Les dieux sumériens, la naissance des trois religions monothéistes ? Naissance du monde selon les trois religions monothéistes
Mon commentaire :
La vérité ne craint pas l'erreur et encore moins le mensonge, je vais essayer une approche critique et textuelle de la Bible, "Ancien et Nouveau Testament". Nous savons tous que certaines parties sont des ajouts, des torsions voir, des falsifications volontaires, le plus connu étant le comma johannique, verset ajouté pour appuyer la doctrine de la trinité.
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Dernière édition par Arlitto le Mar 8 Juin 2021 - 13:22, édité 1 fois
1 Jean 5:7 dans le Textus Receptus, et donc la King James. Il dit :"Car il y en a trois qui rendent témoignage dans le ciel, le Père, la Parole, et l’Esprit Saint, et ces trois-là sont un"
c’était une falsification connue. elle a été incluse dans les écrits ultérieurs, parce qu'il n'y avait aucun verset dans la Bible qui soutenait le concept des triades égyptiennes, qui avaient été incorporées dans le "christianisme romain".
Trois est également important dans l'ancienne religion de la mère terre, qui était évidente en tant que sous-culture féminine impliquant le culte de la nature et d'autres formes de naturalisme, identifiée plus tard à la sorcellerie. Donc, n'ayant aucune base biblique pour la Trinité, ils en ont forgé une.
« Depuis que les moines connaissent par cœur de grande portion des Saintes Écritures, la tentation d’harmoniser les citations parallèles et discordantes fut grande, proportionnellement au degré de familiarité du copiste avec d’autres passages de la Bible. » (Bruce M. Metzger, The Text Of The New Testament : Its Transmission, Corruption, and Restoration , Seconde Edition, Oxford 1968 pp197 )
Jean 19 :20 « Beaucoup de Juifs lurent cette inscription, parce que le lieu où Jésus fut crucifié était près de la ville: elle était en hébreu, en grec et en latin. « “elle était en hébreu, en grec et en latin, a été introduite dans le texte de nombreux manuscrits dans Luc 23 :38 » » (Bruce M. Metzger, The Text Of The New Testament : Its Transmission, Corruption, and Restoration , Seconde Edition, Oxford 1968 pp197 )
Timothée 3 :16 «Et, sans contredit, le mystère de la piété est grand : celui qui a été manifesté en chair, justifié par l'Esprit, vu des anges, prêché aux Gentils, cru dans le monde, élevé dans la gloire. »
« …dans un Timothée 3 :16, ou plusieurs manuscrit tardives se réfèrent au Christ comme ‘Dieu qui a été manifesté en chair’, cet ancien manuscrit (Codex Alexandrinus : actuellement dans la bibliothèque britannique) parlait par contre du Christ comme ‘celui qui a été manifesté en chair’.
En grec ce changement est minime, il s’agit en faite de la différence entre un Zêta et un omicron, deux lettres très ressemblantes.
Un scribe avait falsifié le texte original pour qu’il dise ‘Dieu’ au lieu de ‘celui’ (qui a été manifesté en chair) » (Misquoting Jesus : The Story Behind Who Changed the Bible and Why par Bart D. Ehrman Chapitre 6)
La Bible annotée de Neuchâtel : « Avant d'expliquer ce passage important (voir la note suivante), il faut remarquer qu'il présente trois variantes qui ont beaucoup occupé la critique : la première, celle du texte reçu, porte : "Dieu manifesté en chair ;" la seconde s'exprime ainsi : "Celui qui a été manifesté en chair..."…
… Enfin, la troisième variante donnerait cette construction à la phrase entière : "Grand est le mystère de piété qui a été manifesté en chair." Cette dernière leçon, bien qu'elle soit adoptée par la Vulgate, n'a pas pour elle les témoignages des manuscrits et des Pères. Elle ne facilite pas l'explication du passage ; elle l'obscurcit au contraire.
Les deux premières variantes, qui seules méritent considération, se partagent les témoignages d'une manière à peu près égale. Les critiques les plus célèbres, Wettstein, Griesbach, Lachmann, Tischendorf se déclarent pour la seconde.
Après tous les travaux de la critique sur ce passage, la question reste forcément indécise. Pour comprendre comment ces deux leçons, Dieu et Celui, ont pu surgir, il suffit de rappeler qu'en grec Dieu (Theos) s'écrit ainsi "0ç" en abrégé et que le pronom Celui s'écrit "Oç," deux signes extrêmement semblables. » (Bible annotée sur 1 Timothée 3 :16)
1Timothée 3:16 est basée sur le texte dans le Codex A trouvé dans le British Museum.
Il a le O oncial modifié par l'ajout d'une barre qui en fait "thêta" et un autre scribe a ajouté :"sigma", rendant les lettres "thêta sigma", ce qui a été interprété comme une abréviation du mot "theos" et donc traduit "Dieu" au lieu de "celui qui".
C'était le but évident de la falsification.Les falsifications sont mêmes en deux types différents d'encre.
1Timothée 3:16 Et, sans contredit, le mystère de piété est grand.
Dieu
[au lieu de " celui qui "] a été manifesté dans la chair, justifié en l’Esprit, vu des anges, prêché aux Gentils, cru dans le monde, et reçu en gloire. (KJF)
Le manuscrit se lit ΘC "Dieu a été manifesté en chair", en utilisant l'abréviation usuelle ΘC pour ΘEOC, avec un trait sur les lettres pour indiquer une abréviation.
Toutefois, les critiques textuelles croient que l'encre dans le centre du Θ et le trait dessus ont été ajoutés par un correcteur dans les temps modernes. Les raisons de cette croyance sont la couleur de l'encre, et le fait qu'un "point" a été placé dans le Θ au lieu d'une ligne. Tregelles écrit : "L'encre dans laquelle cela a été fait dans le Codex A est suffisamment moderne et noire pour déclarer son application récente" (An Account of the Printed Text of the Greek New Testament, Londres, 1854).
Sans ces marques, le manuscrit lisait à l'origine ΟC "Celui qui a été manifesté dans la chair."
Jean 1:18 « Personne n'a jamais vu Dieu; le Fils unique, qui est dans le sein du Père, est celui qui l'a fait connaître. »
« Une corruption comparable apparaît dans le prologue du quatrième évangile, bien que la question est ici beaucoup plus complexe et a suscité considérablement plus de débat et d’indécision.
