ce temps jusqu'au partage de Canaan. = 46   ‘’
    Période des Juges. = 450   ‘’
    Période des Rois. = 513   ‘’
    Période de la désolation du pays. = 70   ‘’
    Depuis ce temps jusqu'à l'an 1 de notre ère. = 536   ‘’
    Depuis ce temps jusqu'en 1873. = 1872 "
    Total :  6000 ans

                Lorsque nous considérons chacune de ces périodes en particulier, nous aimerions que le lecteur calcule par lui-même, afin qu'il voie quel ferme fondement pour notre foi est déposé dans la Parole de Dieu. Nous remarquons deux interruptions dans l'histoire de l'Ancien Testament ; mais lorsque nous trouvons, dans le Nouveau, que Dieu a fourni des ponts pour relier ces deux lacunes, ceci devrait augmenter la confiance que nous avons que Dieu a arrangé tout le compte-rendu de l'histoire biblique de telle manière que ses temps et ses saisons restent cachés jusqu'à ce que le temps marqué pour les révéler soit arrivé — ainsi qu'il l'a fait pour d'autres vérités déjà indiquées.
                Nous examinerons maintenant séparément les périodes ci-dessus et dans l'ordre mentionné jusqu'au règne de Cyrus. Que chaque lecteur prenne sa Bible et vérifie toutes les citations, afin qu'il puisse recevoir ceci, non comme une parole d'homme, mais comme la Parole de Dieu.
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    Message  Mikaël Malik Mer 5 Mai 2021 - 18:18

