Gerrit Lösch : "Je ne dépends pas de la WatchTower !
La déclaration faite par Gerrit Lösch pour éviter de comparaître a été rendue publique
La plupart des Témoins de Jéhovah considèrent la Société Watch Tower comme étant
presque le synonyme de "l'organisation de Dieu." En tant que tel, ils doivent obéir à toutes les instructions qui leur sont transmises comme s'ils recevaient ces instructions de Jéhovah lui-même.
Toutefois, un important Témoin de Jéhovah affirme aujourd'hui qu'il n'est pas obligé "d'obéir à la Watchtower", et a même déclaré que la Watchtower "n'a pas, et n'a jamais eu, aucun pouvoir sur moi." Qui est cet homme audacieux ? Nul autre que Gerrit Lösch, membre du Collège Central !La Watchtower rappelons-le, a été condamnée à
$ 13,5 millions pour son rôle dans les agressions sexuelles subies par Jose Lopez de la part de
Gonzalo Campos , qui a pu abuser de plusieurs victimes à San Diego, dans les années 80 et 90, sans que l'organisation n'intervienne.
Une des raisons pour lesquelles le procès a mal tourné pour la Watchtower fut son refus de répondre aux injonctions du Tribunal, qui lui demandait, entre autres choses, que Gerrit Lösch, membre le plus ancien du Collège Central, se présente en tant que témoin.
Lorsque ceci, et d'autres injonctions raisonnables, furent catégoriquement refusées par la Watchtower, en faisant fi des obligations qui lui étaient imposées, et en refusant de répondre aux preuves présentées par Irwin Zalkin au nom de Lopez.
Voici maintenant, ci après, la déclaration personnelle de trois pages signée de Gerrit Lösch, dans laquelle il donne les raisons qui l'ont conduit à refuser l'ordonnance du Tribunal...Il est plus que probable que les commentaires fait par Lösch au sujet de la Watchtower sont un moyen de dissocier le Collège Central de la Watchtower, et de protéger les membres du Collège Central contre toute action en justice engagée contre l'organisation.
Même si, dans le meilleur des cas, Lösch cherche la petite bête en affirmant qu'il ne répond qu'au Collège Central, dont il est membre, au pire, il dénature sérieusement sa relation personnelle avec l'organisation, et avec les Témoins de Jéhovah en général.
On peut seulement imaginer ce qui pourrait arriver à un simple Témoin de Jéhovah qui se tiendrait devant une salle du Royaume comble, et qui prononcerait les mêmes mots "je ne dépends pas de la Watchtower" et " la Watchtower n'a pas, et n'a jamais eu, aucun pouvoir sur moi." Sans aucun doute, la salle manifesterait ! Et pourtant, un tel individu pourrait faire remarquer qu'il ne fait que répéter les paroles d'un membre exemplaire du Collège Central.
Les déclarations de Lösch concernant son pouvoir sur l'organisation sont tout aussi ambiguës et fourbes. Bien qu'il soit vrai qu'il ne détient pas à lui seul "toute l'autorité
en tant qu’individu pour faire ou déterminer la politique générale de la Watchtower", la déclaration est rédigée de telle manière qu’elle détourne l'attention de la réalité, car Lösch est avant tout un décideur important de la Watchtower, sous réserve bien entendu, que ses décisions soient approuvées par ses collègues membres du Collège Central.
Tout bien considéré, les Témoins de Jéhovah sincères seront consternés en voyant jusqu'où peut aller l'un de leurs chefs (un membre de leur "plus haute autorité ecclésiastique") pour éviter de prendre position dans la défense de l'organisation.
On a fait dire à Jésus : "On vous livrera à des tribunaux locaux, et vous serez battus dans les synagogues, et vous serez traduits devant des gouverneurs et des rois, à cause de moi, en témoignage pour eux" (Marc 13: 9,
Traduction du monde nouveau ) – Mais, plutôt que de se tenir debout pour "témoigner", Lösch a fait tout ce qui était en son pouvoir pour se distancer de l'organisation de Dieu" – et nier pour ainsi dire toute appartenance à la Watchtower.
Il est de plus en plus évident que, pour qu'un Témoin de Jéhovah respecte les membres du Collège Central, (respect qu'ils demandent), il doit connaître la différence qui existe entre leurs paroles et leurs actions.