Les mots ‘Personne n'a jamais vu Dieu; le Fils unique (ό μονογενής υίός), qui est dans le sein du Père, est celui qui l'a fait connaître.’ La variante de lecture de la tradition alexandrine, qui substitue ‘Dieu’ à la place de ‘Fils’, représente une corruption orthodoxe du texte dans lequel la complète divinité du Christ a été affirmée : ‘le Dieu Unique’ [(ό) μονογενής 0εός] qui est dans le sein du Père, est celui qui l'a fait connaître. » (The Orthodoxe Corruption of Scripture, pp78)
La Bible annotée de Neuchâtel : - Sin., B, C portent : "le Dieu Fils unique qui est dans le sein du Père." Cette variante a donné lieu à de savantes discussions, desquelles il résulte que les deux leçons existaient déjà au deuxième siècle.
La leçon : le Dieu Fils unique, est attestée par les Pères alexandrins à peu près exclusivement.Elle ne trouve son analogue dans aucun texte du Nouveau Testament.
Ce Fils est lui-même le Dieu véritable et la vie éternelle. (1 Jean 5:20)
Bible du Semeur 2000, Société Biblique Internationale
Mais nous savons aussi que le Fils de Dieu est venu et qu’il nous a donné l’intelligence pour que nous connaissions le Dieu véritable. Ainsi, nous appartenons au Dieu véritable par notre union à son Fils Jésus-Christ. Ce Fils est lui-même le Dieu véritable et la vie éternelle.(1 Jean 5:20)
Le texte est très clair, il est évident que le verset de (1 Jean 5:20) de la Bible du Semeur est volontairement tordu pour faire croire que le Fils est Dieu, alors que le Fils est venu pour donner l'intelligence pour nous faire connaître le Dieu véritable.
Bible du Semeur Mais nous savons aussi que le Fils de Dieu est venu et qu’il nous a donné l’intelligence pour que nous connaissions le Dieu véritable. Ainsi, nous appartenons au Dieu véritable par notre union à son Fils Jésus-Christ. Ce Fils est lui-même le Dieu véritable et la vie éternelle. (1 Jean 5:20)
Paroles de Jésus : Jean 17:3 Or, la vie éternelle, c'est qu'ils te connaissent,toi, le seul vrai Dieu, et celui que tu as envoyé, Jésus-Christ. 4 Je t'ai glorifié sur la terre, j'ai achevé l'oeuvre que tu m'as donnée à faire.
Autres traductions
Bible de la Liturgie 2013 - Association Épiscopale Liturgique pour les pays Francophones Nous savons aussi que le Fils de Dieu est venu nous donner l’intelligence pour que nous connaissions Celui qui est vrai ; et nous sommes en Celui qui est vrai, en son Fils Jésus Christ. C’est lui qui est le Dieu vrai, et la vie éternelle. (1 Jean 5:20)
Bible Segond 21 2007 - Société Biblique de Genève mais nous savons aussi que le Fils de Dieu est venu et nous a donné l'intelligence pour connaîtrele vrai Dieu ; et nous sommes unis au vrai Dieu si nous sommes unis à son Fils Jésus-Christ. C'est lui qui est le vrai Dieu et la vie éternelle. (1 Jean 5:20) Bible des Peuples 2005 - Editions du Jubilé Nous savons aussi que le Fils de Dieu est venu pour nous ouvrir l’esprit et que nous connaissions Celui qui est vrai: nous sommes en Celui qui est vrai, dans son Fils, Jésus Christ. Lui est le vrai Dieu et il est vie éternelle. (1 Jean 5:20) Nouvelle Bible Segond 2002 NBS - Société Biblique Française Mais nous savons aussi que le Fils de Dieu est venu, et qu'il nous a donné l'intelligence pour que nous connaissions celui qui est le Vrai; et nous sommes dans le Vrai, en son Fils Jésus-Christ. C'est lui le vrai Dieu et la vie éternelle. (1 Jean 5:20) Bible du Semeur 2000, Société Biblique Internationale Mais nous savons aussi que le Fils de Dieu est venu et qu’il nous a donné l’intelligence pour que nous connaissionsle Dieu véritable.Ainsi, nous appartenons au Dieu véritable par notre union à son Fils Jésus-Christ.Ce Fils est lui-même le Dieu véritable et la vie éternelle.(1 Jean 5:20)
Note. Falsification flagrante du texte qui se contredit directement entre la première phrase : "le Fils fait connaître le véritable Dieu, et la deuxième : ce Fils est lui-même ce Dieu Véritable"
Bible Parole de vie 2000 PDV - Société Biblique Française
Nous le savons, [size22]le Fils de Dieu est venu. Il nous a donné l'intelligence pour connaître le vrai Dieu, et nous restons unis au vrai Dieu par son Fils Jésus-Christ. Lui, il est le vrai Dieu et il est la vie pour toujours. (1 Jean 5:20)[/size] Traduction du Monde Nouveau 1995 - Watchtower Bible & tract society of Pennsylvania Mais nous savons que le Fils de Dieu est venu et qu’il nous a donné l’intelligence pour que nous parvenions[size22]à connaître le véritable.Et nous sommes en union avec le véritable, par le moyen de son Fils Jésus Christ. C’est là le vrai Dieu et la vie éternelle. (1 Jean 5:20)[/size] Bible en français courant 1982 BFC - Société Biblique française Nous savons que le Fils de Dieu est venu et qu'il nous a donné l'intelligence nous permettant de reconnaître le Dieu véritable.Nous demeurons unis au Dieu véritable grâce à son Fils Jésus-Christ.C'est lui le Dieu véritable, c'est lui la vie éternelle. (1 Jean 5:20) Bible à la Colombe 1978 - Société Biblique française Nous savons aussi que le Fils de Dieu est venu, et qu'il nous a donné l'intelligence pourconnaître (celui qui est) le Véritable; et nous sommes dans le Véritable, en son Fils Jésus-Christ. C'est lui le Dieu véritable et la vie éternelle. (1 Jean 5:20) Bible Chouraqui 1977 - Editions Desclée de Brouwer Nous savons que le fils d’Elohîms est venu. Il nous a donné l’intelligence de pénétrer le vrai. Et nous sommes dans le vrai, en son fils Iéshoua‘, le messie. Celui-là est le vrai Elohîms, la vie de pérennité. (1 Jean 5:20)
