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La Tour de Babel :: l'origine de l'empire mondial des religions

    Critique originelle et textuelle de la Bible

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    Message  Arlitto Lun 26 Oct 2020 - 13:29

    Rappel du premier message :

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    Critique originelle et textuelle de la Bible

    Les dieux sumériens, la naissance des trois religions monothéistes ?
    Naissance du monde selon les trois religions monothéistes



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    Mon commentaire :

    La vérité ne craint pas l'erreur et encore moins le mensonge, je vais essayer une approche critique et textuelle de la Bible, "Ancien et Nouveau Testament". Nous savons tous que certaines parties sont des ajouts, des torsions voir, des falsifications volontaires, le plus connu étant le comma johannique, verset ajouté pour appuyer la doctrine de la trinité.


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    Message  Arlitto Lun 26 Oct 2020 - 13:35

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    Les Mages à la crèche

    Critique originelle et textuelle de la Bible - Page 2 Pkd3


    Matthieu 2

    1 Jésus étant né à Bethléhem en Judée, au temps du roi Hérode, voici des mages d'Orient arrivèrent à Jérusalem, 2 et dirent: Où est le roi des Juifs qui vient de naître? car nous avons vu son étoile en Orient, et nous sommes venus pour l'adorer. 3 Le roi Hérode, ayant appris cela, fut troublé, et tout Jérusalem avec lui. 4 Il assembla tous les principaux sacrificateurs et les scribes du peuple, et il s'informa auprès d'eux où devait naître le Christ. 5 Ils lui dirent: A Bethléhem en Judée; car voici ce qui a été écrit par le prophète: 6 Et toi, Bethléhem, terre de Juda, Tu n'es certes pas la moindre entre les principales villes de Juda, Car de toi sortira un chef Qui paîtra Israël, mon peuple. 7 Alors Hérode fit appeler en secret les mages, et s'enquit soigneusement auprès d'eux depuis combien de temps l'étoile brillait. 8 Puis il les envoya à Bethléhem, en disant: Allez, et prenez des informations exactes sur le petit enfant; quand vous l'aurez trouvé, faites-le-moi savoir, afin que j'aille aussi moi-même l'adorer. 9 Après avoir entendu le roi, ils partirent. Et voici, l'étoile qu'ils avaient vue en Orient marchait devant eux jusqu'à ce qu'étant arrivée au-dessus du lieu où était le petit enfant, elle s'arrêta. 10 Quand ils aperçurent l'étoile, ils furent saisis d'une très grande joie. 11 Ils entrèrent dans la maison, virent le petit enfant avec Marie, sa mère, se prosternèrent et l'adorèrent; ils ouvrirent ensuite leurs trésors, et lui offrirent en présent de l'or, de l'encens et de la myrrhe. 12 Puis, divinement avertis en songe de ne pas retourner vers Hérode, ils regagnèrent leur pays par un autre chemin.

    L'Évangile de Matthieu est le seul à faire mention de ces personnages mystérieux venus d'Orient. La plupart des historiens s'accordent pour désigner la Chaldée (province de Perse) comme étant leur patrie d'origine. Les chaldéens étaient férus d'astrologie et de religion.


    Ces Mages dans Matthieu: "se prosternèrent devant l'enfant et l'adorèrent" (Math. 2,11)..Pourquoi ?. Personne n'a jamais adoré Jésus, même adulte, ni même pendant sa mission sur terre, ni même après sa mort, et sa résurrection !.

    Les Pères de l'Église ont considéré que la venue de ces hommes à la crèche - étrangers au peuple d'Israël - révélait le caractère universel de la Mission du Christ.

    S'appuyant sur le psaume 72 de la Bible, la tradition en a fait des rois.

    Si leur nombre fut fixé à trois (car Mathieu ne précise pas combien : "des mages venus d'orient") c'est en raison des trois offrandes apportées à Jésus :
    l'or, l'encens, et la myrrhe.

    A partir du VIème siècle on les différencia (Gaspard, Melchior, Balthazar), et on les assimila aux trois âges de la vie (jeunesse, maturité, vieillesse).
    Plus tard on leur attribua des races différentes :
    Melchior était blanc, Gaspard jaune, Balthazar noir, symbolisant ainsi l'ensemble de l'Humanité.

    Le problème est que : les Mages de l'Épiphanie auraient été prêtres de cette religion venue du sud de la Mésopotamie. Mithra et les Mages de la Nouvelle Alliance

    L'Évangile selon Mathieu rapporte qu'à l'époque de la naissance de Jésus des Mages arrivèrent qui venaient de l'Orient.
    Selon toute probabilité ces voyageurs spirituels appartenaient à une religion extrêmement antique dont la figure la plus connue des historiens est celle d'un très grand sage nommé Zarathoustra (Zoroastre).

    Mais il est bon de préciser que Zoroastre n'était pas le créateur de cette religion dont l'origine se perd dans la nuit des temps. Il n'avait fait que lui rédiger un code et des principes de vie. En fait, des siècles avant Zoroastre, un Yasata, un esprit céleste était déjà révéré des peuples indo-iraniens : il portait le nom de Mithra.

    Il n'est pas sans importance de savoir que les Mages qui vinrent adorer l'enfant de la crèche tenaient ce nom de Mithra comme profondément vénérable. Le nom de Mithra pouvait se traduire par des mots comme : pacte, contrat, alliance... Son rôle était en effet de maintenir l'alliance entre le Dieu Suprême et les humains...

    Critique originelle et textuelle de la Bible - Page 2 Jan9

    Le livre de l'Avesta - parlant de lui - disait: "le soleil est son œil".

    Il est aussi important de préciser ce que les Mages cherchaient en se rendant à Bethléem.

    Une très ancienne tradition circulait parmi les maguséens qui formaient une école, un clan particulier, chez les fidèles mazdéens; il était prédit qu'un Sauveur sacré devait naître dans une caverne et que ce petit enfant serait la présence visible de Mithra.

    Y avait-il un autre messianisme que celui des prophètes de la Bible ? Dans son érudite étude "Histoire de la Religion et de la Philosophie Zoroastriennes", Paul du Breuil rappelle qu'en Iran oriental des Mages astrologues se recueillaient chaque année sur une montagne pour y guetter durant trois jours l'étoile du grand roi.

    Il cite le livre de Seth et l'Opus Imperfectum in Matheum et écrit, page 127 de son livre, ces lignes propres à nous éclairer :

    - "En effet, le thème des bergers qui reconnaissent ou recueillent un enfant royal est propre à la légende iranienne et l'image de la naissance du Sauveur dans une caverne appartenait aux légendes parthes du Saoschian-Mithra, incluant le mythe de la fécondation virginale de la Mère. Parallèlement à l'Apocalypse d'Hystape, une prophétie zoroastrienne sur la naissance de l'idéologie royale parthe circulait parmi les maguséens".

