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La Tour de Babel :: l'origine de l'empire mondial des religions

    Le christianisme contrefait de Satan

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    Message  Arlitto Jeu 19 Nov 2020 - 18:45

    Le christianisme contrefait de Satan


    Le message stupéfiant de cette brochure vous concernera bientôt, personnellement, et affectera votre vie éternelle. Il est d’une importance capitale.

    Ce que vous allez découvrir a été occulté au cours des siècles, mais désormais, vous ne serez plus dans l’ignorance !


    Cette brochure contient des informations stupéfiantes pour ceux qui ont des yeux pour voir, et des oreilles pour entendre. Ces informations affecteront profondément l’avenir de notre civilisation. En outre, le contenu de cette brochure est étayé par de nombreux documents d’historiens reconnus, et même de théologiens. Ce que vous découvrirez n’est ni basé ni sur une quelconque théorie, ni sur un concept « tombé du ciel ».

    Les effets du développement rapide de la fausse religion, aujourd’hui, vous toucheront personnellement dans un proche avenir – beaucoup plus directement que vous ne puissiez l’imaginer ! En effet, cette révélation explosive ne s’adresse pas uniquement aux « gens religieux » – mais à tous les individus. Nous en serons bientôt tous affectés.
    Vous êtes-vous déjà posé la question ? « Comment en suis-je arrivé à croire ce que je crois maintenant en matière de religion, de morale et du véritable but de l’existence humaine ? Si mes amis et moi, nous avons tout simplement adopté, aveuglément, les idées admises par la société dans laquelle nous vivons, n’est-ce pas également ce qu’ont fait la plupart des gens ? Serait-il possible que nous ayons accepté, sans réfléchir, les fausses idées religieuses auxquelles nous croyons, et qui ont, en fait, grandement influencé tous les modèles de société que nous connaissons – les systèmes législatifs, les systèmes éducatifs et les systèmes religieux que nous avons inventés, et que nous regardons comme allant de soi ? »

    Vous êtes-vous jamais posé ces questions fondamentales ?

    Si un Dieu réel existe, et si la Bible contient Sa révélation inspirée, vous devriez sérieusement tenir compte de ce que la Bible dit à propos de ces interrogations. La Bible recommande : « Examinez toutes choses ; retenez ce qui est bon » (1Thessaloniciens 5 :21).

    Maintes et maintes fois, la Bible répète que la majorité des êtres humains ont été séduits. En décrivant les temps de la fin, l’apôtre Jean mentionne au sujet du diable : « Et il fut précipité, le grand dragon, le serpent ancien, appelé le diable et Satan, celui qui séduit toute la terre, il fut précipité sur la terre, et ses anges furent précipités avec lui » (Apocalypse 12 :9). Plus de deux milliards de « chrétiens », parmi les principales dénominations, font partie de « toute la terre », mentionnée par l’apôtre Jean – et beaucoup sont séduits ! Ces individus et leurs prédicateurs n’ont pas l’intention de nuire. Car une personne séduite ne sait pas qu’elle est séduite ! Il nous importe de comprendre cette nuance.
    Je ne suis pas « méprisant » en écrivant cela, mais le Dieu des cieux m’ordonne de prêcher la Vérité. Comment pourrais-je vous être utile si je me contentais de vous annoncer des platitudes, et prétendre que « tout va bien », alors que tout ne va pas bien. Au contraire, tout va mal ! En effet, nous approchons à grands pas de la fin des six mille ans d’histoire humaine, sous l’influence de Satan le diable que Jésus-Christ a qualifié de « prince de ce monde » (Jean 14 :30).

    Il ne suffit pas d’être “sincère”

    Je suis fort conscient que vous, comme les milliers de nos autres lecteurs, êtes très sincères dans votre désir d’être chrétien. Vous pensez réellement que la religion dans laquelle vous avez grandi, et que vous pratiquez est celle que Jésus-Christ et les apôtres ont enseignée. Beaucoup de ministres du culte et de prêtres croient avec la même sincérité, aux mêmes choses que vous.

    Des milliards d’êtres humains ont vécu et sont morts jadis, sans n’avoir jamais eu l’opportunité de comprendre ou de pratiquer une forme quelconque de ce qu’on appelle le « christianisme ». La vaste majorité des gens n’a jamaisà aucun moment – cru au christianisme ! En outre, la plupart d’entre eux était « sincère » – comme vous l’êtes probablement. En conséquence, le fond du sujet n’a rien à voir avec la « sincérité », ou le fait de suivre la multitude. La véritable question consiste à trouver l’unique Vérité concernant le but de l’existence humaine, et la bonne voie qui permet d’accéder à ce magnifique dessein.

    La sincérité en matière de religion est-elle suffisante ? Non ! Toutes les religions ne se valent pas. Si vous avez prouvé que le Dieu suprême est le véritable Dieu, et que la Bible est Sa parole révélée et inspirée, vous devez admettre qu’il n’y a qu’une seule voie qui conduit à la vie éternelle. Cette « voie » passe obligatoirement par le véritable Jésus-Christ de la Bible ! Comme l’apôtre Pierre l’a déclaré : « Sachez-le tous, et que tout le peuple d’Israël le sache ! C’est par le nom de Jésus-Christ de Nazareth, que vous avez crucifié, et que Dieu a ressuscité des morts, c’est par lui que cet homme se présente en pleine santé devant vous. Jésus est la pierre rejetée par vous qui bâtissez, et qui est devenue la principale de l’angle. Il n’y a de salut en aucun autre ; car il n’y a sous le ciel aucun autre nom qui ait été donné parmi les hommes, par lequel nous devions être sauvés » (Actes 4 :10-12).

    Très peu de prétendus chrétiens soupçonnent l’énormité de la séduction orchestrée par Satan le diable ! Ils répugnent à imaginer que Satan ait, non seulement réussi à séduire le monde païen, mais encore qu’il ait réussi a inventer un christianisme de contrefaçon, pour duper des millions d’individus qui pensent sincèrement suivre le Christ de la Bible ! En son temps, l’apôtre Paul avait déjà mis en garde les Corinthiens en déclarant : « Toutefois, de même que le serpent séduisit Eve par sa ruse, je crains que vos pensées ne se corrompent et ne se détournent de la simplicité à l’égard de Christ. Car, si quelqu’un vient vous prêcher un autre Jésus que celui que nous avons prêché, ou si vous recevez un autre esprit que celui que vous avez reçu, ou un autre évangile que celui que vous avez embrassé, vous le supportez fort bien » (1 Corinthiens 11 :3-4).

    En réalité, un autre « Jésus » – un Jésus-Christ totalement différent – a été troqué à l’humanité qui ne se doutait de rien ! Comme vous le savez, un faux billet de 100 euros ressemble à s’y méprendre à un billet authentique. Les gens acceptent les contrefaçons, parce qu’ils se fient souvent aux apparentes similitudes. Il en est de même avec Satan, le maître séducteur ! Assurez-vous de ne pas avoir été séduit, en supposant que vous suivez le Christ de la Bible, et ce qu’Il a réellement enseigné. La Bible indique qu’il n’y aura que les véritables chrétiens qui seront protégés, au cours de l’holocauste à venir – la grande détresse décrite par Jésus-Christ !

    Dans très peu de temps – dans quelques années à peine – le Dieu de toute la création interviendra directement avec grande puissance. Les récents ouragans qui ont ravagé la Floride, la Nouvelle-Orléans et les côtes des Etats-Unis ne sont qu’un petit prélude, à comparer à ce que Dieu commencera à faire dans les derniers jours. Jésus-Christ a prédit : « Il y aura de grands tremblements de terre, et, en divers lieux, des pestes et des famines ; il y aura des phénomènes terribles, et de grands signes dans le ciel […] Il y aura des signes dans le soleil, dans la lune et dans les étoiles. Et sur la terre, il y aura de l’angoisse chez les nations qui ne sauront que faire, au bruit de la mer et des flots, les hommes rendant l’âme de terreur dans l’attente de ce qui surviendra pour la terre ; car les puissances des cieux seront ébranlées » (Luc 21 :11, 25-26).

    Le Dieu suprême attirera l’attention des hommes. Il aidera ceux qui veulent comprendre qu’il faut « sortir » de cette Babylone moderne (Apocalypse 18 :4), et s’extraire de la société de Satan.

    L’apôtre Paul fut également inspiré à nous dire que Satan le diable est littéralement le « dieu » de cette société mondaine ! Il a écrit : « Si notre Evangile est encore voilé, il est voilé pour ceux qui périssent ; pour les incrédules dont le dieu de ce siècle a aveuglé l’intelligence, afin qu’ils ne voient pas briller la splendeur de l’Evangile de la gloire de Christ, qui est l’image de Dieu » (2 Corinthiens 4 :3-4).

    La donnée fondamentale

    La donnée fondamentale de cette brochure est que notre Créateur a permis à un diable – un être tout à fait réel – de séduire la plupart des êtres humains, depuis presque six mille ans. En fait, Satan a établi une religion de contrefaçon pour tromper le monde entier, mais notre Créateur interviendra bientôt, et Jésus-Christ reviendra sur la terre comme « Roi des rois et Seigneur des seigneurs » (Apocalypse 19 :16). Lorsqu’Il sera de retour, le Christ précipitera Satan dans l’abîme « afin qu’il ne séduise plus les nations, jusqu’à ce que les mille ans soient accomplis » (Apocalypse 20 :3).

    L’une des ruses élémentaires, au moyen de laquelle Satan séduit la plupart des gens, consiste à leur faire croire qu’il n’existe pas ! Ainsi, des gens blaguent à son sujet, en ayant l’impression qu’il n’est pas réel. Mais, comme nous l’avons lu, Jésus-Christ appelle le diable « le prince de ce monde ».
    Comment Satan s’y prend-il ? Quelles sont ses méthodes de séduction ? Plus grave encore, comment a-t-il réussi à séduire toute la terre ? Lorsque Jésus-Christ cita « Daniel le prophète » (Marc 13 :14), Il reconnaissait par là que ces écrits faisaient partie des Saintes Ecritures. Le livre de Daniel fait référence à des êtres spirituels – tant des anges que des démons – à de nombreuses reprises.

    Après que Daniel eut jeûné pour comprendre, Dieu envoya un ange pour l’encourager (Daniel 10 :10-12). L’ange lui expliqua pourquoi un temps assez long était nécessaire avant que sa prière fût exaucée. « Le chef du royaume de Perse m’a résisté vingt et un jours ; mais voici, Micaël, l’un des principaux chefs, est venu à mon secours, et je suis demeuré là auprès des rois de Perse. Je viens maintenant pour te faire connaître ce qui doit arriver à ton peuple dans la suite des temps ; car la vision concerne encore ces temps-là » (versets 13-14).
    Plus tard, ce même ange fournit d’autres détails concernant le monde spirituel, invisible : « Il me dit : Sais-tu pourquoi je suis venu vers toi ? Maintenant je m’en retourne pour combattre le chef de la Perse ; et quand je partirai, voici, le chef de Javan viendra. Mais je veux te faire connaître ce qui est écrit dans le livre de la vérité. Personne ne m’aide contre ceux-là, excepté Micaël, votre chef » (versets 20-21).

    Il est clair, d’après ces passages, qu’il est question ici de guerres spirituelles ! Il s’agit de la description d’une lutte qui avait lieu en arrière-plan des affaires mondiales, dans le monde des esprits. En effet, Satan le diable est décrit comme « le dieu de ce siècle », qui a aveuglé les incrédules (2 Corinthiens 4 :4).
    Satan est aussi appelé « le prince de la puissance de l’air […] l’esprit qui agit maintenant dans les fils de la rébellion » (Ephésiens 2 :2). L’ange qui parlait à Daniel décrivait une bataille entre des êtres spirituels, au cours de laquelle, il fut même nécessaire de faire appel à l’assistance du grand archange Michaël (voir Daniel 12 :1) !
    Ce monde, cet « âge » – c’est-à-dire les quelque six mille ans écoulés depuis Adam jusqu’à maintenant – est une époque où la société est dominée par Satan le diable et les millions d’anges déchus, des « démons », qui le suivirent dans sa rébellion contre le Dieu Créateur.
    « Satan » n’est pas tout simplement un terme générique caractérisant le mal. Satan n’est pas une force aveugle. Satan le diable est un être spirituel puissant – créé par Dieu en tant que chérubin – qui se rebella contre son Créateur. Son nom d’origine « Lucifer » signifie « celui qui apporte la lumière ». Mais depuis sa rébellion, son nom fut changé en Satan – ce qui signifie « adversaire ».

    Notez Esaïe 14 :12-15 : « Te voilà tombé du ciel, astre brillant, fils de l’aurore ! Tu es abattu à terre, toi, le vainqueur des nations ! Tu disais en ton cœur : je monterai au ciel, j’élèverai mon trône au-dessus des étoiles de Dieu ; je m’assiérai sur la montagne de l’assemblée, à l’extrémité du septentrion ; je monterai sur le sommet des nues, je serai semblable au Très-Haut. Mais tu as été précipité dans le séjour des morts, dans les profondeurs de la fosse. »

    Dans ce passage, on peut lire quelle fut la plus grande machination ourdie par Lucifer pour détrôner Dieu ! Sa grande puissance et sa vanité l’ont poussé à défier son Créateur !
    Dans Ezéchiel 28 :1-16, Dieu décrit d’abord le prince humain de Tyr. Il s’agissait manifestement d’un homme qui avait un grand pouvoir, et qui régnait d’une manière absolue sur cette « New York » de l’époque antique. Ensuite, Ezéchiel décrit la réelle « puissance agissante sur le trône » – le « roi » de cette Cité-Etat païenne. Notez-le : « Fils de l’homme, prononce une complainte sur le roi de Tyr ! Tu lui diras : ainsi parle le Seigneur, l’Eternel : tu mettais le sceau à la perfection, tu étais plein de sagesse, parfait en beauté. Tu étais en Eden, le jardin de Dieu ; tu étais couvert de toute espèce de pierres précieuses, de sardoine, de topaze, de diamant, de chrysolithe, d’onyx, de jaspe, de saphir, d’escarboucle, d’émeraude, et d’or; tes tambourins et tes flûtes étaient à ton service, préparés pour le jour où tu fus créé » (versets 12-13). Ici, nous trouvons un être qui existait déjà des milliers d’années avant Tyr – dans le « Jardin d’Eden » ! Cependant, cet être était une créature (verset 15), et non pas un membre de la Famille divine.
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    Message  Arlitto Jeu 19 Nov 2020 - 18:45

    Satan possède un ROYAUME

    Après des marchandages et des manœuvres politiques pour gagner des partisans, Satan fut précipité de la « montagne », autrement dit, du Royaume de Dieu. Comme l’indique Apocalypse 12 :3-4, Satan réussit à entraîner le tiers des anges dans sa rébellion contre Dieu ! Ces anges déchus sont appelés des « démons ». Actuellement, Satan domine sur des millions d’anges déchus qui sont ses partisans ; dans ce sens, il possède un « royaume » sur lequel il gouverne dans le monde des esprits.
    L’Evangile selon Matthieu contient le récit de la tentation de Jésus par Satan, qui est un être extrêmement perspicace. « Alors Jésus fut emmené par l’Esprit dans le désert, pour être tenté par le diable » (Matthieu 4 :1).
    Ce récit, tiré de l’Evangile, est un bon exemple qui nous montre que Satan n’hésite pas à citer les Ecritures. En fait, Satan s’est même payé l’audace de citer les Ecritures à l’Auteur des Ecritures : Jésus-Christ ! « Jésus répondit : il est écrit : l’homme ne vivra pas de pain seulement, mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu. Le diable le transporta dans la ville sainte, le plaça sur le haut du temple, et lui dit : si tu es Fils de Dieu, jette-toi en bas ; car il est écrit : Il donnera des ordres à ses anges à ton sujet : et ils te porteront sur les mains, de peur que ton pied ne heurte contre une pierre » (Matthieu 4 :5-6).

    Ensuite, Satan offrit à Jésus « tous les royaumes du monde et leur gloire, et Lui dit : Je te donnerai toutes ces choses, si tu te prosternes et m’adores » (versets 8-9).

    Bien entendu, Jésus connaissait les principes spirituels contenus dans ces citations, et Il savait comment répondre en utilisant correctement les Ecritures : « Jésus lui dit : Retire-toi, Satan ! Car il est écrit : Tu adoreras le Seigneur, ton Dieu, et tu le serviras lui seul » (verset 10). Jésus avait choisi d’obéir à Dieu et de prendre possession de Son Royaume, au moment voulu par Dieu et à la façon divine.

    Plus tard, lorsque Jésus fut accusé d’invoquer Belzébul pour chasser les démons, Il dit : « Tout royaume divisé contre lui-même est dévasté, et toute ville ou maison divisée contre elle-même ne peut subsister. Si Satan chasse Satan, il est divisé contre lui-même ; comment donc son [celui de Satan] royaume subsistera-t-il ? » (Matthieu 12 :25-26).

    Satan possède un royaume ! Il est le « dieu » invisible de ce monde (2 Corinthiens 4 :4). Il est le premier séducteur des hommes et des nations : « Et il fut précipité, le grand dragon, le serpent ancien, appelé le diable et Satan, celui qui séduit toute la terre, il fut précipité sur la terre, et ses anges furent précipités avec lui » (Apocalypse 12 :9).

    Satan est l’être spirituel qui influencera très fortement, et qui possédera même un dictateur politique charismatique à venir, lequel séduira une grande superpuissance mondiale, qui ressuscitera une Europe unifiée – c’est-à-dire la « Babylone » des temps de la fin ! Satan sera le « dieu » qui animera et renforcera le faux système religieux derrière la puissance économique et militaire de cette dictature ! [size=17]Ne me croyez pas[/size] sans vérifier vous-même ce qu’en dit la Bible !
    La parole divine prédit que ce futur système oppressif sera littéralement animé par des démons : « Après cela, je vis descendre du ciel un autre ange, qui avait une grande autorité ; et la terre fut éclairée de sa gloire. Il cria d’une voix forte, disant : elle est tombée, elle est tombée, Babylone la grande ! Elle est devenue une habitation de démons, un repaire de tout esprit impur, un repaire de tout oiseau impur et odieux, parce que toutes les nations ont bu du vin de la fureur de sa débauche, que les rois de la terre se sont livrés avec elle à la débauche, et que les marchands de la terre se sont enrichis par la puissance de son luxe. Et j’entendis du ciel une autre voix qui disait : sortez du milieu d’elle, mon peuple, afin que vous ne participiez point à ses péchés, et que vous n’ayez point de part à ses fléaux » (Apocalypse 18 :1-4).

    Satan incitera ces futurs dirigeants du monde à combattre le Christ à Son retour comme Roi des rois, et Seigneur des seigneurs. Mais, en fin de compte, le Christ destituera Satan et mettra un terme à sa perversité.

    Satan le “faussaire

    Jésus condamna les dirigeants religieux de Son époque à cause de leur hypocrisie. Ces ecclésiastiques prétendaient être pieux, alors qu’ils refusaient de mettre en pratique le caractère spirituel de la loi divine. Jésus leur attribua le même caractère que Satan. Partant du principe que Satan était leur père, Il leur appliqua le dicton « tel père, tel fils ». Le diable est menteur et meurtrier, quoi de surprenant si les enfants du diable sont semblables, s’ils prêchent un évangile perverti, mensonger et falsifié ?
    Il est important de saisir que Satan est littéralement le « père du mensonge ». Il ment en permanence et de façon astucieuse, il trompe l’humanité et ceux qui le servent agissent de la même façon. Mentir est devenu chose tellement courante à ceux qui sont influencés par Satan qu’ils sont souvent mieux à l’aise dans le mensonge que dans la vérité !

    Dans sa conspiration pour détrôner Dieu et contrecarrer Son grand plan pour l’humanité, Satan a ses propres ministres ! L’apôtre Paul mit en garde les chrétiens à ce sujet : « Ces hommes-là sont de faux apôtres, des ouvriers trompeurs, déguisés en apôtres de Christ. Et cela n’est pas étonnant, puisque Satan lui-même se déguise en ange de lumière. Il n’est donc pas étrange que ses ministres aussi se déguisent en ministres de justice. Leur fin sera selon leurs œuvres » (2 Corinthiens 11 :13-15).
    Les ministres de Satan ressemblent et parlent comme des ministres du Christ, d’après ce qu’en pensent les gens séduits ! Mais, en réalité, ils prêchent « un autre Jésus », et proclament « un autre évangile ». Il nous importe, individuellement, d’étudier attentivement la Bible, et de prouver ce que Jésus et les premiers apôtres ont enseigné et pratiqué.

    Les deux Babylones

    La Bible ne décrit pas une seule Babylone, mais deux « Babylones » spécifiques. Peu de temps après le grand déluge, une première « Babylone » fut fondée – l’ancienne Cité-Etat édifiée par un homme nommé « Nimrod » (Genèse 10 :8-10). La seconde Babylone est un système moderne d’Eglise-Etat, décrit dans Apocalypse 17 et 18. Ses dirigeants combattront littéralement le Christ à Son second Avènement (Apocalypse 17 :12-14) !
    Des centaines de millions d’individus, faisant partie de cette « Babylone » des temps de la fin, seront tellement séduits qu’ils auront l’audace de lutter, littéralement, contre le Fils de Dieu et contre l’armée des cieux !
    Pour comprendre comment a débuté ce système appelé « Babylone », retournons aux premiers jours de l’histoire humaine. Dans Genèse 10 – peu de temps après le déluge – l’homme avait recommencé à se reproduire. Les animaux sauvages s’étaient multipliés également, et les gens éprouvèrent la nécessité de se protéger. C’est alors que naquit un fils de « Cusch ». La Bible nous dit : « Cusch engendra aussi Nimrod ; c’est lui qui commença à être puissant sur la terre. Il fut un vaillant chasseur devant l’Eternel ; c’est pourquoi l’on dit : comme Nimrod, vaillant chasseur devant l’Eternel. Il régna d’abord sur Babel, Erec, Accad et Calné, au pays de Schinear » (Genèse 10 :8-10).