Note. sans commentaire Traduction Œcuménique de la Bible 1976 TOB - Les Editions du Cerf Nous savons que le Fils de Dieu est venu et nous a donné l'intelligence pour connaître le Véritable.Et nous sommes dans le Véritable, en son Fils Jésus Christ. Lui est le Véritable, il est Dieu et la vie éternelle. (1 Jean 5:20) Bible de Jérusalem 1973 - Les Editions du Cerf Nous savons que le Fils de Dieu est venu et qu'il nous a donné l'intelligence afin que nous connaissions le Véritable.Nous sommes dans le Véritable, dans son Fils Jésus Christ. Celui-ci est le Dieu véritable et la Vie éternelle. (1 Jean 5:20) Traduction Pirot-Clamer / Liénart 1938-50 - Édition Letouzey & Ané / Réédition Cardinal Liénart Nous savons aussi que le Fils de Dieu est venu et qu'il nous a donné l'intelligence en sorte que nous connaissons le Véritable; et nous sommes dans le Véritable, en son Fils Jésus-Christ. Celui-ci est le véritable Dieu et Vie éternelle. (1 Jean 5:20) Traduction Abbé Crampon • 1923 - Libre de droit Mais nous savons que le Fils de Dieu est venu, et qu'il nous a donné l'intelligence pour connaître le vrai Dieu, et nous sommes en ce vrai Dieu, étant en son Fils Jésus-Christ. C'est lui qui est le Dieu véritable et la vie éternelle. (1 Jean 5:20) Traduction Louis Segond • 1910 - Libre de droit Nous savons aussi que le Fils de Dieu est venu, et qu'il nous a donné l'intelligence
pour connaître le Véritable; et nous sommes dans le Véritable, en son Fils Jésus-Christ. C'est lui qui est le Dieu véritable, et la vie éternelle. (1 Jean 5:20) Bible Annotée de Neufchâtel • 1899 - Libre de droit Mais nous savons que le Fils de Dieu est venu, et il nous a donné l'intelligence pour que nous connaissions le Véritable; et nous sommes dans le Véritable, en son Fils Jésus-Christ. C'est lui qui est le Dieu véritable et la vie éternelle. (1 Jean 5:20) Traduction Abbé Fillion • 1895 - Libre de droit Et nous savons aussi que le Fils de Dieu est venu, et qu'Il nous a donné l'intelligence, afin que nous connaissions le vrai Dieu, et que nous soyons en Son vrai Fils. C'est Lui qui est le vrai Dieu et la vie éternelle. (1 Jean 5:20) Traduction Edmond Stapfer 1889 - Société Biblique de Paris Mais nous savons aussi que le Fils de Dieu est venu et nous a donné l'intelligence pour que nous connaissions le véritable; et nous sommes dans le véritable, dans son Fils Jésus-Christ. C'est lui qui est le Dieu véritable et la vie éternelle. (1 Jean 5:20) Traduction John Nelson Darby • 1885 - Libre de droit Or nous savons que le Fils de Dieu est venu, et il nous a donné une intelligence afin que nous connaissions le Véritable, et nous sommes dans le Véritable, [savoir] dans son Fils Jésus Christ : lui est le Dieu véritable et la vie éternelle. (1 Jean 5:20) Bible d'Ostervald • 1881 - Libre de droit Nous savons aussi que le Fils de Dieu est venu, et il nous a donné l'intelligence pour connaître le Véritable; et nous sommes en ce Véritable, en son Fils Jésus-Christ. C'est lui qui est le Dieu véritable, et la vie éternelle. (1 Jean 5:20) Traduction Hugues Oltramare • 1874 - Libre de droit mais nous savons que le Fils de Dieu est venu, et qu'il nous a donné l'intelligence, afin que nous connaissions le vrai Dieu;et nous sommes en ce vrai Dieu, étant en son Fils, Jésus-Christ: il est bien le vrai Dieu et la vie éternelle. (1 Jean 5:20) Traduction Albert Rilliet • 1858 - Transcription DJEP 2013 Nous savons aussi que le fils de Dieu est venu, et qu'il nous a donné l'intelligence nécessaire pour connaître le Véritable, et nous sommes dans le Véritable, en étant dans Son fils Jésus-Christ. Celui-ci est le véritable Dieu et la vie éternelle. (1 Jean 5:20) Traduction Lemaistre de Sacy • 1759 - Libre de droit Et nous savons encore que [size22]le Fils de Dieu est venu, & qu’il nous a donné l’intelligence, afin que nous connaissions le vrai Dieu & que nous soyons en son vrai Fils. C’est lui qui est le vrai Dieu & la vie éternelle. (1 Jean 5:20)[/size] Traduction David Martin • 1744 - Libre de droit Or nous savons que le Fils de Dieu est venu, et il nous a donné l'intelligence pour connaître le Véritable ; et nous sommes dans le Véritable, [savoir], en son Fils Jésus-Christ ; il est le vrai Dieu, et la vie éternelle. (1 Jean 5:20) Traduction King James • 1611 - traduction française, Bible des réformateurs 2006 Et nous savons que le Fils de Dieu est venu, et il nous a donné l'intelligence afin que puissions connaître celui qui est vrai; et nous sommes en lui qui est vrai, à savoir en son Fils Jésus Christ. C'est lui le vrai Dieu, et la vie éternelle. (1 Jean 5:20)
— 1808 " et la parole était un dieu " The New Testament, in An Improved Version, Upon the Basis of Archbishop Newcome's New Translation : With a Corrected Text. - London. — 1864 " et un dieu était la Parole " The Emphatic Diaglott, par B. Wilson. - New York. - [texte interlinéaire]. — 1879 " et la Parole était dieu " La Sainte Bible - Nouveau Testament, par H. Oltramare. - Paris.— 1908 " La Parole était d’essence divine. " (LaSainteBible , par L. Segond et H. Oltramare). — 1925 " et le Logos était dieu " Pages choisies des Évangiles, par H. Pernot. - Paris. — 1929 " et le Verbe était un être divin " Le Nouveau Testament, par M. Goguel, H. Monnier. Paris. - [Bible du Centenaire]. — 1976 " et de condition divine était le Logos " Das Evangelium nach Johannes, par J. Schneider. - Berlin. — 1978 " et un dieu (ou : de nature divine) était la Parole "Das Evangelium nach Johannes, par S. Schulz. - Göttingen. — 1979 " et un dieu était le Logos " Das Evangelium nach Johannes, par J. Becker. - Würzburg.
-“Au commencement, la foi chrétienne n’était pas trinitaire (...). Non, comme en témoignent le N[ouveau] T[estament] et les autres écrits du christianisme primitif, il n’en était pas ainsi aux époques apostolique et postapostolique.” — Encyclopédie de la religion et de l’éthique (angl.).