Traduction de la déclaration de Guerrit Lösch1) Je suis âgé de plus de 18 ans, sain d'esprit, et apte pour faire cette déclaration. J'ai pris connaissance personnellement de l'objet des présentes, elles sont toutes vraies et exactes.2) Je fournis cette déclaration pour soutenir la requête en annulation de la motion présentée par l'accusation demandant le témoignage de Gerrit Losch ainsi que la notification sous-jacente exigeant que le témoignage de Guerrit Losch, s'accompagne de documents et d'enregistrements requis – pour les besoins du procès.3) Si je suis appelé à témoigner dans cette poursuite au civil, je voudrais fournir les informations suivantes au sujet du contenu de la déclaration.4) Je ne suis pas destinataire de la demande de témoignage, mais j'ai appris que la Watchtower s'était opposée à cette demande après qu'elle ait reçue la notification de l'accusateur.5) Je viens d'apprendre que ce Tribunal a rendu une ordonnance contraignant la Watchtower à me demander de témoigner (Voir doc 1, ci-après dénommé "Watchtower"), mais je n'avais pas reçu de copie de l'ordonnance du Tribunal.6) Je suis membre du Collège Central de l'église des Témoins de Jéhovah ayant été nommé à ce poste le 1er juillet 1994. Je n'étais donc pas membre de ce Collège Central en 1986, quand l'accusateur allègue avoir été abusé par Gonzalo Campos. 7) Le Collège Central des Témoins de Jéhovah est l'autorité religieuse la plus élevée dans l'église des Témoins de Jéhovah, elle exerce une surveillance spirituelle sur tous les Témoins de Jéhovah dans le monde.8) Je ne suis pas, et n'ai jamais été un mandataire social, directeur, représentant légal, un membre ou un employé de la Watchtower. Je ne dirige pas, et n'ai jamais dirigé à aucun moment le fonctionnement de la Watchtower. Je ne dépends pas de la Watchtower. Je n'ai pas, ni n'ai jamais eu aucun pouvoir personnel pour faire ou pour déterminer la politique générale de la Watchtower ou dans un quelconque département de la Watchtower.9) La Watchtower n'a et n'a jamais eu aucun pouvoir sur moi.10) Je n'ai aucune connaissance personnelle des faits ou des événements concernant le sujet du cas cité, parce que, entre autres choses : (a) Je n'ai jamais dirigé ou travaillé pour le département juridique ou pour le département au Service. (b) Je n'ai jamais vécu au Etats-Unis avant 1990. (c) Avant 1990, je résidais en Autriche. (d) Je ne connais pas, et n'ai jamais rencontré le plaignant, José Lopez. (e) Je ne connais pas, et n'ai jamais rencontré Leticia Lopez, la mère du plaignant José Lopez. (f) Je ne connais pas et n'ai jamais rencontré l'accusé Gonzalo Campos qui est poursuivi11) Je réside dans l'Etat de New York, je vis et je travaille à Brooklyn où se trouve le quartier général des Témoins de Jéhovah. Je déclare sous serment, conformément aux lois de l'Etat de Californie, que tout ce qui précède est véridique et correct, et que cette déclaration a été faite le 4 février 2014. CONTROL MENTAL WATCHTOWER 2019 MK ULTRA
La Watchtower utilise des méthodes de Control Mental issue du MK ULTRA, la dernière assemblée générale 2018 à été le théâtre d'une manipulation à grande échelle puisque diffusée dans le monde entier sans restriction d'âge touchant les enfants plus sensibles que les adultes.
Les sectes utilisent un certains nombre de méthodes ou techniques de mise sous influence :- L'approche intrigante et séductrice : a) un porte-à-porte amical, b) la distribution d'un tract intriguant ou une affiche sur un sujet intéressant (conférence, réunion, séance sur des sujets aussi divers que le yoga, le gymnastique orientale, l’histoire, la philosophie, l’amour, la méditation …), c) un test psychologique, d) une pétition humanitaire …un petit geste qui semble n'engager à rien mais qui est, malgré tout, un acte porteur de sens, un positionnement, et qui fait récolter noms et adresses. Le groupe peut aussi entourer la future réunion d'un certain mystère ou secret.
- La détection du caractère fragile du futur adepte : repérage du caractère fragile, dépressif du futur adepte (par un test, une consultation, une discussion) et exploitation méthodique de l'échec scolaire professionnel ou sentimental, du chômage, du deuil de la personne fragile. On lui fait miroiter un espoir de s’en sortir. On lui proposera, ensuite, une formation voire un emploi fictifs qui lui apportera de l’espoir.
