"ALERTE INFO", la dissimulation par la watch des raisons de la condamnation des témoins du collège central en russie
ALERTE INFO | Russie : Un tribunal condamne les frères Nikolaï Kouzitchkin et Viatcheslav Popov Le 18 décembre 2020, le tribunal du district de Khostinski à Sotchi a déclaré coupables les frères Nikolaï Kouzitchkin et Viatcheslav Popov. Nikolaï a été condamné à 13 mois de prison et Viatcheslav à 22 mois. Mais puisque nos frères ont déjà passé ce temps en détention provisoire, leurs peines sont considérées comme purgées. Viatcheslav, qui est toujours en détention provisoire, devrait être libéré dès que la décision entrera en vigueur. Nikolaï, quant à lui, n’est plus assigné à résidence.
le collège central par le truchement de jw.org envoi des infos sur les condamnations des témoins en russie sans jamais donner les raisons de leurs condamnations, exemple pour Youri Saveliev condamné à six ans de prison, voici la vraie raison qu'aucun témoin du collège central ne trouvera sur jw.org qui laisse penser que c'est uniquement pour leur foi que les témoins de russie sont condamnés, encore un mensonge par dissimulation? voyez par vous-même pourquoi il a été condamné et faite la différence avec ( l'info ) sur jw.org
Yuri Savelyev, 66 ans, est condamné à 6 ans de prison pour fanatisme avec mise en danger de la vie d'autrui.Il a déjà purgé en préventive 769 jours pour ne pas infecter d'autres gensau coronavirus.
Le procureur général avait demandé 8 ans de prison ferme. Yuri a 66 ans. Il a fait appel. Il est retourné en détention provisoire. L'enquête a prouvé que Yuri est dans une attitude extrémiste.
Il organisait des activités avec une organisation secrète interdite (article 282.2 du Code pénal de la Fédération de Russie, paragraphe 1). Pour seule explication, il répète qu'il n'est pas violent. La juge Yekaterina Kashina voulait aider Yuri. Elle a expliqué que sa radicalisation est contre son état de santé.
Il a le coronavirus. Yuri refuse de respecter les mesures de protection. On ne sait pas combien de personnes il a infecté.
La détention provisoire a permis de l'isoler. Il a été bien soigné. Yuri se laisse mourir d'une aggravation de son intestin en refusant les soins. La juge Yekaterina Kashina accepte son choix.
Elle n'admet pas qu'il contamine les gens avec le coronavirus. Sa condamnation se poursuit contre son fanatisme à nier l'existence du coronavirus.Elle est sans rapport avec sa foi. La juge Yekaterina Kashina a rappelé que seules les personnes morales sont interdites dans la Région de Novossibirsk.
si les témoins du collège central étaient vraiment condamnés à de la prison ferme en raison de leur foi ou de leur croyance, ne seraient-ils déjà pas tous en prison et depuis longtemps?
voilà comment la watch diffuse des alertes infos en laissant croire à leurs serviteurs que c'est uniquement en raison de leur foi, et non pour leur désobéissance aux lois russes que les témoins sont condamnés
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Contre la Watchtower a écrit:L'ASBL TJ BELGE CONDAMNÉE POUR CRIME DE HAINE CONTRE LES EX-TJ
Reconnue coupable, l'ASBL Témoins de Jéhovah condamnée à une amende effective de 96.000 euros ( https://www.lalibre.be/belgique/judic... ) (Publié le 16-03-21 à 09h47 - Mis à jour le 16-03-21 à 19h40) L'ASBL Témoins de Jéhovah reconnue mardi coupable d'incitation à la discrimination et d'incitation à la haine ou à la violence a été condamnée à une amende effective de 96.000 euros, rapporte le juge de presse du tribunal correctionnel de Gand.
Le montant de 12.000 euros mentionné précédemment ne comprenait pas les décimes additionnels. Le tribunal estimait qu'une amende de 160.000 euros était appropriée, mais en a finalement réduit le montant à 96.000 euros en raison du dépassement du délai raisonnable dans cette affaire.
Un résumé du verdict par le juge de presse montre également que le tribunal s'est appuyé sur la politique d'exclusion des témoins de Jéhovah. "L'intention consiste à isoler socialement la personne exclue à tel point que la communauté des Témoins de Jéhovah ne puisse être influencée par ces personnes qualifiées de 'mauvaises fréquentations' ou d''enfant de Satan' ou à faire en sorte que la personne exclue succombe à l'isolement social et revienne dans la communauté religieuse. De cette manière, un environnement menaçant, hostile et humiliant est créé pour la personne exclue et pour ceux qui se sont volontairement retirés de la communauté."
Le tribunal a conclu que "la politique d'exclusion telle que propagée et enseignée par [l'association] constitue une restriction inadmissible du droit (fondamental) de chaque individu à la liberté de religion et la liberté d'en changer" et de la liberté d'expression. "Les nombreuses déclarations figurant au dossier montrent également que [l'association] s'est rendue coupable de graves violations du droit au respect de la vie privée" et de la vie familiale des (ex-)témoins de Jéhovah.
dimanche 27 novembre 2022
Suite de la procédure judiciaire initiée par des anciens témoins de Jéhovah en Belgique : la cour d'appel de Gand ne donne pas satisfaction aux requérants
Au mois d'avril 2021, nous avions relaté une procédure judiciaire qui s'était tenue en première instance en Belgique, à l'initiative d'anciens témoins de Jéhovah. Ces derniers avaient été épaulés par UNIA, un organisme officiel auparavant dénommé Centre contre le racisme et pour l'égalité des chances. Le tribunal avait conclu que la pratique du shunning, c'est-à-dire le rejet par la communauté des témoins de ceux qui préféraient la quitter, s'avérait contraire aux dispositions pertinentes de la Convention européenne des droits de l'homme qui prohibent toute discrimination
En consultant l'actualité judiciaire d'outre Quiévrain, nous nous sommes aperçus qu'il y a quelques mois, en juin, la cour d'appel de Gand avait infirmé ce jugement. Cette décision judiciaire est extrêmement longue, pour nos lecteurs qui souhaiteraient approfondir, nous donnons ici le lien qui mène à une traduction électronique (le jugement était rendu en néerlandais).
Nous reproduisons ici (c'est déjà bien long long) des extraits de ce jugement. Précisons tout de même que les parties civiles se sont pourvues en cassation.
Comme nous le faisons habituellement, nous donnons à nos lecteurs une information aussi multilatérale que possible, et ce même lorsqu'une décision judiciaire ne nous satisfait pas. Il en va de notre crédibilité et de notre souci d'informer aussi complètement que possible.
