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    PRIÈRE DE MANASSÉ (Apocryphes)

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    PRIÈRE DE MANASSÉ  (Apocryphes) Empty PRIÈRE DE MANASSÉ (Apocryphes)

    Message  Arlitto Ven 20 Aoû 2021 - 9:14

    PRIÈRE DE MANASSÉ (TOB - Apocryphes)





    N.B. Les livres apocryphes ne sont pas la Parole de Dieu.

    Livres deutérocanoniques admis par les orthodoxes tirés de la Traduction oecuménique de la Bible.




    Il semblerait que cette prière de Manassé soit apocryphe et un ajout tardif dans les Écritures juives.

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    PRIÈRE DE MANASSÉ  (Apocryphes) Empty Re: PRIÈRE DE MANASSÉ (Apocryphes)

    Message  Arlitto Ven 20 Aoû 2021 - 9:16

    Prière de Manassé

    Qui est Manassé?
    Il est le fils du roi Ézéchias, qui décède alors qu'il avait seulement 12 ans, d'après 2 Rois 21, 1, et « il régna 55 ans sur Jérusalem ». Les érudits datent son règne de 687 à 642 avant l'ère moderne (selon W.F. Albright). Autant son Père a plu a Yahvé, autant Manassé lui déplaît en laissant entrer les dieux étrangers, leur construisant des autels, faisant passer son fils par le feu, pratiquant les incantations et la divination, installant des nécromants et des devins, répandant du sang innocent.

    Quand l'auteur de 2 Chroniques 33, 1-20 reprend ce récit, il réécrit l'histoire : sans doute influencé par la longue vie de 55 ans de Manassé, donc une bénédiction selon la vision juive, sa vie se déroule maintenant en deux partie : dans la première partie, on voit en action l'homme pécheur qui accomplit tout ce qui est abominable aux yeux de Yahvé, exactement la liste dont nous a parlé le livre des Rois; mais tout cela déclenche la colère de Yahvé qui fait intervenir les généraux Assyriens pour capturer Manassé et l'emmener comme prisonnier à Babylone, ce qui amorce la 2e partie du récit : pour apaiser Yahvé, Manassé s'humilie et se met à Le supplier, le reconnaissant comme le véritable Dieu, entraînant finalement son pardon, si bien qu'il se voit réintégré dans son royaume. Dans cette 2e partie, on retrouve un Manassé nouveau qui écarte de Jérusalem les divinités étrangères, rétablit l'autel de Yahvé, y offrit des sacrifices de communion et de louange et ordonna aux Judéens de servir Yahvé, Dieu d'Israël.

    Origine de la prière
    Cette prière provient probablement d'un Juif de Jérusalem, au 2e ou 1ier siècle av. l'ère moderne, qui, relisant 2 Ch 33, 13 (« Manassé pria Yahvé et Lui se laissa fléchir »), sentit le besoin de combler une lacune, i.e. le contenu de la Prière de Manassé. Les érudits ont beaucoup débattu de la langue originelle de la prière, beaucoup proposant qu'elle fut d'abord écrite en grec. 

    En effet, le témoignage de plus ancien de cette prière provient de la Didascalie ou Didascalia Apostolorum, un écrit du 3e siècle prétendant être écrit par les Apôtres à l'occasion du concile de Jérusalem vers l'an 51 de notre ère; or, la version que nous possédons de la Didascalie est une traduction syriaque d'une version originale en Grec. De plus, la Constitution Apostolique, un écrit grec du 4e siècle, reprend largement la Didascalie, incluant la Prière de Manassé. Ainsi, était-il normal de penser que la prière avait été écrite d'abord en Grec.

    Mais l'étude attentive de la prière a fait ressortir le même style sémitique qu'on retrouve dans des centaines de prières, d'hymnes et d'odes du judaïsme primitif. C'est ce qu'a observé quelqu'un comme J.H. Charlesworth qui note que cette prière partage avec les autres prières du judaïsme l'idée que Dieu est proche et qu'il écoute la voix de l'humble qui se repent. De plus, cette prière est une expansion du 2e livre des Chroniques, tout comme Bel et le Serpent, Suzanne et la prière d'Azarias, et le Chant des trois hommes dans la fournaise sont une expansion du livre de Daniel.