- Le « bombardement » d'amour : donnant l’impression au futur adepte qu’il a enfin trouvé la "vraie" famille et qu’il sera plus seul, qu’il sera entouré. C’est souvent le premier message séducteur qu’il rencontrera, du moins au début.
- La flatterie : la secte indique au futur adepte que ses potentialités sont immenses... mais dans et par le groupe (la secte) exclusivement.
- Le sentiment de puissance, de faire parti de l’élite : au sein du groupe, l’adepte a accès à des connaissances secrètes, extraordinaires, supérieures, dont n’a pas accès le commun des mortels (et dont ces derniers n’ont souvent même pas conscience). Connaissance réservés aux initiés, aux élus, à l’élite, dont on fait bien sûr parti. Par le fait de faire parti du groupe, d’avoir reçu le message de celui-ci, l’adepte aura toutes les chances alors d’être « sauvé » ou d’être du bon côté.
- Le fait d'agir pour la « bonne cause » : il est difficile de dire non à ce qui semble apparaître comme une bonne cause. La « bonne cause » peut être, par exemple, la lutte pour les opprimés, les prolétaires, pour un peuple _ arabe, juif, allemand … _, une religion quelconque _ l’Islam, le Christianisme … _, la justice, la recherche scientifique, la Vie … Et progressivement, pour « la bonne cause », tous les « moyens » sont bons, y compris les moyens peu recommandables ou illégaux (mensonges, manipulations, truquages, désinformations, vols, détournements de fond, abus de bien social, espionnage, infiltrations en particulier des grandes institutions …), voire les pires exactions (intimidations, menaces, chantages, voire meurtres, attentats, suicides collectifs …). C’est ainsi qu’on peut lever ou affaiblir les barrières morales de l’adepte et l’impliquer. Agir pour la bonne cause, comme celle de la Science, était justement un des ressorts de l’expérience de Milgram.
- Utilisation de « vérités » simples, simplificatrices et réductrices : Malgré l’immense complexité de la vie et du monde extérieur, le message du groupe et du gourou est qu’il existe des vérités simples, extraordinaires, pouvant tout expliquer, expliquer le monde, la vie, l’histoire (par la lutte des classes, la loi du plus fort, les extraterrestres, les « titans », les surhommes, les mondes disparus et magiques (Mu, Atlantide, …) certaines légendes dorées, des interventions miraculeuses, l’Au-delà, Dieu, la création …). Le bénéficiaire de cette « vérité » est censé, grâce à cette dernière, devenir plus « lucide », avoir un esprit plus « clair » ou clairvoyant ou posséder un « état de conscience supérieur ». La « vérité » sera présentée comme scientifiques, incontestable, grâce, par exemple, à l’utilisation d’un raisonnement bien construit, éventuellement à l’aide d’impostures, de fausses preuves, de trucages, de tours d’illusionnisme, des mises en scènes, de faux témoignages. La vérité sera éventuellement secrète, ce qui lui permet alors d’échapper à toute confrontation aux critiques extérieures et à la réalité.
- Vocabulaire secret, codé, mystérieux utilisant des mots déviés de leur sens réel : Ce vocabulaire, souvent facile à se rappeler, sert de signes de reconnaissance, de moyens mnémotechniques pour se rappeler plus facilement de la doctrine de la secte. Ce langage permet aussi une coupure avec le reste du monde et avec la réalité. On les retrouve dans les invocations, dans les matraquages intellectuels (écoute du discours visuel ou de cassettes du gourou, dans les séances d’autocritiques …). Cela donne aussi l'impression à l'adepte de faire parti de l'élite.
- Conditionnement de l’adepte à être de plus en plus disponible pour la secte : tout son temps disponible sera consacré à la secte. Il doit lui donner son temps, 24h/24, 7J/7, y compris les week-ends, la nuit et dans l'urgence. Durant ce processus, il y a exploitation d'un effet d'entraînement mutuel résultant de la soumission à l'autorité, de l'ambiance, du semi-enfermement, du temps bourré de lassants exposés et entrecoupés d'exercices fatigants, d'une nourriture pauvre et carencée, inhabituelle et décalée, de la privation de sommeil, de la perte du sens du temps, de la disparition des montres, de la présence de fenêtres obturées (Jour ? Nuit ?), de chants lancinants, rythmés, tambourinés, voire de chants incompréhensibles, psalmodiés en langues étrangères.
