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    La croyance Catholique

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    Message  Arlitto Ven 20 Nov 2020 - 15:34

    Crédo / Symbole de Nicée

    Je crois en un seul Dieu, le Père tout-puissant,
    créateur du ciel et de la terre,
    de l’univers visible et invisible.
    Je crois en un seul Seigneur, Jésus-Christ,
    le Fils unique de Dieu,
    né du Père avant tous les siècles :
    Il est Dieu, né de Dieu, lumière, née de la lumière,
    vrai Dieu, né du vrai Dieu,
    Engendré, non pas créé, de même nature que le Père ;
    et par lui tout a été fait.
    Pour nous les hommes, et pour notre salut,
    il descendit du ciel ;
    Par l’Esprit-Saint, il a pris chair de la Vierge Marie,
    et s’est fait homme.
    Crucifié pour nous sous Ponce Pilate,
    il souffrit sa passion et fut mis au tombeau.
    Il ressuscita le troisième jour,
    conformément aux Écritures,
    et il monta au ciel ; il est assis à la droite du Père.
    Il reviendra dans la gloire,
    pour juger les vivants et les morts ;
    et son règne n’aura pas de fin.
    Je crois en l’Esprit-Saint,
    qui est Seigneur et qui donne la vie ;
    il procède du Père et du Fils ;
    Avec le Père et le Fils,
    il reçoit même adoration et même gloire ;
    il a parlé par les prophètes.
    Je crois en l’Église,
    une, sainte, catholique et apostolique.
    Je reconnais un seul baptême
    pour le pardon des péchés.
    J’attends la résurrection des morts,
    et la vie du monde à venir.
    Amen.

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    Message  Arlitto Ven 20 Nov 2020 - 15:34

    Le titre "pape" 

    Le titre "pape"(du grec papas, père) ne fut pas employé pendant les deux premiers siècles de notre ère. Michael Walsh, un ancien jésuite, déclare: "Il semble qu'il fallut attendre le IIIe siècle pour qu'un évêque de Rome soit appelé 'pape'; ce titre fut conféré au pape Calliste (...). À la fin du Ve siècle, le titre 'pape' désignait d'ordinaire l'évêque de Rome et personne d'autre. Toutefois, c'est seulement au XIe siècle qu'un pape put exiger que ce titre ne s'applique qu'à lui seul." - Histoire illustrée des papes (angl.)



    Pouvoir et prestige du pape voie le jour au IIe siècle 

    16 Au nombre des premières congrégations, qui acceptaient la direction des apôtres et des anciens de Jérusalem, figurait celle de Rome. La vérité chrétienne avait probablement gagné cette ville peu après la Pentecôte de l'an 33 (Actes 2:10). Comme n'importe quelle autre congrégation chrétienne de l'époque, celle de Rome avait des anciens, organisés en un collège de surveillants au sein duquel aucun membre ne détenait la primauté. Il est indubitable qu'aucun des premiers surveillants de la congrégation de Rome n'était considéré par ses contemporains comme un évêque ou comme un pape, car l'épiscopat monarchique n'existait pas encore. Il est difficile de déterminer quel fut le point de départ exact de l'épiscopat monarchique, ou d'un seul homme, mais les faits indiquent qu'il commença à voir le jour au IIe siècle. - Romains 16:3-16; Philippiens 1:1.



    Le concile de Toulouse interdisant la possession de Bible 

    Un autre mouvement commença à son tour à perturber l'Église. Au XIIe siècle, Pierre Waldo, originaire de Lyon, "recruta quelques érudits pour lui traduire la Bible en langue d'oc [un dialecte du sud de la France]. Il étudia cette traduction avec soin et en conclut que les chrétiens devraient vivre comme les apôtres, sans propriété individuelle". (L'Âge de la Foi, Will Durant.) Il fonda un mouvement de prédicateurs qui devinrent connus sous le nom de Vaudois. Ceux-ci rejetaient la prêtrise catholique, les indulgences, le purgatoire, la transsubstantiation et d'autres pratiques et croyances catholiques. Ils se répandirent dans d'autres pays. Le concile de Toulouse tenta d'enrayer leur expansion en 1229 en interdisant la possession de livres des Écritures. Seuls les livres de liturgie étaient autorisés, et seulement en latin, une langue morte.

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    Message  Arlitto Ven 20 Nov 2020 - 15:35

    Comprendre le catholicisme romain 


    :copyright: 1995 par Rick Jones 
    traduit avec permission 
    Sommaire 
    Une information cruciale que TOUT catholique devrait connaître 
    Le catholicisme romain est-il chrétien ? 
    Malgré un débat animé, il semble qu'une réponse puisse être esquissée en comparant les doctrines du Catéchisme de l'Église Catholique ( JEAN-PAUL II. Catéchisme de l'Église Catholique. Vatican : MAME/PLON, 1992. 800 p.) de 1992 avec la Sainte Bible. 
    Avez-vous lu le catéchisme ? Savez-vous ce que l'église catholique enseigne ? Cette religion vous mènera-t-elle au paradis ? 
    Né et élevé dans la foi catholique romaine, la curiosité a amené l'auteur à étudier en détails le nouveau catéchisme et à comparer ses enseignements avec la Parole écrite de Dieu. Les résultats furent surprenants ! 
    Si vous n'avez pas le temps ou le désir de vous plonger dans les 800 pages (édition de poche) du nouveau catéchisme, vous devez lire ce livre révélateur. 
    Trente-sept doctrines catholiques romaines sont extraites du catéchisme … expliquées … et comparées avec la Parole écrite de Dieu. 
    Si votre destinée éternelle est entre les mains de l'église catholique, il est vital que vous appreniez comment les doctrines catholiques officielles «s'arrangent » avec les Écritures. Sont-elles en accord les unes avec les autres ? Vous pourriez être étonné ! 


    Sommaire 
    Préface 
    Introduction 
    Qui détient l'autorité suprême ? 
    Les 37 doctrines catholiques romaines 1. Le salut par l'Église 
    2. Le salut par les bonnes oeuvres 
    3. L'église pardonne les péchés 
    4. La seule véritable église 
    5. Le baptême sauve 
    6. Le pape : vicaire du Christ 
    7. Le pape : infaillible 
    8. Les sacrements sauvent 
    9. Le péché de présomption 
    10. Le baptême des enfants 
    11. Les degrés du péché 
    12. La transsubstantiation 
    13. L'eucharistie : préserve du péché 
    14. L'eucharistie : aide les morts 
    15. Marie : sauve 
    16. Marie : sauvée depuis sa naissance 
    17. Marie : une vierge perpétuelle 
    18. Marie : source de sainteté 
    19. Marie : l'intercesseur 
    20. Marie : bénéficiaire de prières 
    21. Marie : Reine de l'univers 
    22. La messe 
    23. Le purgatoire 
    24. La prière pour les saints 
    25. La prière pour les morts 
    26. Les statues 
    27. La confirmation 
    28. La confession de ses péchés à un prêtre 
    29. Les indulgences 
    30. L'interprétation de la Parole de Dieu 
    31. Les prières catholiques 
    32. La pénitence 
    33. L'Eglise catholique identifiée à Jésus-Christ 
    34. 850 millions de catholiques peuvent-ils avoir tort ? 
    35. La réconciliation 
    36. Le célibat 
    37. Les derniers sacrements 
    Appendice 1 : La confusion 
    Appendice 2 : Une invitation 
    Appendice 3 : L'appel de Dieu 
    Appendice 4 : Liberté ou esclavage ? 


    Préface 
    Jíai été baptisé dans líéglise catholique étant enfant, jíai fait ma première communion et ma confirmation enfant — jíai assisté à la messe et suivi líinstruction religieuse chaque semaine. Jíai confessé mes péchés à un prêtre et fait de mon mieux pour obéir aux 10 commandements. Díune façon générale, jíétais un bon catholique. 
    Ma femme, Shari, qui a participé à la préparation de ce livre, est également née et a été élevée dans un foyer catholique romain, et a étudié dans des écoles catholiques. Elle aussi a fidèlement suivi tous les rituels catholiques requis. 
    Malgré tout notre entraînement catholique, aucun de nous deux ne comprenait complètement les véritables doctrines de líéglise catholique, ni comment elles se situaient par rapport à la Sainte Bible. Notre confiance en líéglise catholique en souffrit. 
    Je suis profondément persuadé que la plupart des catholiques sont dans la même situation. Ce livre a été conçu pour remédier à ce problème. Après sa lecture, vous aurez une compréhension complète des principales doctrines de líéglise catholique et vous saurez comment celles-ci s'accordent avec les Saintes Écritures. 
    De plus, vous découvrirez des vérités que vous níaviez jamais soupçonné auparavant, et vous serez bien mieux préparé pour le jour qui vient où vous vous tiendrez devant Dieu pour le jugement dernier. 
    Que Dieu vous bénisse lors de votre lecture. 
    " Ö que le Dieu de notre Seigneur Jésus-Christ, le Père de gloire, vous donne un esprit de sagesse et de révélation, dans sa connaissance, et qu'il illumine les yeux de votre cúur Ö " Éphésiens 1.17-18 


    Introduction 
    Ces dernières années, il y a eu une certaine fusion entre le catholicisme romain et le protestantisme. Beaucoup, des deux cotés, appellent ceux de líautre camp ësoeurs et frères en Christí. Cela ne s'entendait pas il y a quelques années, mais actuellement : 
    • Le clergé catholique romain apparaît sur les chaines de télévisions chrétiennes, promouvant líunité entre catholiques et protestants. 
    • Les programmes de radio chrétiennes diffusent des émissions catholiques. 
    • Les librairies chrétiennes proposent une grande variété de produits plaisant aux catholiques. 
    [Ce constat correspond en effet à la situation nord-américaine mais pas à celle de l'Europe. On constate toutefois en Europe le développement d'un mouvement oecuménique dirigé par Rome, dont les fameuses JMJ sont un bon exemple.] 
    Les deux camps ont-ils réellement fusionné ? Prêchent-ils le même message ? Annoncent-ils tous deux les mêmes doctrines fondamentales ? 
    Pour répondre à ces questions, jíai commencé une étude exhaustive du catéchisme de líéglise catholique paru en 1992. Líutilisation de ce catéchisme était importante pour deux raisons : 
    1. Ce catéchisme est la source officielle de la doctrine catholique romaine. Personne ne peut nier quíelle contient les enseignements actuels de líéglise catholique romaine. 
    2. Publié en 1992, cíest le premier catéchisme depuis plus de 400 ans. Vous pouvez donc être assuré que vous êtes en train de lire les enseignements actuels de líéglise catholique romaine, pas ce quíelle a enseigné il y a 300 ans.
    Dans ce livre, nous allons examiner les 37 doctrines catholiques romaines les plus critiquées, et laisser les faits parler díeux-mêmes. 
    Vous ne trouverez pas díopinions ou de philosophies personnelles présentées ici. Il síagit strictement de líexposé de la vraie doctrine catholique romaine, comparée avec la Bible. Il vous faudra en tirer vos propres conclusions et prendre vos propres décisions 
    Ce níest pas non plus un livre de jugement ou de condamnation. Il a pour seul but de vous aider à mieux comprendre les doctrines catholiques, afin que vous soyez préparé à vous tenir devant Dieu pour le jugement, comme nous devrons tous le faire après la mort : 
    ì Et comme il est réservé aux hommes de mourir une seule fois, après quoi vient le jugement,î Hébreux 9.27 
    Mon cúur est brisé à la pensée de ceux qui entendront Jésus leur dire ce jour là : 
    ìAlors je leur dirai ouvertement : Je ne vous ai jamais connus, retirez-vous de moi, vous qui commettez l'iniquité.î Matthieu 7.23 
    En vérité, la Bible révèle que le Seigneur prononcera ces mots à beaucoup de personnes religieuses. Sachant cela, il est vital que vous ne suiviez pas aveuglément n'importe qui. 
    Apprenez-en plus sur ces doctrines catholiques et vous serez à même de vous tenir devant Dieu avec confiance. 
    Alors que vous lirez ce livre, ma prière est que Dieu révèle Sa vérité à votre cúur et à votre esprit. 
    Que Dieu vous bénisse. 


    Qui a líautorité suprême ? 
    Avant de commencer notre examen des doctrines catholiques romaines, il nous faut savoir qui a líautorité suprême. 
    Nous rencontrons ici la première difficulté. La Bible soutient quíelle est la seule et líunique autorité, tandis que le catholicisme enseigne quíil existe trois autorités suprêmes : 
    « Il est donc clair que la Sainte Tradition, la Sainte Écriture et le Magistère de líÉglise, par une très sage disposition de Dieu, sont tellement reliés et solidaires entre eux quíaucune de ces réalités ne subsiste sans les autres, et que toutes ensemble, chacune à sa façon, sous líaction du seul Esprit Saint, contribuent efficacement au salut des âmes. » Article #95, p.41 
    Selon ce passage, les Écritures, la tradition de líéglise (enseignements dispensés au cours des âges), et le Magistère (la tâche de donner líinterprétation authentique de la Parole de Dieu) sont toutes équivalentes en importance (voir aussi líArticle #82, p.38) 
    Selon la doctrine catholique, la tradition de líéglise et le Magistère sont tout autant Parole de Dieu que le sont les Écritures : 
    « La Sainte Ecriture est la parole de Dieu en tant que, sous líinspiration de líEsprit divin, elle est consignée par écrit. Quant à la Sainte Tradition, elle porte la parole de Dieu, confiée par le Christ Seigneur et par líEsprit Saint aux apôtresÖ » Article #81, p.38 
    La question évidente est : « Quíarrive-t-il quand ces trois ëautorités suprêmesí sont en désaccord entre elles ? Le catéchisme donne la solution : 
    « ëLa charge díinterpréter de façon authentique la Parole de Dieu, écrite ou transmise, a été confiée au seul Magistère vivant de líÉglise dont líautorité síexerce au nom de Jésus-Christí, cíest-à-dire aux évêques en communion avec le successeur de Pierre, líévêque de Rome. » Article #85, p.39 
    Notons que lorsque le catéchisme explique que la charge díinterpréter la Parole de Dieu a été confiée à líÉglise, il se réfère uniquement à líéglise catholique romaine. Cíest le cas tout au long du catéchisme : « LíÉglise » se réfère toujours à líéglise catholique romaine. 
    Le catéchisme répète la même doctrine en utilisant des mots différents : 
    « Car tout ce qui concerne la manière díinterpréter líÉcriture est finalement soumis au jugement de líÉglise, qui exerce le ministère et le mandat divinement reçus de garder la parole de Dieu et de líinterpréter » Article #119, p.45 
    En définitive, le catéchisme conclut que líautorité finale níest pas la Bible, mais líenseignement actuel de líéglise catholique, étant donné quíelle est la seule qualifiée pour délivrer une interprétation authentique de la Parole de Dieu. 
    La Bible est-elle díaccord ? 
    Si la Bible, la tradition et les enseignements de líéglise catholique sont tous trois Parole de Dieu, alors la Bible concordera avec ces enseignements. Malheureusement pour le catholicisme, ce níest pas le cas. En fait, cíest le contraire qui est plutôt la norme. Dieu déclare dans la Bible que Sa Parole écrite a toujours été, et sera toujours parfaite : 
    « Le fondement de ta parole est la vérité, Et toutes les lois de ta justice sont éternelles. » Psaume 119.160 
    « Les paroles de l'Éternel sont des paroles pures, Un argent éprouvé sur terre au creuset, et sept fois épuré. Toi, Éternel ! Tu les garderas, Tu les préserveras de cette race à jamais. » Psaume 12.6-7 
    La Bible déclare fermement quíelle est la seule autorité suprême : 
    [Jésus priant son Père] « Sanctifie-les par ta vérité : ta parole est la vérité. » Jean 17.17 
    Dans le livre de líApocalypse, Dieu donne un avertissement cinglant à ceux qui modifieraient Sa Parole écrite : 
    « Je le déclare à quiconque entend les paroles de la prophétie de ce livre : Si quelqu'un y ajoute quelque chose, Dieu le frappera des fléaux décrits dans ce livre ; et si quelqu'un retranche quelque chose des paroles du livre de cette prophétie, Dieu retranchera sa part de l'arbre de la vie et de la ville sainte, décrits dans ce livre. » Apocalypse 22.18-19 
    Líapôtre Paul conseille les lecteurs de la Bible sur la manière dont ils doivent réagir face à ceux qui enseignent des doctrines contraires à la Parole écrite de Dieu : 
    « Je vous exhorte, frères, à prendre garde à ceux qui causent des divisions et des scandales, au préjudice de l'enseignement que vous avez reçu. Éloignez-vous d'eux. Car de tels hommes ne servent point Christ notre Seigneur, mais leur propre ventre ; et, par des paroles douces et flatteuses, ils séduisent les coeurs des simples.î Romains 16.17-18 
    Paul exhorte les vrais croyants à éviter quiconque enseigne des doctrines contraires aux Écritures. Il révèle aussi les conséquences díune croyance en de tels enseignements faux : 
    « Mais, quand nous-mêmes, quand un ange du ciel annoncerait un autre Évangile que celui que nous vous avons prêché, qu'il soit anathème !î Galates 1.8 
    Il se répète immédiatement ensuite : 
    ìNous l'avons dit précédemment, et je le répète à cette heure : si quelqu'un vous annonce un autre Évangile que celui que vous avez reçu, qu'il soit anathème !î Galates 1.9 
    Donc, quand la doctrine catholique contredit la Parole écrite de Dieu, ceux qui se placent dans le camp adverse aux Saintes Écritures sont «anathèmes ». 
    Líauteur des Proverbes délivre le même avertissement sévère à quiconque oserait changer la Parole écrite de Dieu : 
    « Toute parole de Dieu est éprouvée. Il est un bouclier pour ceux qui cherchent en lui un refuge. N'ajoute rien à ses paroles, De peur qu'il ne te reprenne et que tu ne sois trouvé menteur. » Proverbes 30.5-6 
    La Parole de Dieu est établie pour toujours. 
    Dieu affirme que Sa Parole a été écrite une fois et établie à jamais : 
    « A toujours, ô Éternel ! Ta parole subsiste dans les cieux.î Psaume 119.89 
    ì Mais la parole du Seigneur demeure éternellement. Et cette parole est celle qui vous a été annoncée par l'Évangile.î 1 Pierre 1.25 
    ì L'herbe sèche, la fleur tombe ; Mais la parole de notre Dieu subsiste éternellement.î Esaïe 40.8 
    « Puisque vous avez été régénérés, non par une semence corruptible, mais par une semence incorruptible, par la parole vivante et permanente de Dieu.î 1 Pierre 1.23 
    La Parole de Dieu est parfaite 
    La Parole de Dieu ne peut pas changer parce quíelle est parfaite ainsi : 
    ìLa loi de l'Éternel est parfaite, elle restaure l'âme ; Le témoignage de l'Éternel est véritable...î Psaume 19.7 
    Le catholicisme prétend quíil níest pas possible díinterpréter correctement la Parole écrite en dehors du champ díaction de líéglise catholique, mais la Bible níest pas díaccord : 
    ìSachant tout d'abord vous-mêmes qu'aucune prophétie de l'Écriture ne peut être un objet d'interprétation particulière, car ce n'est pas par une volonté d'homme qu'une prophétie a jamais été apportée, mais c'est poussés par le Saint-Esprit que des hommes ont parlé de la part de Dieu.î 2 Pierre 1.21. 
    A quelle autorité Dieu veut-Il que les hommes síadressent en matière doctrinale ? A un prêtre ou à la Bible ? 
    « Toute Écriture est inspirée de Dieu, et utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour instruire dans la justice » 2 Timothée 3.16 
    Paul ne fait aucunement allusion au magistère ou à la tradition de líéglise ici, car le verset précédent précise : 
    « Dès ton enfance, tu connais les saintes lettres, qui peuvent te rendre sage à salut par la foi en Jésus-Christ. » 2 Timothée 3.15 
    Líéglise catholique níexistait pas à líépoque où Paul a écrit ces mots ; il ne se référait donc pas aux enseignements du catholicisme. 
    Dieu a-t-il abandonné son autorité ? 
    Ces versets, comme des centaines díautres, líindiquent : Dieu nía jamais donné à quiconque la possibilité díajouter ou de retrancher quoi que ce soit, ou bien encore díaltérer Sa Parole. Elle est parfaite et complète de la manière dont Il lía écrite. 
    Une des premières questions à laquelle vous devez répondre pour vous-même est : « Dieu a-t-Il violé toutes ces affirmations en donnant au pape et à líéglise catholique le droit de changer Sa Parole, bien quíIl ait dit quíIl ne le ferait jamais ? » 
    Les pharisiens 
    Quand Jésus vécut sur terre, Il réprimanda publiquement les pharisiens, les leaders religieux de líépoque : 
    « C'est en vain qu'ils m'honorent, en donnant des préceptes qui sont des commandements d'hommes. Vous abandonnez le commandement de Dieu, et vous observez la tradition des hommes. » Marc 7.7-8 
    Jésus était excédé car les pharisiens avaient élevé leur tradition au-dessus de la Parole de Dieu. Il savait que la Parole de Dieu mène à la vie éternelle, tandis que les traditions humaines mènent les peuples à la damnation éternelle. 
    Bien que les leaders religieux obéissaient à toutes les règles de leur religion, regardez comment Jésus les a considérés : 
    ìSerpents, race de vipères ! Comment échapperez-vous au châtiment de la géhenne ?î Matthieu 23.33 
    Quand les pharisiens demandèrent à Jésus pourquoi Ses disciples transgressaient les traditions des anciens, Jésus leur répondit par une des questions dont Il avait le secret : 
    « Il leur répondit : Et vous, pourquoi transgressez-vous le commandement de Dieu au profit de votre tradition ?î Matthieu 15.3 
    Jésus a toujours élevé les Écritures au-dessus des traditions : 
    ìJésus leur répondit : Vous êtes dans l'erreur, parce que vous ne comprenez ni les Écritures, ni la puissance de Dieu.î Matthieu 22.29 
    La Parole immuable de Dieu a toujours été líautorité suprême Ö jamais les traditions humaines : 
    « Prenez garde que personne ne fasse de vous sa proie par la philosophie et par une vaine tromperie, s'appuyant sur la tradition des hommes, sur les rudiments du monde, et non sur Christ. » Colossiens 2.8 
    Les chrétiens du Nouveau Testament savaient quelle était líautorité suprême : 
    « Ces Juifs avaient des sentiments plus nobles que ceux de Thessalonique; ils reçurent la parole avec beaucoup d'empressement, et ils examinaient chaque jour les Écritures, pour voir si ce qu'on leur disait était exact. » Actes 17.11 
    Pour savoir si ce quíils avaient entendu était exact, ces gens consultaient líautorité suprême, la Parole écrite. A propos de Sa Parole, Jésus a déclaré : 
    « Jésus lui répondit : Si quelqu'un m'aime, il gardera ma parole, et mon Père l'aimera; nous viendrons à lui, et nous ferons notre demeure chez lui. Celui qui ne m'aime pas ne garde point mes paroles. Ö » Jean 14.23-24 
    Considérez ces mots de líapôtre Paul : 
    « C'est pourquoi nous rendons continuellement grâces à Dieu de ce qu'en recevant la parole de Dieu, que nous vous avons fait entendre, vous l'avez reçue, non comme la parole des hommes, mais, ainsi qu'elle l'est véritablement, comme la parole de Dieu, qui agit en vous qui croyez. » 1 Thessaloniciens 2.13 
    Quand Paul prêcha la Parole de Dieu à ces personnes, ce níétait pas la doctrine catholique Ö qui níexistait pas encore. 
    Conclusion 
    Dieu ne change pas (Malachie 3.6) parce quíIl est Parfait. Son fils, Jésus, ne change pas (Hébreux 13.8) parce quíIl est parfait. Pourquoi voudriez-vous voir la Parole parfaite de Dieu changer ? 
    Alors que vous lisez la suite de ce livre, vous aurez à décider ce qui est líautorité suprême : la Parole écrite de Dieu, ou bien les enseignements et les traditions de líéglise catholique. 
    Cette décision prendra tout son sens au fur et à mesure où vous découvrirez que la Parole de Dieu et les enseignements catholiques sont diamétralement opposés sur chaque doctrine que nous examinerons. 
    Siègerez-vous du côté de la Parole de Dieu ou de celui des traditions humaines ? 
    « Le ciel et la terre passeront, mais mes paroles ne passeront point. » Matthieu 24.35 
    Note de líauteur : étant donné que les Écritures affirment clairement quíElles seules constituent la Parole de Dieu, dans la suite de cet ouvrage, toute référence à la Parole de Dieu se référera à la Bible seulement, et pas à la tradition de líéglise catholique ou au magistère. 
    « Ö Que Dieu, au contraire, soit reconnu pour vrai, et tout homme pour menteur, Ö » Romains 3.4 