“La formulation ‘un Dieu en trois personnes’ n’a pas été solidement établie ni sans doute pleinement intégrée à la vie chrétienne et à sa profession de foi avant la fin du IVe siècle. (...) Chez les Pères apostoliques, on ne trouve rien qui rappellerait même de loin ce point de vue.” — Nouvelle Encyclopédie catholique.
Dans son commentaire sur la Bible (Das Johannesevangelium. Ein Kommentar), en allemand, Ernst Haenchen rend ainsi Jean 1:1 : “Au commencement était le Logos, et le Logos était avec Dieu, et divin [de nature divine] était le Logos.”
L’expression n’est rendue acceptable que grâce à ce qui est dit ensuite, savoir :‘Et le Logos était en la présence de Dieu’, c’est-à-dire dans l’intimité, en union personnelle avec Dieu.”
Philon a d’ailleurs écrit :Le λόγος [Logos] est seulement θεός (‘divin’) et non pas ὁ θεός (‘Dieu’), car le logos n’est pas Dieu au sens strict (...).
Bible-Oltramare
De même, Origène donne cette interprétation :L’Évangéliste ne dit pas que le logos est ‘Dieu’, mais seulement que le logos est ‘divin’. En fait, pour l’auteur de l’hymne [en Jean 1], comme pour l’Évangéliste, seul le Père était ‘Dieu’ (ὁ θεός; cf. 17:3); ‘le Fils’ lui était subordonné (cf. 14:28). Mais cela n’est que suggéré dans ce passage parce que l’accent est mis ici sur les relations étroites entre l’un et l’autre.”
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Dernière édition par Arlitto le Mar 23 Mar 2021 - 0:17, édité 1 fois
1:Jean 5:7 "Car il y en a trois qui rendent témoignage dans le ciel : le Père, la Parole et le Saint-Esprit, et ces trois-là sont un.Et il y en a trois qui rendent témoignage sur la terre : l'Esprit, l'eau et le sang, et ces trois se rapportent à un."
La Bible de Neuchatel : "- Dans le texte reçu la teneur de versets 7,8 est accrue par une interpolation célèbre dans l'histoire du texte du Nouveau Testament : "Car il y en a trois qui rendent témoignage dans le ciel :le Père, la Parole et le Saint-Esprit, et ces trois-là sont un. Et il y en a trois qui rendent témoignage sur la terre : l'Esprit, l'eau et le sang, et ces trois se rapportent à un."
- Les mots en italique sont inauthentiques. Ils ont leur origine dans une fausse interprétation de versets 6,7 (début du verset).
Quelques écrivains anciens (Cyprien) ont vu dans les trois qui rendent témoignage, une allusion à la Trinité. Cette interprétation, d'abord écrite en marge d'un manuscrit, aura été admise dans le texte par un copiste ignorant.
Ces paroles ne se trouvent dans aucun manuscrit grec, excepté dans un qui date du seizième siècle, et dans un gréco-latin du quinzième siècle.
Elles manquent également dans presque toutes les traductions anciennes, dans tous les Pères de l'Église grecque, qui auraient eu tant d'intérêt à les produire dans les controverses ariennes, et chez beaucoup d'écrivains de l'Église latine, tels que Tertullien, Hilaire, Ambroise, Augustin, Jérôme.
Elles apparaissent pour la première fois vers la fin du cinquième siècle dans des versions latines en Afrique, puis, dès le dixième siècle dans les manuscrits de la Vulgate.
Dans le Nouveau Testament grec imprimé par Érasme, elles ne furent point admises pour les éditions de 1516 et 1519 ; elles ne jouirent de cette faveur que dans l'édition de 1622, d'où elles passèrent dans les éditions de Robert Étienne, de Bèze et des Elzévir, c'est-à-dire dans le texte reçu dès lors.
Luther ne les a jamais acceptées dans sa traduction allemande et ce ne fut que longtemps après sa mort, en 1581, qu'elles y furent introduites.
Calvin adopte cette leçon tout en reconnaissant combien elle est contestable, mais le commentaire qu'il en donne montre assez combien elle est peu en harmonie avec la pensée de l'apôtre. Elle l'interrompt, en effet, et cela pour y ajouter une idée dogmatique qui, ici, n'a aucun sens. Enfin, on sait que jamais la doctrine de la Trinité n'a été formulée de cette manière pendant l'ère apostolique. C'est par ces raisons historiques et exégétiques que tous les critiques de nos jours rejettent du texte la glose qui nous occupe." (Bible de Neuchâtel sur 1 Jean5 :7)
Aujourd'hui, la grande majorité des bibles modernes ont retranché cette interpolation. On ne trouve plus ce verset dans la :
1 Louis Segond, 2 Nouvelle bible Segond, 3 TOB, 4 Osty, 5 Bible du Semeur, 6 Crampon, 7 Chouraqui, 8 Traduction du monde nouveau 9 Bible de Jérusalem, 10 Scofield, 11 Darby, etc.
1:Jean 5:7 "Car il y en a trois qui rendent témoignage dans le ciel : le Père, la Parole et le Saint-Esprit, et ces trois-là sont un.Et il y en a trois qui rendent témoignage sur la terre : l'Esprit, l'eau et le sang, et ces trois se rapportent à un."
La Bible de Neuchatel : "- Dans le texte reçu la teneur de versets 7,8 est accrue par une interpolation célèbre dans l'histoire du texte du Nouveau Testament : "Car il y en a trois qui rendent témoignage dans le ciel :le Père, la Parole et le Saint-Esprit, et ces trois-là sont un. Et il y en a trois qui rendent témoignage sur la terre : l'Esprit, l'eau et le sang, et ces trois se rapportent à un."
- Les mots en italique sont inauthentiques. Ils ont leur origine dans une fausse interprétation de versets 6,7 (début du verset).
Quelques écrivains anciens (Cyprien) ont vu dans les trois qui rendent témoignage, une allusion à la Trinité. Cette interprétation, d'abord écrite en marge d'un manuscrit, aura été admise dans le texte par un copiste ignorant.
Ces paroles ne se trouvent dans aucun manuscrit grec, excepté dans un qui date du seizième siècle, et dans un gréco-latin du quinzième siècle.
Elles manquent également dans presque toutes les traductions anciennes, dans tous les Pères de l'Église grecque, qui auraient eu tant d'intérêt à les produire dans les controverses ariennes, et chez beaucoup d'écrivains de l'Église latine, tels que Tertullien, Hilaire, Ambroise, Augustin, Jérôme.
Elles apparaissent pour la première fois vers la fin du cinquième siècle dans des versions latines en Afrique, puis, dès le dixième siècle dans les manuscrits de la Vulgate.
