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La Tour de Babel :: l'origine de l'empire mondial des religions

    HISTOIRE DE L'ÉGLISE CATHOLIQUE

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    Message  Arlitto Lun 26 Avr 2021 - 12:14

    Rappel du premier message :

    HISTOIRE DE L'ÉGLISE CATHOLIQUE

    I SIÈCLE


    A partir du II siècle avant J.C, dans tout le monde méditerranéen, les religions officielles tombent en décadence. 

    A Rome, à la fin de la République, et au commencement de l'Empire, les temples sont en ruines, les fêtes abandonnées, les associations religieuses sans vie.

    Les toiles d'araignée couvrent les autels, les images sacrées sont noires de poussière et de fumée dans les sanctuaires croulants racontent les poètes Horace et Properce.

    Le prestige des augures (Prêtre romain chargé d'interpréter les présages tiré du vol, du chant des oiseaux, etc ...) est complètement anéanti.

    Déjà au temps des guerres puniques (guerres avec les Cathaginois), Claudius Pulcher avait osé noyer les poulets sacrés, et Flaminius se passer d'auspices (Présages qui se tiraient du vol des oiseaux.. etc)

    Quant aux aruspices (devins venus d'Etrurie :région de l'Italie correspondant à la Toscane), ils se prenaient eux-mêmes si peu au sérieux qu'ils ne pouvaient se regarder sans rire 

    Mais cette décadence n'est point particulière à Rome, on peut l'observer en Grèce, en Egypte, en Syrie.Il semble qu'à cette époque le sentiment religieux soit à peu près mort.

    Mais alors qu'il déserte les temples il va visiter les chapelles, IL va s'intérioriser, s'approfondir et se découvrir ce qui nous apportera les religions à mystères.

    Ce sont des confréries, tenant à la fois de l'ordre religieux et de la société secrête, de petites églises, qui proposent à leurs fidèles, au moyen d'une initiation graduée, un systême de croyances et de rites capables d'assurer le salut de leur âme.

    Dès le V siècle avant J.C, fleurissaient l'orphisme et le pythagorisme, les mystères de Déméter, célébrés à Euleusis, et ceux de Dionysos en Grèce.

    Mais c'est surtout à partir de la fin de la République romaine que, sous l'influence de l'Orien, s'affirme les religions occultes.

    Les mystères d'Isis et d'Osiris (Egypte), les mystères phrygiens de Cybèle et d'Attis, la religion de Mithra (Perse)et le néopythagorisme qui se recrutait dans les mileux cultivés.


    S'il se conservait sans mélange, l'idéal juif n'en demeura pas moins obscur. 

    On attendait l'intervention d'un messie guerrier par lequel Israel dominerait le monde.

    Jésus annonça le royaume des cieux et pour y entrer énonça des conditions nouvelles que les Juifs n'avaient pas prévues:PAUVRETÉ, HUMILITÉ, AMOUR (de ses ennemis)

    Hai par les pharisiens, regardé par les Sadducéens comme un agitateur, Jésus fut condamné par le sanhédrin Caiphe. 

    Le procurateur Ponce-Pilate resta fidèle à la politique de neutralité: Jésus fut crucifié.

    Deux évènements expliquent l'essort de l'église naissante
    : La Résurrection et la Pentecôte.

    Durant les trois premiers siècles, le christianisme n'est pas une religion reconnue, elle ne bénéficie que d'une certaine tolérance.

    Cette première communauté possède déjà sa hierarchie:

    A sa tête Simon Pierre, à ses côtés les apôtres.

    Dans la ferveur première tous les biens furent mis en commun.

    Ces croyants de la première heure conservèrent la mentalité et les pratiques juives; mais ils affirmaient cependant la dignité messianique de Jésus en l'appuyant sur sa Passion et sa Réssurection.


    Réf: Histoire de l'Église Dom C. Poulet (Solesmes) T1-T2 Gabriel Beauchesne MCMXXVI
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    Message  Arlitto Lun 26 Avr 2021 - 12:31

    Saint Basile avait entrepris un voyage monastique en Egypte et en Orient. 