    Les 37 doctrines catholiques romaines 


    Chapître 1 - Le Salut par l'Église 
    Le catholicisme romain enseigne que le salut n'est disponible que par l'église Catholique : 
    "Le décret sur l'OEcuménisme du deuxième concile du Vatican explicite : 'C'est, en effet, par la seule Église catholique du Christ, laquelle est moyen général de salut', que peut s'obtenir toute la plénitude des moyens de salut". Article #816, p.219 
    Ici, la source officielle de la doctrine catholique exprime avec force que le salut ne peut pas être obtenu en dehors de l'église catholique romaine. Peut-être pensez-vous "l'église catholique ne croit plus cela !" Pourtant, la position du catéchisme est claire : 
    "Appuyé sur la Sainte Écriture et sur la Tradition, le Concile enseigne que cette Église en marche sur la terre est nécessaire au salut. Seul, en effet, le Christ est médiateur et voie de salut : or, Il nous devient présent en son corps qui est l'Église ; [Ö] C'est pourquoi ceux qui refuseraient soit d'entrer dans l'Église catholique, soit d'y persévérer, alors qu'ils la sauraient fondée de Dieu par Jésus-Christ comme nécessaire, ceux-là ne pourraient pas être sauvés." Article #846, p.227 
    Si cela n'est pas assez clair, voici d'autres déclarations : 
    "C'est dans l'Église qu'est déposée 'la plénitude des moyens du salut'. C'est en elle que 'nous acquérons la sainteté par la grâce de Dieu'" Article #824, p.221 
    "En elle subsiste la plénitude du Corps de Christ uni à sa Tête, ce qui implique qu'elle reçoive de Lui 'la plénitude des moyens de salut'Ö" Article #830, p.223 
    Quand on étudie la Parole de Dieu à ce sujet, deux faits sautent aux yeux : 
    1. La Bible n'indique jamais, même vaguement, qu'il faille passer par une église pour obtenir le salut. 
    2. Des centaines de versets proclament que le salut est un don de Dieu, facilement accessible à tous, mais seulement en passant par Jésus-Christ : 
    "Car le salaire du péché, c'est la mort ; mais le don gratuit de Dieu, c'est la vie éternelle en Jésus-Christ notre Seigneur." Romains 6.23 
    A part Jésus-Christ, aucun autre nom (ou groupe) ne peut offrir le salut : 
    "Il n'y a de salut en aucun autre [N.D.A. excepté Jésus-Christ] ; car il n'y a sous le ciel aucun autre nom qui ait été donné parmi les hommes, par lequel nous devions être sauvés." Actes 4:10, 12 
    Quand Jésus-Christ est mort sur la croix, Il a payé le prix complet pour les péchés de toute l'humanité et a permi à tout un chacun de venir directement à Lui pour être sauvé. Jésus Lui-même l'a annoncé : 
    "Celui qui croit au Fils a la vie éternelle; celui qui ne croit pas au Fils ne verra point la vie, mais la colère de Dieu demeure sur lui." Jean 3.36 
    Jésus a aussi prêché : 
    "En vérité, en vérité, je vous le dis, celui qui écoute ma parole, et qui croit à celui qui m'a envoyé, a la vie éternelle et ne vient point en jugement, mais il est passé de la mort à la vie." Jean 5.24 
    Encore et encore, Jésus-Christ a affirmé cette vérité bénie : 
    "En vérité, en vérité, je vous le dis, celui qui croit en moi a la vie éternelle." Jean 6.47 
    (Lisez également Jean 6.40; Jean 3.16, Jean 3.18, Jean 3.36, Jean 1.12). 
    Dans Jean 20.31, nous découvrons pourquoi les évangiles ont été écrits : 
    "Mais ces choses ont été écrites afin que vous croyiez que Jésus est le Christ, le Fils de Dieu, et qu'en croyant vous ayez la vie en son nom." Jean 20.31 
    Jamais Jésus ne requiert la nécessité d'une église pour apporter le salut. Ce cadeau gratuit est disponible pour tous ceux qui croiront en Lui : 
    "Tous les prophètes rendent de lui le témoignage que quiconque croit en Lui reçoit par son nom le pardon des péchés." Actes 10.43 
    Selon la Bible, la rédemption s'obtient grâce à Christ, et non pas grâce à une église : 
    "Ö et ils sont gratuitement justifiés par sa grâce, par le moyen de la rédemption qui est en Jésus-Christ." Romains 3.24 
    Christ seul peut offrir le cadeau de la vie éternelle car Il a volontairement versé Son sang pour nous : 
    "En lui nous avons la rédemption par son sang, la rémission des péchés, selon la richesse de sa grâce," Éphésiens 1.7 
    Encore une fois, la seule chose demandée pour le salut est la foi en Jésus-Christ : 
    "Car je n'ai point honte de l'Évangile: c'est une puissance de Dieu pour le salut de quiconque croit Ö" Romains 1.16 
    De multiples passages reprennent ce thème : 
    "Car Dieu ne nous a pas destinés à la colère, mais à l'acquisition du salut par notre Seigneur Jésus-Christ," 1 Thessaloniciens 5.9 
    Pendant que Jésus était cloué à la croix, Il a montré que le salut dépendait de Lui, et non pas d'une église. Le voleur qui était sur la croix à coté de Lui a crié : 
    "Ö Souviens-toi de moi, quand tu viendras dans ton règne." Luc 23.42 
    Quand ce pécheur mourant a prononcé ces paroles de foi, Jésus lui a répondu en disant : 
    "Je te le dis en vérité, aujourd'hui tu seras avec moi dans le paradis." Luc 23.43 
    Une église ne sauve pas Ö Jésus, Lui, sauve : 
    "Dieu, en effet, n'a pas envoyé son Fils dans le monde pour qu'il juge le monde, mais pour que le monde soit sauvé par Lui." Jean 3.17 
    "A plus forte raison donc, maintenant que nous sommes justifiés par son sang, serons-nous sauvés par Lui de la colère." Romains 5.9 
    Si le salut n'avait été dispensé qu'au travers de l'église catholique, Dieu nous aurait-Il trompé dans Sa Parole, sachant que notre destinée éternelle était en jeu ? Pierre aurait-il ouvertement affirmé ce qui suit dans les Saintes Écritures ? 
    "Mais c'est par la grâce du Seigneur Jésus que nous croyons être sauvés, Ö" Actes 15.11 
    Conclusion 
    La Parole de Dieu déclare que le salut est obtenu par la foi dans le sang versé de Jésus-Christ, alors que le catéchisme maintient que le salut n'est dispensé que par l'église catholique. 
    Vous devez maintenant décider qui vous allez croire : la tradition des hommes, ou la Parole de Dieu ? Vous ne pouvez pas dire : "les deux" car chacune insiste sur le fait que l'autre a tort : 
    "L'amour de Dieu a été manifesté envers nous en ce que Dieu a envoyé son Fils unique dans le monde, afin que nous vivions par lui." 1 Jean 4.9 
    Rappelez-vous qu'un jour vous vous tiendrez devant Dieu et aurez à Lui expliquer votre choix. Allez-vous risquer de rejeter la Parole de Dieu pour suivre la tradition des hommes ? 
    "Ce peuple m'honore des lèvres, Mais son cúur est éloigné de moi. C'est en vain qu'ils m'honorent, En donnant des préceptes qui sont des commandements d'hommes. Vous abandonnez le commandement de Dieu, et vous observez la tradition des hommes." Marc 7.6-8 


    Chapître 2 - Le salut obtenu par de bonnes úuvres 
    La doctrine catholique enseigne qu'il faut continuellement faire de bonnes oeuvres pour être sauvé. 
    "L'incorporation à l'Église, cependant, n'assure pas le salut pour celui qui, faute de persévérer dans la charité, Ö" Article #837, p.225 
    Pour être sauvé, il faut accomplir des úuvres comme le baptême (voir Article #1257, p.331), en plus de divers sacrements (voir Article #1129, p.300) et beaucoup d'autres actions. 
    Une fois encore, les enseignements du catholicisme s'opposent à la Parole de Dieu, qui affirme que le salut ne peut pas se gagner, que c'est un don gratuit et inconditionnel de Dieu : 
    " Car c'est par la grâce que vous êtes sauvés, par le moyen de la foi. Et cela ne vient pas de vous, c'est le don de Dieu. Ce n'est point par les oeuvres, afin que personne ne se glorifie." Éphésiens 2.8-9 
    " il nous a sauvés, non à cause des oeuvres de justice que nous aurions faites, mais selon sa miséricorde, par le baptême de la régénération et le renouvellement du Saint-Esprit," Tite 3.5 
    La Bible répète encore et encore que le salut vient de la foi - jamais de bonnes úuvres : 
    " Car nous pensons que l'homme est justifié par la foi, sans les oeuvres de la loi." Romains 3.28 
    " Aussi l'Écriture, prévoyant que Dieu justifierait les païens par la foi, a d'avance annoncé cette bonne nouvelle à Abraham : Toutes les nations seront bénies en toi !" Galates 3.8 
    Comment devenons-nous des enfants de Dieu ? : 
    " Car vous êtes tous fils de Dieu par la foi en Jésus-Christ" Galates 3.26 
    Les pharisiens et les bonnes oeuvres 
    Les pharisiens religieux étaient convaincus que le fait de pratiquer de bonnes úuvres leur permettraient de gagner le salut, mais Jésus les remit en place. Dans l'Évangile de Marc, les Pharisiens et les scribes demandent à Jésus : 
    " ... Pourquoi tes disciples ne suivent-ils pas la tradition des anciens, mais prennent-ils leurs repas avec des mains impures ?" Marc 7.5 
    En réponse, Jésus les corrigea : 
    " ... Vous anéantissez fort bien le commandement de Dieu, pour garder votre tradition." Marc 7.9 
    Quelle tragédie ! En élevant la tradition au-dessus de la Parole de Dieu, les pharisiens avaient concrètement rejeté le commandement de Dieu. Jésus accusa également les Pharisiens : 
    " Ö annulant ainsi la parole de Dieu par votre tradition, que vous avez établie. Et vous faites beaucoup d'autres choses semblables." Marc 7.13 
    N'est-ce pas exactement ce que fait l'église catholique en élevant la tradition au dessus de la Parole de Dieu ? 
    Les Pharisiens étaient convaincus que le salut s'obtenait en accomplissant de bonnes actions, mais Jésus savait que les bonnes actions ne pourraient jamais sauver personne. 
    " Néanmoins, sachant que ce n'est pas par les oeuvres de la loi que l'homme est justifié, mais par la foi en Jésus-Christ, nous aussi nous avons cru en Jésus-Christ, afin d'être justifiés par la foi en Christ et non par les oeuvres de la loi, parce que nulle chair ne sera justifiée par les oeuvres de la loi." Galates 2.16 
    " Étant donc justifiés par la foi, nous avons la paix avec Dieu par notre Seigneur Jésus-Christ," Romains 5.1 
    Les bonnes úuvres ne sont pas suffisantes 
    Lisez ces quelques mots de Jésus à propos de la valeur des bonnes úuvres : 
    " Ceux qui me disent : Seigneur, Seigneur ! n'entreront pas tous dans le royaume des cieux, mais celui-là seul qui fait la volonté de mon Père qui est dans les cieux. Plusieurs me diront en ce jour-là : Seigneur, Seigneur, n'avons-nous pas prophétisé par ton nom ? n'avons-nous pas chassé des démons par ton nom ? et n'avons-nous pas fait beaucoup de miracles par ton nom ?" Matthieu 7.21-22 
    Cette multitude sera pour toujours déçue quand elle entendra Jésus répondre : 
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    Message  Arlitto Ven 20 Nov 2020 - 15:35

    " Alors je leur dirai ouvertement : Je ne vous ai jamais connus, retirez-vous de moi, vous qui commettez l'iniquité." Matthieu 7.23 
    Beaucoup de gens ignorent que leurs bonnes úuvres ne sont pas suffisantes pour les sauver. Cette ignorance est affligeante, car après la mort, ils seront envoyés en enfer pour l'éternité. 
    L'Apôtre Paul fait une autre déclaration importante concernant les bonnes úuvres : 
    " Je ne rejette pas la grâce de Dieu ; car si la justice s'obtient par la loi, Christ est donc mort en vain." Galates 2.21 
    En d'autres termes, si vous pouviez gagner le paradis grâce à vos bonnes úuvres, alors Jésus a subi une horrible mort pour rien. 
    Mais il n'en est rien. Les Écritures déclarent que Jésus a donné Sa vie parce qu'il n'y avait pas d'autres moyens, pour nous, de recevoir le pardon de nos péchés. 
    L'unique façon de devenir enfant de Dieu est la foi en Christ. Les bonnes úuvres ne feront jamais l'affaire : 
    " Car vous êtes tous fils de Dieu par la foi en Jésus-Christ" Galates 3.26 
    La Bible répète sans relâche la position de Dieu, afin qu'elle soit encore plus claire : 
    " Celui qui croit en lui [Jésus] n'est point jugé ; mais celui qui ne croit pas est déjà jugé, parce qu'il n'a pas cru au nom du Fils unique de Dieu." Jean 3.18 
    Jésus lui-même déclare la même vérité : 
    " La volonté de mon Père, c'est que quiconque voit le Fils et croit en lui ait la vie éternelle ; et je le ressusciterai au dernier jour." Jean 6.40 
    Conclusion 
    Cher ami catholique romain, vous devez maintenant prendre une autre décision. Soit vous croyez à la Parole de Dieu et acceptez le cadeau gratuit du salut grâce à Jésus-Christ, soit vous préférez les traditions de l'église catholique, qui affirment que le salut doit être gagné par de bonnes úuvres. 
    Vous ne pouvez pas choisir la doctrine catholique et la Parole de Dieu, car elles sont en contraction l'une avec l'autre. 
    Ma prière est que vous fassiez le bon choix. Si vous choisissez de recevoir le cadeau gratuit du salut qu'offre Dieu, nous vous expliquerons un peu plus loin comment vous pouvez le faire : 
    " Jésus leur répondit : L'oeuvre de Dieu, c'est que vous croyiez en celui qu'il a envoyé." Jean 6.40 


    Chapître 3 - L'Eglise pardonne les péchés 
    Le catholicisme enseigne qu'il a le pouvoir et l'autorité de pardonner les péchés des fidèles. Voici quelques extraits du catéchisme (rappelez-vous que lorsque le catéchisme mentionne "l'Eglise", il désigne "l'église catholique romaine") : 
    "Il n'y a aucune faute, aussi grave soit elle, que la Sainte Eglise ne puisse remettre ..." Article #982, p. 258 
    "De par la volonté du Christ, l'Eglise possède le pouvoir de pardonner les péchés des baptisés ..." Article #986, p. 259 
    "L'Eglise qui, par l'évêque et ses prêtres, donne au nom de Jésus-Christ le pardon des péchés..." Article # 1448, p.378 
    L'église catholique a-t-elle le pouvoir de pardonner les péchés ? Regardons ce qu'en disent les Ecritures : 
    " Comment cet homme parle-t-il ainsi ? Il blasphème. Qui peut pardonner les péchés, si ce n'est Dieu seul ?" Marc 2.7 
    " Soyez bons les uns envers les autres, compatissants, vous pardonnant réciproquement, comme Dieu vous a pardonné en Christ." Éphésiens 4.32 
    Selon l'Ecriture, Dieu veut que ses enfants s'adressent directement à Lui, et non à une quelconque église, pour obtenir le pardon de leurs péchés : 
    " Approchons-nous donc avec assurance du trône de la grâce, afin d'obtenir miséricorde et de trouver grâce, pour être secourus dans nos besoins." Hébreux 4.16 
    Ce verset proclame que le pardon des péchés vient du trône de Dieu, et non pas d'une église. Cependant, le catholicisme enseigne une doctrine contraire : 
    "En effet, ce sont les évêques et les presbytres, qui ont, en vertu du sacrement de l'Ordre, le pouvoir de pardonner les péchés <<au nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit>>" Article #1461, p.381 
    "il fallait qu'elle [l'église catholique] fût capable de pardonner leurs fautes à tous les pénitents, quand même ils auraient péché jusqu'au dernier moment de leur vie." Article #979, p. 258 
    Cette doctrine inventée par les hommes contredit la Parole de Dieu. Beaucoup de personnages se sont approchés librement du trône de Dieu pour le pardon de leurs péchés. Le psalmiste s'adressa directement à Dieu : 
    " Je t'ai fait connaître mon péché, ... J'ai dit : J'avouerai mes transgressions à l'Éternel ! Et tu as effacé la peine de mon péché." Psaume 32.5 
    Le Roi David s'adressa directement à Dieu pour le pardon de ses fautes : 
    " Vois ma misère et ma peine, Et pardonne tous mes péchés." Psaume 25.18 
    Dans le Psaume 51, David demande encore pardon : 
    " Lave-moi complètement de mon iniquité, Et purifies-moi de mon péché... J'ai péché contre toi seul, Et j'ai fait ce qui est mal à tes yeux..." Psaume 51.2,4 
    Le Roi Salomon savait que les enfants d'Israël et lui-même pouvaient se tourner directement vers Dieu pour recevoir le pardon de leurs fautes : 
    " Daigne exaucer les supplications de ton serviteur et de ton peuple d'Israël, lorsqu'ils prieront en ce lieu ! Exauce du lieu de ta demeure, des cieux, exauce et pardonne !" 2 Chroniques 6.21 
    Dieu demande au peuple de venir à Lui pour recevoir la repentance : 
    " si mon peuple sur qui est invoqué mon nom s'humilie, prie, et cherche ma face, et s'il se détourne de ses mauvaises voies, je l'exaucerai des cieux, je lui pardonnerai son péché, et je guérirai son pays." 2 Chroniques 7.14 
    Dieu ne demande à personne de passer par une église pour recevoir le pardon des péchés. 
    " Car tu es bon, Seigneur, tu pardonnes, Tu es plein d'amour pour tous ceux qui t'invoquent." Psaume 86.5 
    " ... si l'un a sujet de se plaindre de l'autre, pardonnez-vous réciproquement. De même que Christ vous a pardonné, pardonnez-vous aussi." Colossiens 3.13 
    Pourquoi l'église catholique prétend-elle que le pardon des péchés n'est possible qu'à travers elle ? L'extrait suivant du catéchisme nous donne sa réponse : 
    "Si dans l'Eglise il n'y avait pas la rémission des péchés, nul espoir n'existerait, nulle espérance d'une vie éternelle et d'une libération éternelle. Rendons grâce à Dieu qui a donné à son Eglise un tel don" Article #983, p. 259 
    Plutôt que de s'adresser à Jésus pour le pardon des péchés et pour la vie éternelle, les catholiques romains reçoivent l'enseignement selon lequel leurs péchés ne peuvent être pardonnés que grâce à l'église catholique. Intentionnellement ou non, cette doctrine enferme les fidèles dans le giron de l'église catholique... 
    Conclusion 
    Une fois encore, la Parole de Dieu et les traditions humaines s'affrontent. Dieu dit qu'Il est le seul à pardonner les péchés, tandis que la tradition catholique prétend que l'église catholique a ce même pouvoir. 
    De quel coté vous rangerez-vous ? 
    " Mon âme, bénis l'Éternel, et n'oublie aucun de ses bienfaits ! C'est lui qui pardonne toutes tes iniquités" Psaume 103.2-3 