Dans le Nouveau Testament grec imprimé par Érasme, elles ne furent point admises pour les éditions de 1516 et 1519 ; elles ne jouirent de cette faveur que dans l'édition de 1622, d'où elles passèrent dans les éditions de Robert Étienne, de Bèze et des Elzévir, c'est-à-dire dans le texte reçu dès lors.
Luther ne les a jamais acceptées dans sa traduction allemande et ce ne fut que longtemps après sa mort, en 1581, qu'elles y furent introduites.
Calvin adopte cette leçon tout en reconnaissant combien elle est contestable, mais le commentaire qu'il en donne montre assez combien elle est peu en harmonie avec la pensée de l'apôtre. Elle l'interrompt, en effet, et cela pour y ajouter une idée dogmatique qui, ici, n'a aucun sens. Enfin, on sait que jamais la doctrine de la Trinité n'a été formulée de cette manière pendant l'ère apostolique. C'est par ces raisons historiques et exégétiques que tous les critiques de nos jours rejettent du texte la glose qui nous occupe." (Bible de Neuchâtel sur 1 Jean5 :7)
Aujourd'hui, la grande majorité des bibles modernes ont retranché cette interpolation. On ne trouve plus ce verset dans la :
1 Louis Segond, 2 Nouvelle bible Segond, 3 TOB, 4 Osty, 5 Bible du Semeur, 6 Crampon, 7 Chouraqui, 8 Traduction du monde nouveau 9 Bible de Jérusalem, 10 Scofield, 11 Darby, etc.
Avant 1952, les traductions de la Bible faisaient mention de l’un des événements de la vie de Jésus : son ascension dans les cieux :
« Après leur avoir ainsi parlé, le Seigneur Jésus fut enlevé au ciel et s'assit à la droite de Dieu. » (Marc 16:19)
« Pendant qu'il les bénissait, il les quitta et fut enlevé au ciel. Quant à eux, après l'avoir adoré, ils retournèrent à Jérusalem, le cœur rempli de joie. » (Luc 24 :51-2)
Dans la Version Standard Révisée de 1952, Marc 16 se termine au verset 8 et le reste du texte est relégué à une note en bas de page, rédigée en petits caractères.
De même, dans le commentaire de la Nouvelle Version Standard Révisée sur les versets de Luc 24, il est écrit, en bas de page, que dans « d’autres manuscrits anciens, «fut enlevé au ciel » et « après l’avoir adoré» sont absents du texte.
Selon eux, avant les ajouts correctifs, les deux versets se lisaient comme suit :
« Pendant qu'il les bénissait, il les quitta. Quant à eux, ils retournèrent à Jérusalem, le cœur rempli de joie.»
Un autre ajout sérieux est dans Éphésiens 3:9 qui a les mots"par Jésus Christ"ajouté à la fin du texte :"En Dieu qui a créé toutes choses."
Éphésiens 3:9 Et de faire voir à tous les hommes, quelle est la communication du mystère qui depuis le commencement du monde a été caché en Dieu, qui créa toutes choses[par Jésus-Christ dans la KJV est un texte ajouté].
Les mots dia 'Iesou Christou ou par Jésus-Christ sont incorrects. Les mots ont été ajoutés au Receptus et donc apparaissent dans la KJV [ou l’Ostervald ou la Martin], mais ils ne figurent pas dans les textes anciens.
Ils n'apparaissent pas dans les versions modernes de la Bible. La LSG rapporte correctement le texte :
Éphésiens 3:9 et de mettre en lumière quelle est la dispensation du mystère caché de tout temps en Dieu qui a créé toutes choses, (LSG)
Cette falsification est faite pour promouvoir l'illusion que la création a été faite par Christet par conséquent, il est au-dessus des autres fils de Dieu, malgré les textes dans l'A.T. à Deut. 32:8 ; Job 1:6 ; 2:1 ; 38:4-7 et dans Colossiens 1:15.La KJV aussi a une inclusion "alpha oméga" dans la KJV à Apocalypse 1:8, qui est omise dans les textes anciens.
Apocalypse 1:8 Je suis l'alpha et l'oméga, dit le Seigneur Dieu, celui qui est, qui était, et qui vient, le Tout-Puissant.
Nouveau Testament 1759 par Louis Lemaistre de Sacy
Jean chapitre 5
Jea 5:1 APRÈS cela la fête des Juifs étant arrivée, Jésus s'en alla à Jérusalem. Jea 5:2 Or il y avait à Jérusalem la piscine des brebis, qui s'appelle en hébreu Bethsaïda, qui avait cinq galeries : Jea 5:3 dans lesquelles étaient couchés un grand nombre de malades, d'aveugles, de boiteux et de ceux qui avaient les membres desséchés; et tous attendaient que l'eau fût remuée. Jea 5:4 Car l'ange du Seigneur en un certain temps descendait dans cette piscine, et en remuait l'eau; et celui qui y entrait le premier après que l'eau avait été ainsi remuée était guéri, quelque maladie qu'il eût. Jea 5:5 Or il y avait là un homme qui était malade depuis trente-huit ans. Jea 5:6 Jésus l'ayant vu couché et connaissant qu'il était malade depuis fort longtemps, lui dit : Voulez-vous être guéri? Jea 5:7 Le malade lui répondit : Seigneur, je n'ai personne pour me jeter dans la piscine après que l'eau a été remuée; et pendant le temps que je mets à y aller, un autre y descend avant moi. Jea 5:8 Jésus lui dit : Levez-vous, emportez votre lit, et marchez. Jea 5:9 A l'instant cet homme fut guéri; et prenant son lit, il commença à marcher. Or ce jour-là était un jour de sabbat. Jea 5:10 Les Juifs dirent donc à celui qui avait été guéri : C'est aujourd'hui le sabbat, il ne vous est pas permis d'emporter votre lit. Jea 5:11 Il leur répondit : Celui qui m'a guéri, m'a dit : Emportez votre lit, et marchez. Jea 5:12 Ils lui demandèrent : Qui est donc cet homme qui vous a dit : Emportez votre lit, et marchez? Jea 5:13 Mais celui qui avait été guéri, ne savait pas lui-même qui il était : car Jésus s'était retiré de la foule du peuple qui était là. Jea 5:14 Depuis, Jésus trouva cet homme dans le temple et lui dit : Vous voyez que vous êtes guéri; ne péchez plus à l'avenir, de peur qu'il ne vous arrive quelque chose de pis. Jea 5:15 Cet homme s'en alla trouver les Juifs, et leur dit que c'était Jésus qui l'avait guéri. Jea 5:16 Et c'est pour cette raison que les Juifs persécutaient Jésus, parce qu'il faisait ces choses le jour du sabbat. Jea 5:17 Alors Jésus leur dit : Mon Père ne cesse point d'agir jusqu'à présent, et j'agis aussi incessamment. Jea 5:18 Mais les Juifs cherchaient encore avec plus d'ardeur à le faire mourir; parce que non seulement il ne gardait pas le sabbat, mais qu'il disait même que Dieu était son Père, se faisant ainsi égal à Dieu. Jésus ajouta donc, et leur dit : Jea 5:19 En vérité, en vérité je vous dis, que le Fils ne peut rien faire de lui-même, et qu'il ne fait que ce qu'il voit faire au Père : car tout ce que le Père fait, le Fils aussi le fait comme lui :
Jea 5:3 dans lesquelles étaient couchés un grand nombre de malades, d'aveugles, de boiteux et de ceux qui avaient les membres desséchés; et tous attendaient que l'eau fût remuée. Jea 5:4 Car l'ange du Seigneur en un certain temps descendait dans cette piscine, et en remuait l'eau; et celui qui y entrait le premier après que l'eau avait été ainsi remuée était guéri, quelque maladie qu'il eût
Cette partie est une interpolation
◄ Jean 5:1-5 ► Louis Segond Bible Après cela, il y eut une fête des Juifs, et Jésus monta à Jérusalem. Or, à Jérusalem, près de la porte des brebis, il y a une piscine qui s'appelle en hébreu Béthesda, et qui a cinq portiques. Sous ces portiques étaient couchés en grand nombre des malades, des aveugles, des boiteux, des paralytiques, qui attendaient le mouvement de l'eau; car un ange descendait de temps en temps dans la piscine, et agitait l'eau; et celui qui y descendait le premier après que l'eau avait été agitée était guéri, quelle que fût sa maladie.