Nous pouvons être légitimement choqués à la lecture d'un paragraphe d'une revue Jéhoviste sous le titre suivant : « restez fort si votre enfant se rebelle ». Il n'en va pas de même lorsque l'enfant excommunié est majeur et n'habite plus sous le toit familial. L'apôtre Paul a ordonné aux chrétiens de Corinthe de " cesser de fréquenter celui qui, appelé frère, est un fornicateur,ou un homme avide, ou un idolâtre, ou un insulteur, ou un ivrogne, ou un extorqueur, et de ne pas même manger avec un tel homme ". (1 Corinthiens 5:11.) Même si certaines questions familiales peuvent vous obliger à avoir quelques contacts avec votre enfant excommunié, vous devriez vous efforcer d'éviter les rencontres qui ne sont pas indispensables. in La Tour de garde , janvier 2007
C'est nous qui soulignons.
Pour le sociologue canadien Alain Bouchard, si l'État se mêle du fonctionnement interne des organisations religieuses, il porte atteinte aux libertés.
Nous ne partageons pas son point de vue, rappelons-le : si nous respectons les convictions religieuses, nous persistons à penser que les valeurs de la République (qui est en l'occurrence ne nous semblent guère différer des valeurs de la royauté belge !) priment en toutes circonstances, et qu'il importe aux hiérarchies religieuses de se conformer aux lois issues tant du droit interne que du droit européen et international des droits de l'homme.
Mais, faut-il le souligner, c'est notre conception exigeante des droits de l'homme qui nous mène à cette conclusion, et nullement une volonté de discriminer les témoins de Jéhovah ou à plus forte raison une semaine à leur encontre de notre part.
Il faut accepter que les religions fixent la norme doctrinale sur la manière dont les croyants doivent se comporter dans leur vie privée. Ainsi, la Cour de Strasbourg a jugé, entre autres, que le commandement de ne pas participer à certaines célébrations de non-témoins de Jéhovah, ou à des événements séculiers en général, ne diffère pas, en substance, des restrictions similaires imposées par d'autres religions dans la vie privée des croyants.
En effet, l'article 9 de la CEDH ne garantit pas le droit à la dissidence ou au désaccord au sein d'une communauté religieuse. La liberté de religion visée à l'article 9 de la CEDH s'exerce dans de tels cas en quittant la communauté religieuse (Cour européenne des droits de l'homme, Sindicatul "Pastoral Cel Bun" c. Roumanie, §§ 137 et 165). 2.6.7
Un grand nombre des comportements allégués par les parties civiles ou les personnes lésées enregistrées dans l'information pénale comme preuve du caractère illégal de la politique d'évitement - tels que la non-invitation d'anciens témoins à des fêtes ou à des cérémonies, la non-participation à des fêtes ou à des cérémonies d'anciens témoins - semblent à première vue, et dans la mesure où ils résultent de la décision indépendante et libre des croyants concernés, relever de la protection de l'article 9 de la CEDH.
L'article 9 de la CEDH accorde à une communauté religieuse le droit de ne pas tolérer la critique et d'exclure ceux qui ne sont plus d'accord avec les 23 dogmes de la communauté religieuse
"Ce qui est dénoncé, ce sont précisément les actes visant à frustrer la volonté individuelle en plaçant l'exclu dans un dilemme : soit la personne en question s'en tient à ses croyances religieuses déviantes et reste complètement isolée, soit elle renonce à ses vues personnelles et se conforme à nouveau aux règles de la communauté religieuse. De cette manière, il peut être réhabilité socialement, mais rien ne reste de son libre choix."
Il ne fait aucun doute que la politique d'éviction a un fort effet dissuasif sur les membres des Témoins de Jéhovah qui envisagent de quitter la communauté religieuse, comme on peut également le déduire des déclarations des parties civiles susmentionnées. Toutefois, à la lumière de ce qui précède, il ne peut être établi sur la base des informations pénales que cet aspect dissuasif a une portée telle que la politique d'évitement porterait ainsi illégalement atteinte aux droits garantis par l'article 9 de la CEDH ou 19 de la Constitution.
La partie civile UNIA décrit la politique d'évitement comme suit : "La politique de la communauté de foi à l'égard des anciens membres, qui sont qualifiés d'"apostats" et d'"indignes" dans divers écrits de la communauté de foi, revient à éviter tout contact entre les membres de la communauté de foi des Témoins de Jéhovah et les membres qui ont été exclus ou qui se sont retirés, isolant ainsi socialement les membres exclus et ceux qui se sont retirés. Dans la langue anglaise, cette politique d'isolement social est qualifiée de "shunning". (...) Étant donné que les contacts sociaux en dehors de la communauté de foi sont de toute façon découragés pour les Témoins de Jéhovah, la politique d'exclusion implique un rejet ultime et un isolement complet, car les ex-membres ne peuvent souvent se rabattre sur aucun réseau social autre que leur ancienne communauté de foi."
La politique d'évitement des Témoins de Jéhovah - dont l'accusé ne conteste pas l'existence en tant que telle, comme indiqué ci-dessus - n'appelle pas littéralement à la discrimination au sens de l'intimidation, ni littéralement à la haine ou à la violence.
Les extraits de "La Tour de Garde" apportés par la partie civile P. H. qui ont été publiés pendant la période incriminée ne contiennent pas, de l'avis du tribunal, de propos qui devraient, pour l'instant, être considérés comme incitant littéralement à la discrimination dans le sens de l'intimidation, ou à la haine ou à la violence envers les anciens membres exclus des Témoins de Jéhovah. La simple citation de textes bibliques peut difficilement être comprise comme telle sans violer manifestement les articles 9 de la CEDH et 19 de la Constitution.