    Chapître 4 - La Seule véritable Eglise 
    L'Eglise catholique enseigne-t-elle encore qu'elle est la seule véritable Eglise fondée par Christ ? Beaucoup pensent que non, mais aucun démenti n'est jamais venu contredire sa position officielle : 
    "C'est là l'unique Eglise du Christ, dont nous professons dans le symbole qu'elle est une, sainte, catholique et apostolique" Article #811, p.217 
    Se référant à l'église catholique, le catéchisme déclare : 
    "dans cette seule et unique Eglise de Dieu..." Article #817, p.219 
    "Elle est catholique parce qu'en elle le Christ est présent. << Là où est le Christ Jésus, là est l'Eglise Catholique.>>" Article #830, p.223 
    Cette doctrine de la "seule vraie église" est dérivée d'un verset de l'Ecriture, qui, comparé à d'autres versets, s'interprète d'une toute autre façon. Quand Jésus demanda à ses disciples qui Il était, Pierre répondit : 
    " ... Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant." Matthieu 16.16 
    Jésus lui répondit : 
    " ... tu es Pierre, et ... sur cette pierre je bâtirai mon Église, et ... les portes du séjour des morts ne prévaudront point contre elle." Matthieu 16.18 
    Le catholicisme prétend que le Seigneur a élevé Simon Pierre au rang de "La" pierre. Il a depuis lors bâti toute la religion catholique sur cette promesse. Cependant, d'autres versets, limpides, déclarent que Jésus (et non Simon) est "La" pierre : 
    " et qu'ils ont tous bu le même breuvage spirituel, car ils buvaient à un rocher spirituel qui les suivait, et ce rocher était Christ." 1 Corinthiens 10.4 
    Jésus n'est pas seulement "La" pierre, Il est la pierre angulaire de l'église : 
    " Vous avez été édifiés sur le fondement des apôtres et des prophètes, Jésus-Christ lui-même étant la pierre angulaire." Éphésiens 2.20 
    Dans l'Ancien Testament, des prophéties annoncèrent que Jésus, rejeté des hommes, deviendrait la pierre angulaire de l'église : 
    " La pierre qu'ont rejetée ceux qui bâtissaient Est devenue la principale de l'angle." Psaume 118.22 
    Même Simon Pierre, prétendument premier pape, confessa que Jésus est la pierre d'angle de l'église : 
    " ... Jésus est La pierre rejetée par vous qui bâtissez, et qui est devenue la principale de l'angle." Actes 4.10-11 
    " L'honneur est donc pour vous, qui croyez. Mais, pour les incrédules, La pierre qu'ont rejetée ceux qui bâtissaient Est devenue la principale de l'angle" 1 Pierre 2.7 
    Selon les Ecritures, Simon Pierre N'EST PAS "La" pierre : 
    " Car qui est Dieu, si ce n'est l'Éternel ; Et qui est un rocher, si ce n'est notre Dieu ?" Psaume 18.31 
    " Car je proclamerai le nom de l'Éternel. Rendez gloire à notre Dieu ! Il est le rocher ..." Deutéronome 32.3-4 
    " ... Oui, c'est en Dieu que mon âme se confie ... Oui, c'est lui qui est mon rocher ..." Psaume 62.1-2 
    " Mais l'Éternel est ma retraite, Mon Dieu est le rocher de mon refuge." Psaume 94.22 
    Qui est le chef de l'église ? 
    En dépit de tous ces versets, le catholicisme prétend encore que Simon Pierre est "La" pierre, et que ses successeurs sont les chefs de l'église : 
    "L'unique Eglise du Christ, (...) est celle que notre Sauveur, après sa Résurrection, remit à Pierre pour qu'il en soit le pasteur, qu'Il lui confia, à lui et aux autres apôtres, pour la répandre et la diriger (...). Cette Eglise comme société constituée et organisée dans le monde est réalisée dans (subsistit in) l'Eglise catholique gouvernée par le successeur de Pierre et les évêques qui sont en communion avec lui." Article #816, p.219 [Les passages omis le sont aussi dans le texte du catéchisme]. 
    Cependant, la Bible déclare que Jésus-Christ (et non Simon Pierre ou ses "successeurs") est le chef de l'église : 
    " Il [Jésus] est la tête du corps de l'Église ; il est le commencement, le premier-né d'entre les morts, afin d'être en tout le premier." Colossiens 1.18 
    " Il [Dieu] a tout mis sous ses pieds, et il l'a donné [Jésus] pour chef suprême à l'Église," Éphésiens 1.22 
    " mais que, professant la vérité dans la charité, nous croissions à tous égards en celui qui est le chef, Christ." Éphésiens 4.15 
    "L'église" biblique 
    Quand la Bible utilise le mot "église", elle se réfère toujours à l'ensemble de ceux qui placent leur confiance en Jésus-Christ, et en Lui seul, pour leur salut. Il ne s'agit jamais des membres d'une quelconque dénomination : 
    " à l'Église de Dieu qui est à Corinthe, à ceux qui ont été sanctifiés en Jésus-Christ, appelés à être saints, et à tous ceux qui invoquent en quelque lieu que ce soit le nom de notre Seigneur Jésus-Christ, leur Seigneur ..." 1 Corinthiens 1.2 
    L'apôtre Paul écrit : 
    " Maris, aimez vos femmes, comme Christ a aimé l'Église, et s'est livré lui-même pour elle," Éphésiens 5.25 
    Le catholiscisme n'existant pas au temps de Paul, il n'était pas catholique. Cependant, il savait que Christ l'aimait et était mort sur la croix pour lui. Personne n'oserait dire que Paul n'était pas chrétien parce qu'il n'était pas catholique. 
    Qui suggèrerait que Dieu n'aime que les catholiques ? ... Ou qu'Il n'est mort que pour des catholiques ? Ce serait pourtant le cas si l'église catholique était la seule église. Paul déclara également : 
    " et marchez dans la charité, à l'exemple de Christ, qui nous a aimés, et qui s'est livré lui-même à Dieu pour nous ..." Éphésiens 5.2 
    Peut-on être chrétien sans être catholique ? 
    Se prenant pour la seule vraie église, le catholiscisme prétend déterminer qui est ou n'est pas chrétien : 
    "Appuyé sur la Sainte Ecriture et sur la Tradition, le Concile enseigne que cette Eglise en marche sur la terre est nécessaire au salut" Article #818, p.220 
    En d'autres termes, si vous n'avez pas été baptisé dans l'église catholique, vous n'êtes pas sauvé, et donc pas chrétien. 
    Les Ecritures affirment cependant que votre adhésion, ou non, à une quelconque église ne change rien concernant votre salut. Si votre foi est en Jésus-Christ seul, alors Il vous a déjà accepté, et vous êtes déjà sauvé : 
    " Car Dieu a tant aimé le monde qu'il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu'il ait la vie éternelle." Jean 3.16 
    Conclusion 
    Arrivé ici, il vous faut répondre à quelques questions : 
    • Simon Pierre était-il "La" pierre ? Le catéchisme répond par l'affirmative, mais la Parole de Dieu par la négative. 
    • L'église catholique romaine est-elle la seule véritable église ? Le catéchisme répond oui, la Bible non. 
    • Pensez-vous réellement que tous les non catholiques iront en enfer ? 
    Une fois encore, la réponse à chacune de ces questions dépendra de ce que vous avez décidé de croire ... la tradition humaine ou la Parole de Dieu. 
    Jésus posa aux pharisiens une question à laquelle tous les catholiques devraient réfléchir : 
    " ... pourquoi transgressez-vous le commandement de Dieu au profit de votre tradition ?" Matthieu 15.3 


    Chapître 5 - Le baptême sauve 
    L'église catholique enseigne que le baptême est nécessaire au salut : 
    "Le Seigneur Lui-même affirme que le Baptême est nécessaire pour le salut." Article #1257, p. 331 
    Tous les catholiques devraient savoir que c'est un mensonge : le Seigneur n'est pas d'accord avec cette phrase. La Bible enseigne que le salut est un don gratuit qu'aucune oeuvre [c'est-à-dire aucune action de notre part, aucun rite] ne pourra jamais acquérir. Cette doctrine a été imaginée par le catholicisme : 
    "L'église ne connaît pas d'autre moyen que le Baptême pour assurer l'entrée dans la béatitude éternelle..." Article #1257, p. 331 
    "Nés à une vie nouvelle par le Baptême, les fidèles sont ..." Article #1212, p. 321 
    "Par le Baptême nous sommes libérés du péché et régénérés comme fils de Dieu, nous devenons membres du Christ et nous sommes incorporés à l'Eglise ..." Article #1213, p. 322 
    La Bible ne peut pas être plus en désaccord avec cela : 
    "Cette lumière [=Jésus] à tous ceux qui l'ont reçue, à ceux qui croient en son nom, elle a donné le pouvoir de devenir enfants de Dieu" Jean 1.9-12 
    Malgré de tels versets, le catéchisme enseigne que : 
    "Le Baptême ne purifie pas seulement de tous les péchés, il fait aussi du néophyte <<une création nouvelle>>, un fils adoptif de Dieu qui est devenu <<participant de la nature divine>>, membre du Christ et cohéritier avec Lui, temple de l'Esprit Saint." Article #1265, p. 333 
    "Par le Baptême, tous les péchés sont remis, le péché originel et tous les péchés personnels ainsi que toutes les peines du péché." Article #1263, p. 332 (voir aussi Article #985, p. 258) 
    Ces doctrines contredisent une foule de versets. La Bible enseigne que seul Christ peut pardonner les péchés, ce que ne pourront jamais faire de "bonnes oeuvres" comme le baptême : 
    "En lui [Jésus] nous avons la rédemption par son sang, la rémission des péchés ..." Éphésiens 1.7 
    Si le baptême est nécessaire pour le salut, pourquoi Paul a-t-il enseigné que : 
    " Ce n'est pas pour baptiser que Christ m'a envoyé, c'est pour annoncer l'Evangile..." 1 Corinthiens 1.17 
    Le même homme de Dieu aurait-il déclaré : 
    "Je rends grâces à Dieu de ce que je n'ai baptisé aucun de vous, excepté Crispus et Gaïus," 1 Corinthiens 1.14 
    Le message de Jean le baptiste était : 
    "...Repentez-vous, car le royaume des cieux est proche." Matthieu 3.2 
    Après leur repentance, les gens venaient se faire ... 
    "... baptiser par lui dans le fleuve du Jourdain." Matthieu 3.6 
    Ecoutez ce que l'éthiopien eunuque demanda à Philippe alors qu'ils discutaient du baptême : 
    "Comme ils continuaient leur chemin, ils rencontrèrent de l'eau. Et l'eunuque dit : Voici de l'eau ; qu'est-ce qui empêche que je sois baptisé ? Philippe dit : Si tu crois de tout ton coeur, cela est possible. L'eunuque répondit : Je crois que Jésus-Christ est le Fils de Dieu." Actes 8.36-37 
    La Bible enseigne que le salut précède le baptême, et que le baptême n'est pas requis pour le salut. Quand le geôlier de l'épître aux Philippiens demande "que faut-il que je fasse pour être sauvé ?" Paul répond : 
    "... Crois au Seigneur Jésus, et tu seras sauvé, toi et ta famille ... Il les prit avec lui, à cette heure même de la nuit, il lava leurs plaies, et aussitôt il fut baptisé, lui et tous les siens." Actes 16.30-33 
    Premièrement ils crurent, et ils furent ensuite baptisés. 
    Le baptême suit toujours le salut ! 
    Un autre exemple : 
    "Cependant Crispus, le chef de la synagogue, crut au Seigneur avec toute sa famille. Et plusieurs Corinthiens, qui avaient entendu Paul, crurent aussi, et furent baptisés." Actes 18.8 
    Dans le chapitre 2 des Actes, quand Pierre, que les catholiques croient être le premier pape, termina son prêche : 
    "Ceux qui acceptèrent sa parole furent baptisés ; et, en ce jour-là, le nombre des disciples s'augmenta d'environ trois mille âmes." Actes 2.41 
    Ici aussi, ils furent baptisés, non pour devenir enfants de Dieu, mais parce qu'ils étaient déjà enfants de Dieu. 
    Quand Philippe prêcha aux gens de Samarie, vint d'abord le salut, puis le baptême : 
    "Mais, quand ils eurent cru Philippe, qui leur annonçait la bonne nouvelle du royaume de Dieu et du nom de Jésus-Christ, hommes et femmes se firent baptiser." Actes 8.12 
    Peu après, dans le même passage, Simon, un sorcier qui trompait le peuple des environs, suivit le même chemin : 
    "Simon lui-même crut, et, après avoir été baptisé, il ne quittait plus Philippe..." Actes 8.13 
    Le catéchisme enseigne : 
    "Le fruit de tous les sacrements appartient à tous. Car les sacrements, et surtout le Baptême qui est comme la porte par laquelle les hommes entrent dans l'Eglise, sont autant de liens sacrés qui les unissent tous et les attachent à Jésus-Christ" Article #950, p. 250 
    Juste avant sa mort, le voleur crucifié à coté de Jésus a mis sa confiance en Christ. Bien entendu, il n'a jamais été baptisé, mais il est quand même allé au Paradis. Pourquoi ? Parce que le salut est obtenu grâce à Christ, pas grâce au Baptême. 
    Le catéchisme enseigne aussi que lorsqu'une personne baptise, c'est Jésus lui-même qui baptise : 
    "Il [Jésus] est là présent par sa vertu dans les sacrements, au point que lorsque quelqu'un baptise, c'est le Christ Lui-même qui baptise." Article # 1088, p.290 
    Encore une tradition catholique dont la Parole de Dieu ne parle pas. 
    Une autre contradiction 
    Voilà une autre doctrine catholique : 
    "Le Baptême, en effet, est le sceau de la vie éternelle." Article #1274, p. 335 
    La Bible est encore en désaccord avec ceci, enseignant que la destinée éternelle des enfants de Dieu a été scellée par le Saint-Esprit : 
    "En lui vous aussi, après avoir entendu la parole de la vérité, l'Evangile de votre salut, en lui vous avez cru et vous avez été scellés du Saint-Esprit qui avait été promis," Éphésiens 1.13 
    "N'attristez pas le Saint-Esprit de Dieu, par lequel vous avez été scellés pour le jour de la rédemption." Éphésiens 4.30 
    Conclusion 
    Le baptême est-il nécessaire au salut ? La tradition catholique et la Parole de Dieu se retrouvent dos à dos. Le catéchisme dit "oui", la Parole de Dieu dit "non". 
    En quoi croirez-vous ? 


    Chapître 6 - Le Pape : vicaire du Christ 
    Le pape est-il le vicaire ["vicaire" signifie "substitut"] de Christ sur la terre, exerçant un pouvoir universel sur l'église toute entière ? 
    Si vous vous en tenez au catéchisme : 
    "En effet, le Pontife Romain a sur l'Eglise, en vertu de sa charge de Vicaire du Christ et de Pasteur de toute l'Eglise, un pouvoir plénier, suprême et universel qu'il peut toujours librement exercer." Article #882, p. 236 
    "... le pontife romain, ..., en tant que pasteur et docteur suprême de tous les fidèles ..." Article #891, p.238 
    Alors que l'église catholique élève le pape en position de pasteur et docteur suprême de tous les fidèles, la Parole de Dieu nous révèle que quelqu'un occupe déjà cette place : 
    "Mais le consolateur, l'Esprit-Saint, que le Père enverra en mon nom, vous enseignera toutes choses, et vous rappellera tout ce que je vous ai dit." Jean 14.26 
    "Quand le consolateur sera venu, l'Esprit de vérité, il vous conduira dans toute la vérité ..." Jean 16.13 
    Jésus nous a promis que ce docteur infaillible resterait avec nous : 
    "Et moi, je prierai le Père, et il vous donnera un autre consolateur, afin qu'il demeure éternellement avec vous," Jean 14.16 
    Le pape occupe visiblement une place réservée au Saint Esprit. C'est une place qu'aucun homme ne peut occuper : 
    "Lequel des hommes, en effet, connaît les choses de l'homme, si ce n'est l'esprit de l'homme qui est en lui ? De même, personne ne connaît les choses de Dieu, si ce n'est l'Esprit de Dieu." 1 Corinthiens 2.11 
    L'apôtre Paul insiste encore sur le fait que l'Esprit Saint, et non un homme, est le docteur infaillible des vrais chrétiens : 
    "Or nous, nous n'avons pas reçu l'esprit du monde, mais l'Esprit qui vient de Dieu, afin que nous connaissions les choses que Dieu nous a données par sa grâce. Et nous en parlons, non avec des discours qu'enseigne la sagesse humaine, mais avec ceux qu'enseigne l'Esprit, ..." 1 Corinthiens 2.12-13 
    Des ressemblances ? 
    Si les papes sont les substituts de Christ sur la terre, leurs vies devraient beaucoup ressembler à celle du Christ. Comparons donc : 
    Jésus s'habillait comme un homme normal Le pape ne se montre que vêtu d'habits majestueux 
    Pendant sa vie sur terre, Jésus n'a jamais été riche. Le pape contrôle une des plus riches organisations terrestres. 
    Jésus vivait simplement Le pape est entouré par l'opulence. 
    Jésus servit sans relâche les multitudes le pape voyage dans son jet privé, rencontrant les dirigeants de toutes les nations. 
    La plupart des gens rejetèrent finalement Jésus car Il disait la vérité. Le pape est adoré et vénéré par des millions de personnes. 
    Jésus dirigeait toute louange vers le Père, et disait à propos de Lui-même : " Jésus lui dit : Pourquoi m'appelles-tu bon ? Il n'y a de bon que Dieu seul." Marc 10.18 Le pape accueille volontiers toutes les louanges des hommes 
    Le pape devrait-il accepter l'adoration des multitudes ? Examinez comment le "pape" Simon Pierre réagit quand Corneille essaya de l'adorer : 
    "Lorsque Pierre entra, Corneille, qui était allé au-devant de lui, tomba à ses pieds et se prosterna. Mais Pierre le releva, en disant : Lève-toi ; moi aussi, je suis un homme." Actes 10.25-26 
    Le pape : la tête de l'église ? 
    Le catéchisme prétend que : 
    "Le Pape jouit, par institution divine, du pouvoir suprême, plénier, immédiat, universel pour la charge des âmes." Article #937, p. 248 
    Selon la Parole de Dieu, le pape n'est pas à la tête de la véritable église de Jésus-Christ. Cette position est exclusivement réservée au Seigneur Jésus : 
    "car le mari est le chef de la femme, comme Christ est le chef de l'Église ..." Éphésiens 5.23 
    Concernant le titre papal de "Saint Père", Jésus Lui-même nous apprend que : 
    "Et n'appelez personne sur la terre votre père [dans le sens honorifique] ; car un seul est votre Père, celui qui est dans les cieux." Matthieu 23.9 
    Pourtant, le pape accepte non seulement le titre de "Père", mais encore celui de "Saint Père", titre réservé à Dieu seul : 
    "Qui ne craindrait, Seigneur, et ne glorifierait ton nom? Car seul tu es saint ..." Apocalypse 15.4 
    Il n'est pas prudent pour un homme de s'affubler d'un nom réservé à Dieu, car Dieu ne donnera Sa gloire à personne : 
    "Je suis l'Éternel, c'est là mon nom ; Et je ne donnerai pas ma gloire à un autre ..." Esaïe 42.8 
    Quelques autres questions troublantes 
    Une fois encore, la doctrine catholique et les Saintes Ecritures se trouvent en contradiction l'une avec l'autre. Il vous faut donc choisir l'un ou l'autre camp en répondant aux questions suivantes : 
    • Pourquoi Dieu ne nous a-t-il pas dit, dans Sa Parole, qu'Il nous enverrait le pape comme vicaire du Christ ? 
    • Pourquoi la Bible insiste-t-elle sur le fait que Jésus est à la tête de l'église si ce n'est pas vrai ? 
    • Pourquoi l'église catholique insiste-t-elle sur le fait que le pape dispose de l'autorité finale en lieu et place de Jésus ? 
    • Pourquoi l'église catholique désigne-t-elle le pape comme votre docteur suprême à la place de l'Esprit Saint ? 
    Conclusion 
    Vous êtes le seul à pouvoir répondre à ces questions pour vous-même. Et vous êtes le seul à pouvoir décider en quoi vous voulez croire : la tradition catholique des hommes ... ou bien la Parole de Dieu ? 
    "Vous avez tout pleinement en lui, qui est le chef de toute domination et de toute autorité." Colossiens 2.10 
    "Il est la tête du corps de l'Église ..." Colossiens 1.18 