    À son retour, il conçoit un cénobitisme vécu par petit groupes qu'il essaie de réaliser dans une solitude du Pont, près de Néocésarée ; il y demeure jusqu'à son élévation à l'épiscopat, en 370. 

    Il va composer ses Regulae fusius tractatoe ( sous forme de questions et réponses réunies sans ordre méthodique), suivies plus tard des Reguloe fusius tractatoe, suivies plus tard des Reguloe brevius tractatoe. 

    Monument de sagesse ou les austérités sont tempérées, ou la culture intellectuelle est préconisée, les Reguloe devaient avoir en Orient une fortune assez comparable à celle de la règle bénédictine en Occident

    Il éclot dans l'orient du IV siècle trois formes de monachisme: 

    1- L'érémitisme antonien 

    2- Le cénobitisme pacomien 

    3- Le cénobitisme basilien. 

    Cependant, il n'y eut qu'une forme de prière, imprégnée de joie et de confiance. 

    Un trait fort important distingue cette spiritualité orientale du mouvement de piété que propagea dans l'autre moitié du monde l'expérience religieuse de saint Augustin

    Comme les théologiens grecs qui combattent non les pélagiens, mais les manichéens, saint Antoine met plus en relief la bonté de la nature que ses misères, la liberté de nos actes que les déficiences de notre volonté (Huby

    L'Égypte fit connaître le monachisme à l'Occident. 

    Lors de son premier exil à Trèves, en 335, saint Athanase séjourna quelques temps à Rome et entra en relation avec un groupe de dames romaines : Ansella, Marcella, Laeta, Paula, les futures dirigées de saint Jérome ; le récit des austérités des ermites produisit dans le milieu chrétiens de Rome une sainte émulation

    D'autre part, des Occidentaux entreprenaient en Orient des pélérinages monastiques ou même s'y fixaient pour un temps. 

    Rufin se rend, vers 372, en Palestine avec la patricienne Mélanie l'Ancienne qui fonde un monastère à Jérusalem ; bientôt, la petite fille de celle-ci, Mélanie la Jeune distribuera aux pauvres son immense fortune et partira pour l'Orient avec son mari Pinien

    Peu après son baptême, saint Jérome se rend en Orient et, pendant trois ans, s'enfonce dans la solitude du désert de Chalcis, au nord d'Antioche (375-378) ; il écrit les Vitae de saint Paul de Thébes, de saint Hilarion, de saint Malcus ; il attirera aussi en Palestine ses dirigées Paula et Eustochium ; en 386, elles se fixeront à Bethléem et y construiront plusieurs monastères, l'un pour les hommes que dirigera saint Jérome, trois autres pour femmes sous la conduite de Paula.
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    Message  Arlitto Lun 26 Avr 2021 - 12:31

    C'est l'influence juive qui a certainement dominé les premiers temps de la musique chrétienne

    Les deux caractéristiques de la musique juive sont : 

    1- Monodique 

    2- Modale 

    Les premiers offices chrétiens se modelèrent sur le culte hébraîque. (Mêmes textes, psaumes de l'Ancien testament etc.) 
    On va donc retrouver ces deux caractéristiques de la musique juive, dans toute la musique du haut Moyen Age chrétien

    Les emprunts au vocabulaire hébreu soit : ''Hosanna, Amen, Alleluia'' 

    On retrouvait la cantillation (psalmodie à peine chantée, ne marquant un contour mélodique qu'à la fin des phrases. 

