Compagnonnage, franc-maçonnerie, Rose-Croix et carbonarisme
Les associations opératives
Le haut Moyen Âge a connu, en Occident, des associations de métier, dont certaines sont peut-être héritières des "collegia" de l’empire romain.
Dès le XIe siècle, elles s’organisèrent en confréries ou guildes, où le savoir-faire professionnel se transmettait par cooptation et initiation, mais il n’existe aucune preuve qu’elles aient été contaminées par les sociétés initiatiques, ni même, comme certains l’ont affirmé, qu'elles aient été directement influencées par l’ordre des Templiers.
Les guildes d'artisans étaient dominées par un maître qui supervisait l'avancement des apprentis et des compagnons.
926 : Charte des maçons d'York.
1015 : création de la loge des tailleurs de pierre de la cathédrale de Strasbourg.
Vers 1080, l’utilisation du terme "compagnon" est attestée.
1100 : les maçons tiennent leur assemblée devant le roi Henri Ier d’Angleterre (1100-1135), Grand Maître des maçons anglais.
1110 : apparition des premières guildes anglaises de métiers.
1145 : l'archevêque de Rouen bénit l'assemblée des Maçons
1150 : assemblée des maçons à Kilwinning (Ecosse).
1189 :
- 11 février, le Concile de Rouen, présidé par l'archevêque Gautier de Constance, condamne, en raison du danger de parjure, les confréries dont les membres promettent de se porter secours mutuellement 64.
- L’ordre des Frères Pontifes (spécialisés dans la construction de ponts tel celui d’Avignon et de routes) obtient du pape Clément III un grand nombre de franchises. Bien que rattaché en 1277 aux frères Hospitaliers de Jérusalem, l'ordre des Frères Pontifes continua son œuvre opérative jusqu’au milieu du XVIe siècle. (Jean de Médicis fut maître de l’ordre en 1562).
CHRONOLOGIE HISTORIQUE
Les associations opératives
Le haut Moyen Âge a connu, en Occident, des associations de métier, dont certaines sont peut-être héritières des "collegia" de l’empire romain.
Dès le XIe siècle, elles s’organisèrent en confréries ou guildes, où le savoir-faire professionnel se transmettait par cooptation et initiation, mais il n’existe aucune preuve qu’elles aient été contaminées par les sociétés initiatiques, ni même, comme certains l’ont affirmé, qu'elles aient été directement influencées par l’ordre des Templiers.
Les guildes d'artisans étaient dominées par un maître qui supervisait l'avancement des apprentis et des compagnons.
926 : Charte des maçons d'York.
1015 : création de la loge des tailleurs de pierre de la cathédrale de Strasbourg.
Vers 1080, l’utilisation du terme "compagnon" est attestée.
1100 : les maçons tiennent leur assemblée devant le roi Henri Ier d’Angleterre (1100-1135), Grand Maître des maçons anglais.
1110 : apparition des premières guildes anglaises de métiers.
1145 : l'archevêque de Rouen bénit l'assemblée des Maçons
1150 : assemblée des maçons à Kilwinning (Ecosse).
1189 :
- 11 février, le Concile de Rouen, présidé par l'archevêque Gautier de Constance, condamne, en raison du danger de parjure, les confréries dont les membres promettent de se porter secours mutuellement 64.
- L’ordre des Frères Pontifes (spécialisés dans la construction de ponts tel celui d’Avignon et de routes) obtient du pape Clément III un grand nombre de franchises. Bien que rattaché en 1277 aux frères Hospitaliers de Jérusalem, l'ordre des Frères Pontifes continua son œuvre opérative jusqu’au milieu du XVIe siècle. (Jean de Médicis fut maître de l’ordre en 1562).