Boèce et sa pensée philosophique sur la musique
Au VIe siècle, avant de composer une mélodie, on devait tout d’abord penser à la fonction du son. A cette époque, la musique est un domaine bien plus important qu’aujourd’hui. En effet, la métaphysique (qui est la base du son) ainsi que les mathématiques (qui agence la musique) en font parties.
C’est Boèce (408-524), philosophe latin, qui fut à l’origine de cette conception qui est la suivante :
Son idée est que, par la volonté de Dieu, toute les choses ainsi que tous les être vivants furent créés dans l’harmonie d’après l’ordre des nombres. Ainsi, si toutes les choses ont pour principe le nombre, la musique est par conséquent la science qui régit toutes ces choses (puisque les mathématique organise la musique et que les mathématiques sont La science des nombres).
Boèce , emprunt de Quintilien et de Macrobe, observe trois branches en musique où se trouve cette harmonie universelle :
-La Musica Mundana (la musique du monde) : C’est l’harmonie principale qui gouverne le déplacement des astres, des éléments, l’alternance des saisons mais c’est aussi la musique des sphères. C’est une musique causée par le mouvement concentrique des autres planètes autour de la Terre (puisque à l’époque nous pensions que la Terre était le centre de l’univers…). D’après Boèce, nous ne l’entendrions plus à force d’habitude.
-La Musica Humana (la musique de l’Homme) : C’est l’harmonie qu’il y a entre le corps et l’esprit, la raison, l’âme. C’est aussi avoir la conscience d’être en harmonie avec le reste de la Terre et de tout ses éléments.
-La Musica Instrumentalis (la musique instrumentale) : Ici, c’est l’art qui doit imiter la nature. Si l’on pousse cette pensée un peu plus loin, on peut imaginer qu’il faut tenter de représenter l’œuvre de Dieu qui, d’après la bible, a lui même créé la nature.
Au VIe siècle, avant de composer une mélodie, on devait tout d’abord penser à la fonction du son. A cette époque, la musique est un domaine bien plus important qu’aujourd’hui. En effet, la métaphysique (qui est la base du son) ainsi que les mathématiques (qui agence la musique) en font parties.
C’est Boèce (408-524), philosophe latin, qui fut à l’origine de cette conception qui est la suivante :
Son idée est que, par la volonté de Dieu, toute les choses ainsi que tous les être vivants furent créés dans l’harmonie d’après l’ordre des nombres. Ainsi, si toutes les choses ont pour principe le nombre, la musique est par conséquent la science qui régit toutes ces choses (puisque les mathématique organise la musique et que les mathématiques sont La science des nombres).
Boèce , emprunt de Quintilien et de Macrobe, observe trois branches en musique où se trouve cette harmonie universelle :
-La Musica Mundana (la musique du monde) : C’est l’harmonie principale qui gouverne le déplacement des astres, des éléments, l’alternance des saisons mais c’est aussi la musique des sphères. C’est une musique causée par le mouvement concentrique des autres planètes autour de la Terre (puisque à l’époque nous pensions que la Terre était le centre de l’univers…). D’après Boèce, nous ne l’entendrions plus à force d’habitude.
-La Musica Humana (la musique de l’Homme) : C’est l’harmonie qu’il y a entre le corps et l’esprit, la raison, l’âme. C’est aussi avoir la conscience d’être en harmonie avec le reste de la Terre et de tout ses éléments.
-La Musica Instrumentalis (la musique instrumentale) : Ici, c’est l’art qui doit imiter la nature. Si l’on pousse cette pensée un peu plus loin, on peut imaginer qu’il faut tenter de représenter l’œuvre de Dieu qui, d’après la bible, a lui même créé la nature.