    Ainsi, ce « vaillant chasseur », dont on dit qu’il fut également un bâtisseur, commença à rassembler les gens dans des villes pour les protéger, mais également pour les maintenir sous son contrôle. Au départ, le royaume de Nimrod commença à « Babel » – Babylone. A partir de là, il établit d’autres villes et rassembla les hommes qui commencèrent à se sentir indépendants par rapport à Dieu – acquérant un sentiment de pouvoir se passer de la protection divine. En fin de compte, les hommes – qui n’avaient « qu’une seule langue et les mêmes mots » (Genèse 11 :1) – se mirent à construire un énorme gratte-ciel, une « tour », qui fut nommée « la tour de Babel » (versets 4-9).

    Dieu savait que, sous ce système babylonien, l’humanité s’éloignait rapidement de Lui, et qu’elle était en mesure d’inventer des armes capables de s’autodétruire ! Il dit : « Voici que tous font un seul peuple et parlent une seule langue, et tel est le début de leurs entreprises ! Maintenant, aucun dessein ne sera irréalisable pour eux » (Genèse 11 :6. Version La Bible de Jérusalem). La puissance créatrice de l’esprit humain était telle que Dieu savait que les hommes auraient inventé des armes terribles, capables de détruire toute la terre, et que Son plan de six mille ans alloué à l’humanité, pour écrire la leçon des souffrances humaines, serait prématurément écourté ! Ainsi, Dieu intervint pour « confondre leur langage », et pour les disperser sur la surface terrestre.
    L’Histoire, ainsi que certains récits et légendes anciennes concordants, datant du début de presque toutes les nations, indiquent que les philosophies, ainsi que les religions s’étant maintenues jusqu’à nos jours, ont eu un commencement commun à partir de Nimrod et de sa méchante femme Sémiramis. En effet, après la mort de Nimrod, sa femme Sémiramis prétendit qu’il était désormais le « dieu Soleil », comme l’écrivit l’auteur Alexandre Hislop :

    « Les Mystères chaldéens peuvent être assignés à l’époque de Sémiramis, qui vivait seulement quelques siècles après le déluge, et qui est célèbre pour leur avoir imprimé le caractère de son esprit licencieux et corrompu. Cette belle, mais misérable reine de Babylone n’était pas seulement, en personne, un modèle de convoitise effrénée et de dérèglement, mais encore, dans les mystères qu’elle avait le plus contribué à former, elle était adorée comme Rhéa, la grande Mère des dieux, avec des rites tellement odieux qu’elle a été identifiée à Vénus, la Mère de toutes les impuretés, et qu’elle a élevé la cité même où elle régnait à une honteuse supériorité parmi les nations. C’est à ce point qu’elle a été le grand siège de l’idolâtrie et de la prostitution sanctionnée. C’est ainsi que cette reine de Chaldée était le prototype exact et remarquable de la femme de l’Apocalypse, ayant une coupe d’or à la main, et sur le front le nom “Mystère, la grande Babylone, mère des impudicités et des abominations de la terre”. L’emblème apocalyptique de la femme impudique avec la coupe d’or à la main était même compris dans les symboles de l’idolâtrie dérivée de l’ancienne Babylone, tels qu’ils étaient représentés en Grèce, c’est ainsi, en effet, qu’on représentait Vénus à l’origine » (Les Deux Babylones, pages 7-8, Librairie Fischbacher, Paris 1976. Traduit par le pasteur J.-E. Cerisier).
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    Message  Arlitto Jeu 19 Nov 2020 - 18:45

    La dispersion de la religion contrefaite

    Ce système babylonien d’adoration idolâtre se répandit sur toute la terre, en même temps que la dispersion des habitants de la cité (Genèse 11 :9). En partant de Babylone, ces hommes emportèrent avec eux leur culte de la mère et de l’enfant, ainsi que les divers symboles des « mystères ». Hérodote, grand voyageur et historien de l’antiquité, constata que la religion à mystères et ses rites étaient présents dans de nombreux pays ; il rapporta comment Babylone fut à l’origine de tous les systèmes idolâtres florissants. Dans son remarquable ouvrage, Nineveh and its Remains, Layard écrit que nous avons des témoignages de l’histoire sacrée et profane que l’idolâtrie a pris naissance dans la région de Babylone. Alexandre Hislop cite ces historiens, et bien d’autres, afin de prouver ce point dans sa remarquable thèse mentionnée ci-dessus.

    Plus tard, l’empire romain assimila, dans son système, les dieux et les religions des nations qu’il gouvernait. Puisque Babylone était à l’origine de ce paganisme, il est aisé de comprendre pourquoi la religion romaine primitive consistait en une forme de culte babylonien, qui s’était développé sous différents aspects et différentes appellations, selon les régions où il s’était propagé. Dans son livre fort documenté, Pagan and Christian Creeds, Edward Carpenter écrit : « La similitude des anciennes légendes et des croyances païennes avec les traditions chrétiennes étaient si grandes qu’elles attirèrent l’attention et la colère déclarée des premiers chrétiens […] ne sachant pas comment l’expliquer, ils revinrent à la théorie selon laquelle le diable aurait, des siècles plus tôt, poussé les païens à adopter certaines croyances et certaines pratiques » (page 25. Sauf mention contraire, c’est nous qui traduisons tout au long de cette brochure).

    Carpenter cite également Tertullien, l’un des premiers « pères de l’Eglise », ayant vécu entre 160-220 apr. J.-C., disant que « le diable, par les mystères de ses idoles, imite même la plus grande partie des mystères divins » (Ibid.).
    Il note également : « Cortez, lui aussi, déplorait que le diable avait probablement appris aux Mexicains la même chose que Dieu avait enseigné à la chrétienté » (Ibid.). Le célèbre explorateur espagnol constata que les païens, habitant la ville qui devint Mexico, pratiquaient déjà les mêmes rites païens, et qu’ils avaient beaucoup de croyances païennes, similaires à ceux de l’Eglise catholique.

    Puisque les pratiques des Eglises actuelles ne sont pas identiques à celles de la véritable Eglise mentionnée dans le Nouveau Testament, il est important de s’interroger pour savoir s’il y a eu un mélange ambigu de fausses pratiques païennes avec les véritables enseignements du Christ, des apôtres, et de la Bible. Beaucoup d’historiens, comme Edward Gibbon, ont noté le changement opéré à cause de l’arrivée d’une grande foule de païens dans l’Eglise primitive, et le mélange de leurs coutumes et des croyances étrangères avec celles de l’Eglise (voir Decline and Fall of the Roman Empire, volume 1, chapitre 15).

    Remarquez comment les Eglises actuelles ont jailli des mêmes racines que le paganisme ! Satan a créé tout un système de « christianisme de contrefaçon ». Il a habilement guidé des dirigeants religieux, menteurs, à introduire des idées, des pratiques et des concepts totalement païens dans le « christianisme ». Puisque le terme « christianisme » est étiqueté sur l’emballage, la plupart des individus supposent que la religion de Jésus est offerte à l’intérieur. Peu de gens ont conscience que ces concepts totalement erronés sur Dieu, sur Jésus-Christ, sur Son message, sur le but de la vie éternelle et sur la voie qui mène à la vie éternelle ont été enveloppés dans un emballage estampillé « christianisme ». Mais le leur est un christianisme « de contrefaçon », qui a coupé la plupart des gens du véritable Dieu, provoquant une énorme confusion, de la souffrance et des deuils !

    Notez ces extraits tirés de Pagan and Christian Creeds : « L’Eglise chrétienne s’est bien gardée de débattre du paganisme, sa position consistant à affirmer que l’Eglise est la détentrice de la révélation unique et divine. Etant parvenue à persuader l’humanité de cela, peu de gens, de nos jours, se rendent compte qu’elle est issue des mêmes racines que le paganisme, et qu’elle partage la plupart de ses doctrines et de ses rituels avec ce dernier » (Carpenter, pages 11-12).
    « L’idée communément admise est que les dieux païens ont été éliminés lorsque le Christ est arrivé. Cependant, tous ceux qui ont étudié savent fort bien que les faits démontrent le contraire. A l’époque de l’apparition de Jésus, et des siècles avant Lui, il y avait des temples consacrés à Apollon ou à Dionysos chez les Grecs, à Hercule chez les Romains, à Mithra chez les Perses, à Baal ou à Astarté chez les Babyloniens, ainsi que d’autres temples à d’autres dieux. Quelque chose d’intéressant mérite d’être signalé : malgré les grandes distances, les différentes races, les divers cultes et les détails cérémoniaux, les croyances et les cérémonies se ressemblaient nettement – quand elles n’étaient pas, en tous points identiques » (Ibid., pages 19-21).
    « Ces croyances et ces rites païens, longtemps antérieurs à la venue du Christ, étaient non seulement très ressemblants entre eux, mais encore ils étaient similaires au christianisme – une réalité qui n’est pas un fait accidentel. Prenons-en pour exemple les onze principales divinités vénérées dans sept pays différents dont tout le monde, ou presque, croyait que leur naissance avait eu lieu à Noël, ou aux alentours, d’une mère vierge, dans une grotte secrète et qu’elles avaient donné leur vie pour le genre humain. On les appelait porteurs de lumièreguérisseursmédiateurs, et sauveurs. On pensait qu’elles avaient été vaincues par les puissances des ténèbres, qu’elles étaient descendues aux enfers, ou dans les profondeurs de la terre, pour ensuite ressusciter et devenir les premières à accéder à un monde céleste […] La vie de Krishna, un dieu indien, présente des similitudes étonnantes avec celle du Christ » (Ibid., pages 21-23).

    Carpenter poursuit : « Bien que l’idée de Dieu, donnant Son Fils en sacrifice pour le salut du monde, soit grande et remarquable, elle existe, cependant, dans toutes les religions antiques, elle remonte à une époque très éloignée et elle est incarnée à travers leurs rituels » (Ibid., page 133). Ces traditions originales ressemblaient tellement à la vérité qu’elles pouvaient faussement faire penser qu’une certaine force dirigeante les avaient inspirées. Un christianisme de contrefaçon avait été créé par le « dieu » invisible de cette époque, que Jésus avait qualifié de « père » du mensonge (Jean 8 :44).

    Da Vinci Code

    Il est manifeste qu’avec de telles similitudes au sein du christianisme actuel, comme par exemple celles qui concernent les onze divinités citées plus haut, dans sept pays différents, on devrait être curieux d’essayer de comprendre ce sujet, avec un esprit ouvert, pour constater si la fusion du paganisme et du christianisme existe aujourd’hui.

    Le Da Vinci Code de Dan Brown est resté, durant de nombreux mois, en tête de liste – ou presque – des plus grosses ventes de livres. Des millions de lecteurs se sont passionnés pour cette nouvelle fascinante. Qu’y a-t-il de si intéressant d’en parler ici ?
    Quoique ce soit un roman – et qu’il soit une fiction comportant de nombreuses erreurs – ce livre peut inciter le lecteur à réaliser qu’il y a beaucoup plus de choses cachées, sous le verni visible des idées et des pratiques religieuses, qu’il n’y paraît en surface. Trois personnages principaux évoluent dans Da Vinci Code. Il s’agit de Sophie Neveu – une talentueuse cryptographe française, de Robert Langdon – un spécialiste en symbolique religieuse de Harvard, et de Leigh Teabing – un historien de la famille royale britannique.
    Nous reproduisons ici leur conversation au sujet des origines de la religion, que le monde qualifie de « christianisme » :

    « Les historiens s’émerveillent encore de l’exploit qu’il [l’empereur Constantin] a accompli en forçant tout un peuple païen à se convertir. Par une astucieuse fusion des dates, des rituels, et des symboles païens dans la tradition chrétienne en formation, il a réussi à créer une religion hybride, assimilable par tous ses sujets.

    « Une véritable métamorphose, ajouta Langdon. La présence de vestiges païens dans la symbolique chrétienne est absolument indéniable. Le disque solaire du dieu égyptien est devenu l’auréole des saints, le pictogramme d’Isis allaitant son nouveau-né Horus a servi de base aux images de la Vierge et de l’Enfant Jésus. Une majorité des éléments du rituel catholique, comme la mitre, l’autel, la doxologie [formule de louange à Dieu] et l’eucharistie – le fait de manger le corps de Dieu – tout cela vient en droite ligne des religions païennes de l’Antiquité.

    « Si vous lancez un expert en symboles sur ce terrain, siffla Teabing, vous en aurez pour le restant de la nuit. Mais il est vrai qu’il n’y avait pas grand-chose de purement chrétien, dans la nouvelle religion proclamée par Constantin. Le dieu Mithra (dieu solaire de l’ancien Iran) était depuis longtemps appelé Fils de Dieu et Lumière du Monde. On célébrait sa naissance le 25 décembre, qui était aussi la fête anniversaire d’Osiris, d’Adonis et de Dionysos. Il a été enterré dans une caverne rocheuse, et il est ressuscité trois jours plus tard. Le nouveau-né Krishna a reçu en cadeau de l’or, de l’encens et de la myrrhe. Même le jour saint hebdomadaire a été calqué sur celui des païens.
    « Comment cela ?

    « A l’origine, expliqua Langdon, les chrétiens honoraient le sabbat juif, le samedi. C’est Constantin qui l’a déplacé pour le faire coïncider avec la célébration du dieu Mithra. Aujourd’hui, la plupart des chrétiens assistent au service dominical, sans savoir qu’ils célèbrent la fête du dieu Soleil (le mot anglais Sunday [dimanche] signifie jour du soleil) » (Da Vinci Code, pages 290-291, Editions JC Lattès, Paris. Traduit par Daniel Roche).

    La VÉRITE historique

    « Mais tout cela n’est que fiction » diriez-vous ! « Où cet auteur insensé est-il allé puiser ces idées étranges ? Je suis convaincu que ma religion est entièrement basée sur la Bible ! »
    En êtes-vous bien certain ?

    La Bible nous ordonne : « Mais examinez toutes choses ; retenez ce qui est bon » (1 Thessaloniciens 5 :21). En réalité, cette partie du livre de Dan Brown est fondée sur des faits solides, et elle constitue une vérité qu’il est possible de prouver. L’Histoire nous enseigne que le christianisme de Jésus et des apôtres fut dramatiquement modifié un ou deux siècles après la mort du Christ ! Comme l’historien Will Durant l’a écrit :

    « Le christianisme n’a pas détruit le paganisme ; il l’a adopté. L’esprit grec, qui se mourrait, reprit une vie nouvelle dans la théologie et la liturgie de l’Eglise. La langue grecque, qui avait régné sur la philosophie durant des siècles, devint le véhicule de la littérature chrétienne et du rituel de la religion nouvelle. Les mystères grecs vinrent se fixer dans l’impressionnant mystère de la messe. D’autres cultures païennes ont contribué au résultat syncrétiste. D’Egypte vinrent les idées de trinité divine […] d’immortalité personnelle pour la récompense et pour le châtiment; d’Egypte aussi, l’adoration de la mère et de l’enfant, ainsi que la théosophie mystique qui fit le néo-platonisme et le gnosticisme et qui obscurcit la croyance chrétienne ; c’est encore là que le monachisme chrétien trouvera ses exemples et sa source. De Phrygie vint le culte de la grande mère ; de Syrie, le drame de la résurrection d’Adonis ; de Thrace, peut-être le culte de Dionysos, dieu mourant et sauvant […] Le rituel mithriaque ressemblait de si près au sacrifice eucharistique de la messe, que des pères chrétiens accusèrent le démon d’avoir inventé ces analogies, pour égarer les esprits faibles. Le christianisme a été la dernière grande création de l’ancien monde païen […] [L’Eucharistie] était une conception depuis longtemps sanctifiée par la durée ; l’esprit païen n’avait pas besoin d’entraînement pour la recevoir ; en l’incarnant dans le “mystère” de la messe », le christianisme devenait la dernière et la plus grande des religions de mystères » (L’histoire de la civilisation, volume IX, pages 240 et 247, Durant, Editions Rencontre, Lausanne 1963).

    Paul Johnson fut parmi ceux qui reconnaissaient ouvertement que le sabbat biblique du septième jour était observé par le Christ et les apôtres. « Beaucoup de chrétiens ne virent pas clairement la différence entre ce culte solaire et leur propre culte. Ils l’identifièrent au Christ “dirigeant son char à travers le ciel”, ils tenaient leurs services le dimanche, s’agenouillaient en direction de l’est et célébraient leur fête de la nativité le 25 décembre, le jour anniversaire du soleil, au solstice d’hiver. Au cours de la renaissance païenne, survenue plus tard sous l’empereur Julien, beaucoup de chrétiens jugèrent plus simple d’apostasier à cause de cette confusion ; l’évêque de Troyes confia à Julien qu’il avait toujours secrètement prié le soleil. Constantin n’abandonna jamais sa dévotion au soleil, et maintint l’effigie du soleil sur sa monnaie. Il fit du dimanche un jour de repos » (A History of Christianity, Johnson, 1976, pages 67-69).

    Qu’arriva-t-il après Constantin ? L’auteur Jesse Lyman Hurlbut nous l’explique : « Les coutumes et les cérémonies issues du paganisme s’introduisirent progressivement dans le culte. D’antiques fêtes païennes devinrent les fêtes de l’Eglise, en changeant de nom et de destination. Aux alentours de 405 apr. J.-C., des représentations de saints et de martyres commencèrent à faire leur apparition dans les églises, tout d’abord en tant que mémoriaux, puis comme objets d’adoration et de vénération. L’adoration de la vierge Marie se substitua au culte de Vénus et de Diane, le repas du Seigneur se transforma en sacrifice, au lieu d’être une commémoration, et les anciens qui étaient des prédicateurs se muèrent en prêtres […] Lorsque le christianisme devint religion d’empire, l’Eglise et l’Etat ne faisaient qu’un. De cette union contre nature naquit deux mauvaises choses : l’une dans les provinces orientales, et l’autre dans les provinces occidentales. A l’est, l’Etat contrôla l’Eglise jusqu’à ce qu’il eût perdu toute énergie et toute vigueur. A l’ouest [à Rome] comme nous allons voir, l’Eglise s’appropria progressivement la puissance de l’Etat, mais cela n’était pas du christianisme. C’était plutôt une hiérarchie, plus ou moins corrompue, qui contrôlait les nations d’Europe, en ayant fait de l’Eglise une machine politique » (The Story of the Christian Church, pages 79-80).

    Où tout cela nous conduisit-il ? Nous venons de lire que la prétendue Eglise chrétienne du Moyen Age était devenue une « machine politique ». Elle était remplie de doctrines, de pratiques et de concepts païens. Les dirigeants de la Réforme protestante ont-ils réellement rétabli une Eglise qui enseignait « une remise sur les rails » de la « foi qui a été transmise aux saints une fois pour toutes » ([url=http://biblia.com/bible/nkjv/Jude 3][/url][url][ltr]Jude 3[/ltr][/url]) – un retour au véritable christianisme de Jésus et des premiers apôtres ? Quoique sincères dans leur ensemble, les réformateurs protestants furent affectés par une attitude anti-loi et anti-obéissance, dont ils s’étaient nourris dans leur rébellion contre leur « mère de Rome ». Néanmoins, tout comme Rome, ils n’avaient pas quitté le système païen de fausses doctrines, de faux jours saints et de faux concepts dont il est question dans Apocalypse 17 :4-5 : « Cette femme était vêtue de pourpre et d’écarlate, et parée d’or, de pierres précieuses et de perles. Elle tenait dans sa main une coupe d’or, remplie d’abominations et des impuretés de sa prostitution. Sur son front était écrit un nom, UN MYSTERE : BABYLONE LA GRANDE, LA MERE DES PROSTITUEES ET DES ABOMINATIONS DE LA TERRE. »
    Avec cette forme de « christianisme » devenu religion d’Etat, des foules d’anciens païens se « convertirent ». Beaucoup d’entre eux agir ainsi, pour éviter des ennuis, mais en privé ils maintenaient leurs anciennes croyances. D’autres vinrent à cette nouvelle foi syncrétiste, sans avoir été enseignés, et sans avoir reçu la moindre éducation de base.