    En résumé, si les Mages vinrent à la Crèche, c'est qu'ils avaient été avertis qu'un être extraordinaire allait naître, un être représentant tout autre chose que le Messie de la nation d'Israël.

    L'Évangile de l'Enfance, un texte arabe de source syriaque affirme : - "Des Mages arrivèrent d'orient à Jérusalem, selon ce que Zoroastre avait prédit".

    Critique originelle et textuelle de la Bible - Page 2 A0qz

    Pour bien nous mettre à la place de ceux que Tertullien appelle les Rois Mages, ouvrons "l'Histoire Générale des Religions" de Salomon Reinach; il ne fait que nous rappeler l'essentiel des croyances mazdéennes :

    - "A la fin des siècles, Ahura Mazda engagera une lutte décisive contre Ahriman et l'emportera grâce à l'archange Sraoscha (l'obéissant), vainqueur du démon Ashéma. Une Vierge concevra alors de Zoroastre un Messie, le Victorieux, le second Zoroastre qui fera ressusciter les morts et d'abord le premier mort, l'homme primitif : Gayomart. Les bons seront séparés des méchants, mais les peines de ceux-ci ne seront pas éternelles".

    Ce texte, les Mages en sont certainement imprégnés; ils attendent la venue de Celui qui doit naître d'une Vierge et juger les bons et les méchants. Mais une autre constatation est à faire. Les Mages - après avoir adoré - repartent avec la conviction qu'ils ont trouvé l'Incarnation de Mithra, conforme aux prédictions antiques.

    Et comme pour les conforter dans leurs conclusions, voici qu'ils sont en quelque sorte pris en charge par le courant miraculeux qui entoure l'enfant...
    Alors qu'un songe angélique est envoyé à Joseph pour qu'il emmène sa famille en Égypte, un autre songe est envoyé aux Mages - c'est Matthieu qui nous le rapporte - pour qu'eux aussi modifient leur chemin.

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    Message  Arlitto Lun 26 Oct 2020 - 13:36

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    1 Timothée 3:16

     Ce verset ne cadre pas avec le reste des écritures


    Bible Segond 21
    :copyright: 2007 - Société Biblique de Genève  Et tous le reconnaissent, le mystère de la piété est grand: Dieu est apparu comme un homme, sa justice a été révélée par l'Esprit, il a été vu des anges, proclamé parmi les nations, on a cru en lui dans le monde, il a été élevé dans la gloire. (1 Timothée 3:16)    


    Bible Annotée de Neufchâtel
    • 1899 - Libre de droit     et de l'aveu de tous, grand est le mystère de la piété: Dieu a été manifesté en chair, justifié en esprit, vu des anges, prêché parmi les nations, cru dans le monde, élevé dans la gloire. (1 Timothée 3:16)    

    Traduction John Nelson Darby
    • 1885 - Libre de droit     Et, sans contredit, le mystère de la piété est grand : — Dieu a été manifesté en chair, a été justifié en Esprit, a été vu des anges, a été prêché parmi les nations, a été cru au monde, a été élevé dans la gloire. (1 Thimothée 3:16)    

    Bible d'Ostervald
    • 1881 - Libre de droit     Et, de l'aveu de tous, le mystère de piété est grand:Dieu a été manifesté en chair, justifié par l'Esprit, vu des anges, prêché parmi les Gentils, cru dans le monde, et élevé dans la gloire. (1 Thimothée 3:16) 

    Traduction David Martin
    • 1744 - Libre de droit     Et sans contredit, le mystère de la piété est grand, [savoir], que Dieu a été manifesté en chair, justifié en Esprit, vu des Anges, prêché aux Gentils, cru au monde, et élevé dans la gloire. (1 Thimothée 3:16)    

    Traduction King James
    • 1611 - traduction française, Bible des réformateurs 2006     Et, sans contredit, le mystère de piété est grand: Dieu a été manifesté en chair, justifié en l'Esprit, vu des anges, prêché parmi les Gentils, cru dans le monde, reçu en gloire. (1 Thimothée 3:16)

    C'est une torsion volontaire pure et simple des écritures !.

    [2 Pierre 3:15 Croyez que la patience de notre Seigneur est votre salut, comme notre bien-aimé frère Paul vous l'a aussi écrit, selon la sagesse qui lui a été donnée. 16 C'est ce qu'il fait dans toutes les lettres, où il parle de ces choses, dans lesquelles il y a des points difficiles à comprendre, dont les personnes ignorantes et mal affermies tordent le sens, comme celui des autres Écritures, pour leur propre ruine. 17 ous donc, bien-aimés, qui êtes avertis, mettez-vous sur vos gardes, de peur qu'entraînés par l'égarement des impies, vous ne veniez à déchoir de votre fermeté.

    Jérémie 23:36 Mais vous ne direz plus : Menace de l'Éternel! Car la parole de chacun sera pour lui une menace; Vous tordez les paroles du Dieu vivant, De l'Éternel des armées, notre Dieu.

    2 Timothée 3:5-7 ayant l'apparence de la piété, mais reniant ce qui en fait la force. Éloigne-toi de ces hommes-là.






    Bible de la Liturgie
    © 2013 - Association Épiscopale Liturgique pour les pays Francophones
     Assurément, il est grand, le mystère de notre religion : c’est le Christ, manifesté dans la chair, justifié dans l’Esprit, apparu aux anges, proclamé dans les nations, cru dans le monde, enlevé dans la gloire ! (1 Thimothée 3:16)            
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    Message  Arlitto Lun 26 Oct 2020 - 13:36

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    L'Évangile selon Luc = non inspiré !




     Luc 1 



    Louis Segond Bible
    1 Plusieurs ayant entrepris de composer un récit des événements qui se sont accomplis parmi nous2 suivant ce que nous ont transmis ceux qui ont été des témoins oculaires dès le commencement et sont devenus des ministres de la parole, 3 il m'a aussi semblé bon, après avoir fait des recherches exactes sur toutes ces choses depuis leur origine, de te les exposer par écrit d'une manière suivie, excellent Théophile, 4 afin que tu reconnaisses la certitude des enseignements que tu as reçus.


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    Message  Arlitto Lun 26 Oct 2020 - 13:38


    Les Épîtres de Paul




    1e lettre aux Thessaloniciens, Corinthe 50/51 = ok ?

    Lettre aux Philippiens, Ephèse 55/57 = ok ?

    Lettre aux Galates, Ephèse 55/57 = ok !

    1er lettre aux Corinthiens, Ephèse (?), 55/57 = ok !

    2er lettre aux Corinthiens, Macédoine 55/57 = ok !

    Lettre aux Romains, Corinthe 57/58, Billet à Philémon, Rome 61/63 = ok !