    Chapître 7 - Le Pape : infaillible 
    Selon la doctrine catholique, le Pape est infaillible en matière de doctrine, foi et morale. 
    "Pour maintenir l'Eglise dans la pureté de la foi transmise par les apôtres, le Christ a voulu conférer à son Eglise une participation à sa propre infaillibilité, Lui qui est la Vérité. Par le <<sens surnaturel de la foi>>, le peuple de Dieu <<s'attache indéfectiblement à la foi>>, sous la conduite du Magistère vivant de l'Eglise." Article #885, p.238 
    Le catéchisme réaffirme la même croyance de la façon suivante : 
    "De cette infaillibilité, le Pontife Romain, chef du collège des évêques, jouit du fait même de sa charge quand, en tant que pasteur et docteur suprême de tous les fidèles, et chargé de confirmer ses frères dans la foi, il proclame, par un acte définitif, un point de doctrine touchant la foi et les moeurs..." Article #891, p. 238 
    Malheureusement, cette doctrine n'est rien d'autre qu'une nouvelle tradition humaine, qui contredit les Ecritures. La Bible déclare que tout le monde est pécheur. Personne n'est parfait, personne n'est infaillible en quoi que ce soit : 
    "Car tous ont péché et sont privés de la gloire de Dieu" Romains 3.23 
    "selon qu'il est écrit: Il n'y a point de juste, pas même un seul" Romains 3.10 
    Notez bien que vous n'avez pas lu "personne, sauf le pape." Jésus est la seule personne infaillible qui ait jamais vécu sur Terre : 
    "Celui qui n'a point connu le péché, il l'a fait devenir péché pour nous, afin que nous devenions en lui justice de Dieu." 2 Corinthiens 5.21 
    Y a-t-il d'autres catholiques infaillibles ? 
    Le catéchisme va même plus loin en affirmant que les responsables catholiques ont également atteint cet état d'infaillibilité : 
    "La charge pastorale du Magistère est ainsi ordonnée à veiller à ce que le Peuple de Dieu demeure dans la vérité qui libère. Pour accomplir ce service, le Christ a doté les pasteurs du charisme d'infaillibilité en matière de foi et de moeurs." Article #890, p. 238 
    "L'infaillibilité du Magistère des pasteurs s'étend à tous les éléments de doctrine y compris morale sans lesquels les vérités salutaires de la foi ne peuvent être gardées, exposées ou observées." Article #2051, p. 514 
    Il faut bien comprendre que Dieu n'a pas déclaré ces personnes infaillibles ... ce sont d'autres hommes, pécheurs, qui l'ont fait. 
    Les Ecritures abondent en histoires d'hommes pécheurs. Même ceux que Dieu a utilisé l'étaient. Dieu a parlé du roi David comme étant un "homme selon mon coeur" (Actes 13.22), et pourtant David était meurtrier et adultère, pour ne s'en tenir qu'à ces deux péchés. 
    L'apôtre Paul et tous les autres apôtres étaient pécheurs. Paul dit de lui-même : 
    "A moi, qui suis le moindre de tous les saints, cette grâce a été accordée d'annoncer aux païens les richesses incompréhensibles de Christ" Éphésiens 3.8 
    Personne n'est infaillible selon les Ecritures, sauf Jésus. 
    Quelques questions complémentaires 
    Non contente de violer les Ecritures, cette doctrine soulève d'autres questions importantes auxquelles vous vous devez de répondre : 
    • Quand le Pape et les autres responsables catholiques, qui prétendent être infaillibles, sont en désaccord avec la Parole de Dieu, donc c'est que Dieu a tord ! Etes-vous prêt à croire cela ? 
    • Pourquoi l'église catholique veut-elle vous faire croire que le pape et les autres responsables catholiques sont infaillibles en matière de doctrine ? Ne serait ce pas pour lier et contraindre encore davantage ses membres à l'obéissance ? 
    • Comment se fait-il que des hommes faillibles ont l'autorité d'en déclarer d'autres infaillibles ? 
    • Pourquoi l'église catholique refuse-t-elle d'honorer Jésus-Christ en le reconnaissant comme le seul infaillible, tel que les Saintes Ecritures nous l'enseignent ? 
    Conclusion 
    Voilà une autre tradition humaine qui soulève beaucoup de questions. 
    Je vous en prie, n'acceptez pas aveuglément cette doctrine catholique comme une vérité. Examinez la Parole de Dieu pour répondre à ces questions et décidez dans votre coeur : 
    "... après avoir été élevé à la perfection, [Jésus] est devenu pour tous ceux qui lui obéissent l'auteur d'un salut éternel." Hébreux 5.9 


    Chapître 8 - Les sacrements sauvent 
    Les sacrements sont-ils nécessaires au salut ? 
    "L'Eglise affirme que pour les croyants les sacrements de la Nouvelle Alliance sont nécessaires au salut." Article #1129, p. 300 
    Que sont les sacrements ? 
    "Il y a dans L'Eglise sept sacrements : le Baptême, la Confirmation ou Chrismation, l'Eucharistie, la Pénitence, l'Onction des malades, l'Ordre, le Mariage." Article #1113, p.296 
    Ces sept sacrements ne sont rien d'autre qu'une série de bonnes oeuvres. Comme nous l'avons déjà vu dans les chapitres précédents, la Bible répète à l'envie que les bonnes oeuvres ne sauveront jamais personne : 
    "Car nul ne sera justifié devant lui par les oeuvres de la loi ..." Romains 3.20 
    Voici ce que Dieu pense de nos bonnes oeuvres : 
    "Car c'est par la grâce que vous êtes sauvés, par le moyen de la foi. Et cela ne vient pas de vous, c'est le don de Dieu. Ce n'est point par les oeuvres, afin que personne ne se glorifie." Éphésiens 2.8-9 [voir aussi Esaïe 64.6] 
    Doit-on être catholique pour être sauvé ? 
    Etant donné que les sacrements sont supposés être nécessaires au salut, et comme ceux-ci ne sont accessibles qu'au travers de l'église catholique, bien évidemment, il faut être un membre zélé de l'église catholique pour être sauvé. 
    Bien que vous n'entendrez jamais un porte parole de l'église catholique l'affirmer, c'est exactement ce que la doctrine catholique implique. Je vous le demande encore une fois : êtes-vous prêt à accepter que tous ceux qui sont en dehors de l'église catholique brûleront pour l'éternité en enfer ? 
    Les traditions humaines 
    Comprenez que ces sacrements, que l'église catholique présente comme nécessaires au salut, ne viennent même pas de Dieu. Ce sont des règles inventées par les hommes qui ont été transmises de générations en générations. En leur obéissant, vous n'obéissez pas à Dieu. Vous obéissez à la tradition des hommes. 
    On doit se demander, dans de telles conditions, si ces sacrements sont réellement nécessaires, ou bien si l'église catholique utilise les traditions humaines pour effrayer le peuple et le maintenir sous son influence, par peur de la damnation éternelle. 
    Le salut : grâce au Christ ou grâce aux sacrements ? 
    Si les sacrements sont nécessaires au salut, pourquoi Dieu proclame-t-il que : 
    "Mais ces choses ont été écrites afin que vous croyiez que Jésus est le Christ, le Fils de Dieu, et qu'en croyant vous ayez la vie en son nom." Jean 20.31 
    Paul, l'apôtre, a disserté brièvement sur le sujet : 
    "Car la prédication de la croix est une folie pour ceux qui périssent; mais pour nous qui sommes sauvés, elle est une puissance de Dieu." 1 Corinthiens 1.18 
    Mon ami catholique : croyez-vous que des bonnes oeuvres comme les sacrements sont nécessaires au salut ? Pensez-vous que c'est une folie de croire que le salut ne peut être obtenu que par la foi ; foi en l'oeuvre de Jésus sur la croix ? Si c'est le cas, la Parole de Dieu vous avertit que vous irez en enfer. 
    Quand Jésus a déclaré que le salut ne venait que de Lui, non seulement il disait la vérité, mais encore Il répétait ce qu'Il avait entendu du Père : 
    " Mais maintenant vous cherchez à me faire mourir, moi qui vous ai dit la vérité que j'ai entendue de Dieu." Jean 8.40 
    Sous-entendre que Jésus a tord, c'est sous-entendre que Dieu a tord également. Jésus poursuit en expliquant pourquoi les gens refusent de croire à Sa Parole : 
    "Celui qui est de Dieu, écoute les paroles de Dieu; vous n'écoutez pas, parce que vous n'êtes pas de Dieu." Jean 8.47 
    Si vous acceptez cette doctrine catholique du salut par les sacrements, vous refusez d'entendre la Parole de Dieu. Jésus dit que si vous pouvez faire cela, alors vous n'êtes pas de Dieu. 
    Etes-vous sûr, sans l'ombre d'un doute, que vous êtes de Dieu ? 
    Voulez-vous vraiment vous éloigner de la Parole de Dieu et accepter celle des hommes ? Si vous le pouvez, vous êtes en grand danger... 
    "Pierre et les apôtres répondirent : Il faut obéir à Dieu plutôt qu'aux hommes." Actes 5.29 


    Chapître 9 - Le péché de présomption 
    Le catholicisme maintient qu'être dans la certitude d'aller au paradis est un péché de présomption : 
    "Le premier commandement vise aussi les péchés contre l'espérance, qui sont le désespoir et la présomption". Article #2091, p. 526 
    [Viennent alors deux définitions de la présomption. Nous sommes d'accord avec la première ; la deuxième retient notre attention.] 
    "Il y a deux sortes de présomption. Ou bien, l'homme présume de ses capacités (espérant pouvoir se sauver sans l'aide d'en haut), ou bien il présume de la toute puissance ou de la miséricorde divines (espérant obtenir son pardon sans conversion et la gloire .


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    Message  Arlitto Ven 20 Nov 2020 - 15:36

    L'Église et les communautés en occident


    (Condition spéciale de ces communautés) 

    Les Églises et Communautés ecclésiales qui, à l'époque de la grande crise commencée en Occident, à la fin du moyen âge ou dans la suite, furent séparées du Siège apostolique romain, demeurent unies à l'Église catholique par une affinité particulière et par des relations dues à la longue durée de vie du peuple chrétien dans la communion ecclésiastique au cours des siècles passés. 

    Étant donné que ces Églises et Communautés ecclésiales, à cause de leu diversité d'origine, de doctrine et de vie spirituelle, se distinguent natablement, non seulement de nous-mêmes, mais aussi entre elles, il est très difficile de bien les définir et nous n'en avons pas ici l'intension. 

    Bien que le mouvement oecuménique et le désir de paix avec l'Église catholique n'aient pas prévalu partout, nous avons l'espoir néanmoins que tout finiront par avoir ce sens de l'oecuménisme et que l'estime mutuelle ne fera que grandir. 

    Cependant, il faut reconnaître qu'entre ces Églises et communautés et l'Église catholique il y a des différences considérables, non seulement de caractère historique, sociologique, psychologique et culturel, mais surtout dans l'interprétation de la vérité révélée. Pour rendre plus facile, malgré ces différences, l'instauration du dialogue oecuménique, nous voulons souligner certains points qui peuvent et doivent servir de base et de point de départ à ce dialogue. 

     (La foi au Christ) 

    Nous avons en vue surtout ces Chrétiens qui reconnaissent ouvertement Jésus-Christ comme Dieu et Seigneur, unique Médiateur entre Dieu et les hommes pour la gloire du seul Dieu, Père, Fils et Saint-Esprit. Certes, nous savons qu'elles ne sont pas légères les différences qui existent par rapport à la doctrine de l'église catholique, même au sujet du Christ, Verbe Incarné et de l'oeuvre de la rédemption, et par conséquent au sujet du mystère et du ministère de l'Église ainsi que du rôle de Marie dans l'oeuvre du salut. Ce nous est une joie cependant de voir nos frères séparés considérer le Christ comme source et centre de la communion eccliésiale. Touchés du désir d'union avec le Christ, ils sont poussés de plus en plus à chercher l'unité, et à rendre partout témoignage de leur foi parmi les nations. 

     (Étude de l'Écriture) 

    L'amour et la vénération - presque le culte - de nos frères pour l'Écriture Sainte, les portent à l'étude constante et diligente du Texte sacré: l'Évangile "est en effet la force de Dieu opérant le salut pour tout croyant, pour le juif d'abord et puis pour le Grec" (Rom. 1, 16), 

    Invoquant l'Esprit-Saint, c'est dans les Écritures mêmes qu'ils cherchent Dieu comme celui qui leur parle par le Christ qu'avaient annoncé les prophètes et qui est le Verbe de Dieu incarné pour nous. Ils y contemplent la vie du Christ, ainsi que les enseignements et les faits accomplis par le Divin Maître pour le salut des hommes, surtout les mystères de sa mort et de sa résurrection. 

    Mais, si les Chrétiens séparés de nous affirment l'autorité divine des Saints Livres, ils ont une opinion différente de la nôtre (et différente aussi entre eux), au sujet de la relation entre Écritures et Église. Dans celle-ci, selon la foi catholique, le magistère authentique occupe une place particulière pour l'explication et la prédication de la Parole de Dieu écrite. 

    Cependant les Paroles divines sont, dans le dialogue lui-même, des instruments insignes entre les mains puissantes de Dieu pour obtenir cette unité que le Sauveur offre à tous les hommes.


    (La vie sacramentelle) 

    Par le sacrement du baptême, conféré validement selon l'institution du Seigneur et reçu avec les dispositions intérieures requises, l'homme est incorporé vraiment au Christ crucifié et glorifié, il est régénéré pour participer à la vie divine, selon le mot de l'Ap^tre: "Vous êtes ensevelis avec lui par le baptême, vous êtes ressuscités avec lui parce que vous avez cru en la force de Dieu, qui l'a ressuscité d'entre les morts" (Col 2, 12) (28). Cf. Rom. 6,4.

    Le baptême est donc le lien sacramentel d'unité existant entre ceux qui on été régénérés par lui. Cependant, le baptême, de soi, n'est que le commencement et le point de départ, car il tend intégralement à l'acquisition de la plénitude de la vie dans le Christ. Il est donc destiné à la parfaite profession de foi, à la parfaite intégration dans l'économie du salut, telle que le Christ l'a voulue et enfin, à la parfaite insertion dans la communion eucharistique.

    Certes, les Communautés ecclésiales séparées de nous n'ont pas avec nous la pleine unité dérivent du baptême, et nous croyons, surtout par suite de l'absence du Sacrement de l'Ordre, qu'elles n'ont pas conservé toute la réalité propre du Mystère eucharistique. Néanmoins, en célébrant à la Sainte C;ne le mémorial de la mort et de la résurrection du Seigneur, elles professent que la vie consiste dans la communion au Christ et elles attendent son retour glorieux. Il faut donc que la doctrine sur la Cène du Seigneur, les autres sacrements, le culte et les ministères de l'Église, fassent l'objet du dialogue.


    (La vie dans le Christ) 

    La vie chrétienne de ces frères se nourrit de la foi au Christ. Elle bénéficie de la grâce du baptême et de la prédication de la Parole de Dieu. Elle se manifeste dans la prière privée, la méditation biblique, la vie de la famille chrétienne, le culte de la communauté rassemblée pour la louange de Dieu. Par ailleurs, leur culte comporte plus d'une fois des éléments remarquables de l'antique liturgie commune. 

    La foi au Christ produit des fruits de louange et d'action de grâces pour les bienfaits reçus de Dieu. À cela s'ajoute un sens très vif de la justice et une sincère charité à l'égard du prochain. Cette foi agissante a même provoqué l'institution de beaucoup d'œuvres pour le soulagement de la misère spirituelle et corporelle, pour l'éducation de la jeunesse, pour l'amélioration des conditions sociales de vie, pour l'établissement partout d'une paix stable. 

    Même si parmi les Chrétiens beaucoup n'entendent pas, de la même manière que les Catholiques, l'Évangile dans les questions morales, et n'admettent pas les mêmes solutions des bien difficiles problèmes de la société d'aujourd'hui, néanmoins, ils veulent, comme nous, s'attacher à la parole du Christ comme à la source de la force chrétienne et obéir au précepte apostolique: "Quoi que vous puissiez dire ou faire, que ce soit toujours au nom du Seigneur Jésus, rendant par Lui grâces au Dieu Père" (Col. 3, 17). C'est ici que le dialogue œcuménique peut commencer sur l'application morale de l'Évangile.

    CONCLUSION 

    C'est ainsi que maintenant, après avoir exposé brièvement les conditions d'exercice de l'action oecuménique, et indiqué les principes qui doivent la diriger, nous tournons avec confiance le regard vers l'avenir. Le Concile exhorte les fidèles à s'abstenir de toute légèreté, de tout zèle imprudent, qui pourraient nuire au progrès de l'unité. Leur activité oecuménique ne peut être, en effect, que pleinement et sincèrement catholique, c'est-à-dire fidèle à la vérité reçue des Ap^tres et des Pères, et conforme à la foi que l'Église catholique a toujours professée: elle tend à cette plénitude en laquelle, au cours des âges, le Seigneur veut que Son Corps grandisse. 

    Le concile souhaite instamment que les initiatives des enfants de l'Église catholique progressent unies à celle des frères séparés, sans mettre un obstacle quelconque aux voies de la Providence et sans préjeger des impulsions futures de l'Esprit-Saint. Au surplus, le Concile déclare avoir conscience que ce projet sacré: la réconciliation de tous les Chrétiens dans l'unité d'une seule et unique Église du Christ, dépasse les forces et les capacités humaines. C'est pourquoi il met entièrement son espoir dans la prière du Christ pour l'Église, dans l'amour du Père à notre égard et dans la puissance du Saint-Esprit: "L'espérance ne déçoit point: car l'amour de Dieu a été répandu dans nos coeurs par l'Esprit-Saint qui nous a été donné" (Rom. 5,5). 

    tout l'ensemble et chacun des points qui sont édictés dans ce Décret ont plu aux Pères du saint Concile. Et Nous, en vertu du pouvoir apostolique que le Christ Nous a confié, avec les vénérables Pères, Nous les approuvons, décrétons et arrêtons dans le Saint-Esprit, et Nous ordonnons que, pour la gloire de Dieu, ce qui a été ainsi établi en Concile soit promulgué. 

    Rome, près Saint-Pierre, le 21 novembre 1964.

    Moi, Paul
    Évêque de l'Église catholique.

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    Message  Arlitto Ven 20 Nov 2020 - 15:36

    LA DOCTRINE DE L’EXORCISME 

    SA CONFUSION DANS L’ÉGLISE 



    INTRODUCTION 


    Le 26 Janvier 1999, le Cardinal Medina Estevez, préfet de la Congrégation pour le culte divin, a présenté à la presse le nouveau Rituel des exorcises. Ce texte a été publié seulement en latin et les épiscopats nationaux devront se charger de sa traduction. Des journaux et des revues ont fait écho à ce Rituel et en ont indiqué les points les plus importants, sur lesquels il importe de faire quelques commentaires théologiques. Il y a notamment un communiqué de l’Agence France-Presse, auquel nous ferons surtout référence. 


    JUSTIFICATION DE LA PRÉSENTE INTERVENTION 


    La présente intervention est basée sur l’esprit d’ouverture accordée au théologien par l’Instruction publiée par la Congrégation pour la Doctrine de la Foi, les 24 mi 1990, sur la vocation du théologien. En effet, au sujet de « l’enseignement du Magistère en matière de foi non réformable », l’Instruction admet qu’ « il peut arriver que le théologien se pose des questions portant, selon les cas, sur l’opportunité, sur la forme et même sur le CONTENU de l’intervention du Magistère ». (N.24) Et un peu plus loin, l’Instruction parle d’une application particulière dans LE CAS DU THÉOLOGIEN QUI AURAIT DE SÉRIEUSES DIFFICULTÉS À ACCUEILLIR, POUR DES RAISONS QUI PARAISSENT FONDÉES, UN ENSEIGNEMENT MAGISTÉRIEL NON IRRÉFORMABLE ». (N.28) 



    LE PROBLÈME DE L’EXORCISME 



    Les Églises orthodoxes et certaines confessions protestantes ont conservé bien vivante la pratique des exorcismes. Mais dans l’Église catholique, la mentalité qui prévaut est résumée dans le Droit canonique en ces termes : « Personne ne peut légitimement prononcer des exorcismes sur les possédés, à moins d’avoir obtenu de l’Ordinaire du lieu une permission particulière et expresse ». (Can. 1172, §1) C’était reprendre, en substance, ce que l’ancien code avait lui-même stipulé. (Can. 1151) 



    Dans l’interprétation du canon 1172, la confusion est presque généralisée. Cependant, le Catéchisme de l’Église catholique semble y avoir apporté une timide clarification, lorsqu’il indique que « l’exorcisme SOLENNEL, appelé ‘grand exorcisme’, ne peut être pratiqué que par un prêtre et avec la permission de l’évêque ». (N. 1673) Avant de parler de l’exorcisme solennel, il parle d’un format « simple » de l’exorcisme, qui « est pratiqué lors de la célébration du baptême ». 



    En considérant que le Catéchisme parlait d’exorcisme « solennel », on aurait pu penser qu’il voulait se référer à la terminologie utilisée par les théologiens, qui distinguent entre exorcisme solennel et exorcisme privé. Mais le texte du Catéchisme demeure très ambigu et il est nécessaire d’y apporter quelques commentaires. Pour ce faire, il faut bien distinguer les différentes espèces d’exorcismes. 



    DÉFINITION ET ESPÈCES DE L’EXORCISME 



    L’exorcisme est l’invocation faite au nom de Dieu, afin d’éloigner le démon d’une personne, d’un animal, d’un lieu ou d’une chose. L’exorcisme peut être privé ou public, et ce dernier peut être simple ou solennel. 