- L’empêchement du questionnement personnel : On pousse l’adepte à abandonner tout son esprit critique. On lui déclare que penser par lui-même, sans un éclairage et un guide, est vain. La secte lui conseille de se laisser guider (par celui qui a reçu « l’illumination », la « révélation », c’est à dire par le gourou), et ainsi il va mieux comprendre. Il lui dit qu’il n’a aucune crainte à avoir, puisque ce qu’affirme la secte est prouvé et est scientifique. La connaissance que distille le groupe est très ancienne, antique, traditionnelle, donc elle est « authentique » et incontestable. On fera éventuellement tout ce qu’il faut pour que l’adepte soit constamment occupé, afin qu’il ne puisse réfléchir ou prendre du recul.
- Le registre de la peur : sans la protection de la secte, l’adepte risque la catastrophe personnelle ou il risque d’être confronté à la future catastrophe générale (à l’apocalypse) dont est menacé la société extérieure toute entière. S’il quitte la secte, il lui arrivera malheur (la menace peut être voilée).
- Invention ou amplification d’ennemis, de complots ou de menaces extérieures réelles ou imaginaires : l’existence des « ennemis » ou ce complot permet de resserrer les liens du groupe, pousse au secret, au repliement sur soi. L’ennemi pourra être un peuple ennemi _ arabes, juifs, américains …_, des organisations plus ou moins secrètes _ CIA, Franc-Maçons, juifs … _, les extraterrestres, des esprits ou « entités spirituelles » … Cela permet au groupe d’éviter toute confrontation face aux critiques extérieures ou à la réalité.
- La confession publique des pensées les plus intimes, l'instillation de scrupules et de phobies dans le sens des « valeurs » de la secte, conduisant à une distorsion de la conscience morale de l’adepte, l'enregistrement éventuel audio ou vidéo d'auto-accusations : autant de futurs moyens de chantage sur d'éventuels récalcitrants.
- Destruction de l'inhibition : après la confession publique, on peut demander à l’adepte d'abandonner sa pudeur sur certains sujet. On peut ainsi le conduire à inverser ses valeurs morales et ses inhibitions, un moyen de l’impliquer encore plus, par rapport à la secte et ses actes, et le faire rentrer encore plus dans les thèses délirantes ou répréhensibles du gourous.
- Règles intransigeantes imposées par une stricte hiérarchie : l’adepte doit demander la permission pour les actes les plus élémentaires, sous le prétexte de la recherche de l’humilité du disciple. Ce qui réduit progressivement son libre-arbitre et augmente sa dépendance. La secte peut lui demander de prendre un soi-disant médicament (psychotrope …) pour " purifier ", ouvrir la voie du " salut ", échapper au " karma
- L’endettement : l’endettement de l’adepte, préconisée par la secte, le rend dépendant pécuniairement envers elle. C’est encore un autre mécanisme d’implication de l’adepte dans la secte. Plus l’implication financière est importante, plus le retour en arrière est difficile.
- Le régentement de la vie sexuelle : dans certaines sectes, il peut y avoir alternances de restrictions ou de permissions de l’acte sexuel (rigidité et permissivité), allant jusqu'au mariages imposés, par la secte, voire des incitations, par celle-ci, à la pédophilie ou même à l'inceste.
- L'émissions de signaux contradictoires : à certains moment la hiérarchie de la secte tantôt encourage, tantôt décourage voire réprimande telle ou telle action, selon un système explicatif toujours crédible, d'où confusion dans l’esprit de l’adepte, entre ce qui est permis ou non, par rapport aux valeurs de la secte, ce qui aggrave alors son sentiment de culpabilité ou son indécision et donc sa soumission. Ces signaux et messages contradictoires, à double-sens, permettent aussi à la secte et au gourou de constituer un système de défense, face à toute accusation.
- Coupure avec le milieu d'origine : au stade initial, il n’y a plus pour l’adepte, ni visites, ni lettres, ni téléphone, sous prétexte des exigences de la " renaissance personnelle ", et pour éviter les influences « corruptrices » et « l’ignorance » (crasse), du monde extérieur.
- Le déracinement : par la déracinement géographique, culturel, linguistique, par la privation des papiers d'identité, par l’adoption d’un nouveau nom (au nom, par exemple, d’une « renaissance » spirituelle …), la secte contribue à ce que l’adepte se coupe de plus en plus de ses anciennes racines, de ses anciennes relations, de ses proches et de ceux qui pourraient l’aider ou qui pourrait l’aider à briser (et se sortir) de l’embrigadement sectaire. Qu’il soit totalement isolé, par rapport à toute possible aide extérieure.
http://benjamin.lisan.free.fr/EcritsScientifiques/pseudo-sciences/ManipulationMentaleSectaire.htm.