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La Tour de Babel :: l'origine de l'empire mondial des religions

    Église Universelle de Dieu

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    Message  Arlitto Sam 21 Nov 2020 - 13:14

    Rappel du premier message :

    Église Universelle de Dieu

    Partager l'Évangile par Joseph Tkach pasteur général de l'Église Universelle de Dieu.

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    L'Église universelle de Dieu s'engage à vivre et à annoncer l'Évangile de Jésus-Christ. L'évangélisation est au cœur de notre mission, et nous citons parfois Marc 16.15 pour la décrire : " Allez dans le monde entier, annoncez la Bonne Nouvelle à tous les hommes ". Jésus est venu chercher les perdus (Lc. 19.10), et il veut que nous poursuivions cette mission en son nom.

    Dans le même ordre d'idées, Matthieu 28.19,20 dit : " Allez donc dans le monde entier, faites des disciples parmi tous les peuples, baptisez-les au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit et apprenez-leur à obéir à tout ce que je vous ai prescrit. "
      

    Que pour les apôtres ?

    Cependant, quelques personnes ont posé la question : " Étant donné que ce commandement de prêcher l'Évangile dans ces versets a été donné aux apôtres, comment savons-nous qu'ils s'appliquent à nous aujourd'hui ? Notre rôle ne consiste-t-il pas seulement à donner le bon exemple, et ensuite à n'annoncer l'Évangile qu'aux gens qui le demandent ? La Bible ne nous commande pas réellement de prêcher en public, n'est-ce pas ? "

    Certains peuvent soutenir que la commission a été donnée aux apôtres, pas à nous. Il est vrai que le commandement s'adressait aux apôtres, qu'ils devaient prêcher l'Évangile et baptiser les croyants. Mais ce n'est pas tout.

    Retournons à Matthieu 28.19,20 où Jésus dit à ses disciples d'enseigner les gens à obéir à tout ce qu'il leur avait ordonné. Ayant reçu le commandement de prêcher, les apôtres ont alors enseigné aux croyants à obéir à la commission de Jésus de prêcher l'Évangile. En effet, Jésus a donné un commandement qui se perpétue. Les futurs disciples devaient poursuivre la mission. Matthieu termine donc son livre par un commandement auquel ses lecteurs devaient obéir.

    Le verset 20 dit que Jésus a fait cette promesse : " Et voici : je suis moi-même avec vous chaque jour, jusqu'à la fin du monde ". Jésus n'a pas promis simplement d'être avec les apôtres, mais avec l'Église à travers les siècles. La commission est donc applicable à toute l'Église, à partir des premiers apôtres jusqu'à la fin des temps. Le Nouveau Testament fait mention de situations où Jésus, étant parmi ses apôtres et beaucoup d'autres croyants, les motive à prêcher l'Évangile.

    Un mot à propos de " prêcher "

    Avant de jeter un coup d'œil à des exemples dans le Nouveau Testament sur la façon dont l'Église a répondu au commandement de prêcher, examinons un moment, dans le but de mieux comprendre, les mots grecs traduits habituellement par " prêcher " ou " prédication ". Certains chrétiens sont déconcertés à l'idée que tous les croyants doivent " prêcher ". Pour eux, le mot " prêcher " signifie se tenir devant un groupe et parler avec conviction et force de l'Évangile. Évidemment, bien peu de gens sont doués pour exercer ce genre de ministère de " prédication " publique avec efficacité et responsabilité.

    Mais " prêcher " ne représente qu'une possibilité de la traduction des mots grecs. Un des autres mots habituellement traduit par " prêcher " est euaggelizo qui signifie " apporter ou annoncer la bonne nouvelle ". Il ne fait aucun doute que la compréhension courante du mot " prêcher " est une façon importante par laquelle la bonne nouvelle est annoncée, mais elle ne représente certainement pas la seule manière de communiquer l'Évangile.

    Remarquez, par exemple, des passages, tels que Luc 1.19 et 2.10, où le mot euaggelizo est traduit par " annoncer la bonne nouvelle ". Notre concept de la " prédication " doit s'élargir et inclure les plusieurs autres manières de partager l'Évangile aux gens.

    Le concept proposé par le mot euaggelizo est celui d'une personne ou de personnes qui transmettent le message de la bonne nouvelle de l'Évangile aux autres. Il existe bien des façons par lesquelles nous pouvons le faire, à part la prédication.

    Un autre mot traduit habituellement par " prêcher " est kerusso, qui signifie annoncer, proclamer, faire connaître. Cela peut se faire par la prédication publique, bien sûr, mais également de plusieurs autres manières. Le mot utilisé en Marc 16.15 et traduit par " annoncer " est kerusso.

    Diverses versions de la Bible utilisent différents mots pour traduire kerusso et euaggelizo. Par exemple, en Luc 9.2, la version Le Semeur traduit kerusso par " proclamer ", tandis que la version Louis Second le traduit par " prêcher ". En Luc 1.19, la version Le Semeur traduit euaggelizo par " annoncer ", tandis que la version en Français courant le traduit par " apporter cette bonne nouvelle ".

    Transmettre l'Évangile aux autres n'est donc pas limité à la notion populaire de la prédication. Au contraire, informer les gens à propos de la grâce de Dieu en Jésus-Christ peut se faire sous plusieurs formes, et chacun de nous a reçu le don du Saint-Esprit pour communiquer l'Évangile aux gens d'une façon ou d'une autre.

    L'évangélisation dans l'Église primitive

    Dans tout le livre des Actes, nous voyons les apôtres poursuivre la mission de Jésus. Ils ont déclaré que Jésus est le Christ, qu'il a été crucifié et est ressuscité d'entre les morts, et que le salut n'est accessible qu'à travers lui. C'était un message axé sur Christ, un message évangélique, centré sur la bonne nouvelle.

    Mais l'Évangile n'était-il proclamé que par les apôtres ? Certainement pas ! Étienne a fait de grandes choses au nom de Christ, et affirmait que Jésus était le Christ (Ac. 6.8-10). Devant le sanhédrin, il proclama vigoureusement que Jésus était le Juste, le Messie, prédit dans l'Écriture (Ac. 7.51,52), et ses dernières paroles furent un témoignage du pardon de Dieu en Jésus-Christ (v. 60).

    Dieu a inspiré Étienne et en a inspiré bien d'autres. " À partir de ce jour-là, une violente persécution se déchaîna contre l'Église de Jérusalem ; tous les croyants se dispersèrent [...] Les croyants qui s'étaient dispersés parcouraient le pays, en proclamant (euaggelizo) le message de la Bonne Nouvelle " (Ac. 8.1,4). Même au péril de leur vie, ces chrétiens laïcs se préoccupaient d'annoncer l'Évangile aux âmes perdues.

    Ils ne faisaient que ce que les chrétiens doivent faire naturellement. Ils étaient poussés - guidés par le Saint-Esprit - à raconter aux autres la bonne nouvelle dont Dieu les avait bénis. Luc présente l'histoire comme un bon exemple à suivre.

    Ensuite, Philippe " se rendit dans la capitale de la Samarie et prêcha le Christ à la population " (v. 5). Dieu a béni cet effort d'évangélisation en convertissant quelques Samaritains. L'Évangile continuait à se répandre.

    " Les disciples s'étaient dispersés lors de la persécution survenue après la mort d'Étienne. Ils allèrent jusqu'en Phénicie, dans l'île de Chypre et à Antioche, mais ils n'annonçaient la Parole qu'aux Juifs. Toutefois, quelques-uns d'entre eux, qui étaient originaires de Chypre et de Cyrène, se rendirent à Antioche et s'adressèrent aussi aux non-Juifs en leur annonçant la Bonne Nouvelle qui concerne le Seigneur Jésus. Or le Seigneur était avec eux ; un grand nombre de personnes crurent et se convertirent au Seigneur " (Ac. 11.19-21). Encore une fois, Dieu inspira ses enfants à annoncer la bonne nouvelle de Jésus, et en bénit les résultats.

    Paul reçut une commission spéciale en tant qu'apôtres des païens. Mais Luc nous dit que Paul n'était pas le seul à partager la bonne nouvelle avec les gentils. " Paul et Barnabas restèrent à Antioche, continuant avec beaucoup d'autres à enseigner et à annoncer la Parole du Seigneur (Ac. 15.34). Visiblement, Luc ne pense pas que la commission ne s'appliquait qu'aux apôtres. Son livre sert d'exemple aux générations futures de ce que l'Église devrait faire.

    De même dans le livre des Actes, nous pouvons remarquer l'exemple d'Apollos, qui " réfutait avec vigueur, en public, les arguments des Juifs, et démontrait par les Écritures que Jésus est le Messie " (Ac. 18.28). Plus tard, Paul se réjouit que de toute manière plus de gens prêchent l'Évangile (Ph. 1.15-18 ; le mot kerusso se trouve au verset 15 et le mot kataggello, qui signifie " proclamer " est utilisé aux versets 16 et 18).

    Paul dit à Timothée (2 Ti. 4,5) de faire l'œuvre d'un évangéliste (euaggelistes - un annonceur de bonne nouvelle). Dieu donne à certains de ses enfants un don pour l'évangélisation (Ép. 4.11), mais une bonne formation peut toutefois rendre leur don encore plus efficace. L'Église ne pourrait pas remplir sa mission si elle ne faisait qu'attendre que les gens viennent à elle. Aller au nom de Jésus et atteindre les gens avec la bonne nouvelle doit être un acte intentionnel.

    L'évangélisation personnelle

    D'une manière ou d'une autre, l'évangélisation implique chaque membre de l'église, chaque disciple de Jésus-Christ. À mesure que nous croissons dans la foi, nous devrions devenir plus compétents à dispenser le message chrétien. " En effet, après tout ce temps, vous devriez êtres des maîtres dans les choses de Dieu ", nous dit Hébreux 5.12, impliquant que celui qui est chrétien depuis un certain temps devrait être en mesure d'enseigner aux autres la bonne nouvelle.

    Dieu a donné le " message de la réconciliation " à tous ceux qui sont réconciliés par Jésus-Christ (2 Co. 5.18,19). Il faut donc encourager les gens à se réconcilier avec Dieu par le message de l'Évangile de Jésus-Christ.

    Si l'Église obéit aux commandements de Christ et si elle " mène une vie digne de l'Évangile du Christ " (Ph. 1.27), les gens viendront naturellement à elle et lui demanderont de l'aide. Voilà une évangélisation par l'exemple, qui s'ajoute à notre responsabilité de prêcher et non la remplace. Les deux formes d'évangélisation sont essentielles, et une partie de notre exemple devrait être notre volonté de donner la gloire à celui qui œuvre en nous.

    Nous somme un peuple saint, " appelé à célébrer bien haut les œuvres merveilleuses de celui qui nous a appelés à passer des ténèbres à son admirable lumière " (1 Pi. 2.9). Et comment peut-on y arriver ? En partie, en ayant " une bonne conduite au milieu des païens. Ainsi, dans les domaines mêmes où ils vous calomnient en vous accusant de faire le mal. Ils verront vos bonnes œuvres et loueront Dieu le jour où il interviendra dans leur vie " (v. 12).

    C'est dans ce contexte de donner le bon exemple que Pierre écrit : " Reconnaissez, dans votre cœur, le Seigneur - c'est-à-dire le Christ - comme le Saint ; si l'on vous demande de justifier votre espérance, soyez toujours prêts à la défendre avec humilité et respect " (1 Pi. 3.15). Le bon exemple et l'évangélisation vont main dans la main.

    Dans notre monde d'aujourd'hui, la façon de vivre chrétienne tranche considérablement. Quand la société est pessimiste et apathique, l'espérance et l'attitude chrétiennes sont plus que remarquables. Les gens ont besoin de la paix de Christ et la désirent, qu'ils la comprennent ou non. Quand ils demandent de l'aide, nous pouvons expliquer dans nos propres mots pourquoi nous espérons en Jésus-Christ. Un bon exemple et un sage témoignage de notre foi contribuent à prêcher la bonne nouvelle.

    Paul encourage les chrétiens à " être irréprochables et purs, des enfants de Dieu sans tache au sein d'une humanité corrompue et perverse. Dans cette humanité, vous brillez comme des flambeaux dans le monde (Ph. 2.15). Mais le rôle des chrétiens dans la communauté ne limite pas à éviter le péché. Paul ajoute ensuite : " en portant la Parole de vie " (v. 16). Leurs actions devaient s'allier à leurs paroles. Les bonnes œuvres vont de pair avec l'Évangile, et la combinaison des deux représente une forme efficace d'évangélisation.

    Prêt à répondre aux gens

    Chaque chrétien devrait être en mesure d'expliquer les fondements de sa foi, peut-être pas nécessairement de façon éloquente, et certainement pas d'une manière argumentative, mais simplement avec confiance. Nous connaissons la paix de Dieu dans notre vie. Nous savons que nous ressusciterons, et que la vie vaut la peine d'être vécue. Nous savons également que nos péchés sont pardonnés, que Dieu a envoyé son Fils mourir pour nous, et qu'il vit maintenant pour nous. Nous savons qu'il veut que nous cessions de vivre pour nous-mêmes et vivions pour lui (2 Co. 5.15).

    Les chrétiens ne peuvent pas expliquer chaque verset de la Bible, mais ils sont capables, par leur propre témoignage, d'expliquer la raison de leur foi. Ils ne peuvent par prouver chaque point avec un argument incontestable, et ils n'ont à le faire. Ce qui rend leur témoignage crédible est " [leur] conduite, qui découle de [leur] consécration au Christ " (1 Pi. 3.16).

    Quand nous expliquons aux gens la raison de notre espérance, l'évidence se trouve dans nos œuvres aussi bien que dans nos paroles. Les deux se renforcent mutuellement pour rendre chaque aspect plus efficace qu'ils le seraient séparément.

    Tous les membres ne sont pas également doués pour expliquer éloquemment la grâce de Dieu, et personne ne le fera de la même manière. " L'évangélisation " dans le sens de continuellement approcher les gens avec le message de la bonne nouvelle, est un don spirituel, et nous ne pouvons pas nous attendre à ce que chaque chrétien possède ce don particulier. Mais tous les chrétiens ont reçu le commandement d'être prêts à donner une réponse aux questions des gens. Chacun de nous devrait vouloir que ses voisins jouissent de la bénédiction de connaître Christ, plutôt que de vivre dans l'ignorance. Tous les croyants devraient être préparés à être utilisés par Dieu quand se présentent des situations appropriées.

    L'évangélisation personnelle ne doit pas être négligée. Le Saint-Esprit conduit chaque chrétien dans sa conduite et ses paroles. Cela signifie que chacun de nous devrait être un bon exemple dans la communauté et être un témoin fidèle de la foi qui réside en nous.

    Si vous êtres une personne réservée, si la religion n'est pas le premier sujet dont vous voulez parler, c'est bien. Mais soyez zélé pour Christ de la façon que Dieu vous a doué - toujours prêt à répondre aux gens. Être prêt implique de la hardiesse, et non simplement de bonnes paroles.