    1) L’exorcisme est PRIVÉ, lorsqu’il est pratiqué par un prêtre ou par un simple fidèle, selon le pouvoir et le droit d’exercer ce pouvoir, sans aucune autorisation, conformément à la collation de ce pouvoir par le Christ lui-même : « Voici les miracles qui accompagneront ceux QUI AURONT CRU : PAR MON NOM, ILS CHASSERONT LES DÉMONS ». (Marc 16.17) 



    2) L’exorcisme est PUBLIC, lorsqu’il est pratiqué AU NOM DE L’ÉGLISE, par une personne habilitée, conformément aux rites déterminés. a) L’exorcisme public est SIMPLE, lorsqu’il dépend d’autres rites, comme le catéchuménat et le baptême. b) L’exorcisme public est SOLENNEL, lorsqu’il est pratiqué AU NOM DE L’ÉGLISE, et pour cette raison, il est pratiqué par un prêtre et avec autorisation de l’évêque. En conséquence, le canon 1172, §1, avec ses restrictions, doit s’appliquer seulement à l’exorcisme solennel ; c’est ce qui sera prouvé, sans équivoque, dans les arguments qui vont suivre !... 



    Ce dernier canon est l’objet de très graves confusions dans l’Église, même en hauts lieux ( !), si bien qu’on interdit tous les exorcismes qui ne sont pas solennels !... Ainsi, on interdit à presque tous les fidèles de lutter contre le démon, par le moyen spécifique que le Christ[ a octroyé non seulement aux apôtres, mais aussi i TOUS LES CROYANTS, et ce moyen spécifique, c'est l’EXORCISME ! ... 



    Cette interprétation du canon 1172, §1 se retrouve notamment dans la lettre que la Congrégation pour la Doctrine de la Foi adressait à tous les évêques du monde entier, le 29 sep­tembre 1985, ainsi que dans la présentation du nouveau rite de l’exorcisme, que faisait le Préfet de la Congrégation pour le Culte divin, le 26 janvier dernier. 



    POUVOIR D’EXORCISME CONFÉRÉ AUX APÔTRES ET À TOUS LES CROYANTS 



    Le pouvoir de chasser les démons a été conféré par le Christ d’abord aux APÔTRES, comme nous l’indique l’Évangile : « Ayant appelé ses douze disciples, il leur donna autorité sur les « esprits impurs, avec pouvoir de les expulser ». (Matthieu 10.1 ) 



    Mais ce que l’on ignore presque toujours et que, souvent, on s’obstine à vouloir ignorer, c'est que ce même pouvoir a été octroyé A TOUS LES CROYANTS par Jésus lui-même : « Et voici les miracles qui accompagneront CEUX QUI AURONT CRU : PAR MON NOM, ILS CHASSERONT LES DÉMONS ». 

    (Matthieu 16.17) Le problème fondamental des exorcismes réside certainement dans le fait que, dans l’Église à tous les paliers, on admet rarement que le Christ ait réellement octroyé à tous les croyants le pouvoir de chasser les démons, comme nous l’indiquent très clairement les paroles du Christ qui viennent d’être citées !... 



    Le ministère de l’exorcisme confié par Jésus à tous les croyants est moins un charisme qu’un signe de la foi. Il ne dépend pas de titres ecclésiastiques ou d’aptitudes particulières, ni de quelque chose qui soit extérieur à nous, mais de ce que nous sommes par la grâce de Dieu. C'est pourquoi des personnes d’humble condition peuvent voir ce signe résulter de leur foi, alors que d’autres plus douées pourraient s’interroger devant l’insuccès de leurs tentatives de chasser le démon. 



    Par sa Passion, le Christ a terrassé tous ses ennemis, et il a donné à l’Église de parti­ciper à ce pouvoir dominateur. L’Église a conscience de la puissance et de la haine de l’ad­versaire infernal. Elle connaît aussi sa propre puissance sur le démon : « Les portes de l’enfer ne tiendront pas contre elle », disait Notre-Seigneur. (Mt 16.18) Ne disait-il pas encore aux 72 disciples : « Aussi bien vous ai-je donné le pouvoir de fouler aux pieds serpents, scorpions, et toute puissance de l’Ennemi, et rien ne pourra vous nuire ». (Luc 10.19) 



    Mais chaque chrétien est membre de Christ et il participe à son pouvoir ; en tant que bap­tisé et confirmé, il a part au Sacerdoce royal du Christ. A ce titre et selon la mesure de son union au Christ par la foi et la charité, il n’échappe pas seulement aux emprises du Mau­vais, au moins partiellement, mais il est aussi habilité à le combattre, à faire reculer son empire ; il est médiateur de sa défaite. 



    LES EXORCISMES ET L’ÉGLISE PRIMITIVE 



    Quand on lit les Pères de l’Église, on constate, avec l’évidence la plus absolue, que ces Pères n’ont pas falsifié, encore moins contredit directement, le pouvoir RÉEL de chasser les démons, que le Christ a conféré à TOUS LES CROYANTS !... En effet, dans l’Église primitive, l’exorcisme chrétien acquit rapidement un important prestige, car il délivrait même les païens qui en faisaient la demande. Tout chrétien était vraiment habilité à exercer cette fonction. Ce rite était vraiment transparent au temps du Christ et librement exercé. Ce fut alors un ministère spécifique, un des signes les plus marquants du Royaume !... 



    Le pouvoir de chasser les démons était courant et public dans les premiers siècles, alors que TOUS LES CHRÉTIENS, CLERCS ET LAÏCS, réussissaient à chasser les démons. Nombreux sont les témoignages contemporains à ce sujet, et ils nous indiquent que ce fait servait même aux apologistes comme argument de la divinité de Jésus et du christianisme. 



    Ainsi, Tertullien attire souvent l’attention des païens sur ce fait, et il leur lance même ce défi : « Qu’on amène ici, en présence de vos tribunaux, quelqu’un qui soit certainement tourmenté par le démon. Sur l’ordre qui lui en sera donné par un CHRÉTIEN QUELCONQUE, cet esprit se proclamera démon en toute vérité, comme ailleurs il se déclare faussement Dieu ». (P.L. 1, 410) 



    Dans le même sens, saint Justin écrivait ce qui suit : « Vous pouvez comprendre ce que je vous dis, par les faits mêmes qui se produisent devant vos yeux En effet, un grand nombre d’hommes, saisis par le démon, dans le monde entier et ici dans votre ville même, que d’autres adjurateurs et enchanteurs n’ont pu guérir, BEAUCOUP DES NÔTRES, JE VEUX DIRE DES CHRÉTIENS, les ont adjurés par le nom de Jésus-Christ, crucifié sous Ponce Pilate, et les ont guéris, et les guérissent encore maintenant, désarmant et chassant les démons qui les possèdent ». (P.G. 6, 453B) On pourrait ajouter les témoignages de Lactance (P.L. 4, 334), de saint Hilaire (P.L. 10, 40lB) de Firmicus Maternus (P.L. 12, 1013-1014), de saint Théophile d’Antioche (P.G. 6, 1061B). 



    Les Pères de l’Église ont une grande confiance dans l’argument qu’ils tirent du pouvoir qu’ont les FIDÈLES de délivrer les possédés par le seul nom de Jésus-Christ. D’autre part, de nombreux païens se sont convertis à la vue de ces prodiges. Sur ce point, on peut se re­porter à saint Cyprien (P.L. 6, 555), à saint Athanase (P.G. 25, 181), à Munucius Félix (P.L. 3, 323-327), à saint Jérôme (P.L. 23, 348C), à saint Ambroise (P.L. 16, 1024A). 



    Terminons en rappelant ce texte très probant d’Origène, qui parle de « ces démons que LA PLUPART DES CHRÉTIENS expulsent des énergumènes, et cela sans le secours de vaines prati­ques magiques ou d’incantations, par des prières seulement et par de simples adjurations, DONT L’HOMME LE MOINS CULTIVÉ EST CAPABLE. De fait, ce sont des IGNORANTS, le plus souvent, qui font cela ». (P.G. 11, 1425-1426) 



    L’ENSEIGNEMENT COMMUN DES THÉOLOGIENS 



    Les remèdes contre les influences diaboliques sont la prière, la pénitence, les sacrements, les sacramentaux et les exorcismes. L’Église a même institué l’ordre des exorcistes, qui était régulièrement conféré aux aspirants à la prêtrise. Ici, il faut distinguer l’exorcisme SO­LENNEL et l’exorcisme PRIVÉ ! ... 



    L’exorcisme SOLENNEL doit se faire, généralement du moins, dans une église ou une cha­pelle ; les prêtres seuls peuvent l’entreprendre avec une permission particulière de l’évêque du lieu. Par ailleurs, lorsqu’il s’agit de l’exorcisme PRIVE, il est toujours permis, même aux laïcs. Ces derniers peuvent utiliser alors les prières du Rituel romain or, des formules abrégées, mais ils doivent parler en leur nom propre, non pas au nom de l’Église. 



    Cette distinction est commune chez les théologiens, mais elle est relativement peu connue. Ainsi, en se basant sur les moralistes Ballerini et Lehmkuhl, le père Aug. Main, S.J. a écrit ce qui suit : « Les exorcismes peuvent être solennels ou privés. Les premiers sont ceux qu’on fait publiquement, dans l’église, en habit de chœur. Les prêtres seuls peuvent l’en­treprendre ; il leur faut généralement la permission de l’évêque. L’exorcisme PRIVÉ EST TOU­JOURS PERMIS, MÊME AUX LAÏCS, mis ceux-ci doivent parler en leur propre nom et pas au nom de l’Église. La forme n’est pas fixée ». (Des grâces d’oraison, Paris, Beauchesne, 1931, p.450) 



    Dans son manuel de théologie morale, Dominique Prummer a écrit : « Non seulement les clercs, qui ont le pouvoir des ordres, mais aussi les LAÏCS peuvent pratiquer l’exorcisme d’une façon privée et secrète ». (Manuale theologiae moralis, Barcelona, Herder, 1945, p.384) 



    Un autre moraliste réputé, H. Noldin, a écrit : « L’exorcisme PRIVÉ [...] peut être exécuté PAR TOUS LES FIDÈLES. [... ] L’efficacité de cet exorcisme ne dérive pas de l’autorité ou des prières de l’Église, ni n’est réalisé au nom de l’Église, mais par la puissance du nom de Dieu et de Jésus-Christ. » (Summa theologiae moralis, Innsbruck, t.3, q.53, p.42) 



    Sur le même sujet, on peut se reporter aux auteurs suivants : Saint Alphonse de Liguori, Praxis confessarii, parag. 113. A. Tanquerey, Précis de théologie ascétique et mystique, Paris, Desclée & Cie, 1928, p.965. R. Garrigou-Lagrange, O.P., Les trois âges de la vie intérieures, Paris, Ed. du Cerf, 1938, t.2, p.811. B. H. Merkelbach, 0.P., Summa theologiae moralis, Desclée de Brouwer, 1939, p.706. H. Noldin recommande aux prêtres de recourir fréquem­ment à l’exorcisme privé, op. cit., p.43. 



    D’après les paroles mêmes de Jésus conférant à tous les croyants le pouvoir de chasser les démons (Marc 16.17), selon les enseignements communs des Pères de l’Église et des théologiens, il ressort très clairement que les LAÏCS peuvent faire des exorcismes PRIVÉS, sans doute avec la prudence et la discrétion qui s’imposent !... Ce pouvoir octroyé à tous les CROYANTS conserve toute sa valeur de légitimité et toutes les interdictions ne peuvent être qu’abusives et invalides !... C'est un pouvoir fondé sur la foi et la prière. Il convient de remarquer que, parmi les pouvoirs concédés à tous les croyants, l’exorcisme est mentionné en premier lieu. Cette fonction établie par le Christ est imprescriptible et elle jouit de la pérennité !... 



    C'EST UNE HÉRÉSIE DE NIER LE POUVOIR D’EXORCISME POUR LES SIMPLES FIDÈLES 



    Les directives officielles des autorités ecclésiales ne tiennent aucun compte des enseignements des Pères de l’Église et des théologiens, et encore moins du pouvoir donné explicitement A TOUS LES CROYANTS par le Christ lui-même !... Malheureusement, au nom de la théolo­gie la plus authentique, il faut qualifier une telle attitude comme étant hérétique !... 



    En effet, c'est une hérisse de contredire des paroles formelles du Christ !... Malheureusement, la grande majorité des membres du clergé, à tons les paliers, ignorent qu’il y a deux espèces de dogmes : les vérités DE FOI CATHOLIQUE, qui ont été définies par le Magistère, et les vérités DE FOI DIVINE, qui sont clairement et explicitement exprimées dans l’Écriture Sainte. Or, les paroles de l’Évangile, par lesquelles le Christ octroie A TOUS LES CROYANTS le pouvoir de chasser les démons, constituent une vérité DE FOI DIVINE et, en conséquence, c'est une hérésie de contredire ces paroles du Christ ! ... 



    Comme il s’agit d’un pouvoir que le Christ lui-même a accordé à tous les croyants, absolu­ment personne ne peut le contredire, même pas le Magistère actuel de l’Église ! ... En effet, la Constitution de Vatican II sur la Révélation divine rappelle que « la charge d’interpréter authentiquement la parole de Dieu écrite ou transmise a été confiée au seul Magistère vivant de l’Église, dont l’autorité s’exerce au nom de Jésus-Christ ». Cependant la même Constitu­tion ajoute ce qui suit : « CE MAGISTÈRE N’EST PAS AU-DESSUS DE LA PAROLE DE DIEU ; il la sert, n’enseignant que ce qui a été transmis, puisque, en vertu de l’ordre divin et de l’assistance du Saint-Esprit, il l’écoute pieusement, la garde religieusement, l’explique fidèlement ». (N-10) 



    THÉOLOGIE ET DROIT CANONIQUE 



    Il convient de remarquer que, dans trois volumes importants publiés dans les dernières années, par des auteurs très connus, sur le démon et les exorcismes, absolument aucune mention n’est faite de l’enseignement des théologiens !..- On voit aussi que les dicastères romains n’en tiennent aucun compte dans leurs directives, établies le plus souvent par des canonistes qui sont, – faut-il l’admettre –, de piètres théologiens !... En effet, les canonistes tombent parfois dans l’erreur, à cause de l’ignorance de certains principes théologiques, ignorance due à une attention trop exclusive à leur spécialité !... 



    Il est nécessaire aussi de rappeler que la théologie est une science subalternante par rapport au Droit canonique qui lui est dépendant, en ce sens qu’il est constitué par l’exposé LÉGAL de certains principes théologiques ; il doit donc s’élaborer d’après les principes mêmes de la théologie !... Dans le Droit canonique, tout ce qui pourrait être contraire aux princi­pes de la théologie comme telle doit être considéré comme étant erroné !... 



    C’est le cas de l’interprétation fausse que l’on fait du can. 1172, §1, qui s’applique SEULEMENT à l’exorcisme SOLENNEL, précisément parce que ce genre d’exorcisme est pratiqué au non de l’Église ! ... Il faut affirmer que toute extrapolation d’interdiction de ce canon à l’exorcisme PRIVÉ est abusive et invalide et, – faut-il le dire -, de caractère hérétique !... 



    Sans doute, tous ceux qui, jusqu’ici, sont tombés dans cette erreur ne deviennent pas immédiatement et automatiquement hérétiques, à la condition qu’ils acceptent d’examiner sérieusement et honnêtement le problème en vue de quitter leur erreur. En effet, l’hérésie suppose l’obstination à nier une vérité dogmatique, qu’il s’agisse évidemment d’une vérité DE FOI DIVINE, comme l’est la collation à tous les croyants du pouvoir de chasser les démons ou d’une vérité DE FOI CATHOLIQUE, comme l’est tout dogme défini par le Magistère de l’Église, et le Droit canonique stipule que l’hérétique encourt une excommunication « latae sententiae » (Can. 1364, §1) 



    L’abolition presque totale des exorcismes dans l’Église est tout à fait contraire à l’Évangile ; une telle interdiction sert directement la cause des démons !... Comme preuve de ce désastre moral, on peut citer la lettre que le Cardinal Ratzinger envoyait à tous les évêques du monde entier, le 29 septembre 1985, par laquelle il interdisait tous les exorcismes, sauf ceux qui sont pratiqués par des prêtres autorisés par les évêques, alors que ce genre d’exorcismes est presque inexistant dans l’Église entière... Il interdisait 

    – et malheureusement il ne fut pas le seul à agir ainsi ! ... –, l’usage de la prière d’exorcisme rédigée par le pape Léon XIII : une telle interdiction ne fut certainement pas inspirée par l’Esprit-Saint !... N’est-il pas loisible de penser que les autorités religieuses sont un peu comme les mauvais anges : lorsqu’elles se trompent, leur erreur devient irréversible :... « Flens dico » !... (Phil. 3.18) Malheureusement, pour les autorités religieuses prévaut sou­vent l’adage suivant : « Les supérieurs ont toujours raison d’avoir tort, tandis que les inférieurs ont toujours tort d’avoir raison » !... Dans l’Église de Dieu, il devrait suffire de se protéger contre les loups, mais parfois ne faut-il pas se protéger aussi contre les bergers ?... 



    Pour vaincra le démon, l’exorcisme est l’arme spécifique et souvent victorieuse. Les exorcismes ne sont pas réservés à des spécialistes seulement ; sans doute, une certaine préparation est requise, mais la tradition biblique n’a jamais mis en évidence une technique des exorcismes. En effet, lorsque Jésus a transmis aux Apôtres et à tous les « croyants » le pou­voir de chasser les démons, il n’a pas ajouté de conseils invitant à la prudence, à l’analyse des situations diverses, à l’usage des techniques, au recours aux psychologues ! ... Son man­dat fut direct et concret : « Voici les miracles qui accompagneront CEUX QUI AURONT CRU : EN MON NOM, ILS CHASSERONT LES DÉMONS » !... (Marc 16.17) 



    JÉSUS FAVORISAIT LES EXORCISMES 



    Les autorités de l’Église interdisent presque totalement la pratique des exorcismes. Il ne faudrait pas oublier ici l’avertissement que Jésus adressait à ses disciples, qui n’acceptaient pas le ministère d’un homme chassant les démons au nom du Christ, sans faire partie de l’équipe des douze. En effet, Jésus leur dit : « Ne l’empêchez pas ; qui n’est pas contre vous est pour vous ». (Luc 9.50) 



    Celui qui chassait les démons au nom de Jésus le faisait avec succès, ce qui prouve la puissance du nom de Jésus sur les démons. Les disciples voulaient interdire à cet homme d’u­ser du nom de leur Maître. La raison de cette intervention était que l’exorciste ne faisait pas partie de leur groupe : cela paraissait être un emploi abusif du nom de Jésus et capable de diminuer l’autorité des véritables disciples aux yeux de la foule. 



    Jésus fut moins intransigeant que ses disciples. Il ne voulut pas qu’on empêchât cet homme de continuer ses exorcismes. Il eut été dommage que cette leçon ne fût pas parvenue jusqu’à nous ! ... En effet, dans l’Église actuelle, on fait des défenses absolument abusives et injustes !... Si actuellement Jésus revenait en personne dans l’Église, il dirait certaine­ment au Magistère : « N’empêchez pas vos fidèles de chasser les démons : c'est Moi qui leur en ai donné le pouvoir ; ne contredisez mon enseignement » !... Il importe grandement que l’Église retrouve le plein emploi des moyens que le Christ lui a donnés pour mener le combat spirituel contre le démon !... 



    IL Y A FAUTE MORTELLE A S’OPPOSER AUX EXORCISMES 



    Sans doute, il ne faut pas voir le démon partout ni pratiquer les exorcismes ou les prières de libération à la légère ! ... Néanmoins, la théologie, qui a un rôle éminent à jouer dans l’Église, considère comme une faute, pour ceux qui ont charge d’âmes, de ne pas secourir une personne soumise à l’action du démon. 



    A ce sujet, Mgr Auguste Saudreau, qui est un auteur de grande valeur en spiritualité, a écrit : « Les théologiens, qui ont traité ces questions ‘ex professo’, déclarent qu’IL Y A FAUTE MORTELLE pour celui qui a charge d’âmes à ne pas exorciser ceux qui sont possédés. Il est évident qu’IL Y AURAIT FAUTE MORTELLE À S’OPPOSER AUX EXORCISMES ET À EMPÊCHER QU’ON PORTE SECOURS à de pauvres ÊTRES qui ont à subir une épreuve spirituelle et corporelle aussi terri­ble ». (L’état mystique et les faits extraordinaires de la vie spirituelle, ch. 22, Éditions Brunet Arras) Les autorités religieuses ont le devoir grave de tenir compte de cette affir­mation théologique, qui n’est pas une simple opinion plus ou moins probable (!), mis qui exprime l’ENSEIGNEMENT COMMUN des théologiens qui ont étudié cette question !... 



    LES INFLUENCES DIABOLIQUES 



    Dans l’action du démon, il faut distinguer une façon ORDINAIRE et une autre EXTRAORDI­NAIRE. La première façon consiste pour le démon à pousser les hommes au péché par les tentations ; quant à la seconde façon, elle peut se traduire par les formes suivantes : 1) L’OB­SESSION, qui est une suite de tentations plus violentes et plus prolongées que les tentations ordinaires. 2) La POSSESSION, où le démon agit réellement dans le corps du patient, au lieu de faire sentir son action seulement du dehors comme dans l’obsession. 3} La VEXATION, par laquelle le démon peut causer des troubles dans la santé, les biens matériels, les affections hu­maines, le travail, etc. 4) Les INFESTATIONS, qui peuvent atteindre différents objets, des maisons, des animaux. 5) Les SOUFFRANCES externes, coups et sévices, que l’on retrouve dans la vie des saints ou personnes ferventes. 6) L’état de DÉPENDANCE du démon, dont la cause est un pacte avec lui. 