    « Babylone » symbolise la confusion. La formation de l’Eglise catholique – et, plus tard, l’apparition de plusieurs dizaines d’Eglises « filles » – ont sans doute contribué au malaise spirituel des multiples dénominations dont les doctrines, les croyances et les pratiques s’opposaient, et qui étaient censément « chrétiennes ». Cependant, pas une seule ne correspondait au modèle de christianisme conforme à celui que les premiers apôtres, ainsi que l’Eglise de Dieu primitive, avaient suivi à la mort de Jésus de Nazareth. Chacune d’elles avait conservé des dizaines d’idées et de pratiques païennes totalement étrangères à l’Eglise primitive ! Satan a fait un travail colossal en créant un christianisme de contrefaçon.
    Bien que Hislop restât protestant jusqu’à sa mort, il démontra en détail – appuyé par une abondante documentation – que l’Eglise catholique romaine est une continuation de l’ancien système religieux babylonien à mystères, dont les fêtes religieuses et la plupart des pratiques provenaient directement de la religion et du sacerdoce babyloniens. Hislop fait partiellement le lien avec les Eglises « filles », qui sont sorties de Rome. Mais il est manifeste qu’il n’a pas compris tout ce qui était arrivé au « christianisme » moderne.
    Au début de son livre, Hislop expose la thèse qu’il étaya à l’aide d’une riche documentation :

    « Il a toujours été reconnu que la papauté n’était qu’un paganisme baptisé. Mais Dieu nous révèle maintenant que ce paganisme baptisé par Rome est, dans ses éléments essentiels, celui qui florissait dans l’antique Babylone lorsque Jéhovah ouvrit devant Cyrus les doubles portes d’airain et brisa les barreaux de fer […] Son jugement approche, cela est évident ; et, à mesure qu’il approche, la Providence divine, en accord avec la parole de Dieu, démontre clairement qu’en effet Rome est la Babylone de l’Apocalypse ; que le caractère essentiel de son système, ses grands objets de culte, ses fêtes, sa doctrine, sa discipline, ses rites et ses cérémonies, sa prêtrise et ses ordres sont tous dérivés de l’antique Babylone, et qu’enfin, le pape lui-même est le descendant de Belschatsar. Dans la lutte qui a été soutenue contre les despotiques prétentions de Rome, on s’est trop souvent contenté de combattre et de repousser la présomption avec laquelle elle se vante d’être la mère et la maîtresse de toutes les Eglises – la seule Eglise catholique hors de laquelle il n’y a point de salut. Si jamais on était excusable de la traiter ainsi, cette excuse n’existera plus. Si l’on peut justifier le principe que je viens d’établir, il faut lui arracher son nom d’Eglise chrétienne, car si c’est une Eglise du Christ, celle qui était assemblée cette nuit où le roi pontife de Babylone, au milieu de ses mille seigneurs, “louait les dieux d’or et d’argent, de bois et de pierre” (Daniel 5 :4) alors, l’Eglise de Rome a le droit de porter le nom de chrétienne ; dans le cas contraire, elle ne l’a pas ! Quelques personnes penseront que ma thèse est bien audacieuse ; mais ce livre a précisément pour but de la démontrer. Que le lecteur juge par lui-même si je n’apporte pas une évidence plus que suffisante pour justifier mon assertion » (Les Deux Babylones, pages 3-4)
    Hislop montre comment le « confessionnal » catholique fut emprunté au paganisme, ce qui conférait aux prêtres une plus grande autorité sur leurs paroissiens. Il explique que les fêtes païennes de Noël et des Pâques furent introduites dans le « christianisme » de nombreux siècles après que le Christ eut révélé toute la Vérité à Ses apôtres. Hislop écrit : « Les écrivains les plus instruits et les plus sincères de tous les partis reconnaissent que l’on ne peut pas déterminer le jour de naissance de notre Seigneur, et que dans l’Eglise chrétienne, on n’entendit jamais parler d’une fête pareille avant le troisième siècle, et qu’elle ne fut observée que bien après dans le quatrième siècle. Comment donc, l’Eglise romaine a-t-elle fixé au 25 décembre la fête de Noël ? En voici la raison : longtemps avant le quatrième siècle, et bien avant l’ère chrétienne, les païens célébraient une fête à cette même époque de l’année, en l’honneur de la naissance du fils de la reine babylonienne ; or, on peut présumer que pour se concilier aux païens, et pour augmenter le nombre de ceux qui adhéraient de nom au christianisme, la même fête fut adoptée par l’Eglise romaine, qui se contenta de lui donner le nom du Christ. Cette tendance de la part des chrétiens à faire des concessions au paganisme se développa dès le début » (Ibid., pages 135-136).

    Hislop écrivit que cette tendance à faire des concessions au paganisme « se développa dès le début ». Cependant, Dieu avait dit à nos ancêtres : « N’imitez pas la voie des nations, et ne craignez pas les signes du ciel, parce que les nations les craignent. Car les coutumes des peuples ne sont que vanité. On coupe le bois dans la forêt ; la main de l’ouvrier le travaille avec la hache ; on l’embellit avec de l’argent et de l’or, on le fixe avec des clous et des marteaux pour qu’il ne branle pas » (Jérémie 10 :2-4). Et pourtant, de nos jours, les pratiquants s’obstinent à faire exactement cela – et ils ont l’audace de coller une étiquette « chrétienne » sur ce bagage de croyances et de pratiques païennes ! Nous invitons ceux qui s’intéressent vraiment aux origines historiques des correspondances entre l’ancienne Babylone et le prétendu christianisme moderne, à se référer au livre Les Deux Babylones, à Pagan and Christian Creeds, à The Golden Bough de Sir James Frazer, et à de nombreux autres ouvrages d’histoire et de théologie. Si votre esprit est ouvert, il vous sera relativement facile, de prouver que cette sorte de « religiosité » n’est, en réalité, que la continuation de la vieille religion babylonienne, affublée d’une appellation « chrétienne » !
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    Message  Arlitto Jeu 19 Nov 2020 - 18:46

    Les protestants ont-ils “quitté” BABYLONE ?


    Beaucoup de dirigeants et de théologiens conservateurs, protestants et orthodoxes, accepteront volontiers que l’Eglise catholique est le prolongement de « Babylone ». Ils sont accoutumés au fait que la plupart des premiers dirigeants protestants identifiaient clairement Rome à « Babylone », et à la « grande prostituée », décrite aux chapitres 17 et 18 de l’Apocalypse.
    Mais sur quoi les Eglises protestantes de notre époque s’appuient-elles réellement ? Pourquoi leurs premiers dirigeants se révoltèrent-ils contre l’autorité de l’Eglise catholique de Rome ? Dans quelle mesure sont-ils responsables de la « division du christianisme » actuel ?

    Les réformateurs protestants sont-ils parvenus à atteindre leurs buts déclarés ? Outre ces interrogations, la question réellement importante à se poser est de savoir si les réformateurs protestants, et leurs successeurs, sont retournés à « la foi qui a été transmise aux saints une fois pour toutes » ([url=http://biblia.com/bible/nkjv/Jude 3][/url][url][ltr]Jude 3[/ltr][/url]).

    Que penser de la célèbre déclaration du théologien protestant Chillingworth, qui a dit : « La Bible, toute la Bible et rien d’autre que la Bible, constitue la religion des Protestants » (Schaff-Herzog, Encyclopedia of Religious Knowledge, article “Chillingworth, W.”). D’après ce qu’ils affirment, à savoir que les Ecritures « sont la règle inspirée pour la foi et la pratique » (Ibid., article “Bible”), les dirigeants protestants devraient s’engager à suivre la religion de Jésus-Christ et de Ses apôtres, en la respectant dans son intégralité.
    De fait, les érudits reconnaissent que le premier fondateur du protestantisme fut Martin Luther. Cependant, Luther n’hésitait pas à rejeter l’autorité des Ecritures lorsque cela l’arrangeait, personnellement – quoiqu’il déclarât souvent le contraire !
    En rejetant la doctrine de la transsubstantiation, Luther fit valoir l’autorité absolue des Ecritures en matière de foi et de pratique. Il déclara : « Car ce qui n’est pas supporté par l’autorité de la Bible ou par une révélation authentique ne demeure qu’une simple opinion, et rien n’oblige à y croire […] La transsubstantiation […] doit être considérée comme une invention humaine, puisqu’elle n’est fondée ni sur les Ecritures ni sur un raisonnement valable » (Documents of the Christian Church, Editions Bettenson, page 280).
    Si seulement Luther avait appliqué à la lettre ce genre de test à toutes ses doctrines, le monde aujourd’hui serait un autre endroit ! Car, lorsqu’il fut critiqué sur le mot « sola » (seul) qu’il avait ajouté au passage de Romains 3 :28, il répliqua avec hauteur, comme cité par l’historien Johannes Alzog : « Si votre pape lui-même n’est pas d’accord au sujet du mot sola, vous pouvez lui rétorquer qu’il figure là selon la volonté du docteur Martin Luther » (Manual of Universal Church History, page 199). Or, rien ne justifiait un tel changement non conforme aux Ecritures. Lorsque ses convictions doctrinales personnelles étaient mises en cause, Martin Luther devenait un homme véritablement obstiné.

    Il est possible de juger tout homme, ou tout mouvement, au moyen de cette déclaration de Jésus : « C’est donc à leurs fruits que vous les reconnaîtrez » (Matthieu 7 :20). L’historien Henry C. Vedder fit le récit des instructions que Martin Luther donna aux princes germaniques, lorsque des milliers de paysans, qui l’avaient sincèrement suivi dans sa révolte contre Rome, se révoltèrent contre ces princes arrogants :

    « La rébellion n’est pas un crime méprisable, mais un grand incendie qui brûle et dévaste un pays ; par là, comprenons que le tumulte engendre des meurtres, du sang répandu, de veuves et d’orphelins, et qu’il détruit tout, comme la plus grande des catastrophes. En conséquence, n’importe qui pourrait être amené à frapperétrangler et poignarder, secrètement ou en public, tout en se souvenant qu’il n’y a rien de plus venimeux, pernicieux et avilissant, qu’une rébellion humaine. C’est la même chose lorsque quelqu’un doit abattre un chien enragé ; si vous ne le tuez pas, c’est lui qui vous tuera, et toute la contrée avec vous.

    « Laissez la force civile agir en toute légitimité et frapper aussi longtemps qu’elle puisse encore bouger un muscle. Car vous avez un avantage : les paysans ont mauvaise conscience et ils ont acquis des biens illégitimes ; à chaque fois qu’un paysan est tué, il perd son corps et son âme, et va, pour toujours, au diable. L’autorité civile, cependant, a la conscience pure et des biens légitimes ; elle peut dire à Dieu, en toute bonne foi : “Vois, mon Dieu, tu m’as désigné comme prince ou seigneur, je n’ai aucun doute à ce sujet, et tu m’a confié une épée contre des scélérats” (Romains 13 :4) […] En conséquence, je dois punir et frapper aussi longtemps que je peux bouger un muscle ; à toi de juger et d’approuver. […] Ainsi, qu’elles sont merveilleuses, les occasions qui permettent à un prince de gagner plus facilement le ciel en répandant le sang, alors que d’autres y parviennent avec des prières » (A Short History of the Baptists, pages 173-174).

    On pourrait s’interroger : « Si ces déclarations viennent d’un réformateur envoyé par Dieu, que vaut la véritable religion ? » Ces paroles pouvaient-elles venir directement du Saint-Esprit divin ? Etait-ce le Christ ressuscité qui utilisait cet homme pour purifier Son « petit troupeau ? »

    Il est vrai que Luther et Calvin furent tous deux des hommes de religion motivés. L’esprit de Luther était sans cesse torturé par un sentiment de culpabilité. En mettant exagérément l’accent sur le salut par la foi seule, Luther essayait de concevoir un système comme un autre, où la loi et la justice de Dieu n’auraient plus leur place.

    Ses tourments spirituels et personnels n’auraient eu qu’un impact limité, en Allemagne ou de par le monde, si Luther n’avait pas éveillé les instincts politiques et financiers des princes germaniques. « Il n’est pas erroné de dire que les motifs qui ont poussé à la révolte luthérienne étaient, pour une large part, plutôt d’ordre profanes que spirituels » (Alfred Plummer, The Continental Reformation, page 9).

    Luther était têtu et obstiné, notamment lorsqu’il insistait sur la foi seule et sur le rejet d’un grand nombre de passages bibliques, qui enseignent l’obéissance.

    La Bible enseigne que « le péché est la transgression de la loi » (1 Jean 3 :4). Il s’agit ici d’une référence aux Dix Commandements – la loi spirituelle écrite du doigt de Dieu. L’Epître de Jacques explique que « quiconque observe toute la loi, mais pêche contre un seul commandement, devient coupable de tous. En effet, Celui qui a dit : Tu ne commettras point d’adultère, a dit aussi : Tu ne tueras point. Or, si tu commets point d’adultère, mais tu commettes un meurtre, tu deviens transgresseur de la loi. Parlez et agissez comme devant être jugés par une loi de liberté » (Jacques 2 :10-12).

    Quelle est la loi qui interdit l’adultère et le meurtre ? Il est manifeste que l’apôtre Jacques se référait aux Dix Commandements, et il conclut en nous recommandant de parler et d’agir selon cette loi. C’est également ce que disait Jésus-Christ. En effet, lorsqu’un jeune homme vint Lui demander de lui montrer le chemin de la vie éternelle, Jésus répondit : « Si tu veux entrer dans la vie, observe les commandements ». Ensuite, Il énuméra quelques-uns des Dix Commandements (Matthieu 19 :16-19).
    Ignorant totalement son contenu parallèle, en tout point, aux enseignements de Jésus-Christ, Luther déclara avec dédain que l’Epître de Jacques « comparée aux Epîtres de saint Paul n’est qu’une Epître de paille : elle ne contient absolument rien qui rappelle la raison de l’Evangile » (Alzog, volume 3, page 208). Luther avait arbitrairement rejeté en bloc l’Epître de Jacques, parce qu’elle n’était pas conforme à ses propres doctrines !
    Au sujet du cinquième livre de la Bible qu’il avait également rejeté, Luther déclara : « Nous n’avons rien à espérer, ni à voir ni à écouter venant de Moïse. Laissons Moïse aux Juifs, auprès desquels il a été envoyé comme un miroir de Saxe, il n’y a rien le concernant qui nous permette de faire la différence entre les païens et les chrétiens, et nous ne devons pas nous y référer » (Alzog, volume 3, page 207).

    Puisque Luther considérait que Moïse était lié à la loi divine – que ce réformateur avait en horreur – il considérait qu’il ne fallait pas tenir comptes des livres inspirés de Moïse.
    En revanche, comme son écrivain favori était l’apôtre Paul, il aurait été intéressant de connaître la réaction de Luther aux paroles inspirées de l’apôtre, adressées à Timothée : « Dès ton enfance, tu connais les saintes lettresqui peuvent te rendre sage à salut par la foi en Jésus-Christ. Toute Ecriture est inspirée de Dieu » (2 Timothée 3 :15-16). N’oubliez pas que, durant l’enfance de Timothée, les seules Ecritures rédigées étaient les livres de l’Ancien Testament.
    Luther aurait dû se souvenir de la description faite par l’apôtre Jean, des saints victorieux qui chantaient « le cantique de Moïse, le serviteur de Dieu, et le cantique de l’Agneau » (Apocalypse 15 :3). A cela, à travers ses écrits, Luther répliqua promptement : « Je ne le [le livre d’Apocalypse] regarde ni comme apostolique, ni comme prophétique » (Jules Michelet, Mémoires de Luther, Editions Mercure de France, MCMXC, page 226). Il ajouta ensuite : « Que chacun juge de ce livre d’après ses lumières et son sens particulier. En ce qui me concerne, il m’inspire de l’aversion, et c’est, pour moi, une raison suffisante pour le rejeter » (Alzog, volume 3, page 208).

    Il s’est, en effet, avéré que Martin Luther rejeta intentionnellement l’autorité d’une certaine partie de la Bible, contre laquelle il éprouvait de « l’aversion ».
    Commencez-vous à comprendre pourquoi il y a tant de confusion religieuse à notre époque ? Les protestants actuels ont hérité de Luther – considéré comme le plus important dirigeant protestant de la Réforme – d’un raisonnement obstiné et enclin à rejeter l’autorité indiscutable de la parole divine !

    Comme l’a écrit l’historien Georges P. Fisher, au sujet de Luther : « Il ne s’inquiéta point de rechercher la permission explicite des Ecritures pour conserver les rites et les traditions. Il lui suffisait qu’elles ne fussent pas interdites pour être opportunes et applicables. Sa répugnance à se défaire de l’essentiel du christianisme latin, en matière de doctrine, est également évidente » (History of Christian Doctrine, page 283).

    Luther lui-même écrivit : « Personne ne peut nier que nous maintenons, croyons, chantons et confessons tout ce qui est conforme à l’ancienne Eglise, et qu’en cela, nous n’inventons rien qui soit nouveau, et nous n’y ajoutons rien non plus, c’est pourquoi, nous appartenons à l’Ancienne Eglise et nous ne faisons qu’un avec elle » (Thomas M. Lindsay, A History of the Reformation, volume 1, page 468).

    De leurs propres aveux, les protestants prouvent qu’ils sont le prolongement de l’Eglise catholique, mais sous une forme différente et « apurée ». Luther confirma, lui-même, avec ardeur, l’unicité fondamentale de son mouvement avec l’Eglise catholique !
    Pour Calvin, Fisher écrivit : « Il ne nie pas que les groupes chrétiens qui reconnaissent le pape sont “des Eglises du Christ” […] Il se défend, avec indignation, d’avoir quitté l’Eglise » (History of the Christian Doctrine, page 304). Philip Schaff releva la définition que fit Calvin de l’Eglise historique romaine : « En ce qui concerne l’Eglise visible, nous pouvons même savoir ce qu’elle enseigne à partir de son titre de mère, et comment ce titre qu’elle s’est attribué nous est utile pour la reconnaître » (History of the Christian Church, volume 8, page 450).
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    Message  Arlitto Jeu 19 Nov 2020 - 18:46

    Dieu identifie l’Église catholique

    Les premières traductions du Nouveau Testament, par Martin Luther, contiennent beaucoup d’illustrations représentant l’Eglise catholique de Rome, sous les traits de la « prostituée de Babylone ». En parlant de cette compréhension largement répandue, Roland Bainton écrit : « La Babylone déchue est assurément Rome » (Here I Stand, page 258)

    D’innombrables livres, pamphlets et tracts protestants l’identifient pareillement aujourd’hui. Ils assimilent l’Eglise catholique à la « grande prostituée » d’Apocalypse 17.
    Mais il faut reconnaître que la plupart des écrivains protestants ont cessé de la désigner ainsi. Après la publication de ces Bibles, pamphlets et tracts, ils réalisèrent qu’ils se trouvaient dans une situation embarrassante, car ils se définissaient eux-mêmes !
    En effet, l’Eglise « mère » romaine corrompue a donné naissance à des filles prostituées ! Il est possible de découvrir son identité au moyen des éléments clairs et logiques, que la Bible nous donne, et par voie de conséquence, il faut admettre que les Eglises protestantes sont les « filles prostituées » d’une Rome apostate paganisée !

    Elles sont sorties d’elle en protestant. Néanmoins, comme nous l’avons vu, elles ont gardé la plupart de ses doctrines et de ses concepts païens. Elles continuent à suivre l’exemple de Rome, en s’impliquant dans les politiques et les guerres de ce monde. En outre, nous avons déjà évoqué l’abondance des témoignages protestants, qui avouent qu’elle est leur Eglise « mère ».

    L’historien protestant, Rufus Jones, écrivit que Luther « inaugura une Eglise composée de ceux qui avaient la foi et la vision spirituelle ; une Eglise dotée de capacité et de force pour proclamer la parole de Dieu. Mais, en réalité, il entretint pleinement des vestiges importants d’anciennes croyances, une large “croupe” de superstition, de tradition, de magie, et un lourd héritage venu de l’extérieur » (The Church’s Debt to Heretics, page 228).
    En d’autres termes, les protestants gardèrent beaucoup de doctrines et de traditions païennes, héritées de Rome. Nous avons vu qu’un grand nombre de ces traditions avaient un rapport avec les festivités païennes, adoptées par les premiers catholiques sous un déguisement à consonance chrétienne. Nous n’avons pas le droit d’ignorer ces choses !


    Les Eglises protestantes sont clairement identifiées par le Dieu tout puissant comme étant les « filles prostituées » de la Rome apostate !
    En parlant de tout ce système babylonien, Dieu nous ordonne : « Sortez du milieu d’elle, mon peuple, afin que vous ne participiez point à ses péchés, et que vous n’ayez point de part à ses fléaux » (Apocalypse 18 :4).
    Qu’allons-nous faire ? Obéir ou désobéir à notre Maître ?

    Que va-t-il se passer ?


    Toutes ces informations n’ont pas, pour unique objet, d’étayer un argumentaire philosophique contre d’antiques pratiques païennes, encore en vigueur de nos jours – bien qu’il soit important. Le fait d’aborder et de comprendre ce sujet a également pour but de fournir une aide aux chrétiens sincères et zélés – [size=17]s’ils[/size] décident de réagir – à se prémunir contre « l’holocauste » à venir, décrit dans la Bible sous le nom de « grande détresse » ! L’écrivain Adrian Hilton nous montre ce qui est en préparation, actuellement :
    « Jésus avait dit que Son Royaume n’était pas de ce monde, et Il fit de nombreux commentaires traitant d’une entente impossible entre le monde et l’Eglise, jusqu’à Son retour. Jusqu’à Constantin, qui démarra un processus de syncrétisme, les chrétiens ne pouvaient pas comprendre la nature de la bête, qui était en train de se mouvoir. Le sabbat juif du samedi fut remplacé par l’édit de Constantin interdisant de travailler durant “le jour vénérable du soleil” [dimanche], et la célébration de la Pâque fut déclarée illégale – sous peine de mort. Elle fut remplacée par “les Pâques”, qui étaient fêtées un dimanche, et qui avaient été héritées du culte babylonien dédié à la déesse Ishtar. Le pseudo christianisme romain incita beaucoup de croyants fidèles à s’enfuir dans les montagnes d’Europe et d’Asie mineure, afin d’échapper à la persécution et à la mort. De cette manière, ils purent continuer d’exister à l’abri des regards du monde, en tant que véritable Eglise du Christ. Cependant, la majorité des chrétiens eut peur de l’autorité universelle de la nouvelle union. C’était un empire placé sous l’autorité d’un empereur conduisant une Eglise sous un Dieu. Beaucoup de croyants commencèrent à se demander s’ils n’avaient pas mal compris le concept du Royaume de Dieu – celui-ci étant peut-être l’Eglise elle-même, ou même cet empire christianisé. Donc, l’union inévitable de l’Eglise et de l’Etat fut ratifiée – une union qui devait modeler l’Europe au cours des siècles à venir » (The Principality and Power of Europe, pages 23-24).