    2ème lettre aux Thessaloniciens (authenticité contestée)

    Lettre aux Colossiens (très contestée), Rome (?)

    Lettre aux Ephésiens (contestée), Rome (?)

    Lettres pastorales contestées:
     deux lettres à Timothée et une lettre à Tite.


    Un livre inauthentique, mais digne de Paul: - l'Épître aux Hébreux.

    Lien : 
    Paul (Saül )





    Nouveau Testament :

    Apocalypse de Jean (finalement admise dans le canon du Nouveau Testament)


    Les livres douteux :

    - Épîtres de Jacques et de Jude.
    - 2e Épître de Pierre.
    - 2e et 3e Épîtres de Jean.


    Les Livres contestés :

    Épîtres de Jacques, Jude, 2e de Pierre, 2e et 3e de Jean.

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    Message  Arlitto Lun 26 Oct 2020 - 13:38

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    Marc (16:1-8)

    Découverte du tombeau vide

    ◄ Marc 16 ► 
    Louis Segond Bible

    1 Lorsque le sabbat fut passé, Marie de Magdala, Marie, mère de Jacques, et Salomé, achetèrent des aromates, afin d'aller embaumer Jésus. 2 Le premier jour de la semaine, elles se rendirent au sépulcre, de grand matin, comme le soleil venait de se lever. 3 Elles disaient entre elles: Qui nous roulera la pierre loin de l'entrée du sépulcre? 4 

    Récit de Marc (16, 1-8). Le dimanche matin les femmes (Marie de Magdala, Marie, mère de Jacques et Salomé) vont au tombeau. Elles trouvent la pierre ôtée et constatent que Jésus a disparu.

    À sa place, elles voient un jeune homme vêtu d'une robe blanche qui leur annonce la résurrection, leur enjoint d'aller prévenir les apôtres de se rassembler en Galilée où Jésus les attend.

    Il y a tout lieu de croire que ce début du chapitre 16 est ajouté à l'Urmarcus qui finissait avec le chapitre 15 et la mise au tombeau de Jésus par un Juif. Quant à la suite du chapitre 16, [size=120]elle est un ajout supplémentaire et ultérieur comme le démontrent les plus anciens manuscrits.[/size]

    Bible :
    Marc 16:1 Lorsque le sabbat fut passé, Marie de Magdala, Marie, mère de Jacques, et Salomé, achetèrent des aromates, afin d'aller embaumer Jésus.  2 Le premier jour de la semaine, elles se rendirent au sépulcre, de grand matin, comme le soleil venait de se lever.  3 Elles disaient entre elles : Qui nous roulera la pierre loin de l'entrée du sépulcre ?



    Note : J'ai toujours dit que l'épisode de ces femmes qui veulent embaumer le corps d'un homme mort et enterré depuis 3 jours était totalement impossible, et qu'il ne pouvait s'agir que d'un ajout tardif, ou d'une interpolation.

    Pourquoi ???
    Parce qu'il est absolument interdit aux femmes dans le judaïsme et dans les Écritures de toucher, et/ou, d'embaumer le corps d'un homme mort, et mieux, il est interdit de profaner une tombe !

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    Message  Arlitto Lun 26 Oct 2020 - 13:38

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    Marc 16

    Marc 16 à partir du verset 9 est un récit ajouté par un copiste

    Cette finale ne se trouve pas dans les manuscrits les plus anciens :


    Marc 16

    09 Ressuscité le matin, le premier jour de la semaine, Jésus apparut d’abord à Marie Madeleine, de laquelle il avait expulsé sept démons.

    10 Celle-ci partit annoncer la nouvelle à ceux qui, ayant vécu avec lui, s’affligeaient et pleuraient.

    11 Quand ils entendirent que Jésus était vivant et qu’elle l’avait vu, ils refusèrent de croire.

    12 Après cela, il se manifesta sous un autre aspect à deux d’entre eux qui étaient en chemin pour aller à la campagne.

    13 Ceux-ci revinrent l’annoncer aux autres, qui ne les crurent pas non plus.

    14 Enfin, il se manifesta aux Onze eux-mêmes pendant qu’ils étaient à table : il leur reprocha leur manque de foi et la dureté de leurs cœurs parce qu’ils n’avaient pas cru ceux qui l’avaient contemplé ressuscité.

    15 Puis il leur dit : « Allez dans le monde entier. Proclamez l’Évangile à toute la création.

    16 Celui qui croira et sera baptisé sera sauvé ; celui qui refusera de croire sera condamné.

    17 Voici les signes qui accompagneront ceux qui deviendront croyants : en mon nom, ils expulseront les démons ; ils parleront en langues nouvelles ;

    18 ils prendront des serpents dans leurs mains et, s’ils boivent un poison mortel, il ne leur fera pas de mal ; ils imposeront les mains aux malades, et les malades s’en trouveront bien. »

    19 Le Seigneur Jésus, après leur avoir parlé, fut enlevé au ciel et s’assit à la droite de Dieu.

    20 Quant à eux, ils s’en allèrent proclamer partout l’Évangile. Le Seigneur travaillait avec eux et confirmait la Parole par les signes qui l’accompagnaient.

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    Message  Arlitto Lun 26 Oct 2020 - 13:39

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    Jean 1

    Le Prologue de Jean

    01 AU COMMENCEMENT était le Verbe, et le Verbe était auprès de Dieu, et le Verbe était Dieu. 02 Il était au commencement auprès de Dieu. 03 C’est par lui que tout est venu à l’existence, et rien de ce qui s’est fait ne s’est fait sans lui. 04 En lui était la vie, et la vie était la lumière des hommes ; 05 la lumière brille dans les ténèbres, et les ténèbres ne l’ont pas arrêtée. 06 Il y eut un homme envoyé par Dieu ; son nom était Jean. 07 Il est venu comme témoin, pour rendre témoignage à la Lumière, afin que tous croient par lui. 08 Cet homme n’était pas la Lumière, mais il était là pour rendre témoignage à la Lumière. 09 Le Verbe était la vraie Lumière, qui éclaire tout homme en venant dans le monde. 10 Il était dans le monde, et le monde était venu par lui à l’existence, mais le monde ne l’a pas reconnu. 11 Il est venu chez lui, et les siens ne l’ont pas reçu. 12 Mais à tous ceux qui l’ont reçu, il a donné de pouvoir devenir enfants de Dieu, eux qui croient en son nom. 13 Ils ne sont pas nés du sang, ni d’une volonté charnelle, ni d’une volonté d’homme : ils sont nés de Dieu. 14 Et le Verbe s’est fait chair, il a habité parmi nous, et nous avons vu sa gloire, la gloire qu’il tient de son Père comme Fils unique, plein de grâce et de vérité. 15 Jean le Baptiste lui rend témoignage en proclamant : « C’est de lui que j’ai dit : Celui qui vient derrière moi est passé devant moi, car avant moi il était. » 16 Tous nous avons eu part à sa plénitude, nous avons reçu grâce après grâce ; 17 car la Loi fut donnée par Moïse, la grâce et la vérité sont venues par Jésus Christ. 18 Dieu, personne ne l’a jamais vu ; le Fils unique, lui qui est Dieu, lui qui est dans le sein du Père, c’est lui qui l’a fait connaître.