    Avant que la possession ne soit discernée, le démon provoque souvent des troubles physi­ques et psychiques, pour lesquels les traitements et les médicaments s’avèrent le plus souvent inefficaces. Parmi les maux physiques, on constate que ce sont surtout la tête et l’estomac qui en sont le plus affectés. 



    Parmi les influences diaboliques SECONDAIRES, on peut mentionner plusieurs anomalies psychiques, comme l’imperméabilité à l’égard des valeurs divines, l’aversion du sacré, le doute religieux, l’incapacité d’éprouver une vraie contrition du péché, l’impossibilité de se "C.."­centrer pour la prière et pour la lecture de l’Écriture Sainte, l’angoisse, l’irritabilité, l’agressivité, le blasphème, l’alcoolisme, l’immoralité, la kleptomanie, le tabagisme, la toxicomanie, etc. Devant cette diversité des influences diaboliques, que peut bien faire le psychologue ?... 



    Dans notre monde permissif, plusieurs deviennent sous l’influence du démon, sans trop s’en apercevoir, en faisant des expériences du côté de la magie, de la sorcellerie, de l’oc­cultisme, du spiritisme, des religions orientales, en ignorant les dangers qu’ils encourent. Par ailleurs, certains peuvent nuire à autrui par l’intervention du démon au moyen de la magie noire, des malédictions, du mauvais œil et des sorts. 



    LA CERTITUDE DE LA POSSESSION 



    Le communiqué de l’Agence France-Presse, dont il a été fait mention précédemment, indique que, selon le nouveau Rituel « l’exorciste ne doit jamais procéder à un exorcisme sans avoir la ‘certitude morale’ de se trouver réellement face au démon » !... Voilà une exigence qui est théologiquement plus que discutable !... 



    Il faut rappeler d’abord que les signes caractéristiques d’une possession diabolique ne se manifestent pas constamment ; au contraire, ils apparaissent presque toujours pendant ou vers la fin d’un exorcisme. Sauf dans les cas les plus graves, le sujet possédé peut continuer à vaquer à son travail, à poursuivre des études, d’une manière apparemment normale, étant en réa­lité le seul à connaître les efforts que cela lui demande. Lorsqu’il ne se trouve pas en présence d’une influence religieuse, le possédé n’attire habituellement pas l’attention ; au "C.."­traire, il peut être aimable et discret !... 



    Le discernement est souvent difficile et conjectural et c'est l’exorcisme lui-même qui permet de diagnostiquer la possession. Les trois principaux symptômes de la possession, c'est-à-dire une force surhumaine, le parler en langues inconnues et la connaissance de choses cachées, ne se manifestent jamais avant l’exorcisme et toujours pendant celui-ci. C'est au cours de l’exorcisme que l’exorciste discerne graduellement la gravité du mal, qu’il constate s’il s’agit d’une possession, d’une obsession, d’une vexation, et si le mal est profondément enraciné. 



    Il convient de remarquer que le nouveau Code de droit canonique n’exige plus la certitude de la présence du démon pour prononcer un exorcisme (can. 1172), comme le faisait l’ancien Code (can. 1151). 



    D’ailleurs, pourquoi prendre tant de « précautions » pour éviter de nuire au démon, alors qu’il est la cause, plus ou moins lointaine, de tout le mal qu’il y a chez les homes et sur la terre ?... De plus, selon le témoignage de nombreux exorcistes, jamais un exorcisme, qui n’était pas nécessaire, n’a causé le moindre dommage ; par contre, ils ont parfois eu à regretter de l’avoir omis !... 



    A ce sujet, on peut admirer la « sagesse » du père Francescau Palau, béatifié par le pape Jean-Paul II, le 25 avril 1988 !... Il accueillait les malades mentaux et il les exorcisait TOUS : alors, ceux qui étaient malades restaient malades, tandis que les possédés étaient libérés !... 



    LE RECOURS AUX PSYCHOLOGUES 



    La mentalité qui prévaut généralement dans l’Église et notamment chez les membres de la hiérarchie, c'est de consulter les psychologues pour détecter une éventuelle possession dia­bolique. Cependant il faut affirmer que les psychologues, de quelque discipline qu’ils soient, n’ont habituellement pas la capacité et les aptitudes requises pour faire un tel discernement, d’autant plus qu’il existe une variété de possessions diaboliques, qui comportent des différences appréciables, quant à leur gravité et à leurs symptômes. 



    On ignore presque toujours qu’il y a des NÉVROSES-MALADIES et des NÉVROSES-DÉMONIAQUES. On attribuera parfois à un dédoublement de la personnalité ce qui ne sera, en fait, que l’in­tervention d’un esprit déchu. Il faut savoir aussi qu’une vraie possession diabolique est accompagnée presque toujours de troubles mentaux et nerveux, qui sont produits et amplifiés par le démon et dont les manifestations et symptômes sont pratiquement et médicalement iden­tiques à ceux que produisent les névroses. Les psychologues sont habituellement incapables d’établir un discernement entre une NÉVROSE-MALADIE et une NÉVROSE-DÉMONIAQUE ! ... 



    Léon Bloy n’était peut-être pas très loin de la vérité, lorsqu’il écrivait : « Si des prêtres ont perdu la foi au point de ne plus croire à leur privilège d’exorcistes et de n’en plus faire usage, c'est un malheur horrible et une prévarication atroce, par laquelle sont irrémédiablement livrées aux pires ennemis les prétendues hystériques dont regorgent nos hôpi­taux » !... Mais pour être plus conforme à la vérité, ne faudrait-il pas blâmer beaucoup moins les prêtres que les autorités romaines, qui interdisent presque tous les exorcismes ?... 



    NOMBREUX SONT LES DÉMONOPATHES 



    Les exorcismes sont nécessaires pour les cas de possession véritable ; cependant, en pra­tique, les exorcistes sont sollicités et ils peuvent intervenir pour tous les cas d’influence diabolique. La différence entre la possession et les autres influences diaboliques n’est pas toujours très nette ; néanmoins, chez les « clients » des exorcistes, il y a un point commun : ce sont des gens qui subissent des épreuves ou des souffrances inexpliquées, qu’elles soient physiques, psychiques, spirituelles ou matérielles. Comme le fait toute personne en diffi­culté, on cherche un peu partout des solutions à ses problèmes !... 



    Plusieurs membres du clergé croient que les influences diaboliques sont plutôt rares et surtout les réelles possessions. Certains exorcistes officiels se croient même sans emploi ! Néanmoins, de nombreux cas d’influence diabolique, qui se rencontrent à des degrés divers de gravité, échappent souvent à l’attention de ceux-là mêmes qui devraient exercer un ministère de libération ou d’exorcisme. Les démonopathes sont très nombreux, mais très souvent ils ne peuvent trouver un exorciste, qui puisse leur venir en aide !... 



    Il ne faut pas oublier que la tactique habituelle du démon est de se cacher. Quelques cas spectaculaires de possession ont peu d’intérêt pour ses fins ; il lui faut des milliers de cas d’obsession !... Et c'est là qu’un exorcisme privé peut libérer, parfois d’une façon instantanée, une âme assiégée. Or, la prière d’exorcisme publiée par ordre du pape Léon XIII peut être utilisée « dans les cas où l’on peut supposer une action du démon, se manifestant soit par la méchanceté des hommes, soit par des tentations, des maladies, des intempéries, des calamités de toutes sortes », selon les indications fournies au bas de cette prière. L’interdiction de cette prière est certainement abusive et invalide, et tous ont le droit et parfois même le devoir d’en faire usage !... 



    CONCLUSION 



    Il faut espérer que les erreurs indiquées dans la présente intervention seront corrigées par les autorités compétentes !... Ainsi, tous les fidèles reprendront un droit absolument strict de lutter contre le démon par le moyen spécifique que le Christ a conféré à tous les CROYANTS, c'est-à-dire l’exorcisme ! ... Voilà d’ailleurs ce qui ressort clairement, pour tout esprit capable d’objectivité, de l’Évangile (Marc 16.17), de la pratique de l’Église primitive décrite par les Pères de l’Église, de l’enseignement UNANIME des théologiens qui ont étudié ce problème !... 



    Le 20 avril 1999. 

    Publication et photocopies autorisées. 

    Un théologien


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    Message  Arlitto Ven 20 Nov 2020 - 15:37

    Purgatoire: (pyrgatwar) n. m. (du lat. purgare, purifier). Relig. Catholique. Lieu où les pécheurs morts en état de grâce achèvent d'expier leurs péchés. 



    TRAITE DU PURGATOIRE 

    DE SAINTE CATHERINE DE GENES 

    Cette sainte âme encore dans sa chair se trouva établie dans le purgatoire du brûlant amour de Dieu. Il la brûlait toute et la purifiait de ce qu'elle avait à purifier, de façon qu'au sortir de cette vie elle pût être présentée au regard de Dieu son doux amour. Par le moyen de ce brûlant amour, elle comprenait en elle-même dans quel état se trouvent au purgatoire les âmes des fidèles pour purifier toute espèce de rouille et de tache du péché non encore effacée durant cette vie. 

    Elle-même, établie au purgatoire du feu divin d'amour, se tenait unie à son divin amour, satisfaite de tout ce qu'il opérait en elle; comprenant qu'il en était ainsi des âmes qui sont au purgatoire, elle disait: 

    Les âmes qui sont au purgatoire, à ce que je crois comprendre, ne peuvent avoir d'autre choix que d'être en ce lieu puisque telle est la volonté de Dieu qui dans sa justice l'a ainsi décidé. Elles ne peuvent pas davantage se retourner sur elles-mêmes. Elles ne peuvent dire: j'ai fait tels péchés et c'est à cause d'eux que je mérite de me trouver ici. Il ne leur est pas possible de dire: je voudrais ne pas avoir fait tels péchés, parce qu'ainsi j'irais tout de suite en paradis. Pas davantage:celui-ci sortira d'ici avant moi. Ni dire:j'en sortirai avant lui. 

    Elles sont incapables d'avoir ni d'elles-mêmes ni des autres aucun souvenir, ni en bien ni en mal, qui puisse augmenter leur souffrance. Elles ont, au contraire, un tel contentement d'être établies dans la condition voulue par Dieu et que Dieu accomplisse en elles tout ce qu'il veut, comme il le veut, qu'elles ne peuvent penser à elles-mêmes ni en ressentir quelque accroissement de peine. 

    Elles ne voient qu'une chose, la bonté divine qui travaille en elles, cette miséricorde qui s'exerce sur l'homme pour le ramener à Dieu. En conséquence, ni bien ni mal qui leur arrive à elles-mêmes ne peut attirer leur regard. Si ces âmes pouvaient en prendre conscience, elles ne seraient plus dans la pure charité. 

    Elles ne peuvent non plus considérer qu'elles sont dans ces peines à cause de leurs péchés, cette idée n'entre pas dans leur esprit. Ce serait en effet, une imperfection en acte, chose qui ne peut exister en ce lieu où il est impossible de commettre un péché. 

    Pourquoi elles sont en purgatoire, cette cause qui est en elles, il ne leur est donné de la voir qu'une seule fois, au moment qu'elles sortent de cette vie, et dans la suite ne la voient plus jamais. Autrement, ce regard serait un retour sur soi. 

    Étant donc établies en charité et n'en pouvant plus dévier par un acte défectueux, elles sont rendues incapables de rien vouloir, de rien désirer, hormis le pur vouloir de la pure charité. Placées dans ce feu purifiant, elles y sont dans l'ordre voulu par Dieu. Cette disposition divine est pur amour; elles ne peuvent s'en écarter en rien, parce qu'elles sont incapables de commettre un péché, comme aussi de faire un acte méritoire. 

    Je ne crois pas qu'il puisse se trouver un contentement comparable à celui d'une âme du purgatoire, à l'exception de celui des saints en paradis. Chaque jour s'accroît ce contentement par l'action de Dieu en ces âmes, action qui va croissant comme va se consumant ce qui empêche cette action divine. Cet empêchement, c'est la rouille du péché? Le feu consume progressivement cette rouille et ainsi l'âme se découvre de plus en plus à l'influx divin. 

    De même un objet qu'on aurait recouvert ne peut correspondre à l'éclat du soleil, non point parce que le soleil serait insuffisant, lui qui continue de briller, mais par l'empêchement de ce qui recouvre l'objet. Que vienne à se consumer l'obstacle qui fait écran, l'objet se découvrira à l'action du soleil; il la subira de plus en plus à mesure que l'obstacle diminuera. 

    Ainsi la rouille du péché est ce qui recouvre l'âme. Au purgatoire cette rouille est consumée par le feu. Plus elle se consume, plus aussi l'âme s'expose au vrai soleil, à Dieu. Sa joie augmente à mesure que la rouille disparaît et que l'âme s'expose au rayon divin. Ainsi l'une croît et l'autre diminue jusqu'à ce que le temps soit accompli. Ce n'est pas la souffrance qui diminue, c'est uniquement le temps de rester dans cette peine. 

    Quant à la volonté, ces âmes ne peuvent jamais dire que ces peines soient des peines, tant elles sont satisfaites des dispositions divines auxquelles leur volonté est unie par pure charité. 

    D'autre part, la peine qu'elles subissent est si extrême qu'il n'est aucune langue qui puisse l'exprimer ni aucune intelligence qui puisse en saisir la moindre étincelle si Dieu ne la lui découvre par une grâce toute spéciale. Cette étincelle, Dieu fit à cette âme la grâce de la lui faire voir, mais je ne puis l'exprimer par la langue. Cette connaissance que Dieu m'a fait voir n'est jamais sortie de mon esprit. J'en dirai ce que je pourrai et ceux-là comprendront à qui le Seigneur daignera ouvrir l'entendement. 

    La source de toutes les souffrances est le péché, soit originel, soit actuel. Dieu a créé l'âme toute pure et toute simple, sans aucune tache de péché et avec un instinct béatifique qui la porte vers lui. 

    De cet instinct, le péché originel en quoi elle se trouve, la détourne. Le péché actuel, quand il s'y ajoute, l'en détourne plus encore. Plus elle s'en éloigne, plus elle devient mauvaise, puisque Dieu de moins en moins s'accorde avec elle. 

    Tout ce qu'il peut y avoir de bon dans les créatures n'existe que par la communication que Dieu en fait. Aux créatures non raisonnables, Dieu en fait part selon ses desseins et il ne leur fait jamais défaut. 

    A la créature raisonnable, à l'âme, il correspond plus ou moins dans la mesure où il la trouve purifiée de l'empêchement du péché. Existe-t-il une âme qui revienne à la première pureté de sa création, l'instinct du bonheur se découvre en elle et s'accroît aussitôt avec une telle véhémence, une telle ardeur de charité l'entraînant vers sa fin dernière, que c'est pour elle chose insupportable d'en être écartée. Plus elle en a la conscience, plus extrême est son tourment. 

    Les âmes qui sont au purgatoire se trouvent sans la coulpe du péché. En conséquence, il n'y a pas d'obstacle entre Dieu et elles, hors cette peine qui les retarde et qui consiste en ce que leur instinct béatifique n'a pas atteint sa pleine perfection. 

    Voyant en toute certitude combien importe le moindre empêchement, voyant que la justice exige que leur attrait soit retardé, il leur naît au cœur un feu d'une violence extrême, qui ressemble à celui de l'enfer. Il y a la différence du péché qui rend mauvaise la volonté des damnés de l'enfer; à ceux-ci Dieu ne fait point part de sa bonté. Ils demeurent dans cette malice désespérée, opposée à la volonté de Dieu. 

    On voit par là que cette opposition de la volonté mauvaise à la volonté de Dieu est cela même qui constitue le péché. Comme leur volonté s'obstine dans le mal, le péché aussi se maintient. Ceux de l'enfer sont sortis de cette vie avec leur volonté mauvaise. Aussi leur péché n'est pas remis et ne peut l'être, parce qu'ils ne peuvent plus changer de volonté, une fois qu'ils sont sortis ainsi disposés de cette vie. En ce passage l'âme s'établit définitivement dans le bien ou dans le mal, selon qu'elle s'y trouve par sa volonté délibérée, conformément à ce qui est écrit: " Là où je te trouverai, c'est-à-dire au moment de la mort, avec cette volonté ou du péché ou de rejet et de regret du péché, là je te jugerai." 

    Ce jugement est sans rémission puisque après la mort la liberté du libre vouloir n'est plus sujette au changement. Elle reste fixée dans la disposition où elle se trouvait au moment de la mort. 

    Ceux de l'enfer, pour s'être trouvés à ce moment avec la volonté de pécher, portent sur eux la coulpe et la peine. La coulpe est infinie; la peine n'est pas aussi grave qu'ils l'ont méritée, mais ils la porteront sans fin. 

    Au contraire, ceux du purgatoire ont seulement la peine, puisque le péché fut effacé au moment de la mort, car ils étaient contrits de leurs fautes et se repentaient d'avoir offensé la bonté de Dieu. Aussi leur peine aura sa fin, elle va diminuant sans cesse dans le temps, comme il a été dit. 

    0 misère au-delà de toute misère et d'autant plus lamentable que les hommes aveugles n'y pensent pas ! 

    Ce châtiment des damnés n'est pas infini en quantité. La raison en est que la douce bonté divine étend le rayon de sa miséricorde jusqu'en enfer. 

    En effet, l'homme décédé en état de péché mortel mérite un châtiment infini et pour un temps infini. Mais la miséricorde de Dieu a disposé que seul le temps serait sans fin, et les peines limitées en quantité. En toute justice il aurait pu leur infliger une peine plus grande qu'il ne fait. 

    Oh ! quel est le danger du péché commis par mauvais vouloir! C'est à grand-peine que l'homme s'en repent, et tant qu'il n'en a pas de repentir, le péché demeure et ce péché continue aussi longtemps que l'homme reste dans la volonté du péché qu'il a commis ou dans celle de le commettre. 

    Mais les âmes du purgatoire tiennent leur volonté en tout conforme à celle de Dieu. En conséquence, Dieu s'accorde avec elles dans sa bonté et elles demeurent contentes (quant à leur volonté) et purifiées de la coulpe du péché actuel. 

    Ces âmes sont rendues aussi pures que Dieu les a créées. Quand elles sortent de cette vie contrites de tous les péchés qu'elles ont commis, les ayant confessés et animées de la volonté de ne plus les commettre, Dieu les absout aussitôt de leur coulpe et il ne reste plus en elles que la rouille du péché. Elles s'en purifient ensuite dans le feu par la souffrance. 

    Ainsi purifiées de toute coulpe et unies à Dieu par leur volonté, elles voient Dieu clairement, selon le degré de connaissance qu'il leur accorde; elles voient aussi de quelle valeur il est de jouir de Dieu et que les âmes sont créées précisément pour cela. 

    Elles éprouvent de plus en plus une conformité si unifiante à leur Dieu, cette conformité les tire vers lui avec une si grande force par l'instinct de nature qui existe entre Dieu et l'âme, qu'on ne peut donner aucun raisonnement, aucune comparaison, aucun exemple qui puisse expliquer assez cette chose au degré où l'âme la ressent dans son opération en elle et par son expérience intime. J'en donnerai cependant un exemple qui se présente à mon esprit.

    Supposons qu'il n'y eût dans le monde entier qu'un seul pain pour enlever la faim à toute créature; supposons de plus que rien qu'à voir ce pain les hommes en seraient rassasiés. 

    Étant donné que l'homme, à moins d'être malade, a l'instinct naturel de manger, s'il vient à ne plus manger, tout en étant préservé de maladie et de mort, sa faim grandirait continuellement puisque son instinct de manger ne diminuerait jamais. 

    Il sait que ce pain est seul capable de le rassasier; s'il ne peut l'avoir sa faim ne s'en ira pas, il restera dans un tourment intolérable. Plus il s'en approche sans arriver cependant à le voir, plus aussi s'allume le désir naturel que son instinct ramasse tout entier sur le pain en quoi se trouve tout contentement. 

    S'il savait avec certitude que jamais il ne lui sera donné de voir ce pain, à ce moment l'enfer s'accomplirait pour lui; il serait dans l'état des âmes damnées qui sont privées de toute espérance d'arriver jamais à voir le pain qui est Dieu leur vrai Sauveur. 

    Mais les âmes du purgatoire ont l'espérance de contempler le pain et de s'en rassasier pleinement. Par suite, elles souffrent la faim et restent dans leur tourment aussi longtemps qu'elles sont retenues de se rassasier de ce pain, Jésus-Christ, vrai Dieu Sauveur, notre Amour. 

    De même que l'esprit net et purifié ne se connaît aucun lieu de repos sinon Dieu même puisqu'il a été créé à cette fin, de même l'âme pécheresse n'a de place nulle part sinon en enfer puisque Dieu le lui a destiné pour sa fin. 

    C'est pourquoi au moment même où l'esprit est séparé du corps, l'âme se rend au lieu qui lui est destiné, sans autre guide que la nature même de son péché, au cas où l'âme se détache du corps en état de péché mortel. 

    Si l'âme ne trouvait pas à ce moment même cette destination qui procède de la justice divine, elle serait dans un enfer pire que l'enfer même. La raison en est que l'âme se trouverait hors de cette disposition divine qui n'est pas sans une part de miséricorde, puisque la peine infligée n'est pas aussi grande qu'elle le mérite. Aussi l'âme, ne trouvant aucun lieu qui lui convienne davantage ni lui soit moins douloureux, Dieu l'ayant disposé ainsi, elle se jette d'elle-même en enfer puisque c'est sa place. 