    On retrouvait également les chants antiphoniques ou le soliste chantait un psaume que les fidèles interrompaient après chaque verset par un bref refrain ou acclamation

    Les trompettes, les harpes, les flûtes qui avaient rehaussé les cérémonies du premier Temple de Jérusalem (Salomon) furent abandonnées lorsque les synagogues furent crées, après l'exil à Babylone, tous les instrumentsfurent donc bannis, sauf le Shofar, la corne de bélier, qui n'émet que deux ou trois notes, et dont on se sert toujours pour les grandes fêtes juives

    L'Église continua la tradition juive, et durant DIX siècles n'admit dans ses sanctuaires que la voix humaine. ( Les instruments de musique devenaient suspects pour elle de paganisme

    Plus encore, on s'est demandé pourquoi une religion aussi intérieure, aussi détachée du monde que le christianisme des premiers siècles, avait admis dans son culte le chant, que les premiers mystiques, les premiers contemplatifs, les Pères du désert jugeaient superflu, voire scandaleux
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    Message  Arlitto Lun 26 Avr 2021 - 12:31

    L'Église entreprit cependant de régler strictement la musique 

    Si musique il y avait (dans le récitatif du prêtre lisant les textes de l'ancien et du Nouveau Testament ou prononçant les paroles sacrées, et dans les réponds psalmodiés des fidèles, c'était bien la musique à son plus humble état. Aucune velléité artistique, avec le seul souci de mieux graver dans les mémoires les textes sacrés. 

    La beauté de la voix était indifférente, il ne fallait surtout pas chercher à la cultiver. On chantait pour prier et d'abord dans son coeur. 

    Mais le peuple avait le besoin de chanter sa foi en dehors de la liturgie

    Ce furent les hymnes ou compositions ecclésiastiques qui y répondirent. Leurs textes étaient composés par les prêtres pour l'enseignement des fidèles

    L'existence des hymnes, d'origine orientales, est attestée dès le I siècle. 

    Citons les hymnes syriaques de saint Ephrem, le prédicateur d'Edesse (306-378), les hymnes grecques de saint Grégoire de Nazianze destinés à faire pièce aux chants des ariens et des gnostiques. Aussi les hymnes latines de saint Hilaire de Poitiers, qui avait ramené de son exil en Orient le goût de ces chants plus vivants et mélodieux. 
    En outre, des paroles pieuses furent souvent placées sur de vieilles mélodies paiennes qui faisaient partie des folklores. 

    Saint Césaire
     recommandaient de faire chanter les hymnes pour occuper les fidèles durant les longs offices auxquels souvent ils ne comprenaient pas grand-chose. 
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    Message  Arlitto Lun 26 Avr 2021 - 12:31

    À RomeAsella, Marcella, Laeta et leurs compagnes, correspondantes spirituelles de saint Jérôme, avaient fondé un monastère sur le mont Aventin. 

    À Milansaint Ambroise se faisait le panégyriste de la virginité ; de Plaisance, de Bologne et même de Maurétanie des jeunes filles accouraient près de lui pour se consacrer à Dieu. On vit des époux chrétiens s'impposer lacontinence et adopter la vie monastique ; tel Paulin, personnage consulaire qui se réfugie à Nole pour y vivre en ascète avec sa femme Theresa, tel encore, à Rome, le sénateur Pammachius, gendre de Paula, qui se dévoue au soin des malades dans l'hôpital construit par Fabiola

    Détruit extérieurement, le paganisme laissait des racines profondes. Le christianisme avait pris possession de l'empire sous la protection des princes; de Constantin à Théodose, toute une législation s'évertue à favoriser le culte et les moeurs chrétiennes. Théodose, met Pâques et le Dimanche au nombre des jours fériés, il prohibe les mariages entre chrétiens et juifs, défends aux commédiennes de se travestir en vierges du Christ, et fait la guerre aux vices. 

    Mais la foule des demi-convertis qui avaient envahi l'Église, menaçaient de la corrompre ; malgré leur étiquette chrétienne, la haute société et la cour étalaient la frivolité et le libertinage ; au dire d'Amien Marcellin30,000 danseuses restaient à Rome sans être inquiétées. 

    Ce sont ces prodiges de corruption et de sainteté se rencontrant à la fois dans un même corps qui font la physionomie particulière de l'Église du IV siècle.