En effet, il est clair que par le terme "apostats", cet orateur ne se référait généralement pas à ceux qui ont quitté la communauté de foi des Témoins de Jéhovah. En fait, il a également déclaré explicitement ceci : "Pour être clair, frères et soeurs. Nous ne parlons pas ici de personnes qui, peut-être à cause de certains doutes, ou d'une faiblesse passagère, ou peut-être par ignorance, ou parce qu'elles ont été trompées par d'autres par des pensées erronées, des pensées erronées, ont démissionné." À aucun moment au cours de cette conférence de 17 minutes, l'orateur n'a assimilé les membres ordinaires résignés ou exclus des Témoins de Jéhovah aux "apostats" qui faisaient l'objet de son discours. Les "apostats" auxquels cet orateur faisait référence étaient ceux qui "déversent du venin et de la haine par le biais de toutes sortes de médias", qui "tiennent parfois des propos flatteurs sur Internet, à la télévision ou dans des lettres adressées à des frères et sœurs loyaux", et qui "mentent aux autorités, tentent par le biais des médias de discréditer la parole de Jéhovah et, lorsqu'ils le peuvent, rendent l'œuvre de Jéhovah plus difficile, voire la font interdire". "La seule chose qu'ils recherchent apparemment est (...) d'attaquer leurs anciens frères et sœurs. On dirait que c'est le travail de leur vie de nuire au peuple de Jéhovah." Il est clair que l'orateur faisait ainsi référence aux anciens membres des Témoins de Jéhovah qui dénoncent activement ce qu'ils considèrent comme les pratiques intolérables de cette communauté religieuse à l'égard de l'opinion publique en général et des membres encore affiliés des Témoins de Jéhovah en particulier. Si la formulation avec laquelle l'orateur a appelé l'auditoire à fuir ces "apostats" "comme la peste, car ils le sont" peut sembler aliénante ou discutable, cette conférence ne peut toutefois pas être interprétée comme un appel aux fidèles à fuir "comme la peste" les membres ordinaires démissionnaires ou exclus des Témoins de Jéhovah, sans méconnaître manifestement la contextualisation donnée par cet orateur dans le processus - et ce, encore une fois, indépendamment du fait que le contenu de cette conférence puisse être attribué à l'accusé sans autre forme de procès.
Il est de notoriété publique que c'est également le cas dans de larges couches de la communauté religieuse islamique et du judaïsme orthodoxe strict, entre autres. De l'observation selon laquelle, conformément à la jurisprudence de Strasbourg, il faut admettre que l'article 9 de la CEDH accorde à une communauté religieuse le droit de fixer la norme doctrinale quant à la manière dont les fidèles doivent se comporter dans leur vie privée (Cour européenne des droits de l'homme, Témoins de Jéhovah Moscou et autres c. Russie, § 118), et accorde également à une communauté religieuse le droit de prendre des mesures pour réagir contre une dissidence ou une apostasie qui menace son unité ou son image (CourEDH, Sindicatul "Pastoral Cel Bun" c. Roumanie, §§ 137 et 165), il s'ensuit que les communautés religieuses disposent d'une certaine liberté appréciative pour déterminer comment les croyants doivent se comporter à l'égard de ceux qui ont quitté la foi. Il est clairement incompatible avec l'article 9 de la CEDH d'imposer à une communauté religieuse ou à ses membres une injonction, exécutoire par le droit public, de se comporter envers les non-croyants ou les anciens croyants exactement de la même manière qu'envers les membres de la communauté religieuse elle-même. D'autre part, la liberté d'appréciation susmentionnée n'est pas illimitée. Le gouvernement peut intervenir à cet égard dans l'intérêt de la sécurité publique, de la protection de l'ordre, de la santé ou de la moralité publique, ou pour la protection des droits ou libertés d'autrui, à condition que cette intervention soit nécessaire dans une société démocratique et prévue par la loi. Il découle notamment de l'article 8 de la CEDH (droit au respect de la vie privée et familiale) que les autorités publiques peuvent être tenues de prendre des mesures pour protéger les droits prévus par cet article, y compris dans la sphère des relations entre individus (CEDH, Evans c. Royaume-Uni, §75, Barbulescu c. Roumanie, §§ 108-111). 2.12.3 S'agissant de l'effet pratique de la politique d'évitement qui, selon les parties civiles, conduit à un " isolement complet " ou à un " isolement social complet ", le tribunal relève tout d'abord que, selon les déclarations des parties civiles et des lésés enregistrés dans l'information sur la peine, la politique d'évitement conduit tout au plus à un isolement social vis-à-vis des autres membres de la communauté de foi des Témoins de Jéhovah, et non à un isolement social généralisé. Rien n'indique, dans les informations relatives à la condamnation, que les Témoins de Jéhovah interviennent d'une quelconque manière vis-à-vis des non-croyants ou des non-croyants lorsqu'un membre, qu'il soit volontairement exclu ou non, établit des contacts sociaux en dehors de la communauté de foi, cherche à s'affilier à certaines associations ou se convertit à une autre foi.
Selon la Cour, il est manifestement disproportionné d'imposer à une communauté religieuse l'interdiction, pénalement applicable, d'émettre des directives relatives aux relations sociales ordinaires en tant que telles, y compris les amitiés, entre les membres d'une communauté religieuse et des tiers - non-croyants ou anciens croyants - avec lesquels il n'existe pas de relation familiale étroite. lorsque ces lignes directrices se contentent de décourager fortement ou de qualifier ces contacts de "péchés", sans toutefois inciter à des comportements manifestement illégaux, tels que l'approche active, le prosélytisme transfrontalier, la traque, les menaces ou le harcèlement en général.
Le fait que les tiers visés - non-croyants ou ex-croyants - puissent, de manière compréhensible, se sentir affligés ou blessés par cette situation, ou se sentir socialement isolés de leur cercle d'amis initial, ne suffit pas à neutraliser l'effet de l'article 9 de la CEDH en criminalisant de telles directives par le biais des dispositions pénales de la loi anti-discrimination.
Aussi compréhensif que l'on puisse être à l'égard des sentiments de rejet et d'isolement par rapport à leur cercle initial d'amis ou de connaissances, tels qu'ils sont éprouvés par les membres des Témoins de Jéhovah, qu'ils soient volontairement exclus ou non, de tels sentiments ne sauraient, selon la Cour, être considérés comme résultant d'une intimidation. la haine ou la violence visées à l'article 22 de la loi anti-discrimination, sans donner à ces notions de droit pénal une portée qui interfère de manière trop importante avec l'autonomie dont dispose toute personne en vertu des articles 8 et 9 de la CEDH et des articles 19 et 22 de la Constitution pour décider de manière indépendante avec qui entretenir des contacts sociaux et avec qui ne pas en entretenir.