    Plus loin, Hilton poursuit :


    « Les dégâts occasionnés par la réussite de la Réforme furent aussi décisifs que le processus de fédéralisme. Certains grands dirigeants chrétiens évangéliques ont même qualifié cette délocalisation momentanée de Dieu comme étant “la plus importante tragédie jamais arrivée à l’Eglise”. Ils ont déclaré que les protestants avaient “détruit l’unité de la chrétienté”. Ils omettent de mentionner de quelle sorte est la véritable nature du système religieux papal, la profonde obscurité spirituelle dans laquelle il maintient ses fidèles, et son opposition diamétralement contraire au véritable christianisme biblique. Il semblerait que l’unité eût été plus importante à préserver que la vérité. Le concept de chrétienté, dont les pratiques sont pourtant anti-bibliques, semble plus important que les frontières nationales, établies entre principautés, sans considération des libertés garanties à l’intérieur de ces limites.
    « Alors qu’il visitait l’Autriche, en 1983, le pape critiqua ouvertement l’existence de “frontières nationales et artificielles” en Europe. Il ajouta : “Les Européens doivent vaincre les confrontations internationales menaçantes des Etats et des alliances, et créer une nouvelle Europe unie de l’Atlantique à l’Oural.”

    « En 1988, il poursuivit sur ce même thème lorsqu’il s’adressa au Parlement européen, à Strasbourg, permettant du même coup de s’interroger sur la pertinence de l’intervention d’un dirigeant religieux, au chapitre de l’unité politique. En 1991, le Sunday Telegraph résuma les plans du pape pour “l’évangélisation” de l’Europe, en déclarant : “Il se prépare tout doucement à endosser le manteau qu’il croit solennellement être son droit divin – celui d’un nouveau saint empereur romain, qui régnerait de l’Oural à l’Atlantique” » (pages 36-37).

    “Babylone” reprend vie !

    Comme l’a mentionné le Sunday Telegraph en Grande-Bretagne, le pape Jean Paul II s’attendait à « régner » sur un nouveau saint empire romain. Néanmoins, une question importante se pose : Sera-t-il réellement « saint » ? Ne sera-t-il pas finalement la résurrection d’un ancien système babylonien Eglise-Etat, condamné par Dieu ?

    Dans une prophétie pour notre époque, le prophète Esaïe fit mention d’une vierge, « fille » moderne de l’ancienne Babylone, qui profanerait son peuple (Esaïe 47 :1-9). Dieu qualifie cette Babylone moderne de « souveraine des royaumes » (verset 5). Ensuite, Il déclare : « Tu disais : à toujours je serai souveraine ! Tu n’as point mis dans ton esprit, tu n’as point songé que cela prendrait fin. Ecoute maintenant ceci, voluptueuse, qui t’assieds avec assurance, et qui dis en ton cœur : moi, et rien que moi ! Je ne serai jamais veuve, et je ne serai jamais privée d’enfants ! Ces deux choses t’arriveront subitement, au même jour, la privation d’enfants et le veuvage ; elles fondront en plein sur toi, malgré la multitude de tes sortilèges, malgré le grand nombre de tes enchantements » (versets 7-9).

    Notez les déclarations identiques utilisées à l’encontre de la Babylone moderne, qui combattra le Christ à Son second Avènement ! « Autant elle s’est glorifiée et plongée dans le luxe, autant donnez-lui de tourment et de deuil. Parce qu’elle dit en son cœur : je suis assise en reine, je ne suis point veuve, et je ne verrai point de deuil ! A cause de cela, en un même jour, ses fléaux arriveront, la mort, le deuil, et la famine, et elle sera consumée par le feu. Car il est puissant, le Seigneur Dieu qui l’a jugée » (Apocalypse 18 :7-8).
    Ce système Eglise-Etat sera bientôt établi en Europe ; il finira par se tourner contre les Américains et les nations britanniques, en déclenchant la grande détresse ! Ce sera une résurgence de l’ancienne Babylone – avec son clergé, son rituel païen, ses doctrines et sa totale indifférence pour les commandements divins. Ce sera une contrefaçon habile du véritable christianisme. Et pourtant, des millions de gens seront séduits !

    Pourquoi ?
    Parce que la vaste majorité de ceux qui prétendent être chrétiens n’étudient pas la Bible. Ils ne fouillent pas, et ils n’essayent pas de « prouver » toute chose, comme Dieu l’ordonne. En conséquence, de nombreux chrétiens – ainsi que leurs ministres – seront finalement entraînés dans l’euphorie générale de ce puissant système babylonien ! En effet, puisqu’il sera intégré au « mouvement œcuménique », ce système semblera être celui qui convient.
    Souvenez-vous des paroles de Jésus : « Entrez par la porte étroite. Car large est la porte, spacieux le chemin qui mènent à la perdition, et il y en a beaucoup qui entrent par là. Mais étroite est la porte, resserré le chemin qui mènent à la vie, et il y en a peu qui les trouvent » (Matthieu 7 :13-14).

    Ce même Jésus-Christ de la Bible a également donné cet avertissement : « Ceux qui me disent : Seigneur, Seigneur ! n’entreront pas tous dans le royaume des cieux, mais seulement celui qui fait la volonté de mon Père qui est dans les cieux. Plusieurs me diront en ce jour-là : Seigneur, Seigneur, n’avons-nous pas prophétisé par ton nom ? N’avons-nous pas chassé des démons par ton nom ? Et n’avons-nous pas fait beaucoup de miracles par ton nom ? Alors je leur dirai ouvertement : Je ne vous ai jamais connus, retirez-vous de moi, vous qui commettez l’iniquité » (Matthieu 7 :21-23).

    Les grands fastes, la pompe, les cérémonies et la puissance menaçante de ce système babylonien, qui se profile à l’horizon, seront très impressionnants. Seuls, ceux qui accomplissent sincèrement la volonté de Dieu et qui observent Ses commandements – tous les Dix – entreront dans le Royaume de Dieu à venir : « C’est ici la persévérance des saints, qui gardent les commandements de Dieu et la foi de Jésus » (Apocalypse 14 :12).

    A la fin de Sa parole inspirée, notre Créateur nous dit : « Heureux ceux qui observent ses commandements, afin d’avoir droit à l’arbre de vie, et d’entrer par les portes dans la ville ! Mais dehors seront les impudiques, les empoisonneurs, les fornicateurs, les meurtriers, les idolâtres, et quiconque aime et pratique le mensonge » (Apocalypse 22 :14-15, version Ostervald 1996). Les enchantements et l’idolâtrie religieuse du système babylonien séduiront des millions d’individus. La vaste majorité des gens accepteront ce système, mais le passage cité précédemment met en garde quiconque « aime et pratique le mensonge ». Les enseignements de la « Babylone » moderne sont remplis de mensonges, d’interprétations erronées et de pratiques païennes.
    Selon la parole divine, ce système jouira néanmoins d’une vitalité et d’une puissance momentanée : « Car tes marchands étaient les grands de la terre, toutes les nations ont été séduites par tes enchantements, et l’on a trouvé chez elle le sang des prophètes, des saints, et de tous ceux qui ont été égorgés sur la terre » (Apocalypse 18 :23-24). Mais quelle sera la fin ? « Alors, un ange puissant prit une pierre semblable à une grande meule, et il la jeta dans la mer, en disant : Ainsi sera précipitée avec violence Babylone, la grande ville, et on ne la retrouvera plus » (verset 21).

    Vous devez AGIR !
    Dieu annonce : « Elle est tombée, elle est tombée, Babylone la grande ! Elle est devenue une habitation de démons, un repaire de tout esprit impur, un repaire de tout oiseau impur et odieux » (verset 2). Ensuite, Dieu dit : « Sortez du milieu d’elle, mon peuple, afin que vous ne participiez point à ses péchés, et que vous n’ayez point de part à ses fléaux » (verset 4).

    Dans cette brochure, nous avons brièvement montré que toutes les religions du monde remontent, à l’origine, à « Babylone ». Les religions orientales et africaines sont basées sur beaucoup de faux concepts païens, similaires, en ce qui concerne Dieu et le salut. Elles se sont développées à partir du culte original voué à Nimrod et à sa femme prostituée, Sémiramis. Le prétendu « christianisme » est en grande partie influencé et dévoyé par ces concepts païens.
    Où que vous viviez, qui que vous soyez, nous vous recommandons d’étudier sérieusement la Bible, la révélation inspirée que Dieu a mise à la disposition de l’humanité. Pour votre sauvegarde[size=17]ne vous contentez pas[/size] de lire simplement la Bible pour y ressentir des émotions, ou pour renforcer vos a priori. Apprenez à étudier sérieusement la Bible, pour voir ce qu’elle révèle clairement, et de manière répétitive, au sujet du Dieu Créateur, de la vie éternelle, et de la véritable voie qui y mène. Si vous êtes sincèrement intéressé, et si vous désirez prouver ces choses, demandez-nous de vous envoyer gratuitement l’une de nos brochures essentielles, intitulée La restauration du christianisme apostolique. En outre, si vous souhaitez prendre le temps d’étudier la Bible, inscrivez-vous à notre Cours de Bible par correspondance. Votre inscription sera absolument gratuite comme, du reste, toutes nos autres brochures et publications. Nous vous demandons seulement de réserver un peu de votre temps et de votre énergie mentale, pour étudier diligemment et pour vérifier dans la Bible, si ce que nous enseignons est exact, et de vous prouver à vous-même où la vérité est actuellement enseignée.

    Nous continuerons à expliquer les événements prophétiques, qui ont un rapport à la résurgence actuelle de Babylone – et à l’arrivée du Royaume de Dieu. Ce message ne sera pas populaire ! Nous serons harcelés, dénigrés et persécutés, pour vous avoir présenté la pure vérité concernant ce qui va réellement arriver à l’échelle mondiale. Nous ne craignons pas de proclamer toute la Vérité sur le véritable christianisme, et sur l’apostasie dirigée contre lui, par Satan le diable. En effet, le Dieu Vivant n’apprécie ni les bonimenteurs ni les lâches !

    « Celui qui vaincra héritera ces choses ; je serai son Dieu, et il sera mon fils. Mais pour les lâches, les incrédules, les abominables, les meurtriers, les débauchés, les magiciens, les idolâtres, et tous les menteurs, leur part sera dans l’étang ardent de feu et de soufre, ce qui est la seconde mort » (Apocalypse 21 :7-8). Le christianisme contrefait de Satan doit être dénoncéreconnu et rejeté !

    Puisse Dieu vous aider à réagir à ce message alors qu’il est encore temps ! Puisse Dieu vous aider à prouver ce que la Bible dit réellement, et à trouver – puis à accomplir – le véritable but de votre vie.

    Le christianisme contrefait de Satan

    Roderick Meredith

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    Message  Arlitto Jeu 19 Nov 2020 - 18:47

    LES PRÉDICTIONS SELON LE SPIRITISME 


    Théorie de la prescience.


    1.- Comment la connaissance de l'avenir est-elle possible ? On comprend la prévision des événements qui sont la conséquence de l'état présent, mais non de ceux qui n'y ont aucun rapport, et encore moins de ceux que l'on attribue au hasard. Les choses futures, dit-on, n'existent pas ; elles sont encore dans le néant ; comment alors savoir qu'elles arriveront ? Les exemples de prédictions réalisées sont cependant assez nombreux, d'où il faut conclure qu'il se passe là un phénomène dont on n'a pas la clé, car il n'y a pas d'effet sans cause ; c'est cette cause que nous allons essayer de chercher, et c'est encore le Spiritisme, clé lui-même de tant de mystères, qui nous la fournira, et qui, de plus, nous montrera que le fait même des prédictions ne sort pas des lois naturelles. 
    Prenons, comme comparaison, un exemple dans les choses usuelles, et qui aidera à faire comprendre le principe que nous aurons à développer. 

    2.- Supposons un homme placé sur une haute montagne et considérant la vaste étendue de la plaine. Dans cette situation, l'espace d'une lieue sera peu de chose, et il pourra facilement embrasser d'un seul coup d'oeil tous les accidents du terrain, depuis le commencement jusqu'à la fin de la route. Le voyageur qui suit cette route pour la première fois sait qu'en marchant, il arrivera au bout : c'est là une simple prévision de la conséquence de sa marche ; mais les accidents du terrain, les montées et les descentes, les rivières à franchir, les bois à traverser, les précipices où il peut tomber, les voleurs apostés pour le dévaliser, les maisons hospitalières où il pourra se reposer, tout cela est indépendant de sa personne : c'est pour lui l'inconnu, l'avenir, parce que sa vue ne s'étend pas au-delà du petit cercle qui l'entoure. Quant à la durée, il la mesure par le temps qu'il met à parcourir le chemin ; ôtez-lui les points de repère et la durée s'efface. Pour l'homme qui est sur la montagne et qui suit de l'oeil le voyageur, tout cela est le présent. Supposons que cet homme descende auprès du voyageur et lui dise : « A tel moment vous rencontrerez telle chose, vous serez attaqué et secouru, » il lui prédira l'avenir ; l'avenir est pour le voyageur ; pour l'homme de la montagne, cet avenir est le présent. 

    3.- Si nous sortons maintenant du cercle des choses purement matérielles, et si nous entrons, par la pensée, dans le domaine de la vie spirituelle, nous verrons ce phénomène se produire sur une plus grande échelle. Les Esprits dématérialisés sont comme l'homme de la montagne ; l'espace et la durée s'effacent pour eux. Mais l'étendue et la pénétration de leur vue sont proportionnées à leur épuration et à leur élévation dans la hiérarchie spirituelle ; ils sont, par rapport aux Esprits intérieurs, comme l'homme armé d'un puissant télescope, à côté de celui qui n'a que ses yeux. Chez ces derniers, la vue est circonscrite, non seulement parce qu'ils ne peuvent que difficilement s'éloigner du globe auquel ils sont attachés, mais parce que la grossièreté de leur périsprit voile les choses éloignées, comme le fait un brouillard pour les yeux du corps. 
    On comprend que, selon le degré de perfection, un Esprit puisse embrasser une période de quelques années, de quelques siècles et même de plusieurs milliers d'années, car qu'est-ce qu'un siècle en présence de l'infini ? Les événements ne se déroulent point successivement devant lui, comme les incidents de la route du voyageur : il voit simultanément le commencement et la fin de la période ; tous les événements qui, dans cette période, sont l'avenir pour l'homme de la terre, sont pour lui le présent. Il pourrait donc venir nous dire avec certitude : Telle chose arrivera à telle époque, parce qu'il voit cette chose comme l'homme de la montagne voit ce qui attend le voyageur sur la route ; s'il ne le fait pas, c'est parce que la connaissance de l'avenir serait nuisible à l'homme ; elle entraverait son libre arbitre ; elle le paralyserait dans le travail qu'il doit accomplir pour son progrès ; le bien et le mal qui l'attendent, étant dans l'inconnu, sont pour lui l'épreuve. 
    Si une telle faculté, même restreinte, peut être dans les attributs de la créature, à quel degré de puissance ne doit-elle pas s'élever dans le Créateur, qui embrasse l'infini ? Pour lui, le temps n'existe pas : le commencement et la fin des mondes sont le présent. Dans cet immense panorama, qu'est la durée de la vie d'un homme, d'une génération, d'un peuple ? 

    4.- Cependant, comme l'homme doit concourir au progrès général, et que certains événements doivent résulter de sa coopération, il peut être utile, dans des cas spéciaux, qu'il soit pressenti sur ces événements, afin qu'il en prépare les voies et se tienne prêt à agir quand le moment sera venu ; c'est pourquoi Dieu permet parfois qu'un coin du voile soit soulevé ; mais c'est toujours dans un but utile, et jamais pour satisfaire une vaine curiosité. Cette mission peut donc être donnée, non à tous les Esprits, puisqu'il en est qui ne connaissent pas mieux l'avenir que les hommes, mais à quelques Esprits suffisamment avancés pour cela ; or il est à remarquer que ces sortes de révélations sont toujours faites spontanément, et jamais, ou bien rarement du moins, en réponse à une demande directe. 
    5.- Cette mission peut également être dévolue à certains hommes, et voici de quelle manière : 

    Celui à qui est confié le soin de révéler une chose cachée peut en recevoir, à son insu, l'inspiration des Esprits qui la connaissent, et alors il la transmet machinalement, sans s'en rendre compte. On sait en outre que, soit pendant le sommeil, soit à l'état de veille, dans les extases de la double vue, l'âme se dégage et possède à un degré plus ou moins grand les facultés de l'Esprit libre. Si c'est un Esprit avancé, s'il a surtout, comme les prophètes, reçu une mission spéciale à cet effet, il jouit, dans les moments d'émancipation de l'âme, de la faculté d'embrasser par lui-même, une période plus ou moins étendue, et voit, comme présents, les événements de cette période. Il peut alors les révéler à l'instant même, ou en conserver la mémoire à son réveil. Si ces événements doivent rester dans le secret, il en perdra le souvenir ou il ne lui en restera qu'une vague intuition, suffisante pour le guider instinctivement. 

    6.- C'est ainsi qu'on voit cette faculté se développer providentiellement dans certaines occasions, dans les dangers imminents, dans les grandes calamités, dans les révolutions, et que la plupart des sectes persécutées ont eu de nombreux [size=17]voyants
     ; c'est encore ainsi que l'on voit de grands capitaines marcher résolument à l'ennemi, avec la certitude de la victoire ; des hommes de génie, comme Christophe Colomb, par exemple, poursuivre un but en prédisant, pour ainsi dire, le moment où ils l'atteindront ; c'est qu'ils ont vu ce but, qui n'est pas l'inconnu pour leur Esprit. 
    Le don de prédiction n'est donc pas plus surnaturel qu'une foule d'autres phénomènes ; il repose sur les propriétés de l'âme et la loi des rapports du monde visible et du monde invisible que le Spiritisme vient faire connaître. 
    Cette théorie de la prescience ne résout peut-être pas d'une manière absolue tous les cas que peut présenter la révélation de l'avenir, mais on ne peut disconvenir qu'elle en pose le principe fondamental. 
    [/size]

    7.- Souvent, les personnes douées de la faculté de prévoir, dans l'état exotique ou somnambulique, voient les événements se dessiner comme dans un tableau. Ceci pourrait aussi s'expliquer par la photographie de la pensée. Un événement étant dans la pensée des Esprits qui travaillent à son accomplissement, ou dans celle des hommes dont les actes doivent le provoquer, cette pensée, traversant l'espace comme les sons traversent l'air, peut faire image pour le voyant ; mais, comme la réalisation peut en être hâtée ou retardée par un concours de circonstances, il voit la chose sans pouvoir en préciser le moment. Parfois même, cette pensée peut n'être qu'un projet, un désir qui peuvent n'avoir pas de suite ; de là les erreurs fréquentes de fait et de date dans les prévisions. [ltr](Chap. XIV, n° 13 et suivants).[/ltr]  

    8.- Pour comprendre les choses spirituelles, c'est-à-dire pour s'en faire une idée aussi nette que celle que nous nous faisons d'un paysage qui est sous nos yeux, il nous manque véritablement un sens, exactement comme à l'aveugle il manque le sens nécessaire pour comprendre les effets de la lumière, des couleurs et de la vue sans le contact. Aussi, n'est-ce que par un effort de l'imagination que nous y parvenons, et à l'aide de comparaisons puisées dans les choses qui nous sont familières. Mais des choses matérielles ne peuvent donner que des idées très imparfaites des choses spirituelles ; c'est pour cela qu'il ne faudrait pas prendre ces comparaisons à la lettre, et croire, par exemple, que l'étendue des facultés perceptives des Esprits tient à leur élévation effective, et qu'ils ont besoin d'être sur une montagne ou au-dessus des nuages pour embrasser le temps ou l'espace. 
    Cette faculté est inhérente à l'état de spiritualisation, ou, si l'on veut, de dématérialisation ; c'est-à-dire que la spiritualisation produit un effet que l'on peut comparer, quoique très imparfaitement, à celui de la vue d'ensemble de l'homme qui est sur la montagne. Cette comparaison avait simplement pour but de montrer que des événements qui sont dans l'avenir pour les uns, sont dans le présent pour d'autres, et peuvent ainsi être prédits, ce qui n'implique pas que l'effet se produise de la même manière. 
    Pour jouir de cette perception, l'Esprit n'a donc pas besoin de se transporter sur un point quelconque de l'espace ; celui qui est sur la terre, à nos côtés, peut la posséder dans sa plénitude, tout aussi bien que s'il en était à mille lieues, tandis que nous ne voyons rien en dehors de l'horizon visuel. La vue, chez les Esprits, ne se produisant pas de la même manière ni avec les mêmes éléments que chez l'homme, leur horizon visuel est tout autre ; or c'est précisément là le sens qui nous manque pour le concevoir ; [size=17]l'Esprit, à côté de l'incarné est comme le voyant à côté d'un aveugle. 
    [/size]
    9.- Il faut bien se figurer, en outre, que cette perception ne se borne pas à l'étendue, mais qu'elle comprend la pénétration de toutes choses ; c'est, nous le répétons, une faculté inhérente et proportionnée à l'état de dématérialisation. Cette faculté est [size=17]amortie par l'incarnation, mais elle n'est pas complètement annulée, parce que l'âme n'est pas enfermée dans le corps comme dans une boîte. L'incarné la possède, quoique toujours à un moindre degré que lorsqu'il est entièrement dégagé ; c'est ce qui donne à certains hommes une puissance de pénétration qui manque totalement à d'autres, une plus grande justesse dans le coup d'oeil moral, une compréhension plus facile des choses extramatérielles. 
    Non seulement l'Esprit incarné perçoit, mais il se souvient de ce qu'il a vu à l'état d'Esprit, et ce souvenir est comme un tableau qui se retrace à sa pensée. Dans l'incarnation, il voit, mais vaguement et comme à travers un voile ; à l'état de liberté il voit et conçoit clairement. Le principe de la vue n'est pas hors de lui, mais en lui ; c'est pour cela qu'il n'a pas besoin de notre lumière extérieure. Par le développement moral, le cercle des idées et de la conception s'élargit ; par la dématérialisation graduelle du périsprit, celui-ci se purifie des éléments grossiers qui altéraient la délicatesse des perceptions ; d'où il est aisé de comprendre que l'extension de toutes les facultés suit le progrès de l'Esprit. 
    [/size]

    10.- C'est le degré de l'extension des facultés de l'Esprit qui, dans l'incarnation, le rend plus ou moins apte à concevoir les choses spirituelles. Toutefois, cette aptitude n'est pas la conséquence nécessaire du développement de l'intelligence ; la science vulgaire ne la donne pas : c'est pour cela qu'on voit des hommes d'un grand savoir, aussi aveugles pour les choses spirituelles que d'autres le sont pour les choses matérielles ; ils y sont réfractaires, parce qu'ils ne les comprennent pas ; cela tient à ce que leur progrès ne s'est pas encore[size=17] accompli 
    dans ce sens, tandis qu'on voit des personnes d'une instruction et d'une intelligence vulgaires les saisir avec la plus grande facilité, ce qui prouve qu'elles en avaient l'intuition préalable. C'est chez elles, un souvenir rétrospectif de ce qu'elles ont vu et su, soit dans l'erraticité, soit dans leurs existences antérieures comme d'autres ont l'intuition des langues et des sciences qu'elles ont possédées. 
    [/size]

    11.- Quant à l'avenir du Spiritisme, les Esprits, comme on le sait, sont unanimes pour en affirmer le triomphe prochain, malgré les entraves qu'on lui oppose ; cette prévision leur est facile, d'abord, parce que sa propagation est leur oeuvre personnelle : concourant au mouvement ou le dirigeant, ils savent, par conséquent, ce qu'ils doivent en faire ; en second lieu, il leur suffit d'embrasser une période de courte durée, et, dans cette période, ils voient les puissants auxiliaires que Dieu lui suscite, et qui ne tarderont pas à se manifester. 
    Sans être Esprits désincarnés, que les Spirites se portent seulement à trente ans en avant au milieu de la génération qui s'élève ; que, de là, ils considèrent ce qui se passe aujourd'hui ; qu'ils en suivent la marche progressive, et ils verront se consumer en vains efforts ceux qui se croient appelés à le renverser ; ils les verront peu à peu disparaître de la scène, à côté de l'arbre qui grandit et dont les racines s'étendent chaque jour davantage. 

