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La Tour de Babel :: l'origine de l'empire mondial des religions

    Jérusalem à travers l’histoire

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    Message  Arlitto Ven 30 Oct 2020 - 11:09

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    Jérusalem à travers l’histoire

    Jérusalem à travers l’histoire Uspv
    Jérusalem, vue du mont des Oliviers
     Edward Lear, 1859 
     Huile sur toile, 40 × 60,3 cm
     (photo : Wikimedia)
    Jérusalem a connu une évolution au cours des siècles selon ses besoins démographiques. Retraçons, sommairement, les déplacements qui se sont produits dans l’aménagement de la ville depuis l’époque cananéenne jusqu’à aujourd’hui. En regardant les limites de la ville se déplacer d’une colline à l’autre, on sera en mesure d’avancer dans l’histoire et de découvrir une Jérusalem qui grandit ou rapetisse selon les époques et les situations politiques, économiques et militaires, que ce soit dû à la situation interne du pays ou aux influences externes de l’arrivée des superpuissances.

    Jérusalem à travers l’histoire Vdme
    Jérusalem, de David et Salomon

         La première ville, l’ancienne Jébous cananéenne, se trouvait à l’extrémité sud de l’Ophel. C’est la petite partie rouge qui fait le tour de la colline au Sud et qui s’arrête à la petite ligne transversale rouge qui traverse le sommet central de l’Ophel. Rappelez-vous, pour l’échelle, que le côté de chaque mur de la ville actuelle fait 1 kilomètre. L’ancienne Jébous ne faisait donc pas 500 m de longueur et comptait à peine une centaine de mètres de largeur. C’est cette ville que prendra David vers l’an 1000 et c’est là qu’il établira sa capitale nationale après avoir régné 7½ ans à Hébron. Modeste n’est-ce pas? Il est possible qu’il ait construit son palais au nord de la petite transversale rouge, entre la portion Sud de l’Ophel et le début de la colline du temple.

         C’est Salomon qui construira le temple de Jérusalem. Cette aire sacrée occupera presque autant d’espace que toute la ville fortifiée davidique. Cette capitale judéenne et israélite des premiers siècles de la royauté unifiée et de la royauté divisée se situait donc entre le Cédron et le Tyropéon, sur cette mince langue de terre qu’est l’Ophel. Il faut oublier nos idées de grande capitale avec monuments imposants et extension sur des kilomètres. La réalité était vraiment tout autre. Jérusalem est une toute petite ville, située dans les montagnes judéennes, loin des grandes routes commerciales et militaires. Nos images de grandeur nous viennent beaucoup des psaumes et autres textes bibliques qui vantent la grandeur et la beauté de cette ville, mais il s’agit là de textes teintés de chauvinisme.

         La ligne double parallèle, à l’ouest de l’Ophel, qui monte vers l’esplanade du temple salomonien pour la rejoindre dans sa portion Nord, propose une partie de l’extension de la ville dans les années qui ont suivi le règne de Salomon, entre le 10e siècle et le milieu du 8e siècle. Il s’agit ici d’une proposition, car on n’a pas encore retrouvé les murs de cette enceinte. On sait cependant que la ville avait dû s’étendre un peu vers la colline Sud-Ouest, les besoins de l’administration centrale rendant cette extension nécessaire. Pourquoi vers la colline Sud-Ouest? Parce que c’est la seule direction possible à l’époque puisque l’esplanade du temple occupe la portion Nord et qu’il n’est pas question de passer au Sud ou à l’est de l’Ophel, les escarpements rendant ces secteurs inaccessibles. Cette proposition concernant le secteur sud-ouest se verra confirmée par l’extension de la ville au cours du 8e siècle.

    Jérusalem à travers l’histoire Adr2
    Jérusalem à l’époque d’Ézéchias

         L’extension de la ville est clairement identifiable vers la fin du 8e siècle alors que le roi Ézéchias doit affronter les troupes assyriennes venues prendre possession de la Judée. Des fouilles menées entre 1977 et 1988 (des fouilles à la fin du 19e siècle y avaient aussi été menées) dans le secteur sud-ouest de l’actuelle muraille (mont Sion) ont révélé la présence de plusieurs murs superposés dont le plus ancien remonterait à l’époque israélite (période du Fer II). Des poteries retrouvées dans les fouilles permettent de confirmer cette datation. Il faut donc en conclure qu’un mur de ville se trouvait dans ce secteur avant la période néo-testamentaire. De plus, d’autres fouilles entreprises dans le quartier juif, également dans ces années, ont révélé la présence d’un mur très épais et d’une porte de ville à proximité de la rue de David, dans l’axe ouest-est donc, dans la portion septentrionale de la colline Sud-Ouest. Il s’agit très certainement du mur construit par Ézéchias pour protéger la ville contre l’assaut éventuel des troupes assyriennes qui viennent l’assiéger en 701. Ces données permettent donc de proposer un tracé qui englobe l’Ophel, traverse le Tyropéon au sud de l’Ophel, monte la colline Sud-Ouest jusqu’à la Géhenne, suit cette vallée jusqu’à la vallée transversale (rue de David) pour alors bifurquer vers l’Est et suivre la rue de David jusqu’à l’esplanade du temple. C’est la ligne orangée du plan, qu’il faudrait raccorder à l’esplanade au bout oriental de la rue de David. Remarquez la courbe du mur quand il tourne depuis l’Ouest vers la rue de David. Nous aurons l’occasion de revoir ce mur courbé quand nous parlerons de la citadelle. La porte de l’époque d’Ézéchias est également représentée par une ouverture dans le mur nord de la rue de David. On peut donc dire que Jérusalem, de l’époque d’Ézéchias à la prise de la ville par les Babyloniens en 587, couvre tout l’Ophel, la colline du temple et la colline Sud-Ouest.