    À Milan, les protestations avaient contraint saint Ambroise à se justifier en deux homélies sur la virginité (378) 

    Vers 384, il se trouva un laique milanais pour appuyer les critiques mondaines sur un faux argument évangélique ; selon HelvidiusMarie avait eu des enfants après la naissance de JésusSaint Jérôme composa à ce sujet l'Aversus Helvidium, le premier traité spécialement consacré par un latin à la Mariologie. 

    Quelques années plus tard, un certain moine du nom de Jovinien, prétendit que même l'enfantement de Marie n'avait pas été virginal ; d'ou l'égalité méritoire des vierges, des veuves et des personnes mariées. 

    Jovinien patronait une vie facile ; nulle différence pour lui entre s'abstenir de nourriture et en prendre avec actions de grâces ; il y aurait même récompense pour ceux qui auront conservé la foi. 

    Le pape Sirice condamna bientôt les écrits de Jovinien et le força à quitter Rome ; à Milan, ou il se réfugia, saint Ambroise le fit anathéatiser par un synode vers 389 ; à la prière de son ami Pammachius, saint Jérôme composa son Adversus Jovinianum, ou l'hérétique est amplement réfuté. 

    En Espagne, on signale un mouvement rigoristePriscillien fut accusé de saballianisme, de gnosticisme, d'appolinarisme, mais tous ces griefs restent obscurs et contestés. Priscillien s'était constitué un cercle fermé de partisants parmi les femmes et les lettrés ; il prônait l'emploi de livres apocryphes ou extra-canoniques ; il precrivait un encratisme strict basé probablement sur des doctrines manichéennes abstention des oeuvres de la chair, abstinence de la viande et du vin.

    Condamné par un concile de Saragosse, en 380, à la requête des évêques Hydatius de Merita et Itacius d'Ossonoba, banni par un décret de Gratien, il se rend en Italie, plaide sa cause sans succès auprès du pape Damase, mais, grâce à de hautes protections, obtient l'annulation du décret d'exil. Sommé ensuite de comparaître devant le concile de Bordeaux, il en appelle à l'usurpateur Maxime. À Trèves, son procès s'instruit ; inculpé d'immoralité et de magie, il est condamné à mortSaint Martin de Tours et saint Ambroise protestèrent contre cet excès de rigueur ; les principaux accusateurs, les évêques Hydatius et Itacius furent déposés. La secte survécut à l'exécution de Priscillien ; saint Augustin la combat dans le Contra mendacium, ou il réprouve la dissimulation de ses adeptes. La condamnation dernière ne devait être portée que par le concile de Braga, en 563. 

    Enfin, vers 405, un prêtre de Saint-Bertrand-de-ComingresVigilantius, attaqua le célibat ecclésiastique ; il prétendait que la continence était une amorce pour le vice et qu'il importait de forcer les prêtres à se marier par souci de la moralité, le monachisme devait être aussi supprimé. 
    Virgilantius eut quelques influence en Espagne et en Gaule. 

    Mais dans une courte et violente réfutationsaint Jérôme écrasa celui qu'il appelait Virgilantius Dormitantius.
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    Message  Arlitto Lun 26 Avr 2021 - 12:32

    La Gaule au IV siècle ; St-Martin

    Le christianisme avait fait en Gaule de lents progrès. Au IV siècle, il n'existait que dans les grandes villes ; les paysans demeuraient attachés à la religion populaire, mélange de druidisme national, de mythologie greco-romaine et de mystérieuses importations orientales

    Né à Sabrina en PannomieMartin s'engagea d'abord dans la milice ; on raconte qu'en plein hiver à Amiens, il divisa d'un coup d'épée son manteau pour en donner la moitié à un pauvre. Baptisé à Pâques 339, après avoir vécu la vie érémitique sur un îlot sauvage de la Méditerranée, il se rend auprès de saint Hilaire de Poitiers et fonde, à cinq miles de là, au lieu appelé Liguré ( Logoteiacus ) le premier monastère gaulois

    Liguré fut un centre d'apostolat, on y recevait les candidats au baptême et on les instruisait ; saint Martin s'attaquait aux sanctuaires paiens, il les détruisait et leur substituait des églises ; il paraît avoir évangélisé surtout les régions du centre, Touraine, Anjou et Ile de France