    Il devait commencer à l'origine par le verset 6 à 8 :  06 Il y eut un homme envoyé par Dieu ; son nom était Jean. 07 Il est venu comme témoin, pour rendre témoignage à la Lumière, afin que tous croient par lui. 08 Cet homme n’était pas la Lumière, mais il était là pour rendre témoignage à la Lumière. (La suite logique sans cette interpolation est au verset 19) : 19 Voici le témoignage de Jean, quand les Juifs lui envoyèrent de Jérusalem des prêtres et des lévites pour lui demander : « Qui es-tu ? »


    L'Évangile est introduit par un prologue (I, 1-18).

    La différence de style entre le prologue (en vers, sauf les ajouts dont question ci-après) et l'Évangile lui-même (en prose), de même que la notion de Verbe (Logos) qui se trouve dans le prologue et qui ne se retrouve plus dans le reste de l'Évangile, ont amené certains exégètes à penser que le prologue est un texte qui existait indépendamment de l'Évangile, un poème antérieur que l'évangéliste aurait utilisé.

    Ce prologue nous introduit dans une théologie nouvelle, celle de la préexistence du Verbe, un Verbe qui est le véritable Fils unique de Dieu (monogénès, l'unique engendré).

    Les deux mots grecs, "monogénès" (l'unique engendré) et "uios" (fils), traduits en français par Fils unique et Fils, provoquent une confusion dans les textes traduits, confusion qui n'existait pas dans les originaux grecs. Avec le Dieu (ho Theos), de toute éternité, existe le Verbe qui n'est pas le Dieu, mais seulement dieu (theos), Ce Verbe est donc au-dessus de la nature humaine, il est de nature divine (Jn. I,1-2).

    De plus, (le) Dieu n'a engendré que le Verbe, car toutes les autres créatures, Il les a créées (faites) en se servant du Verbe (I, 3).

    Le Verbe est la vie et la lumière des hommes, lumière qui brille dans les ténèbres qui ne veulent pas la comprendre (I, 4-5).
    On peut voir ici une pensée semblable à celle des gnostiques sur la dualité de la lumière et des ténèbres. S'intercalent ensuite les versets 6 à 8 qui concernent Jean-Baptiste.

    Le Verbe est la vraie lumière du monde qui a été créé par lui, mais qui ne le reconnaît pas (I, 9-10).

    Le Verbe-lumière doit venir dans le monde parmi les siens qui, cependant, ne l'accueillent pas (I, 11),
    (sauf ceux qui ont cru en lui et qui deviennent les enfants de Dieu, versets 12 et 13, versets sans doute ajoutés).

    Jean 1:12 Mais à tous ceux qui l'ont reçue, à ceux qui croient en son nom, elle a donné le pouvoir de devenir enfants de Dieu,…13 lesquels sont nés, non du sang, ni de la volonté de la chair, ni de la volonté de l'homme, mais de Dieu.

    Il faut donc que le Verbe se fasse chair et demeure parmi nous pour que nous puissions voir sa gloire, "cette gloire que, comme Fils unique, il tient du Père" (I, 14).

    Le qualificatif, "plein de grâce et de vérité" que l'on trouve dans les traductions à la suite de ces versets, est à l'accusatif dans le texte grec et ne peut donc pas se rapporter à Fils unique ou à Père qui sont des génitifs. Il faut chercher un substantif accusatif qui pourrait être Dieu du verset 18, car les versets 15 à 17 seraient des interpolations (le verset 15 est d'ailleurs la répétition du verset 30: "après moi vient un homme qui m'a devancé, parce que, avant moi, il était").

    15 Jean lui a rendu témoignage, et s'est écrié: C'est celui dont j'ai dit: Celui qui vient après moi m'a précédé, car il était avant moi. 16 Et nous avons tous reçu de sa plénitude, et grâce pour grâce; 17 car la loi a été donnée par Moïse, la grâce et la vérité sont venues par Jésus-Christ.

    Personne n'a vu Dieu. C'est le (dieu,) Fils unique, qui nous (le) dévoile (I,18). Les traducteurs ajoutent ici le pronom personnel "le" car le verbe "dévoile" n'a pas de complément direct dans le texte grec.

    Ils supposent donc que ce complément direct est le mot Dieu qui est déjà le complément direct du verbe "vu" dans la phrase qui précède. De plus, le mot "dieu" (theos) ne se trouve que dans le manuscrit Bodner II (le plus ancien de nos manuscrits du IVe Évangile).

    Dans les autres manuscrits, il est remplacé par Fils (uios). "Dieu" est-il la version primitive, incomprise par les scribes ultérieurs qui l'ont remplacé par "fils" ? C'est peut-être aussi une interpolation, car partout ailleurs "le Fils unique" (ho monogénès) est toujours employé seul.

    Dans tous ces versets, Fils unique traduit le mot grec monogénès.

    Il se rapporte au Verbe et non à Jésus comme on le comprend habituellement. Certes, pour l'auteur du quatrième Évangile, c'est Jésus qui incarne le Verbe. C'est par Jésus que la grâce et la vérité ont été apportées (I, 16-17). Ces derniers versets pourraient aussi être un ajout inséré par l'auteur ou l'éditeur du quatrième Évangile dans le prologue si celui-ci est un texte antérieur.

    16 Et nous avons tous reçu de sa plénitude, et grâce pour grâce; 17 car la loi a été donnée par Moïse, la grâce et la vérité sont venues par Jésus-Christ.

    D'aucuns pensent que le prologue n'avait rien de chrétien, car si nous excluons tous ces versets qui sont en prose, il n'est nulle part fait mention de Jésus. Il s'écarte toutefois de l'idée que Philon se faisait du Verbe, car chez Philon, le Verbe demeure une notion impersonnelle ; il n'y est pas question d'incarnation, notion chrétienne, à moins que celle-ci ne vienne de l'hellénisme dans lequel baignait le judaïsme de la diaspora.

    L'Évangile aurait réellement débuté par les versets 6 à 8: "Il y eut un homme, envoyé de Dieu, son nom était Jean" qui n'est cependant pas la lumière, mais vient seulement rendre témoignage à la lumière. Il se continue par le verset 19 qui explique le témoignage de Jean.