    La commission de Christ d'annoncer l'Évangile aux autres est une partie continuelle de notre mission. C'est pourquoi nous sommes engagés dans le travail d'évangélisation - c'est l'une des façons par laquelle nous obéissons à Jésus-Christ. Cela fait partie de notre commission, de notre responsabilité.

    Tout comme Paul a prié pour Philémon, je prie également pour vous : " Je demande à Dieu que la solidarité qui nous unit à cause de ta foi se traduise en actes et qu'ainsi tout le bien que nous t'aurons amené à faire pour le Christ soit rendu manifeste (Phi. 6).
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    Message  Arlitto Sam 21 Nov 2020 - 13:43

    Abram, la véritable histoire

    (Versets tirés de la version " la Bible du Semeur ")

    Par J. Michel Feazell

    [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

    Lorsque garçon, j'entendais l'histoire d'Abraham racontée au moins une fois par semaine et cela sonnait d'habitude comme suit : " Dieu a dit à Abraham de partir, et il est parti. Il n'a pas posé de questions ; n'a pas hésité. Il a fait ses bagages et a laissé tout ce qu'il connaissait, sa famille, son pays, et il est parti. C'est ainsi que tous nous devons obéir à Dieu. Quand Dieu dit " saute ", vous ne demandez pas " à quelle hauteur "? Vous sautez, tout simplement."
    Vous avez peut-être entendu un récit semblable. Pas de discussion, c'est ainsi que nous devons obéir à Dieu. Mais nous ne le faisons pas. Pas tout le temps - ni même la plupart du temps. Nous mettons un certain temps avant d'agir correctement.    
    Nous voulons peut-être faire ce que Dieu dit, mais nous remettons à plus tard. Nous voulons essayer de faire ce que Dieu dit, mais nous reculons. Nous avons peut-être même commencé à faire ce que Dieu dit, mais n'avons pas persévéré jusqu'au bout.

    Toute la foi

    Le contexte de l'histoire mentionnée plus haut ne provient pas du récit de l'appel d'Abram, dans Genèse, mais de Hébreux 11, généralement appelé "le chapitre de la foi." Le verset 8 dit : " Par la foi, Abraham a obéi à l'appel de Dieu qui lui ordonnait de partir pour un pays qu'il devait recevoir plus tard en héritage. Il est parti sans savoir où il allait". Le verset 11 ajoute, " Par la foi Sara, elle aussi, qui était stérile, a été rendue capable de devenir mère alors qu'elle en avait depuis longtemps dépassé l'âge. En effet, elle était convaincue que celui qui avait fait la promesse est digne de confiance. "

    Nous pourrions à prime abord penser que l'auteur du livre aux Hébreux lisait la version " Illustrés Classiques " de l'histoire d'Abraham, car Genèse nous peint une image quelque peu différente, une image moins épurée du patriarche et de la mère du peuple élu.

    Message de Dieu

    Le premier récit, situé en Genèse 11:27-32, est peu détaillé : Abram était le fils de Térah ; le nom de sa femme était Saraï, et elle était stérile ; Térah, ayant avec lui Abram, Saraï et son petit-fils, Lot, s'est installé à Harân ; puis, Térah est mort (aucune mention n'est faite du reste de la famille se déplaçant à Harân.)

    À cette époque (on ne nous dit pas quand), Dieu a parlé à Abram, lui faisant une promesse des plus remarquables.

    Alors le Seigneur dit à Abram, " - Va, quitte ton pays, ta famille et la maison de ton père pour te rendre dans le pays que je t'indiquerai. Je ferai de toi l'ancêtre d'une grande nation ; je te bénirai, je ferai de toi un homme important et tu deviendras une source de bénédiction pour d'autres. Je bénirai ceux qui te béniront et je maudirai ceux qui t'outrageront. Tous les peuples de la terre seront bénis à travers toi. " (Genèse 12:1-3).

    Pressé ?

    Dieu dit à Abram " Va, quitte ton pays ". Quel était le pays d'Abram ? Harân semble n'avoir été qu'une résidence temporaire pour Abram, non pas une place se qualifiant comme " ton pays". Puisque Ur est appelé le pays natal du frère d'Abram, Harân (verset 11:28), il semblerait que Ur aurait été " ton pays " ainsi que le lieu de " la maison " du père d'Abram.

    Si cela est vrai, il serait donc plus probable que Yahweh ait dit ces choses à Abram alors que celui-ci était encore à Ur, qu'il était avec sa parenté dans son pays. S'il en est ainsi, il devient clair qu'Abram a été plutôt lent à " quitter ton pays, ta famille et la maison de ton père ".

    En ce cas, on peut se demander si Terah a déplacé Abram, Saraï et Lot de Ur en réponse à ce que Yahweh avait dit à Abram. (Le passage en Genèse ne réfère à aucune autre personne.)

    Après tout, Terah a pris Abram et l'a conduit dans le pays de Canaan (Genèse 11:31), mais s'est arrêté brusquement à Haran. Essayait-il de stimuler Abram en l'aidant à commencer ?

    Que cela soit immédiatement ou plus tard, à un certain moment après l'appel de Dieu, Abram a empaqueté tous ses biens, incluant des esclaves (12:5) et a voyagé de Harân au-delà de la rivière Euphrate jusqu'à Canaan, laissant la maison de son père ainsi que les parents ayant fait le voyage de Ur jusqu'à Harân.

    Fidèle ?

    Abram avait à peine mis les pieds dans " la terre promise " qu'aussitôt il y eut une famine si grande qu'il a plié bagages et s'est rendu en Égypte. On doit se demander : Si Abram a eu confiance en la promesse divine d'un pays où coule le lait et le miel, pourquoi aller en Égypte dès que les ennuis sont apparus ? Après tout, en 13:10, nous constatons que la plaine du Jourdain était luxuriante et " était comme le jardin de l'Éternel. " Pourquoi Abram n'est-il pas allé dans cette partie de la terre promise, plutôt qu'en Égypte ? On ne nous le dit pas.

    On nous dit que le séjour d'Abram en Égypte a été ombragé. Craignant que le roi ne le tue afin de pouvoir épouser sa belle épouse, Abram a demandé à Saraï de dire au roi qu'elle était sa sœur. Comme prévu, les Égyptiens ont vu combien Saraï était belle et l'ont fait connaître au roi. Celui-ci l'a prise, croyant qu'elle était la sœur d'Abram, et a bien traité Abram à cause d'elle, lui donnant abondance de richesses sous forme de bétail. Mais Dieu a tourmenté le roi à cause de cela. Quand le roi a découvert que Saraï était la cause de ses malheurs, il a été furieux de la tromperie d'Abram et l'a expulsé, mais lui a laissé toutes ses possessions.

    Malgré le manque de foi d'Abram, Dieu l'a béni avec plus de bétail.

    Plusieurs choses sont à considérer ici. L'une est qu'Abram a traité ses affaires comme beaucoup d'entre nous avons tendance à le faire : chercher la solution la plus opportune d'un problème, c'est-à-dire sans vision, à court terme, tel une vie non planifiée. Qu'en est-il de la foi ? Abram n'en a pas montré beaucoup dans cet épisode. Mais il y a l'autre aspect de cette histoire.

    Fidèle

    Dans cet incident, Abram avait été faible dans la foi. Mais quelle surprise: Voyez ce que Dieu a fait malgré le manque de foi d'Abram.

    Il a béni Abram par plus de bétail.

    Il a protégé Saraï, malgré l'empressement d'Abram de laisser le roi la prendre.

    Il a ramené Abram en terre promise, quoiqu'une déportation ait été nécessaire pour ce faire. Qui sait combien de temps Abram serait demeuré en Égypte autrement ?

    Quelle leçon en tirer ? Dieu est fidèle, même quand nous ne le sommes pas. C'est une grande leçon qui devient de plus en plus puissante à mesure que nous nous déplaçons dans les récits de la Genèse. Nous commençons à avoir l'impression que ces histoires ne servent pas ici à nous donner des modèles de vie excellente, mais plutôt de nous montrer la fidélité de Dieu envers ceux qui font appel à son nom.

    Repos de l'histoire

    Quand nous lisons la Genèse, les faits s'amoncellent contre Abram. Mais il arrive souvent que les simples faits et évidences ne racontent pas l'histoire entière, ou " le reste de l'histoire ". Il y a souvent quelque chose qui se poursuit sous la surface, en coulisses, que les faits n'ont pas la capacité de transmettre.

    Où Dieu était-Il lorsque Abraham devait composer avec la jalousie amère de Sarah envers Hagar et Ishmael ?

    De votre propre expérience, vous savez que " les faits, seulement les faits, monsieur " ne transmettent pas toujours la véritable histoire. Parfois, les faits donnent une fausse impression parce qu'ils ne traduisent pas les motivations plus profondes, les tracés invisibles du cœur, la motivation, les circonstances atténuantes, l'histoire personnelle.

    Dans l'histoire de Tom Sawyer, par Mark Twain, tous les faits étaient contre Muff Potter. Il tenait le couteau ensanglanté, il était ivre, il y avait un témoin contre lui et le pire est qu'il ne se rappelait de rien, au point de croire qu'il devait être " coupable " selon les faits. Mais les faits et évidences ont transmis une histoire mensongère. Il y avait des réalités plus profondes, invisibles, qui ont crié la véritable histoire et parlés plus fort que les faits.

    Perspective

    Il est facile d'affirmer qu'Abram a été faible dans la foi. Mais voyez cela à partir de la perspective d'Abram : Dieu lui a parlé, lui faisant certaines des promesses les plus spectaculaires, les plus célèbres de la Bible à cause de leurs répercussions. Malgré un tel traitement sans précédent de la part de Dieu, la vie d'Abram était loin d'être un lit de roses.

    Par exemple, où était Dieu quand la prétendue terre promise de bénédictions et de descendance était une terre desséchée, inculte et désolée sans enfants portant le nom d'Abram ? Quand, désespéré, Abram a décidé d'aller en Égypte afin de pouvoir nourrir sa femme, ses esclaves et ses animaux ?

    Où Dieu était-Il lorsque Abram marchait nonchalamment à côté d'un âne vers le mont Morija comme quelque adorateur de Moloch pour faire d'Isaac un holocauste ?

    Où Dieu était-Il quand le désespoir de Sarai à cause de sa stérilité l'a conduite à offrir sa servante Hagar à Abram afin de lui donner un enfant, ou, lorsque Abraham a dû composer avec la jalousie amère de Sarah envers Hagar et Ishmael ? Où Dieu était-Il lorsque l'amour d'Abraham pour Ishmael a été mis au rancart quand est venu le temps pour Isaac de prendre de la notoriété ? Que valaient les grandes promesses faites à Abraham lorsqu'il devait lutter pour des droits sur l'eau, lorsqu'il a dû faire la guerre afin de sauver son neveu enlevé, lorsqu'il a dû envoyer Ishmael au loin avec rien d'autre que du pain et de l'eau que lui et sa mère avaient pu apporter.

    Abraham a dû composer avec des luttes, la douleur, les peines de coeur, la tragédie et la déception amère, tout comme vous et moi. Au travers ces événements, il a conservé sa confiance en Dieu, en Sa fidélité à sa parole de grâce et sa promesse.

    Parfois Abraham procrastinait. Parfois il essayait de résoudre les problèmes par lui-même (il a fait le " dis-leur que tu es ma sœur " de nouveau la même année où Isaac est né). Il a parfois agi imprudemment. Mais c'est au milieu des douleurs, des problèmes, des frustrations et des gâchis de sa vie qu'Abraham a mis sa confiance en Dieu, plutôt que dans un pays féerique où les héros sont " pratiquement parfaits en tout " et où rien ne tourne jamais vraiment mal et où ils sont heureux jusqu'à la fin des temps.

    Dieu a été fidèle à Abraham, de même qu'il l'est avec nous, non pas une fidélité envers ces choses que nous pensons qu'un Dieu approprié devrait faire, tel que nous accorder tout ce que nous désirons ou croyons avoir besoin - mais une fidélité envers nous - à Son but de rédemption à notre égard, à Sa nouvelle création à laquelle Il nous donne part en Christ.

    Craignant que le roi ne le tue afin d'épouser sa belle épouse, Abram a demandé à Saraï de dire au roi qu'elle était sa sœur.

    La version aux Hébreux est l'histoire véritable : " le reste de l'histoire". Elle nous donne de Dieu l'histoire de la rédemption d'Abraham, la signification véritable que Dieu a donnée de l'histoire d'Abraham en Christ.

    De la même manière, Dieu a racheté votre histoire personnelle, le récit de vos faiblesses, défauts et échecs. Il vous a transformé, ainsi que votre histoire, en quelque chose de nouveau, Sa nouvelle création en Jésus-Christ. En Christ, nous laissons notre passé tourmenté derrière nous et avons confiance en Sa parole de vérité envers nous. Comme Paul l'a dit : " Ainsi, celui qui est uni au Christ est une nouvelle créature : ce qui est ancien a disparu, voici : ce qui est nouveau est déjà là. " (2 Corinthiens 5:17).

    Relation couronnée de succès avec Dieu

    " Il est courant aujourd'hui d'étudier Abraham, Moïse ou David comme modèles de spiritualité. Nous analysons avec profondeur l'information biographique de la Bible, de ses comptes-rendus de leurs activités recherchant les indices d'une relation couronnée de succès avec Dieu. Il y a souvent une supposition tacite que l'Ancien Testament existe pour fournir justement ce genre d'information. Là se trouve l'erreur. Quelle que soit la nature de la relation avec Dieu que ces individus ont eu, leurs histoires ne sont pas consignées pour fournir les modèles de ce que notre relation avec Dieu doit ou ne doit pas être. Plutôt, les comptes-rendus de l'Ancien Testament cherchent à révéler qui Dieu est afin que nous puissions avoir une relation avec Lui. Connaître Abraham, Moïse, ou David n'est pas la clef d'une relation couronnée de succès avec Dieu - Le connaître est la clé d'une relation fructueuse avec Lui. " (John Walton, Covenant :God's Purpose, God's Plan, page 184).
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    Message  Arlitto Sam 21 Nov 2020 - 13:43

    COMMENT LES CHRÉTIENS DOIVENT-ILS RELEVER LE DÉFI CONCERNANT L'AUTORITÉ SPIRITUELLE DE LA BIBLE

    La plupart des chrétiens sont dans l'impossibilité de devenir des spécialistes de la bible. Il ne leur est pas possible de passer plusieurs années dans un séminaire pour examiner de façon détaillée les nombreuses allégations affirmant que la bible enseigne des contradictions, des préjugés et des faussetés. La plupart d'entre eux n'ont pas les ressources ou le temps nécessaires pour étudier les centaines de versets formulant supposément des contradictions et des erreurs. Comment peuvent-ils - comment pouvons-nous - juger si la bible contient la Vérité de Dieu ou si elle est simplement composée d'idées humaines?

