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La Tour de Babel :: l'origine de l'empire mondial des religions

    HISTOIRE DE L'ÉGLISE CATHOLIQUE

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    Message  Arlitto Lun 26 Avr 2021 - 12:14

    Rappel du premier message :

    HISTOIRE DE L'ÉGLISE CATHOLIQUE

    I SIÈCLE


    A partir du II siècle avant J.C, dans tout le monde méditerranéen, les religions officielles tombent en décadence. 

    A Rome, à la fin de la République, et au commencement de l'Empire, les temples sont en ruines, les fêtes abandonnées, les associations religieuses sans vie.

    Les toiles d'araignée couvrent les autels, les images sacrées sont noires de poussière et de fumée dans les sanctuaires croulants racontent les poètes Horace et Properce.

    Le prestige des augures (Prêtre romain chargé d'interpréter les présages tiré du vol, du chant des oiseaux, etc ...) est complètement anéanti.

    Déjà au temps des guerres puniques (guerres avec les Cathaginois), Claudius Pulcher avait osé noyer les poulets sacrés, et Flaminius se passer d'auspices (Présages qui se tiraient du vol des oiseaux.. etc)

    Quant aux aruspices (devins venus d'Etrurie :région de l'Italie correspondant à la Toscane), ils se prenaient eux-mêmes si peu au sérieux qu'ils ne pouvaient se regarder sans rire 

    Mais cette décadence n'est point particulière à Rome, on peut l'observer en Grèce, en Egypte, en Syrie.Il semble qu'à cette époque le sentiment religieux soit à peu près mort.

    Mais alors qu'il déserte les temples il va visiter les chapelles, IL va s'intérioriser, s'approfondir et se découvrir ce qui nous apportera les religions à mystères.

    Ce sont des confréries, tenant à la fois de l'ordre religieux et de la société secrête, de petites églises, qui proposent à leurs fidèles, au moyen d'une initiation graduée, un systême de croyances et de rites capables d'assurer le salut de leur âme.

    Dès le V siècle avant J.C, fleurissaient l'orphisme et le pythagorisme, les mystères de Déméter, célébrés à Euleusis, et ceux de Dionysos en Grèce.

    Mais c'est surtout à partir de la fin de la République romaine que, sous l'influence de l'Orien, s'affirme les religions occultes.

    Les mystères d'Isis et d'Osiris (Egypte), les mystères phrygiens de Cybèle et d'Attis, la religion de Mithra (Perse)et le néopythagorisme qui se recrutait dans les mileux cultivés.


    S'il se conservait sans mélange, l'idéal juif n'en demeura pas moins obscur. 

    On attendait l'intervention d'un messie guerrier par lequel Israel dominerait le monde.

    Jésus annonça le royaume des cieux et pour y entrer énonça des conditions nouvelles que les Juifs n'avaient pas prévues:PAUVRETÉ, HUMILITÉ, AMOUR (de ses ennemis)

    Hai par les pharisiens, regardé par les Sadducéens comme un agitateur, Jésus fut condamné par le sanhédrin Caiphe. 

    Le procurateur Ponce-Pilate resta fidèle à la politique de neutralité: Jésus fut crucifié.

    Deux évènements expliquent l'essort de l'église naissante
    : La Résurrection et la Pentecôte.

    Durant les trois premiers siècles, le christianisme n'est pas une religion reconnue, elle ne bénéficie que d'une certaine tolérance.

    Cette première communauté possède déjà sa hierarchie:

    A sa tête Simon Pierre, à ses côtés les apôtres.

    Dans la ferveur première tous les biens furent mis en commun.

    Ces croyants de la première heure conservèrent la mentalité et les pratiques juives; mais ils affirmaient cependant la dignité messianique de Jésus en l'appuyant sur sa Passion et sa Réssurection.


    Réf: Histoire de l'Église Dom C. Poulet (Solesmes) T1-T2 Gabriel Beauchesne MCMXXVI
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    Message  Arlitto Lun 26 Avr 2021 - 12:27

    Né à Césaré de Cappadocesaint Basile (329-379), étudia à Athène avec Julien l'Apostat et saint Grégoire de Nazianze ; après un pélerinage monastique en Egypte et en Syrie, il revint dans sa patrie, ou il établit, sur les bords de l'Iris, une petite communauté de moines. 

