LA MUSIQUE ET SES EFFETS SUR LE CERVEAU
La musique et ses effets sur le cerveau, est un documentaire (0h26) du magazine de découvertes X-enius, qui s'intéresse à l'influence que la musique a toujours provoqué sur les humains, pourquoi elle est appréciée et nous est indispensable dans notre vie, y compris pour la santé, d'après les nouvelles recherches scientifiques, dont les neurosciences.
La musique est omniprésente dans notre vie, que ce soit à notre domicile, dans la voiture, le baladeur ou lors d'un concert. Cet art est commun à toutes les cultures et l'humanité l'a toujours pratiqué avec passion. Les progrès faits en neurosciences permettent désormais aux chercheurs de mieux appréhender la musique.
De la musique, on dit bien souvent qu’elle est universelle ou qu’elle adoucit les mœurs. Musicien ou non, nous avouons presque tous l’apprécier. Certaines mélodies peuvent susciter de vives émotions ou les influencer. La musique s’avère parfois indispensable au bien-être de l’homme et on l’intègre dans certaines thérapies. Présente au sein des sociétés humaines depuis des millénaires, savons-nous réellement pour autant comment nous percevons la musique et comment cette information non verbale est-elle traitée par notre cerveau ?
La musique rend heureux en agissant directement sur le cerveau.
Le plaisir intense ressenti en l'écoutant entraine la sécrétion de dopamine dans le cerveau si la musique est appréciée du sujet. Cette sécrétion dépend alors de sa culture musicale ou encore de l'instant de l'écoute, alors qu'une musique subie est plutôt désagréable. La dopamine est un neurotransmetteur qui a pour action de compenser des plaisirs comme la nourriture ou les addictions. Elle est issue de l'acide aminé tyrosine.
Des chercheurs d'une Université de Montréal ont mesuré, à l'aide d'appareils comme l'IRM fonctionnelle, la sécrétion de dopamine et l'activité du cerveau sur une dizaine de volontaires âgés de 19 à 24 ans. Ceux-ci ont éprouvé des frissons en écoutant de la musique. Les résultats publiés dans une revue scientifique indiquent que la musique provoque bien un plaisir intense.
Les chercheurs disent que leurs résultats contribuent à expliquer pourquoi la musique a une si grande valeur dans toutes les sociétés humaines, et pourquoi elle peut être efficacement utilisée dans des rituels, par le marketing ou dans des films, pour induire des états hédoniques, théorie qui ne refuse pas le plaisir et évite la douleur. Leur expérience permet une avancée essentielle sur les bienfaits physiques de la musique.
Les neuroscientifiques affirment également que la musique a une influence sur l'activité cérébrale. L'écoute de la musique lente et rythmée abaisse les tensions artérielles et le rythme cardiaque, diminue les tensions musculaires, et repose.
Plus généralement, il est difficile de généraliser sur l'humain, parce que chaque personne est différente et possède une mémoire, une culture musicale différente. Ce ne sont pas les sons qui influencent directement le cerveau, mais l'esprit qui est sollicité par le message complexe que renvoie la musique.
Comment expliquer en effet que cet attrait pour les rythmes et les mélodies, qui est d’ailleurs le propre de l’homme, soit universellement partagé, vraisemblablement depuis l’origine de l’humanité ? La musique nous plaît, elle nous émeut, elle nous stimule, mais contrairement au langage, elle ne nous procure, apparemment, aucun avantage concret, au point que l’on peut se demander pourquoi nous aimons à ce point la musique.
Le son est perçu par l'oreille qui est d'une complexité incroyable. C'est elle qui sert d'interprète entre un son et le cerveau. Elle est composée de trois parties, l'oreille externe, l'oreille moyenne et l'oreille interne, qui fait partie intégrante du cerveau. Certains de ces réseaux neuronaux sont même exclusivement dédiés au traitement de la musique. La preuve a été maintes fois apportée par des personnes qui, après avoir subi des lésions cérébrales, ont perdu l'usage de la parole, alors qu'elles ont gardé intact leur cerveau musical.
La musicothérapie est une des composantes de l'art-thérapie qui consiste à utiliser la musique comme outil thérapeutique. La musicothérapie utilise le son et la musique sous toutes ses formes, pour rétablir, maintenir ou améliorer la santé mentale, physique et émotionnelle d'une personne.
L'équipe du CHRU de Montpellier du département neurologique a prouvé par son étude scientifique que la musique pouvait remplacer un médicament pour les maladies lourdes comme celles de Parkinson et d'Alzheimer. En effet, ils ont constaté que l'utilisation de la musicothérapie diminue la sensation de douleur, et ainsi baisse de 50 pour cent l'utilisation des anxiolytiques et des antidépresseurs utilisés pour soigner ces maladies.
La musique a aussi des effets sur les performances intellectuelles, sur l'agressivité et sur la santé.
On peut dire qu'elle correspond à un éveil car elle ouvre un espace ou les émotions ressenties sont susceptibles d'élargir notre champ de pensée ou de nous faire oublier la douleur. De plus, une étude menée par trois chercheurs français, démontre que 52 pour cent des personnes qui auraient écouté de la musique romantique laisseraient leur numéro de téléphone à quelqu'un qui leur demande, quand les autres ne l'on donné qu'à 28 pour cent. Donc, la musique a bien un effet sur le comportent.