    Nommé évêque de Tours, il fonda à deux milles de la cité un nouveau monastère, Marmoutiers ( Martini monasterium ) qui fournit un grand nombre d'évêques, tels saint Maurille d'Angers, saint Victorius du Mans, saint Patrice, l'Apôtre de l'Irlande, etc. 
    De cette époque d'évangélisation intense date en Gaule l'origine des paroisses rurales ayant à leur tête un prêtre.
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    Message  Arlitto Lun 26 Avr 2021 - 12:32

    Dès 396, un noble aquitain, Sulpice Sévère, écrivit une vie de saint Martin qui obtint un immenses succès. 

    Bientôt, au début du V siècle, le monachisme va fleurir sur la côte de Provence. En 410, un riche romain, Honorat, établit un monastère dans une ville des îles Lérins, au sud de Cannes. Lérins devint à son tour pour la Gauleune pépinière d'évêques; il suffit de citer saint Loup de Troyes et saint Eucher de Lyon. 

    Vers 415, le prêtre Cassien fondait à Marseille le monastère de saint Victor. 
    Cassien qui, avant d'être moine, avait accompli des pélerinages en Orient, écrivit les institutions et les Collationes. 

    On y remarque une conception spiritualisée de la perfection, le christianisme consistant essentiellement non pas dans l'ascèse et les mortifications, mais dans la pureté du coeur ; d'ou une discrétion qui contraste avec l'intempérance de la mortification orientale ; par là Cassien annonce déjà saint Benoit. 

    L'une de ses pages -L'analyse de l'ennui par exemple, sont des chefs-d'oeuvre de finesse, relevés ça et là d'agréables touches d'humour. 


    [ltr]http://fr.wikipedia.org/wiki/Sulpice_S%C3%A9v%C3%A8re[/ltr]

     


    [ltr]http://fr.wikipedia.org/wiki/Honorat_d'Arles[/ltr]
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    Message  Arlitto Lun 26 Avr 2021 - 12:32

    LES INVASIONS 

    Les 4 courants d'invasions: 

    1- Wisigoths (376)

    2-Germains (406)

    3-Ostrogoths (489)
     

    Depuis longtemps, les Germains aspiraient à prendre place dans l'empire et beaucoup s'y étaient introduits soit comme colons ou soldats. 

    À cette invasion pacifique succéda une interruption provoquée par l'avance des peuples asiatiques, les Huns, qui campés entre l'Oural et le Volga pénétrèrent en Europe. Ils s'attaquèrent d'abord aux Germains orientaux de racegothique, et s'emparant du pays entre la Mer Noire et le Dniester forcèrent les Wisigoths à demander asile à l'empereur d'Orient Valens, qui leur concéda deux provinces, la Mésie et la Thrace ; c'est la première invasion barbare dans l'empire en 376.

    1- Wisigoths (376) 

    Ces Wisigoths cependant étaient en partie chrétiens ; en 325 on avait vu le grec Théophile siéger à Nicée comme évêque des Goths. Son sucesseur Ulfila, fut le véritable apôtre de la nation ; né à Cappadoce, captif et fils adoptif de ces barbares, il les évangélisa et traduisit la Bible à leur usage. 

    Malheureusement, en les accueillant, Valens exigea qu'ils passassent à l'arianisme ; et Ulfila se laissa persuader que la querelle au dogme n'intéressait que l'orgueil des Latins et des Grecs. 

    Le Goths allaient traîner l'hérésie dans toute leurs migrations. 

    Certains s'étaient immiscés dans le gouvernement de l'Empire ; l'un d'eux Alaric, s'empara de Rome le 24 août 410 ; son frère, Aitulf, passa avec son peuple dans la Gaule méridionale et s'y implanta si bien que son successeurWallia en obtint de l'empereur Honorius la propriété ; tel fut l'origine du royaume wisigothique de Toulouse. Par lui, l'arianisme barbare s'implantait en Occident; il allait radier sur tous les peuples voisins.