Martin Bible Après ces choses il y avait une fête des Juifs, et Jésus monta à Jérusalem. Or il y a à Jérusalem, au marché aux brebis, un lavoir appelé en Hébreu Béthesda ayant cinq portiques; Dans lesquels gisait un grand nombre de malades, d'aveugles, de boiteux, [et de gens] qui avaient les membres secs, attendant le mouvement de l'eau. Car un Ange descendait en certains temps au lavoir, et troublait l'eau; et alors le premier qui descendait au lavoir après que l'eau en avait été troublée, était guéri, de quelque maladie qu'il fût détenu.
Darby Bible Apres ces choses, il y avait une fete des Juifs, et Jesus monta à Jerusalem. Or il y a à Jerusalem, pres de la porte des brebis, un reservoir d'eau, appele en hebreu Bethesda, ayant cinq portiques, dans lesquels etaient couches une multitude d'infirmes, d'aveugles, de boiteux et de gens qui avaient les membres secs, attendant le mouvement de l'eau. Car à de certaines saisons un ange descendait dans le reservoir et agitait l'eau; le premier donc qui entrait apres que l'eau avait ete agitee, etait gueri, de quelque maladie qu'il fut pris.
La fin du Verset 3 ("ceux qui attendait l'agitation de l'eau") et le Verset 4 ("car certains moments l'ange du Seigneur .... ") manquent dans de nombreux manuscrits, dont les plus anciens. Des manuscrits de grande valeur, surtout alexandrins, donnent un texte court (sans les versets 3b et 4) ; il est retenu par la TOB.
- Ces derniers mots du verset : qui attendaient le mouvement de l'eau, manquent dans Sin., B, A, C ; Tischendorf et la plupart des critiques les omettent. Mais ils se lisent dans D et l'Itala, et le verset 7 se comprendrait à peine, si l'on n'était averti par le verset 3 qu'il s'agissait d'une source intermittente. Cette raison engage Ewald, Tholuck et d'autres à les maintenir dans le texte.
Le mouvement de l'eau mentionné à la fin du verset 3 n'ayant pas été compris comme un phénomène naturel, on a voulu l'expliquer par une intervention surnaturelle. De là, dans le texte reçu, un verset 4, qui porte :Car un ange descendait de temps en temps dans le réservoir et troublait l'eau ; celui donc qui y entrait le premier après que l'eau avait été troublée guérissait, de quelque maladie qu'il fût atteint.
Ce verset a été probablement écrit en marge par quelque lecteur, puis introduit dans le texte par un copiste. Il manque dans Sin., B, C, D, versions.
Plusieurs manuscrits qui le renferment, le marquent de signes de doute et, en outre il présente une quantité de variantes, ce qui rend toujours un texte suspect. Enfin, le contenu même de ce verset porte tous les caractères d'une légende. Par ces raisons décisives, il convient de le retrancher.
Jean 8.1 Jésus se rendit à la montagne des oliviers. 8.2 Mais, dès le matin, il alla de nouveau dans le temple, et tout le peuple vint à lui. S'étant assis, il les enseignait. 8.3 Alors les scribes et les pharisiens amenèrent une femme surprise en adultère; 8.4 et, la plaçant au milieu du peuple, ils dirent à Jésus: Maître, cette femme a été surprise en flagrant délit d'adultère. 8.5 Moïse, dans la loi, nous a ordonné de lapider de telles femmes: toi donc, que dis-tu? 8.6 Ils disaient cela pour l'éprouver, afin de pouvoir l'accuser. Mais Jésus, s'étant baissé, écrivait avec le doigt sur la terre. 8.7 Comme ils continuaient à l'interroger, il se releva et leur dit: Que celui de vous qui est sans péché jette le premier la pierre contre elle. 8.8 Et s'étant de nouveau baissé, il écrivait sur la terre. 8.9 Quand ils entendirent cela, accusés par leur conscience, ils se retirèrent un à un, depuis les plus âgés jusqu'aux derniers; et Jésus resta seul avec la femme qui était là au milieu. 8.10 Alors s'étant relevé, et ne voyant plus que la femme, Jésus lui dit: Femme, où sont ceux qui t'accusaient? Personne ne t'a-t-il condamnée? 8.11 Elle répondit: Non, Seigneur. Et Jésus lui dit: Je ne te condamne pas non plus: va, et ne pèche plus.
"L'histoire de Jésus et de la femme adultère est probablement l'une des histoires les plus populaires des évangiles et sans le moindre doutes, l'une des préférées des versions de sa vie réalisées par Hollywood... L'histoire est brillante, elle est pleine de dramatisme, et elle contient un renversement de situation très intelligent lorsque Jésus utilise son gémie pour sauver la pauvre femme. Cependant, pour un lecteur attentif le récit soulève plusieurs questions.