Un jugement différent devrait être porté dans la mesure où la politique d'évitement encouragerait la rupture des liens résultant d'une parenté ou d'une affinité proche, comme entre parents et enfants, ou entre conjoints. Les liens étroits de descendance ou d'affinité sont protégés par la loi et sont source de droits et d'obligations juridiques entre les couples mariés et les parents par le sang ou l'affinité, comme le prévoient notamment le titre V, chapitre V et le titre IX, chapitre Ier du livre Ier du code civil. Ils sont également protégés par les articles 8 de la CEDH et 22 de la Constitution. Ainsi, les époux sont tenus l'un envers l'autre, entre autres, à la fidélité, à l'aide et à l'assistance (article 213 du code civil). En ce qui concerne les enfants mineurs, les parents sont tenus, entre autres, d'assurer le logement, l'entretien, les soins de santé, la surveillance, l'éducation et le développement, obligation qui, en ce qui concerne l'éducation, se poursuit même après la majorité de l'enfant (article 203 du code civil). En ce qui concerne spécifiquement les enfants, il ne s'agit pas exclusivement de soins matériels. Entre autres, en vertu de l'article 19 de la Convention relative aux droits de l'enfant du 20 novembre 1989 - en vigueur en Belgique depuis le 15 janvier 1992 - les enfants mineurs dans un contexte familial ont droit à une protection contre toute forme de négligence ou de mauvais traitements, ce qui inclut la négligence ou l'abandon mental. La mise en balance des droits et obligations susmentionnés, d'une part, et des droits protégés par l'article 9 de la CEDH et l'article 19 de la Constitution, d'autre part, peut justifier que le gouvernement utilise les dispositions obligatoires du droit pénal - entre autres telle qu'elle est contenue dans la loi anti-discrimination - interviennent lorsque les directives religieuses sont de nature telle qu'elles visent ou s'efforcent spécifiquement, pour quelque raison que ce soit - qu'il s'agisse d'apostasie ou de tout autre motif - d'annuler le lien naturel et juridique entre les époux, ou entre les parents et les enfants, ou d'inciter à porter atteinte aux droits et obligations découlant du mariage ou de la relation entre parents et enfants. 33 2.12.6 Toutefois, il ne peut être déduit des informations pénales avec la certitude requise par la loi que la politique d'évitement a le champ d'application visé à la marge 2.12.5, ci-dessus. À cet égard, la cour d'appel renvoie à nouveau à l'observation selon laquelle la procédure pénale en la matière repose presque exclusivement sur les déclarations de personnes qui ont été exclues de la communauté religieuse des Témoins de Jéhovah, volontairement ou non, et qu'aucune tentative n'a été faite pour objectiver ces déclarations unilatérales dans le cadre de l'enquête.
L'accusé lui-même conteste que la politique d'évitement ait un champ d'application tel que mentionné à la marge 2.12.5. La directive officielle des Témoins de Jéhovah, présentée par la défenderesse à cet égard, indique que la politique d'évitement dans le contexte de la famille proche n'interfère pas avec le lien conjugal et n'altère pas les liens normaux d'affection entre proches parents par le sang ou par le mariage, comme entre parents et enfants. S'il faut constater que les textes anciens relatifs à la politique d'évitement, tels qu'ils ont été présentés par l'accusé lui-même (document 36), témoignent sur plusieurs points d'une interprétation plutôt discutable des valeurs chrétiennes telles que la charité, il faut noter qu'ils indiquent aussi expressément dans chaque cas que la politique d'évitement ne doit pas conduire à porter atteinte au lien conjugal entre époux ou aux obligations des parents envers leurs enfants mineurs ou majeurs. Ainsi, un texte de 1988 concernant le lien matrimonial : "Un homme qui est exclu ou qui se retire peut donc au mieux vivre encore avec son épouse chrétienne et ses enfants fidèles. Le respect des jugements de Dieu et l'action de l'église amèneront la femme et les enfants à reconnaître que par sa conduite, il a modifié le lien spirituel qui existait entre eux. Mais comme le fait qu'il ait été exclu ne met pas fin à leur lien de sang ou à leur relation maritale, les affaires et les contacts familiaux normaux peuvent continuer." (Pièce à conviction 36, p.33), ou de 1991 : "Cela signifie-t-il que les chrétiens vivant dans la même maison qu'un membre de la famille exclu doivent éviter de parler, de manger et d'interagir avec cette personne au cours de leurs activités quotidiennes ? La Tour de Garde du 15 avril 1991 dit dans la note de bas de page de la page 22 : "S'il y a un parent exclu dans un foyer chrétien, cette personne sera toujours incluse dans les contacts et les activités quotidiennes normales de ce foyer." (Pièce B défendeur, st. 36, p. 25) ou de 2017 : " Si votre conjoint n'est pas Témoin, élever des enfants peut être particulièrement difficile. Par exemple, vous voulez apprendre à vos enfants à obéir au commandement biblique : "Honore ton père et ta mère" (Eph. 6:1-3). Mais que faire si votre conjoint ne respecte pas les normes bibliques élevées ? Donnez vous-même le bon exemple en honorant votre conjoint. Mettez l'accent sur ses bonnes qualités et montrez-lui que vous l'appréciez. Ne dites pas de choses négatives sur votre partenaire devant vos enfants. Expliquez-leur plutôt que chacun doit choisir de servir Jéhovah ou non. Le bon comportement de vos enfants peut faire en sorte que votre partenaire se sente attiré par le vrai culte" (Pièce à conviction 36 de la défenderesse, p. 8). En outre, en ce qui concerne les enfants mineurs exclus, la politique d'évitement semble se limiter à ne plus permettre au mineur de participer activement à l'étude quotidienne de la Bible en famille. On peut douter que le mineur concerné vive cela comme une épreuve sévère. Les directives de la communauté religieuse des Témoins de Jéhovah relatives à la politique d'évitement ne permettent donc pas de déduire que celle-ci a une portée telle que celle visée au point 2.12.5. 2.12.8 34 Certaines parties civiles ont suggéré que la politique d'évitement a en réalité également une portée beaucoup plus draconienne dans le contexte familial que celle officiellement propagée par la communauté religieuse des Témoins de Jéhovah. Bien que cette possibilité ne puisse être exclue, elle ne ressort pas en droit de l'information sur la peine, compte tenu également de sa portée limitée. En outre, même les déclarations faites ou apportées par les parties civiles elles-mêmes ne démontrent pas sans ambiguïté que la politique d'évitement a une portée telle que visée à la marge 2.12.5. En outre, il n'est parfois pas tout à fait clair si les expériences rapportées par certaines parties civiles ont été causées uniquement par la politique d'évitement menée à l'encontre de l'ancien membre des Témoins de Jéhovah, ou si d'autres facteurs sont également intervenus.
Lorsque des Témoins de Jéhovah quittent la communauté, ils sont exclus et victimes d’isolement social. Selon la cour d'appel de Gand, il n'est pas prouvé que l'asbl Congrégation chrétienne des Témoins de Jéhovah incite à la discrimination ou à la ségrégation.