    Il en est de même du purgatoire dont nous parlons. Séparée du corps, l'âme qui ne se trouve pas dans cette netteté dans laquelle Dieu l'a créée, voyant en elle l'obstacle qui la retient et sachant qu'il ne peut être enlevé que par le moyen du purgatoire, elle s'y jette aussitôt et de grand cœur. 

    Si elle ne découvrait ce moyen disposé par Dieu pour la débarrasser de cet empêchement, à l'instant se formerait en elle un enfer pire que le purgatoire, parce qu'elle se verrait empêchée d'atteindre sa fin qui est Dieu. Cela est pour elle d'une telle importance qu'en comparaison le purgatoire est comme rien, quoique, comme il a été dit, le purgatoire est semblable à l'enfer. Mais c'est en comparaison qu'il est comme rien. 

    J'ajoute encore ceci que je vois. De la part de Dieu, le paradis est ouvert, y entre qui veut. C'est que Dieu est toute miséricorde, il reste tourné vers nous, les bras ouverts pour nous recevoir dans sa gloire. 

    Mais je vois d'autre part comment cette divine essence est d'une telle pureté et netteté, au-delà de tout ce qu'on pourrait imaginer, que l'âme qui aurait en soi une imperfection aussi légère qu'un fétu minuscule, se jetterait en mille enfers plutôt que de se trouver avec cette tache en présence de la majesté divine. 

    Aussi, voyant que le purgatoire a été fait pour lui enlever ces taches, elle s'y jette. Elle voit que c'est là une grande miséricorde pour elle que ce moyen d'enlever cet empêchement. 

    De quelle gravité est le purgatoire, ni la langue ne le peut expliquer, ni l'esprit le saisir. Je ne vois que ceci: que les tourments y égalent ceux de l'enfer. Néanmoins, je vois que l'âme qui découvre la moindre tache d'imperfection le reçoit, selon ce qui a été dit, comme un bienfait qui lui est accordé. Dans un certain sens, elle le tient pour rien en comparaison de cette tache qui arrête son amour. 

    Je vois aussi que le tourment des âmes du purgatoire consiste bien davantage en ceci qu'elles voient en elles quelque chose qui déplaît à Dieu et qu'elles l'ont contracté volontairement en agissant contre une si grande bonté, plutôt que dans nul autre tourment qu'elles ressentent en purgatoire. C'est qu'étant dans la grâce divine elles voient la réalité et l'importance de cet empêchement qui ne leur permet pas d'approcher de Dieu. 

    Tout ce qu'on vient de dire, qu'est-ce en comparaison des évidences qui me sont données dans mon esprit (pour autant que j'en ai pu concevoir dans cette vie)? Devant de telles extrémités, toute vue, toute parole, tout sentiment, toute imagination, toute justice, toute vérité, tout cela n'est pour moi que tromperies et choses de néant. 

    Je reste confuse, faute de pouvoir trouver des expressions plus fortes. 

    Je vois entre Dieu et l'âme une incroyable conformité. Lorsqu'il la voit dans cette pureté où sa majesté l'a créée, il lui donne une certaine force d'attraction faite d'amour brillant, capable de la réduire au néant, tout immortelle qu'elle soit. 

    Il la met dans un état de si parfaite transformation en lui son Dieu, qu'elle se voit n'être plus autre chose que Dieu. Il la tire continuellement à lui, il l'embrasse, il ne la laisse pas jusqu'à ce qu'il l'ait menée à cet être divin dont elle procède, c'est-à-dire à cette pureté dans laquelle il l'a créée. 

    L'âme se voit, par une vue intérieure, ainsi tirée par Dieu avec un tel feu d'amour. Alors, sous l'ardeur de cet amour embrasé de son doux Seigneur et Dieu qu'elle sent rejaillir en son esprit, elle se liquéfie tout entière. 

    A la lumière divine, elle voit comment Dieu ne cesse pas un instant de la tirer vers lui pour la conduire à son entière perfection. Il y met un soin extrême, une continuelle sollicitude; en tout cela Dieu n'agit que par un pur amour. Mais elle-même, par cet obstacle de péché qui subsiste en elle, se trouve empêchée de se livrer à ce divin attrait, c'est-à-dire à ce regard unitif que Dieu lui a donné pour qu'elle soit tirée à lui. 

    Elle voit aussi combien lui est douloureux ce retardement qui la retient de contempler la divine lumière. S'y ajoute l'instinct de l'âme impatiente d'être libérée de cet empêchement, attirée qu'elle est par ce regard unitif. Je dis que tout cela et la vue qu'en ont les âmes, est ce qui engendre en elle la peine du purgatoire. 

    De cette peine, si grande qu'elle soit cependant, elle ne tiennent pas compte. Elles s'occupent bien davantage de l'opposition qu'elles ont à la volonté de Dieu. Elles le voient brûler pour elles d'un extrême et pur amour. Cet amour, avec son regard unitif, les tire à soi avec une puissance extrême et sans arrêt, comme s'il n'avait autre chose à faire. 

    C'est au point que si l'âme pouvait découvrir un autre purgatoire plus fort que celui où elle se trouve, elle s'y jetterait aussitôt pour se débarrasser plus vite de cet empêchement. Tant est violent l'amour de conformité entre Dieu et l'âme. 

    De ce divin Amour, je vois jaillir vers l'âme certains rayons et flammes brûlantes, si pénétrants et si forts qu'ils sembleraient capables de réduire au néant non seulement le corps, mais l'âme elle-même s'il était possible. 

    Ces rayons opèrent de deux manières: l'une est de purifier, l'autre d'anéantir. 

    Vois l'or. A mesure que tu le fonds, à mesure il s'améliore. Tu pourrais le fondre au point de détruire en lui toute imperfection. 

    Tel est l'effet du feu dans les choses matérielles. Il y a cette différence que l'âme ne peut s'anéantir en Dieu, mais uniquement dans son être propre. Plus tu la purifies, plus aussi elle s'anéantit en elle-même et pour finir elle est toute purifiée en Dieu. 

    L'or, quand il est purifié à vingt-quatre carats ne se consume plus, quel que soit le feu par où tu le ferais passer. Ce qui peut être consumé en lui, ce n'est que sa propre imperfection. 

    Ainsi opère dans l'âme le feu divin. Dieu la maintient dans le feu jusqu'à ce que toute imperfection soit consumée. Il la conduit à la pureté totale de vingt-quatre carats, chaque âme cependant selon son degré. Quand elle est purifiée elle reste tout entière en Dieu, sans rien en elle qui lui soit propre, et son être est Dieu. 

    Une fois que Dieu a ramené à lui l'âme ainsi purifiée, alors celle-ci est mise hors d'état de souffrir encore, puisqu'il ne lui reste plus rien à consumer. Supposé que dans cet état de pureté on la tienne dans le feu, elle n'en sentirait nulle souffrance. Ce feu ne serait autre chose que celui du divin amour de la vie éternelle, sans rien de pénible. 

    L'âme a été créée munie de toutes les bonnes dispositions dont elle est capable, pour la mettre à même d'atteindre sa perfection, à condition qu'elle vive comme Dieu l'ordonne sans se souiller d'aucune tache de péché. 

    Mais elle s'est contaminée par le péché originel qui lui fait perdre ses dons de grâce. Elle est morte, elle ne peut ressusciter sinon par Dieu. Quand elle renaît par le baptême, il lui reste l'inclination au mal; cette inclination la conduit, si elle n'y résiste pas, au péché actuel, par quoi elle meurt de nouveau. 

    Une nouvelle fois, Dieu lui rend la vie. C'est une grâce toute particulière qu'il lui fait, car elle est salie et tournée vers elle-même. Pour la ramener à son premier état telle que Dieu l'a créée, elle a besoin de ces opérations divines, faute desquelles il lui serait à jamais impossible de se tourner de nouveau vers Dieu. 

    Quand l'âme se met en route pour retourner à son premier état, si grande est l'ardeur qui la presse de se transformer en Dieu que c'est là son purgatoire. Elle ne regarde pas ce purgatoire comme un purgatoire, mais cet instinct brûlant et entravé constitue son purgatoire. 

    Ce dernier acte d'amour accomplit son œuvre, sans que l'homme y ait part. Il y a dans l'âme tant d'imperfections cachées qu'elle désespérerait s'il lui était donné de les voir. Ce dernier état les consume toutes. 

    Après qu'elles sont consumées, Dieu les découvre à l'âme pour qu'elle reconnaisse l'œuvre divine accomplie en elle par le feu d'amour. C'est lui qui a consumé en elle toutes ces imperfection qui doivent l'être. 

    Sache ceci: la perfection que l'homme croit constater en lui n'est pour Dieu que défaut. En effet, tout ce que 1 'homme accomplit sous couleur de perfection, toute connaissance, tout sentiment, tout vouloir, tout souvenir, dès qu'il ne le fait pas remonter à Dieu, tout cela l'infecte et le souille. 

    Pour que ces actes soient parfaits, il est nécessaire qu'il soient faits en nous sans nous, sans que nous en soyons le premier agent, et que l'opération de Dieu soit faite en Dieu sans que l'homme en soit la cause principale. 

    Ces actes seuls sont parfaits, que Dieu accomplit et achève dans son amour pur et net, sans mérite de notre part. Ils pénètrent l'âme si profondément et l'embrasent à tel point que le corps où elle se trouve se sent brûler comme s'il était dans un grand brasier qui ne s'éteindra pas avant la mort. 

    Il est vrai, comme je le vois, que l'amour qui procède de Dieu et rejaillit dans l'âme cause en elle un contentement inexprimable; mais ce contentement n'enlève pas une étincelle de leur peine aux âmes du purgatoire. 

    Donc, cet amour qui se trouve entravé, c'est lui qui constitue leur souffrance. Cette souffrance est d'autant plus grande que plus grande est la capacité d'amour et de perfection que Dieu a donné à chacune. 

    Ainsi les âmes du purgatoire ont tout ensemble une joie extrême et une extrême souffrance sans que l'une soit un obstacle pour l'autre. 

    S'il était donné aux âmes du purgatoire de se purifier par la contrition, en un instant elles acquitteraient leur dette entière, tant serait brûlante l'impétuosité de leur contrition. Car elles voient clairement la gravité de cet empêchement qui les retient de s'unir à Dieu, leur fin et leur amour. 

    Tiens pour certain que dans ce paiement, elles ne sont quittes d'un seul denier, la justice de Dieu l'ayant ainsi déterminé. Ceci vaut du côté de Dieu. 

    Du côté de l'âme, elles n'ont plus aucun choix personnel, aucun regard sur elles-mêmes, sans vouloir considérer autre chose que la volonté de Dieu; elles sont ainsi établies. 

    Si quelqu'un en ce monde fait une aumône à leur intention et qu'ainsi la durée de leur peine soit diminuée, elles ne peuvent se retourner pour en prendre connaissance et s'y attacher. Elles abandonnent tout à l'exacte balance de la volonté divine, elles laissent Dieu tout régler à lui seul, qu'il se paie comme il plaît à sa bonté infinie. S'il leur arrivait de penser à ces aumônes en dehors de la volonté divine, ce serait un retour sur elles-mêmes, elles perdraient de ce fait la vue de ce divin vouloir et cela serait pour elles un enfer. 

    C'est pourquoi ces âmes restent attachées à tout ce que Dieu accomplit en elles, que ce soit plaisir et contentement ou que ce soit souffrance. Elles ne peuvent plus se retourner sur elles-mêmes, transformées qu'elles sont totalement dans la volonté de Dieu et contentes de ce qu'il décide dans son infinie sainteté. 

    Si une âme était présentée aux regards divins ayant encore quelque chose à purger, ce serait lui faire une grande injure, ce serait pour elle un tourment pire que dix purgatoires. 

    La raison en est que ce serait pour la pure bonté et la souveraine justice de Dieu une chose intolérable. De son côté, l'âme verrait qu'elle n'a pas encore pleinement satisfait à Dieu. Ne manquerait-il qu'un clin d'œil de purification, ce serait pour elle aussi chose intolérable. Pour enlever ce rien de rouille, elle irait dans mille enfers (supposé qu'il lui fût accordé de choisir) plutôt que de se trouver face à la présence divine sans être totalement purifiée. 

    Éclairée sur toutes ces choses à la lumière divine, cette âme bénie disait: 

    Il me vient une envie de crier avec une telle force que sur la Terre tous les hommes en seraient épouvantés. 

    Je leur dirais: malheureux, pourquoi vous laissez-vous aveugler à ce point par le monde ? A cette nécessité si pressante où vous vous trouverez au moment de la mort, vous n'avez aucun souci de vous préparer ! 

    Vous vous abritez tous sous l'espérance de la miséricorde divine. Elle est si grande, dites-vous. Mais vous ne voyez pas que cette bonté de Dieu tournera à votre condamnation puisque c'est contre la volonté d'un si bon maître que vous aurez agi. 

    Sa bonté devrait au contraire vous forcer à faire sa volonté tout entière et non pas vous porter à la présomption de faire le mal. 

    Sa justice ne peut être frustrée, il faut de toute façon qu'elle soit pleinement satisfaite. 

    Ne t'encourage pas en te disant: je me confesserai, j'aurai ensuite l'indulgence plénière, je serai d'un seul coup purgé de tous mes péchés, et ainsi je serai sauvé. 

    Prends garde que la confession et la contrition, requises pour l'indulgence plénière, sont bien difficiles à réaliser. Si tu en avais conscience, tu tremblerais de terreur; tu serais plus assuré de ne l'avoir pas que de l'avoir. 

    Au purgatoire, je vois les âmes souffrir avec la vue de deux opérations. 

    La première, c'est qu'elles souffrent de très bon cœur leurs peines. Elles se rendent compte que Dieu leur fait grande miséricorde, considérant le châtiment qu'elles ont mérité, sachant aussi à quel point il leur est nécessaire. Si la bonté divine n'avait tempéré sa justice par sa miséricorde (payant pour elles par le précieux sang de Jésus-Christ), un seul péché mériterait mille enfers éternels. 

    Aussi subissent-elles de si grand cœur leurs peines qu'elles ne voudraient en retirer un seul carat. Elles savent que ces peines elles les ont méritées en toute justice et qu'elles sont parfaitement réglées. Par suite, elles ne se plaignent pas plus de Dieu (quant à la volonté) que si elles étaient dans la vie éternelle. 

    L'autre opération est un contentement qu'elles éprouvent à voir comment Dieu agit envers elles, avec quel amour et quelle miséricorde. 

    Ces deux vues, Dieu les imprime en elles instantanément. Puisqu'elles sont en état de grâce, elles saisissent et comprennent à la mesure de leur capacité. Elles en éprouvent une immense joie, qui ne leur manquera plus; au contraire, elle ira toujours croissant au fur et à mesure qu'elles s'approchent davantage de Dieu. 

    Ces âmes ne voient point cela en elles-mêmes ni par elles-mêmes ni comme quelque chose qui serait à elles, mais seulement en Dieu. 

    Elles s'occupent intensément de lui beaucoup plus que de leurs peines, elles tiennent celles-ci pour rien en comparaison de lui. 

    La moindre vue qu'on puisse avoir de Dieu surpasse toute peine et toute joie que l'homme puisse avoir, mais sans leur enlever une étincelle ni de joie ni de peine. 

    Cette forme de purification que je vois appliquée aux âmes du purgatoire, je l'éprouve dans mon esprit, surtout depuis deux ans. De jour en jour je la ressens et la vois plus clairement. 

    Mon âme, à ce que je vois, est dans ce corps comme dans un purgatoire, mais à la mesure réduite que le corps peut supporter, pour éviter qu'il ne meure. Néanmoins cela s'aggrave peu à peu, jusqu'à ce qu'enfin mort s'ensuive. 

    Je vois l'esprit rendu étranger à toute chose, même d'ordre spirituel, où il pourrait trouver quelque aliment, comme serait joie, plaisir, consolation. Il est hors d'état de prendre goût à quelque chose que ce soit, temporelle ou spirituelle, ni par la volonté, ni par l'entendement, ni par la mémoire. Il m'est devenu impossible de dire: je prends plus plaisir à ceci qu'à cela. 

    Mon intérieur est assiégé. De toute chose qui portait rafraîchissement à sa vie spirituelle et corporelle il a été dépouillé petit à petit. Chaque fois qu'une de ces choses lui est enlevée il reconnaît qu'elle était de nature à lui donner aliment et réconfort. Aussitôt que l'esprit en prend conscience, il les prend en haine et en abomination et elles s'en vont sans aucun remède. 

    La raison en est que l'esprit porte en soi l'instinct de se débarrasser de toute chose qui puisse faire obstacle à sa perfection. Il s'y acharne au point qu'il irait presque jusqu'à se laisser mettre en enfer pour atteindre à son but. 

    Il va rejetant toute chose dont l'homme intérieur pourrait se nourrir, il l'investit de façon si subtile que ne peut passer le moindre fétu d'imperfection sans qu'il ne l'aperçoive et ne le prenne en horreur. 

    Quant à la partie extérieure, puisque l'esprit n'a plus de correspondance avec elle, elle aussi est assiégée étroitement; il lui devient impossible de se rafraîchir au gré de son instinct humain. 

    Il ne lui reste d'autre soutien que Dieu. C'est lui qui opère tout cela par amour et avec grande miséricorde pour satisfaire à sa justice. 

    Cette vue donne à l'esprit grande paix et contentement. Mais ce contentement ne diminue en rien la souffrance ni la compression qu'il subit. Jamais la souffrance ne pourrait devenir cruelle au point qu'il puisse désirer de se dégager de ce que Dieu dispose à son sujet. Il ne sort pas de sa prison, il ne cherche pas à en sortir, tant que Dieu n'aura pas accompli en lui tout ce qui est nécessaire. Ce qui me contente c'est que Dieu soit satisfait. Il n'y aurait pas pour moi de souffrance pire que de m'écarter des desseins de Dieu sur moi, tant j'y vois de justice et de miséricorde. 

    Tout ce qui vient d'être dit, je le vois, je le touche, mais je n'arrive pas à trouver d'expressions satisfaisantes pour le dire comme je voudrais. Ce que j'en ai dit, je le sens s'opérer en moi spirituellement et c'est pour cela que je l'ai dit. 

    La prison dans laquelle je me vois, c'est le monde; la chaîne, c'est le corps. L'âme illuminée par la grâce, c'est elle qui connaît l'importance d'être retenue ou retardée d'atteindre sa fin, par quelque empêchement que ce soit. Cela lui cause une peine extrême, car elle est d'une sensibilité aiguë. 

    De plus, cette âme reçoit de Dieu une certaine dignité qui la rend semblable à Dieu même. Il la fait une même chose avec lui en la rendant participante de sa bonté. Et comme il est impossible qu'une peine quelconque atteigne Dieu, ainsi en advient-il des âmes qui s'approchent de lui. Plus elles s'approchent, plus aussi elles reçoivent de ce qui est propre à la divinité. 

    Par suite, le retardement qui atteint l'âme lui cause une souffrance intolérable. Cette souffrance et ce retard la rendent dissemblable de ces propriétés qu'elle avait de nature, et que la grâce lui montre; elle est empêchée d'y atteindre, alors qu'elle y est apte, et cela lui cause une souffrance très grande, à la mesure de l'estime qu'elle a de Dieu. Mieux elle le connaît, plus elle l'estime; plus elle est dégagée du péché, mieux elle le connaît. A mesure aussi, l'empêchement lui devient plus terrible d'autant plus que l'âme est toute recueillie en Dieu et rien ne l'empêche de le connaître sans aucune erreur. 

    L'homme qui est prêt à se laisser tuer plutôt que d'offenser Dieu ressent la mort et en éprouve toute la peine. Mais dans le zèle que lui donne la lumière divine, il place l'honneur de Dieu au-dessus de la mort. Ainsi l'âme qui connaît les desseins de Dieu en fait plus de cas que de toute torture intérieure ou extérieure, si grande qu'elle soit. 

    C'est que Dieu qui opère en elle ces choses dépasse tout ce qu'on peut en ressentir ou imaginer. 

    L'occupation, pour faible qu'elle soit, que Dieu donne de lui-même à une âme l'absorbe en lui au point qu'elle ne peut tenir compte de rien d'autre. Par suite elle perd tout retour sur soi, elle ne voit plus rien en elle-même, ni dommage ni peine, elle n'en parle pas, elle n'en sait plus rien. Un instant seulement elle en a connaissance, comme il a été dit, au moment qu'elle sort de cette vie. 

    Finalement, tirons cette conclusion: Dieu fait perdre à l'homme tout ce qui est de l'homme, et le purgatoire le purifie.

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    Message  Arlitto Ven 20 Nov 2020 - 15:37

    Textes sacrés et doctrines 

    La Bible, soit l’Ancien Testament et le Nouveau Testament, est reconnue comme la parole de Dieu. 

    La doctrine est promulguée dans le Catéchisme de l’Église catholique, et a été par la suite établie comme déclaration de la foi dans le Credo des apôtres et le Credo de Nicée. 

    De temps à autres, le pape peut émettre des directives sur des questions visant la foi et la moralité, exerçant l’autorité d’enseigner accordée par Jésus-Christ à saint Pierre. Lorsqu’il le fait, oralement ou par écrit ex cathedra (de la chaire de saint Pierre), les déclarations du pape sont considérées comme un dogme et doivent être acceptées et reconnues par les fidèles de l’Église catholique romaine.





    L’Église reconnaît sept sacrements : 

    Le baptême : le baptême est le sacrement d’admission à l’Église et d’intégration au corps du Christ par lequel tous les péchés sont effacés, y compris la tache du péché originel (l’état de péché commun à tout mortel depuis le péché d’Adam). Le baptême est dispensé en versant un peu d’eau sur la tête au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit. En général, le baptême est célébré peu après la naissance ou en bas âge. On baptise les adultes convertis. 