    12.- Les événements vulgaires de la vie privée sont, le plus souvent, la conséquence de la manière d'agir de chacun : tel réussira suivant ses capacités, son savoir-faire, sa persévérance, sa prudence, et son énergie, où un autre échouera par son insuffisance ; de sorte qu'on peut dire que chacun est l'artisan de son propre avenir, lequel n'est jamais soumis à une aveugle fatalité indépendante de sa personne. Connaissant le caractère d'un individu, on peut aisément lui prédire le sort qui l'attend dans la route où il s'engage. 

    13.- Les événements qui touchent aux intérêts généraux de l'humanité sont réglés par la Providence. Quand une chose est dans les desseins de Dieu, elle doit s'accomplir quand même, soit par un moyen, soit par autre. Les hommes concourent à son exécution, mais aucun n'est indispensable, autrement Dieu lui-même serait à la merci de ses créatures. Si celui à qui incombe la mission de l'exécuter fait défaut, un autre en est chargé. Il n'y a point de mission fatale ; l'homme est toujours libre de remplir celle qui lui est confiée et qu'il a volontairement acceptée ; s'il ne le fait pas, il en perd le bénéfice, et il assume la responsabilité des retards qui peuvent être le fait de sa négligence ou de son mauvais vouloir ; s'il devient un obstacle à son accomplissement, Dieu peut le briser d'un souffle. 

    14.- Le résultat final d'un événement peut donc être certain, parce qu'il est dans les vues de Dieu ; mais comme, le plus souvent, les détails et le mode d'exécution sont subordonnés aux circonstances et au libre arbitre des hommes, les voies et moyens peuvent être éventuels. Les Esprits peuvent nous pressentir sur l'ensemble, s'il est utile que nous en soyons prévenus ; mais, pour préciser le lieu et la date, il faudrait qu'ils connussent d'avance la détermination que prendra tel ou tel individu ; or, si cette détermination n'est pas encore dans sa pensée, selon ce qu'elle sera, elle peut hâter ou retarder le dénouement, modifier les moyens secondaires d'action, tout en aboutissant au même résultat. C'est ainsi, par exemple, que les Esprits peuvent, par l'ensemble des circonstances, prévoir qu'une guerre est plus ou moins prochaine, qu'elle est inévitable, sans pouvoir prédire le jour où elle commencera, ni les incidents de détails qui peuvent être modifiés par la volonté des hommes. 

    15.- Pour la fixation de l'époque des événements futurs, il faut, en outre, tenir compte d'une circonstance inhérente à la nature même des Esprits. 
    Le temps, de même que l'espace, ne peut être évalué qu'à l'aide de points de comparaison ou de repère qui le divisent en périodes que l'on peut compter. Sur la terre, la division naturelle du temps en jours et en années est marquée par le lever et le coucher du soleil, et par la durée du mouvement de translation de la terre. Les unités de mesure du temps doivent varier selon les mondes, puisque les périodes astronomiques sont différentes ; c'est ainsi, par exemple, que dans Jupiter, les jours équivalent à dix de nos heures, et les années à près de douze années terrestres. 
    Il y a donc pour chaque monde une manière différente de supputer la durée, suivant la nature des révolutions astrales qui s'y accomplissent ; ce serait déjà une difficulté pour la détermination de nos dates par des Esprits qui ne connaîtraient pas notre monde. Mais, en dehors des mondes, ces moyens d'appréciation n'existent pas. Pour un Esprit, dans l'espace, il n'y a ni lever ni coucher de soleil marquant les jours, ni révolution périodique marquant les années ; il n'y a pour lui que la durée et l'espace infinis [ltr](Chap. VI, n° 1 et suivants)[/ltr]  . Celui donc qui ne serait jamais venu sur la terre n'aurait aucune connaissance de nos calculs, qui, du reste, lui seraient complètement inutiles ; il y a plus : celui qui n'aurait jamais été incarné sur aucun monde n'aurait aucune notion des fractions de la durée. Lorsqu'un Esprit étranger à la terre vient s'y manifester il ne peut assigner de date aux événements qu'en s'identifiant avec nos usages, ce qui est sans doute en son pouvoir, mais ce que, le plus souvent, il ne juge pas utile de faire. 

    16.- Les Esprits, qui composent la population invisible de notre globe, où ils ont déjà vécu et où ils continuent de vivre au milieu de nous, sont naturellement identifiés avec nos habitudes, dont ils emportent le souvenir dans l'erraticité. Ils pourraient, par conséquent, plus facilement assigner une date aux événements futurs lorsqu'ils la connaissent ; mais, outre que cela ne leur est pas toujours permis, ils en sont empêchés par cette raison que toutes les fois que les circonstances de détail sont subordonnées au libre arbitre et à la décision éventuelle de l'homme, la date précise n'existe réellement que lorsque l'événement est accompli. 
    Voilà pourquoi les prédictions circonstanciées ne peuvent offrir de certitude, et ne doivent être acceptées que comme des probabilités, alors même qu'elles ne porteraient pas avec elles un cachet de [size=17]légitime suspicion.
     Aussi les Esprits vraiment sages ne prédisent jamais rien à époques fixes ; ils se bornent à nous pressentir sur l'issue des choses qu'il nous est utile de connaître. Insister pour avoir des détails précis, c'est s'exposer aux mystifications des Esprits légers, qui prédisent tout ce qu'on veut, sans se soucier de la vérité, et s'amusent des frayeurs et des déceptions qu'ils causent. 
    [/size]

    17.- La forme assez généralement employée jusqu'ici pour les prédictions en fait de véritables énigmes, souvent indéchiffrables. Cette forme mystérieuse et cabalistique, dont Nostradamus offre le type le plus complet, leur donne un certain prestige aux yeux du vulgaire, qui leur attribue d'autant plus de valeur, qu'elles sont plus incompréhensibles. Par leur ambiguïté, elles se prêtent à des interprétations très différentes ; de telle sorte que, selon le sens attribué à certains mots allégoriques ou de convention, selon la manière de supputer le calcul bizarrement compliqué des dates, et avec un peu de bonne volonté, on y trouve à peu près tout ce qu'on veut. 
    Quoi qu'il en soit, on ne peut disconvenir que quelques-unes ont un caractère sérieux, et confondent par leur véracité. Il est probable que cette forme voilée a eu, dans un temps, sa raison d'être et même sa nécessité. 
    Aujourd'hui, les circonstances ne sont plus les mêmes ; le positivisme du siècle s'accommoderait peu du langage sibyllin. Aussi, les prédictions de nos jours n'affectent plus ces formes étranges ; celles que font les Esprits n'ont rien de mystique ; ils parlent le langage de tout le monde, comme ils l'eussent fait de leur vivant, parce qu'ils n'ont pas cessé d'appartenir à l'humanité ; ils nous pressentent sur les choses futures, personnelles ou générales, lorsque cela peut être utile, dans la mesure de la perspicacité dont ils sont doués, comme le feraient des conseillers ou des amis. Leurs prévisions sont donc plutôt des avertissements, qui n'ôtent rien au libre arbitre, que des prédictions proprement dites qui impliqueraient une fatalité absolue. Leur opinion est, en outre, presque toujours motivée, parce qu'ils ne veulent pas que l'homme annihile sa raison sous une foi aveugle, ce qui permet d'en apprécier la justesse. 

    18.- L'humanité contemporaine a aussi ses prophètes ; plus d'un écrivain, poète, littérateur, historien ou philosophe, a pressenti, dans ses écrits, la marche future des choses que l'on voit se réaliser aujourd'hui. 
    Cette aptitude tient souvent, sans doute, à la rectitude du jugement qui déduit les conséquences logiques du présent ; mais souvent aussi elle est le résultat d'une clairvoyance spéciale inconsciente, ou d'une inspiration étrangère. Ce que ces hommes ont fait de leur vivant, ils peuvent à plus forte raison le faire, et avec plus d'exactitude à l'état d'Esprit, alors que la vue spirituelle n'est plus obscurcie par la matière.
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    Message  Arlitto Jeu 19 Nov 2020 - 18:47

    La Genèse selon le Spiritisme 1/2 [Livre Audio] Allan KARDEC   



    La Genèse selon le spiritisme constitue l’un des cinq livres fondamentaux du spiritisme. Il est le résultat du travail de synthèse d’Allan Kardec, qui le mis en forme et le publia pour la première fois à Paris, en janvier 1868. Son sous titre est : Les miracles et les prédictions selon le spiritisme. Il contient des explications concernant les faits considérés comme miraculeux dans la tradition chrétienne et occidentale. Depuis sa sortie, La Genèse selon le spiritisme est continuellement réédité par divers éditeurs dans de multiples langues.
    Le dernier des 5 livres de base d'Allan Kardec sur le Spiritisme. La Genèse analyse l'origine de la planète Terre, dans un langage clair et selon les méthodes de la Science, en laissant de côté les interprétations mystérieuses, les légendes et les fantaisies sur la création du monde. Elle explique aussi la question des miracles, la nature des fluides, les prédictions et les faits extraordinaires contenus dans l'Evangile de Jésus.

    Livre en PDF : http://www.oconsolador.com.br/linkfix...

    Introduction
    Chapitre 1 : Caractère de la révélation spirite
    Chapitre 2 : Dieu, existence de Dieu
    Chapitre 3 : Le Bien et le Mal
    Chapitre 4 : Rôle de la science dans la Genèse
    Chapitre 5 : Système du monde ancien et moderne
    Chapitre 6 : Uranographie generale
    Chapitre 7 : Esquisse géologique de la Terre
    Chapitre 8 : Théories de la Terre
    Chapitre 9 : Révolution du globe
    Chapitre 10 : Genèse organique
    Chapitre 11 : Genèse spirituelle
    Chapitre 12 : Genèse mosaïque
    Chapitre 13 : Caractere des miracles
    Chapitre 14 : Les fluides
    Chapitre 15 : Les miracles de l'Évangile
    Chapitre 16 : Théorie des presciences
    Chapitre 17 : Prédiction des Évangiles
    Chapitre 18 : Les temps sont arrives

    Volontaires recherchés pour enregistrer livres spirites audios pour les aveugles.
    Contacter : lotus.sage@numericable.com

    Le spiritisme n'est pas une religion... Mais une philosophie et une science :
    http://www.spiritisme-lyon.com/#!le-s...
    http://www.spiritisme.com/spiritisme/

    Allan Kardec et la naissance du mot "spiritisme" :
    http://allankardec.paris.free.fr/cerc...

    Galerie des précurseurs du spiritisme :
    http://www.spiritisme-lyon.com/#!la-g...
    http://www.spiritisme.com/biographies/

    Prévention du Cercle Spirite Allan Kardec :
    http://www.spiritisme.com/
    Videos CercleSpiriteAK https://www.youtube.com/playlist?list=...
    http://www.le-forum-du-spiritisme.com/

    "Nous estimons qu’il est dangereux de s’aventurer à vouloir communiquer avec l’au-delà sans connaissances préalables. Lorsque l’on a une idée juste et suffisante des réalités spirites et médiumniques, on sait alors ce à quoi l’on s’expose en toute connaissance de cause.

    De plus, outre une formation théorique indispensable, une personne qui souhaite communiquer avec l’autre monde doit le faire dans le cadre d’un groupe structuré, expérimenté et averti qui saura faire face aux éventuelles difficultés, qu'il s’agisse des manifestations subconscientes ou d’interventions indésirables de mauvais esprits. En d’autres termes, nous déconseillons de pratiquer en dehors du cadre spirite.

    Régulièrement nous recevons courriers et e-mails, provenant de personnes qui sont désemparées, face à des mauvais esprits (supposés ou réels) dont elles ne parviennent pas à se débarrasser. Nous ne pouvons décemment que les inviter à stopper toute expérience, afin que leurs désordres psychologiques déjà évidents, ne s’aggravent pas davantage.

    Ainsi donc, chers correspondants, quelle que soit votre curiosité et votre soif d’expérience, ayez la sagesse de faire les choses dans l’ordre. Commencez par vous instruire, découvrez l’au-delà par la lecture des grands auteurs spirites, et ensuite vous y verrez plus clair."

    (Tel que Allan Kardec en 1858, représenté ensuite par Léon Denis, Gabriel Delanne, Camille Flammarion, Gustave Geley et autres précurseurs en France et dans le monde.)
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    Message  Arlitto Jeu 19 Nov 2020 - 18:48

    La Genèse selon le Spiritisme 2/2 [Livre Audio] Allan KARDEC



    La Genèse selon le spiritisme constitue l’un des cinq livres fondamentaux du spiritisme. Il est le résultat du travail de synthèse d’Allan Kardec, qui le mis en forme et le publia pour la première fois à Paris, en janvier 1868. Son sous titre est : Les miracles et les prédictions selon le spiritisme. Il contient des explications concernant les faits considérés comme miraculeux dans la tradition chrétienne et occidentale. Depuis sa sortie, La Genèse selon le spiritisme est continuellement réédité par divers éditeurs dans de multiples langues.
    Le dernier des 5 livres de base d'Allan Kardec sur le Spiritisme. La Genèse analyse l'origine de la planète Terre, dans un langage clair et selon les méthodes de la Science, en laissant de côté les interprétations mystérieuses, les légendes et les fantaisies sur la création du monde. Elle explique aussi la question des miracles, la nature des fluides, les prédictions et les faits extraordinaires contenus dans l'Evangile de Jésus.

    Ce livre en PDF:


    [ltr]http://www.oconsolador.com.br/linkfix...[/ltr]



    Introduction
    Chapitre 1 : Caractère de la révélation spirite
    Chapitre 2 : Dieu, existence de Dieu
    Chapitre 3 : Le Bien et le Mal
    Chapitre 4 : Rôle de la science dans la Genèse
    Chapitre 5 : Système du monde ancien et moderne
    Chapitre 6 : Uranographie generale
    Chapitre 7 : Esquisse géologique de la Terre
    Chapitre 8 : Théories de la Terre
    Chapitre 9 : Révolution du globe
    Chapitre 10 : Genèse organique
    Chapitre 11 : Genèse spirituelle
    Chapitre 12 : Genèse mosaïque
    Chapitre 13 : Caractere des miracles
    Chapitre 14 : Les fluides
    Chapitre 15 : Les miracles de l'Évangile
    Chapitre 16 : Théorie des presciences
    Chapitre 17 : Prédiction des Évangiles
    Chapitre 18 : Les temps sont arrives

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    Allan Kardec et la naissance du mot "spiritisme" :


    [ltr]http://allankardec.paris.free.fr/cerc...[/ltr]



    Galerie des précurseurs du spiritisme : 


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    Prévention du Cercle Spirite Allan Kardec : 


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    "Nous estimons qu’il est dangereux de s’aventurer à vouloir communiquer avec l’au-delà sans connaissances préalables. Lorsque l’on a une idée juste et suffisante des réalités spirites et médiumniques, on sait alors ce à quoi l’on s’expose en toute connaissance de cause.

    De plus, outre une formation théorique indispensable, une personne qui souhaite communiquer avec l’autre monde doit le faire dans le cadre d’un groupe structuré, expérimenté et averti qui saura faire face aux éventuelles difficultés, qu'il s’agisse des manifestations subconscientes ou d’interventions indésirables de mauvais esprits. En d’autres termes, nous déconseillons de pratiquer en dehors du cadre spirite.

    Régulièrement nous recevons courriers et e-mails, provenant de personnes qui sont désemparées, face à des mauvais esprits (supposés ou réels) dont elles ne parviennent pas à se débarrasser. Nous ne pouvons décemment que les inviter à stopper toute expérience, afin que leurs désordres psychologiques déjà évidents, ne s’aggravent pas davantage.

    Ainsi donc, chers correspondants, quelle que soit votre curiosité et votre soif d’expérience, ayez la sagesse de faire les choses dans l’ordre. Commencez par vous instruire, découvrez l’au-delà par la lecture des grands auteurs spirites, et ensuite vous y verrez plus clair."

    (Tel que Allan Kardec en 1858, représenté ensuite par Léon Denis, Gabriel Delanne, Camille Flammarion, Gustave Geley et autres précurseurs en France et dans le monde.)
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    Message  Arlitto Jeu 19 Nov 2020 - 18:48

    Le caractère sacré du spiritisme 

     par Adamczyk Michael 

    Il est habituel en France d’insister sur l’aspect philosophique du Spiritisme et d’affirmer que le Spiritisme n’est pas une religion, au contraire du Brésil où le caractère religieux du Spiritisme est nettement affirmé1. Sans entrer dans ce débat qui consiste à déterminer si oui ou non le Spiritisme est une religion au sens traditionnel du terme2, il n’en reste pas moins que le Spiritisme a un caractère sacré, c’est-à-dire divin3. Ce caractère sacré repose sur le fait qu’il est relié à Dieu, au sens originel du terme latin religare (lier, relier), car c’est une révélation divine et l’idée de Dieu est un de ses principes fondamentaux4.

    I. UNE REVELATION DIVINE
    Le Spiritisme est une révélation5 car il a fait connaître aux hommes le monde invisible, les lois qui le régissent, ses rapports avec le monde visible, la nature et l'état des êtres qui l'habitent, et par suite la destinée de l'homme après la mort. C’est une révélation divine parce qu’elle transmet aux hommes un ensemble de connaissances, directement puisées dans la science divine, auxquelles ils ne peuvent accéder par eux-mêmes6. De plus c’est Dieu qui a décidé de son avènement : « son avènement est providentiel, et non le résultat de l'initiative et d'un dessein prémédité de l'homme7." Dieu est donc à l’origine de la révélation spirite et de son contenu. La révélation spirite est une conséquence de Sa sollicitude et de Sa miséricorde envers les hommes. Cette révélation est la dernière en date que Dieu a envoyée aux hommes après l’hindouisme, le judaïsme, le bouddhisme, le taoïsme, le christianisme, l’islam, etc8.

    Une des particularités de la révélation spirite, c’est qu’elle n’est personnifiée par aucun individu, comme auparavant les prophètes, elle a pour auteur les Esprits mandatés par Dieu pour éclairés les hommes : « Les points fondamentaux de la doctrine sont le fait de l'enseignement donné par les Esprits chargés par Dieu d'éclairer les hommes sur des choses qu'ils ignoraient.9

    La révélation spirite est donc à considérer sur le même plan que les autres révélations envoyées par Dieu aux hommes, c’est-à-dire comme un ensemble d’enseignements divins montrant la voie du salut et du bonheur futur. À ce titre, le Spiritisme est tout aussi respectable que les autres religions et spiritualités terrestres.

    II. DIEU EST AU CŒUR DU SPIRITISME
    Dieu est un des principes fondamentaux du Spiritisme, bien que trop souvent négligé au profit de l’existence, accessoire des Esprits qui ne sont que ces créatures. Dieu est la clé de voûte, le pivot de la révélation spirite. Léon Denis l’affirme sans détour : « L’existence de Dieu constitue un des points essentiels de l’enseignement spirite. J’ajoute qu’il est inséparable du reste de cet enseignement, parce que, dans ce dernier, tout se lie, se coordonne et s’enchaîne10. […] L’idée de Dieu nous apparaît comme la clé de voûte de la doctrine spiritualiste11.»