    E. Nodet, dans un article publié dans la Revue Biblique, va encore plus loin : non seulement cette prière a été écrite originellement en Hébreu, mais elle a fait partie d'une version du 2e livre des Chroniques où elle y fut ajoutée, une version qu'a connu l'historien juif Flavius Josèphe. Ce dernier a coutume de faire référence à la version hébraïque de la bible, et dans ses Antiquités judaïques (10, 42-47) il fait référence à l'histoire de Manassé, et même s'il ne cite pas telle quelle la Prière de Manassé, selon son habitude de ne jamais citer telle quelle une prière, il reprend certaines de ses idées avec un certain nombre d'hébraïsmes. Nodet ajoute au dossier la découverte à la geniza du Caire d'un fragment hébreu intitulé : Prière de Manassé, une variante de la version de la prière qu'on trouve en grec et en syriaque; même si beaucoup d'éléments des fragments trouvés sont une rétroversion du grec et du syriaque, ils reflètent une tradition ancienne de la communauté juive. Enfin, on a trouvé dans la grotte 4 de Qumran (4 Q 381) les restes d'un recueil d'hymnes non canoniques qui inclut une Prière de Manassé : même si le vocabulaire est différent, le contenu est semblable. Que conclure? Les témoins hébraïques retrouvés à Qumran et au Caire sont très différents, sans dépendance directe. Il faut donc considérer au moins deux versions de la Prière de Manassé, et c'est bien ce que suggère 2 Ch 33,18-19, qui signale que la prière est conservée dans deux recueils distincts : elle figure avec les actes de Manassé dans les archives des rois d'Israël (cf. 2 R 21,17), mais sans la réponse de Dieu, et elle est aussi dans « les paroles de Hozaï » avec la réponse favorable de Dieu ainsi que le détail des fautes cultuelles.

    La Prière de Manassé dans l'histoire
    Comme nous l'avons mentionné, le premier témoignage vient de la version syriaque de la Discalie des Apôtres du 3e s., puis du texte grec de la Constitution apostolique du 4e s., et on le retrouve également dans le codex Alexandrinus (5e s.) et Turicensis (7e s.); ainsi, la prière est présente dans certaines versions de la Septante. Plusieurs Pères de l'Église comme Jean Chrysostome (349-407) (Commentaire sur l'Évangile de Matthieu) ou Cyrille d'Alexandrie (378-444) (Homélie 14 sur la mort et la parousie) mentionnent cette prière ou en citent des passages pour illustrer le thème de la conversion et de la possibilité du salut pour les pécheurs.

    Jusqu'au 6e siècle au moins, la traduction latine de la Prière de Manassé a fait partie du corpus des hymnes bibliques utilisées dans certaines liturgies latines. Les manuscrits de la version parisienne de la Vulgate (version latine de Saint-Jérôme) du 13e siècle ainsi que les premières éditions imprimées de la Vulgate, dont la Bible de Mayence 1452, l'intègrent à la suite du chapitre 36 du second livre des Chroniques, parfois avec un titre, parfois sans distinction. Dans la Somme Théologique (III, 84, 5 et 10), Thomas d'Aquin (1225-1274) cite les versets 8 et 9 comme si la prière se trouvait à la fin du 2e livre des Chroniques.

    La présence de cette prière dans la Bible de Luther (1534) parmi les « apocryphes » s'explique par l'admiration de Luther pour cette prière. Elle se trouve également dans la Bible d'Olivétan (1535, avec les apocryphes), dans la Bible de Genève (1546, à la fin de 2 Ch 33), et dans la King James (1611, avec les apocryphes)

    Du côté catholique, la version Sixto-Clémentine de la Vulgate, promulguée en 1592 en application des décrets du Concile de Trente, la place à la suite de tous les livres bibliques (en appendice), précisant que la Prière de Manassé ne fait pas partie du corpus des Écritures défini par le concile de Trente, mais qu'il convient d'en conserver la mémoire puisqu'elle est citée par certains Pères et se trouve dans certains manuscrits de la Bible.

    De nos jours, dans la tradition monastique orthodoxe, la prière est lue chaque soir lors de l'office des grandes complies, pendant le carême. On la trouve encore aujourd'hui dans le livre de la Prière commune des Églises épiscopales américaines.