Date : 7 juin 2022 Instance : Cour d’appel de Gand
Les faits Le 16 mars 2021, le tribunal correctionnel de Flandre orientale, section Gand, a jugé que la politique d’exclusion de l’asbl Congrégation chrétienne des Témoins de Jéhovah incite à la discrimination ou à la ségrégation et porte atteinte à l’intégrité psychique et à la dignité des personnes visées. La critique n’est pas tolérée et est même sanctionné par l’exclusion de la communauté religieuse. Les membres reçoivent des instructions quant à la manière d’appliquer la politique d’exclusion. Un recours a été introduit contre le jugement du tribunal correctionnel de Flandre orientale, section Gand. Unia s’est constituée partie civile dans cette affaire, aux côtés d'un certain nombre d'anciens témoins.
Qualification juridique L’asbl Congrégation chrétienne des Témoins de Jéhovah a été poursuivie pour incitation à la discrimination ou à la ségrégation à l'encontre d'une personne (pour avoir annoncé publiquement l'exclusion de la communauté religieuse) et pour incitation à la discrimination ou à la ségrégation à l'encontre d'un groupe (pour avoir propagé et enseigné la politique d'exclusion au sein des communautés religieuses locales) (article 22 de la loi anti-discrimination du 10 mai 2007).
Décision La cour d'appel constate qu'il n'est pas prouvé que l'asbl a incité à la discrimination ou à la ségrégation à l'égard d'une personne ou d'un groupe et la décharge des poursuites. Les demandes des parties civiles sont déclarées non fondées. Lorsqu'une personne quitte la communauté religieuse, le nom de la personne concernée est annoncé publiquement dans les espaces religieux communaux. Toutefois, selon la cour d'appel, la simple communication de ce nom ne peut en soi inciter à la discrimination à l'encontre de cette personne. En outre, la communauté religieuse mène une politique d'évitement à l'égard des ex-membres en propageant et en enseignant que tout contact entre les membres de la communauté religieuse et les ex-membres doit être évité. La politique d'évitement, selon la cour d'appel, n'incite pas littéralement à la discrimination au sens de l'intimidation, ni littéralement à la haine ou à la violence. Toutefois, les parties civiles ont évoqué les conséquences pratiques de la politique d'évitement conduisant à l'isolement social des ex-membres. Toutefois, la cour d'appel ne dispose d'aucun élément indiquant que la politique d'évitement conduit à un isolement social généralisé. Tout au plus, elle entraîne un isolement social par rapport aux autres membres de la communauté religieuse.
L’asbl Congrégation chrétienne des Témoins de Jéhovah est autorisée à édicter des instructions déconseillant fortement les liens d'amitié ou les qualifiant de péchés, pour autant que ces instructions n'incitent pas à un comportement manifestement illégal tel que le harcèlement, les menaces, les intimidations ... Il en va autrement lorsqu'il s'agit d'inciter à rompre les liens avec les parents, les enfants ou les conjoints. Mais, selon la cour d'appel, il ne peut être déduit du dossier pénal que la politique d'évitement a une telle portée.
Points d'attention L'arrêt de la cour d'appel de Gand du 7 juin 2002 a fait l'objet d'un pourvoi en cassation. Unia était partie à la cause.
Un couple marié retrouvé mort dans un meurtre-suicide présumé à l'église des Témoins de Jéhovah de la banlieue de Denver
Des voitures de police et des enregistrements criminels peuvent être vus à l'extérieur de la Salle du Royaume des Témoins de Jéhovah à Thornton le 25 décembre 2022. (CBS Denver) Par Lindsey Grewe Publié : 25 décembre 2022 à 19:38 UTC+1
THORNTON, Colorado (KKTV) – Un couple marié a été retrouvé mort dans ce que la police de Thornton, Colorado, appelle un meurtre-suicide présumé.
"En une journée historiquement associée à la joie, à la famille et au plaisir, nous sommes attristés de vous informer de ce qui suit", a déclaré le département de police de Thornton dans un communiqué de presse sur la tragédie juste après midi à Noël.
Le département de police a déclaré que ses agents avaient été appelés pour un incendie à la Salle du Royaume des Témoins de Jéhovah sur la Voie lactée.
"Il a ensuite été signalé qu'une femme adulte avait été tuée par balle par un homme adulte, qui s'est ensuite tiré dessus et s'est suicidé", poursuit le communiqué. "Les personnes décédées étaient mariées et d'anciens membres de la congrégation de la Salle du Royaume."
La station sœur CBS Denver affirme que la fusillade a peut-être eu lieu à l'extérieur, car son journaliste a vu l'une des victimes dans le parking de l'église :
Michael Abeyta @AbeytaCBS4
Here’s where the activity seems to be centered around. Kingdom Hall of Jehovah’s Witnesses. There is a dead person in the parking lot(not pictured). A window is broken out on the building. Bomb robot checking out the scene now.
À l'origine en anglais et traduit par
C'est là que l'activité semble être centrée. Salle du Royaume des Témoins de Jéhovah. Il y a une personne morte dans le parking (pas sur la photo). Une fenêtre est brisée sur le bâtiment. Robot explosif vérifiant la scène maintenant.
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SONDAGE "YOUGOV" Nov 2022: Quelles opinions ont les Américains sur les TJ ?
Quelles opinions ont les Américains sur les TJ ? Vous allez être très surpris par la réponse. L'opinion des 1000 américains sondés va "d'une opinion défavorable" à une "opinion vraiment défavorable" ! C'est ce qu'indique un récent sondage réalisé du 22 au 26 novembre 2022 auprès de 1000 citoyens américains adultes au sujet de 35 groupes religieux, organisations et systèmes de croyances, dont la WT. A la question: "Quelles sont les religions les moins appréciées ?" , on a retrouvé à égalité en dernière place, en 1ere position le satanisme (- 49%), en 2eme position l'Église de Scientologie (- 49%) et en 3eme position, les Témoins de Jéhovah (- 31%) ! Ce sondage révèle aussi que alors que moins de 1 personne sur 5 a une "opinion très positive" de tout groupe interrogé autre que le christianisme, 6 groupes sont perçus très négativement par au moins 1 Américain sur 5. Parmi ces 6 groupes, la moitié disent avoir une vision très défavorable du satanisme et de la scientologie. Mais on retrouve aussi dans ce groupe en 4eme position les Témoins de Jéhovah ! Enfin, à la question "Avez-vous une opinion favorable concernant les Témoins de Jéhovah ?", 21% ont répondu "ne pas avoir d'opinion favorable" et 23 % "ne vraiment pas avoir d'opinion favorable" aux TJ, soit un total de 44% de non opinion favorable !
(Méthodologie: Les 1000 citoyens ont été sélectionné et pondéré en fonction du sexe, de l'âge, de la race, de l'éducation, de la région géographique et de l'inscription sur les listes électorales. Les cibles de pondération démographique proviennent de "l'American Community Survey de 2019".)