    Dieu est en effet au cœur de la philosophie spirite : le premier chapitre du [ltr]Livre des Esprits[/ltr]  lui est consacré et il débute par cette question fondamentale : « Qu’est-ce que Dieu ? " A laquelle les Esprits supérieurs répondent : "Dieu est l’intelligence suprême, cause première de toute chose.» De nombreuses réponses des Esprits instructeurs, toujours dans le[ltr] Livre des Esprits[/ltr] , renvoient à Dieu. Les principes fondamentaux du Spiritisme : la réincarnation, la loi de cause à effet sont un effet de la miséricorde et de la justice divine. Il n’est pas jusqu’au sens de la souffrance sous toutes ses formes qui ne puisse se comprendre sans Dieu, puisqu’elle est un moyen d’évolution morale, d’expiation et de réparation aux infractions aux lois divines.

    Dieu est au cœur de la morale et de l’éthique spirite. La morale spirite repose sur l’observation des lois divines morales (question 629 du [ltr]Livre des Esprits[/ltr] ). Le bien et le mal se définissent par rapport aux lois divines : « Comment peut-on distinguer le bien et le mal ? Le bien est tout ce qui est conforme à la loi de Dieu, et le mal tout ce qui s'en écarte. Ainsi, faire le bien, c'est se conformer à la loi de Dieu ; faire le mal, c'est enfreindre cette loi. » (Question 630 du [ltr]Livre des Esprits[/ltr] ). La première des lois divines à respecter est celle de l’adoration divine. Le premier devoir de tout spirite est l’adoration de son créateur par le biais de la prière12». La loi divine la plus importante à respecter est celle de l’amour et de la charité. Le respect des lois divines détermine le salut de l’individu qui est plus ou moins heureux dans le monde spirituel en fonction de ce critère. L’éthique spirite est le reflet de l’éthique divine, malheureusement peu respectée sur la Terre. Dieu et ses lois sont incontournables dans le Spiritisme.

    Toute la conception spirite de l’univers et de l’homme repose sur Dieu, ainsi que le montre magistralement Léon Denis dans La grande énigmeDieu et l’univers auquel nous renvoyons le lecteur13. Dans [ltr]La Genèse, les miracles et les prédictions selon le Spiritisme[/ltr] , l’exposé proprement dit débute par un chapitre sur Dieu, signifiant ainsi sa place centrale dans la cosmologie spirite : « Dieu étant la cause première de toutes choses, le point de départ de tout, le pivot sur lequel repose l'édifice de la création, c'est le point qu'il importe de considérer avant tout14.» Il est « la cause éternelle, où tous les êtres viennent puiser la force, la lumière et la vie15.» Chaque Esprit est un rayonnement de Dieu, une étincelle émanée de l’éternel foyer16.

    Dieu est le but ultime vers lequel chaque créature doit tendre. Les incarnations successives, l’amélioration morale n’ont d’autre but que de pouvoir se rapprocher un jour de Dieu17. Le bonheur spirituel, décrit par les Esprits instructeurs, consiste dans le ressenti de l’amour divin, extase des extases éternelles18.

    Dieu est la source des phénomènes spirites quels qu’ils soient qui ne peuvent se produire qu’avec son autorisation, par exemple les matérialisations19. Les réunions médiumniques débutent par une prière afin de demander à Dieu qu’il permette aux Esprits instructeurs de son choix de se communiquer pour apporter un enseignement ou une aide spirituelle à ceux qui souffrent. Il n’est aucune activité spirite qui ne soit sanctifiée par le recours à la prière, car le spirite œuvre par amour pour Dieu et tous ses actes n’ont d’autre but que de le servir. Il sait de plus que la prière attire les bons Esprits mandatés par Dieu. La médiumnité elle-même repose sur une transmission provisoire de l’amour divin et de la science divine d’où son caractère sacré20.

    Le Spiritisme apparaît donc indubitablement comme une philosophie religieuse centrée sur Dieu. L’insistance sur l’existence des Esprits et le monde spirituel a quelque peu éludé ce point fondamental sur lequel les Esprits instructeurs souhaitent à présent remettre l’accent. Cette insistance sur Dieu, tout comme le caractère sacré du Spiritisme, sont importants en raison des conséquences morales qu’ils impliquent, à savoir qu’« être spirite, c’est servir Dieu tout d’abord ».

    Conclusion
    Le caractère sacré du spiritisme repose sur le fait qu’il est une révélation divine centrée sur Dieu. La méconnaissance, l’oubli ou la négation de ce point fondamental est à l’origine d’une conception erronée du Spiritisme, qui a pour principales conséquences une minimisation de sa portée morale, ainsi que de la discipline de vie et du savoir être qu’il implique. Elle ne permet pas de comprendre que le Spiritisme est avant tout une orthopraxie : c’est-à-dire qu’il se réfère surtout au domaine de l’action et consiste à avoir une conduite conforme aux lois divines morales. Sans cette compréhension, il tend à devenir une croyance vidée de son contenu réel, une suite « de phrases, de mots, de propos dénaturés » et dans la pratique : un spiritisme de salon.
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    Message  Arlitto Jeu 19 Nov 2020 - 18:49

    Johannes Greber

    Johannes Greber (2 mai 1876 Wenigerath, Morbach - 31 mars 1944 New York) était un prêtre catholique allemand, qui réalisa des traductions du Nouveau Testament inspirées d'expériences de spiritisme.

    Le christianisme contrefait de Satan 9dbu
    Johannes GREBER

    Naissance
    2 mai 1876
    Morbach, Drapeau de l'Allemagne Allemagne 
    Décès
    31 mars 1944 (à 67 ans)
    New York, Drapeau des États-Unis États-Unis 
    Activité principale
    Prêtre, auteur
    Auteur
    Mouvement
    catholique, spirite 
    Genres
    christianisme, spiritisme
    Selon le récit de Johannes Greber, il rencontre, en 1923, un jeune médium qui prétend que des « esprits » se manifestent par sa voix. Intéressé par ce phénomène, ce prêtre organise régulièrement des séances de spiritisme avec l'aide de quelques paroissiens.


    C'est ainsi que, durant plusieurs années, Johannes Greber pense recueillir des messages venant de l'au-delà et espère puiser "à la source" des explications concernant la Bible et le christianisme.

    Ses investigations méthodiques et ses fréquents contacts avec des médiums lui attirent les foudres du tribunal ecclésiastique.

    Finalement, il demande et obtient sa mise en congé de l'Église catholique, le 31 décembre 1925.


    Il émigre ensuite aux États-Unis où il commence une nouvelle vie. Il se marie, a deux fils et entreprend de rédiger une synthèse de ses notes. Ce travail aboutit à la parution, en 1932, de son premier livre édité par Robert Macoy Publishing Company (New York) en deux versions, une allemande : Der Verkher mit der Geisterwelt, et une anglaise : Communication with the spirit world.

    Le christianisme contrefait de Satan H8qo

    Page de garde de l'édition originale anglaise (1932) du premier livre de Johannes Greber.
    En 1937, une réédition de ces deux versions est imprimée par John Felsberg Inc., New York, avec quelques modifications mineures du texte. La même année, Johannes Greber publie chez le même éditeur The New Testament, a new translation and explanation, part 1, une traduction personnelle des Évangiles basée sur les explications obtenues auprès des « êtres spirituels ».

    Le christianisme contrefait de Satan Zx5e

    Page de garde de l'édition originale anglaise (1937) du deuxième livre de Johannes Greber. L'étiquette centrale fut rajoutée vers 1970.
    Par la suite, ces deux livres sont publiés par la Johannes Greber Memorial Foundation à Teaneck, dans le New Jersey, qui cesse ses activités au début des années 80.
    Selon ses propres écrits, Johannes Greber avait rédigé le manuscrit d'un troisième livre The New Testament, a new translation and explanation, part 2. Il s'agissait d'explications concernant sa traduction des Évangiles. Son décès en 1944 et la perte du manuscrit font que cet ouvrage n'a jamais été publié.

    Après avoir quitté sa fonction de prêtre, il a travaillé toute sa vie de manière indépendante, en n'étant lié à aucun groupement spirituel en particulier.
    Johannes Greber n'a jamais été médium mais un observateur curieux et méthodique des phénomènes spirites comme l'avait été Allan Kardec avant lui.

    Le christianisme contrefait de Satan 66ut

    Johannes Greber
    Le premier livre de J. Greber, Communication with the spirit World, relate ses expériences et d'autres similaires au XXe siècle, les lois qui régissent la communication des esprits avec le monde matériel, le spiritisme dans la Bible et les messages des esprits à propos des doctrines religieuses. Ce livre est réédité en français en 2005, sous le titre : Le livre mystérieux de l'au-delà.


    Son point de vue : "Un seul chemin peut nous mener à la connaissance de l'après-vie. S'il existe un au-delà, un monde des esprits, la preuve ne peut nous être fournie que par les esprits venus jusqu'à nous pour nous instruire. Ils représentent les seuls témoins capables de nous parler de la vie éternelle. Tant que nous n'établissons pas une communication avec les esprits, nous ne pouvons pas nous libérer du doute" (Le Livre mystérieux de l'au-delà, page 2).

    Son analyse devrait être mise en perspective avec celle communiquée directement par des médiums écrivant par psychographie.
    Œuvres



    • (fr) Johannes Greber, Le Livre Mystérieux de l'Au-Delà : La communication avec le monde spirituel, ses lois et ses buts, expériences personnelles d'un prêtre catholique[10]. Éditeur : Le Jardin des Livres (2005). Collection : Intemporel. (ISBN 2914569440)


    • (de) Johannes Greber, Der Verkehr mit der Geisterwelt, seine Gesetze und sein Zweck - Selbsterlebnisse eines katholischen Geistlichen. Johannes Greber Memorial Foundation, Teanneck N.J. 1980. (ISBN 3876670675)


    • (de) Johannes Greber, Das Neue Testament. Adapté de Spirituelle Christen e.V., Göppingen 2001. (ISBN 398085762X)


    • (en) Johannes Greber, Communication with the spirit world of God[11], Jalan Books, 2004. (ISBN 0974807303) (OCLC 55591388)


    • (en) Johannes Greber, The New Testament, Jalan Books, 2004. (ISBN 978-0974807324)


    • (en) Johannes Greber, The New Testament: A New Translation Based on the Oldest Manuscripts (Traduit de l’allemand). Editeur : Johannes Greber Foundation (1980). (ISBN 1877626031)




    Bibliographie



    • (de) Gottfried Briemle, Credo in unum Deum ... - ein Gebet und seine Wurzeln. Das christliche Glaubensbekenntnis im Lichte spiritueller Wahrheiten. Theophanica-Verlag, Aulendorf (2004). (ISBN 3980256952)


    • (de) Werner Schiebeler, Johannes Greber. Sein Leben und sein Werk. Johannes-Greber-Arbeitskreis-Verlag, Göppingen (1998). (ISBN 3980857603)


    • (de) Ingeburg Graf, Das "Greber-Buch" für Kinder: Sven und sein Freund der Apfelbaum. Verlag Sera Print, Einhausen (1994). (ISBN 3926707062)




    Notes et références


    • "C'était la fin de l'été de l'année 1923 ... Un jeune homme, âgé de 16 ou 17 ans, dit-il, fréquente le groupe ... Pendant les réunions, dit mon interlocuteur, il s'affaisse fréquemment, la tête en avant ... après quoi il reste assis, les yeux clos, et transmet d'admirables connaissances aux personnes présentes." Johannes greber, Le livre mystérieux de l'au-delà, page 18, éditions du Jardin des Livres, Paris, 2005.


    • Communication with the spirit world (Le livre mystérieux de l'au-delà), deux premiers chapitres : Expériences vécues, La décision


    • "La richesse de ce qui me fut donnée au travers de nos jeunes médiums, pourtant incultes, dépasse toutes les connaissances humaines en la matière. Et une seule explication arrive à être logique : ce sont bien des esprits désincarnés qui se servent d'eux (les médiums) pour nous convaincre de la réalité de l'au-delà, de l'existence de Dieu et du chemin qui nous mène à lui." Le livre mystérieux de l'au-delà, 2005, page 51


    • "La procédure engagée par le tribunal ecclésiastique suivit son cours ... Le télégramme fut suivi d'une lettre de l'évêque m'accordant la mise en congé sollicitée ... le 31 décembre 1925", Le livre mystérieux de l'au-delà, 2005, page 50.


    • Dernières éditions imprimées en 1980


    • "The explanation of the New Testament, appended as Part II of the book, is not so much intended to make the translation clearer as it is to offer reasons for the several truths contained therein, to correlate them, and to build them into a compact edifice of truth", The New Testament, Part 1, Translation, 1937, page 16


    • Dans les années 1980, les Témoins de Jéhovah furent accusés par des détracteurs d'avoir utilisé les livres de Greber pour construire leur doctrine. De leur côté, les Témoins de Jéhovah l'ont toujours nié. Cette polémique n'a jamais concerné Johannes Greber qui était mort quarante ans auparavant.


    • "Je ne possède pas de constitution médiumnique, ni d'autres dons psychiques de ce genre. Je ne suis ni clairvoyant, ni clair-entendant, ni sensitif. Jamais je n'ai été sujet à des transes. Ma santé est bonne, mes nerfs solides. J'ai observé ces phénomènes à l'âge de cinquante ans, après avoir connu, au cours de mon ministère de vingt-cinq ans comme prêtre catholique, toutes les vicissitudes de la vie humaine". Le livre mystérieux de l'au-delà, 2005, page 349


    • Édité par Le Jardin des Livres, Paris


    • Sur le site de l'éditeur [archive]


    • Intégrale du texte en anglais [archive]

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    Message  Arlitto Jeu 19 Nov 2020 - 18:50

    Le spiritisme est considéré, selon les sources, comme une superstition, comme une science occulte ou comme une doctrine. Il est fondé sur la croyance que certains phénomènes paranormaux sont le moyen pour des entités de l'au-delà appelées « esprits », le plus souvent des personnes décédées, de communiquer avec les vivants. Ce mot s'applique ainsi, de manière large, à un courant disparate où les pratiquants, appelés « spirites », communiquent avec ces « esprits » par divers moyens, comme des sujets en état de transe (médiums) ou des supports inanimés (tables tournantes ...).
     
    Le terme de spiritisme désigne aussi par extension les enseignements révélés lors de ces communications, notamment le spiritualisme moderne anglo-saxon initié par les sœurs Fox en 1847, première expression de cette théorie. Puis à sa suite la doctrine spirite d'Allan Kardec, pseudonyme de l'instituteur Hippolyte Léon Rivail Denizard inventeur du mot de « spiritisme ».
     
    Par généralisation certains auteurs spécialistes de ce domaine parlent de spiritisme pour toutes traditions, anciennes ou actuelles, exerçant un culte ou des rites invoquant les entités non physiques que sont l'âme des morts, les anges, les démons etc.
     
    Pratiqué dans de nombreux pays sous des formes variées, c’est en Amérique latine et plus particulièrement au Brésil que le spiritisme voit aujourd’hui son extension la plus importante.
     
    Parfois présenté comme une religion il compte actuellement entre 6 et 50 millions de pratiquants selon les estimations.

    Précisions
    Dans le vocabulaire courant, le mot « spiritisme » désigne les pratiques popularisées aux États-Unis par les sœurs Fox à partir de 1848, comme celle des « tables tournantes », et toutes les méthodes visant à communiquer avec l’au-delà. En fait, il y a là un abus de langage8, même si l’usage l’a consacré, puisque le mot ne fut inventé par Allan Kardec, qu’en 1857, pour désigner sa doctrine. Jusque là on parlait de « phénomènes magnétiques », de « phénomènes du spiritualisme », ou « spiritualisme moderne », ou de « spiritualisme américain ». Si le terme s’est imposé rapidement c’est parce qu’il permettait de lever une ambiguïté lexicale. En effet, la traduction de spiritualism (le mot en usage dans les pays anglo-saxons) par « spiritualisme » passait mal en français, parce que ce mot avait déjà une signification, celle du spiritualisme philosophique. Ainsi, le mot « spiritisme », conçu à l’origine pour nommer exclusivement la doctrine spirite française, s’appliqua progressivement à l’ensemble des croyances et activités liées à la communication avec les esprits, à travers le monde.
     
    Selon que l'on dénombre uniquement les adeptes de la doctrine spirite au Brésil ou ceux des diverses formes de spiritisme, leur nombre est estimé entre 6 millions et jusqu'à 50 millions, avec une estimation moyenne de 13,5 millions de spirites11,12,13,14, essentiellement en Amérique latine.
     
    Le spiritisme n'est pas une religion dans le sens où il ne contient ni dogme, ni rituel, ni adoration, ni hiérarchie, selon les définitions usuelles de ce qu'est une religion. Toutefois, plusieurs encyclopédies classent le spiritisme parmi les religions.
     
    Origines du spiritisme
    Le spiritisme moderne est généralement présenté comme la continuité d'une tradition ancestrale commune à la plupart des civilisations. De l'oracle grec au chaman d'Amérique, en incluant le griot ou le marabout africain, les personnes chargées de contacter le monde des esprits (celui des défunts, des anges, des dieux, des démons), ou au contraire chargées de s'en préserver, caractérisent de multiples cultures. René Guénon, dans son ouvrage L'Erreur spirite, considérait, lui, que les explications données par le spiritisme moderne à propos de phénomènes étranges connus depuis l'antiquité était une erreur.
     
    Les traditions au fil des âges
    Dans la Mésopotamie antique
    Pour les Assyriens et les Babyloniens, les morts étaient un souffle, une vapeur. Ils pouvaient hanter les maisons. Le destin des hommes était fixé dans l'autre monde. Les morts connaissaient notre destinée et pouvaient donner des conseils.
     

    Dans l'Égypte antique
    Ancien papyrus égyptien représentant le voyage après la mort.
    Les Égyptiens croyaient en un kha, que certains auraient relié au périsprit du mort, au sens du terme « périsprit » donné par le spiritisme. C'est ce kha qu'ils essayaient de retenir dans le tombeau en lui préparant des offrandes. Dans certaines conditions ils invoquaient les morts pour obtenir d'eux des rêves prémonitoires.
     
    Dans la tradition hébraïque
    La loi de Moïse, le Deutéronome, interdisait aux hébreux d'interroger les spectres et d'invoquer les morts. Selon le premier Livre de Samuel, Saül consulta néanmoins la nécromancienne d'Endor pour s'entretenir avec l'esprit de Samuel avant une bataille contre les Philistins.
     
    Dans l'Antiquité occidentale
    Vue d'artiste d'un druide celtique
    En Gaule, les druides, et plus particulièrement les vates, invoquaient régulièrement les morts dans des enceintes de pierre édifiées en pleine nature. Peuple et souverains les consultaient. Ce fut le cas de Vercingétorix qui, avant de soulever la Gaule contre César, se rendit chez les prêtresses de l'île de Sein pour consulter les âmes des héros morts. À la même époque, les religions nordiques se construisaient autour de la communication permanente entre le clan et ses défunts qui le protégeaient, puisqu'ils étaient détenteurs du plein savoir. Une communication d'autant plus permanente qu'il n'existe pas de frontière réelle entre les deux mondes.
     

    Dans la tradition grecque
    Dans la Grèce antique, l'évocation des morts était codifiée, la communication avec les défunts faisait partie intégrante de la religion, elle disposait de ses prêtres, de ses temples, et même de sa fête annuelle qui n'est pas sans rappeler, elle aussi, le jour des Morts français.
     
    Dans la tradition romaine
    Le monde romain qui s'adonnait volontiers à des pratiques magiques, les réprouva à peu près de tous temps dans ses lois, dès la loi des XII Tables, mais celle-ci ne semblait pas viser les nécromans. Le régime impérial, autoritaire, n'aimait guère les devins qui, autant que les vendeurs de philtres et de charmes, pouvaient encourager les ambitieux à l'assaut du pouvoir : Tibère, Néron, Claude, Dioclétien sévirent sans succès, comme en témoignent de nombreux procès en sorcellerie. Par culture et par tradition, les empereur, les généraux, et tout le peuple de la Rome antique se pressaient chez les sibylles, des prophétesses dont le ministère fondé sur la communication avec l'au-delà s'exerça d'abord en Grèce, avant d'être popularisé dans toutes les contrées du vaste empire. La plus célèbre d'entre elles était la sibylle de Cumes, prêtresse d'Apollon. Elle rendait par écrit les oracles qui lui parvenaient du royaume des morts.
     
    Dans la tradition des Évangiles
    Certains auteurs des Évangiles comparent les anges à des esprits et utilisent ces deux mots comme synonymes. En grec (la langue des Évangiles) le mot « ange » signifie très exactement « messager » de l'au-delà. Marie dialogue avec l'Ange Gabriel et Jésus s'entretient avec Moïse et Élie, tous les deux pourtant décédés au moment de cet entretien38. Même s'il s'agit de discussion entre humains et esprits, la nuance avec le spiritisme tient au fait qu'il s'agit d'apparitions et non de venues de morts à la suite d'invocations. L'avenir n'est pas révélé à la demande de l'humain mais au contraire, l'esprit est le messager de Dieu.
     
    Dans la tradition de l'islam
    Mahomet s'entretient avec l'ange Gabriel. Par ailleurs, les djinns invisibles (ou jinn) peuvent intervenir dans la vie courante. Le marabout est une figure traditionnelle de l'Afrique. Des mystiques musulmans affirment être en contact avec l'au-delà39. Enfin, la manifestation des défunts est considérée comme une possibilité par la plupart des courants de pensée de l'Islam.
     