    Ce n'est pas un sujet que l'on peut éviter. Si la bible est la Parole de Dieu, c'est le seul lien écrit que nous puissions avoir avec la pensée de Dieu. Nous ne pouvons pas nous permettre d'accepter l'opinion de quelqu'un au sujet de la bible simplement parce que cette personne est éloquente ou possède un niveau universitaire élevé ou parce qu'elle fait preuve de conviction dans ses affirmations. Comment pouvons-nous donc savoir si la bible détient ou non l'autorité de Dieu pour l'appuyer.

    LA BIBLE : VÉRITÉ OU FICTION?

    Est-ce que la bible représente la vérité de Dieu ou s'il s'agit simplement d'un recueil de pensées humaines?

    En janvier 1989, John Shelby Spong, évêque épiscopal de Newark au New-Jersey, a soulevé certaines questions embarrassantes concernant la véracité de la bible. Il a soulevé la question au cours d'un débat télévisé avec un ministre fondamentaliste, Jerry Falwell. Des millions d'Américains étaient rivés à leur téléviseur pour regarder l'émission du réseau d'information en prenant leur petit déjeuner. On ne pouvait se méprendre sur la gravité du défi que l'évêque Spong lançait au sujet de la bible!

    Quelque temps avant le débat, il avait critiqué plusieurs passages de la bible, leur reprochant de refléter des situations et des comportements que les chrétiens d'aujourd'hui ne peuvent tout simplement pas croire ou vivre. Il s'agit-là d'un point de vue qui soulevait une controverse digne d'un drame télévisé en direct. Comme le disait bien l'évêque Spong : " Nous avons sans aucun doute touché un point important dans l'âme religieuse de cette nation ". L'évêque Spong a poursuivi son envolée oratoire enflammée contre la bible. À l'automne de 1989, ce dernier a de nouveau débattu publiquement du sujet avec John Ankerberg, évangéliste fondamentaliste, à l'intérieur de six épisodes d'une durée de 30 minutes sur le câble réseau américain, afin de déterminer si la bible était "vraie" et toujours d'actualité.

    LE DÉBAT SE POURSUIT AU SUJET DE LA BIBLE

    Deux ans plus tard, l'évêque Song a de nouveau suscité une nouvelle controverse au sujet de la bible. Son livre intitulé RESCUING THE BIBLE FROM FUMDAMENTALISME fut publié. Le titre du volume parlait de lui-même. Le but proposé par l'évêque Spong était de " récupérer la bible de la main de ceux qui exigeaient qu'elle soit prise au pied de la lettre.

    L'évêque Spong mentionnait que l'interprétation littérale de la bible justifiait l'esclavage, l'anti-sémitisme, la guerre et la vengeance, la soumission des femmes par la force et le renoncement aux droits des gais et lesbiennes. " Est-ce qu'un livre responsable de toutes ces choses pouvait représenter à mes yeux, et au sens littéral, la Parole de Dieu? " demandait l'évêque.

    Dans son livre, l'évêque Spong critiquait aussi les églises traditionnelles. Peut-on considérer sans se tromper que le membre moyen d'une église traditionnelle connue - soit catholique soit protestante - est un illettré biblique? Les études confirment que l'évêque Spong a soulevé un point important. Par exemple, seulement 42% des Américains sont capables d'énumérer 5 des 10 commandements et seulement 46% d'entre eux connaissent les 4 premiers livres du Nouveau Testament.

    Les sondages nous démontrent aussi que la lecture de la bible n'est pas particulièrement populaire ni régulière. Georges Gallup Jr. a passé plusieurs années à échantillonner l'opinion publique sur le sujet. Il a remarqué que les gens estiment hautement la bible mais qu'ils ne la lisent pas. La plupart des nations occidentales du 20e siècle considèrent la bible comme un livre "mort". Plusieurs leaders religieux sont prêts à reconnaître le fait.

    Georges Barna, président d'un groupe de recherche qui étudie les habitudes et les attitudes des chrétiens, affirme qu'une forte majorité d'Américains considèrent la bible comme n'ayant aucun rapport avec la vie quotidienne. " Plusieurs personnes, incluant même des lecteurs de la bible, ne perçoivent pas les Écritures comme une source d'instructions et de réponses aux problèmes quotidiens auxquels nous sommes confrontés ".

    Force nous est de reconnaître la véracité de ce triste constat sur notre ignorance biblique. Il s'avère exact que le plupart des gens ne considèrent par le message de la bible comme important dans leur vie personnelle.

    Mais est-ce que l'évêque Spong a raison d'affirmer que la bible doit être libérée de ses propres enseignements ? En d'autres mots, doit-elle être réécrite pour nos temps modernes ? Plusieurs érudits ou pasteurs d'églises seraient d'accord pour affirmer que l'évêque Spong est non seulement dans l'erreur à ce sujet, mais que cette affirmation est foncièrement dangereuse.

    Suite à une révision des affirmations retrouvées dans le livre de l'évêque Spong, le CHRISTIAN RESEARCH JOURNAL affirme que ce dernier pousse jusqu'à l'hérésie et que sa vision de la bible est un pas vers l'apostasie. L'auteur de la revue va même jusqu'à dire " qu'il n'est rien d'autre qu'un humaniste en habit de clergé ".

    Il est vrai que les affirmations de l'évêque Spong ne sont pas la seule voix dénonçant la bible comme étant davantage une invention purement humaine qu'une inspiration divine. De fait, le Jesus's seminary, un groupe influent d'érudits bibliques en Amérique du Nord, ont également soulevé la question pendant quelques temps. Il en est de même aussi des érudits séculiers. Robin Lane Fox, un historien britannique, a remis en question la crédibilité historique des Écritures dans son livre intitulé THE UNAUTHORIZED VERSION : THRUTH AND FICTION IN THE BIBLE. Il s'est même demandé si l'auteur du livre de 2 Timothée - un livre qui affirme que les Écritures sont inspirées de Dieu - n'a pas menti au sujet de sa propre identité.

    Comment nous, en tant que chrétiens, devons-nous répondre à tous ces défis quant à l'autorité spirituelle de la bible. La plupart des chrétiens ne peuvent devenir des érudits bibliques. Ils ne peuvent passer des années dans un séminaire à étudier en détail des centaines d'allégations affirmant que la bible enseigne des erreurs, des préjugés et des mensonges. La plupart n'ont ni les moyens ni le temps d'étudier les nombreux versets bibliques considérés contradictoires ou erronés. Comment peuvent-ils, comment pouvons-nous juger si le bible détient la vérité de Dieu ou si elle est simplement constituée d'idées humaines ?

    Ce n'est pas là un sujet que nous pouvons éviter. Si la bible EST la Parole de Dieu, elle est l'unique source écrite qui nous rattache à la pensée de Dieu et que nous pouvons posséder. Mais pouvons-nous nous permettre d'accepter l'opinion de quelqu'un au sujet de la bible simplement parce que cette personne est éloquente ou instruite ou convaincante ? Comment pouvons-nous savoir si la bible est ou non soutenue par l'autorité de Dieu ?

    DES POINTS DE VUE DIFFÉRENTS

    La première chose à noter au sujet de la bible consiste dans le fait que chacun de nous apporte à chacune de ses pages, sa propre dimension de compréhension. Paul J. Achtemeier, professeur d'interprétation biblique à l'Union Theological Seminary en Virginie, explique cette perspective dans " The Inspiration of Scripture ". Il affirme que la lecture ou l'écoute de la bible " ne nous conduit pas nécessairement à la comprendre ou à l'accepter comme étant la vérité. " Nous pouvons voir que cette idée a du sens si nous analysons l'effet de la bible sur ceux qui la lisent. Il est clair que différentes personnes perçoivent le même livre de manière totalement différente. Certains considèrent la bible comme la Parole de Dieu - inhérente et infaillible. C'est-à-dire, ils la perçoivent comme vraie dans tous ses détails et sans erreur. Ils considèrent ses enseignements comme étant parfaits et infaillibles. D'autres voient la bible comme une série d'écrits purement humains. Ces critiques décrivent les documents bibliques comme étant le reflet des croyances de leur auteur et de la communauté qu'ils représentent, à la fois juive et chrétienne. D'autres encore considèrent la bible comme une littérature de grande valeur mais seulement en tant qu'œuvre littéraire. À l'opposé, certains méprisent totalement la bible. Ils affirment que celle-ci a encouragé grandement les institutions humaines qui ont toléré l'anti-sémitisme, l'esclavage et la soumission des femmes sous un joug difficile.

    Est-il possible que tous ces gens lisent la même bible ? Qu'est-ce qui contribue à faire une telle différence de point de vue et d'attitude à son endroit ? Et dès lors, que penser d'un tel livre affirmant être la Parole de Dieu ?

    Pour débuter, examinons l'inspiration de la bible à partir d'une perspective différente. Regardons le message de la bible comme la dynamique qui agit entre l'esprit humain et les mots écrits. D'une manière différente, l'inspiration peut être vue et appliquée aussi bien à la lecture et à la compréhension de la bible qu'à ses mots écrits.

    Ceci nous révèle, selon les paroles du Dr Archtemeire, que les Écritures ne contiennent aucune vérité à moins que quelqu'un la reconnaisse en tant que telle. Est-ce que cela a du sens ? Certainement, que cela a du sens, si nous considérons l'inspiration de la bible comme étant une réponse à la personne réagissant à ce que la bible dit !

    Qu'arrive-t-il si la réponse de la personne n'est pas inspirée ? Alors, dit Dr Archtemeire, les Écritures demeurent une pièce de collection pour le musée, n'intéressant que les antiquaires qui affirment qu'il fut un temps où l'Esprit de Dieu a inspiré une collection des Écritures.

    Ce fait explique, du moins en partie, pourquoi la bible est considérée comme un livre mort par certaines personnes et, sans aucun rapport avec leur vie de tous les jours. Qu'est-ce qui rendrait alors la bible comme un livre vivant ? Uniquement un esprit motivé par la lumière de l'Esprit de Dieu et venant vers elle dans une compréhension spirituelle. D'une façon intéressante, les Écritures décrivent elles-mêmes cet aspect de l'inspiration comme étant celle venant à l'intérieur de l'esprit humain.

    L'ESPRIT DE VÉRITÉ

    L'évangéliste Luc a expliqué comment ce procédé travaillait dans la vie des disciples. Après sa résurrection, Jésus a expliqué à ses disciples que l'Ancien Testament était centré sur son œuvre et sur sa personne. Luc a écrit " comment avec Moïse et tous les prophètes, Il (Jésus) leur a expliqué tout ce qui avait été écrit dans toutes les Écritures à son sujet " (Luc 24 :27).

    Jésus a fait beaucoup plus qu'expliquer. Luc nous rapporte que Jésus a ouvert leur esprit afin qu'ils puissent comprendre les Écritures. Comment s'est effectué ce processus ? Au moyen de l'inspiration lumineuse du Saint-Esprit. (Jean 14 :16-17, 26; 15 :26).

    Si nous ne percevons pas l'inspiration de la bible, peut-être est-ce nous qui avons le problème dans notre esprit humain. La bible demeure simplement passive sur la tablette ou dans son coffret, attendant d'être lue et comprise par un esprit inspiré.

    Naturellement, l'inspiration de Dieu imprègne toute la bible aussi. Le plus important de tout c'est que les écrivains de la bible se perçoivent comme enseignants de la Parole de Dieu. De cette manière, la bible parle d'elle-même pour sa propre inspiration.

    Moïse a affirmé annoncer les paroles de Dieu et, de la même manière, les prophètes aussi. Ils ont utilisé d'une façon régulière quelques formes variées de l'expression " la Parole de l'Éternel m'a été révélée ... " Dans le Nouveau Testament, les apôtres ont affirmé prêcher au nom de Jésus et sous l'inspiration du Saint-Esprit (Gal 1 :11-12; 1Pi 1 :12). Jésus a dit de son propre enseignement " les paroles que je vous ai dites sont Esprit et Vie " (Jean 6 :63). Bien entendu, ces enseignements sont la base des quatre Évangiles.

    La bible se compose seulement de papier et d'encre, des vérités abstraites de l'esprit. Celles-ci demeurent en veilleuse jusqu'à ce qu'un esprit humain s'éveille à sa compréhension. Mais, selon la bible, la bonne compréhension ne peut venir qu'au moyen du Saint-Esprit. L'apôtre Paul a affirmé que ses sermons et ses écrits dont certains se trouvent dans le Nouveau Testament, ne peuvent être compris qu'au moyen de l'Esprit de Dieu. Paul a déclaré qu'une personne non guidée par le St-Esprit ne peut pas comprendre les Écritures dans un sens spirituel. L'Homme sans l'Esprit de Dieu ne peut pas accepter les choses qui viennent de l'Esprit de Dieu, écrit Paul, parce qu'elles sont une folie pour lui, et il ne peut les comprendre parce que c'est spirituellement qu'on en juge " (1Cor 2 :14).



    EST-CE-QUE LES AUTEURS DES ÉVANGILES ONT CHANGÉ LES PAROLES DE JÉSUS?

    Il peut vous paraître surprenant d'apprendre que les auteurs du Nouveau Testament ont adapté les dires et les histoires de Jésus aux nouvelles situations. Ils l'ont fait dans de nombreux cas.

    On trouve un tel exemple avec l'histoire de Jésus concernant les bâtisseurs sage et insensé. Comparez Mathieu 7 : 24-27 avec Luc 6 : 47-49. La version de Mathieu mentionne la construction de la maison sur le roc versus celle bâtie sur le sable. Sans doute, ayant dû écrire pour la communauté chrétienne en Palestine, vraisemblablement Mathieu a préservé les vraies paroles de Jésus. Il était, ce qu'on peut appeler, un porte-parole authentique de l'histoire originale.

    La version de Luc au sujet de ces mêmes bâtisseurs sage et insensé a été mise en écrit pour un nouvel auditoire. Il a fait la comparaison avec une maison bâtie sur une fondation profonde et celle qui ne l'était pas. Luc a utilisé un équivalent d'intention dans la façon originale de Jésus de rapporter une histoire. En effet, il a adapté ce que Jésus voulait dire pour un nouvel auditoire.

    Le critique et spécialiste du Nouveau Testament, Marcus Borg, explique que la version de Mathieu décrit les méthodes de construction en Palestine. Dans cette région, il mentionne ceci : " Construire sur le sable signifie construire au milieu d'un lit desséché et sablonneux d'un courant d'eau (un wadi), lequel, lors de la saison des pluies, devient un courant d'eau impétueux ". Par ailleurs, Luc a décrit une construction avec ou sans fondation. Il a fait référence à des techniques de construction en-dehors de la Palestine.

    La version de Mathieu était claire dans un environnement palestinien. Luc devait adapter l'histoire à un auditoire méditerranéen plus large. Des exemples de la sorte nous montrent que les auteurs des Évangiles avaient la permission divine d'adapter les paroles de Jésus-Christ. Ceci permettait aux lecteurs de comprendre le récit plus clairement.