    Poussés à leur tour par les Huns, les Germains situés le long du Rhin déferlèrent sur la Gaule ; ce fut l'invasion germanique de 406. 

    Tandis que les Francs s'établissaient sur le Rhin et la Meuse, et les Burgondes dans la vallée du Rhône, les Vandales passèrent en Afrique. 

    Mais au contact des Wisigoths de Toulouse, Burgondes et Vandales furent contaminés par l'arianisme. 

    La persécution sévit bientôt en Afrique. Outre que l'épiscopat et l'aristocratie catholiques représentait l'élément romain qu'il fallait briser, les Vandales étaient des ariens fanatiques. 

    Sous Genséric, on s'acharna surtout à faire apostasier, et nombreuses furent les défections parmi ceux qui craignaient de perdre leurs dignités. 

    Hunnic ouvrit une persécution plus violente; après avoir exclu les catholiques de toute fonction publique, il en exila au désert près de 5,000 d'après Victor de Vitte ; la plupart jonchèrent de leurs cadavres la route descaravanes. 

    Hunnéric continua et aggrava les mêmes procédés ; ayant convoqué à Carthage tous les évêques pour une conférence contradictoire, il les mit en demeure de prêter un serment dynastique; les assermentés furent déportés comme coupables d'avoir enfreint le précepte évangélique qui défend de jurer; criminel de lèse-majesté, les autres furent condamnés à la relégation en Corse; pas un seul n'échappa. 

    La persécution continua à sévir avec une violence inouie ; on soumettait les fidèles privé de chefs, à la torture afin de leur faire accepter le nouveau baptême des hérétiques.

    Il y eut de nombreux martyrs connus surtout par l'historia persecutionis africanae provinciae de Victor, évêque de Vitte, témoin oculaire et lui-même exilé pour la foi. 
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    Message  Arlitto Lun 26 Avr 2021 - 12:33

    Pour les lapsi, le concile romain de 487 édictera des conditions très nettes de pardon ; évêques, prêtres et diacres ne devaient être réconciliés qu'à l'article de la mort, mais on excusait ceux qui avaient été rebaptisés par ruse ou par violence

    Hunnéric mort, son successeur Gunthamund rendit pour un temps la paix à l'Église d'Afrique. 

    Mais Trasamund, surnommé le Justin arien, devait reprendre la lutte (496-523). 
    Il exilera cent vingt évêques en Sardaigne, parmi lesquels Fulgence de Ruspe, l'adversaire du semi-pélagianisme

    L'interversion byzantine de Bélisaire, général de Justicien, viendra enfin au VI siècle délivrer l'Afrique septentrioinale. 

    Mais l'affaiblissement subi par le catholicisme durant une si longue crise préparait ces régions à accepter sans grande résistance la domination des Arabes

    Telles furent les conséquences de l'invasion germaine de 406

    Après avoir provoqué les deux premières migrations, les Huns avaient pénétrés à leur tour dans l'empire 

    Ce fut l'invasion de 451. Quand Attila, ayant franchi le Rhin, déborde en Champagne, les habitants de Paris voudraient s'enfuir ; mais une vierge, sainte Geneviève, leur assure que le Christ protégera leur ville ; de fait, Attilane vint pas devant Paris; il inclina vers Troyes, ou ce fut l'évêque saint Loup qui donna confiance aux habitants 

    Continuant sa route, Attila se présenta devant Orléans, mais l'évêque saint Aignam était allé quérir l'aide du général romain Actius qui vainquit les Huns aux champs Catalauniques

    Après avoir échoué en GauleAttila esseya d'envahir l'Italie ; mais le pape saint Léon se porta devant lui jusqu'à la vallée du Pô ; il l'intimida par son aspect et sa fermeté ; moyennant tribu, Attila consentit à retrograder. 

    Contre les envahisseurs, l'Église se tenait presque seule ; le pouvoir impérial n'existait plus que de nom ; le suève Ricimer rétablit bien une certaine vigueur dans le gouvernement (454-472), mais le soldat ruge Odoacre qui lui succéda pendant dix-sept ans abolit en Occident la dignité impériale gérée alors par un enfant, Romulus Augustule (476).