    Dans le shintoïsme
    Selon la religion ancestrale du Japon, un nombre considérable d'esprits invisibles agissent en permanence dans les évènements terrestres.
     
    Dans l'animisme des traditions premières
    Chaman de l'Amazonie en 1988
    La majorité des traditions, dites premières, entretiennent une communication avec l'au-delà par le biais du chamanisme. Les chamans des premiers peuples d'Amérique, d'Asie, de l'extrême Nord de l'Europe, de l'Afrique et de l'Océanie assurent le lien entre le visible et l'invisible. Les échanges avec les défunts ne représentent qu'une part de leurs fonctions. Le chamanisme se perpétue encore de nos jours.
     
    Dans la tradition du vaudou
    Appelé candomblé au Brésil ou santeria à Cuba, le vaudou est une variante de rites traditionnels africains importés par les anciens esclaves. Les esprits des morts sont honorés lors des enterrements et peuvent prendre possession de danseurs lors de cérémonies rythmées de musiques enivrantes.
     
    Avènement du Christianisme en Europe
    Avec le christianisme, se répand l'idée que l'influence des démons sur la terre est limitée au domaine spirituel (Concile de Braga qui pose l'impossibilité pour le diable d'être à l'origine des catastrophes naturelles) et met un frein au spiritisme.
     
    Dès l'an 318, l'empereur Constantin, comme plusieurs de ces prédécesseurs non chrétiens, publie un décret interdisant « la communication avec les âmes des défunts ». Certains temples des sibylles sont alors détruits. Durant les siècles suivants le clergé lutte contre cette pratique qui faisait la force des anciennes religions et le pouvoir de leur clergé et l'associe généralement au diable.
     
    La nécromancie devient alors synonyme de magie noire, dans le sens où l'on considère que ce sont des démons qui se manifestent et non plus des esprits. C'est l'avis de Lactance (v. 300) et d'Augustin comme de la plupart des Pères de l'Église au Moyen Âge :
     
    Dieu interdisant aux anciennes tribus d'Israël de chercher à communiquer avec les morts (Deutéronome), la réponse à une telle invocation est une désobéissance qui ne peut venir que des démons
    Dans l'anthropologie chrétienne, l'homme étant libre, il n'a pas de destin, il est donc impossible de prédire son avenir. Toute parole sur son avenir ne peut être qu'un mensonge. (Par opposition, la prophétie est toujours conditionnelle, elle est un avertissement sous forme d'appel à la pénitence, sur les conséquences d'un comportement néfaste).

    La survie de la nécromancie
    Article détaillé : Nécromancie.
    Au xiie siècle, par l'intermédiaire de traductions latines de l'arabe, la nécromancie, élevée à la dignité de science, devient quasiment un savoir que l'on traite comme tel. Les expériences nigromantiques se retrouvent dans des traités de magie comme le Picatrix, le Liber sacratus ou le Liber vaccae qui circulent dès le xiiie siècle et dont il est assuré qu'ils étaient lus avec attention dans les milieux lettrés, les cours royales, princières, et jusqu'à la Curie romaine. Au xive siècle, de nombreux procès impliquant de hauts personnages ou des savants comme Cecco d'Ascoli (1327) témoignent de cette effervescence intellectuelle autour de la nigromancie.
     
    Au xve siècle, le ton change. De l'idée de commerce avec les démons, on passe à celle de pacte avec le Diable et on pense que les sorciers, et surtout les sorcières, constituent une secte dont l'objectif est de renverser l'ordre chrétien.
     
    L'intérêt pour la nécromancie ne s'éteint pourtant pas et se perpétue même au sein de l'élite ecclésiastique sous des prétextes tolérés. C'est ainsi qu'en France, en 1588, Noël Taillepied (1540-1589), docteur en théologie, publia à Rouen un livre intitulé Psychologie ou traité de l'apparition des Esprits à savoir des âmes séparées, fantosmes, prodiges, accidents merveilleux dans lequel il écrit :
     
    « Souvent il advient que quand aucun de nos parents demeurant en pays lointain seront grièvement malades, nous oyrons tomber en la maison des choses qui sembleront pesantes et feront un mervelleux bruit : puis après on trouvera cela être devenu à l'heure mesme qu'iceux parents seront trepasses. C'est une chose comme ordinaire à quelques-uns que quand une personne doit mourir, ils oyron ouvrir ou fermer les fenestres et les portes, quelqu'un monter par les degrés et autres cas semblables quelquefois un Esprit se montrera dans la maison, ce qu'apercevans, les chiens se jetteront entre les jambes de leurs maistres et n'en voudront partir, car ils craignent fort les Esprits. »
     
    Les précurseurs
    John Dee
    John Dee (1527 - 1608), fut un mathématicien et astrologue qui témoigna de communication avec les anges par le biais de médiums.
     
    Emmanuel Swedenborg
    Plaque commémorative sur la façade de la maison d'Emanuel Swedenborg, à Stockholm.
    Emmanuel Swedenborg (1688 - 1772) fut le premier scientifique moderne à publier une importante littérature basée sur des visions qu'il prétendait recevoir de l'au-delà et sur des échanges qu'ils prétendait avoir avec les anges et les esprits. Ce savant se montrait polyvalent, à la fois mathématicien et théologien, physicien et naturaliste. Fort de sa renommée, il décida à l'âge de 56 ans de se consacrer au « mystère de l'âme ». Il passa les 27 dernières années de sa vie à côtoyer « le monde des esprits », « les bons et les mauvais ». Il produisit une dizaine d'ouvrages inspirés de ses visions de l'au-delà. Ses idées encouragèrent de nouveaux courants de pensée, comme le martinisme ou celui des théosophes.
     
    Justinus Kerner
    Justinus Kerner (1786-1862), publia le compte rendu des ses observations sous le titre : Die Seherin von Prevorst, Eröffnungen über das innere Leben des Menschen und über das Hineinragen einer Geisterwelt in die unsere (La voyante de Prevorst, considérations inaugurales sur la vie intérieure de l'être humain et l'intervention d'un monde des esprits dans le nôtre)
     
    Franz Anton Mesmer
    À la suite de la découverte du « magnétisme animal », Franz Anton Mesmer élabore une méthode appelée mesmérisme. Il s'agissait alors d'une nouvelle thérapeutique liée à une façon originale de concevoir la santé et la maladie. En 1779, dans un Mémoire sur la découverte du magnétisme animal, Mesmer exposa en vingt-sept points les principes de son système. Il affirma qu'un fluide physique emplit l'univers et relie les hommes, les animaux, la terre et les corps célestes entre eux. La maladie ne serait que le résultat d'un engorgement de cette « énergie » à certains endroits du corps. Rétablir une circulation harmonieuse du fluide favoriserait la guérison. Un des disciples de Mesmer, Armand Marc Jacques de Chastenet de Puységur, fit la découverte du somnambulisme magnétique, ancien nom de l'hypnose. Les études sur le fluide des êtres vivants conforteront Allan Kardec dans sa théorie qui affirme que ce fluide est le moyen utilisé par les esprits pour se manifester.
     

    Aux États-Unis
    Article détaillé : Spiritualisme moderne anglo-saxon.
    Le spiritisme est à distinguer du spiritualisme, même si les deux termes ont parfois été confondus ou utilisés de façon interchangeable dans la littérature anglaise, principalement4. Allan Kardec rejette le terme de spiritualisme utilisé dans le monde anglo-saxon au profit de spiritisme, considérant que le spiritualisme fait trop penser à une opposition avec le matérialisme.
     
     
     
    Les sœurs Fox, de gauche à droite : Margaret, Kate, et Leah
    Les sœurs Fox
    Vers 1848 à Hydesville, une bourgade de l'État de New York, aux États-Unis, les sœurs Fox, furent les témoins de bruits inexpliqués. Les coups entendus répondaient aux questions de la famille et se produisaient même devant témoins. L'origine fut attribuée à l'esprit d'un défunt. Ce phénomène provoqua très vite un véritable engouement. Un comité d’études fut fondé afin d’examiner ces manifestations insolites. D'autres personnes parvinrent à reproduire la méthode des sœurs Fox pour communiquer avec l'au-delà, la mode des tables tournantes se propagea jusqu'en Europe.
     
    Andrew Jackson Davis
    Sans aucune éducation scientifique, il parvenait à produire des ouvrages très complexes pour son époque. Il dictait ses textes alors qu'il se trouvait en état de transe et acquit aux États-Unis une réputation de médium et de magnétiseur.
     
    En France
    Buste d'Allan Kardec.
    Article détaillé : Spiritisme (Allan Kardec).
    Instituteur lyonnais, Allan Kardec s’intéresse d’abord aux recherches sur le magnétisme et l’hypnose. Il observe les réunions médiumniques qui se multiplient en Europe après l’aventure des sœurs Fox. En 1853, l'académicien Saint-René Taillandier lui remet des messages retranscrits par des médiums. Kardec se lance alors dans une analyse des phénomènes supposés faire intervenir des esprits. Après un travail de synthèse, il publie le 18 avril 1857 son œuvre majeure : Le livre des Esprits. En 1858, il fonde la Société parisienne d’études spirites, ainsi que le journal : La Revue spirite. Par la suite, il rédige Le Livre des médiums, L'Évangile selon le spiritisme, Le Ciel et l'Enfer et La Genèse selon le spiritisme.
     
    Pour Allan Kardec, la compréhension de la philosophie spirite prime largement les expériences de communication avec l'au-delà.
     
    Après la mort de Kardec en 1869, ses principaux continuateurs en France sont Gabriel Delanne, Leon Denis et l'astronome Camille Flammarion qui prononce l'éloge funèbre de Kardec. La doctrine spirite connait dans la seconde moitié du xixe siècle une expansion et une popularité importante, notamment dans les milieux intellectuels, littéraires ou savants. Victor Hugo affirme communiquer avec sa fille décédée, Léopoldine et déclare « ceux que nous pleurons ne sont pas absents, ce sont les invisibles. » Alexandre Dumas participe à des séances de tables tournantes et y côtoie George Sand, Victorien Sardou et Théophile Gautier. Sir Arthur Conan Doyle s’engage en faveur du spiritisme et ouvre rue Victoria, à Londres, en 1925 une librairie spirite : The Psychic Bookshop. L’auteur de Sherlock Holmes consacre la fin de sa vie à animer des conférences sur le spiritisme et sur le spiritualisme dans le monde entier. Il préside le Congrès spirite mondial de Londres, en 1928.
     
    Au xixe siècle, les médiums les plus connus étaient Marthe Béraud, Franek Kluski, Jan Guzyk et Stephen Ossowiecki, Jakob Lorber le « scribe de Dieu ». Au cours du temps et jusqu'à aujourd'hui, les personnalités les plus notables sont : Léon Denis, Gabriel Delanne, Johannes Greber, Carl Wickland, Chico Xavier, François Brune (prêtre), Jean Prieur Tommaso Palamidessi
     
    Un Conseil Spirite International a été fondé en 1992 et revendique fédérer près de 10 000 associations, 20 millions de pratiquants réguliers, dans 84 pays membres. À ces chiffres s’ajoutent des dizaines de millions de sympathisants et de pratiquants amateurs43. Des colloques nationaux ou internationaux sont régulièrement organisés. La situation du spiritisme dans le monde demeure néanmoins très contrastée.
     
    En Europe
    En Europe, le spiritisme est un courant très minoritaire. En France, si la tombe d’Allan Kardec demeure perpétuellement fleurie au cimetière du Père-Lachaise, le pays ne compte qu'une vingtaine de centres spirites. Au Portugal, par contre, chaque région possède entre deux et dix centres spirites. Au Royaume-Uni, plus de soixante Églises spiritualistes couvrent tout le territoire.
     
    En Amérique du Sud
    Au Brésil, les pratiques des curanderos et les rites du Macumba, Candomblé, de l'Umbanda48, et du Quimbanda ont parfois été assimilés à du Spiritisme.
     
    Les spiritismes brésiliens
    Un centre spirite brésilien, à Valença.
    Selon Maria-Isaura Pereira De Queiroz, au tout début de la colonisation du Brésil par les portugais, on entendait déjà parler d’hérésies, dont celle du syncrétisme entre les croyances locales (Santidades) et le catholicisme. Puis les esclaves noirs importèrent leurs propres croyances qui se mélangèrent aux autres également au point qu’il exista des cultes catholiques-indiens-noirs mélangés ensuite avec le spiritisme. La volonté de baptiser les indigènes, au lieu de provoquer la disparition des anciens cultes, les a mélangés avec les consignes du christianisme. Ainsi, au lieu de ne contacter que les anciens esprits, les grandes figures du christianisme se sont ajoutées au panthéon des divinités locales.
     
    Selon l'historien Peter Winn, « la plupart des brésiliens peuvent se dire catholiques, mais le spiritisme est la vraie religion du Brésil »54. L’héritage africain au Brésil a bien été intégré dans la culture du pays. Les croyances africaines dans l’interaction avec les « esprits » sont plus répandues dans les couches les plus pauvres de la société, quand les plus riches sont plus attirées par le spiritisme d’Allan Kardec.
     
    La doctrine spirite au Brésil
    Façade du bâtiment de la Fédération spirite brésilienne, à Brasilia
    Selon les chiffres publiés par des sources indépendantes, le spiritisme kardéciste regrouperait au Brésil (en 2007) plus de 6 millions de spirites « pratiquants » et plus de 20 millions de sympathisants. Chaque ville d’importance possède au moins un centre spirite. Ces établissements organisent à la fois l’aide sociale, l’éducation et les contacts avec l’au-delà, selon le modèle proposé par Allan Kardec, véritable gloire locale. Élevé au rang de religion, le spiritisme influence profondément la société brésilienne. Ainsi, il existe une Association des journalistes spirites, une Association des magistrats spirites et une Association des médecins spirites. Certains hôpitaux psychiatriques font officiellement appel à des médiums pour aider les malades sous l’emprise d’esprits obsessionnels. Un musée national du Spiritisme se trouve à Brasilia. L’institut Culturelle Spirite de Rio de Janeiro accueille les chercheurs et les scientifiques du monde entier qui analysent le paranormal. Les médiums brésiliens tels que Chico Xavier, Luiz Gasparetto, João Teixeira de Faria ou Divaldo Pereira Franco bénéficient d'une grande popularité. Les députés brésiliens ont voté en 2007 pour instaurer le 18 avril comme la « journée nationale du spiritisme ».
     
     
     
    En Asie
    Caodaïsme
    Article détaillé : Caodaïsme.
    Le caodaïsme du Vietnam est parfois appelé spiritisme annamite65. Religion fondée au début du xxe siècle par Ngô Van Chiêu, fonctionnaire vietnamien. Le caodaïsme est un syncrétisme alliant le confucianisme, le taoïsme et le bouddhisme, mais il s'inspire aussi fortement du christianisme : la statue de Jésus est d'ailleurs représentée dans le « Grand Temple » de Tay Ninh, et la structure du clergé est calquée sur le modèle de celui de l'Église catholique. Le caodaïsme est un spiritisme en ce sens qu'il « contacte » des « guides spirituels » défunts de toutes les cultures comme Victor Hugo, Jeanne d'Arc, Pasteur, Churchill, Lénine ou Shakespeare, en plus des grandes figures religieuses comme le Christ ou Confucius.
     
    Philippines
    Le spiritisme est très ancré aux Philippines. Il existerait depuis le xvie siècle66 et s'est développé par la suite autour du Kardecisme, en particulier avec la Unión Espiritista Cristiana de Filipinas. Comme c'est le cas des guérisseurs du Brésil, aux philippines, en particulier dans les pratiques des guérisseurs aux mains nues, Jésus-Christ est l'« Esprit » le plus invoqué.
     
    Formes anciennes ou dérivées du spiritisme
    Les tables tournantes
    Les participants se tiennent assis autour d'une table en bois. L'énergie des médiums[réf. nécessaire] permet aux esprits de produire des coups à l'intérieur de la table[réf. nécessaire]. Les coups permettent des échanges : un coup pour oui, deux coups pour non, par exemple. Technique archaïque dont Allan Kardec disait déjà « Ce mode primitif et long se prête difficilement à des développements d'une certaine étendue ». Bien qu'abandonné depuis un siècle, ce procédé représente un stéréotype attaché au spiritisme.
     
    Le ouija et la technique du verre
    Les participants se tiennent assis autour d'une table sur laquelle est posée une planche marquées des lettres de l'alphabet. Au-dessus de la planche est posé un petit triangle en bois (ou un verre retourné). Les participants approchent leurs doigt du triangle (ou du verre) jusqu'à l'effleurer. L'énergie supposée des médiums sert alors aux esprits pour déplacer l'objet vers les lettres[réf. nécessaire], afin de constituer des mots et des phrases. Les participants entraînés pourraient éloigner leur main de l'objet[réf. nécessaire], qui se déplacerait alors sans aucun contact. Cette méthode est réputée demander beaucoup d'énergie au médium qui ressent souvent de la fatigue. Par conséquent, les pratiquants réguliers choisissent de l'éviter.
     
    L’écriture automatique
    L’écriture automatique se pratique aussi bien seul qu’en groupe. Elle correspond à la méthode la plus répandue, car devenir « médium écrivain » ne nécessite qu’un entraînement limité. Le pratiquant s’assoit à une table, pose une feuille de papier devant lui et tient un stylo en main au-dessus de la feuille. Le but est de laisser les esprits influencer les pensées ou les doigts du médium. Au bout d’un ou plusieurs essais, il peut se produire deux types de phénomènes :
     
    L’écriture automatique inspirée (ou intuitive)
    Dans ce cas, l’esprit dicte des phrases au médium par la pensée et ce dernier les écrit directement, sans réfléchir. Le médium est alors incapable de dire ce qu’il vient de rédiger et il ne prend connaissance du message qu’en le lisant. Le médium retranscrit ainsi des informations ou des histoires dont il n’a absolument aucune connaissance à titre personnel[réf. nécessaire].
     
    L’écriture automatique mécanique
    Dans ce cas, l’esprit contrôle légèrement la main et les doigts du médium [réf. nécessaire]et écrit directement avec. Le médium sent de faibles coups dans sa main et la voit commencer à écrire des lettres, sans savoir quel va être le mot final. Il arrive que l’on reconnaisse le style calligraphique de l’esprit, qui correspondait à sa manière d’écrire lorsqu’il était vivant[réf. nécessaire]. Là encore les indications obtenues sont totalement étrangères aux opinions ou au savoir du médium[réf. nécessaire].
     
    L’incorporation
    L'incorporation est un phénomène très rare. Au cours d'une incorporation, un esprit vient, de façon temporaire, s'approcher très près d'un medium. Du fait de la proximité, il peut communiquer certains aspects de sa personnalité. Mais il ne prend jamais possession du medium et il n'envahit jamais son corps.[réf. nécessaire]
     
    Considérée comme le plus haut niveau de la médiumnité, cette technique se pratique toujours en groupe. Le médium se relaxe totalement et laisse un esprit s'adresser directement à l’assemblée, à travers lui. Le médium peut, soit rester conscient, on parle alors de « transe partielle », soit perdre connaissance, on parle alors de « transe totale ». Dans les cas de transe partielle, le timbre de voix correspond à celui du médium, qui parle sous inspiration. Dans les cas de transe totale, la voix entendue correspond à celle de l’esprit et non plus au timbre de voix du médium[réf. nécessaire]. De plus, l’esprit s’exprime dans la langue qu’il connaît[réf. nécessaire]. Ainsi, il est possible que l’esprit parle à travers le médium en latin ou en russe, alors que le médium ignore totalement ces langages. Ce phénomène possède également le nom de Glossolalie.
     
    La matérialisation
    Les médiums jouent un rôle totalement passif et tombent parfois dans un état de sommeil profond. L’énergie corporelle des médiums est utilisée par les esprits pour densifier leur propre corps spirituel (également appelé Périsprit). Selon le degrés de matérialisation différents phénomènes peuvent se produire :
     
    Un début de matérialisation
    Le corps immatériel de l’esprit n’est pas assez densifié pour être visible à l’œil, mais il l’est suffisamment pour permettre à l’esprit de déplacer un objet... ou pour donner un coup sur la tête d’un participant. Par conséquent, un crayon paraît écrire tout seul, des instruments de musique semblent jouer tous seuls... etc. Neale Donald Walsch, dans Conversations avec Dieu expose ce cas.
     
    Une matérialisation partielle
    L’esprit dispose de suffisamment d’énergie pour densifier une partie de son corps spirituel, jusqu’à la rendre visible et palpable. Ainsi son visage ou sa main semble flotter dans l’air, alors que le reste de son corps demeure invisible à l’œil[réf. nécessaire]. Un esprit qui parvient à densifier son larynx peut être entendu par tous les témoins de la scène. Les adeptes du Spiritisme parlent de « voix directe ».
     

    Une matérialisation complète
    L’esprit possède la connaissance nécessaire, ainsi qu’une quantité d’énergie colossale, pour densifier intégralement son corps spirituel[réf. nécessaire]. Il se matérialise totalement, avec tous ses organes, et rien ne le distingue d’un être ordinaire. L’esprit peut donc apparaître dans un endroit complètement clos, avec portes et fenêtres verrouillées. Cette matérialisation n’est que temporaire. Au bout d’un temps plus ou moins long, l’esprit se dématérialise progressivement jusqu’à disparaître. Florence Cook matérialisait ainsi « Katie King ».
     