    Les auteurs des Évangiles étaient " les interprètes inspirés des enseignements de Jésus et n'étaient pas simplement des sténographes ", affirme l'érudit biblique Robert Stein. Ils n'essayaient pas non plus de transcrire mot à mot un message intégral de ce qu'avait dit Jésus. Les auteurs des Évangiles essayaient de capter la signification et non le détail littéral. Ils étaient libres de paraphraser les discours de Jésus, de modifier les termes et d'ajouter des commentaires pour aider les lecteurs à comprendre ses enseignements.

    Jésus a donné à ses disciples une grande marge de manœuvre pour exposer ses enseignements (Math 16 : 18-19; 18 :18; 28 :19-20). Ils pouvaient enseigner de façon dynamique - même paraphraser et interpréter - au nom de Jésus parce qu'ils étaient guidés par le Saint-Esprit pour parler et écrire la vérité (Jean 14 : 26; 16 :13).

    C'est pourquoi, nous ne devrions pas insister pour vouloir harmoniser chaque détail des Évangiles. C'est le dilemme qu'apporte la version littérale. Nous ne devrions pas non plus voir les différences dans les compte rendus comme des contradictions désespérantes. C'est le malheur de ceux qui regardent la bible comme étant un livre de conception purement humaine.

    Comme Parole vivante de Dieu, la bible est un livre dynamique. Elle a été écrite par des hommes pour des hommes - par des vases d'argile pour des vases d'argile - (2Cor 4 :7). Dieu a inspiré les hommes à écrire, et quand ces paroles ont été lues par des personnes éclairées par le Saint-Esprit, la signification spirituelle de la bible est devenue claire.



    Les mots de la bible ne sont d'aucune valeur en tant que lettres mises sur du papier. Ils doivent vivre dans l'esprit des gens au moyen de l'Esprit-Saint. Sans cet Esprit, le message de la bible n'est pas compris dans le sens où la bible parle de compréhension, c'est-à-dire, la nature de la parole divine qui apporte la vie.

    LA BONNE RÉPONSE

    Comment devons-nous donc réagir aux affirmations qui prétendent que la bible n'est plus actuelle, qu'elle constitue davantage une pièce de musée, une relique d'une autre époque? Qu'elle est destinée à ne présenter que faussetés ? Nous devons nous interroger, à savoir où se situe le problème. Est-ce avec la bible, ou avec l'esprit sans inspiration qui entre en contact avec elle ? En ce sens, nous devons décider des mérites de la bible pour nous-mêmes, sous la direction du Saint-Esprit, un cadeau que Dieu désire donner à chacun de nous. (Luc 11 :13).

    Nous devons être conscient que les Écritures ont besoin de quelques explications.

    L'habileté d'expliquer la vérité de Dieu est un don spirituel (Rom 10 :14-15, Éph. 4:11-13). La foi en Dieu et en Sa Parole (comme la bible) a dit Paul, vient du fait qu'on entend le véritable message au moyen de ses enseignements inspirés (Rom 10 :17).

    Un exemple trouvé dans le livre des Actes nous démontre comment ce processus d'inspiration fonctionne (Acte 8 :26-39). L'eunuque éthiopien a reçu la compréhension des Écritures par un enseignement inspiré (Philippe) et ainsi l'eunuque fut-il inspiré à comprendre le message.

    Le Saint-Esprit opère alors à tous les niveaux : de l'écoute, du messager et de la bible elle-même. Le plus important est que la puissance du Saint-Esprit inspire l'esprit humain de telle façon que ce dernier vibre avec la vérité inspirée des Écritures.

    L'Esprit de Dieu peut nous permettre de répondre positivement au message central de repentance et de salut. L'Esprit de Dieu rend témoignage de lui-même dans les Écritures : " Je mettrai mes lois dans leur cœur et je les écrirai dans leur esprit " (Héb 10 :16).

    Aujourd'hui, si nous n'endurcissons pas notre cœur à l'égard de la bible, nous pouvons être privilégié de trouver cette inspiration et de comprendre la Parole de Dieu. La bonne nouvelle est qu'au moyen d'un esprit inspiré, nous pouvons en venir à comprendre que la bible est bel et bien la Parole écrite de Dieu.

    Paul Kroll.
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    Message  Arlitto Sam 21 Nov 2020 - 13:44

    Rappelez-vous votre voyage

    Ted Johnston Surintendant de la zone des Grands Lacs CANTON, Ohio

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    Plusieurs congrégations américaines atteignent leur 40ème anniversaire cette année. Nous les félicitons, notant que de tels événements marquants sont des occasions de souvenir et de réflexion.

    Comme je me suis joint à certaines de ces congrégations dans leurs réunions annuelles, j'ai réfléchi sur ma propre expérience dans cette fraternisation. Je suis devenu membre de l'Église Universelle de Dieu il y a 34 ans et la vie dans notre église a été pour moi un mélange de joie et de peine, de satisfaction et d'exaspération, de gratitude et de remords.
      

    Cela ressemble peut-être pour vous à un voyage plein de hauts et de bas, de hauts faits et de creux, à des progrès et à des chutes. Il en est ainsi de la plupart de nos périples dans ce monde déchu- même à l'intérieur de notre église. Peu importe ce que votre périple personnel dans la fraternisation a été, nous avons voyagé avec Dieu ensemble.

    Dans les Écritures, Dieu exhorte souvent son peuple à se rappeler leur périple collectif. Par exemple, le Seigneur a interpellé Israël par le prophète Michée en disant, "Mon peuple, rappelle-toi Ce que projetait Balaq, roi de Moab, Et ce que lui répondit Balaam, fils de Béor, " (Michée 6:5a).

    Pendant le voyage d'Égypte à la Terre Promise, Israël a rencontré de grands périls et épreuves. Il y avait, par exemple, la fois où le roi Balak a essayé d'annihiler Israël en utilisant les services du prêtre païen Balaam pour maudire la nation. Dieu intervint et transforma une malédiction potentielle en bénédiction (parlant même par un âne pour que cela s'accomplisse - C'est étonnant comment Dieu travaille, n'est-ce pas ?).

    Le Seigneur continue; "Depuis Chittim jusqu'à Guilgal,..." (Michée 6:5b, Bible Second révisée (Colombe). Le voyage d'Israël est tombé dans un creux particulièrement bas à Acacia, à l'Est du Jourdain en Moab, où la nation a commis un épouvantable péché- démontrant un grand manque de fidélité envers Dieu.

    Même malgré cette infidélité, Dieu a accordé à Israël une étonnante délivrance- l'amenant finalement à Guilgal au-delà du Jourdain au premier campement en Terre Promise. Dieu exhorte Israël à se rappeler ce périple - un périple parsemé de nombreux obstacles, épreuves et déceptions, incluant leurs péchés et leurs fautes les plus laides.

    Mais pourquoi se rappeler tout cela - pourquoi se concentrer sur le passé ? Le but est-il de se glorifier dans sa propre force ou de se pencher avec désespoir sur ses propres péchés (ou les péchés des autres) ? Non; Dieu a encouragé Israël à se rappeler leur voyage pour que "Afin que tu reconnaisses les bienfaits de l'Éternel." (Michée 6:5c).

    Je suggère que nous réfléchissions ensemble pour la même raison sur notre cheminement dans l'Église Universelle de Dieu.

    Si nous ouvrons grand les yeux sur notre voyage collectif comme église, je pense que nous constatons que nous sommes finalement parvenus à notre propre Guilgal malgré nous et par un itinéraire plutôt détourné et périlleux. Mon point est que peu importe le bien que nous expérimentons maintenant (et ma conviction personnelle est qu'il y a beaucoup de bien), le mérite et l'éloge vont à Dieu- le Seigneur "des bienfaits."

    Beaucoup ont de tendres souvenirs du voyage. Avec eux, nous nous réjouissons et remercions Dieu pour ce qui était bon. Pour d'autres encore, le voyage fut douloureux et leurs mémoires sont teintées de douleur et parfois de colère.

    Avec eux nous pleurons et reconnaissons que notre voyage fut un mélange de bon et de mauvais, de joie et de douleur. C'était un voyage entrelacé de faiblesses humaines, d'erreurs, de fautes et de péchés. Et à ceux qui ont été blessés, nous leurs offrons notre compassion avec un désir de les aider. La direction actuelle de l'église a convenablement avoué ses péchés institutionnels et a demandé pardon à ceux qu'elle a blessés par ses croyances et pratiques coupables. Je les rejoins dans cette confession et demande pardon pour n'importe quelle mauvaise conduite personnelle, incluant les pratiques de direction qui ont fait du mal aux autres.

    C'est mon désir (partagé par tous les dirigeants de l'Église Universelle de Dieu que je suis béni de connaître), de conduire l'église en nouveauté de vie pour que d'une part nous puissions ne pas répéter les péchés du passé et pour que d'autre part nous puissions éprouver l'ampleur de la bénédiction de Dieu. Par conséquent c'est essentiel que nous nous rappelions et apprenions les leçons de notre passé afin que nous puissions voir plus clairement où Dieu nous amènera dans l'avenir.

    Quant à cet avenir, remarquez attentivement la parole Dieu adressé à Israël de par Michée: " Avec quoi me présenterai-je devant l'Éternel, M'inclinerai-je devant le Dieu Très-Haut? Me présenterai-je avec des holocaustes, Avec des veaux d'un an? L'Éternel agréera-t-il des milliers de béliers, Des myriades de torrents d'huile? Donnerai-je pour mon crime mon premier-né, Pour mon propre péché le fruit de mes entrailles? On t'a fait connaître, ô homme, ce qui est bien; Et ce que l'Éternel demande de toi, C'est que tu pratiques le droit, Que tu aimes la loyauté, Et que tu marches humblement avec ton Dieu." (Michée 6:6-8).

    Israël comprenait souvent mal les fondements de sa marche avec Dieu. Si le peuple d'Israël a pensé que leurs actes de justice (en incluant les offrandes sacrificielles), leurs méritaient la faveur de Dieu, ils se sont trompés. La faveur de Dieu s'est manifestée à cause de ce que Dieu est, non pas à cause de ce qu'ils ont été. C'était à cause de la grâce de Dieu qu'Israël a été délivré de Balak.

    C'étaient les actes justes de Dieu, non les leurs, qui leurs ont ouvert la voie pour entrer dans la Terre Promise à Guilgal. Les sacrifices de la loi de Moïse furent donnés pour rappeler et célébrer les actes de justice et de délivrance de Dieu, pas pour qu'Israël gagne la faveur de Dieu.

    Ce que Dieu dit à Israël est que leur délivrance est enracinée dans sa grâce, pas dans leur obéissance (ou manque d'obéissance). Mais prenez note aussi que Dieu les invite à répondre à cette grâce en étreignant son cœur et en exprimant ensuite ce cœur dans un style de vie caractérisé par la justice, la miséricorde et l'humilité. Je pense que Dieu a employé notre voyage en tant qu'église pour nous apprendre une leçon semblable et nous offrir une invitation semblable.

    Mon expérience avec les membres de l'Église Universelle de Dieu consiste en ce que nous sommes des gens sérieux dans l'obéissance à Dieu. Tristement, nous pensions souvent que notre obéissance nous gagnerait la faveur de Dieu. Pire encore, nous pensions que nous étions les seuls à obtenir cette faveur. Sur les deux tableaux, nous avions tort - terriblement tort.

    Pour rendre cela pire encore, cette approche vers Dieu, plutôt que de nous faire sentir la faveur de Dieu, a fait que beaucoup se sont sentis condamnés. Sachant qu'ils ne vivaient pas en accord avec nos standards et modes d'obéissance, ils ont pensé que Dieu les rejetait.

    Encore une fois, Dieu est "miséricordieux", il est en effet le Seigneur "d'œuvres justes." Plutôt que d'éprouver Sa condamnation, Il nous a accordé la confession, la repentance et la délivrance qui mène à un coeur transformé.

    Comme nous luttions avec de fausses doctrines et notre légalisme profondément enraciné, nous avons commencé à entendre un message clair, contraignant, un message de Dieu, qui ne nous a pas abandonnés malgré notre péché, un message tout nouveau pour nous.

    Dieu, dans sa grâce, a voulu que nous partagions entièrement et librement le coeur de Celui qui accomplit la charge de Dieu en Israël. Celui-ci c'est Jésus et nous sommes invités à partager Son cœur de justice, de pitié et d'humilité.

    Le coeur de Jésus est le coeur de Celui qui est véritablement en relation avec Dieu. Plutôt qu'être défini par le rituel religieux, ce cœur est défini par Jésus et s'exprime dans les modèles de Sa vie et l'amour transmis par Ses enseignements et Son Esprit.

    Dans les paroles adressées à quelques leaders religieux juifs, Jésus a paraphrasé l'exhortation de Michée : "Malheur à vous, scribes et Pharisiens hypocrites! Parce que vous payez la dîme de la menthe, de l'aneth et du cumin, et que vous laissez ce qu'il y a de plus important dans la loi: le droit, la miséricorde et la fidélité; c'est là ce qu'il fallait pratiquer sans laisser de côté le reste. Conducteurs aveugles! Qui retenez au filtre le moucheron et qui avalez le chameau. " (Matthieu 23:23-24).

    Même sous l'alliance avec Israël (la vieille alliance), ce que Dieu recherchait, c'était un cœur qui battait à son rythme, se reflétant dans une vie de justice et de tendre compassion envers les autres et d'une dépendance fidèle à Dieu. Jésus appelait un tel amour envers Dieu et envers les autres le grand commandement de la loi.

    Cet amour, donné comme exemple parfait par Jésus, est le grand commandement de la nouvelle alliance. Sous cette alliance, ceux qui mettent entièrement leur confiance en Jésus sont amenés par l'Esprit Saint en union avec Christ. Dans cette union, ils partagent l'amour de Jésus pour Dieu et pour les autres et ils sont amenés à exprimer cet amour en participant dans les modèles de relations qu'à Jésus avec Dieu, avec les autres et avec soi-même. Jésus est ainsi le but - la destiné du voyage.

    Autrefois, nous avons souvent essayé de gagner la faveur de Dieu par les systèmes de sacrifices que nous avions définis. Plusieurs d'entre nous essayèrent avec ardeur. Mais nos efforts ne nous ont pas conduit à la Terre Promise. Heureusement, Dieu, dans Sa miséricorde, ne nous a pas abandonnés quand nous avons erré dans notre désert. Plutôt dans Sa justice et Son amour Il nous a corrigés et nous a amenés à Jésus, où nous trouvons la parfaite union de la justice de Dieu et de Sa pitié. En Jésus, le juste jugement de Dieu contre notre péché est entièrement satisfait - payé complètement à la croix par le sacrifice de Jésus. La compassion de Dieu - sa grâce envers nous - est rendue possible non pas parce que Dieu ignore notre péché, mais parce que le prix épouvantable de notre péché a été couvert par Jésus.

    En Jésus, notre voyage est terminé- complété. En Jésus, la miséricorde triomphe de la justice, parce que la justice est satisfaite de ce qui a été fait en notre faveur. C'est l'évangile.