    La confirmation : par la confirmation, l’évêque confère le Saint-Esprit à un membre de l’Église par l’onction avec des huiles saintes et l’imposition des mains. Habituellement, on le dispense lorsqu’un enfant a atteint l’adolescence et qu’il est en mesure de prendre une part active dans l’Église et de jouer un rôle charismatique dans la vie de l’Église. 

    L’Eucharistie :l’Eucharistie est un « sacrifice » et un sacrement. Le pain et le vin sont sacrifiés afin de devenir le corps et le sang du Christ, commémorant la dernière Cène ainsi que la crucifixion et la mort du Christ sur la croix pour effacer les péchés du monde. Le sacrement (la sainte communion) est celui par lequel les fidèles reçoivent, mangent et boivent le corps et le sang du Christ. Habituellement, les fidèles ne communient que par le pain, alors que le célébrant (le prêtre) mange le pain et boit le vin. 

    La pénitence et le pardon : cette cérémonie pénitentielle permet d’obtenir le pardon des péchés. Au sein de l’Église catholique romaine, on la célèbre par la confession orale, dans le confessionnal, des péchés à un prêtre qui accorde l’absolution au nom de Dieu, le Père, le Fils et le Saint-Esprit. Avec la permission des évêques, les prêtres peuvent accorder l’absolution générale aux paroissiens pénitents. 

    L’onction des malades : un prêtre oint les organes des sens (les yeux, les oreilles, les narines, les lèvres et les mains) de la personne gravement malade avec des huiles saintes afin de l’absoudre de ses péchés. Lorsque la personne est tout à fait consciente et en possession de ses facultés mentales, l’onction sera précédée d’une confession et suivie de la communion. On appelait autrefois ce sacrement l’extrême-onction. 

    Le mariage : un homme et une femme consentants se confèrent mutuellement ce sacrement en échangeant des vœux et en établissant un partenariat pour la vie, pour leur propre bien et afin d’avoir des enfants. Le prêtre agit à titre de témoin. Le mariage est considéré comme un état ordonné par Dieu qui se poursuit pendant toute la vie des participants et que seul Dieu peut annuler. L’Église n’accorde pas le divorce aux personnes qui ont été baptisées, mais accordera une annulation si l’on peut prouver que le mariage est déficient et qu’il était, par conséquent, nul dès le départ. 

    Les saints ordres : ce sacrement confère le pouvoir de dispenser les sacrements. Seuls les évêques peuvent les conférer aux diacres, aux prêtres et aux évêques.



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    Message  Arlitto Ven 20 Nov 2020 - 15:37

    Organisation et gestion du clergé Catholique


      Le clergé est formé de prêtres, soit le pape, les évêques et les presbytres (plus communément appelés prêtres) et les diacres  Le pape, l’évêque de Rome, est le successeur de saint Pierre, vicaire du Christ et chef de l’Église sur la terre. Le siège de son autorité est à la Basilique Saint-Pierre de Rome, à la Cité du Vatican, une ville-État indépendante à Rome.o Les évêques, à titre de successeurs immédiats des apôtres du Christ (pas comme vicaire du pape), sont responsables de la gestion des affaires de l’Église, de l’enseignement de la foi et de la propagation de la foi dans leur région ou diocèse.o Les presbytres (prêtres), auxquels les évêques ont conféré les Saints ordres afin de prêcher la parole de Dieu et de dispenser les sacrements, sauf celui des Saints ordres (appelant une personne laïque à la prêtrise ou au diaconat);o Le diaconat est constitué d’un groupe de diacres ordonnés afin d’accomplir certaines tâches de l’Église. Le travail des diacres s’étend maintenant au baptême, à l’administration de la sainte communion après qu’un prêtre a consacré le pain et le vin et le sermon pendant une messe.o Tous les membres du clergé de l’Église catholique romaine doivent être des hommes célibataires. Ils font vœu de chasteté.o De plus, au cours des siècles, des ordres et des communautés de sœurs et de frères ont été formés afin de poursuivre (au sein de communautés religieuses parfois cloîtrées), des vocations de prières contemplatives pour l’humanité, d’enseignement public et de soins infirmiers. Ces communautés religieuses dont les membres font vœu de pauvreté, de chasteté et d’obéissance, sont considérées comme les « ordres ».



    Le siège du gouvernement de l’Église catholique romaine est le Vatican. Le pontife (prêtre suprême) ou pape, est le chef du gouvernement du Vatican et le chef de l’Église. Toutefois, à l’échelle internationale, on peut observer la présence de l’Église dans la plupart des nations, alors aux fins de gestion et pour des questions d’ordre pratique de même que pour reconnaître l’autorité des évêques comme successeurs des apôtres, elle est organisée sous la direction du Vatican en paliers épiscopaux, c’est-à-dire la gestion par les évêques.

      o Le pape, à titre d’évêque de Rome et de successeur de saint Pierre selon une lignée ininterrompue, est vicaire du Christ et chef de l’Église sur la terre. Le pape ordonne les prêtres à l’office d’évêque.o Les cardinaux sont des archevêques ou des évêques nommés par le pape à des fonctions particulières. Ils se réunissent en tant que Collège sacré des cardinaux, au Vatican, afin d’élire un nouveau pape après le décès du précédent titulaire. Ils agissent comme conseillers principaux du pape et principaux membres de la bureaucratie du Vatican. (cour de Rome).o Les évêques, à titre de chefs des diocèses, exercent une autorité directe sur les fidèles. En tant que successeurs directs des apôtres, ils parlent avec autorité lorsqu’ils interprètent les enseignements du Christ et de l’Église en ce qui concerne les questions de foi et de moralité. Pour des raisons administratives avantageuses, les diocèses peuvent être groupés en archidiocèses et administrés par des archevêques. Les évêques et les archevêques ordonnent des laïcs à la prêtrise.o En général, les presbytres (prêtres) sont nommés curés par des évêques afin de gérer chacune des paroisses des diocèses.




    Célébrations et fêtes importantes 

    Les dates auxquelles on célèbre ces événements peuvent varier d’une année à l’autre selon les différences dans le calendrier liturgique. 

    Jours d’observance réguliers 

    Outre la messe du dimanche, à laquelle les catholiques romains doivent assister, il y a les jours saints obligatoires au sein de l’Église suivants : 


      * La fête de Marie, mère de Dieu : le 1er janvier* Le dimanche de Pâques : le dimanche suivant le Dimanche de la Passion; sa date correspond à la première pleine lune après l’équinoxe du printemps* L’Ascension du Seigneur* L’Assomption de la Sainte Vierge Marie : le 15 août* La Toussaint : le 1er novembre* L’Immaculée Conception de la Sainte Vierge Marie : le 8 décembre* La naissance du Seigneur (jour de Noël) : le 25 décembre



    Fêtes spéciales


      Les fêtes spéciales sont les suivantes  La fête de l’Épiphanie : le dimanche suivant Noëlo Le Dimanche de la Passion (des Rameaux) (commémoration de l’entrée de Jésus-Christ à Jérusalem, de la dernière Cène, de la trahison de Jésus, de Son arrestation, de Son emprisonnement, de Sa torture et de Son procès devant Ponce Pilate, de Sa crucifixion et de Sa mort sur la croix) : le dimanche précédant Pâques.o Le Jeudi saint (célébration traditionnelle de la dernière Cène)o Le Vendredi saint(le vendredi qui précède le dimanche de Pâques)




    Code en matière de soins médicaux et de santé 

    L’Église catholique romaine s’oppose à l’avortement; on considère que le fœtus, même au tout début de son existence, est un être humain à part entière et déjà doté d’une âme. 

    Les catholiques romains n’ont aucune objection théologique ou doctrinale à l’égard de la transplantation d’organe, de la transfusion sanguine ou des autopsies effectuées à des fins légales ou de recherche scientifique. Lorsque cela est approprié, on peut utiliser des moyens artificiels afin de prolonger la vie dans le but d’aider le patient à se rétablir. Il n’est pas nécessaire de prolonger la vie par des moyens artificiels lorsqu’il n’y a pas d’espoir de guérison. 

    L’Église s’oppose à l’insémination artificielle, qu’elle juge immorale. 

    L’Église s’oppose à la stérilisation, sauf lorsque cela est médicalement nécessaire pour la santé du patient. 

    L’Église s’oppose aux moyens artificiels de régulation des naissances.

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    Message  Arlitto Ven 20 Nov 2020 - 15:38

    Le fondement de l'église Catholique dans la chrétienté 

    La nouvelle religion apparue dans l'Empire romain connut un tournant décisif en 313 de notre ère: cette année-là eut lieu la prétendue conversion de l'empereur Constantin au "christianisme". Comment en était-il venu à se convertir? En 306, Constantin avait succédé à son père; il finit par diriger l'Empire romain aux côtés de Licinius. Il était influencé par la dévotion de sa mère pour le christianisme et par sa propre croyance en la protection divine. Avant d'aller livrer une bataille près de Rome, au pont Milvius, en 312, il prétendit avoir reçu en rêve la consigne de peindre le monogramme "chrétien" - les lettres grecques khi et rhô, les deux premières du nom Christ en grec - sur les boucliers de ses soldats. Protégées par ce 'talisman sacré', les forces de Constantin vainquirent son ennemi, Maxence.

    Peu après avoir gagné cette bataille, Constantin prétendit être devenu croyant, mais il attendit d'être à l'article de la mort pour se faire baptiser, quelque 24 ans plus tard. Il gagna encore le soutien des "chrétiens" de son empire de par "son adoption du Khi-Rhô [[Graphisme - Caractères grecs] deux lettres grecques] comme emblème (...). Le Khi-Rhô avait néanmoins déjà été utilisé en ligature [assemblage de lettres] tant dans des contextes païens que chrétiens". - Le creuset du christianisme, édité par Arnold Toynbee.

    Ainsi, le fondement de la chrétienté était posé. À ce sujet, Malcolm Muggeridge, auteur britannique, a écrit dans son livre La fin de la chrétienté (angl.): "La chrétienté vit le jour avec l'empereur Constantin." Il précisait toutefois sa pensée par ce commentaire perspicace: "On pourrait même dire que Christ a personnellement aboli la chrétienté avant qu'elle ne voie le jour lorsqu'il déclara que son royaume ne faisait pas partie de ce monde; c'était l'une de ses déclarations les plus lourdes de conséquences et les plus importantes." On pourrait ajouter: et l'une des plus universellement méconnues par les chefs religieux et politiques de la chrétienté. - Jean 18:36.

    Avec le soutien de Constantin, la religion de la chrétienté devint la religion officielle de l'État romain. Élaine Pagels, professeur de religion, explique: "Les évêques chrétiens, autrefois susceptibles d'être arrêtés, torturés puis exécutés, étaient maintenant exemptés d'impôt, recevaient des dons du trésor impérial, et possédaient prestige et même influence à la cour; leurs églises acquéraient de nouvelles richesses, du pouvoir et imposaient le respect." Ils étaient devenus les amis de l'empereur, les amis du monde romain. - Jacques 4:4.



    Catholicisme et suicide 
    "L’Homme n’est pas propriétaire de sa vie. Elle est un don de Dieu et l’Homme n’a donc pas le droit d’en disposer.
    Jusqu’au Concile Vatican II, le suicide était perçu comme un péché si grave que l’Église n’autorisait pas les funérailles religieuses. Depuis, la pastorale a évolué vers une certaine souplesse. L’enterrement religieux est possible bien qu’il ne constitue pas une approbation. L’Église demande à Dieu d’accueillir celui qui a cédé à une faiblesse. On prie pour le défunt et la famille.
    En raison des connaissances actuelles dans les domaines de la psychologie, de la psychiatrie et de la sociologie, on s’aperçoit qu’une souffrance humaine peut être intolérable au point de commettre un meurtre vis-à-vis de soi-même. L’Église a un regard de pitié, de sympathie, notamment sur les jeunes, pour qui la tentative de suicide est un signe d’appel au secours.
    L’Église estime que l’on doit agir sur la prévention pour accompagner les personnes en difficulté et limiter ainsi le passage à l’acte. L’action des associations va dans ce sens."
    Père de la Brosse
    Porte-parole de la Conférence des Évêques de France



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    Message  Arlitto Ven 20 Nov 2020 - 15:38

    Extraits d'une homélie prononcée par le Pape Jean-Paul II

    le 11 février 1988, dans la Basilique Saint Pierre,
    pour célébrer la mémoire de la première apparition
    de la Vierge de Lourdes

    Aujourd'hui rappelons, chers Frères et Sœurs, une présence significative de cette nouvelle Femme dans notre histoire. Nous célébrons la mémoire liturgique de la première apparition de la Bienheureuse Vierge Marie à Bernadette Soubirous dans la grotte de Massabielle.
    Rappelons ensuite que - comme je le disais dans mon encyclique Redemptoris Mater - “ Marie est présente dans la mission de l'Église, présente dans l'action de l'Église qui fait entrer dans le monde le Règne de son Fils ” (n. 28). Cette présence se manifeste aussi, entre autre, “ par la force d'attraction et de rayonnement des grands sanctuaires où non seulement les individus ou les groupes locaux, mais parfois des nations et des continents cherchent la rencontre avec la Mère du Seigneur ”.

    Lourdes, comme tant d'autres lieux, est un signe particulier de cette action de Marie dans le cours de notre histoire. En effet -comme le dit Vatican II (Const. Dogm. Lumen Gentium, 62) - “ après son Assomption au ciel, son rôle dans le salut ne s'interrompt pas ; par son intercession répétée elle continue à nous obtenir les dons qui assurent notre salut éternel. Son amour maternel la rend attentive aux frères de son Fils dont le pèlerinage n'est pas achevé, ou qui se trouvent engagés dans les périls et les épreuves, jusqu'à ce qu'ils parviennent à la patrie bienheureuse ”.

    A Lourdes Marie accomplit une mission de soulagement de la souffrance et de réconciliation des âmes avec Dieu et avec le prochain.

    Les grâces que cette Mère de Miséricorde obtient aux foules immenses d'une humanité endolorie et égarée, ont toutes le but de les conduire au Christ et de leur obtenir le don de son Esprit.

    A Lourdes, Marie, par l'intermédiaire de Sainte Bernadette, s'est révélée, de façon éminente, comme “ porte-parole de la volonté du Fils ” (cf. Enc. Redemptoris Mater, n. 21).

    Tout ce que la Madone dit à la Voyante, tout ce qu'elle l'exhorta à faire, tout ce qui ensuite est né, est arrivé et arrive, reflète, en un certain sens, la “ volonté ” de la Madone : mais au nom de qui a-t-Elle obtenu tout ceci, à la grâce de qui, si ce n'est de son Fils divin ? Donc, Lourdes, nous pouvons le dire, appartient au Christ encore plus qu'à sa Très Sainte Mère. A Lourdes, nous apprenons à connaître le Christ à travers Marie. Les miracles de Lourdes sont les miracles du Christ, obtenus par l'intercession de Marie.

    Pour cela, Lourdes est un lieu privilégié d'expérience chrétienne. A Lourdes, on apprend à souffrir comme le Christ a souffert. On accepte la souffrance comme Il l'a acceptée.

    A Lourdes la souffrance s'allège parce qu'on la vit avec le Christ. Pourvu qu'on la vive avec le Christ. Soutenus par Marie.

    A Lourdes, on apprend que la foi soulage la souffrance, mais pas tellement dans le sens de la diminuer physiquement. C'est le devoir de la médecine, ou cela peut arriver exceptionnellement de façon miraculeuse.

    A Lourdes, on apprend que la foi soulage la souffrance en ce qu'elle la rend acceptable comme moyen d'expiation et comme expression d'amour. A Lourdes, on apprend à s'offrir non seulement à la justice divine, mais aussi - comme le disait Sainte Thérèse de Lisieux - à l'Amour miséricordieux de Celui qui, comme je l'ai dit dans ma lettre apostolique Salvifici Doloris (n. 18), a souffert “ volontairement et innocemment ”.


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    Message  Arlitto Ven 20 Nov 2020 - 15:39

    Tiré de la revue Unam Sanctam

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    Retrouver la foi en la Sainte Eucharistie

    La foi de nos Pères en la sainte Eucharistie, la foi apostolique que les saints ont vécue et transmise fidèlement à leur génération, s'est largement perdue dans l'Église. Il n'est pas nécessaire d'étayer cette affirmation par une longue liste de faits déplorables, que tous les fidèles qui ont des yeux pour voir et des oreilles pour entendre peuvent constater un peu partout. Il y a certes, Dieu merci, un certain nombre de communautés attentives à éviter les abus soulignés par l'instruction [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]


    [ltr]Redemptionis sacramentum[/ltr]






    [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]. Cependant, au-delà des abus pratiques, s'est développée une façon de concevoir l'Eucharistie qu'on pourrait qualifier d'hérésie anti-eucharistique.

    Cette hérésie concerne la réalité du Corps et du Sang du Christ, cachés sous les figures du pain et du vin; elle concerne donc la foi en la transsubstantiation opérée par les paroles que, en tant que représentant du Christ, in persona Christi, le prêtre prononce sur le pain et le vin.

    Avec la présence réelle de Jésus dans le très saint sacrement, l'hérésie anti-eucharistique actuelle concerne le caractère sacrificiel de la messe. Le prêtre y agit spécifiquement non comme président d'une assemblée mais comme sacrificateur, qui offre à Dieu le seul sacrifice qui puisse lui être agréable: celui de son divin Fils. Seul le sacrifice de la messe, qui rend présent sur l'autel le sacrifice commencé à la Cène et achevé sur la croix, rend à Dieu le Père d'une façon parfaite l'Action de grâces, la louange, la prière et la réparation qui lui sont dues. Le sacrifice de la messe n'est pas un autre sacrifice qui se juxtapose au sacrifice de la croix, mais il lui est entièrement subordonné en étant son mémorial vivant, qui le rend présent avec ses mérites infinis, pour qu'ils soient appliqués aux fidèles vivants et défunts. La messe n'est pas la pure commémoration de la dernière Cène; c'est une action sacrée qui rappelle à notre mémoire tout le mystère de la rédemption en l'exerçant de nouveau. À chaque messe, c'est donc tout le mystère de la rédemption qui s'exerce en faveur de l'humanité pécheresse, pour la rémission de ses péchés.

    Voilà pourquoi la messe est le coeur de la religion instituée par Jésus-Christ et ordonnée au salut du monde entier. C'est essentiellement par le mystère de la messe que Jésus-Christ poursuit son oeuvre de salut universel. La messe est par suite le fondement divin de l'unité et de la catholicité de l'Église. Elle est le signe le plus fort, le plus divin qui manifeste que la religion catholique est la seule religion voulue de Dieu pour le salut de l'humanité. Porter atteinte au caractère sacré et sacrificiel de la messe, c'est ébranler le fondement divin de l'Église. De l'hérésie anti-eucharistique actuelle, en tant qu'état d'esprit, découle peur qu'on peut remarquer, même chez les meilleurs catholiques, d'affirmer leur foi en la divinité du Christ et de son Église. Car l'Église catholique, bien que composée de pécheurs, est divine; elle est divine en son fondateur, divine en sa constitution et en son autorité qui ne viennent pas des hommes mais qui viennent du Christ, divine en ses moyens de sanctification, les sacrements, qui sont tous subordonnés au Sacrement et Sacrifice de l'Eucharistie. Le manque de foi en la sainte Eucharistie engendre la perte de la foi dans toutes les autres vérités religieuses. Jésus-Christ n'est plus alors qu'un fondateur de religion parmi les autres, qu'un simple prophète dépouillé de sa divinité; il n'est plus l'unique et divin Sauveur du monde.

    La mentalité faussement oecuménique selon laquelle le salut est possible par l'intermédiaire de n'importe quelle religion n'est pas seulement le fait aujourd'hui de quelques hérétiques mais elle est malheureusement répandue dans l'Église. L'oecuménisme et le dialogue interreligieux sont nécessaires dans le but de réaliser l'unité de tous les hommes dans la vérité de l'amour selon l'ardent désir de Jésus-Christ exprimé dans sa prière sacerdotale; toutefois l'oecuménisme et le dialogue interreligieux ne doivent servir en aucune manière de prétexte pour taire quelque vérité de foi ou la diminuer, surtout en ce qui concerne le plus précieux de tous les trésors: la très sainte Eucharistie. "En vérité, en vérité, je vous le dis, si vous ne mangez la chair du Fils de l'homme, et si vous ne buvez son sang, vous n'aurez pas la vie en vous". (Jean 6, 53). Cette parole du Christ demeure toujours vraie, et elle affirme que le refus de l'Eucharistie équivaut à un refus du salut.

    Si le salut était possible par la voie de n'importe quelle religion, comme beaucoup de catholiques arrivent à le penser, la mission donnée par le Christ à ses apôtres d'aller enseigner toutes les nations, de leur conférer le baptême et de leur apprendre à observer tout ce qu'il leur a prescrit, serait vaine. Vaine par-dessus tout serait la mission de Pierre et de ses successeurs de confirmer toute l'Église dans la vraie foi. L'Église elle-même n'aurait plus aucune raison d'être. D'où l'urgence de retrouver la foi de nos pères en la sainte Eucharistie; foi parfaitement exprimée par le magistère des souverains pontifes, par les conciles oecuméniques, particulièrement le saint concile de Trente, par les grands docteurs que Dieu a donnés à son Église, parmi lesquels brille d'un éclat spécial saint Thomas d'Aquin.

    J.-Réal; Bleau, ptre
    Unam Sanctam
    10662 Grande Allée
    Montréal, QC. H3L 2M5 Canada
    Tél. (514) 388-6751


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