    LES 70 ANNÉES DE DÉSOLATION

                Ceci nous conduit à la période de désolation du pays, qui dura 70 ans et se termina lorsque le peuple revint de Babylone dans la première année de Cyrus, 536 av. J.C. (voy. 2 Chroniques 36 : 20, 23). Cette date est bien établie dans l'histoire profane et la chronologie de la Bible ne se prolonge pas au-delà.
    PÉRIODE ALLANT DU RETOUR DES JUIFS
    JUSQU'A 1873 AP. J.-C.
                La période depuis le retour des Juifs de la captivité de Babylone, dans la première année de Cyrus à la fin des 70 années de désolation de leur pays, jusqu'à la date connue comme l'an 1 après J.-C., n'est pas indiquée dans l'histoire de la Bible ; mais, comme nous l'avons dit précédemment, elle est bien établie par l'histoire profane, comme ayant duré 536 ans. Ptolémée, un savant gréco-égyptien, géomètre et astronome, à bien fixé ces chiffres. Ils sont généralement acceptés par les érudits et connus sous le nom de canon de Ptolémée.
                Nous avons donc ainsi établi une ligne de chronologie claire et continue allant de la création à l'ère chrétienne, formant en tout une période de quatre mille cent vingt-huit (4128) ans. En ajoutant ceux-ci aux 1872 ans de l'ère chrétienne, nous obtenons une période de 6000 ans, allant de la création à l'an 1873 ap. J.-C.
    COMPARAISON ENTRE CETTE CHRONOLOGIE
    ET DE CELLE D'USHER
                II est intéressant pour le lecteur de connaître en quoi cette chronologie diffère de celle qui est inscrite en marge de la version commune de la Bible anglaise (1) et connue sous le nom de chronologie d'Usher. Cette différence va jusqu'à la période des 70 ans de désolation et elle est de 124 ans ; c'est la somme de quatre période de 18, 4, 2 et 100 années, échelonnées de la façon suivante :
                Usher fait commencer les 70 ans de désolation dix­huit ans plus tôt que nous ne l'indiquons ci-dessus, c'est-à-dire dix-huit ans avant le détrônement de Sédécias, le dernier roi de Juda, parce que le roi de Babylone emmena beaucoup d'Israélites captifs à ce moment là 2 Chroniques 36 : 9, 10, 17, 21 ; 2 Rois 24 : 8-16. Il commet évidemment l'erreur assez générale de regarder ces 70 ans comme la période de captivité, tandis que l'Éternel déclare expressément qu'ils sont 70 ans de désolation du pays — que le pays serait désolé et sans habitant. Tel ne fut pas le cas avant le détrônement de Sédécias 2 Rois 24 : 14. Mais la désolation qui suivit le renversement de Sédécias fut complète ; car, bien que quelques pauvres du pays aient été laissés comme cultivateurs et vignerons 2 Rois 25 : 12, bientôt ceux-ci même, « tout le peuple, depuis le plus petit jusqu'au plus grand » v. 26 fuirent en Égypte par peur des Chaldéens. Il ne peut y avoir de doute sur cela ; par conséquent, en calculant le temps jusqu'à la désolation du pays, toutes les périodes jusqu'à la fin du règne de Sédécias devraient y être comprises, comme nous l'avons fait.
                (1) (Vers. frse Segond, éd. 1901 ; Darby — traducteur). Notez cependant que cette captivité partielle se produisit onze ans et non dix-huit ans avant le détrônement du roi Sédécias.
                La différence de quatre ans se trouve dans le règne de Joram. Usher dit que ce règne a été de 4 ans, tandis que la Bible dit qu'il fut de 8 ans — 2 Chroniques 21 : 5 ; 2 Rois 8 : 17.
                Quant à la différence de deux ans, une de ces années se trouve â la fin du règne d'Achaz, auquel Usher assigne une durée de 15 et la Bible une de 16 ans 2 Chroniques 28 : 1 ; 2 Rois 16 : 2 ; l'autre, dans la durée du règne de Joas, pour lequel Usher compte 39 ans, tandis que la Bible en compte 40 — 2 Rois 12 : 1 ; 2 Chroniques 24 : 1.
                Nous ne pouvons expliquer ces différences qu'en supposant qu'Usher a suivi, ou essayé de suivre, l'historien Josèphe dont les dates chronologiques sont, d'une manière générale, reconnues maintenant téméraires et erronées. Pour nous, nous nous reposons uniquement sur la Bible, croyant que Dieu est son propre interprète.
                En plus de ces 24 ans de différence dans la période des Rois, il y en a une autre de cent ans entre la chronologie précédente de la Bible et celle d'Usher. Cette différence se trouve dans la période des Juges. Ici, Usher est égaré par l'erreur évidente de 1 Rois 6 : 1, où il est dit que la quatrième année du règne de Salomon fut la quatre-cent quatre-vingtième de la sortie d'Égypte. Il est fort possible qu'il y ait là une erreur de transcription et il faudrait évidemment lire la cinq-cent quatre-vingtième année. En effet, si, aux 4 ans de Salomon, nous ajoutons les 40 ans de David, l'espace de 40 ans de Saül et les 46 ans qui s'écoulèrent de la sortie d'Égypte au partage du pays, nous avons 130 ans, lesquels, déduits de 480 ans, ne donneraient que 350 ans pour la période des Juges, au lieu de quatre cent-cinquante ans mentionnés dans le Livre des Juges, et par Paul, comme nous l'avons déjà indiqué. Le caractère hébreu « daleth » (4) ressemble beaucoup au caractère « hay » (5), et l'on suppose que c'est ainsi que l'erreur s'est produite, par la faute d'un copiste. Nous devons donc lire cinq cent-quatre-vingts en 1 Rois 6 : 1, et ainsi, tout est en parfaite harmonie avec les autres déclarations.
                C'est ainsi que la Parole de Dieu corrige elle-même les quelques petites erreurs qui s'y sont glissées d'une manière ou d'une autre (*). Rappelons-nous que ces lacunes se trouvent dans la période efficacement reliée par le témoignage inspiré du Nouveau Testament.
    (*) [On remarquera un écart similaire en comparant 2 Chroniques 36 : 9 avec 2 Rois 24 : 8, l'un donnant dix-huit ans et l'autre, évidemment faux, huit ans seulement pour l'âge de Jehoïakin qui régna trois mois, fit ce qui est mal aux yeux de l'Éternel et fut puni par la captivité, etc. Une telle erreur pouvait facilement se produire, mais Dieu a si bien gardé sa Parole que la moindre erreur élémentaire faite par des copistes se manifeste très clairement, et la pleine harmonie de sa Parole donne un sûr fondement pour la foi].
                Donc, lorsque Usher donne l'année 1 de l'ère chrétienne comme étant l'année 4005 depuis la création d'Adam, c'était en réalité, comme nous l'avons montré, l'année 4129 selon la Bible. Cela montre ainsi que l'année 1872 est l'an 6000 du monde, et 1873 le commencement de la période du septième millier d'années, le septième millénium, ou jour de mille ans, de l'histoire de la terre.
                Ainsi, la chronologie prise dans la Bible seule, depuis la création jusqu'à l'histoire séculaire bien authentique, est claire et ferme ; elle porte en outre l'évidence des méthodes particulières de la providence divine dans son récit, dans son secret et dans son dévoilement graduel au temps marqué. L'ensemble de tout ceci avec les dates bien prouvées de l'ère chrétienne et des quelques siècles qui l'ont précédée nous permet de fixer exactement où nous en sommes dans le cours du temps. C'est pleins d'espoir que nous commençons à lever la tête et à nous réjouir en nous rendant compte que nous entrons rapidement dans l'âge glorieux du septième millénaire, quoique nous reconnaissions que son début doit être sombre et plein de troubles, tel qu'il a été prédit par les prophètes, et que les nuages orageux s'amoncellent et deviennent toujours plus menaçants. 
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    Message  Mikaël Malik Mer 5 Mai 2021 - 18:20