    Cependant les Ostrogoths
     envahirent la péninsule (489), leur chef Théodoric tua Odoacre et prend le titre de roi d'Italie

    Or bien que tolérant par politique, Théodoric était arien comme tout les souverins de souche gothique
    Ainsi tous les peuples barbares implantés étaient-ils ariens, à l'exception des Francs, demeurés paiens.

    Certe Constantin n'était pas un saint, il a effectivement en 326, fit périr son fils aîné Crispus, puis son épouse Fausta 
    IL exécuta Licinius ainsi que son fils, vaincu à Andrinople et à Chrysopolis 

    Cependant, il abrogea les lois d'Auguste sur le célibat, imposa le repos dominical, autorisa l'affranchissement des esclaves, interdit que l'on sépare les familles lors des ventes, autorisa l'Église à recevoir des legs et accorda le droit aux plaideurs de choisir entre le tribunal civil et la médiation de l'évêque. 
    De plus, il promulgua des lois contre la prostitution des servantes d'auberges, contre les enlèvements, et sur l'humanisation des prisons 
    Enfin de nombreuses lois furent créées afin de lutter contre les relations extra-maritales. 

    On lui doit, l'édit de Milan qui permettait à chacun d'adorer à sa manière sa divinité; il accorda la liberté de culte à toutes les religions et aux chrétiens et mit fin aux persécutions des chretiens. 
    Cette légalisation permit aux premières basiliques dans l'Empire Romain de voir le jour.
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    Message  Arlitto Lun 26 Avr 2021 - 12:33

    L'Église comprit qu'elle appartenait à l'humanité entière et non à un peuple en particulier! 

    Elle alla vers ceux que l'on appelait les Barbares. 

    Moins liée aux traditions romaines, la chrétienté d'Afrique osa parler la première. 

    Dans le De civitate Dei, saint Augustin posa la thèse : l'empire n'était que la cité caduque des hommes, il y avait par contre une cité éternelle de Dieu. 

    Dans ses 7 livres contre les paiens, Paul Orose, disciple de saint Augustin, émet aussi l'idée que les Barbares sont perfectibles et convertibles. 

    Enfin, dans son De Gubernotione Dei, Salvien prêtre de Marseille, tentera même de démontrer que leur rôle consiste à assainir le vieux monde. 

    Il semble que, dès la seconde moitié du V siècle, tout un épiscopat se rallie à cette politique religieuse dont le succès sera assuré par la conversion de Clovis en 496. 


    [ltr]http://www.abbaye-saint-benoit.ch/saints/augustin[/ltr]


    http://www.abbaye-saint-benoit.ch/saints/augustin 

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Salvien_de_Marseille

    [ltr]http://fr.wikipedia.org/wiki/Salvien_de_Marseille[/ltr]


    http://fr.wikipedia.org/wiki/Salvien_de_Marseille 

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Paul_Orose

    [ltr]http://fr.wikipedia.org/wiki/Paul_Orose[/ltr]


    http://fr.wikipedia.org/wiki/Paul_Orose 

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Augustin_d'Hippone

    [ltr]http://fr.wikipedia.org/wiki/Augustin_d%27Hippone[/ltr]


    http://fr.wikipedia.org/wiki/Augustin_d'Hippone
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    Message  Arlitto Lun 26 Avr 2021 - 12:33

    [size=17]Il y aura à l'époque des invasions, certains progrès du christianisme en Occident. 

    L'évangélisation n'avait même pas dépassé les limites de l'État romain

    Dans les régions danubiennes, habitées par les races celtiques, les progrès furent plus rapides que sur les bords du rhin, ou vivaient les Germains

    Irénée mentionne cependant l'existance des églises ou communautés de Germanie, mais il faudra attendre le début du IV siècle pour poséder quelques données : martyres de sainte Afra à Augsbourg, de saint Florian àLauriacum (Lorsch) en Norique

    On constate bientôt des évêchés à Augsbourg et à Lauriacum en Norique, à Tiburnia en Carinthie, puis à Saboria (Seben) dans le Tyrol, à Emona (Laibach) en Carniole. 