Par exemple, si la femme était surprise durant l'acte d'adultère, ou est l'homme avec lequel elle fût surprise?Selon la Loi de Moïse les deux devaient être lapidés (voir Lévitique 20:10)... Malgré son côté brillant, sa capacité á captiver et son intrigue inhérente, l'histoire soulève un problème additionnel énorme car il s'avère qu'elle ne se trouvait pas originellement dans l'évangile de Jean. D’ailleurs, à l'origine, elle ne faisait partie d'aucuns des évangiles canoniques, mais elle fût rajouter par un scribe postérieur.
Comment sait-on que se fût ainsi? Sur ce cas en particulier, les chercheurs qui travaillent avec la tradition manuscrite n'ont aucun doute sur la véracité de cette conclusion... Pour le moment je vais me limiter à citer quelques faits basiques que pratiquement tous les spécialistes, indépendamment de leur croyances religieuses, considèrent convaincants: Le récit n'apparaît pas dans le manuscrit le plus ancien et le mieux conservé de l'évangile de Jean, son style est très différent au reste de l'évangile, il emploi un grand nombre de mots et d'expressions étrangères au reste du texte. La conclusion est inévitable:cette épisode ne faisait pas parti de la version original de l'évangile.
... la majorité des experts pensent qu'il s’agissait probablement d'un récit populaire qui circulait dans les traditions orales sur Jésus et qu'à un moment il fût transcrit à la marge d'un manuscrit. Ensuite, un scribe ou un lecteur pensât que la note à la marge faisait partie du texte et l'insérât immédiatement après la fin de l'épisode rapporté en jean 7:52.
Il est important de signaler que d'autres scribes ont inséré le récit dans différentes parties du Nouveau Testament, certains après Jean 21:25 par exemple, et d'autres, ce qui est très intéressant, après Luc 21:38. En tous cas, peu importe qui a écrit ce récit, le fait est que ce n'était pas l'auteur de l'évangile de Jean." (Misquoting Jesus : The Story Behind Who Changed the Bible and Why par Bart D. Ehrman, Chapitre 2)
Frédéric Godet, protestant et docteur en théologie a fait une bonne analyse de ce sujet : « Trois questions s'élèvent au sujet de ce morceau : Appartient-il réellement au texte de notre évangile ? Sinon, comment y a-t-il été introduit ? Que penser de la vérité du fait lui-même?
Le témoignage le plus ancien de la présence de ce passage dans le N. T. est l'usage qu'en font les Constitutions apostoliques (I, 2, 24), pour justifier l'emploi des moyens de douceur dans la discipline ecclésiastique envers les poenitentes.Cet écrit apocryphe paraît avoir reçu sa forme définitive vers la fin du IIIe siècle. Si donc ce passage est inauthentique chez Jean, son interpolation doit remonter jusqu'au IIIe ou IIe s.
Jean 7,53-8,11 nous y est décrit Jésus interrompant la lapidation d'une femme adultère. Or, cet épisode n'apparaît pas dans les manuscrits les plus anciens "Papyrus 66, Papyrus 75, Codex Sinaiticus, Codex Vaticanus..."Ce passage semble avoir été ajouté tardivement.
page NB (52) du Papyrus 66, un codex de l'Evangile de Jean
Au point de vue de la critique interne, trois raisons confirment ce résultat : 1. Le style n'a point le cachet johannique ; il a bien plutôt les caractères de la tradition synoptique. Le oÞn, forme de transition la plus usitée chez Jean, manque complètement ; il est remplacé par dè (11 fois). Les expressions îrjrou (Jean dit prwò), p c å laìc, kajÐsac âdÐ-dasken, oÉ grammateØc kaÈ oÉ farisaØoi, sont sans analogie chez Jean et rappellent les formes synoptiques. D'où proviendrait cette différence, si le morceau était authentique? 2. Le préambule 7.53 ne présente, comme nous le verrons, aucun sens précis. Il est d'une amphibologie suspecte. 3. Enfin il y a disharmonie complète entre l'esprit de ce récit et celui de toute la narration johannique. Celle-ci nous présente dans cette partie le témoignage que Jésus se rend à lui-même et la position de foi ou d'incrédulité que prennent à cette occasion ses auditeurs.
A ce point de vue, le récit de la femme adultère ne peut être envisagé dans notre évangile que comme un hors-d'œuvre. Comme le dit très bien Reuss : « Des anecdotes de ce genre, aboutissant à un enseignement essentiellement moral, sont étrangères au IVe évangile. »
Aussitôt qu'on retranche ce passage, la liaison entre le témoignage qui précède et celui qui suit, saute aux yeux. Elle est expressément marquée par le p?lin, de nouveau, 8.12, qui rattache la nouvelle déclaration, 8.12-20, à celle du grand jour de la fête, 7.37 et suivi. Aussi l'authenticité de ce morceau n'est-elle plus admise que par un petit nombre d'exégètes protestants (Lange, Ebrard, Wieseler), par les interprètes catholiques (Hug, Scholz, Maier) et par quelques adversaires de l'authenticité de l'évangile qui se font une arme des invraisemblances internes du récit (Bretschneider, Strauss, B. Bauer, Hilgenfeld).
Le grand théologien protestant, Bruce Metzger dit dans son commentaire du « Greek New Testament », dont il est l’un des membres actifs du comité qui le mit par écrit et en fit sa critique textuel :
« L’évidence pour l’origine non Johannique de la péricope de la femme adultère est dominant.Il est absent des manuscrits (la liste est déjà cité au-dessus)…En orient, il est absent des plus anciennes formes de la version Syriaque, bohaïrique, Sahidique, sub-Achmimique. Quelques manuscrits Arménien et la vieille version géorgienne l’omettent aussi. En occident, le passage est absent de la version Gothique et de plusieurs anciens manuscrits Latin…Le Comité est UNANIME pour dire que la péricope de la femme adultère ne fait pas parti originellement des 4 évangiles… » « Commentaire de Bruce Metzger du Greek New Testament » 2ème édition, p.188-189
Nous pouvons citer également le grand théologien catholique Raymond Brown qui nous dit :
« Le passage de 7:53_8:11 sur le jugement de la femme adultère manque dans les meilleurs manuscrits grecs. Si pour beaucoup (dont les catholiques) ce récit est canonique, inspire, l’histoire est presque certaine ici hors de son contexte, en dépit d’une possible relation avec 8, 15.46a. Quelques manuscrits placent cet épisode après Lc 21 :38 comme la continuation des questions posées à Jésus avant son arrestation (Lc 20 :20-40). Peut être s’agit-il d’un récit ancien sur la miséricorde de Jésus envers les pécheurs (voir Papias en HE 3, 39, 17), qui aurait voyagé indépendamment des quatre évangiles et n’aurait pu y figurer qu’après un changement dans la répugnance de l’Église à pardonner l’adultère (Le Pasteur d’Hermas, Mandat 4,1)… » (Raymond E.Brown, ‘Que sait-on du Nouveaux Testament’, Bayard 2011, p419)
Bible de Neuchâtel : On trouve une description semblable dans #Lu 21:37,38. -Le dernier verset de #Jn 7 et les deux premiers par lesquels s'ouvre notre #Jn 8 forment une sorte d'introduction à l'histoire de la femme adultère qui va suivre. Ils font partie du fragment dont l'authenticité est contestée. Voici d'abord, à cet égard, l'état des documents sur lesquels s'appuie la critique du texte.
