2. Bénédiction des hérétiques. (Blessing of the heretics)
"Birkat haMinim" est souvent traduit par "la Bénédiction des hérétiques". Simon Claude Mimouni, "l'utilisation du mot hérétique dans cette traduction ne doit pas commencer les multiples sens du terme min." Ce nom remonte à l'époque talmudique, et se réfère à la douzième demande à être mis au cours de la récitation de la prière de lShemoneh-esreh, aussi connu comme "les dix-huit Bénédictions". Cela "la bénédiction" est généralement considéré comme l'un des documents les plus importants pour l'étude des relations conflictuelles entre le judaïsme et le christianisme. La Birkat haMinim a été améliorée ou composé vers la fin du I er siècle, époque à laquelle sa récitation est devenu obligatoire.
La Birkat haMinim est en fait une malédiction à l'encontre de groupes différents, mais c'est bien sûr une bénédiction pour celui qui parle, pour peu qu'il doit être un membre de ces groupes. Avant sa mise en ordre" sous les auspices de Gamaliel de Yabneh, cette 12e demande faite à Dieu existait probablement déjà et a été le peroushim "séparés, dissidents". Entre 85 et 100, il aurait été reformulé à la demande de Gamaliel de Yabneh, afin de couvrir également le min de l "hérétiques" en général, et de la notsrim les nazôréens et inséré dans la prière quotidienne, de supprimer ou d'exclure les juifs chrétiens.
En rendant obligatoire la déclaration de la douzième application, les minimes et les notsrim ont été forcés de se maudissent eux-mêmes et a appelé à leur invite de disparition.
Cette prière a contribué à les exclure de la synagogue et de créer une orthodoxie, alors qu'avant la destruction du Temple de Jérusalem en 70, le judaïsme a été d'une extrême diversité. Le fait que les différentes versions du Talmud insiste sur l'obligation de la règle à chaque juif, indique qu'ils étaient bien à l'exercice d'un groupe de pression sur toute personne qui pourrait être enclin à être séduit par certains aspects de ces groupes qualifiés d'hérétiques. L "hérétiques", quels qu'ils soient, sont placés devant le choix de se maudire eux-mêmes en disant amen à la fin de la prière, ou de ne plus venir à la synagogue. Cette prière n'est pas, cependant, la cause de la séparation entre le judaïsme rabbinique et le judaïsme chrétien, mais la conséquence d'une rupture plus profonde, une rupture idéologique.
Cette prière de la séparation a été imposée que très progressivement parce que les Rabbins pharisiens étaient loin de contrôler l'ensemble du judaïsme palestinien, et en particulier le judaïsme de la diaspora. Cette séparation ne sera pas, et en effet jamais totale, au moins jusqu'au V siècle.
Simon-Claude Mimouni, à partir des années 90 à 100, les chrétiens d'origine juive en particulier, les nazôréens, au juridique d'autres adversaires, ont été de plus en plus considérées par le mouvement des rabbins, comme un "culte", il devrait être d'éloigner par un appareil, afin d'éviter la propagation de ses idées messianiques en faveur de Jésus de Nazareth dans le judaïsme, que depuis les années 70, sous la pression des événements historiques, veut être de plus en plus uniforme. La proposition de Gamaliel les Jeunes, vise à unifier les divers courants de la judéens autour d'un seul "halakhah" en luttant contre tous les minim, mais spécifiquement destinées à la notsrim, concurrents directs. Ce projet sera en partie réalisé par la suite tout au long de la II e – III e siècle, qui a contribué à la création d'un "standard" une nouvelle, un "orthopraxie", que nous qualifions aujourd'hui par l'adjectif "orthodoxe".
Selon les témoignages des Pères de l'église du IIIe et IVe siècles, cette malédiction aurait surtout visé "les chrétiens" en général, alors quelle n'a jamais appelé les juifs, et en particulier les judéo-chrétiens, les nazôréens, appelé notsrim en hébreu.