    Toute la région alpestre, Norique et Rhétie, est alors chrétienne, et saint Séverin ( 482) y exercera son apostolat; elle dépendait de l'Italie et se rattachait aux métropoles d'Aquilée et de Milan. 

    Dans les régions rhénames, on constate au début du IV siècle l'existence d'un épiscopat. 

    Agricius de Trèves assiste en 314 au concile d'Arles, avec Maternus de Cologne

    Le séjour de saint Athanase à Trèves (334-337), l'influence de saint Martin affermirent l'othodoxie des rhénans, à Arles, saint Maximin de Trèves défendit seul Athanase et fut banni (354); à Rimini, Servais de Tongres s'affirmaanti-arien

    Lorsqu'au début du V siècle parurent les Francs, les églises de Trèves, Cologne, mayence conservèrent leurs évêques; quant aux chrétiens qui se réfugièrent dans les îles de la Meuse, devant l'invasion hunnique, ils transférèreront à Maestricht l'évêché de Tongres.

    Vers le Ier siècle av. J.-C. le maître perd son droit de vie et de mort sur son esclave, les mauvais traitements sont interdits et condamnés, il est également interdit de revendre un vieil esclave pour s'en débarrasser. 
    Au cours de l'Empire, l'affranchissement n'a cessé de croître et Constantin n'a fait que confirmer cet acte! 

    * 316 : Édit de Constantin en faveur des esclaves : il devient interdit de les punir par la crucifixion et de les marquer au fer rouge au visage (ils peuvent être marqués ailleurs ou porter un collier inamovible. 
    * 319 : Constantin Ier interdit la séparation des familles d'esclaves lors d'un changement de propriétaire. 


    [/size]
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    Message  Arlitto Lun 26 Avr 2021 - 12:34

    En Grande-Bretagne, le christianisme fut confronté non pas à la barbarie, mais à une civilisation avancée, la civilisation celtique 

    Tertullien constate le premier que les Bretons sont chrétiens.

    Durant le IV siècle, les progrès s'accentuent; Bède nous dit qu'après la persécution dioclétienne, les Bretons fondèrent des basiliques en l'honneur de leurs martyrsAlban, Aaron et Julius ; une église s'éleva à Cantorbéry sous le patronage de saint Martin. 

    Nombre de témoignages nous informent que cette église primitive était en étroite collaboration avec Rome, on en a pour exemple, l'adoption du cycle pascal romain par les évêques bretons au concile d'Arles en 314, ordination de Palladius comme évêque des scots d'Irlande par Célestin vers 431. 

    Des évêchés bretons existaient dans les capitales des provinces, tels York et Londre. 

    Lorsque qu'à la fin du IV siècle, les Romains quittèrent la Grande-Bretagneles barbares, Pictes de Calédonie, Scots d'Irlande, Saxons et Francs l'envahirent. 

    Malgré cette invasion, les Bretons développèrent leur foi grâce à l'expansion d'un monachisme indigène calqué sur le clan qu'ils complétaient dans l'ordre religieux; vrai chef au spirituel, l'abbé administrait la tribu de même qu'en Gaule l'évêque administrait la cité. 

    Le premier grand apôtre fut saint Patrice ou Patrick
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    Message  Arlitto Lun 26 Avr 2021 - 12:34

    Pourquoi l'histoire de l'église catholique ignore totalement l'empereur Julien 


    Vous trouverez dans l'histoire de l'Église Catholique, un texte sur L'empereur Julien écrit le Sam Juin 24, 2006. 

    [ltr]http://remacle.org/bloodwolf/philosophe ... /table.htm[/ltr]

     


    [ltr]http://fr.wikipedia.org/wiki/Empereur_Julien[/ltr]

      La date/heure actuelle est Jeu 21 Nov 2024 - 15:23