    Ordonné prêtre par l'archevêque de Césarée en 364, il lui succéda dès 370. 

    Ses deux principaux écrits dogmatiques sont: le traité contre Eunomius, ou il réfute en trois livres l'Apologétique de cet écrivain arien, et son traité sur le Saint Esprit, ou il combat les pneumatomaques

    Il y a également ses homélies, dont les plus célèbres furent celles sur l'Hexameron, explication littérale des oeuvres des cinq premiers jours de la création. 

    Homme énergique, esprit pratique, Basile fut un romain parmi les Grecs


    Au contraire de Basile , son ami Grégoire de Nazianze (330-390) était un âme très délicate, impressionnable et un peu versatile , faite davantage pour la contemplation que pour l'action. Il vécut un moment avec saint Basile sur les bords de l'Iris. 

    Il fut forcé de partager avec son père , le vieil évêque de Nazianze, l'administration d'un diocèse ; sacré évêque de Sasime en 372, par saint Basile, il refusa de s'y rendre et, à la mort de son père, se retira dans la solitude àSéleucie d'Isaurie. 

    Rappelé, en 379, à la vie active par les instances des catholiques de Constantinople, élu évêque de cette ville lors du deuxième concile général, il donnera bientôt sa démission pour se retirer à Nazianze. 

    Mais son passage à Constantinople avait été marqué par ses fameux Discours théologiques (XXVII-XXXI). 

    Orateur éloquent, et peut-être trop pompeux, il a laissé des Oraisons funèbres devenus classiques. 
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    Message  Arlitto Lun 26 Avr 2021 - 12:28

    Saint Grégoire de Nysse, frère cadet de saint Basile, est surtout un penseur et un philosophe dont les idées sont teintées de néoplatonisme

    A la suite de son frère, il écrivit un traité contre Eunomius en douze livres. 

    Citons sa Grande Catéchèse (oratio catechica magna) , exposé de la doctrine catholique concernant la foi, la trinité, l'incarnation, la rédemption et les sacrements. 

    On a caractérisé les trois cappadociens en disant que Basile était le bras qui agit, Grégoire de Nazianze la bouche qui parle, Grégoire de Nysse la tête qui pense. 


    L'essais de conciliation dogmatique des Cappadociens fut entravé par le zèle de plusieurs. 


    Quelles conditions devaient être faites aux hérétiques repentants 

    Les recevraient-on à la communion ou bien imposerait-on une pénitence

    Dès le concile d'Alexandrie de 362 les modérés l'emportèrent. 

    Il fut décidé qu'on demanderait seulement aux hérétiques d'anathématiser la doctrine arienne et d'accepter le Nicaenum. 

    Malheureusement, il subsista un parti d'irréductibles conduits par Lucifer de Calaris 

    Les titres de certains de ses ouvrages dévoilent son intransigeance : pas d'accord avec les hérétiques, pas de pitié pour les ennemis de Dieu

    Autour de lui s'agitait tout un groupe que l'on appela les Lucifériens, tels Grégoire d'Eliberis et le diacre Hilaire.

    Antioche (ancienne capitale de l'arianisme), s'ouvrait une ère de dissentions ; dès 330, l'évêque Eustathe y avait été déposé sous l'accusation de sabellianisme, grâce aux agissements des eusébiens qui se vengeaient de son zèle à défendre le Nicaenum. 

    Les eustathiens refusèrent de reconnaître les évêques ariens , puis Mélèce, prélat semi-arien, mais passé à l'orthodoxie et que Constance avait exilé (360) 

    Les eustathiens lui opposèrent le prêtre Paulin, que Lucifer de Caliari leur désigna pour évêque ; ils se virent appuyés par Alexandrie, et aussi, en définitive, par Rome

    On vit Paulin et Mélèce nommer des titulaires rivaux à tous les sièges épiscopaux ; ainsi rayonna ce schisme d'Antioche, qui cessa en partie sous l'épiscopat d'Alexandrie, en 417, mais qui ne disparut complètement qu'à la fin de V siècle, lorsque les reliques de saint Eustathe furent apportés à Antioche au temps de l'évêque Calendion



    http://fr.wikipedia.org/wiki/Saint_Eustathe
    [ltr]http://fr.wikipedia.org/wiki/Saint_Eustathe[/ltr]

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Saint_Eustathe
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    Message  Arlitto Lun 26 Avr 2021 - 12:28

    Malgré ces démêlés regrettables, on s' acheminait vers la victoire de l'orthodoxie

    En 379, Mélèce réunit dans un synode d'Antioche, 153 évêques orientaux qui souscrirent le Nicaenum

    D'autre part, saint Grégoire de Nazianze était rentré à Constantinople, et là, il prononça ses discours théologiques dans une maison qu'il avait surnommée ''L'Anastasis, la Résurrection''

    Depuis la mort de Valens (378), l'arianisme n'était plus officiellement protégé. 