    LA DATE DE LA NAISSANCE DE NOTRE SEIGNEUR

                Au Vle siècle, l'Église commença à calculer le temps à partir de la connaissance de notre Seigneur et fixa la date A.D. (*) comme elle l'est encore maintenant, c'est-à-dire 536 ans après la première année de Cyrus, roi de Perse (**). Que cette date ainsi placée soit exacte ou non, cela n'influe en rien sur la chronologie qui montre que les 6000 ans depuis la création d'Adam prirent fin en 1872, parce que, jusqu'à 1873 ap. J.-C., il s'est écoulé 1872 ans depuis l'année A.D., et que la première année de Cyrus commença 536 ans avant cette année (A.D.), qu'elle soit l'année de la naissance du Seigneur ou non.
    (*) e « [color=#800000]Anno Domini », l'année du Seigneur].
    (**) [L'année de notre Seigneur fut fixée ainsi dès le VIe siècle par Dionysius Exiguus et d’autres savants de cette époque, mais elle ne devint d'un usage général que deux siècles plus tard].
                Nous ne pourrions peut-être mieux expliquer ceci que par la figure ci-dessous, c'est-à-dire une ligne sur laquelle se trouve un astérisque.
                                             av. J.-C.  -------------------------------------------  ap. J.-C.
    Supposons que cette ligne représente les 6000 ans de l'histoire de la terre depuis la création d'Adam jusqu'à 1873, et l'astérisque l'année de la naissance de Jésus, le Sauveur. En déplaçant cet astérisque pour l'éloigner de l'une ou de l'autre extrémité, nous ne changeons rien à la longueur de la période entière, nous changeons seulement le nom des années. Si nous déplaçons le point d'une année en arrière, la période avant Jésus-Christ sera d'une année plus courte et l'autre période d'une année plus longue, mais la somme d'années de la ligne entière sera toujours la même, car le nombre enlevé à l'une est toujours ajouté à l'autre. Examinons néanmoins brièvement la date de la naissance de notre Seigneur, puisque cette date nous sera utile dans nos études subséquentes.
                Il est devenu d'usage parmi les savants de concéder que la date de la naissance de Jésus, ordinairement acceptée, n'est pas correcte, qu'il y a une erreur de 4 ans, notre Seigneur étant né, selon eux, 4 ans avant l'an 1 de l'ère chrétienne. Cette théorie a été suivie par les éditeurs de la version commune de la Bible anglaise [de même que de l'ancienne Bible Segond et de la version de Darby — trad.]. Nous ne pouvons admettre que la vraie date de la naissance de notre Seigneur soit l'an 4 av. J.-C. Nous trouvons, au contraire, qu'il naquit un an et trois mois seulement avant notre ère commune, à savoir en octobre de l'an 2 av. J.-C.
                La principale raison de la plupart de ceux qui prétendent que l'an 1 de notre ère aurait dû être placé 4 années plus en arrière pour indiquer la vraie date de la naissance du Sauveur, est le désir d'harmoniser cette date avec certains exposés de l'historien juif Josèphe, relatifs à la longueur du règne d'Hérode le Grand. Suivant l'un de ses exposés, il paraîtrait qu'Hérode mourut trois ans avant l'an 1 de l'ère chrétienne. S'il en était ainsi, nous aurions là une preuve certaine que notre Seigneur naquit en l'an 4 av. J.-C., car ce fut Hérode qui promulgua le décret du massacre des enfants de Bethléhem duquel l'enfant Jésus fut délivré Matthieu 2 : 14-16. Mais cet exposé de Josèphe est-il digne de confiance ? Est-il vrai qu'Hérode mourut 4 ans avant l'an 1 de notre ère ? Nous répondons : Non. Josèphe n'est pas à lui seul une autorité suffisante pour une telle décision, d'autant moins que son inexactitude dans son exposé des dates est connue et admise.