Selon le psychologue américain Howard Gardner, la créativité musicale est l’une des fonctions fondamentales du cerveau, au même titre que le langage et la logique mathématique. Une équipe de chercheurs chinois a démontré qu’en stimulant la mémoire, l’apprentissage de la musique favorisait celui du langage. Ces études montrent surtout que, au cours des premières années de la vie, le cerveau et sa façon de penser, de réagir et de se comporter, ne se construit pas seulement à partir des stimuli visuels et de l’ambiance familiale, mais aussi en fonction de l’environnement sonore. La manière dont il est structuré peut ainsi correspondre au style de certaines musiques. Par exemple, un cerveau logique et analytique se sent dans son élément avec une musique dite intellectuelle, c’est pourquoi beaucoup de mathématiciens adorent Bach, alors qu'un cerveau intuitif ou émotionnel est plutôt touché par des musiques romantiques…
Les réponses émotionnelles provoquées par la musique sont aussi intenses que certaines stimulations biologiques, et extrêmement rapides. Ce phénomène est d’autant plus vrai qu’il est identique pour les individus musicalement experts ou novices.
Les recherches en neurosciences attestent que la musique peut stimuler des fonctions vitales car elle active les circuits neuronaux de la gratification, elle réduit les activations des régions cérébrales en jeu dans les émotions négatives et augmente la résistance au stress. Elle peut permettre d’affronter la mort avec courage ou de calmer les angoisses des bébés. De fait, elle est donc utilisée ces dernières années à des fins thérapeutiques.
Pourquoi prenons-nous du plaisir à écouter de la musique ? Comment reconnaît-on instinctivement l'air d'une chanson ? Qu'est-ce que l'oreille absolue ? Quelles réactions déclenche-t-elle dans notre cerveau ? Rend-elle vraiment plus intelligent ? Pourquoi peut-elle aider les victimes d'AVC à réapprendre à parler ?
Quand la musique s'empare du cerveau, elle ouvre des portes insoupçonnées et encore peu explorées sur son fonctionnement. Diverses situations la concernant sont passées au crible de la science.
Caro Matzko et Gunnar Mergner de X-enius se rendent à Hanovre pour visiter la Hochschule für Musik, Theater und Medien, l'Ecole supérieure de musique, de théâtre et des médias. Ils y rencontrent un neurologue qui étudie les effets de la musique sur notre cerveau...
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La musique et ses effets sur le cerveau, est un documentaire (0h26) du magazine de découvertes X-enius, qui s'intéresse à l'influence que la musique a toujours provoqué sur les humains, pourquoi elle est appréciée et nous est indispensable dans notre vie, y compris pour la santé, d'après les nouvelles recherches scientifiques, dont les neurosciences.
La musique est omniprésente dans notre vie, que ce soit à notre domicile, dans la voiture, le baladeur ou lors d'un concert. Cet art est commun à toutes les cultures et l'humanité l'a toujours pratiqué avec passion. Les progrès faits en neurosciences permettent désormais aux chercheurs de mieux appréhender la musique.
De la musique, on dit bien souvent qu’elle est universelle ou qu’elle adoucit les mœurs. Musicien ou non, nous avouons presque tous l’apprécier. Certaines mélodies peuvent susciter de vives émotions ou les influencer. La musique s’avère parfois indispensable au bien-être de l’homme et on l’intègre dans certaines thérapies. Présente au sein des sociétés humaines depuis des millénaires, savons-nous réellement pour autant comment nous percevons la musique et comment cette information non verbale est-elle traitée par notre cerveau ?
La musique rend heureux en agissant directement sur le cerveau.
Le plaisir intense ressenti en l'écoutant entraine la sécrétion de dopamine dans le cerveau si la musique est appréciée du sujet. Cette sécrétion dépend alors de sa culture musicale ou encore de l'instant de l'écoute, alors qu'une musique subie est plutôt désagréable. La dopamine est un neurotransmetteur qui a pour action de compenser des plaisirs comme la nourriture ou les addictions. Elle est issue de l'acide aminé tyrosine.
Des chercheurs d'une Université de Montréal ont mesuré, à l'aide d'appareils comme l'IRM fonctionnelle, la sécrétion de dopamine et l'activité du cerveau sur une dizaine de volontaires âgés de 19 à 24 ans. Ceux-ci ont éprouvé des frissons en écoutant de la musique. Les résultats publiés dans une revue scientifique indiquent que la musique provoque bien un plaisir intense.
Les chercheurs disent que leurs résultats contribuent à expliquer pourquoi la musique a une si grande valeur dans toutes les sociétés humaines, et pourquoi elle peut être efficacement utilisée dans des rituels, par le marketing ou dans des films, pour induire des états hédoniques, théorie qui ne refuse pas le plaisir et évite la douleur. Leur expérience permet une avancée essentielle sur les bienfaits physiques de la musique.