    Aux mains de Gratien pour l'Occident, de Théodose pour l'Orient, le pouvoir retournait à l'orthodoxie

    Théodose publia, en 380, l'édit de Tessalonique, qui déclarait obligatoire la foi à la divinité du Père, du Fils et du Saint- Esprit enseignée par les évêques Damase de Rome et Pierre d'Alexandrie. 

    Enfin, il convoqua, à Constantinople, le second concile oecuménique (381) 

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Théodose_Ier
    L'erreur trinitaire se présentait alors sous une forme spéciale. 

    Que si le Fils est créature, a fortiori le Saint-Esprit ; un tel corollaire de l'arianisme avait passé longtemps inaperçu. Mais dès 360, on voit certains évêques du parti homoiousien représenter le Paraclet comme un simple envoyé céleste, comme un ange

    Cette hérésie se répandit rapidement dans la Thrase, la Bithynie et l'Hellespont sous l'autorité de Macédonius de Byzance et marathonius de Nicomédie ; d'ou le nom de marathoniens et surtout de macédoniens donné souvent aux pneumatomates

    Au concile de Constantinople, voyant qu'elle ne pourrait l'emporter, la minorité macédonienne se retira. 

    L'assemblée se déclara solitaire des pères de Nicée (canon I) ; elle souscrivit ensuite un symbole qui complétait celui de 325 en ce qui concerne le Saint-Esprit :''Nous croyons au Saint-esprit qui règne et vivifie, qui procède duPère et doit être honoré comme le Père, qui a parlé par les prophètes.'' 

    Cependant, on n'en venait pas aux dernières précisions ; aussi continuera-t'on à énoncer de matière différente la procession du saint-Esprit ; en Occident, on emploiera la formule ''a Padre filioque procedit'', selon la théorie de saint Grégoire de Nysse, qui compare le Père, le fils et Saint-Esprit à trois flambeaux dont le premier communique sa lumière au second et, par lui, au troisième, per Filium. 

    Ces divergences amèneront plus tard des luttes mémorables autour du filioque

    La date de 381 n'en marque pas moins la fin de l'arianisme dans l'empire.http://fr.wikipedia.org/wiki/Théodose_Ier

    Les décisions disciplinaires furent cependant moins heureuses. On décréta le canon III ainsi conçu :'' L'évêque de Constantinople doit avoir la préemience d'honneur après l'évêque de Rome ; car cette ville est la nouvelle Rome.''

    Par là, non seulement Alexandrie se trouvait reléguée au second plan en Orient, mais surtout la primauté pontificale était directement menacée. 

    Constantinople prétend n'avoir sur la Rome occidentale qu'une infériorité d'ancienneté, et celle-ci ne jouit de son privilège qu'à titre purement politique, non pas comme résidence de Pierre, mais comme ancien séjour deCésar

    Argument anti-chrétien, très inquiétant pour l'avenir ; la situation religieuse des deux cités va-t'elle subir les variations de leur fortune politique? 

    De fait, après 381, Byzance ne cesse de grandir ; elle prétend centraliser les affaires orientales sous la haute direction impériale

    Dans ce but, fonctionne le synode dit permanent. Sous la présidence de l'évêque de Constantinople, il tranche les questions ecclésiastiques pendantes; théologien suprême, canoniste, il devient le tribunal religieux del'Orient. 

    Le byzantinisme sera bientôt érigé à l'état d'institution, mettant le patriarche au niveau du pape, et l'empereur au dessus de tout.
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    Message  Arlitto Lun 26 Avr 2021 - 12:28

    Au moment ou l'arianisme disparaissait en Orient, le paganisme recevait à Rome le coup de mort. L'empereur d'Occident Valentinien, frère de Valens, avait remis les fidèles dans la situation ou ils se trouvaient avant Julien.Chrétien, il visait pourtant à l'impartialité ; ainsi laissa-t'il les paiens pratiquer leur culte ; les temples, confisqués par Constance au profit des chrétiens, puis rendus par Julien aux paiens, retournèrent à l'État, afin que la neutralité demeurât sauve. 