                Cependant, cette idée a prévalu ; la date de l'an 4 av. J.-C. a été généralement acceptée et les dates et les événements historiques ont été quelque peu forcés afin de s'adapter à cette théorie et de la soutenir. Entre autres preuves supposées qui ont servi à appuyer cette théorie que 4 ans av. J.-C. était la vraie date, nous trouvons celle d'une éclipse de lune, indiquée par Josèphe, comme ayant eu lieu peu avant la mort d'Hérode. Ce qui est connu de cette éclipse se réduit à ceci : Hérode avait placé un grand aigle d'or au-dessus de la porte du temple. Deux Juifs notables, nommés Matthias et Judas, persuadèrent quelques jeunes gens de le jeter par terre, ce qu'ils firent ; pour ce fait, ils furent arrêtés et exécutés. Pour que la chose soit plus claire, Josèphe relate qu'il existait dans ce temps-là un autre Matthias, grand prêtre, qui ne fut pas compris dans la sédition. Il ajoute ensuite : « Hérode dépouilla ce Matthias de sa grande prêtrise et brûla vif avec ses compagnons l'autre Matthias qui avait soulevé la sédition ; la même nuit il y eut une éclipse de lune ». Ce fait est rapporté comme étant l'un des derniers actes remarquables d'Hérode. Josèphe lui donne une date qui correspondrait assez avec l'an 4 av. J.-C. et il la marque par l'éclipse mentionnée.
                Mais comme il arrive parfois que jusqu'à quatre éclipses de lune ont lieu dans la même année, il est évident qu'à moins de circonstances très particulières, le récit d'un tel événement ne prouve absolument rien. Un tel récit, par contre, a une grande valeur pour la fixation de dates, lorsque l'heure de la nuit, l'époque de l'année et la durée de l'éclipse sont toutes mentionnées, comme cela a été fait dans quelques autres cas ; mais dans celui qui nous occupe, il n'y a rien de tout cela et, partant, ce récit ne prouve rien en ce qui concerne la chronologie. Josèphe mentionne aussi un jeûne qui aurait été observé avant l'événement, mais il ne dit pas quel fut ce jeûne, ou combien de temps avant il eut lieu.
                Il arriva qu'il n'y eut qu'une éclipse de lune en l'an 4 av. J.-C., tandis qu'il y en eut trois en l'an 1 av. J.-C. Celle de l'an 4 av. J.-C. ne fut que partielle (six « doigts » (*), soit les 6/12e du diamètre de la lune, ou la moitié seulement de la lune étant obscurcie), tandis que dans l'an 1, toutes les trois furent des éclipses totales ; la lune toute entière fut obscurcie, naturellement pendant un plus long espace de temps, en sorte qu'elles furent beaucoup plus remarquées. Si donc la théorie de l'éclipse avait quelque importance, ce ne serait certainement pas en faveur de l'an 4 av. J.-C.
    (*) [doigt : mesure astronomique représentant 1/12e du diamètre du soleil ou de la lune — Trad.].
                La date de la mort d'Hérode n'est malheureusement pas donnée par un historien digne de confiance. Josèphe cite quelques périodes importantes de son histoire et les dates de quelques événements qui s'y passèrent, mais ces dates ne sont pas dignes de confiance ; quelques-unes tendraient à montrer qu'Hérode mourut en l'an 4 av. J.-C., mais d'autres ne s'accorderaient pas avec cette date. Il est dit, par exemple, qu'il mourut à l'âge de 70 ans. II avait été nommé gouverneur de la Galilée en l'an 47 av. J.-C. et Josèphe dit qu'à ce moment-là, il avait 25 ans (Ant. 149 : 2). Cela porterait sa naissance à l'an 72 av. J.-C. (47 plus 25), et sa mort à 70 ans aurait alors eu lieu l'an 2 au lieu de l'an 4 av. J.-C.
                En rapport avec cela, il est bon de remarquer le conflit d'opinions qui existe entre les savants relativement à la date exacte de la mort d'Hérode ; par cela, tous pourront comprendre qu'il n'y a aucune raison bien fondée pour accepter l'an 4 comme la seule date en harmonie avec Matthieu 2 : 14-16. La Bible Encyclopédique de Fausset dit qu'Hérode était âgé de 20 ans lorsqu'il fut nommé gouverneur, ce qui porterait sa mort, à l'âge de 70 ans, en l'an 2 ap. J.-C. L'Encyclopédie de Chambers et le Dictionnaire de la Bible de Smith, disent qu'il avait 15 ans, ce qui placerait sa mort à l'an 7 ap. J.-C. L'Encyclopédie d'Appleton, à l'article « chronologie », dit : « Josèphe donne aussi des dates, mais il est vraiment trop négligent pour être pris en considération ».
                Nous montrerons maintenant quelle est la preuve scripturaire sur ce sujet, preuve qui se rapproche davantage de l'ère habituelle et qui indique que la naissance de notre Seigneur eut lieu un an et trois mois seulement avant janvier 1 de l'ère chrétienne. La voici :