_________________________________________________________________________________________________________ - « L’erreur va de pair avec l’oppression. La vérité et la liberté ne craignent pas l’investigation. Ce sont des dons divins, c’est pourquoi toute organisation hostile à la liberté agit contre Dieu. Réveillez-vous! 1961 »
L'organisation des Témoins de Jéhovah a lancé une croisade contre les dissidents de sa propre communauté dans un procès sans précédent dans l'histoire qui se tient devant le tribunal de première instance de Torrejón de Ardoz, à Madrid. La confession accuse six apostats d'avoir porté atteinte à son honneur pour avoir créé l'Association des victimes des témoins de Jéhovah, qui regroupe d'anciens membres qui se plaignent d'avoir subi des abus de pouvoir. Par conséquent, la communauté a déposé une plainte civile contre eux et contre l'entité (l'association des ex TJ).
Schisme chez les Témoins de Jéhovah sur les procès secrets dans les affaires d’abus
Un ancien décrit une « implosion » au sein de la congrégation due à des différences insurmontables d’une partie des membres par rapport aux préceptes imposés depuis la Tour de Garde
La confession des Témoins de Jéhovah a lancé une croisade contre les dissidents de sa propre communauté dans un procès sans précédent dans l’histoire qui s’est tenu au tribunal de première instance de Torrejón de Ardoz, à Madrid. Les aveux accusent six apostats de porter atteinte à leur honneur en créant l’Association des victimes témoins de Jéhovah, qui regroupe d’anciensmembres qui affirment avoir subi des abus de pouvoir. Par conséquent, les aveux ont intenté une action civile contre eux et contre l’entité.
Il est frappant de constater que la congrégation s’est adressée aux tribunaux ordinaires, car dans ses bases, elle indique clairement que le linge sale doit être lavé dans le dos de la justice. Global Chronicle a contacté deux anciens des Témoins de Jéhovah – les personnes qui détiennent un statut de pouvoir dans les congrégations – qui ont expliqué que la secte connaît une « implosion » motivée, en partie, par la pratique de procès internes secrets qui sont menés par une sorte de tribunaux parajudiciaires.
Peur de l’ostracisme
Gabriel, ce n’est pas son vrai nom, a été un ancien des Témoins de Jéhovah pendant plus d’une décennie. Officiellement, il continue d’être membre de la congrégation, bien que « émotionnellement » il se soit dissocié des postulats de cette religion. Comme lui, il y en a beaucoup, dit-il, qui ne sont pas en mesure de quitter officiellement la communauté. « Si vous partez ou êtes expulsé, vous êtes ostracisé, votre salutation est retirée et, à moins d’avoir un réseau en dehors des amis ou de la famille, c’est très mauvais », dit-il.
Une image montrant deux membres des Témoins de Jéhovah distribuant des informations sur leur culte religieux
Par conséquent, dit-il, de nombreux membres de la communauté « sont toujours à l’intérieur, bien que mentalement et émotionnellement ils se soient désengagés ». Ils sont connus sous le nom de pimos, (physiquement dedans, mentalement dehors ou, ce qui est la même chose, physiquement à l’intérieur, mentalement à l’extérieur). Le schisme au sein de la communauté est motivé par diverses raisons, telles que le choc des générations, les scandales d’abus sexuels, en particulier aux États-Unis – avec des compensations millionnaires incluses – ou les situations de contrôle que l’organisation exerce sur ses membres, les soumettant, par exemple, à ces processus parajudiciaires au cas où ils considéreraient qu’ils ont commis un péché grave.
Évaluations douloureuses et « questions embarrassantes »
Lorsque l’organisation détecte l’existence d’une pomme pourrie, la personne en question est soumise à un procès dans lequel il est évalué si oui ou non elle doit rester membre de la communauté pour préserver l’honneur de celle-ci. Le problème est que « lorsqu’ils entrent pour faire ce type d’évaluations, ils le font de manière très douloureuse, tant pour les agresseurs que pour les victimes ».
Dans ces tribunaux, dit Gabriel, la congrégation exige une confession du coupable présumé ou le témoignage de deux témoins prouvant que ce péché a été commis. « En outre, ces tribunaux empiètent sur les pouvoirs de l’État. Dans les cas spécifiques d’abus sexuels sur mineurs, qui ne sont généralement pas commis avec des témoins, c’est la parole de l’enfant contre le malfaiteur », de sorte que si leur confession n’est pas obtenue, la congrégation les met à l’écart.
La revictimisation des personnes touchées
L’ancien aîné dit que ces tribunaux sont composés de personnes sans formation psychologique « qui posent souvent des questions embarrassantes, à la fois pour les victimes et pour les coupables ». Il assure qu’en cas d’adultère, par exemple, ils viennent demander « dans quelles positions il a été commis ou qui a pris les vêtements de qui ». Tout cela contribue à la revictimisation des personnes impliquées.
En outre, de la congrégation, ils empêchent les crimes détectés au sein de la communauté d’atteindre les oreilles des autorités et des tribunaux. « Ils découragent les victimes et exercent des pressions pour qu’elles n’aillent pas devant les tribunaux ordinaires », explique Gabriel. Ils essaient de ne pas dénoncer les victimes et les personnes âgées ont l’ordre de ne pas collaborer avec les autorités, comme en témoigne le livre des anciens d’octobre 2022, Pastoreen el rebaño de Dios, auquel ce média a eu accès.
Un membre des Témoins de Jéhovah recevant le baptême de culte traditionnel / CG
« Ils ne devraient pas donner d’informations sur l’affaire »
« Si le corps des anciens conclut qu’il existe suffisamment de preuves bibliques pour former un comité judiciaire pour les abus sexuels sur mineurs, le coordinateur doit d’abord contacter le surintendant du circuit. Le surintendant nommera un aîné expérimenté pour présider le comité judiciaire et le corps des anciens choisira ensuite les autres membres », indique le communiqué.
Au cas où l’accusé menacerait de poursuivre en justice, « ils doivent suspendre la procédure et appeler rapidement le département des affaires juridiques » de la congrégation. « Si un avocat représentant l’accusé communique avec les anciens, ils ne doivent donner aucune information sur l’affaire ou confirmer l’existence d’un comité judiciaire », poursuit le mémoire. « Si les autorités demandent des documents confidentiels ou demandent aux anciens de témoigner sur des questions confidentielles de la congrégation, elles doivent rapidement appeler le département des affaires juridiques. »
Une grande multinationale
Les anciens ou surintendants de la congrégation qui forment les tribunaux, dit l’ancien ancien, sont toujours « des hommes adultes qui connaissent la Bible ». Dans les cas d’abus sexuels, c’est l’organisation qui dicte quels aînés jugeront l’affaire. Ceux-ci sont nommés par un délégué de branche et suivront donc leurs directives, dit-il. Ces procès arbitraires ont éveillé la suspicion de certains membres, qui ne se félicitent pas de la résolution de ces questions par une voie parallèle vers la justice.