    Ce prince rapelle Constantin ; il observait comme lui l'édit de Milan, et mieux que lui-même, car il l'observait aussi en paroles

    C'est Gratien qui rompt pour la première fois les liens officiels du pouvoir impérial avec le paganisme. Il refusa d'accepter les insignes du pontifex maximus. Un tel vêtement, dit-il, ne convient pas à un chrétien. (375) 

    Dès lors, Gratien se laissa guider par l'évêque de Milan saint Ambroise (340-397) ; c'est sans doute à son instigation qu'il résolut de frapper les derniers coups. 

    Puisque l'empereur refusait d'être le chef de la religion paienne, pourquoi ne pas en faire un culte privé et lui refuser tout subside. Ainsi fut-il décrété en 382. 

    Continuant son oeuvre, Gratien fit enlever la statue de la Victoire devant laquelle les sénateurs brûlaient de l'encens ; on y avait toujours vu le symbole de la prépondérance officielle du paganisme

    Les sénateurs paiens résolurent de rédiger une protestation ; mais par l'intermédiaire de saint Ambroise et du pape Damase, leurs collègues chrétiens témoignèrent à l'empereur leur refus de s'y associer. 

    L'année suivante, il fut assasiné près de Lyon par les partisants de Maxime, l'élu des troupes de Bretagne

    A la prière de saint Ambroise, l'usurpateur consentit à laisser au frère de Gratien, Valentinien IIl'Italie, les pays du Danube et l'Afrique.. Le nouvel empereur n'avait que douze ans. 


    http://fr.wikipedia.org/wiki/Valentinien
    [ltr]http://fr.wikipedia.org/wiki/Valentinien[/ltr]


    http://fr.wikipedia.org/wiki/Valentinien 

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Gratien
    [ltr]http://fr.wikipedia.org/wiki/Gratien[/ltr]


    http://fr.wikipedia.org/wiki/Gratien
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    Message  Arlitto Lun 26 Avr 2021 - 12:28

    À Rome le parti paien résolut de prendre sa revenche. 
    Un de ses membres, Symmaque, gérait alors la préfecture de Rome, il rédigea une pétition en faveur du paganisme menacé de mort, et la fit signer par des sénateurs. 
    Évoquant l' image de Rome en une sorte de prosopée, il lui faisait prononcer des paroles empreintes d'une majestueuse tristesse pour déplorer les attentats dont des traditions si vénérables venaient d'être victime. 

    La démarche de Symmaque faillit obtenir son effet ; mais saint Ambroise veillait ; dans une lettre énergique, il protesta, arguant que les paiens n'avaient pas le droit d'imposer à leurs collègues chrétiens l'emblême del'idolatrie. 

    Ambroise mettait le jeune empereur en demeure de ne rien céder. 
    L'évêque de Milan l'emporta ; il prit ensuite la peine de réfuter les arguments de Symmaque dans une lettre ou il démontrait que la partie n'était nullement liée entre la gloire romaine et l'ancien culte officiel. 

    Jusqu'ici, la politique de Constantin n'était point résiliée car tout en refusant de regarder le paganisme comme croyance d'état, on le laissait vivre. 

    Mais Théodose, maître de l'Orient , se donna pour but de le détruire. Dès 381, défenses aux fidèles de passer au paganisme, interdiction de toute opération divinatoire

    Théodose démolissait donc le paganisme petit à petit. En 391, par une mesure décisive, il interdit l'entrée des temples sous peine d'amende ; enfin une loi en 392 défendit d'honorer les dieux même en secret, et ferma ainsi lessanctuaires domestiques

    En même temps, Théodose donnait aux chrétiens les anciens temples ; les paiens d'Alexandrie s'étaient soulevés pour ce motif, il fit détruire tous les sanctuaires de la ville, en particulier le fameux Serapeion, centre de lareligion égyptienne



    [ltr]http://fr.wikipedia.org/wiki/Ambroise[/ltr]
     



    [ltr]http://fr.wikipedia.org/wiki/Symmaque%2 ... s_Aurelius[/ltr]
     



    [ltr]http://fr.wikipedia.org/wiki/Th%C3%A9odose_Ier[/ltr]
     



    [ltr]http://www.ancientworlds.net/aw/Thread/453513[/ltr]
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    Message  Arlitto Lun 26 Avr 2021 - 12:29

    A son intolérence envers les cultes, Théodose ne faisait aucune différence pour les places et les honneurs entre chrétiens et paiens ; des préfets du prétoire ou des préfets de Rome viennent du paganisme, Symmaque, Prétexta, Nicomaque Flavien, Albinus. 