    Références :

    • James H. Charlesworth, Prayer of Manaseh, in The Old Testament Pseudepigrapha, v. 2, ed. James H. Charlesworth. Doubleday: Garden City, 1985, p. 525-537[/*]
    • Stefan Munteanu, Prière de Manassé et Psaume 151 dans la nouvelle édition de la TOB (2010) in https://www.bible-service.net/extranet/current/pages/200031.html[/*]
    • Étienne Nodet, Prières de Manassé (2 Ch 33,1*; TSK 1.144*; 4 Q 381), Revue Biblique, 117(2010), 345-360.[/*]


    http://www.mystereetvie.com/Priere_Manasse.html
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    Message  Arlitto Ven 20 Aoû 2021 - 9:25

    Prière de Manassé | travail apocryphe

    Prière de Manassé , œuvre apocryphe (non canonique pour les juifs et les protestants), l'une d'une collection de chansons annexées au livre des Psaumes de l' Ancien Testament dans plusieurs manuscrits de la Septante (la version grecque de la Bible hébraïque). La prière de Manassé , mieux connue de la collection, est une prière pénitentielle écrite comme une extension de 2 Chroniques 33: 11–13, dans laquelle Manassé, successeur d'Ezéchias en tant que roi de Juda au 7ème siècle avant JC , se repent de son culte idolâtre des dieux. autre que Yahvé.

    PRIÈRE DE MANASSÉ  (Apocryphes) Spread-Johannes-Gutenberg-Bible

    En savoir plus sur ce sujet
    littérature biblique: prière de Manassé
    Dans certains manuscrits de la Septante et dans deux écrits chrétiens ultérieurs, une prière pseudépigraphique de Manassé est contenue ...


    https://delphipages.live/fr/divers/prayer-of-manasseh

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    Message  Arlitto Ven 20 Aoû 2021 - 9:39

    Prière de Manassé (Mn)

    Mn
    est attribuée au roi de Juda, Manassé (697-642), présenté en 2 R 21,1-18) comme impie, idolâtre et criminel jusqu’à sa mort. 

    Cependant, 2 Chr 33,1-20) nous donne une vision radicalement différente de ce personnage : son règne long de cinquante-cinq ans est scindé en deux périodes totalement opposées. La première s’achève avec le châtiment du roi impie : défait par ses ennemis, il est emmené en captivité à Babylone. Du fond de sa cellule, Manassé se tourne vers Dieu. Commence alors la seconde période de son règne où il restaure le Temple de Jérusalem et rétablit le culte du Dieu d’Israël.

    Mn est une courte prière de repentance, de confiance dans la miséricorde divine et de crainte du châtiment éternel. Ses 15 versets comportent quatre moments :

    1) Manassé reconnaît la majesté absolue de Dieu sur la création. C’est le Dieu d’Israël qui a fait le ciel et la terre, qui fait taire l’abîme et qui domine la mer (v. 1-4) ;
    2) Dieu peut détruire les pécheurs mais, dans son incommensurablemiséricorde, il montre sa compassion pour ceux qui se repentent sincèrement (v. 5-8) ;
    3) Manassé confesse ses innombrables fautes et implore le pardon de Dieu. Il demande à Dieu de le sauver de sa détresse et du châtiment éternel dans les profondeurs de la terre (v. 9-13) ;
    4) Exprimant sa confiance en Dieu, il termine sa prière par une doxologie finale dans laquelle il s’engage dorénavant à louer le Seigneur (v. 14-15).

    Cette brève prière est tissée de liens avec d’autres grandes prières bibliques de repentance : en tout premier lieu, le Psaume 50 et la prière d’Azarya (Dn 3,26-45), mais aussi avec celles de Baruch (Ba 1,15–3,8) et d’Esdras (Esd9,6-15).

    Titre, lieu, date et langue
    Mn est sans doute une œuvre juive rédigée en grec entre le IIe siècle av. J.-C. et le Ier siècle après, vraisemblablement dans la région de Jérusalem. 

    Elle est transmise avec le titre de « Prière de Manassé » dans certains manuscrits anciens de la LXX, comme le codex Alexandrinus où elle fait partie des quatorze « Odes ». Les manuscrits latins médiévaux la placent le plus souvent en appendice du livre des Chroniques. Elle subsiste aussi en syriaque, arménien, copte et éthiopien.