                Le ministère de notre Seigneur dura trois ans et demi. Les 69 semaines symboliques d'années Daniel 9 : 24-27 allèrent jusqu'au moment de son baptême et de son onction comme Messie ; c'est alors que commença la dernière ou 70e semaine (sept ans) de faveur envers Israël. C'est au milieu de cette 70e semaine, trois ans et demi après le commencement de son ministère — qu'il fut retranché (dans la mort). Or, nous savons qu'il fut crucifié au moment de la Pâque, vers le 1er avril, quelle qu'en soit l'année. Ces trois ans et demi de son ministère qui se termina en avril, devraient, par conséquent, avoir commencé vers octobre, quelle qu'en soit l'année. Donc, octobre d'une année quelconque doit avoir été le véritable mois de sa naissance, puisqu'il ne tarda pas à commencer son ministère sitôt qu'il eut 30 ans et qu'il ne pouvait pas le commencer avant, pour se conformer à la Loi (sous laquelle il était né et à laquelle il obéissait). C'est pourquoi, nous lisons : « Et Jésus lui-même commençait d'avoir environ trente ans » Luc 3 : 23 — D.
                Jean-Baptiste avait six mois de plus que notre Seigneur Luc 1 : 26, 36 ; il était donc majeur (trente ans selon la loi — Nombres 4 : 3 ; Luc 3 : 23, etc.) et commença à prêcher six mois avant que notre Seigneur ne fût majeur et commençât son ministère. La date du commencement du ministère de Jean, est clairement établie. Ce fut « la 15e année du règne de Tibère César », le troisième empereur de Rome Luc 3 : 1. Il y a là une date clairement fixée, sur laquelle il ne saurait y avoir un doute raisonnable. Tibère devint empereur à la mort de César Auguste, en l'an 767 de Rome, qui était l'année 14 ap. J.-C.
                Ceux qui sont égarés par les déclarations inexactes de Josèphe concernant Hérode et qui placent la naissance de Jésus en l'an 4 av. J.-C., se heurtent à une nouvelle difficulté en voulant s'accorder avec lui. Pour harmoniser la déclaration si claire de Luc avec leur an 4 av. J.-C., ils prétendent que Tibère commença à exercer l'autorité trois ou quatre ans avant la mort d'Auguste, avant d'être pleinement empereur ; ils prétendent qu'il est possible que son autorité ait été reconnue dès ce moment-là.
                Une telle supposition est sans fondement pour quiconque voudrait sonder la chose dans les pages de l'histoire. II est vrai que Tibère fut élevé à une très importante position par Auguste, mais ce ne fut pas quatre ans avant que celui-ci mourût, comme leur théorie l'exigerait, mais dix ans avant, en l'an 4 ap. J.-C. Le pouvoir qui lui fut alors conféré fut seulement semblable à celui que d'autres possédèrent avant lui. Ce n'était en aucun sens du mot un pouvoir impérial, et on ne peut nullement dire que son « règne » commença à ce moment-là ; il n'était que l'héritier présomptif du trône. Même en se servant de la manière de parler la plus exagérée, il ne pourrait être dit que son « règne » commença avant la mort d'Auguste et avant sa propre investiture au pouvoir par le Sénat de Rome en l'an 14 ap. J.-C.
                L'histoire dit : « L'empereur vieillissant et son âge nécessitant qu'il prit un associé, il adopta alors Tibère en l'an 4 ap. J.-C., en lui renouvelant son mandat de tribun » — Rees Cyclopoedia, art. TIBÈRE.
                « Il [Auguste] se détermina en conséquence à lui conférer [à Tibère] une part du gouvernement... Cette investiture formelle le plaça dans la même position que celle qui fut occupée par le vétéran Agrippa pendant ses dernières années ; il n'est pas douteux que cela ait été universellement regardé comme une introduction à la première place de l'empire... Le programme de la succession était ainsi clairement tracé : Tibère avait un mandat qui lui permettait de prendre sa place comme chef du Sénat, du peuple et de l'armée... » (*). L'adoption, qui eut lieu en même temps, est datée du 27 juin de l'année 4 ap. J.-C., ou en l'an 757 de Rome (*).
    (*) [Histoire des Romains, par Mérivale, vol. 4, p. 220, 221].
                Ainsi, nous avons là une preuve concluante que la première année du règne de Tibère César ne fut pas trois ou quatre ans avant la mort d'Auguste ; les honneurs qui sont rapportés comme lui ayant été conférés pendant le règne d'Auguste, l'avaient été dix ans et non quatre ans avant la mort de celui-ci ; en outre, ce n'était en aucun sens des honneurs impériaux.