    La transcommunication instrumentale
    La transcommunication instrumentale est un sigle inventé dans les années 1980 par le physicien allemand, Ernst Senkowski pour désigner l’ensemble des moyens de communication avec des esprits faisant intervenir des appareils électroniques. Ce sont des objets usuels tels que les téléphones, les magnétophones, les téléviseurs ou des ordinateurs. Ces derniers servent alors de supports lors d’expériences de communication avec l’au-delà[réf. nécessaire]. Ces équipements permettent de conserver une trace des enregistrements. Cependant, il semble que la présence d’un médium à proximité soit nécessaire pour amplifier le phénomène. Les chercheurs en TCI ne souscrivent pas nécessairement à la doctrine spirite d’Allan Kardec et certains ne retiennent du spiritisme que son enseignement pratique.
     
    Art spirite
    On recense de nombreux[réf. nécessaire] cas de peintures spirites et d'Art médiumnique, créées lors de phénomènes de transe. Les peintres spirites n'ont pour la plupart reçu aucune formation artistique[réf. nécessaire]. Quelques peintres spirites :
     
    Luiz Gasparetto
    Augustin Lesage
    Fleury Joseph Crépin
    Victor Simon
    Hélène Smith
    Madge Gill
    Critiques et oppositions

    L'Église catholique
    Livre de 1908. Le catholicisme et le spiritisme s'accordent sur la survie de l'âme et s'opposent sur l'idée de la réincarnation.
     
    Livre de 1937. Une tentative de rapprochement entre l'Église catholique et le spiritisme.
    La première opposition officielle vint de l’Église catholique romaine67. En 1861, l’évêque de Barcelone ordonna un autodafé public pour faire détruire par le feu plus de trois cents ouvrages d’Allan Kardec, dont Le livre des Esprits. En 1864, la Sacrée Congrégation de l’Index condamna en bloc tous les ouvrages spirites68. La position du Vatican fut définie par le décret du 24 avril 1917 dont le texte est le suivant :
     
    Du Spiritisme. En séance plénière, aux Eminentissimes et Révérendissimes Seigneurs Cardinaux, Inquisiteurs généraux de la Foi et des Mœurs, on a demandé : s’il était permis, par des médiums, comme on les appelle, ou sans médium, en usant ou non d’hypnotisme, d’assister à quelque manifestation spirite que ce soit, même présentant un aspect d’honnêteté ou de piété, soit en interrogeant les âmes ou Esprits, soit en écoutant les réponses, soit comme observateur, même avec l’affirmation, tacite ou exprimée, de ne vouloir aucun commerce avec les Esprits malins. Les Eminentissimes et Révérendissimes Pères ont répondu NON, sur tous les points. Le 26 du même mois, S.S. Benoît XV a approuvé la résolution des Éminents Pères qui lui avait été soumise.
     
    Aujourd’hui l'Église catholique s'oppose toujours fermement à la philosophie spirite, notamment à l'idée de réincarnation qui caractérise la doctrine spirite.
     
    Une déclaration publiée dans la revue italienne Gente, no 52, le 26 décembre 1996 et commentée en français dans d'autres revues est considérée par les proches du Spiritisme comme un changement d'attitude de l'Église catholique :
     
    Pour l'Église catholique, les contacts avec l'Au-delà sont possibles et qui dialogue avec le monde des défunts ne commet pas de péché s'il le fait en s'inspirant de la foi.
    Cette déclaration est accompagnée d'une interview du père Gino Concetti qui confirme :
     
    D'après le catéchisme moderne, Dieu permet à nos chers disparus qui vivent dans la dimension d'outre terre, d'envoyer des messages pour nous guider à certains moments de notre vie. À la suite des nouvelles découvertes dans le domaine de la psychologie sur le paranormal, l'Église a décidé de ne plus interdire les expériences de dialogue avec les trépassés, à condition qu'ils soient faits dans des buts scientifiques et religieux.
    En France, cette déclaration a été reprise dans les ouvrages du père François Brune, spécialiste de la communication avec les défunts.
     
    Cependant Gino Concetti se borne à rappeler que l'Église considère comme possible le dialogue avec l'au-delà (qu'elle ne pourrait interdire, alors qu'avant elle ne le croyait pas possible), et il déclare seulement que cette communication ne peut être licite que dans le cas d'une personne inspirée par la foi qui reçoit des signes. Cet avis est personnel et non suivi par l'Église : le Catéchisme de l'Eglise catholique déclare à ce propos :
     
    Toutes les formes de divination sont à rejeter : recours à Satan ou aux démons, évocation des morts ou autres pratiques supposées à tort « dévoiler » l’avenir (cf. Dt 18, 10 ; Jr 29, 8). La consultation des horoscopes, l’astrologie, la chiromancie, l’interprétation des présages et des sorts, les phénomènes de voyance, le recours aux médiums recèlent une volonté de puissance sur le temps, sur l’histoire et finalement sur les hommes en même temps qu’un désir de se concilier les puissances cachées. [...] Le spiritisme implique souvent des pratiques divinatoires ou magiques. Aussi l’Église avertit-elle les fidèles de s’en garder.
    De manière générale, la position des catholiques pratiquants est très critique à l'égard du spiritisme. John Maust regrette en particulier le sentiment de confusion qui pourrait se produire à cause de l'association de la terminologie chrétienne avec le spiritisme
     
    L'ésotérisme
    En 1923, René Guénon publia L'Erreur spirite, un exposé de quatre cent pages sur la doctrine de Kardec qu'il qualifia de « matérialisme à peine déguisé ». À ses yeux, le spiritisme représentait une «erreur moderne» qui ne devait rien aux religions véritables.
     
    Critique scientifique
    Dans son étude de 1901, Théodore Flournoy déclare n'avoir trouvé au cours de ses investigations « aucun fait probant en faveur du paranormal (…) » et qu'elles n’ont « pas peu contribué à augmenter ma méfiance à l’endroit du spiritisme en me faisant constater d’une part la richesse et l’étendue des moyens par lesquels, chez les médiums les plus sincères, le jeu subonscient des facultés mentales arrive à simuler les messages de l’au-delà et d’autre part la prodigieuse complaisance que des gens, d’ailleurs très cultivés, mais enclins aux doctrines occultes, mettent à se laisser leurrer ».
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    Message  Arlitto Jeu 19 Nov 2020 - 18:50

    Introduction


    Mais ces gens-là, ce qu’ils ne connaissent pas, ils l’insultent ; et ce qui savent
    à la manière instinctive et stupide des bêtes, cela ne sert qu’à les perdre.
    Jude 1 : 10
    L’homme connaît-il une existence consciente après son décès ? Existe-t-il un au-delà, un monde spirituel que rejoint l’esprit de l’homme, lorsqu’il se sépare de son corps ? Et comment faut-il se représenter la vie dans cet autre monde ? Quel sort nous y attend ?

    Ou alors, tout s’achève-t-il au cimetière ? A l’instar du corps, l’esprit y trouve-t-il sa sépulture ? Et l’homme, avec ses espérances et ses craintes, ses peines et ses soucis, ses joies et ses souffrances, ses bonnes et ses mauvaises actions, ne reste-t-il rien d’autre que le crâne ou une poignée de cendres ?

    Ce sont là des réflexions qui nous touchent. Elles tourmentent le malade qui, gravement atteint, passe de longues heures à méditer dans sa chambre. Et chaque fois que nous nous trouvons au pied d’un lit de mort, chaque fois que nous suivons un cercueil, ces mêmes questions nous préoccupent. Chaque tertre funéraire évoque ces interrogations, elles sont gravées sur chaque pierre tombale.
    Qui donc résoudra pour nous cette grande énigme de l’au-delà ? A qui nous adresser avec nos doutes pour connaître la vérité ? Interrogeons-nous les religions et leurs serviteurs ? Il est vrai qu’ils enseignent la croyance en l’au-delà et la survie de l’esprit humain. Mais pourtant, ils affaiblissent grandement leur doctrine en niant la survie de l’esprit des animaux. Car si l’animal ne survit pas, pourquoi l’homme survivrait-il ? L’homme et la bête possèdent un destin semblable. L’un et l’autre sont engendrés et naissent de la même façon. L’un et l’autre éprouvent la joie, la douleur et la mort également.

    C’est ce que la Bible confirme en ces termes :

    Car le sort de l'homme et le sort de la bête sont un sort identique : comme meurt l'un, ainsi meurt l'autre, et c'est un même souffle qu'ils ont tous les deux. La supériorité de l'homme sur la bête est nulle, car tout est vanité. Tout s'en va vers un même lieu : tout vient de la poussière, tout s'en retourne à la poussière. Qui sait si le souffle de l'homme monte vers le haut et si le souffle de la bête descend en bas, vers la terre ? (L’Ecclésiaste ou Qohélet, 3 : 19 - 21).
    A cela s’ajoute que les diverses doctrines se contredisent à propos des questions les plus fondamentales de l’existence. Ces divergences d’opinion proviennent avant tout des différences d’interprétation de textes anciens. Elles ne sont pas le fruit d’expériences méthodiques ou d’observations pratiques. Il ne faut donc pas s’attendre à recevoir de ce côté-là une réponse qui soit vérifiable.
    Un seul chemin peut mener à la connaissance. S’il existe un au-delà et un monde des Esprits, la preuve ne peut nous être livrée que si les Esprits eux même viennent jusqu’à nous pour nous instruire. Ils représentent les seuls témoins capables de nous parler de la survie. Tant qu’il ne s’établit pas une communication entre les Esprits et nous, nous ne pouvons pas sortir de l’incertitude.
    Mais aujourd’hui encore, beaucoup tournent en dérision quiconque prétend parler de la possibilité de dialoguer avec l’au-delà. Des hommes rient et se moquent comme ils l’ont fait de tout temps, dès que l’on s’écarte de l’opinion commune de leur époque. Les démarches expérimentales mettent pourtant en évidence les principes naturels qui établissent les liens entre la Terre et le Ciel. Ces principes immuables appartiennent aux lois éternelles de l’univers et sont le fruit de la création divine.

    Ainsi si, en tant qu’amis fidèles de Dieu ou bien en tant que chercheur sincère de la vérité, nous nous efforçons de communiquer avec les bons Esprits, alors nous réalisons un progrès positif en harmonie avec les lois du Créateur. C’est la raison pour laquelle, tout au long de l’Ecriture Sainte, les hommes en quête de vérité ne sont pas renvoyés à leurs semblables mais sont encouragés à s’adresser à Dieu et à ses Esprits. Sous la direction de Moïse, le peuple hébreu côtoie en permanence les anges de Yahvé. Au moment de quitter cette Terre, le Christ a encore beaucoup de choses à communiquer à ceux qui l’ont suivi. Il leur annonce que des explications seront données ultérieurement, non pas par un homme mais par un esprit de vérité qui sera perceptible par les sens humains : J’ai encore beaucoup à vous dire mais vous ne pourriez pas le supporter à présent. Quand il viendra, lui, l’esprit de vérité, il vous guidera dans toute la vérité. En effet, il ne vous parlera pas de lui-même, mais il parlera de tout ce qu’il entendra et il vous annoncera les choses à venir. Celui-là, il me glorifiera parce que c’est de moi qu’il recevra ce qu’il vous communiquera. Tout ce que possède le père, m’appartient également, voilà pourquoi j’ai dit que ce qu’il prend auprès de moi, il vous le communiquera (Jean 16 : 12-15).
    Voici ce que nous apprend l’Ancien Testament et les Evangiles. C’est aussi l’enseignement des apôtres. Cette pratique suivie à la fois par les tribus d’Israël et par les premiers chrétiens fut cependant délaissée. Certains hommes décidèrent de se substituer à Dieu et à ses messagers. L’élaboration et la diffusion des préceptes religieux devint un métier. On se mit à apprendre la religion par le biais d’un enseignement humain, tout comme n’importe quelle discipline de ce monde. Les guides spirituels du peuple devinrent des décideurs en matière de foi, ce qui leur permit du même coup, d’accroître leur pouvoir temporel. L’ancienne liberté que Dieu accorde à chacun de ses enfants se transforma en servitude religieuse. Durant des siècles, quiconque résistait et prétendait vivre selon ses convictions personnelles rencontrait les tourmenteurs et le bourreau. Le sang de millions d’hommes a coulé au nom de dogmes théologiques inventés par les hommes.

    Au fil du temps, les textes bibliques connurent de nombreuses traductions et adaptations qui les firent évoluer. Les rédacteurs appartenaient sans exception à des ordres religieux. Il leur importait avant tout de donner à ces écrits une tournure qui favoriserait les institutions humaines qu’ils représentaient. Il se répéta ce que dans l’Ancien Testament Dieu avait exprimé par la bouche des prophètes en guise de plainte et d’amers reproches : Comment pouvez-vous dire : nous sommes sages et la loi de Dieu est chez nous ? Oui, voici que le style mensonger des scribes a produit le mensonge ! Les sages sont confondus, consternés et pris à leur propre piège. Voici qu’ils ont rejeté la parole du Seigneur, et quelle sagesse ont-ils encore ? (Jérémie 8 :8-9).
    Les écrits de l’antiquité furent ainsi arrangés au profit d’opinions religieuses en vogue à l’époque de leur recopie. Tout cela se passait à l’insu du petit peuple qui devait accepter aveuglément et sans contrôle les prétendues vérités et leurs commentaires rédigés par le clergé. Ainsi la tradition religieuse devint un héritage obligatoire transmis à chacun sans aucune possibilité de formuler un avis sur son contenu.
    Il n’en était pas ainsi au temps où les hommes entretenaient des relations directes avec le monde des Esprits de Dieu. Ils pouvaient s’adresser au Ciel et obtenir une réponse. C’est la raison pour laquelle Paul engageait les premiers chrétiens qui ne seraient pas d’accord avec lui à interroger Dieu : Nous tous donc les plus avancés, comportons donc nous ainsi et si d’une quelque autre manière vous vous comportez différemment, là dessus aussi Dieu vous éclairera (Philippiens 3 :15).

    Une telle invitation à emprunter ce chemin vers la connaissance devint impensable pendant les siècles qui suivirent. Cette attitude conduisit immanquablement à l’excommunication, à d’atroces tortures et enfin au bûcher. Le progrès moral des hommes a finalement mis un terme à ces abominables persécutions dictées par la haine et la soif de pouvoir. Aujourd’hui, il est temps de nous rappeler que des ponts peuvent être lancés vers le royaume spirituel de Dieu.

    J’ai été prêtre catholique pendant vingt-cinq ans. Je considérais ma religion comme étant la bonne, la vraie. N’était-elle pas celle de mes parents, de nos maîtres, de nos chefs spirituels ? Je ne croyais pas avoir des raisons m’autorisant à rejeter ce que mes coreligionnaires acceptaient comme une certitude. En outre, toute mise en doute d’un dogme de la foi représentait, selon mon Eglise, un péché mortel.
    J’ignorais tout de la possibilité d’entrer en communication avec l’au-delà. Le spiritisme ne m’était connu que parce que j’en avais lu dans les journaux. Tout cela je le considérais comme farce, fraude et illusion.
    Et puis un jour, sans le provoquer, j’ai fait mon premier pas sur le chemin de la communication avec le monde des Esprits de Dieu. J’expérimentais des choses qui me remuaient jusqu’au tréfonds de moi-même. Après avoir franchi cette première étape, je ne pouvais plus m’arrêter. Il me fallait y voir plus clair. J’avançais prudemment, par tâtonnement. J’avais fait mienne cette parole de l’apôtre Paul : Ne faites pas obstacle à l’esprit, ne méprisez pas les paroles prophétiques, mais examinez tout avec discernement, ne retenez que ce qui est bien et tenez vous à l’écart de toute espèce de mal (Thessaloniciens 5 : 19-22)
    Je ne m’intéressais qu’au bien et à la vérité. Je me sentais prêt à l’accepter même au prix des plus lourds sacrifices. Je savais que Dieu n’abandonne jamais celui qui se met en quête de la vérité, de manière désintéressée, et que selon la parole du Christ, il ne donne pas une pierre à la place du pain à celui qui demande humblement.
    Je ne me faisais aucune illusion sur les conséquences de mon choix. Je comprenais bien que si je persévérais, cela provoquerait la ruine de mon état ecclésiastique, de mes revenus matériels et de mon avenir de prêtre. Je savais ce qui m’attendait, c’était le mépris et la calomnie. On allait m’accabler d’outrages et d’injures. Pourtant j’attachais un plus grand prix à la vérité. Elle se trouvait sur le chemin que j’avais suivi, elle me libéra et me réjouit le cœur. Les épreuves qu’il me fallait traverser et qui durent encore maintenant ne sauraient troubler la paix intérieure ainsi acquise.
    Dans ce livre, je me propose de décrire les étapes qui me conduisirent vers le monde des bons Esprits chargés de nous instruire. J’écris mon livre par amour de mon prochain quelle que soit sa religion ou sa philosophie. L’ouvrage s’adresse à tous les chercheurs de la vérité. Il est destiné à servir de guide à ceux qui souhaitent entrer en communication avec le royaume de Dieu, dans le but de se rapprocher de Dieu. Il décrit le cheminement vers le pont qui nous mène aux messagers de l’au-delà.

    Quiconque, avec l’aide de ce livre, empruntera ce pont entre les mondes, trouvera la confirmation de tout ce qui est exposé ici. Voilà pourquoi, je ne demande nullement que l’on accepte d’emblée la validité de cet ouvrage sans contrôle et sans examen. Celui qui agirait ainsi fonderait ses convictions, à propos des aspects les plus sérieux de sa vie, sur les dires d’un homme faillible et sujet à l’erreur. Il ne faut pas qu’il en soit ainsi.
    Je ne demande donc pas que l’on me croit aveuglément. Je souhaite uniquement que l’on examine les affirmations qui me furent révélées par les mêmes procédés que j’ai moi-même expérimentés. J’ai décrit cette voie avec tant de précisions et si rigoureusement que nul ne saurait la manquer. Pour cela, aucune préparation ou formation n’est nécessaire. Une seule chose ne doit cependant pas faire défaut : la volonté de trouver la vérité. Celui qui la cherche devra se préparer à l’accepter dès qu’elle se présentera à lui de façon convaincante et d’y conformer sa vie. Le livre ne s’adresse qu’à ceux qui acceptent cette condition. Ceux qui manqueront de persévérance et qui refuseront d’examiner méthodiquement les faits exposés n’ont pas le droit de porter un jugement sur mon travail.
    Je suis certain de l’exactitude de ce livre, car je sais en qui j’ai mis ma confiance (Timothée 1 : 12). Je sais que ceux qui suivront ma voie ne découvriront aucune contradiction avec mes écrits. Tous ceux qui ont écouté mes conseils jusqu’ici, dans la recherche du contact avec le monde des Esprits saints, ont trouvé ce que moi-même j’ai découvert.
    Malgré cela, mon livre se heurtera à l’acharnement de nombreux adversaires. Des ecclésiastiques de tout bord en feront certainement partie. En effet, le credo qu’ils enseignent à leurs fidèles garantit leur subsistance. S’ils entreprenaient une étude expérimentale de l’au-delà, la constatation des faits les obligerait à modifier leur point de vue. Ils cesseraient alors d’être les représentants accrédités de leur confession et se verraient privés des ressources de leur fonction. Les hommes n’acceptent pas volontiers le sacrifice de leur position sociale et de leur confort. La plupart évitent pareille épreuve et préfèrent renoncer à la vérité. La même raison poussait les anciens prêtres du judaïsme à s’acharner contre le Christ et sa doctrine. Ils craignaient pour leur prestige et leur réputation. Sans chercher à examiner le discours de Jésus ils persécutèrent jusqu’au meurtre celui qui menaçait de détruire l’influence qu’ils avaient sur le peuple. La plupart des prêtres d’aujourd’hui ne se contenteront pas de dénigrer mon livre mais ils refuseront également de vérifier la justesse de son contenu et des méthodes indiquées. Pourtant, chacun peut s’engager sur cette voie sans scrupules et avec bonne conscience. Il est bénéfique de prier Dieu dans la confiance de la promesse de Jésus : Et moi je vous dis : demandez et il vous sera donné, cherchez et vous trouverez, frappez et on vous ouvrira. En effet, celui qui demande il le reçoit en totalité, celui qui cherche trouve et on ouvre à celui qui frappe. Quel père parmi vous si son fils lui demandera un poisson lui donnera un serpent au lieu du poisson ? Ou encore s’il demandera un bœuf, lui donnera un scorpion au lieu du bœuf ? Si donc vous qui êtes mauvais, vous savez donner de bonnes choses à vos enfants, combien davantage, le père du ciel donnera un esprit saint à ceux qui lui demandent (Luc 11 : 9-13).

    Existe-t-il quelqu’un qui est prêt à s’engager dans cette voie avec une grande sincérité et honnêteté intellectuelle ? Je ne demande rien d’autre. J’ai procédé de cette manière moi-même et c’est ce que j’ai relaté dans ce livre. Je n’ai rien reçu d’extraordinaire, mais simplement ce que tout homme obtient s’il cherche sincèrement. Si l’idée de parler avec le royaume de Dieu peut nous paraître incroyable, ce n’est pas une raison pour que nous refusions de nous adresser à lui. Car Dieu nous fait bien entrevoir et espérer l’incroyable par cette promesse :
    Appelle moi et je te répondrai, je t’annoncerai des choses grandes et cachées dont tu ne sais rien (Jérémie 33 : 3). 

    Johannes Greber, Pâques 1932

    Pour Qohélet, le « souffle » désigne la partie immortelle des êtres vivants qui retourne à Dieu après la rupture du fil d’argent, c’est à dire après le décès : Avant que lâche le fils d’argent, que la coupe d’or se brise, que la jarre se casse à la fontaine, que la poulie se rompe au puits et que la poussière retourne à la poussière comme elle est venue, et le souffle à Dieu qui l’a donné (Qohélet 12 : 6 – 7).

    Traduction littérale du texte grec.
    raduction littérale du texte grec.

    Traduction littérale du texte grec.

    Traduction littérale du texte grec.

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