Ceux qui l’ont exprimé ont été qualifiés de pimos. Au cours des derniers mois, dit l’ancien ancien, l’organisation a commencé à diffuser des lettres et des discours dans lesquels elle met en garde contre la présence de ces membres, « dont le cœur s’est éloigné de la foi ». Quoi qu’il en soit, ceux qui étaient membres de cette organisation, qu’ils décrivent comme « une grande multinationale qui déplace d’énormes sommes d’argent », assurent que le nombre de fidèles a diminué, ce qui les a conduits à fermer des congrégations et à vendre des salles et des branches du Royaume.
_________________________________________________________________________________________________________ - « L’erreur va de pair avec l’oppression. La vérité et la liberté ne craignent pas l’investigation. Ce sont des dons divins, c’est pourquoi toute organisation hostile à la liberté agit contre Dieu. Réveillez-vous! 1961 »
Pour la première fois au Mexique, des centaines d'anciens témoins de Jéhovah du pays élèvent la voix pour dénoncer les abus, les violations des droits de l'homme, les injustices et les dissimulations qui sont vécues comme fondement de principes bibliques, ce qui a empêché les péchés d'être jugés comme des crimes et d'être sanctionné
Refus de la transfusion sanguine chez les Témoins de Jehovah au Japon : un groupe d’avocats alerte sur les abus Société 02/03/2023
Des avocats ont formé un groupe de soutien et de défense des enfants d’adeptes de la secte des Témoins de Jehovah au Japon. « Nous voulons mettre un terme aux nombreuses violations des droits de l’homme commises par cette organisation », a déclaré l’un des avocats en conférence de presse le 28 février.
La veille, ils ont remis un rapport auprès du ministère de la Santé montrant que le culte religieux continuait à demander à ses adeptes de refuser la transfusion sanguine alors que le gouvernement avait publié une charte de lutte contre les abus des enfants dans les sectes. Il y est notamment écrit que les forcer à ne pas accepter les transfusions sanguines était assimilé à de la négligence parentale.
Ce groupe d’avocats est dirigé par Tanaka Kôtarô, lui-même enfant d’adepte des Témoins de Jehovah. Depuis sa création à la mi-janvier, le groupe a déjà reçu une centaine de témoignages.
L’avocat Tanaka Kôtarô (centre) [Copyright The Jiji Press, Ltd.]
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Les Jah-Jireh Charity Homes sont des maisons de retraite spécialement conçues pour les soins physiques et spirituels des Témoins de Jéhovah âgés. Ces frères et sœurs ont servi fidèlement pendant de nombreuses années et peuvent maintenant avoir besoin de soins en raison de leur vieillesse ou d'une infirmité. En leur donnant un foyer où ils peuvent se sentir en sécurité, valorisés et pourvus spirituellement, nous espérons montrer notre appréciation pour le travail de leur vie.
Words of Appreciation from the residents of Jah-Jireh
Our dear residents put together a few words of appreciation for our staff and the care homes. Caregiving is a truly rewarding path and these words remind us of the positive effect our little acts have on these wonderful elderly ones.
Chaque maison a son caractère et ses caractéristiques distinctes, mais toutes nos maisons ont les commodités de base suivantes :
Un ascenseur à tous les étages
Installations de baignade assistée
Jardins
Salons de télévision
Salons calmes
Wifi
Projecteur grand écran
Salle à manger
Blanchisserie
Salon de coiffure
Activités
Chambres ensuite
Maisons caritatives Jah-Jireh
Jah-Jireh est un organisme de bienfaisance enregistré dans lequel les Témoins de Jéhovah s'occupent des Témoins de Jéhovah âgés et infirmes dans un environnement spirituel aimant. Jah-Jireh est une organisation caritative complètement distincte de la "Watch Tower Bible & Tract Society of Britain"
Jah-Jireh Charity Homes est enregistré en tant qu'organisme de bienfaisance auprès des Charity Commissioners en Angleterre et au Pays de Galles - Reg. N° 1062023 Dons Compte bancaire : Code guichet : 01-09-51 Numéro de compte : 11619333
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Les Témoins de Jéhovah du Bénin poursuivis en justice
24h au Bénin [2/08/2023]
L'Association religieuse ‘'LES TEMOINS DE JEHOVAH DU BENIN'' a été assignée en justice par un cabinet d'expertise qui réclame le paiement de la somme de dix millions quatre cent quarante-neuf mille trois cent vingt-deux (10.449.322) FCFA au titre des frais et honoraires dues dans le cadre de (...)
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La scène de la salle d'audience supprimée dans la première vidéo était peut-être parce que GB est récemment devenu connu NON pour avoir défendu "Jéhovah" devant le tribunal, mais plutôt pour avoir menti sous serment.
Dans la deuxième vidéo, remplacer cette scène d'arrestation d'un matin d'hiver par des scènes sur un frère aîné en se ré-encourageant... eh bien... c'est un recul du soutien pour ceux qui sont arrêtés, c'est un changement d'orientation vers les plus âgés, c'est un passage des scènes choquantes "soyez prêt à prendre position sous interdiction" au thème beaucoup plus ennuyeux "vous suppliant de revenir aux réunions en personne". Je pense que la langue a changé aussi? Le pays mis en avant ?
le collège central supprime encore des scènes de ses videos pour redorer son image, mais c'est trop tard, vous êtes grillés à vie, et il y a de plus en plus de PIMO qui ne reviennent pas en présentiels dans les salles qui se vident, eh oui, les eaux baissent de plus en plus
le covid a quand même eu du bon, car cela a laissé du temps aux adeptes de se rendre compte que les apostats, ou les autres, les juges, les médias, etc, ne mentaient pas au sujet du collège central, de son origine, et de sa véridique histoire depuis le début, et que les seuls menteurs à ces sujets c'étaient les membres du collège central, et pas les apostats, pas les juges, pas les médias, non, eux, eux qui mentent au nom de la vérité, Loool
pour les vieux c'est trop tard, restez dans cette organisation, car à force de parler de fin imminente la votre viendra à coup sûr, mais pour les jeunes, tirez-vous en courant, ne gâchez pas votre vie comme eux, Loool, le collège central ne peut sauver personne, même pas eux!