                Nous pouvons donc considérer la date de Luc 3 : 1, non seulement comme la seule date fournie par le Nouveau Testament, mais comme la seule pour laquelle il n'y ait pas d'équivoque. Il ne peut y avoir aucun doute cet égard dans l'esprit de quiconque a approfondi ces choses. Tibère commença à régner en l'an 14 ap. J.-C. ; la 15e année de son règne a donc été l’année 29 ap. J.-C., année dans laquelle, comme Luc 3 : 1-3 le rapporte, Jean commença son ministère. Puisque Jésus avait 30 ans en octobre, quand il commença son ministère, et que Jean commença à prêcher au printemps, vers avril, aussitôt qu'il eut atteint la majorité — car les plans de Dieu s'exécutent toujours exactement au moment fixé — Jean, par conséquent, était âgé de 30 ans vers le 1er avril de l'an 29 ap. J.-C., et naquit vers le 1er avril de l'an 2 av. J.-C. La naissance de Jésus, six mois plus tard, dut avoir lieu vers le 1er octobre de l'an 2 av. J.-C. (*).
    (*) [Pour aider le lecteur qui ne serait pas bien habitué à calculer les dates, nous attirons son attention sur le fait qu'au commencement de l'an 29, seulement 28 années complètes étaient écoulées ; la 29e était seulement commencée].
                De plus, la preuve est claire et évidente que Jésus fut crucifié le vendredi 3 avril de l'an 33 ap. J.-C. Le fait que sa crucifixion eut lieu à la fin du 14e jour du mois de Nisan, date qui tombe rarement un vendredi, mais qui eut lieu ainsi l'année 33 ap. J.-C., établit si parfaitement cette date que même Usher, qui adopta l'an 4 av. J.-C. comme la date de la naissance de Jésus, fut forcé d'admettre que sa crucifixion eut lieu en l'an 33 ap. J.-C. Comparez les dates qu'Usher indique en marge de la Bible anglaise, version commune, dans Luc 2 : 21 et Matthieu 2 : 1, avec Matthieu 27 et Luc 23. La date de la crucifixion étant l'an 33 ap. J.-C., il s'ensuit que si Jésus était né en l'an 4 av. J.-C., il eût été âgé de 36 ans à sa mort, et son ministère aurait ainsi duré six ans. Mais il est clair que le ministère de notre Seigneur ne fut que de trois ans et demi. Ce fait généralement accepté est prouvé par la prophétie de Daniel concernant le retranchement du Messie au milieu de la 70e semaine de la faveur d'Israël.
                Ainsi, il est à nouveau prouvé que la naissance de Jésus eut lieu environ un an et trois mois avant l'an 1 de notre ère commune, car son ministère se termina lorsqu'il fut âgé de 33 ans et demi, le 3 avril de l'an 33 ap. J.-C. Le jour de sa naissance peut être promptement trouvé en recherchant la date qui est de 33 ans et demi antérieure au 3 avril de l'an 33 ap. J.-C. Trente-deux ans et trois mois avant avril 33 nous conduiraient au 3 janvier de l'an 1 de notre ère, et un an et trois mois plus en arrière nous amèneraient au 3 octobre de l'an 2 av. J.-C., comme étant la date de la naissance de notre Seigneur à Bethléhem. La différence entre le temps lunaire employé chez les Juifs et le temps solaire que nous employons maintenant est de quelques jours, en sorte que nous ne pouvons pas être sûrs que le jour exact n'ait pas été vers le 27 septembre ; mais le 1er octobre de l'an 2 av. J.-C. est à peu près exact. Neuf mois en arrière de cette date nous amènerait vers Noël de l'an 3 av. J.-C. comme étant la date à laquelle le Seigneur déposa la gloire qu'il avait auprès du Père avant que le monde fût [créé] et où le changement à la nature humaine commença. Il est fort probable que la célébration du jour de Noël, le 25 décembre, vient de là. Certains écrivains de l'histoire de l'Église prétendent même que le jour de Noël fut célébré à l'origine comme la date de l'annonciation par Gabriel à la vierge Marie Luc 1 : 26. Il est certain qu'une telle date, au cœur de l'hiver, ne s'accorde guère avec la déclaration de l'Écriture qu'au temps de la naissance du Seigneur, les bergers étaient dans les champs avec leurs troupeaux.
    http://ctrussell.fr/vol2et2.htm#EXPOSÉ