    Dans notre relation avec Dieu, par l'intermédiaire de Christ, nous découvrons une nouvelle relation avec autrui basée maintenant sur la façon dont Jésus agit avec nous - c'est-à-dire avec compassion et grâce. Et cette nouvelle relation avec les gens inclut une nouvelle façon d'agir envers nous-mêmes. Autrefois, certains d'entre nous se sont vus comme des échecs - incapables de vivre en accord avec les standards que nous avions définis.

    Nous avons marché avec Dieu non dans l'humilité, mais dans le désespoir. D'autres d'entre nous se sont vus comme bon - comme étant à la mesure des standards de Dieu et pensant qu'Il pouvait en être satisfait. Nous avons marché avec Dieu non dans l'humilité, mais dans notre propre justice.

    Aucun de ces points de vue n'était correct. Tous les deux étaient spirituellement destructifs - mais nos remerciements vont à Dieu, qui nous a délivrés de ces deux approches - par Jésus.

    Avoir un tel regard sur notre cheminement selon cette éclairage est à la fois libérateur et humiliant. Mais la liberté avec l'humilité est un don de Dieu. Concernant l'humilité, Robert Morneau a écrit dans ces 31 Réflexions sur la vertu chrétienne " L'humilité... est cette qualité habituelle par laquelle nous vivons dans la vérité des choses : la vérité que nous sommes des créatures et non pas le Créateur; la vérité que notre vie est un composé de bon et de mauvais, de lumière et d'obscurité; la vérité que dans notre petitesse il nous été donné une extravagante dignité."

    Avoir un regard comme Dieu voit les choses vraiment comme Il nous a conduit à nous voir nous-mêmes et notre périple comme un sac tout mélangé. Une telle humilité ne nous mène pas au désespoir, ni au désir d'abandonner notre course, mais cela nous mène à une vie de dépendance joyeuse et reconnaissante.

    Cette dépendance n'est pas placée sur nous, mais sur Dieu, qui en Jésus, nous donne tout ce dont nous avons besoin pour le voyage et Il nous gardera jusqu'à Son accomplissement total.

    Et ainsi, alors que nous considérons notre périple, rappelons-nous à nouveau de nous réjouir et d'être reconnaissants. Laissons-nous aussi avouer nos fautes et recherchez le pardon car c'est approprié. Laissons ceux qui ont été blessés être aidé à faire le deuil et à être guéri. Et acceptons les dons de Dieu que sont la justice, la miséricorde et l'humilité.
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    Message  Arlitto Sam 21 Nov 2020 - 13:45

    Le Contentieux au Sujet de l'Enfer

    Keith W. Stump

    Les mots, en grosses lettres et entre guillemets, étaient destinés à être le titre supplémentaire pour la peinture. Ils étaient terrifiants dans leur impact : "La Cause Contre le Christianisme."

    C'était ma première visite au Musée Métropolitain d'Art à New York. J'étais debout devant Le Dernier Jugement, une peinture par l'artiste peintre hollandais du 15ième siècle Jan Van Eyck.

    Sur le plancher, directement devant la peinture, il y avait une feuille de papier sur laquelle étaient inscrits quelques mots à la hâte. Un visiteur étant passé auparavant, l'avait placée là et le personnel du musée ne l'avait pas encore enlevée.

    Ces mots, en grosses lettres et entre guillemets, avaient été écrits sur cette feuille de papier, comme titre supplémentaire pour la peinture. Ils étaient terrifiants dans leur impact : "La cause Contre le Christianisme."

    J'en fus figé.

    Qu'est-ce qui avait incité ce visiteur à mener cet attaque?

    J'ai regardé la peinture de plus près. Dans le haut de la toile, dans le ciel, est assis Jésus, impassible, entouré par une harde d'anges et une multitude de sauvés en adoration. Au bas, dans l'Enfer, est une masse de damnés se tordant de douleur, subissant la torture brutale aux mains de démons affreux.

    Le contraste entre la majesté du ciel, plutôt tirée à quatre épingles, et le cauchemar du tourment de l'Enfer était saisissant. Ici , tout comme le visiteur ayant écrit la note, on peu se poser avec insistance une question intemporelle:

    Comment le concept de souffrance éternelle en Enfer peut-il être réconcilié avec celui d'un Dieu de pitié et d'amour?

    Pour bien des gens, c'est bel et bien une cause contre le Christianisme. Ils ne veulent pas être associés à un Dieu chrétien qui pourrait s'asseoir et regarder rôtir ses enfants pour l'éternité dans une chambre d'horreurs souterraines. Ils raisonnent qu'une déité d'une telle cruauté et d'un tel esprit de vengeance ne peut pas être le vrai Dieu.

    Un chaud débat

    Les non-chrétiens ne sont pas les seuls ayant un problème avec le concept de l'Enfer. L'Enfer est l'un des sujets de débats les plus chauds dans la communauté chrétienne d'aujourd'hui.

    La plupart des Chrétiens croient que l'Enfer est le destin de ceux qui rejettent Dieu. Mais la conception de l'Enfer d'un Chrétien n'est pas nécessairement celle d'un autre.

    Cela a pris à la communauté chrétienne des centaines d'années pour avoir un consensus sur la question. Le point de vue de la majorité - que l'Enfer est un lieu ardent de supplice éternel - est apparu seulement après un long débat au sein de l'Église.

    Tandis que la plupart des Chrétiens sont d'accord que l'Enfer est essentiellement la séparation de Dieu, le débat interne est sur les détails - le lieu, le moment, la durée de l'Enfer et s'il y fait très chaud.

    Pourquoi? Parce que la bible fournit peu de détails. Le sujet de l'Enfer est une doctrine dont les enseignements dans les Saintes Écritures ne sont pas clairs et précis. L'interprétation qu'on a fait des déclarations bibliques et des images qu'ils utilisent est criblée de difficultés.

    Comme le concept de l'Enfer semble être une doctrine austère, beaucoup de Chrétiens contemporains cherchent à l'expliquer de façon à adoucir son impact. La tendance moderne a été de remplacer le concept traditionnel de l'Enfer en un lieu de tortures éternelles, rempli de feu et de souffre par représentation plus politiquement correcte de l'Enfer comme étant une condition d'angoisse spirituelle causée par la séparation de Dieu. Autrement dit, l'Enfer n'est pas une place, mais un état.

    Les sondages révèlent que même si le deux tiers des Américains croit à l' Enfer, la majorité d'entre eux le voient littéralement comme un état d'existence ou une condition plutôt qu'un abîme ardent.

    De même, un nombre grandissant de savants chrétiens se prononcent contre ce qu'ils considèrent comme la folie de se fier à une lecture purement littérale des déclarations bibliques au sujet des souffrances des damnés. Ils s'élèvent contre les méthodes d'interprétation qui font fi du contexte textuel, du genre littéraire des passages, de leur place dans l'histoire et du contexte théologique plus large soit l'œuvre rédemptrice de Christ et de l'amour de Dieu pour l'humanité.

    Les conservateurs, d'autre part, taxent de révisionnistes ceux qui préconisent une vue plus figurative de l'Enfer. Les conservateurs croient qu'en diluant la réalité d'un châtiment douloureux dans un Enfer ardent et éternel, ces libéraux sapent une doctrine biblique importante.

    Pas une doctrine fondamentale

    Quoique certains dépeignent le concept de l'Enfer comme central, l'histoire dit autre chose.

    La doctrine de l'Enfer s'est développé longtemps après que les doctrines fondamentales de la foi historique Chrétienne ait été établie. Les points de vue des premiers Pères de l'Église au sujet de l'Enfer étaient loin d'être unanimes. La communauté Chrétienne a mis des centaines d'années pour établir un consensus sur la question. Le point de vue de la majorité - que l'Enfer est un lieu ardent de supplice éternel - s'est dégagé seulement après un long débat dans l'Église.

    Au moyen âge, le concept d'un abîme ardent était devenu le concept le plus en vogue dans l'esprit populaire. Dans la tête du fidèle du moyen âge, l'Enfer était une place de souffrance et de désespoir, où les âmes des misérables étaient torturées par des douleurs insoutenables.

    L'Église médiévale utilisait la rhétorique "de feu et de souffre" à son maximum pour exercer un contrôle sur ses fidèles. L'Église a considéré l'Enfer comme un puissant incitatif à la piété et une forte motivation de s'abstenir du mal.

    L'Enfer

    Bien que quelques ecclésiastiques s'élevaient contre la sur-dramatisation de l'Enfer, les images brutales des horreurs de l'Enfer de la théologie médiévale devenaient toujours plus vives. Et nulle part ailleurs que dans Inferno, la première partie de la Comédie Divine, une poésie épique par l'auteur italien Dante Alighieri (1265-1321), ces horreurs ont été dépeintes de façon aussi saisissantes..

    Inferno est un conte, rendu imaginaire, des voyages de Dante parmi les damnés. Son but était d'aviser ses lecteurs des récompenses ou des punitions qu'ils rencontreraient sûrement dans l'au-delà.

    Selon Dante, l'Enfer est divisé dans neuf anneaux ou cercles concentriques, qui s'enfoncent tel un cône inversé dans la terre. Dans cette chambre d'horreurs à plusieurs niveaux, les âmes subissent des punitions selon leurs péchés. Les gloutons, par exemple, sont condamnés à être éternellement couchés comme des porcs dans une porcherie malodorante sous une pluie froide de saleté et de déchets. Les libidineux - poussés par leurs passions pendant leur vie - sont pris tourbillonnant dans un vent sombre de tempête.

    Bien que c'est bel et bien le fruit de l'imagination fertile de Dante, Inferno se conforme généralement à la théologie de son âge. Son image de l'Enfer comme un camp de concentration gigantesque - un lieu cauchemardesque de supplices éternels présidé par Satan - s'est fixé dans l'imagination populaire. Cette image continue de représenter la pensée de quelques Chrétiens d'aujourd'hui - et de quelques critiques du Christianisme qui supposent, par erreur, que les images épouvantables de Dante viennent de la Bible.

    Des points de vue différents

    Si la représentation de Dante des régions infernales est exagérée, que déclarent les Saintes Écritures au sujet de l'Enfer ?

    Quiconque s'engage dans une étude sur le sujet fait face à une bibliothèque intimidante par sa taille d'œuvres littéraires contradictoires. Pour compliquer les choses encore plus, beaucoup de ces travaux sont présentés logiquement et semblent présenter des preuves scripturales implacables.

    Cela devrait nous mettre la puce à l'oreille.

    En absence d'un enseignement très clair et précis dans le Nouveau Testament, le chrétien impartial doit considérer ces points de vue contradictoires comme méritant tous de s'y pencher. Même si, en fin de compte, on n'est pas d'accord avec la plupart des théories, l'étude ne peut que placer la question dans une meilleur perspective.

    Le fait de vouloir mettre de côté nos présuppositions - notre bagage confessionnel - et d'examiner soigneusement et avec piété les mérites des différents arguments ajouteront à notre compréhension de la Bible et à notre confiance en la justice et la miséricorde de Dieu.

    Voici en résumé, ce que sont les principaux points de vue contemporains, quoiqu'il y ait dans chaque point de vue des variations au-delà de la portée de cet article. (Voir Lecture Recommandée, page 14.)

    •Un abîme embrasé. Selon ce point de vue, comme on l'a décrit auparavant, l'Enfer est un lieu réel rempli de flammes et de fumée où les âmes des damnés subissent un supplice éternel dans le feu.


    Ce point de vue est basé sur une lecture littérale des Saintes Écritures qui caractérisent l'Enfer comme "un feu qui ne s'éteint point" (Matthieu 3:12), "la fournaise ardente" (Matthieu 13:42), "le feu éternel" (Matthieu 18:8), "châtiment éternel" (Matthieu 25:46) et des descriptions semblables.

    •Une condition de séparation éternelle. Cette vue métaphorique croit en une punition éternelle consciente, mais pas dans des flammes réelles. Plutôt, les souffrances du damné sont traduites dans des termes spiritualisés. L'Enfer n'est pas un lieu, mais une condition - une fournaise d'afflictions, pour ainsi dire, pas une fournaise de flammes réelles.


    La Bible utilise un langage symbolique. Selon ce point de vue de l'Enfer, le feu est une image utilisée de façon métaphorique, comme un symbole de la douleur de la privation, l'agonie du désespoir, le supplice et le désespoir de passer l'éternité sans Dieu.

    La punition des méchants est la douleur de savoir qu'ils ne verront jamais Dieu. Les tenants de ce point de vue expliquent que le destin du damné est appelé "les ténèbres du dehors" (Matthieu 8:12) parce que ceux qui sont dans cette condition ne verront jamais la lumière de Dieu. Ils seront pris dans le piège des ténèbres pour toujours, bannis dans l'Enfer privé de leurs propres pensées, isolés dans un lieu qu'ils ont créé pour eux dans leurs propres esprits obscurcis. Ce sera leur libre choix de vivre sans Dieu.

    •Un lieu de punition temporaire. Ce point de vue voit l'Enfer comme une punition, mais pas nécessairement pour toujours. L'Enfer est en effet réel, mais l'on y séjournera pas nécessairement pour l'éternité.


    Les partisans de ce concept reconnaissent que la justice divine exige une punition quelconque pour le mal. Mais ils soutiennent qu'une punition infinie serait appropriée seulement pour le mal infini. La question qu'ils posent est quel genre de Dieu serait capable de rétribuer quelques décennies de péchés par une éternité de tortures ?

    Les souffrances de l'Enfer sont donc réparatrices, ils raisonnent. Même les pécheurs les plus mauvais peuvent être réhabilités et trouver en fin de compte le chemin vers le ciel, bien que quelques- uns persistent dans la rébellion et voudront rester pour toujours séparés de Dieu.

    Ce point de vue ressemble quelque peu au concept catholique du purgatoire, qui est sensé être la destination des croyants mourrant dans le péché, et où ils sont purifiés par la souffrance avant d'être admis au ciel. Par contre, la différence est que ce concept voit même que ceux, infidèles durant leur vie, pourraient éventuellement gagner le ciel.

    •Annihilationisme. Ce point de vue affirme que le destin des pécheurs n'est pas la souffrance sans fin mais la destruction complète et finale.


    Les âmes des méchants n'auront pas à supporter un châtiment éternel en Enfer, mais seront complètement annihilées après le Jugement Dernier. La période de punition consciente sera ainsi brève. Ils cesseront alors tout simplement d'exister - un destin beaucoup plus miséricordieux que le supplice éternel, diront les partisans de cette théorie..

    Annihilationisme est aussi appelé la doctrine "de l'immortalité conditionnelle," parce que, selon ce point de vue, l'âme n'est pas nécessairement immortelle. Elle devient immortelle seulement par la grâce de Dieu. Dieu donne l'immortalité aux âmes des justes et annihilie celle des damnés.

    Le point de vue des Annihilationistes voit l'Enfer - ou le feu de la géhenne (voir encadré) - comme un feu qui consomme. Les mauvais cesseront d'exister dans le feu de la géhenne - incinérés dans le grondement du feu du haut fourneau divin. Le feu ne s'éteint pas, dans le sens que personne ne peut l'étouffer ou l'éteindre avant qu'il ne consomme toute la balle.