     En milieu juif
    Parmi les textes retrouvés à Qumrân, un manuscrit (4Q381) contient, en plus d’une série de psaumes, une prière attribuée à Manassé. Cependant, le texte est sans doute indépendant de notre prière.

    On a aussi découvert une traduction en hébreu de la prière grecque dans les fragments de la Genizah du Caire (1897) ; elle date du Xe siècle. De même, le Talmud de Jérusalem (Sanhédrin 10, 2) donne cette information : les anges ferment les portes du ciel pour que la prière de Manassé ne puisse être entendue, mais Dieu accueille sa supplication.

    Période patristique
    La citation la plus ancienne se trouve dans la Didascalie des Apôtres (début du IIIe siècle) dans le chapitre consacré aux évêques. 

    La prière est ensuite reprise dans les Constitutions apostoliques (fin du IVe siècle). Plusieurs Pères de l’Église comme Jean Chrysostome (Commentaire sur l’Evangile de Matthieu 6 7) ou Cyrille d’Alexandrie (Homélie 14 sur la mort et la parousie) mentionnent Mn ou en citent des passages pour illustrer le thème de la conversion et de la possibilité du salut pour les pécheurs.

    Dans l'Église catholique
    Mn manque dans les manuscrits de la Bible latine jusqu’au milieu du XIIIe siècle. Dans la Somme Théologique (III, 84, 5 et 10), Thomas d’Aquin (1242-1274) cite cependant les versets 8 et 9 comme si la prière se trouvait à la fin de 2 Chr. 
    Mn figure dans le Psautier mozarabe, tandis que dans l’ancienne liturgie romaine, certains dimanches après l’Épiphanie et la Pentecôte, les versets 9 et 13 sont cités dans un répons. Dans la Vulgate Clémentine (1592) et ses éditions successives, Mn se trouve après le NT, avant 3 et 4 Esd, sous le titre : « La prière de Manassé roi de Juda lorsqu’il était retenu captif à Babylone ».

    Les bibles protestantes
    Luther a traduit cette prière en allemand. Il l’admirait pour sa beauté et la justesse avec laquelle elle exprime le repentir, et il la citait en exemple. Cela expliquerait sa présence dans la Bible de Luther (1534) parmi les « apocryphes » (c’est le seul livre qui n’a pas de prologue propre). Elle se trouve également dans la Bible d’Olivétan (1535 ; avec les apocryphes), dans la Bible de Genève (1546 ; à la fin de 2 Chr 33), et dans la King James Version (1611 ; avec les apocryphes). Elle est présente dans certaines éditions protestantes jusqu’au début du XIXe siècle. On en connaît une version vaudoise, traduite d’après le texte latin de la Bible d’Andreas Cratander (Bâle 1522). On la trouve encore aujourd’hui dans le livre de la Prière commune des Églises épiscopales américaines.

     Dans la tradition orthodoxe
    Composée selon les règles des psaumes de pénitence, Mn a été intégrée dans les anciennes éditions du Psautier après les psaumes, parmi les Odes des matines (Cantique n° 12). De nos jours, dans la tradition monastique orthodoxe, Mn est lue chaque soir lors de l’office des grandes complies, pendant le carême. La première prière pénitentielle d’avant la communion, attribuée à Basile de Césarée, entre autres réminiscences bibliques, cite Mn 9 : « je ne suis pas digne de lever les yeux vers ta très haute gloire ».

    Sans jouir d’autorité canonique, Mnse trouve seulement dans les Bibles slavones et serbes (à la fin de 2 Chr) et dans la Bible roumaine (introduit dans la Bible de 1936 à la fin de 2 Chr et rassemblée depuis 1968 avec les autres livres deutérocanoniques dans la section « Livres et fragments non-canoniques »).

    https://www.bible-service.net/extranet/current/pages/200031.html
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    Message  Arlitto Ven 20 Aoû 2021 - 9:48

    .

    Examinez toutes choses; retenez ce qui est bon

    2 Corinthiens 2:17 Car nous ne falsifions point la parole de Dieu, comme font plusieurs; mais c'est avec sincérité, mais c'est de la part de Dieu, que nous parlons en Christ devant Dieu.

    1 Thessaloniciens 5:19 N'éteignez pas l'Esprit. 20 Ne méprisez pas les prophéties. 21 Mais examinez toutes choses; retenez ce qui est bon;…

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