1° Un grand nombre de manuscrits, Sin., B, A, C, etc., du quatrième au neuvième siècle, omettent entièrement ce récit, et plusieurs de ceux qui l'ont conservé le marquent de signes de doute. 2° Les versions anciennes, sauf quelques manuscrits de l'Itala ne le renferment pas davantage. 3° Les Pères de l'Église des trois premiers siècles, et même Chrysostome, ne le mentionnent pas comme renfermé dans notre évangile. Origène, qui s'est occupé spécialement de l'état du texte, n'en parle pas. 4° Dans plusieurs documents, ce morceau se trouve placé à la fin de l'évangile de Jean; dans quelques autres à la suite de #Lu 21. 5° Ces versets abondent en variantes diverses, ce qui est toujours un signe peu favorable à l'authenticité. 6° Le style de ce récit n'est pas celui de Jean; il porte tous les caractères des narrations synoptiques. Aussi la plupart des critiques et des exégètes se refusent-ils à considérer ce récit comme faisant partie de l'évangile de Jean. Ainsi Erasme, Calvin, Bèze Lücke, Tholuck, Olshausen, de Wette Reuss, Hengstenberg, Meyer, MM. Weiss, Luthardt, Keil, Godet, et tous les modernes éditeurs du texte.
Rappelons, d'autre part, que sept majusc. (dont D), du sixième au neuvième siècle, et un très grand nombre de minusc., aussi bien que quelques exemplaires de l'Itala, la Vulgate, la version syr. de Jérusalem, contiennent ce récit sans le marquer d'aucun signe de doute. Jérôme, écrivant au quatrième siècle, témoigne (Adv. Pelag. 2, 17) que cette relation se trouvait "en plusieurs manuscrits, tant grecs que latins." Aussi plusieurs interprètes éminents, Augustin, Bengel, Hug, Ebrard, Stier, Lange, soutiennent-ils l'authenticité de ce fragment alléguant avec Augustin qu'il n'a été retranché, à l'origine, que par la crainte de l'influence morale qu'il pouvait exercer à une époque où, d'une part, un grand relâchement des mœurs et, d'autre part, un faux ascétisme s'étaient introduits dans l'Église. -Quant à la vérité historique du fait, on peut dire avec Meyer : "Cette histoire porte un tel cachet d'originalité, il est si évident qu'elle n'est imitée d'aucun autre récit de la tradition évangélique, qu'il est impossible d'y voir une légende d'un temps postérieur, sa vérité interne se justifie facilement par l'exégèse, malgré les doutes qu'on a soulevés.
" Le récit est en tous cas fort ancien, Eusèbe rapporte (Hist. eccl. 3: 39) que l'écrit de Papias sur les évangiles contenait l'histoire d'une femme qui, à cause de ses péchés, fut accusée devant le Seigneur. "Cette histoire, ajoute t-il, se trouve dans l'évangile des Hébreux." Cela prouverait que notre récit appartient à la tradition apostolique. Il a été inséré dans la suite à cette place, parce que le piège tendu à Jésus {#Jn 8:6} paraissait en harmonie avec les dispositions hostiles des autorités à son égard. {#Jn 7:32,45 et suiv.}.
Bible du Semeur : Les versets 7.53 à 8.11 sont absents des manuscrits les plus anciens. Quelques manuscrits les situent ailleurs, à la fin de l'évangile ou après Lc 21.38.
Tob : La section 7,53-8,11 est omise par les mss les plus anciens et par de nombreuses versions : d'autres la placent soit après les vv. 36 ou 44, soit à la fin de l'évangile ; d'autres encore l'introduisent après Lc 21,38. Les Pères grecs semblent l'ignorer ; le texte lui-même présente de nombreuses variantes et ne possède pas les caractéristiques du style Johannique. C'est pourquoi on peut estimer quecette péricope n'appartenait pas primitivement à l'évangile de Jn. Il s'agit d'une tradition indépendante, insérée après coup ; son caractère canonique n'est pas à contester.
Bible de Jérusalem : Cette péricope, 7.53 - 8.11, omise par les plus anciens témoins (mss, versions et Pères), déplacée par d'autres, au style de couleur synoptique, ne peut être de saint Jean lui-même. Elle pourrait être attribuée à saint Luc, cf Luc 21.38. Sa canonicité, son caractère inspiré et sa valeur historique n'en sont pas moins hors contexte.
ACEBAC : Le récit de la femme adultère {#Jn 7:53 8:1-11} manque dans les plus anciens manuscrits grecs. Les Pères grecs ne l'ont pas connu ou bien ne l'ont pas regardé comme authentique. Plusieurs traductions anciennes (latine, syriaque, copte...) ne le contenaient pas.
On admet donc généralement que ce passage n'a pas été rédigé par l'auteur du quatrième évangile et qu'il n'appartenait pas à l'édition originale de cet évangile.Le concile de Trente regarde ce texte comme un écrit canonique; sa définition porte sur la canonicité, non sur l'authenticité johannique du passage.
- Le passage de la femme adultère ne se trouve pas dans les plus anciens manuscrits et les mieux conservés. - Dans d’autres manuscrits, ce récit se trouve placé ailleurs, par exemple après Jean 7:36 ou à la fin de l’évangile de Jean. Ou encore à la fin de Luc 21, après le verset 31. - Dans d’autres manuscrits tardives, le texte bien que cité est mis entre crochets pour montrer qu’il ne faisait pas partie de l’original. - Le style est très différent du reste de l’évangile. - Après des recherches minutieuses, tous les spécialistes chrétiens ou pas sont d’accord sur la non authenticité de ce récit.