    Ce point de vue est basé sur la déclaration que Dieu peut détruire, l'âme et le corps dans l'Enfer (Matthieu 10:28) et les Saintes Écritures parlent "de la destruction éternelle" (2 Thessaloniciens. 1:9) et "la seconde mort" (Apocalypse 20:14; 21:8).

    •Universalisme. Selon ce point de vue, tous seront sauvés à la fin. Aucun pécheur ne sera condamné à la punition éternelle. Dieu sauvera tous et chacun sans égards. L'universalisme considère qu'il y aura restauration finale de toutes choses (des Actes 3:21), incluant les damnés.


    L'Enfer est de caractère purgatoriel et, selon les universalistes, la punition cesse quand le pécheur a été purifié. A la fin, tous auront accès à la présence de Dieu.

    Ainsi, si l'Enfer existe, c'est seulement pour une durée limitée. La raison que les universalistes s'objectent à la notion de châtiment éternel en Enfer est la suivante. Ils font remarquer que le mot grec aion - souvent traduit par les mots éternel ou pour toujours - se traduit littéralement par un âge, une période de temps définie ou limitée.

    Finalement, "chaque genou" fléchira devant Dieu; "toute langue donnera gloire à Dieu" (Romains 14:11). Jésus est le sacrifice d'expiation pour les péchés du monde entier (1 Jean 2:2). En Jésus- Christ, Dieu "il a voulu par lui réconcilier tout avec lui-même" (Colossiens 1:20).

    Ce point de vue des universalistes vient des enseignements du Théologien chrétien du troisième siècle Origène d'Alexandrie, qui voyait les souffrances de l'Enfer comme réparatrices et se terminant quand la restauration finale aurait été atteinte.

    Les critiques de ce point de vue déclarent que les gens sont libres de faire leurs propres choix. Dieu donne le libre arbitre aux gens d'avoir confiance ou non en Lui. Il ne forcera personne et certains refuseront sa grâce.

    Indépendamment des détails de leurs points de vue, presque tous les Chrétiens partagent une croyance universelle dans quelque séparation de Dieu comme le destin du mauvais. À part cela, les détails ne sont pas essentiels. La foi Chrétienne ne fait pas de l'Enfer une doctrine fondamentale, cela ne devrait donc pas être une cause de division parmi les chrétiens.

    Mais nous pouvons continuer à en parler. La spéculation est appropriée, tant que nous-nous souvenons que nous n'avons pas cette connaissance, de façon définitive et dogmatique.

    L'état intermédiaire

    Une autre question pertinente qui s'en suit est quand les souffrances de l'Enfer commencent. Est-ce que c'est immédiatement après la mort physique, ou après le Jugement Dernier?

    L'intervalle entre la mort physique et le Jugement Dernier est souvent nommé "l'état intermédiaire." La Bible dit peu de la condition de l'âme ou l'esprit pendant cette période de temps.

    Certains croient que l'âme est en état de sommeil pendant cet intervalle - qu'il est en attente dans la tombe, attendant la résurrection et le Jugement Dernier, lequel fixera son destin éternel. D'autres croient qu'à la mort, l'âme va immédiatement à sa récompense éternelle dans le ciel ou à sa punition en Enfer.

    Si ce dernier point de vue était correcte, agirait-on prématurément en anticipant sans fondement la décision du Dernier Jour? Alors, quel serait donc le but du Jugement Dernier?

    Dante pose cette question à son guide dans Inferno. Comment les punitions des âmes changeront-elles après le Dernier Jugement? La réponse: puisque tout sera fait parfait ce jour-là, la punition du méchant sera aussi perfectionnée - autrement dit, elle sera faite encore plus douloureuse!

    Mais une possibilité encore plus intrigante - et plus plausible - existe en ce qui concerne l'état intermédiaire et comment elle se rapporte au destin ultime des morts!

    Qui souffrira ?

    Une des objections principales au concept chrétien de l'Enfer est le fait incontesté que la grande majorité des gens sont morts sans jamais avoir entendu parler de l'Évangile et d'avoir eu la chance d'accepter Jésus Christ. Selon les points de vue décrits ci-dessus, ils devraient être jetés en Enfer pour toujours.

    Est-ce que les milliards qui n'ont pas accepté l'Évangile avant qu'ils ne soient morts, sont éternellement perdus? Des milliards seront-ils jetés dans le feu éternel parce qu'aucun missionnaire ne les a atteints avant qu'ils ne soient morts ?

    En autres mots: Dieu établirait-il une méthodologie pour le salut qui serait inaccessible à la vaste majorité de gens et les condamnerait-il ensuite à la punition éternelle à cause de cela?

    Le plan de Dieu inclut tous ses enfants. D'une façon ou d'une autre, chaque personne aura une pleine occasion d'entendre l'Évangile et de se repentir. La justice de Dieu l'exige.

    Peut-être toute la question de l'Enfer peut être mise en perspective en s'attaquant de front à la question même que beaucoup considèrent comme étant une cause accablante contre le Christianisme.

    Il est instructif de prendre note des différentes façons par lesquelles les damnés (du grec, damnum) - ceux qui seront privés éternellement de la présence de Dieu - sont décrits par divers théologiens. En voici quelques-uns :

    •"Les incroyants"


    •"Les non sauvés"


    •"Les incorrigiblement mauvais"


    •"Les ennemis de Dieu"


    •"Ceux qui haïssent Dieu"


    •"Les non-chrétiens"


    •"Les non-rachetés"


    •"Les infidèles"


    •"Les pécheurs non repentis"


    •"Ceux qui rejettent Dieu"


    •"Ceux qui n'ont pas accepté Jésus"


    Mais, il est juste de se demander, sont-ils tous de la même classification? Les non-chrétiens doivent-ils être assimilés aux incorrigiblement mauvais? Ceux qui sont morts sans accepter Jésus, sont-ils les ennemis de Dieu?

    Il est donc nécessaire de définir plus précisément le damné - et ça pourrait bien nous mener vers une réponse à une des objections les plus cinglantes au concept de l'Enfer. La question semblerait être réduite à: de quelle façon et à quel temps les condamnés seront châtiés .

    Un plan pour les perdus?

    De telles considérations ont déjà incité quelques théologiens à suggérer qu'une personne morte, mais non sauvée, puisse encore éviter le destin final du feu de la géhenne s'il n'avait jamais eu pleinement et librement la chance de connaître et d'accepter Jésus-Christ pendant la durée de sa vie physique. Autrement dit, il pourrait encore avoir une telle occasion avant le Jugement Dernier!

    Serait-il possible que leur décision d'être fidèle ou non pourrait avoir lieu dans le domaine de la mort?

    Dans son petit roman Le Grand Divorce (1946), C.S. Lewis a observé que le but de Dieu pour l'humanité est le salut, non pas la condamnation. Il a lancé l'idée que Dieu puisse avoir un plan de salut même pour le perdu.

    "Je ne pense pas que tous ceux qui choisissent la mauvaise voie périront," a écrit Lewis, "mais leur salut consiste à les remettre sur la bonne voie."

    Est-ce que Dieu est impuissant à remettre les gens sur la bonne voie simplement parce que leur vie physique est terminée? Est-il exagéré de dire que la grâce de Dieu pourrait s'étendre même au-delà de la tombe ?

    Ne pourrait-il pas être possible que Dieu donne à tous l'occasion de croire et de se repentir - même après la mort? Et que beaucoup reconnaîtront alors Christ comme l'objet du désir le plus profond de leur âme et, qu'enfin, ils Le connaîtront et L'accepteront?

    L'Enfer - indépendamment de sa nature - a considérablement plus de sens si ceux qui s'y retrouvent sont seulement ceux qui, en pleine connaissance, rejettent délibérément Dieu. Et si c'est le cas, l'injustice et la cruauté présumées de l'Enfer disparaissent! L'Enfer n'est donc plus une cause contre le Christianisme!

    Seulement un refus persistant et obstiné d'accepter la grâce et la miséricorde de Dieu peut condamner un individu. Dieu ne jettera personne en Enfer à moins qu'ils ne le forcent. Tristement, il semblerait que certains n'accepteront pas la grâce de Dieu (Matthieu 25:46; Apocalypse 19:20; 20:10,15). Certains refuseront de faire face au mal dans leurs vies et de se repentir.

    Comme C.S. Lewis l'a résumé: "n'importe qui peut choisir la mort éternelle. Ceux qui la choisissent l'auront. Tout compte fait, il existe seulement deux sortes des gens: ceux qui disent à Dieu, ' Que ta volonté soit faite, ' et ceux à qui Dieu dit à la fin, ' Que ta volonté soit faite. ' Tous ceux qui sont en Enfer, choisissent l'Enfer."

    L'heureuse alternative

    Le plan de Dieu inclut tous ses enfants. D'une façon ou d'une autre, chaque personne aura une pleine occasion d'entendre l'Évangile et de se repentir. La justice de Dieu l'exige. Il se peut que nous ne connaissions pas les détails du comment ou du quand ce sera accompli, mais nous savons qu'un Dieu saint, juste et amour verra à tous, avec justice.

    Dieu a envoyé son propre Fils pour subir la crucifixion et la mort pour nous sauver. Un tel Dieu pourrait-Il être autre chose que juste et charitable? À tous, sauf ceux à l'esprit étroit, la Bible est un livre qui laisse beaucoup de questions ouvertes. Pour ses propres bonnes raisons, Dieu n'a pas révélé tous les détails de son plan pour l'humanité. Beaucoup de ses voies sont au-delà des nôtres (Ésaïe 55:8). C'est un rappel de notre besoin d'humilité. Et en absence de ces détails, le fait de parler de façon dogmatique et inflexible au sujet de l'Enfer empêche le converti potentiel d'accepter l'amour de Dieu.

    Il est tentant d'être manipulé par nos penchants et de penser que la nôtre est la seule façon appropriée de comprendre l'au-delà. Mais Dieu est plus grand que notre point de vue personnel ou confessionnel. Dieu désire qu'aucun d'entre nous périsse. Il veut que personne ne souffre en Enfer. Il veut que tous aient la vie éternelle (1 Timothée 2:4; 2 Pierre 3:9). Il est toujours prêt à accueillir le pécheur repentant qui se tourne vers Lui et la bonté.

    Aucun de nous ne veut être en Enfer - indépendamment de ce que et quand c'est. Heureusement, nous ne devons en avoir aucune crainte. Le salut est nôtre, gratuitement, à condition que nous reconnaissions notre besoin de Dieu. Nous pouvons refuser Dieu - mais Il ne nous refusera jamais.

    Mais Dieu a aussi créé les gens libres. Il nous a donné la capacité de décider de notre propre destin. Dieu ne tournera pas le dos au mal et à l'injustice. Si nous le forçons, Il traitera avec le mal de façon absolue et définitive.

    L'heureuse alternative est de vivre pour Dieu - non dans la crainte, mais parce que nous désirons un rapport personnel avec le Créateur de l'univers. Et si nous faisons ce choix, nous récolterons de riches bénéfices - dans cette vie et pour toujours, dans la vie à venir.

    Et ceci en fait une cause puissante - pour le Christianisme!

    Keith Stump est un auteur, scénariste, historien et archéologue.



    Quel Enfer ?

    Quatre mots différents grecs et hébreux ont été traduits par le mot Enfer dans la version King James de la Bible. Cette mauvaise traduction a été la source de confusions considérables au fil des siècles.

    Toute tentative de tirer un enseignement biblique au sujet de l'Enfer exige une analyse prudente de ces mots et ce, en égard à leurs contextes.

    La Bible parle non de un, mais de trois Enfers :

    1. Israélite Shéol/Grec Hadès. Le nom antique hébreu pour le domicile des morts était sheol. Shéol signifie littéralement "la tombe ou la fosse," mais le mot a aussi pris la signification, dans la conception populaire, de la résidence des esprits qui ont quitté ce monde. Les Israélites de l'antiquité croyaient que l'esprit d'une personne morte quittait le corps et allait demeurer dans ce Sheol, une région terne et sombre sous la surface de la terre.

    Quelques experts croient que l'on fait allusion à ce royaume des morts dans Genèse 37:35 et Job 3:13-19, entre autres passages.

    Quand les Saintes Écritures ont été traduites de l'Hébreu au Grec (les Septantes) aux 3ème et le 2 siècles av. J.-C, shéol a été traduit par le mot grec Hadès, à cause de la grande ressemblance de shéol 's à la conception grecque de l'au delà. Dans la mythologie grecque, Hadès était la place où allaient les esprits humains - un milieu sombre où les morts menaient une existence terne. Dans la parabole de Lazare et l'homme riche (Luc 16 - voir encadré), Jésus décrit Hadès comme étant une place réelle de supplice et non simplement de la tombe. Quelques savants croient qu'Hadès peut être la place où les non sauvés qui sont décédés demeurent en état de conscience- et probablement avec une certaine mesure de souffrance - en attente de la résurrection et du Jugement Dernier. Hadès n'est jamais employé dans les Saintes Écritures dans le contexte de punition finale.

    2. Grec Tartarus. Tartarus est mentionné seulement une fois dans les Saintes Écritures, dans 2 Pierre 2:4, où il se réfère à une place ou une condition de contrainte pour des anges déchus. Pierre le décrit comme "un cachot souterrain sombre" (NIV). C'est un Enfer qui s'applique seulement aux anges rebelles ou des démons - pas aux être humains.

    Dans la mythologie grecque, Tartarus était au-dessous d'Hadès et était le lieu où des êtres rebelles surnaturels ont été enfermés - ce qui correspond étroitement à l'usage qu'en fait l'apôtre Pierre.

    3. Grec Gehenna. Seulement Gehenna partage le sens d'Enfer populaire d'aujourd'hui comme étant un lieu de feu et de souffrance. Le mot grec Gehenna provient du mot Hébreux gai-Hinnom, ou la Vallée d'Hinnom. La Vallée rocheuse d'Hinnom est un ravin profond, étroit, situé au sud-ouest de Jérusalem. Dans les temps de l'Ancien Testament, c'était une place de rites abominables païens associés à l'adoration de l'idole Molech, incluant le sacrifice d'enfants dans une section de la vallée appelée Tophet (2 Rois 23:10).

    Après le retour des Juifs de l'exil de Babylone, la vallée est devenue la fosse d'aisance et la décharge de la ville de Jérusalem. Des feux brûlaient continuellement, se nourrissant d'une provision constante de déchets - et de temps en temps les corps des criminels exécutés - ce qui a fourni des images d'un lieu embrasé qu'est l'Enfer du Jugement Dernier, dans les flammes desquelles les méchants seront un jour jetés. Gehenna a été employé par Jésus dans Matthieu 5:22; 23:33; Luc 12:5 et ailleurs pour désigner le lieu de punition finale, plus tard décrit par Jean comme "un lac de feu" dans Apocalypse 19:20 et 20:10,14-15.