    Matthieu 24,23 Si quelqu'un vous dit alors: Le Christ est ici, ou: Il est là, ne le croyez pas. 24 Car il s'élèvera de faux Christs et de faux prophètes; ils feront de grands prodiges et des miracles, au point de séduire, s'il était possible, même les élus. 25 Voici, je vous l'ai annoncé d'avance.

     26 Si donc on vous dit: Voici, il est dans le désert, n'y allez pas; voici, il est dans les chambres, ne le croyez pas. 27 Car, comme l'éclair part de l'orient et se montre jusqu'en occident, ainsi sera l'avènement du Fils de l'homme

    36 Pour ce qui est du jour et de l'heure, personne ne le sait, ni les anges des cieux, ni le Fils, mais le Père seul.
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    Message  Mikaël Malik Mer 5 Mai 2021 - 18:22

    L'histoire et les symboles du franc-maçon et de l'adventiste de la Watchtower 



    JWFacts discute de la franc-maçonnerie et des racines adventistes de jw.org Watchtower, à travers l'utilisation de citations et d'images de symbologie précoce. Pour le script et l'article sur lesquels cette vidéo est basée voir http://www.jwfacts.com/watchtower/dav...

    S'il vous plaît ne pas utiliser ma chaîne comme votre boîte à savon personnelle pour pousser un agenda religieux, Watchtower ou autre. Bien que je sois heureux de recevoir des commentaires, je vais supprimer ceux qui ne sont pas directement liés à la vidéo, car je ne tolérerai pas les trolls religieux ou les spammeurs.

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    Thy Kingdom Come p.342 
    1891 Edition

    Thy Kingdom Come p.342 
    1911 Edition


     "We find it to be 3416 inches, symbolizing 3416 years from the above date, B. C. 1542. This calculation shows A.D. 1874 as marking the beginning of the period of trouble; for 1542 years B.C. plus 1874 years A.D. equals 3416 years. Thus the Pyramid witnesses that the close of 1874 was the chronological beginning of the time of trouble such as was not since there was a nation-no, nor ever shall be afterward." 

    Charles Taze Russell, 1er président de la Société - Page 4 Gh6i


     "We find it to be 3457 inches, symbolizing 3457 years from the above date, B. C. 1542. This calculation shows A.D. 1915 as marking the beginning of the period of trouble; for 1542 years B.C. plus 1915 years A.D. equals 3457 years. Thus the Pyramid witnesses that the close of 1914 will be the beginning of the time of trouble such as was not since there was a nation-no, nor ever shall be afterward." 

    Charles Taze Russell, 1er président de la Société - Page 4 Rbrb
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    Message  Mikaël Malik Mer 5 Mai 2021 - 18:23


      La date/heure actuelle est Jeu 21 Nov 2024 - 15:46