    01 AU COMMENCEMENT était le Verbe, et le Verbe était auprès de Dieu, et le Verbe était Dieu. 02 Il était au commencement auprès de Dieu. 03 C’est par lui que tout est venu à l’existence, et rien de ce qui s’est fait ne s’est fait sans lui. 04 En lui était la vie, et la vie était la lumière des hommes ; 05 la lumière brille dans les ténèbres, et les ténèbres ne l’ont pas arrêtée. 06 Il y eut un homme envoyé par Dieu ; son nom était Jean. 07 Il est venu comme témoin, pour rendre témoignage à la Lumière, afin que tous croient par lui. 08 Cet homme n’était pas la Lumière, mais il était là pour rendre témoignage à la Lumière. 09 Le Verbe était la vraie Lumière, qui éclaire tout homme en venant dans le monde. 10 Il était dans le monde, et le monde était venu par lui à l’existence, mais le monde ne l’a pas reconnu. 11 Il est venu chez lui, et les siens ne l’ont pas reçu. 12 Mais à tous ceux qui l’ont reçu, il a donné de pouvoir devenir enfants de Dieu, eux qui croient en son nom. 13 Ils ne sont pas nés du sang, ni d’une volonté charnelle, ni d’une volonté d’homme : ils sont nés de Dieu. 14 Et le Verbe s’est fait chair, il a habité parmi nous, et nous avons vu sa gloire, la gloire qu’il tient de son Père comme Fils unique, plein de grâce et de vérité. 15 Jean le Baptiste lui rend témoignage en proclamant : « C’est de lui que j’ai dit : Celui qui vient derrière moi est passé devant moi, car avant moi il était. » 16 Tous nous avons eu part à sa plénitude, nous avons reçu grâce après grâce ; 17 car la Loi fut donnée par Moïse, la grâce et la vérité sont venues par Jésus Christ. 18 Dieu, personne ne l’a jamais vu ; le Fils unique, lui qui est Dieu, lui qui est dans le sein du Père, c’est lui qui l’a fait connaître. 19 Voici le témoignage de Jean, quand les Juifs lui envoyèrent de Jérusalem des prêtres et des lévites pour lui demander : « Qui es-tu ? »

    (I, 19-51). Jean-Baptiste rend témoignage à Jésus comme étant "l'agneau de Dieu" attendu, ce qui convainc André, un disciple de Jean-Baptiste. André va chercher son frère Simon (Pierre) qui suit Jésus à son tour. Jésus rassemble ensuite d'autres disciples (Philippe, Nathanaël) et commence sa vie publique.

    Cette introduction semble indiquer que l'auteur vise un groupe de personnes qui croient que Jean-Baptiste est le Christ, des chrétiens qui n'ont reçu que le baptême de Jean (le baptême de l'eau) et n'ont pas reçu le baptême de Jésus (le baptême de l'Esprit). Aussi insiste-t-il sur le fait que c'est bien Jésus qui est le Christ et la lumière du monde et non pas Jean-Baptiste. Nous savons que de tels groupes ont existé, notamment par les Reconnaissances clémentines ou par les textes mandéens qui, bien que tardifs, mais sans doute basés sur des traditions anciennes, mettent en scène des gens qui vénèrent Jean-Baptiste comme étant le Christ.

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    Message  Arlitto Lun 26 Oct 2020 - 13:39

    .

    Critique originelle et textuelle de la Bible - Page 2 8vq8

    Isaïe 37 et 2 Rois 19 sont pratiquement identiques dans les traductions de la Bible.





    2 Rois 19:1
    Lorsque le roi Ézéchias eut entendu cela, il déchira ses vêtements, se couvrit d'un sac, et alla dans la maison de l'Éternel.

    2. Il envoya Éliakim, chef de la maison du roi, Schebna, le secrétaire, et les plus anciens des sacrificateurs, couverts de sacs, vers Ésaïe, le prophète, fils d'Amots.

    3. Et ils lui dirent: Ainsi parle Ézéchias: Ce jour est un jour d'angoisse, de châtiment et d'opprobre; car les enfants sont près de sortir du sein maternel, et il n'y a point de force pour l'enfantement.

    5. Les serviteurs du roi Ézéchias allèrent donc auprès d'Ésaïe.

    10. Vous parlerez ainsi à Ézéchias, roi de Juda: Que ton Dieu, auquel tu te confies, ne t'abuse point en disant: Jérusalem ne sera pas livrée entre les mains du roi d'Assyrie.

    11. Voici, tu as appris ce qu'ont fait les rois d'Assyrie à tous les pays, et comment ils les ont détruits; et toi, tu serais délivré!

    12. Les dieux des nations que mes pères ont détruites les ont-ils délivrées, Gozan, Charan, Retseph, et les fils d'Éden qui sont à Telassar?

    14. Ézéchias prit la lettre de la main des messagers, et la lut. Puis il monta à la maison de l'Éternel, et la déploya devant l'Éternel,

    15. à qui il adressa cette prière: Éternel, Dieu d'Israël, assis sur les chérubins! C'est toi qui es le seul Dieu de tous les royaumes de la terre, c'est toi qui as fait les cieux et la terre.



    2 Rois 19:36  
    Alors Sanchérib, roi d'Assyrie, leva son camp, partit et s'en retourna; et il resta à Ninive.

    37. Or, comme il était prosterné dans la maison de Nisroc, son dieu, Adrammélec et Scharetser, ses fils, le frappèrent avec l'épée, et s'enfuirent au pays d'Ararat. Et Ésar-Haddon, son fils, régna à sa place.
    Esaïe 37:1  
    Lorsque le roi Ézéchias eut entendu cela, il déchira ses vêtements, se couvrit d'un sac, et alla dans la maison de l'Éternel.

    2. Il envoya Éliakim, chef de la maison du roi, Schebna, le secrétaire, et les plus anciens des sacrificateurs, couverts de sacs, vers Ésaïe, le prophète, fils d'Amots.

    3. Et ils lui dirent: Ainsi parle Ézéchias: Ce jour est un jour d'angoisse, de châtiment et d'opprobre; car les enfants sont près de sortir du sein maternel, et il n'y a point de force pour l'enfantement.

    5.Les serviteurs du roi Ézéchias allèrent donc auprès d'Ésaïe.

    10.Vous parlerez ainsi à Ézéchias, roi de Juda: Que ton Dieu, auquel tu te confies, ne t'abuse point en disant: Jérusalem ne sera pas livrée entre les mains du roi d'Assyrie.

    11.Voici, tu as appris ce qu'ont fait les rois d'Assyrie à tous les pays, et comment ils les ont détruits; et toi, tu serais délivré!

    12.Les dieux des nations que mes pères ont détruites les ont-ils délivrées, Gozan, Charan, Retseph, et les fils d'Éden qui sont à Telassar?