    Pris de façon littérale ou métaphorique, ces références bibliques à Gehenna ont peu de choses en commun avec les images exagérées de la théologie médiévale, comme les supplices de l'œuvre intitulée Inferno de Dante.




    Lazare et l'Homme Riche

    Quelques uns voient la parabole bien connue de Lazare et de l'homme riche (Luc 16) qu'avait raconté Jésus comme preuve incontestable de la réalité d'une punition éternelle dans un Enfer embrasé d'un feu ardent.

    Une lecture attentive, cependant, soulève des doutes sérieux à une telle interprétation.

    À quel temps après la mort la parabole fait-elle allusion - immédiatement après la mort, ou après le Jugement Dernier? Beaucoup de savants croient que la parabole a lieu dans l'état intermédiaire - l'intervalle après la mort physique, mais avant la résurrection et le Jugement Dernier. Remarquez : Jésus a spécifié que l'homme riche était "Dans le séjour des morts [Hadès], il leva les yeux; et, tandis qu'il était en proie aux tourments" (Luc 16:23). Hadès est largement considéré comme la place où les non sauvés morts vont attendre le Jugement Dernier. Hadès n'est pas le lieu de punition finale; le mot Gehenna est employé pour ça (voir encadré). La parabole contient aussi la suggestion que les frères de l'homme riche sont toujours physiquement vivants (Luc 16:27-31).

    Mais même cette analyse peut pousser les images au-delà de l'intention de Jésus. Lazare et l'homme riche est une parabole. Une parabole est un dispositif littéraire. Comme telle, elle n'est pas destinée à être une maquette précise, avec tous les détails correspondant à une réalité précise.

    Le but d'une parabole n'est pas dans les détails, mais dans la leçon. Derrière la signification extérieure ou évidente se trouve une vérité spirituelle plus profonde.

    Dans Luc 16, cette vérité plus grande est un avertissement contre une vie d'avarice débridée. Le contexte immédiat est la convoitise et l'avidité.

    La parabole peut nous dire que, pour certains, le supplice est possible immédiatement après la mort. Mais il n'y a aucune indication qu'elle parle du destin final de ceux qui meurent sans la grâce de Dieu. L'Enfer n'est pas le sujet de la parabole. Le but de Jésus n'était pas de transmettre de l'information au sujet de l'outre-tombe, mais bien de parler du contexte plus large du souci pour son semblable dans cette vie.

    Lecture recommandée : Quatre Vues de l'Enfer, William Crockett (Rédacteur)., Zondervan Publication. Deux Vues d'Enfer : un Dialogue Biblique et Théologique, Edouard W. Esquivez, Robert A. Peterson, Intervarsity Press. Le Grand Divorce, C.S. Lewis.
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    Message  Arlitto Sam 21 Nov 2020 - 13:45

    Les Cultes

    Qu'est-ce qui les rend si mauvais, après tout ?

    Par Monte Wolverton

    Si nous voulons recevoir beaucoup de courrier de nos lecteurs, tout que nous avons à faire c'est de produire un article expliquant et défendant l'histoire de la foi chrétienne en rapport avec quelques faux enseignements ou interprétations bibliques erronées. 

    La défense et l'explication des doctrines bibliques est appelée apologétique. Un article apologétique dans The Plain Truth occasionne habituellement un raz-de-marée de lettres et de courriels, pour et contre. Ceux qui sont contre s'expriment souvent de la façon suivante: 

    "Pourquoi êtes-vous si critiques envers d'autres chrétiens ? Pourquoi ne pas laisser les autres croire en paix à ce qu'ils veulent bien croire?"

    Les chrétiens qui pratiquent l'apologétique sont souvent perçus comme critiques, harangueurs et négatifs parce qu'ils soutiennent la foi historique chrétienne en soulignant l'erreur doctrinale. 

    La plupart des dénominations chrétiennes ont été formées parce qu'elles étaient en désaccord avec une autre dénomination sur quelques points périphériques de l'enseignement. Néanmoins, la plupart des dénominations qui se disent chrétiennes conviennent généralement des doctrines qui forment le coeur du christianisme. Toutes les dénominations qui sont actuellement chrétiennes souscrivent et acceptent les doctrines de base du christianisme. 

    The Plain Truth met un plein emphase sur les principaux enseignements de la Bible - les doctrines historiques et essentielles du christianisme. Nous croyons qu'il est important de discuter de ces notions bibliques essentielles. 

    Les cultes vous diront que d'une façon ou d'une autre, à quelque part, le christianisme s'est mis à faire fausse route et que Dieu les a désignés pour "rétablir la vérité" en ces "temps de la fin." 

    Nous croyons que nous avons la responsabilité de donner à nos lecteurs la vérité intégrale, même si elle peut sembler négative à notre culture relativiste qui glousse dans la tolérance, culture qui méprise les valeurs. La vérité est qu'il devient de plus en plus impopulaire d'être debout pour la pure vérité parce que notre culture croit qu'il n'y a aucune vérité absolue (sauf "le fait" qu'il n'y ait aucune vérité absolue). 

    Dans cet article, nous regardons aux cultes "chrétiens" - ces groupes qui prétendent suivre Christ, mais qui cependant nient un ou plusieurs des enseignements fondamentaux du christianisme (voir "Core Christianity", page 45). 

    Ainsi pourquoi est-ce une si grande affaire que d'avoir un enseignement inédit ? Même si c'est théologiquement erroné, quel tort cela fait-il ? Au pire, n'est-ce pas qu'une sorte de crime spirituel sans victimes ? 

    Les cultes - si c'est mauvais pour vous, c'est mauvais pour tout le monde.

    Les cultes en général et les cultes chrétiens en particulier (les groupes qui prétendent être chrétiens, mais qui ne le sont pas) sont nuisibles à plusieurs niveaux. Non seulement ce sont des cultes théologiquement imprécis - présentant une vue déformée de Dieu - mais leur théologie biaisée amène presque à coup sûr une tonne de problèmes. 

    Une mauvaise théologie, un mauvais enseignement et une mauvaise interprétation biblique ne sont pas seulement spirituellement destructifs, mais mènent à des suppositions fausses et à des vues du monde biaisées qui sont à l'origine de mauvaises décisions. 

    Habituellement, les cultes "chrétiens" enseignent certaines écritures de base à des fins de désinformation. Certains experts des cultes se réfèrent à cette désinformation comme étant des revendications de vérité exagérées. Les critiques moins subtiles les appellent des affirmations non bibliques ou même des mensonges. Intentionnellement ou pas, des cultes chrétiens mentent à leurs disciples au nom de Dieu. Voici quelques-uns des trucs les plus énormes. 

    "Nous sommes la seule vraie église." Les cultes sont des cultes, théologiquement, parce qu'ils diffèrent sur un ou plusieurs des enseignements principaux du christianisme orthodoxe - les enseignements qui ont une résonance biblique et qui résistent à l'épreuve du temps. Mais les cultes vous diront que d'une façon ou d'une autre, à quelque part, le christianisme s'est mis à faire fausse route et que Dieu les a désignés pour "rétablir la vérité" en ces "temps de la fin." 

    Il y a, en fait, une seule vraie église dans la Bible. Elle se compose de chacun de ceux qui croient en Jésus-Christ comme Fils de Dieu - qui l'ont accepté comme leur Souverain et leur Sauveur. Ceux qui partagent une croyance véritable en Jésus font tous parties de son église universelle. 

    Quand un groupe enseigne, de par sa propre autorité, qu'il est la seule vraie église, cela encourage ses disciples à se comporter de manière exclusive et à traiter les autres avec mépris. 

    "Dieu parle par notre entremise." Un culte, de par sa nature, essaie de perpétuer un jeu unique d'enseignements. Ces enseignements constituent la marque de commerce du groupe et ses revendications de vérité exagérées. Sans de telles distinctions, il n'y aurait aucun attrait d'unicité pour attirer des membres. Le culte, bien sûr, croit que ses enseignements doivent être préservés et protégés du changement. Les cultes suppriment donc les avis personnels, la pensée critique et le libre échange d'idées. 

    La Bible contient des avertissements contre les interprétations personnelles des Écritures (2 Pierre 1:20) et l'argumentation humaine contre Dieu (2 Corinthiens 10:5). Mais on ne retrouve nulle part dans les Écritures une contre indication au raisonnement sensé. En fait, la méthode d'enseignement de Jésus impliquait que ses disciples posent des questions et qu'ils en débattent en pensant d'une manière critique et soignée. 

    Les cultes, d'autre part, orientent les disciples loin de la pensée claire et critique. 

    L'administration d'un culte et son enseignement est une question de contrôle. Des décisions personnelles sont souvent faites à la place des gens qui eux-mêmes sont emmenés à obéir, plutôt que d'être enseignés sur la façon de prendre des décisions chrétiennes qui soient bibliquement correctes. 

    Les dirigeants de culte maintiennent souvent des idées excentriques qui ne tiennent pas la route lorsque comparées à l'éducation, la science et la médecine. 

    Souvent les disciples, doutant de l'éducation conventionnelle, n'atteignent pas un haut niveau de scolarité, ce qui les amène à être plus crédules et incapables d'interrogations et d'évaluation à l'égard de leur culte peu orthodoxe et de leurs idées parfois dangereuses. 

    La Bible souligne l'obéissance à l'évangile, aussi bien que le respect du ministère pastoral. Elle responsabilise le ministère qui doit enseigner et expliquer les Écritures. Elle nous exhorte à prendre de bon avis (Proverbes 20:18) et d'impliquer Dieu dans tous nos faits et gestes (1 Pierre 5:7). Mais il ne donne pas l'autorité, voire même la prédisposition au clergé de gérer la vie des paroissiens, encore moins dans des sphères où le clergé a peu ou pas d'expertise. 

    Dans leur aspect le moins nuisible, les cultes privent les gens d'autonomie et de la maturité qui vient suite au défi de prendre des décisions. 

    Dans leur aspect le plus dommageable, le manque de pensée critique et l'obéissance inconditionnelle aux hiérarchies du culte a mené la secte des Davidiens au désastre de Waco au Texas et le suicide de masse des "People's Temple" en Guyane. 

    "Vous n'êtes pas assez bons." Bien qu'il existe plusieurs variantes à ce message, cet enseignement tient les membres dans un état d'humilité obligatoire et ils sont donc malléables et dépendants de la direction du culte. 

    Cela peut sembler faire écho à l'enseignement biblique qui dit que tous ont péché et qu'aucun de nous ne peut être assez bon pour gagner son salut. Mais la Bible enseigne aussi que Dieu nous a rendus juste par le sacrifice de Jésus (Hébreux 10:10). 

    Cette vérité puissamment libératrice qui nous provient de l'évangile, n'est pas une bonne nouvelle pour les cultes. Ils semblent désirer que leurs membres croient que leur comportement est continuellement remis en question et que la seule voie par laquelle ils peuvent espérer un jour s'améliorer, se surmonter ou se qualifier, est de se laisser aller à la remorque de la ligne conductrice du culte. 

    Quelques disciples essayent, en réalité, d'échapper à ce sombre nuage d'oppression et de culpabilité en essayant d'atteindre des positions de direction et d'autorité au sein de l'organisation - c'est ainsi qu'ils traitent alors les gens comme ils ont été traités. 

    Mais les leaders constatent finalement que le culte les traitent encore plus mal que les membres, puisqu'ils sont entraînés dans son giron politique et doivent lutter pour maintenir leur position ou risquer d'être pris comme cibles et d'être "désavoués" dans le déshonneur. 

    Les disciples qui ont été soumis à ce traitement considèrent souvent Dieu comme un souverain dur et sévère au lieu d'un créateur aimant qui s'est donné lui-même pour nous sauver. 

    "La fin n'est qu'au dernier tournant." Plusieurs cultes - ceux qui s'appellent chrétiens ainsi que ceux qui feignent d'être chrétiens - ont une forte composante apocalyptique. Pour de tels groupes, la fin de l'âge constitue le point central plutôt que Christ. Ce virus, bien sûr, est répandu même dans la communauté orthodoxe évangélique chrétienne. 

    En conséquence, les disciples vivent dans un état constant d'inquiétude, fluctuant entre l'effroi et l'attente (selon leur état spirituel). Avoir peu d'anxiété est interprété comme un sujet d'inquiétude et manquer totalement de se sentir tourmenté et troublé au sujet de l'avenir indique de la complaisance. 

    Parce que la fin est toujours vue comme imminente, les disciples sont enclins à négliger leurs responsabilités physiques, tel que des objectifs de carrière à long terme, l'éducation, la planification financière et les investissements - même les besoins de traitements médicaux et dentaires. 

    Si vous êtes convaincus que l'économie et la société sont perpétuellement au bord de l'écroulement, vous ne serez pas enclins à investir du temps et de l'argent dans un projet de carrière ou dans des buts financiers. 

    De plus, on perçoit souvent comme suspect les accomplissements professionnels et financiers, puisque ces poursuites "matérialistes" pourraient entraîner les disciples hors du groupe. 

    Ironiquement, les têtes dirigeantes du culte semblent souvent n'avoir aucun problème avec une acquisition prodigieuse de biens matériels et un investissement dans un futur auquel les disciples ne croient pas. 

    Puisque les disciples ne sont pas encouragés à poursuivre des études supérieures ou des buts financiers à long terme, plusieurs d'entre eux vivent une existence chiche. À cause de cela, les dirigeants de culte emploient souvent un modèle "de crise" pour lever des fonds. Les cultes se déplacent souvent d'une crise fabriquée à une autre comme s'ils essayaient de motiver leurs disciples financièrement liés à eux, pour creuser plus profondément dans leurs poches et leurs fonds pour encore un autre projet qui est au-delà du budget normal d'exploitation de l'organisation. 

    C'est une voie contraire à la morale et irresponsable de diriger une organisation, mais c'est pire encore lorsqu'elle est employée au nom de Dieu. 

    Il est vrai que la Bible enseigne que Christ viendra de nouveau et que les croyants ne doivent pas faire de cette vie physique leur seule niche. Mais la Bible enseigne aussi que les fidèles doivent vivre des vies responsables et être productifs ici et maintenant (Éphésiens 4:28; 2 Thessaloniciens 3:11-13. 

    La cause de Christ est plus efficacement défendue par des croyants stables qui sont des citoyens responsables et mûrs. 

    "Nous sommes plus importants que votre famille ou votre communauté." Les familles ont un effet de stabilisation sur les individus. Les cultes qui recrutent de jeunes gens cherchent d'habitude à retirer les nouveaux disciples de l'influence de la famille ou de leurs cercles d'amis. Les cultes emploient aussi les familles et les amitiés pour maintenir les disciples sous leur pli - puisque finalement la vaste majorité de leurs amis et de leur famille fait aussi partie du culte. On décourage souvent les membres d'avoir une participation excessive dans la communauté (à moins que ce ne soit que pour recruter de nouveaux membres). Certains cultes interdisent même de voter. 

    Le culte devient une famille de substitut et la seule communauté dont les disciples ont besoin. 