Les neuroscientifiques affirment également que la musique a une influence sur l'activité cérébrale. L'écoute de la musique lente et rythmée abaisse les tensions artérielles et le rythme cardiaque, diminue les tensions musculaires, et repose.
Plus généralement, il est difficile de généraliser sur l'humain, parce que chaque personne est différente et possède une mémoire, une culture musicale différente. Ce ne sont pas les sons qui influencent directement le cerveau, mais l'esprit qui est sollicité par le message complexe que renvoie la musique.
Comment expliquer en effet que cet attrait pour les rythmes et les mélodies, qui est d’ailleurs le propre de l’homme, soit universellement partagé, vraisemblablement depuis l’origine de l’humanité ? La musique nous plaît, elle nous émeut, elle nous stimule, mais contrairement au langage, elle ne nous procure, apparemment, aucun avantage concret, au point que l’on peut se demander pourquoi nous aimons à ce point la musique.
Le son est perçu par l'oreille qui est d'une complexité incroyable. C'est elle qui sert d'interprète entre un son et le cerveau. Elle est composée de trois parties, l'oreille externe, l'oreille moyenne et l'oreille interne, qui fait partie intégrante du cerveau. Certains de ces réseaux neuronaux sont même exclusivement dédiés au traitement de la musique. La preuve a été maintes fois apportée par des personnes qui, après avoir subi des lésions cérébrales, ont perdu l'usage de la parole, alors qu'elles ont gardé intact leur cerveau musical.
La musicothérapie est une des composantes de l'art-thérapie qui consiste à utiliser la musique comme outil thérapeutique. La musicothérapie utilise le son et la musique sous toutes ses formes, pour rétablir, maintenir ou améliorer la santé mentale, physique et émotionnelle d'une personne.
L'équipe du CHRU de Montpellier du département neurologique a prouvé par son étude scientifique que la musique pouvait remplacer un médicament pour les maladies lourdes comme celles de Parkinson et d'Alzheimer. En effet, ils ont constaté que l'utilisation de la musicothérapie diminue la sensation de douleur, et ainsi baisse de 50 pour cent l'utilisation des anxiolytiques et des antidépresseurs utilisés pour soigner ces maladies.
La musique a aussi des effets sur les performances intellectuelles, sur l'agressivité et sur la santé.
On peut dire qu'elle correspond à un éveil car elle ouvre un espace ou les émotions ressenties sont susceptibles d'élargir notre champ de pensée ou de nous faire oublier la douleur. De plus, une étude menée par trois chercheurs français, démontre que 52 pour cent des personnes qui auraient écouté de la musique romantique laisseraient leur numéro de téléphone à quelqu'un qui leur demande, quand les autres ne l'on donné qu'à 28 pour cent. Donc, la musique a bien un effet sur le comportent.
Selon le psychologue américain Howard Gardner, la créativité musicale est l’une des fonctions fondamentales du cerveau, au même titre que le langage et la logique mathématique. Une équipe de chercheurs chinois a démontré qu’en stimulant la mémoire, l’apprentissage de la musique favorisait celui du langage. Ces études montrent surtout que, au cours des premières années de la vie, le cerveau et sa façon de penser, de réagir et de se comporter, ne se construit pas seulement à partir des stimuli visuels et de l’ambiance familiale, mais aussi en fonction de l’environnement sonore. La manière dont il est structuré peut ainsi correspondre au style de certaines musiques. Par exemple, un cerveau logique et analytique se sent dans son élément avec une musique dite intellectuelle, c’est pourquoi beaucoup de mathématiciens adorent Bach, alors qu'un cerveau intuitif ou émotionnel est plutôt touché par des musiques romantiques…
Les réponses émotionnelles provoquées par la musique sont aussi intenses que certaines stimulations biologiques, et extrêmement rapides. Ce phénomène est d’autant plus vrai qu’il est identique pour les individus musicalement experts ou novices.
Les recherches en neurosciences attestent que la musique peut stimuler des fonctions vitales car elle active les circuits neuronaux de la gratification, elle réduit les activations des régions cérébrales en jeu dans les émotions négatives et augmente la résistance au stress. Elle peut permettre d’affronter la mort avec courage ou de calmer les angoisses des bébés. De fait, elle est donc utilisée ces dernières années à des fins thérapeutiques.
Pourquoi prenons-nous du plaisir à écouter de la musique ? Comment reconnaît-on instinctivement l'air d'une chanson ? Qu'est-ce que l'oreille absolue ? Quelles réactions déclenche-t-elle dans notre cerveau ? Rend-elle vraiment plus intelligent ? Pourquoi peut-elle aider les victimes d'AVC à réapprendre à parler ?
Quand la musique s'empare du cerveau, elle ouvre des portes insoupçonnées et encore peu explorées sur son fonctionnement. Diverses situations la concernant sont passées au crible de la science.
Caro Matzko et Gunnar Mergner de X-enius se rendent à Hanovre pour visiter la Hochschule für Musik, Theater und Medien, l'Ecole supérieure de musique, de théâtre et des médias. Ils y rencontrent un neurologue qui étudie les effets de la musique sur notre cerveau...
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