    14.Ézéchias prit la lettre de la main des messagers, et la lut. Puis il monta à la maison de l'Éternel, et la déploya devant l'Éternel,

    15. à qui il adressa cette prière:

    16. Éternel des armées, Dieu d'Israël, assis sur les chérubins! C'est toi qui es le seul Dieu de tous les royaumes de la terre, c'est toi qui as fait les cieux et la terre.

    37. Alors Sanchérib, roi d'Assyrie, leva son camp, partit et s'en retourna; et il resta à Ninive.

    38. Or, comme il était prosterné dans la maison de Nisroc, son dieu, Adrammélec et Scharetser, ses fils, le frappèrent par l'épée, et s'enfuirent au pays d'Ararat. Et Ésar-Haddon, son fils, régna à sa place.
    2 rois 19 louis secondEsaïe 37 louis second
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    Message  Arlitto Lun 26 Oct 2020 - 13:40

    .

    Matthieu 28:19... Une interpolation !

    L'encyclopedie catholique, II, page 263

    "The baptismal formula was changed from the name of JESUS Christ to the words Father, Son, and Holy Spirit by the Catholic Church in the second century."
    "La formule baptismale a été changé du nom de Jésus-Christ aux mots Père, Fils, Saint Esprit par l'Eglise catholique au 2nd siècle."
    Encyclopaedia of Religion and Ethics


    "The obvious explanation of the silence of the New Testament on the triune name, and the use of another (JESUS NAME) formula in Acts and Paul, is that this other formula was the earlier, and the triune formula is a later addition."
    «L'explication évidente du silence du Nouveau Testament sur ​​le nom trinitaire, et l'utilisation d'une autre formule (le nom de Jésus) dans les Actes et Paul, est que cette autre formule a été la plus antérieure, et que la formule trinitaire est un ajout ultérieur. "
    L'encyclopédie internationale de la Bible standard


    ""Matthew 28:19 in particular only canonizes a later ecclesiastical situation, that its universalism is contrary to the facts of early Christian history, and its Trinitarian formula (is) foreign to the mouth of JESUS."
    (Vol. 4, page 2637)
    "Matthieu 28:19, en particulier, canonise seulement plus tard une situation ecclésiastique, que son universalisme est contraire aux faits de l'histoire des premiers chrétiens, et sa formule trinitaire (est) étrangère à la bouche de Jésus."


    Dr. Robert Young place la formule trinitaire de Matthieu 28:19 entre parenthèses pour indiquer que l'authenticité de cette formule est douteuse.

    Critique originelle et textuelle de la Bible - Page 2 786q

    http://www.booksshouldbefree.com/book/Bible-YLT-Youngs-Literal-Translation


    DICTIONNAIRE BIBLIQUE DE HASTINGS - 
    « Il faut admettre que la formule trinitaire de Matthieu 28 :19 n’a pas été utilisée par l’église primitive, mais plutôt le nom de Jésus. » Page 83. 

    ENCYCLOPEDIE DE RELIGION DE CANNEY - 
    « L’Eglise primitive a toujours baptisé au nom du Seigneur Jésus jusqu’à ce que la doctrine de la trinité aie été développée au deuxième siècle. » Page 53. 

    DICTIONNAIRE BIBLIQUE DE HASTINGS - 
    « Le baptême chrétien a été administré utilisant les mots, « Au nom de Jésus ». Volume 2, Page 377. 

    « L’usage de la formule trinitaire ne se trouve pas dans l’histoire de l’église primitive ». Volume 2, Page 378: « ‘Nom’ dans les temps anciens, était un synonyme pour ‘personne’. Un paiement était toujours fait au nom d’une personne, faisant référence de propriété. Ainsi, quelqu’un qui a été baptisé au nom de Jésus est devenu la propriété de Jésus. ‘Vous êtes de Christ’. » Vol. 2, Page 377, parlant de Actes 2 :38. 

    ENCYCLOPEDIE CATHOLIQUE - 
    « Justin Martyr était un père originaire de l’Eglise Catholique Romaine. » Vol. 8. « Les Catholiques admettent que le baptême a été changé par l’Eglise Catholique. » Volume 2, Page 263. 

    NOUVELLE ENCYCLOPEDIE INTERNATIONALE - 
    « Le terme ‘trinité’ a été institué par Tertullian, un père de l’Eglise Catholique. » Vol 22, Page 477

    Livre III de son Histoire Ecclésiastique au Chapitre 5 et à la Section 2 décrivant la persécution des leaders juifs à l'encontre de l'église apostolique.
    « Le reste des apôtres fut aussi l'objet de mille machinations dans le but de les mettre à mort. Chassés de la Judée, ils entreprirent d'aller dans toutes les nations, pour enseigner et prêcher avec la puissance du Christ qui leur avait dit : « Allez enseignez toutes les nations en mon nom. » (Traduction d’Émile Grapin, 1905).
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    Matthieu 28:19... Une interpolation !

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    Message  Arlitto Lun 26 Oct 2020 - 13:40

    .

    Un mot de la Bible, le mot ‘hadès’ ...

    HADÈS, séjour des morts, enfers

    Critique originelle et textuelle de la Bible - Page 2 Jmrf

    Voilà une belle empreinte grecque dans les textes bibliques !

    Dans la Traduction Œcuménique de la Bible par exemple, juste un mot, mais immédiatement repérable et identifiable quand on le lit au détour d’une page :
    ———Hadès, tel quel.
    Mais que vient faire dans la Bible l'un des dieux de la mythologie grecque ?

    Un mot de la Bible, 
    le mot ‘hadès’ ...
    par Dominique Hernandez


    Hadès est à la fois un nom propre et nom commun : Hadès désigne un dieu du panthéon grec et le séjour des morts sur lequel ce dieu domine. Ce séjour des morts est également appelés enfers, les enfers, ce qui renvoie simplement à sa localisation : sous la terre, de la racine latine “inferus” signifiant “qui se trouve en dessous”.

    Faisons d’abord un détour par l’hadès du coté grec avant de nous tourner vers l’emploi biblique du terme.

    Hadès est fils de Chronos et de Réa.
    Comme ses frères et sœurs, il est avalé par son père à sa naissance, puis délivré par Zeus que Réa avait préservé du sombre projet de Chronos.
    Ensuite, Zeus, Poséïdon et Hadès se partagent l’univers en tirant au sort : Zeus devient maître du ciel, Poséïdon celui de la mer, et Hadès celui du monde souterrain, la terre étant un territoire commun.

    Le nom d’Hadès est rarement prononcé, par crainte des mauvais augures. On l’appelle Pluton, le riche, et selon Sophocle, c’est parce que Hadès s’enrichit de nos pleurs et de nos gémissements.
    Mais on l’appelle encore Euboulos, le bon conseiller, ou encore Pylarte (aux portes solidement closes), ce qui nous amène aux caractéristiques de son infernal domaine.