    Le général franc assasine Valentinien II et installe à sa place le rhéteur Eugène, qui bien que chrétien, se voit obligé de céder à la faction paienne dirigée par le préfet du prétoire Nicomaque Flavien. Celui-ci rétablit l'autel de la Victoire et la liberté des sacrifices

    Accouru d'OrientThéodose triomphe près d'Aquilé ou périssent Flavien, Argobast et Eugène, Théodose ne se livre à aucune représaille mais le paganisme fut de nouveau aboli officiellement. 

    Saint Ambroise travailla à l'établissement d'un gouvernement chrétien, ou l'état serait soumis à l'Église en tout ce qui regarde la doctrine et la morale publique

    Dans les affaires de foi, disait-il, ce sont les évêques qui sont les juges des empereurs, et non le contraire. 

    En 390, une sédition à Tessalonique, ou périrent plusieurs personnages importants ; Théodose, ordonna de terribles représailles, massée dans le cirque, la population fut massacrée par les soldats. 

    Saint Ambroise écrivit aussitôt à l'empereur et lui imposa une pénitence publique sous peine d'être privé de la communionn ecclésiastique. 

    Théodose se soumit aux exigences épiscopales. 


    [ltr]http://fr.wikipedia.org/wiki/Thessalonique[/ltr]
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    Message  Arlitto Lun 26 Avr 2021 - 12:29

    L'arianisme à peine abattu, l'Orient s'agite pour de nouvelles luttes, qu'enveniment d'âpres conflits de personnes Rufin contre saint JérômeThéophile contre saint Jean Chrysostome. 

    Origène jouissait en orient d'un prestige considérable ; c'est à son exemple que les deux premiers Cappadociens, Basile et Grégoire de Nazianze, attribuèrent un rôle important à la raison dans l'exposé des vérités dogmatiques.

    Mais d'autres disciples lui empruntèrent plusieurs erreurs, d'abord Grégoire de Nysse, puis Didyme l'Aveugle

    Une réaction anti-origénite va se produire assez irraisonnable dans ses procédés, mais justifiée dans son fond. 

    Désireux d'ériger une gnose chrétiennne, Origène avait trop teinté sa théologie platonicienne

    De là une double série d'erreurs

    1-Un certain subordinatianisme d'après lequel le Logos et le saint Esprit intermédiaires du Père sont moindre que lui. 

    2-D'après Origène, nés égaux en perfection, les esprits ne sont pas tous montrés fidèles à Dieu, et leur chute a été la source de l'état actuel du monde ; les uns sont devenus anges, les autres hommes, ou encore démons. 

    Ainsi le monde terrestre apparaît-il comme le lieu de purification des esprits enfermés dans un corps pour leur rachat. 

    Cependant, après une purification par le feula matière ayant rempli son rôle rentrera dans le néant, et toutes les âmes sauvées retourneront à Dieu, en sorte que l'unité primordiale sera restaurée (apocatastasis
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    Message  Arlitto Lun 26 Avr 2021 - 12:29

    La crise éclata en 394. 

    Saint Jérome et Ruffin menaient en Palestine la vie cénobitique (vie en commun). 

    Partageant les erreurs anthropormorphites ( croyance ou doctrine qui conçoit la divinité à l'image de l'homme) répandue dans plusieurs couvents, un moine obscur nommé Aterbius vint trouver saint Jérome et Rufin et leur dénonça l'origénisme ; le premier se défendit de toute compromission (action de se compromettre), par contre le second voulut rester fidèle à la mémoire dui maître. 

    Il s'ensuivit entre eux une guerre d'intrigues. 

    À Pâques 397, grâce à l'intervention de sainte Mélanie, les deux adversaires se réconcilient ; mais la lutte recommence à nouveau. 