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PLUS DE 100 MILLIONS DE DOLLARS TRANSFÉRÉS À L'ÉTRANGER
17 sept. 2023
Les Témoins de Jéhovah ont retiré plus de cent millions de dollars d'Australie pour éviter de verser des indemnisations aux victimes d'abus
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INFORMATION SPÉCIALE | Changements dans la façon de rapporter son activité de prédication
Le 7 octobre 2023, lors de l'assemblée générale annuelle de la Watch Tower Bible and Tract Society of Pennsylvania, une annonce exceptionnelle a été faite
: À partir du 1er novembre 2023, les proclamateurs des assemblées locales n'auront plus à rapporter le nombre d'heures qu'ils auront passées dans le ministère. Il ne leur sera pas non plus demandé de faire mention du nombre de publications remises, de vidéos montrées et de nouvelles visites effectuées.
Sur la fiche d'activité de prédication, il n'y aura plus qu'une case que les proclamateurs rempliront pour indiquer s'ils ont participé à une forme ou une autre d'activité de prédication au cours du mois.
Il y aura également une autre case où les proclamateurs pourront noter le nombre de cours bibliques qu'ils auront donnés. Les missionnaires, les responsables de circonscription et leurs femmes, les pionniers spéciaux, les pionniers permanents et les pionniers auxiliaires continueront de rapporter le nombre d'heures qu'ils auront passées dans le ministère, ainsi que le nombre de cours bibliques qu'ils auront donnés. De plus amples informations sur ces changements seront communiquées aux assemblées locales dans les semaines à venir.
Plus besoin de compter le temps | Fuite de l’assemblée annuelle 2023
il y a 18 heures
Sam Herd, membre du Collège central, annonce que les Témoins de Jéhovah ne compteront plus les heures et les placements dans un rapport de service sur le terrain. Au lieu de cela, ils indiquent simplement s'ils ont « partagé » ou non le ministère et rapportent le nombre d'études bibliques
INFORMATION SPÉCIALE | Changements dans la façon de rapporter son activité de prédication
Le 7 octobre 2023, lors de l'assemblée générale annuelle de la Watch Tower Bible and Tract Society of Pennsylvania, une annonce exceptionnelle a été faite : À partir du 1er novembre 2023, les proclamateurs des assemblées locales n'auront plus à rapporter le nombre d'heures qu'ils auront passées dans le ministère. Il ne leur sera pas non plus demandé de faire mention du nombre de publications remises, de vidéos montrées et de nouvelles visites effectuées. Sur la fiche d'activité de prédication, il n'y aura plus qu'une case que les proclamateurs rempliront pour indiquer s'ils ont participé à une forme ou une autre d'activité de prédication au cours du mois. Il y aura également une autre case où les proclamateurs pourront noter le nombre de cours bibliques qu'ils auront donnés. Les missionnaires, les responsables de circonscription et leurs femmes, les pionniers spéciaux, les pionniers permanents et les pionniers auxiliaires continueront de rapporter le nombre d'heures qu'ils auront passées dans le ministère, ainsi que le nombre de cours bibliques qu'ils auront donnés. De plus amples informations sur ces changements seront communiquées aux assemblées locales dans les semaines à venir.
@altworldly MISE À JOUR : Les nouvelles sont maintenant disponiblesJW.ORG Cela correspond très bien à la vidéo sur laquelle je travaille. Les chiffres sont en baisse constante depuis longtemps, et ils doivent reconnaître qu’il n’y aura pas de nouvelle augmentation massive. Chaque année, WT doit changer stratégiquement la façon dont il présente les chiffres (basculement entre le nombre total d'éditeurs, le pic d'éditeurs, le pic moyen, etc.). C'est une énorme amélioration de la qualité de vie des Témoins de Jéhovah, mais un aveu de défaite pour les dirigeants, à mon avi
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Un témoin de Jéhovah, (un ancien), tue une femme avec un marteau et repart en sifflotant
L'homme a asséné au moins huit coups à la tête de sa victime (photo d'illustration). ADIL BENAYACHE / SIPA
Jeanne Le Borgne01/02/2024 à 13:08, Mis à jour le 01/02/2024 à 13:17 Six mois après le très violent meurtre de Sharon Gordon, l'accusé a été condamné à la prison à perpétuité. Au cours de son procès, certains détails glaçants ont été révélés.
Àla barre du tribunal de Wolverhampton, situé dans le centre de l’Angleterre, Peter Norgrove a été présenté comme un « parfait père de famille » épris « de regrets et de remords ». Mais le juge n’a pas été sensible à cette présentation et a condamné ce témoin de Jéhovah à la prison à perpétuité, avec une peine de sûreté de 15 ans, estimant que l’homme avait tué Sharon Gordon « tout à fait délibérément »… Au printemps 2022, Peter Norgrove décide de ne plus se consacrer à plein temps à sa mission de témoin de Jéhovah et de se convertir en tant que constructeur. Un ami le met alors en relation avec Sharon Gordon, une habitante des West Midlands, qui voulait effectuer des travaux d’extension de son rez-de-chaussée. L’artisan en herbe promet alors 4 à 6 semaines de délais, comme l’explique le « Daily Mail ».
Six mois après le très violent meurtre de Sharon Gordon, l'accusé a été condamné à la prison à perpétuité. Au cours de son procès, certains détails glaçants ont été révélés.
la barre du tribunal de Wolverhampton, situé dans le centre de l’Angleterre, Peter Norgrove a été présenté comme un « parfait père de famille » épris « de regrets et de remords ». Mais le juge n’a pas été sensible à cette présentation et a condamné ce témoin de Jéhovah à la prison à perpétuité, avec une peine de sûreté de 15 ans, estimant que l’homme avait tué Sharon Gordon « tout à fait délibérément »…
Au printemps 2022, Peter Norgrove décide de ne plus se consacrer à plein temps à sa mission de témoin de Jéhovah et de se convertir en tant que constructeur. Un ami le met alors en relation avec Sharon Gordon, une habitante des West Midlands, qui voulait effectuer des travaux d’extension de son rez-de-chaussée. L’artisan en herbe promet alors 4 à 6 semaines de délais, comme l’explique le « Daily Mail ».
Plus de quinze mois de travaux Mais après un mois de travaux, l’Anglaise de 58 ans note dans son journal intime que son ouvrier arrive souvent en retard et repart presque immédiatement. Si bien que 15 mois après l’arrivée de son artisan, le chantier en est toujours un et les relations entre la cliente et son ouvrier sont largement dégradées.
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