    Pour les grecs, le séjour des morts, l’hadès communique avec la surface de la terre en de rares endroits tels le cap Ténare près de Sparte ou le lac Averne en Campanie. Quelques vivants empruntent ces passages périlleux, comme Ulysse qui veut consulter l’ombre du devin Tirésias, ou bien Enée qui souhaite s’entretenir avec celle de son père, ou encore Orphée qui va chercher sa bien aimée Eurydice. Quant à Hercule, il en ramène Cerbère, le chien à trois têtes, gardien de l’entrée et de la sortie, mais Hercule ne tardera pas à le renvoyer aux enfers, en raison des trop importants dégâts causés par le monstre.

    La géographie de l’hadès est détaillée en divers ouvrages pas toujours concordants. Il y coule cinq fleuves : le Styx, l’Achéron, le Léthé (fleuve de l’oubli), le Cocyte (fleuve des gémissements), et le Phlégéton (fleuve de feu).

    Les morts, s’ils sont bien munis de l’obole nécessaire, empruntent la barque de Charon pour traverser le fleuve Styx, et ils sont présentés aux trois juges, Minos, Rhadamante et Eaque, qui décident de leur destination finale. La grande majorité rejoint la plaine des Asphodèles ; une petite minorité, les héros et les personnes particulièrement vertueuses, profitera des Champs Elysées, les îles des Bienheureux, tandis que les mauvaises ombres seront rejetées encore en dessous du séjour des morts, dans le Tartare là où Tantale, Sysiphe, les Danaïdes côtoient les Titans que gardent des géants aux cent bras.

    Les morts sont appelés ‘ombres’. On peut voir au musée Rodin (à Paris) un groupe portant ce nom, “Les ombres” : Trois défunts debout, aux têtes inclinées à l’excès, comme désaxées du buste, et à la détente trop accentuée des épaules et des bras. Cette attitude désarticulée évoque parfaitement la faiblesse et l'état de diminution des résidents des enfers.

    (ce groupe est précisément destiné 
    à surmonter “Les portes de l'enfer”
    une sculpture monumentale d'Auguste Rodin)
    Critique originelle et textuelle de la Bible - Page 2 Uds9
    Absence de conscience, mais aussi absence de sang, les morts mènent une existence (est-ce bien le mot ?) morne et sans substance, cela pour l’éternité. Achille, dont Ulysse croise l’ombre au cours d’une des multiples aventures de l’Odyssée, dira au roi d’Ithaque:

    “J’aimerais mieux 
    être sur terre domestique d’un paysan, 
    fut-il sans patrimoine et presque sans ressource, 
    que de régner ici parmi ces ombres consumées.

    • Le séjour des morts, que le monde grec appelle hadès, les hébreux le nomment SHéOL.
    Il y a des traits communs entre l’hadès et le SHéOL. Les représentations de l’au-delà se rejoignent dans ces cultures antiques, d’abord par la localisation : c’est un monde sous la terre. Et puis dans l’hadès ou dans le SHéOL, le mort est l’ombre de ce qu’il était de son vivant ; rien qu’une ombre, et la plainte d’Achille pourrait être celle des trépassés au SHéOL. C'est un lieu où Dieu n’est pas, lieu d’oubli et d’obscurité où “l’aurore et la clarté sont nuits noires” crie Job aspirant à la mort. Le livre de la Sagesse, livre écrit en grec et appartenant au corpus appelé deutéro-canonique, relie à cette noirceur la nuit des ténèbres qui s’abattent pendant trois jours sur l’Egypte, la neuvième plaie d’Egypte (en Exode 10,21-23).

    Pour plusieurs textes de l’Ancien Testament, aucun espoir n’est permis dans le SHéOL où l’on ne peut même plus prier Dieu ni compter sur sa fidélité : le SHéOL est un lieu sans Dieu, les ombres y sont tombées dans l’oubli ; entre le monde des morts et celui des vivants, la rupture est radicale.
    D’autres textes affirment que Dieu est maître également au séjour des morts et qu’il décide de ceux qui y vont et de ceux qui en reviennent. C’est le cas d’un passage du livre de la Sagesse :

    Tu as pouvoir sur la vie et sur la mort, tu fais descendre aux portes de l’Hadès et tu en fais remonter ; l’homme, lui, peut tuer par méchanceté, mais il ne fait pas revenir le souffle qui est sorti et ne délivre pas l’âme qui a été recueillie.
    (Sagesse 16,13 ; voir aussi 1,14.16 ; 2,1 ; 17,14)

    Le pouvoir de Dieu sur le séjour des morts et finalement sur la mort est affirmé dans le Nouveau Testament par exemple dans le livre de l’Apocalypse, dès le début de la grande vision. Celui qui est le Premier et le Dernier et le Vivant déclare :

    je fus mort et voici, je suis vivant pour les siècles des siècles, et je tiens les clefs de la mort et de l’hadès.
    ——————————(Apocalypse 1,18 ; voir aussi 6,8)

    Et à l’autre bout de l'Apocalypse, il est écrit que lors du jugement final :

    ...la mort et l’hadès rendirent leurs morts et chacun fut jugé selon ses œuvres. Alors la mort et l’Hadès furent précipités dans l’étang de feu. L’étang de feu, voilà la seconde mort !
    ——————————————(Apocalypse 20,13-14)

    La mort de la mort en quelque sorte, la disparition complète du séjour des morts devenu obsolète, sans objet, sans effet. Car telle est la fonction de l’hadès : garder les morts jusqu’au jugement dernier. Il faut un lieu pour attendre. Le temps et l'espace sont liés pour les humains et il faut un lieu parce qu’il y a du temps qui passe, orienté vers le jugement des vivants et des morts par le Seigneur. Seulement, les visions de l’Apocalypse concernent-elles l’avenir, ou le présent ? La puissance de la mort est-elle à vaincre ou déjà vaincue par le Ressuscité?

    Contrairement à l’hadès dans la culture grecque, le séjour des morts ne donne pas lieu à des représentations détaillées dans le Nouveau testament, au point qu’on peut penser que sa topographie et ses caractéristiques n’intéressent pas du tout les auteurs. A peine quelques images évoquent brièvement un hadès comme un lieu de tourments, avec des flammes, où l’on souffre de la soif et d’autres épreuves encore, tandis que les justes reposent paisiblement dans le sein d’Abraham. Mais l’intérêt de la parabole du riche et du pauvre Lazare (Luc 16) ne porte pas sur la description de l’hadès. Ou bien c’est juste un mot de Jésus dans l’évangile de Luc encore, pour promettre à un des deux brigands crucifiés avec lui de le retrouver au paradis. Une partie de l’hadès ? un autre lieu ? Le texte n’en dit pas plus, car là encore, il pointe vers bien plus important que la représentation de l’au-delà.