    Les Écritures nous avertissent de ne pas nous associer avec "le monde," (1 Jean 2:15-17), en se référant au mal qui est dans le monde. Les Écritures disent aussi que certains peuvent devoir choisir entre la famille et Christ. Néanmoins le point principal qui chapeaute l'enseignement du Nouveau Testament est que les familles doivent rester intactes et liées avec leurs communautés (1 Timothée 3:2-7). 

    "Nous sommes le gouvernement parfait de Dieu sur la terre." Les cultes se mettent eux-mêmes de l'avant. Après tout, chaque culte se considère être le représentant unique de Dieu, parfois il affirme lui-même être le royaume de Dieu. Plus fondamentalement, les groupes de culte ont tendance à être légalistes, plaçant une grande emphase sur une apparence et un comportement scrupuleux. L'unanimité à l'égard des têtes dirigeantes est donc primordiale. 

    Toutefois dans le Nouveau Testament, nous ne voyons pas les apôtres souffrir de l'influence des différents groupes de pensée. Nous constatons plutôt des différences de vues et des échanges d'idées. Il y eut un débat ouvert au Conseil de Jérusalem (Actes 15:6-21), un désaccord ouvert entre Paul et Barnabas (Actes 15:36-41) et une argumentation entre Paul et Pierre (Galates 2:11). 

    Aujourd'hui, les églises saines et leurs organisations périphériques conduisent la plupart de leurs affaires ouvertement. Les décisions sont faites par des processus démocratiques ou collégiaux. Les erreurs sont reconnues et corrigées. Les vérifications comptables sont accessibles. 

    Mais s'il y a un débat ou un désaccord au sein de la direction du culte, vous n'en entendrez peu parler ou pas du tout. Les têtes dirigeantes ne reconnaîtront pas aisément avoir fait des erreurs (qui seront habituellement maquillées en succès, ou encore, le blâme sera jeté sur quelque autre tête dirigeante qui est tombée dans la défaveur, conséquence de leur éviction). 

    En raison de la pression pour être impeccables, les problèmes sérieux (à la fois personnels et corporatifs) sont balayés sous le tapis. Après s'être permis de croître, ces plaies purulentes occasionnent souvent le désabusement des disciples et leur départ. Bien sûr, les ministres du culte se pressent d'indiquer des passages bibliques tel que 2 Thessaloniciens 2:3, montrant qu'une telle "dissidence" ou "rébellion" a été prophétisée. 

    La désillusion est peut-être l'effet le plus néfaste à long terme. Plus grande est la sincérité, la fidélité et le respect pour les têtes dirigeantes du culte, plus dévastatrice est la désillusion des disciples quand ils se rendent finalement compte qu'ils ont été dupés et trompés. Leur univers tout ordonné a été bouleversé, secoué et finalement brisé en mille miettes.

    En conséquence, de nombreux membres du culte perdent espoir en bloc dans le christianisme. Ils deviennent cyniques, amers et sceptiques. S'ils sont attirés à une quelconque sorte de religion, c'est le plus souvent par la nébuleuse spiritualité du mouvement du Nouvel Âge, qui est un vaste ramassis d'enseignements non bibliques. 

    Le fruit des cultes dits "chrétiens"

    Dans le pire des cas , les cultes "chrétiens" :

    •Mentent en disant qu'ils sont la seule fenêtre spirituelle en ville.


    •Privent les disciples de la capacité de penser clairement.


    •Privent les disciples de la confiance et du contrôle de leurs propres vies.


    •Privent les disciples de stabilité financière.


    •Privent les disciples d'une vie saine, de projets de carrière et d'éducation.


    •Aliènent les disciples à l'égard de la famille et de la communauté.


    •Proclament de fausses prophéties.


    •S'attribuent à eux mêmes une fausse autorité - voir même l'infaillibilité.


    Et ils font tout cela au nom de Dieu.

    Les cultes créent un monde pareil à une transe illusoire dans lequel quelques disciples sont un peu plus que des faux-bourdons aveugles accomplissant les commandements de leurs maîtres corrompus. 

    Tout cela est le résultat d'une mauvaise forme de théologie et de fragile interprétation biblique. 

    Il est alarmant de constater que des problèmes similaires sont aussi présents parmi certaines églises chrétiennes même si elles ont une théologie relativement saine, du moins officiellement. Finalement, l'enseignement non biblique prend au piège et empêtre - et asservit. 

    Si vous-mêmes ou quelqu'un que vous connaissez êtes impliqués dans un culte, dans un enseignement d'un culte ou de groupes chrétiens à l'image d'un culte, vous devez agir. Il est difficile et déstabilisant de couper court à cette implication. Mais tôt ou tard, vous devez faire face à cette vérité douloureuse et adopter la vérité complète concernant votre liberté en Jésus-Christ.

    Étaient-ils ou n'étaient-ils pas ?

    Joseph Smith et Charles Taze Russell, ces fondateurs de deux cultes américains bien en vue ont prétendus être chrétiens. 

    Joseph Smith (junior: ndc), le fondateur de l'église des Mormons, est né à Sharon, au Vermont, en 1805 et avait peu d'éducation académique. À l'âge de 14 ans, M. Smith s'intéressa à la religion, mais a été prétendument instruit par Dieu le Père et Jésus-Christ de ne pas joindre aucune église. Plus tard, il a développé un intérêt pour la magie et la divination et a offert ses services comme clairvoyant, mais a été reconnu coupable de conduite contraire aux bonnes mœurs et comme un imposteur en 1826. 

    Une année plus tard il a prétendu avoir été visité par un ange nommé Moroni, qui lui a dit où trouver d'anciens documents inscrits sur de minces plaques d'or. Il a "traduit" celles-ci et les a publiés comme le Livre de Mormon en 1830. Plus tard en cette même année, Joseph Smith a fondé l'Église de Jésus-Christ des Saints des derniers Jours. Il a fondé des villes en Ohio, au Missouri et en Illinois; il a envoyé des missionnaires dans le monde entier; établi la doctrine des Mormons; construit plusieurs temples Mormons; et a même été un candidat à la présidence des États-Unis. Mais dans la plupart des communautés les Mormons n'étaient pas acceptés et Smith, ainsi que son frère ont été tués dans une foule à Carthage, en Illinois, en 1844. Aujourd'hui, plus de 100 dénominations totalisant 11 millions de personnes sont reconnues comme Mormons. Encore une fois l'enseignement des Mormons diffère énormément du christianisme historique. Joseph Smith a ridiculisé l'idée de la Trinité, en enseignant que le Père, le Fils et l'Esprit Saint sont trois déités séparées et que les êtres humains peuvent aussi devenir des dieux. Bien que les Mormons enseignent que Jésus est notre Rédempteur et qu'Il est Dieu, les Mormons enseignent aussi que Jésus a atteint la divinité et qu'Il s'est qualifié pour le devenir - en opposition avec la Bible, qui déclare que Jésus est et était éternellement Dieu. 

    Charles Taze Russell est né en 1852, à Allegheny, en Pennsylvanie où, plus tard, il devint actif dans l'église Christian Congregationalist. Il a écrit et a donné des cours sur la prophétie biblique, prêchant que le retour "de l'esprit invisible de Jésus-Christ" est arrivé en 1874. Il a commencé à publier son journal, la Tour de Garde (The Watch Tower) et le Témoin de Christ (Herald of Christ's Presence) en 1879 et en 1884, il a de plus formé la Watch Tower Bible & Tract Society. 

    Comme le mouvement de Russell prenait de l'ampleur, il transféra le tout à Brooklyn, New York. Après sa mort en 1916, son successeur, Joseph Rutherford, a inventé le terme "les Témoins de Jéhovah". Rutherford a restructuré et réorganisé la Société WatchTower dans le format que l'on retrouve aujourd'hui. Les témoins de Jéhovah et ses groupes dérivés revendiquent environ 6 millions de membres dans le monde entier. Les enseignements de Russell étaient, dès le point de départ, radicaux par rapport avec la base historique biblique du christianisme. Comme Joseph Smith, Russell était anti-trinitaire. Russell a enseigné que l'idée de la Trinité était satanique. Il enseigna plutôt que Dieu le Père est "le Dieu suprême" dont le nom réel est Jéhovah et que l'Esprit Saint est la force impersonnelle active de Dieu. 

    Selon Russell, Jésus n'est pas Jéhovah, mais simplement un être créé qui "devint dieu " connu à l'origine comme étant l'archange Michel. Russell a aussi enseigné que Jésus est ressuscité spirituellement des morts, non physiquement.

    Les règles de base pour lire la Bible

    Les cultes doivent leurs enseignements incorrects en grande partie à une interprétation biblique boiteuse. Mais, il existe des méthodes pour s'assurer que nous interprétons la Bible aussi objectivement que possible. Voici trois principes de base d'une interprétation saine de la Bible : 

    1.La Bible doit être lue dans le contexte de sa signification originale pour son auditoire original, avant que n'importe quelle application moderne ne puisse en être déduite (Plusieurs enseignements des cultes sont le résultat de la non application de cette simple règle).


    2.Le contexte original inclut une compréhension de l'histoire, de la culture et du genre linguistique employé dans le passage. 


    3.Les règles de logique doivent diriger ce qui peut être déduit des Écritures - la Bible s'interprète elle-même. Les idées subjectives et les révélations prophétiques personnelles n'ont aucune place dans ce processus. 


    Apprenez ces principes et plus encore dans les livrets "Experiencing the Word" (en anglais seulement), disponible au Plain Truth Ministries. Appelez 1-800-309-4466 pour un livret gratuit.

    Le noyau fondamental du christianisme

    Les plus évidents des principaux enseignements du christianisme sont tous clairement exposés dans la Bible. Voici quelques croyances clés, le noyau fondamental sur lequel l'évangile de Jésus-Christ est bâti. La plupart des hérésies sont issues d'une forme quelconque de déviation de ces cinq croyances clés essentielles.

    La Trinité. Il y a seulement un seul vrai Dieu qui est Trinitaire - Dieu le Père, Dieu le Fils et Dieu l'Esprit Saint. 

    L'Esprit - troisième personne distincte de la divinité mais représentant toutefois un co-élément essentiel aux personnes divines qui sont Un. Cet enseignement est apparu comme une norme biblique en réponse aux idées non bibliques au sujet de Dieu qui avaient été proposées dans les trois premiers siècles après Jésus-christ. 

    Tout autre enseignement alternatif au sujet de la nature de Dieu a été une cause probante d'une source de problèmes théologiques majeurs - ou bien Dieu est diminué ou bien l'être humain est exalté.

    La Trinité est confirmée par de nombreux passages, incluant : Matthieu 28:19; Marc 3:29; 12:29; Jean 1:1-18; 14:12-23; 16:27; Actes 2:32-33; Éphésiens 1:1-14; 3:14-19; 4:6; 1 Timothée 1:16-17; Tite 2:11-13; 1 Pierre 1:2; 1 Jean 5:7-8; 1 Corinthiens 8:6; 2 Corinthiens 13:14. 

    La divinité de Jésus. 

    Actes 4:12 déclare que "Le salut ne se trouve en aucun autre; car il n'y a sous le ciel aucun autre nom donné parmi les hommes, par lequel nous devions être sauvés." 

    La Bible enseigne que Jésus est Dieu dans la chair - qu'Il est le Fils éternel de Dieu qui est venu pour nous dans la chair pour que nous puissions être sauvés - qu'Il a été conçu par l'Esprit Saint et qu'Il est né d'une vierge - qu'Il était entièrement Dieu et entièrement homme - qu'Il est mort pour nos péchés - qu'Il est ressuscité de la mort à un corps immortel - et qu'Il vit. 

    Si Jésus n'est pas et qu'Il n'avait pas été Dieu, alors Il n'aurait pas pu payer pour nos péchés. C'est ici l'essence même du christianisme. 

    Le salut par la grâce par le moyen de la foi. 

    Nous sommes sauvés par la grâce par l'intermédiaire de la foi, non pas par nos œuvres afin que personne ne puisse se vanter de ses propres valeurs spirituelles ou accomplissements humains. 

    L'œuvre d'expiation de Jésus sur la croix est complètement suffisante pour nous sauver. Tous ceux qui croient qu'Il est né de nouveau, ont la vie éternelle et sont sauvés (1 Jean 5:1-13). 

    La grâce, c'est le fait que Dieu offre le salut à tous les humains. La foi, qui est elle-même est un don de Dieu, c'est que nous croyions en Lui. Le salut est donc par la grâce, par le moyen de la foi (Éphésiens 2:8). Lorsqu'une personne obtient le salut, elle sera motivée à pratiquer de bonnes œuvres (Galates 6:10), le salut ne peut pas être gagné par les œuvres. 

    Un grand respect des Écritures.
     
    La Bible est la parole de Dieu et nous vivons nos vies selon elle. Les 66 livres de la Bible ont été reconnus comme faisant autorité par l'Église des premiers siècles et ceci par une série de conciles. Les Écritures sont complètes. Elles n'ont besoin d'aucune réinterprétation ou amendement de quelque autre source (malgré les opinions des Mary Baker Eddy, Charles Taze Russell et Joseph Smith). Puisque la Bible est la Parole inspirée de Dieu, les gens ne sont pas libres d'y lire leurs propres interprétations (2 Pierre 1:20-21). Ceci étant dit, nous devons aborder les écrits bibliques respectueusement et avec minutie. 

    L'Église Universelle. 

    Il y a seulement une église chrétienne, constituée de tous les croyants (Éphésiens 4:4-6). Jésus est le chef de l'Église (Colossiens 1:18), qui est métaphoriquement son corps (verset 24). Le corps de Christ outrepasse les frontières confessionnelles. La relation la plus importante d'un chrétien est avec Dieu, non pas avec sa dénomination ou sa congrégation. 

    Cependant, avec la liberté de religion, vient aussi la possibilité qu'il y ait de la compétition entre les différentes dénominations afin de s'attirer des fidèles. Bien qu'une petite compétition puisse être une chose saine même dans le corps de Christ, quelques dénominations, ministères et enseignants sont allés à l'extrême en revendiquant détenir des vérités que d'autres n'ont pas. 

    La pure vérité est que la Bible mentionne qu'il n'y a aucune dénomination ou organisation ecclésiastique qui peut proclamer représenter exclusivement Dieu sur la terre.


    Lumière du Nord

    Articles tirés de la revue Plain Truth et du Site Internet du Siège social de l'Église

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    Supervision : Roger Labelle

    Traduction : Jack & Betty Brunet (Martinique), Hubert Dubé, Jeanne Messier, Jacques & Monique Quintal, 

    Richard & Marie-Line Rochette, Claude & Monique Rochon, 

    Montage : Jacques Quintal

    Correction : Diane Auger, Denis et Thérèse Cayer, Normand Hamel, Bryan et Francine Lauzon, François Roy. 

    Pour diffusion dans toutes les congrégations du Québec.

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    Le site francophone de l'Église Universelle de Dieu de Montréal

      La date/heure actuelle est Ven 22 Nov 2024 - 12:43