    Rufin écrit une Apologie ( discours ou écrit qui défend, justifie une personne ou une chose), saint Jérome y répond par une Apologie, toutes deux oeuvres passionnées. 

    Mais, en 400, le pape Anatase s'est déclaré nettement contre Origène , ses oeuvres et son traducteur. 

    Rufin se retire d'abord à Aquilée, puis à RomeSaint Jérome reprend, dans sa solitude de Bethléem, ses travaux scripturaires ( relatif à l'écriture sainte).

    Mais, au même moment, la querelle reprenait plus violente en Orient. 

    Le patriarche d'AlexandrieThéophile, d'abord partisant d'Origène, se déclarait anti-origéniste pour des raisons pas toutes métaphysiques ; la sentance de Rome vint fortifier ses convictions. 

    En 401, on le voit à la tête d'une troupe de soldats réguliers, donner la chasse, à travers le désert de Nitrie, à des origénistes

    Nitrie tire son nom du fait que c’était un lieu désertiqueNitrie se trouve à quarante kilomètres au sud d’Alexandrie

    Les chefs des persécutés '' Les quatre Longs Frères '' Dioscore, Ammon, Eusèbe et Euthyme, s'enfuirent à Constantinople, ou ils comptaient trouver appui auprès du patriarche saint Jean Chrysostome (347-407) 

    Très prudent, celui-ci offrit aux Longs Frères un asile, mais refusa de les admettre à la communion avant d'avoir reçu d'Alexandrie des éclaircissements. 

    Cependant, l'impératrice Eudoxie intervenait moins discrètement ; comme les quatre Longs Frères formulaient contre Théophile de graves accusations, elle obtint de l'empereur Arcadius qu'il fut mandé à Byzance pour y comparaître devant un synode présidé par saint Jean Chrysostome 

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Saint_Jean_Chrysostome
    [ltr]http://fr.wikipedia.org/wiki/Saint_Jean_Chrysostome[/ltr]

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Saint_Jean_Chrysostome
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    Message  Arlitto Lun 26 Avr 2021 - 12:29

    Le patriarche alexandrin ne se considérait justiciable de personne en Orient 

    Mais, en quelques mois, tout va changer ; l'impératrice Eudoxie se retourne contre Jean à la suite d'une homélie, ou elle a cru se reconnaître ; Théophile, qui avait différé de se rendre à Byzance, y arrive sur ces entrefaites. 

    Nombreux étaient, d'ailleurs, les personnages ecclésiastiques mécontents de la rigidité de Chrysostome ; à la coterie de cour vint donc s'adjoindre une coterie épiscopale menée par Acace de Bérée, Antiochus de Ptolémais, Sévérien de Gabale ; parti alexandrin contre parti johannite. 

    Théophile réunit le synode du Chène, dans le voisinage de Chalcédoine , on y formula contre le patriarche des accusations multiples, entre autres celle de lèse-majesté impériale. Chrysostome fut déposé et exilé. 

    Il n'était encore qu'en Bithynie, lorsque, sur les instances d'Eudoxie apeuré par un tremblement de terre, il consentit à revenir. 

    Deux mois après son retour, saint Jean entrait de nouveau en conflit avec l'impératrice. 

    Comme elle s'était fait élever, en un lieu public, une statue d'argent, le patriarche protesta, il compara l'impératrice à Hérodiade demandant la tête du Baptiste. 

    Une seconde fois, Jean fut exilé malgré les protestations de son peuple. 

    Cependant, après enquête, le pape Innocent cassait le jugement rendu au synode du Chêne, et envoyait à Théophile une lettre de blâme. 

    Saint Jean n'en demeura pas moins en exil, ou il mourut le 14 septembre 407.

    Comme écrivain, St-Jean Chrysostome se rattache par son origine et sa manière, à l'école d'Antioche, les hautes conceptions métaphysiques ne sont pas son fait ; mais il possède de l'Écriture une connaissance littérale très sûre ; il la transporte dans son enseignement et il en fait la base, ne craignant pas au besoin d'illustrer de considérations grammaticales l'élucidation d'un passage difficile. 

    Cependant comme orateur populaire soucieux de moraliser, il passe ensuite aux enseignements pratiques. 

