Toutes les croyances du monde
Depuis qu'ils sont en mesure de réfléchir, les êtres humains s'interrogent sur l'origine du monde, leur place dans la création et le sens de leur existence, en cherchant chacun à leur manière une réponse à la question de fond posée par Leibniz : « Pourquoi y a-t-il quelque chose plutôt que rien ? ».
Pour la plupart, hier comme aujourd'hui, il apparaît inconcevable de vivre dans l'ignorance de leurs origines ou/et en n'ayant d'autre but que de satisfaire au jour le jour les besoins physiologiques. Beaucoup ressentent aussi le besoin de se concilier le sort et de se rassurer sur leur avenir...
Les religions, ensembles de croyances, de mythes et de pratiques (célébrations, rituels alimentaires, inhumation...), sont le fruit de ces exigences. Elles sont aussi un facteur de cohésion sociale. Le mot même de religion, qui vient du latin relegere, aurait même origine que le mot relier selon certains linguistes... La religion est à l'origine ce qui relie et rapproche les hommes entre eux.
Curieusement, dans la Rome antique, le magistrat qui avait en charge l'organisation des cultes était aussi celui qui, dans les premiers temps de la cité, s'occupait de la gestion des ponts. On l'appelait pour cela pontife (le titre demeure attaché au pape, chef suprême de l'Église catholique). Toutes les grandes religions actuelles sont nées, notons-le, dans le sous-continent indien ou le Moyen-Orient.
Gottfried Wilhelm von Leibniz
( 1er juillet 1646 - 14 novembre 1716)
Contemporain d'Isaac Newton, Gottfried Wilhelm von Leibniz a, comme lui, laissé une oeuvre immense dans tous les domaines de l'activité humaine, de la théologie aux mathématiques, en passant par l'histoire, les techniques, la chimie...
Il a été aussi un diplomate très actif, notamment auprès de Louis XIV, à la cour de Versailles, avant de s'établir en 1676 pour le restant de sa vie à Hanovre, en qualité de bibliothécaire du duc de Brunswick-Lünebourg. C'est là qu'il va développer le concept philosophique de « monade », un constituant élémentaire et indivisible de l'univers, qui en serait aussi le reflet...
Leibniz a posé la question-clé de la métaphysique, à la source de la religion et de la philosophie : « Pourquoi y a-t-il quelque chose plutôt que rien ? ». Il fut, au XVIIIe siècle, même après sa mort, au centre de tous les débats intellectuels.
En France, Émilie du Châtelet s'est illustrée en faisant la démonstration expérimentale dans son château de Cirey de son hypothèse sur l'existence, dans tout objet en mouvement, d'une « énergie cinétique » proportionnelle à sa masse... et au carré de sa vitesse.
Après la mort de cette femme exceptionnelle, son amant Voltaire s'est montré moins amène à l'égard du savant allemand. Il s'est appliqué à ridiculiser son optimisme philosophique dans le conte Candide, inspiré par le tragique séisme de Lisbonne.
Aujourd'hui, le nom de Leibniz n'est plus attaché qu'à l'invention du calcul infinitésimal
Depuis qu'ils sont en mesure de réfléchir, les êtres humains s'interrogent sur l'origine du monde, leur place dans la création et le sens de leur existence, en cherchant chacun à leur manière une réponse à la question de fond posée par Leibniz : « Pourquoi y a-t-il quelque chose plutôt que rien ? ».
Pour la plupart, hier comme aujourd'hui, il apparaît inconcevable de vivre dans l'ignorance de leurs origines ou/et en n'ayant d'autre but que de satisfaire au jour le jour les besoins physiologiques. Beaucoup ressentent aussi le besoin de se concilier le sort et de se rassurer sur leur avenir...
Les religions, ensembles de croyances, de mythes et de pratiques (célébrations, rituels alimentaires, inhumation...), sont le fruit de ces exigences. Elles sont aussi un facteur de cohésion sociale. Le mot même de religion, qui vient du latin relegere, aurait même origine que le mot relier selon certains linguistes... La religion est à l'origine ce qui relie et rapproche les hommes entre eux.
Curieusement, dans la Rome antique, le magistrat qui avait en charge l'organisation des cultes était aussi celui qui, dans les premiers temps de la cité, s'occupait de la gestion des ponts. On l'appelait pour cela pontife (le titre demeure attaché au pape, chef suprême de l'Église catholique). Toutes les grandes religions actuelles sont nées, notons-le, dans le sous-continent indien ou le Moyen-Orient.
Gottfried Wilhelm von Leibniz
( 1er juillet 1646 - 14 novembre 1716)
Contemporain d'Isaac Newton, Gottfried Wilhelm von Leibniz a, comme lui, laissé une oeuvre immense dans tous les domaines de l'activité humaine, de la théologie aux mathématiques, en passant par l'histoire, les techniques, la chimie...
Il a été aussi un diplomate très actif, notamment auprès de Louis XIV, à la cour de Versailles, avant de s'établir en 1676 pour le restant de sa vie à Hanovre, en qualité de bibliothécaire du duc de Brunswick-Lünebourg. C'est là qu'il va développer le concept philosophique de « monade », un constituant élémentaire et indivisible de l'univers, qui en serait aussi le reflet...
Leibniz a posé la question-clé de la métaphysique, à la source de la religion et de la philosophie : « Pourquoi y a-t-il quelque chose plutôt que rien ? ». Il fut, au XVIIIe siècle, même après sa mort, au centre de tous les débats intellectuels.
En France, Émilie du Châtelet s'est illustrée en faisant la démonstration expérimentale dans son château de Cirey de son hypothèse sur l'existence, dans tout objet en mouvement, d'une « énergie cinétique » proportionnelle à sa masse... et au carré de sa vitesse.
Après la mort de cette femme exceptionnelle, son amant Voltaire s'est montré moins amène à l'égard du savant allemand. Il s'est appliqué à ridiculiser son optimisme philosophique dans le conte Candide, inspiré par le tragique séisme de Lisbonne.
Aujourd'hui, le nom de Leibniz n'est plus attaché qu'à l'invention du calcul infinitésimal