Rappel du premier message :
Le Nom divin dans l'archéologie
Colonne de Soleb
Datation: 14ème siècle avant notre ère
A la base de ses colonnes massives, le temple d’Amun à Soleb (Soudan), datant de l’époque d’Amenophis III (1391-1353 avant notre ère), dépeint des captifs les mains liées derrière leur dos. Des caractéristiques raciales clairement dépeintes ainsi qu’un nom clairement visible sur le pourtour circulaire de la colonne, donnent des informations sur ces prisonniers. Différents types de personnes y sont représentés.
L’une des colonnes est particulièrement intéressante concernant le nom divin. Elle se présente de la façon suivante :
Dans l’ordre correct :
t3 s3 sw w / y h w3 (w)
Certains spécialistes soulignent à juste titre que les voyelles égyptiennes ne sont pas très bien connues. Cependant, pour les mots d’origine étrangère - comme dans notre cas - les Égyptiens utilisaient une sorte d’alphabet standard avec des “matres lectionis”, semi-consonnes utilisées comme voyelles. Dans ce système on prononce : “3” = “a”; w = u en ÿ = i.
En utilisant ce système, le hiéroglyphe ci-dessus se lit ainsi :
“ta sasûw yehûa(w)”
Ce qui donne en français : “le pays des nomades (ou bédouins), ceux de Yehua(w).”
Certains spécialistes ont choisi d’identifier “Yehua” à un toponyme inconnu. Cela ne peut être prouvé avec certitude parce qu’il existe des endroits avec des noms tels que : pays de Juda (Deutéronome 34 : 2) et pays de Ramsès (Genèse 47 : 11). Voire, si l’on fait référence aux toponymes du Moyen-Orient de cette époque : pays de Jakob-El, pays de Josep-El, pays de Lewi-El, etc. Il est évident que les noms de personnes étaient utilisés dans des noms de lieux ! (1)
Jean Leclant écrit ceci : « Il est évident que le nom sur l’écusson de Soleb dont nous discutons correspond au “tétragramme” du Dieu de la Bible « YHWH. » » Il ajoute : « Le nom de Dieu apparaît ici pour la première fois comme nom d’un lieu. » Dans la note en bas de page, il explique que les noms de lieux sont souvent dérivés des noms de dieux. (2)
Il est intéressant de savoir que l’expression “Shasus”, utilisée par les Égyptiens, se rapporte aux bédouins vivant sous leur tente dans la région nord du Sinaï. À partir du 15ème siècle avant notre ère jusqu’au 12ème siècle avant notre ère les colons hébreux conquérant la Palestine étaient appelés “Hapirus”. Le mot “Apiru” ou “‘Habiru” signifie “nomades” dans les langues sémitiques.
Notes :
(1) Gérard Gertoux – “The Name Of God Y.eH.oW.aH Which is pronounced as it is written I_Eh_oU_Ah – It’s Story”
(2) Jean Leclant, Le “Tétragramme” à l’époque d’Aménophis III, dans “Études au Moyen-Orient dédicacées à Sa Majesté le Prince Takahito Mikasa à l’occasion de son 75ème anniversaire,” pages 215-219, 1991 Wiesbaden.
Un lien passionnant et très riche sur l'archéologie et le Nom divin
http://www.lenomdivin.info/archeologie.htm
http://www.lenomdivin.info/archeologie.htm
http://www.lenomdivin.info/archeologie.htm
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Le Nom divin dans l'archéologie
Colonne de Soleb
Datation: 14ème siècle avant notre ère
A la base de ses colonnes massives, le temple d’Amun à Soleb (Soudan), datant de l’époque d’Amenophis III (1391-1353 avant notre ère), dépeint des captifs les mains liées derrière leur dos. Des caractéristiques raciales clairement dépeintes ainsi qu’un nom clairement visible sur le pourtour circulaire de la colonne, donnent des informations sur ces prisonniers. Différents types de personnes y sont représentés.
L’une des colonnes est particulièrement intéressante concernant le nom divin. Elle se présente de la façon suivante :
Dans l’ordre correct :
t3 s3 sw w / y h w3 (w)
Certains spécialistes soulignent à juste titre que les voyelles égyptiennes ne sont pas très bien connues. Cependant, pour les mots d’origine étrangère - comme dans notre cas - les Égyptiens utilisaient une sorte d’alphabet standard avec des “matres lectionis”, semi-consonnes utilisées comme voyelles. Dans ce système on prononce : “3” = “a”; w = u en ÿ = i.
En utilisant ce système, le hiéroglyphe ci-dessus se lit ainsi :
“ta sasûw yehûa(w)”
Ce qui donne en français : “le pays des nomades (ou bédouins), ceux de Yehua(w).”
Certains spécialistes ont choisi d’identifier “Yehua” à un toponyme inconnu. Cela ne peut être prouvé avec certitude parce qu’il existe des endroits avec des noms tels que : pays de Juda (Deutéronome 34 : 2) et pays de Ramsès (Genèse 47 : 11). Voire, si l’on fait référence aux toponymes du Moyen-Orient de cette époque : pays de Jakob-El, pays de Josep-El, pays de Lewi-El, etc. Il est évident que les noms de personnes étaient utilisés dans des noms de lieux ! (1)
Jean Leclant écrit ceci : « Il est évident que le nom sur l’écusson de Soleb dont nous discutons correspond au “tétragramme” du Dieu de la Bible « YHWH. » » Il ajoute : « Le nom de Dieu apparaît ici pour la première fois comme nom d’un lieu. » Dans la note en bas de page, il explique que les noms de lieux sont souvent dérivés des noms de dieux. (2)
Il est intéressant de savoir que l’expression “Shasus”, utilisée par les Égyptiens, se rapporte aux bédouins vivant sous leur tente dans la région nord du Sinaï. À partir du 15ème siècle avant notre ère jusqu’au 12ème siècle avant notre ère les colons hébreux conquérant la Palestine étaient appelés “Hapirus”. Le mot “Apiru” ou “‘Habiru” signifie “nomades” dans les langues sémitiques.
Notes :
(1) Gérard Gertoux – “The Name Of God Y.eH.oW.aH Which is pronounced as it is written I_Eh_oU_Ah – It’s Story”
(2) Jean Leclant, Le “Tétragramme” à l’époque d’Aménophis III, dans “Études au Moyen-Orient dédicacées à Sa Majesté le Prince Takahito Mikasa à l’occasion de son 75ème anniversaire,” pages 215-219, 1991 Wiesbaden.
Un lien passionnant et très riche sur l'archéologie et le Nom divin
http://www.lenomdivin.info/archeologie.htm
http://www.lenomdivin.info/archeologie.htm
http://www.lenomdivin.info/archeologie.htm
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