    Il faudrait citer toutes ses homélies exégétiques et ses discours, ses lettres sur la vie monastique, sur la virginité, sur le sacerdoce. 

    Ses épîtres ont un intérêt historique ; les dernières, les deux lettres au pape Innocent I, écrites en 404 et 406, et les dix-sept lettres à la diaconesse Olypias, disent la beauté de la souffrance chrétienne.
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    Message  Arlitto Lun 26 Avr 2021 - 12:30

    Les deux principaux écrivains latins du IV siècle sont saint Jérome et saint Ambroise. 

    St-Jérôme (342-420), le plus érudit de tous les pères latins, possédait les trois langues latine, grecque, hébraiques, et l'araméenne. 

    Le pape Damasse le pria d'entreprendre une révision du Nouveau-Testament à l'aide des traductions latines et des manuscrits grecs. 

    Le texte établi par lui fut aussitôt adopté dans la liturgie ; son psautier (Le psalterium romanum), s'est conservé à saint Pierre de Rome. 

    Installé à Bethhléem, Jérôme résolut de contrôler aussi la traduction grecque des Septante sur le texte hébreu, à l'aide des Hexaples d'Origène. 

    Il ne nous reste plus de ce travail que le livre de Job et le psautier ; c'est le psalterium, dit gallicanum qui figure dans nos bibles latines. 

    Au cours de ces premiers travaux, saint Jérôme s'était confirmé dans l'idée que toutes les traductioins existantes demeuraient fautives, et qu'un travail critique devait avoir pour base l'hebraica veritas. 

    Entre 391 et 405, il entreprit ce travail pour l'Ancien-Testament. 

    Au premier moment, on se scandalisa ; son oeuvre semblait vouloir suprimer les versions traditionnelles et jusqu'à ce texte des Septante. 
    Mais l'avenir devait lui donner raison, et la version hieronymienne s'imposa à toute l'Église. 

    Au moyen-âge, on la dénomma Vulgate, et le concile de Trente ordonnera ''ut haec ipsa vetus et vulgata editio qua longo tot soeculorum usu in ipsa ecclesia probata est...pro authentica habeatur '' 

    Saint Ambroise entreprit de nombreux commentaires de la Bible qui ont été rédigés souvent avec un maximum de célérité, mille lignes par jour pour les Ephésiens. 

    Enfin, saint Jérôme fut un directeur de conscience très influent, à la fois austère et tendre qu'il est un maître de clarté, de style souple et limpide. 



    Dans la littérature chrétienne, saint Ambroise n'a pas droit à une place comparable à celle de saint Jérôme

    A sa vocation improvisée, il suppléa par une lecture assidue des Livres saints, et par un commerce prolongé avec les pères grecsAthanase et les Cappadociens ; mais s'absorbant dans ses devoirs de pasteur, il visa à donner un enseignement clair et pratique ; il est avant tout un moraliste chrétien

    L'un de ses ouvrages le De officisis ministroram, ou, sur le ton de la conversation, il donne à ses clercs des enseignements variés ; le plan de l'ouvrage semble calqué sur le De officiis de Cicéron ; l'honnête, l'utile, les rapports entre l'honnête et l'utile, le livre renseigne au mieux sur la conception qu'on se faisait de la morale chrétienne au IV siècle. 

    L'évêque de Milan a écrit aussi de petits traités ascétiques, vrais chefs d'oeuvre de délicatesse ; citons entre autres le De virginitate et le De virginibus ainsi que tous ses travaux exégétiques ou le texte biblique n'est souvent pour lui qu'une occasion de moraliser, et cela grâce aux procédés d'une exégèse allégorique discrètement imitée d'Origène

    La partie dogmatique dont l'ouvrage le plus connu est le De mysteriiscatéchèses assez comparables à celles de saint Cyrille de Jérusalem, et qui, à ce titre, ont une valeur documentaire pour l'histoire de la liturgie ; il faut en dire de même pour le de sacramentis, mais dont la paternité lui serait discutée. 

    Les oeuvres de saint Ambroise nous font penser à Fénélon ; on comprend qu'il ait gagné tant d'ämes à la virginité. 

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Saint_Ambroise
    [ltr]http://fr.wikipedia.org/wiki/Saint_Ambroise[/ltr]

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Saint_Ambroise
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    Message  Arlitto Lun 26 Avr 2021 - 12:30

    Les poètes chrétiens 

    Le premier en date est Juvencus, qui a laissé un chant évangélique composé vers 330. 