    Ce qui importe à Luc et aux autres évangélistes, c’est bien plus le présent des lecteurs que les spéculations sur le séjour des morts. Car c’est dans le présent de la vie sur terre que se joue le jugement attendu avec le retour du Christ. La résurrection du Christ, l’événement de Pâques, et l’assurance de la résurrection des morts à la fin de l’histoire contribuent finalement beaucoup au désintérêt des questions sur le temps de la mort et le lieu des morts. La foi dans un Sauveur qui a vaincu la mort retire à celle-ci et au séjour des morts toute fascination et toute curiosité de la part des croyants. L’ultime de l’existence et le sens de la vie ne résident pas dans la mort. Alors les quelques allusions sur l'hadès, l'au-delà, sont au service d’autres problématiques concernant le présent de la foi telles les exhortations à la confiance, à la persévérance ou la valorisation de l’éthique. Si le mot hadès se rencontre seulement dans les évangiles selon Matthieu et Luc, les quatre évangiles, chacun à leur manière, portent leur éclairage sur “la vie maintenant”.

    Quant à l’apôtre Paul, qui n’utilise jamais le terme, (mais comment ne pas évoquer Paul sur une telle question !), il fait preuve dans ses lettres d’une indifférence de plus en plus grande envers les représentations de l’au-delà, indifférence qui correspond au cœur de la Bonne Nouvelle qu’il annonce aux nations : le croyant est déjà sauvé par la foi ; dans la confiance, il est donc libéré de toute préoccupation sur l’après de la vie.

    Alors loin des descriptions ou des évocations émouvantes d’Homère, de Sophocle et de quelques autres grands auteurs grecs, si l'on cherche à savoir ce qu'il y a dans l’hadès, à quoi ressemble le séjour des morts, ou bien de quoi les enfers sont pavés, nous ne le saurons pas en lisant les livres du Nouveau Testament. Parce que ce n'est pas ce qui est important pour les croyants, pour les vivants.
    Dominique HERNANDEZ
    —•o0O0o•—


    L'article qui précède est le texte de l'émission "Un mot de la Bible" sur Fréquence Protestante 100.7 FM du 4 mars 2006.



    http://biblique.blogspirit.com/archive/2007/01/22/hades-l-enfer.html
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    Message  Arlitto Lun 26 Oct 2020 - 13:41

    .

    Que nous dit la Bible au sujet de la falsification de la parole de Dieu ?

    2 Corinthiens 2:14 Grâces soient rendues à Dieu, qui nous fait toujours triompher en Christ, et qui répand par nous en tout lieu l'odeur de sa connaissance !  15 Nous sommes, en effet, pour Dieu la bonne odeur de Christ, parmi ceux qui sont sauvés et parmi ceux qui périssent :  16 aux uns, une odeur de mort, donnant la mort; aux autres, une odeur de vie, donnant la vie. Et qui est suffisant pour ces choses ?-  17 Car nous ne falsifions point la parole de Dieu, comme font plusieurs; mais c'est avec sincérité, mais c'est de la part de Dieu, que nous parlons en Christ devant Dieu.

    1 Thessaloniciens 5:19 N'éteignez pas l'Esprit. 20 Ne méprisez pas les prophéties. 21 Mais examinez toutes choses; retenez ce qui est bon;…



    Mon commentaire :
    Ce n'est pas pour rien que Paul a demandé d'examiner toutes choses, et de ne retenir que ce qui était bon  :307887.png:

    J'ai toujours dit que la Bible était entièrement la parole de Dieu, mais dans sa ligne prophétique, pour le reste : (FAUT VOIR)  :https://image.

    Voilà Critique originelle et textuelle de la Bible - Page 2 1402516021

    .
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    Message  Arlitto Ven 14 Jan 2022 - 19:27

    .

    L’épître de Jacques ne peut être attribuée à Jacques 

    Ecrite en 56, l’épître de Jacques ne peut être attribuée à Jacques frère de Jean qui avait été décapité en 43 sur l’ordre d’Hérode Agrippa, mort au printemps 44 (Actes des Apôtres 12, 1-2). Elle émane de celui que Paul appelle « Jacques, le frère du Seigneur » (Ga 1,19). Cet homme est nommé deux fois dans les Evangiles de Marc et Matthieu (Mc 6,3 et 15, 40 ; Mt 13,55 et 27,56) ; sa mère s’appelait Marie et avait très probablement pour époux un certain Clopas (Jn 19,25) que la tradition identifie comme un frère de Joseph. Jacques, (appelé « le petit » en Mc 15,40) était donc un cousin germain de Jésus. Dans le langage de l’époque en Palestine, « frère » désignait une parenté large, comme aujourd’hui en Afrique ou au Liban. Ce Jacques, cousin de Jésus, a été choisi comme évêque de Jérusalem après la dispersion des apôtres (Actes 12,17 ; 15,13 ; 21,18). Il est mort en 62, lapidé sur l’ordre du grand-prêtre Anan.

    L’épître de Jacques est rédigée entre la première épître de Paul aux Corinthiens (printemps 56) et l’épître aux Galates (hiver 56-57), Jacques ayant eu connaissance de l’épître aux Corinthiens. Quand Paul la reçoit, à la fin de l’été 56, il s’étonne que Jacques empiète sur ses responsabilités d’Apôtre des païens, mais il tient à souligner que Jacques a approuvé ses méthodes d’apostolat (Ga 2, 9-10). D’ailleurs, Jacques a voulu aider Paul dans le redressement des communautés que celui-ci avait fondées dans la « dispersion », c'est-à-dire dans le monde païen et il avait pris soin de préciser que la loi chrétienne est une « loi de liberté » (Jc 1, 25 et 2, 12 ; cf Ga 2,4).

    • 1 25 C’est le contraire pour celui qui se penche sur la loi parfaite, la loi libératrice, et qui s’y attarde, et qui passe aux œuvres au lieu de rester un auditeur. Heureux est-il, car il l’a mise en pratique.
    • 2 12 Donc parlez et agissez en sachant qu’on vous jugera d’après la loi de liberté.

    https://www.saint-jacques.info/epitre2.htm

    https://www.bibliquest.net/Hole/Hole-nt20-Jacques.htm



    Nouveau Testament :
    Apocalypse de Jean (finalement admis dans le canon du Nouveau Testament)

    Les livres douteux :
    - Lettre de Jacques et de Jude.
    - 2e Épître de Pierre.
    - 2e et 3e Épîtres de Jean.

    Les Livres contestés :
    - Lettre de Jacques, Jude, 2e de Pierre, 2e et 3e de Jean.

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      La date/heure actuelle est Jeu 21 Nov 2024 - 13:49