    Un autre espagnol, Prudence, a écrit des oeuvres plus considérables ; outre ses deux livres contre Symmaque à propos de l'affaire de l'autel de la Victoire, sa Psychomachia, ou vertus chrétiennes et vices paiens se livrent d'allégoriques combats, il faut citer le Liber Cathemerinon, recueil de douzes odes pieuses destinées à célébrer les diverses heures de la journée, et le de peristephanon, ou livre qui chante la gloire des martyrs romains et espagnols. 

    L'église a emprunté plusieurs hymnes au Cathemerinon Quicumque Christium quaeritis (Transfiguration

    O sola magnarum urbium (Epiphanie), Audit tyrannus ansius, et Salvete flores (saints Innocents

    Saint Paulin a surtout chanté saint Félix de Nôle ; beaucoup moins lyrique que Prudence. 

    Le début du V siècle verra Sedulius, qui dans son Pascale carmen, chanta les miracles de Notre Seigneur

    L'importance historique de ces poèmes chrétiens devait être considérable ; de Rome ils passeront en pays barbare, et l'influence de Sedulius et Juvencus, par exemple, se fera longuement sentir chez les Francs et les Anglos-Saxons.
    Les moeurs chrétiennes au IV siècle 

    Le monachisme oriental et son influence en Occident 

    Des deux formes de vie monastique, l'anachorétisme et le cénobitisme, c'est la première qui apparaît d'abord. 

    Saint Paul de Thèbes, qui l'ignaugura, vécut près de cent ans au désert, non loin de la mer Rouge (340) 

    Saint Antoine, son disciple, fut contraint par un grand nombre d'ascètes à prendre leur direction ; d'ou les premiers groupements d'ermites

    Ils ne vivaient pas toujours séparés, mais se réunissaient chaque semaine pour la synaxe eucharistique et recevaient des instructions communes. 

    Les moines dirigés par saint Antoine se trouvaient au désert de Thébaide, dans la Haute-Egypte ; mais dans la région avoisinant le Delta ou Basse-Egypte, il se forma aussi des centres considérables ; tels le désert de Nitrie, qui compta 5,000 ermites, celui des Cellules illustré par saint Macaire d'Alexandrie (395) et par l'écrivain Evagre le Pontique (399), enfin le grand désert de Scété.
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    Message  Arlitto Lun 26 Avr 2021 - 12:30

    Il régnait dans le désert une sainte émulation d'ascétisme ; mais ne fallait-il pas craindre que, trop laissés à eux-mêmes, les ermites manquassent de discrétion dans leurs austérités, ou même qu'ils en prissent orgueil 

    Il suffisait de rapprocher les cellules autour de l'Église et de centraliser l'organisation pour aboutir à la vie cénobitique. Telle fut l'oeuvre de saint Pacôme, qui réunit au monastère de Tabennesi, dans la Haute-Thébaide, jusqu'à 7,000 moines. 

    Aussi tandis que saint Benoit donnera au monachisme d'Occident l'esprit familial, c'est plutôt sous la forme d'une armée que se présente l'institut tabennesiote, avec ses divisions en tribus ou l'on prend à tour de rôle le service de semaine. 

    Saint Pacôme
     rédigea une règle si discrète que tous pouvaient suivre l'office sans être affligés. 

    D'Égypte, le monachisme rayonna sur l'Orient. En palestinesaint Hilarion, disciple de saint Antoine, transplante la vie érémitique, tandis que saint Epiphane, le futur évêque de Salamine, y introduit le cénobitique pacomien

    La presqu'île sinaitique se transforme bientôt en une vraie Thébaide ; la Syrie et la Mésopotamie sont aussi gagnées. 

    Mais, tandis qu'en Egypte, l'évolution s'est faite de l'érémitisme au cénobitisme, en Orient, on adopte préférablement la vie purement érémitique. D'ou, le caractère d'austérité extraordinaire que prend ce monachisme incontrolé ; voici des moines qui se nourrissent de l'herbe des champs, voici des ermites porteurs de chaînes et des stylites vivant au haut d'une colonne. Le plus célèbre de ces derniers fut saint Siméon, qui, du haut de sa colonne, faisait des miracles et convertissait des foules. 

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