    La destruction

         La prise de Jérusalem par Nabuchodonosor et ses armées laisse la ville en ruines. Le temple est détruit, les murailles aussi, et une portion importante de la population est déportée en Exil vers la Babylonie. La ville reprendra, pour quelques décennies, les proportions qu’elle avait à l’époque de Salomon. Il n’est plus question d’occuper la colline Sud-Ouest. On se regroupe autour des anciens centres administratifs et religieux de l’Ophel, en espérant des jours meilleurs.


    La reconstruction

         Lorsque Cyrus, roi des Perses, permet aux Israélites de retourner chez eux en 537, on reconstruit un temple modeste et, sous Néhémie, on refait les murailles. Il faudra cependant attendre la période hasmonéenne (durant la période hellénistique) pour que la colline Sud-Ouest soit à nouveau fortifiée et occupée par une population grandissante. Au 2e siècle avant l’ère commune, durant la révolte des Maccabées, Jérusalem a à peu près les mêmes proportions que la Jérusalem d’Ézéchias.

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    Message  Arlitto Ven 30 Oct 2020 - 11:09

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    Jérusalem à l’époque de Jésus 

    Jérusalem à travers l’histoire Abco


    Maquette de l'ancienne Jérusalem
    (photo : Sébastien Doane)
    Début de la série : 



    [ltr]Jérusalem à travers l’histoire[/ltr]



    Les limites de la Jérusalem néo-testamentaire sont difficiles à préciser. S’il est clair que l’Ophel, l’esplanade du temple et la colline Sud-Ouest continuent d’être intégrés à la ville, on ne s’entend pas sur l’extension vers le Nord. Les évangiles signalent que Jésus a été crucifié sur une colline, à l’extérieur de la ville. Sur le plan, on représente cette limite par le mur aux teintes rosées qui part de la rue de David, monte vers la colline Nord-Ouest jusqu’à la crête transversale, passe la porte de Damas jusqu’à la porte d’Hérode et redescend ensuite vers l’esplanade en venant se souder à la forteresse Antonia, construite à l’extérieur du coin nord-ouest de l’esplanade. Ceci est une hypothèse.

    Jérusalem à travers l’histoire 1dzu

       Une autre hypothèse consiste à faire monter le mur occidental comme il se présente actuellement sur ce plan, mais de le faire tourner vers l’Est à quelques mètres au nord du Golgotha (représenté sur le plan par un petit cercle orange). Il se dirigerait alors directement vers la forteresse Antonia et n’engloberait pas la portion la plus au nord, intégrée dans l’espace délimité par le mur rose actuel. Quoi qu’il en soit de l’une ou l’autre de ces hypothèses, la notice évangélique sur le Golgotha permet au moins de s’entendre sur le fait que la portion nord-ouest de la colline Nord-Ouest ne faisait pas partie de la ville à l’époque de Jésus.

         Quelques années après la mort de Jésus (l’an 30), sous Agrippa, on a inclus dans la ville toute la colline Nord-Ouest, y compris le Golgotha et une partie importante de la colline Nord-Est. Jérusalem est presque à son développement maximum. La découverte d’une partie de mur à quelques centaines de mètres au nord de l’actuelle crête transversale, qui marque la limite Nord de la ville de Jérusalem, fait dire à certains que la Jérusalem du 1er siècle s’étendait jusqu’à ce mur. Des doutes subsistent cependant quant à la pertinence de cette thèse. S’il est vrai que l’on a trouvé quelques portions de murs datés du 1er siècle, la fonction précise de ces murs n’est pas claire. Plusieurs auteurs y voient la ligne du troisième mur, alors que d’autres y voient les restes du mur de circonvolution construit par les Romains au moment de la prise de Jérusalem par Titus en 70. La tendance de certains Israéliens à vouloir faire de Jérusalem une grande ville n’est peut-être pas étrangère à leur interprétation de la fonction de ce 3e mur. Ceci dit, le débat n’est pas encore terminé à ce chapitre. Personnellement, je n’adhère pas à la thèse du 3e mur au nord du mur actuel, mais la question reste ouverte.

         Il ressort donc de ce que nous venons de dire qu’entre la Jérusalem de l’époque de Jésus et celle de l’Église primitive, les limites de la portion Nord de Jérusalem se sont un peu modifiées. La ville englobe alors l’Ophel, l’esplanade du temple, la colline Sud-Ouest, la colline Nord-Ouest et presque toute la colline Nord-Est. Par rapport au plan ceci inclut tout le pourtour orangé, bleu et rose avec la descente vers l’esplanade à partir à peu près de la porte d’Hérode vers la forteresse Antonia. La seule partie exclue serait la portion nord-est de la colline Nord-Est où se trouve le grand rectangle qui représente une citerne.

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    Message  Arlitto Ven 30 Oct 2020 - 11:10

    Incroyable découverte au Mur des Lamentations 



    Et si le Temple de Jérusalem avait été construit bien plus tard qu'on ne le pense ? Des archéologues travaillant pour l'Autorité des antiquités d'Israël ont annoncé mercredi que des fouilles menées sous les fondations en pierre du Mur des Lamentations avaient permis de mettre au jour des pièces frappées par un procurateur romain de Judée. Or, celui-ci a gouverné Jérusalem vingt ans après la mort du roi Hérode, à qui l'on attribue depuis toujours la construction du Temple. Cette découverte indique donc que le roi Hérode n'a pas construit la partie orientale du Temple, qui correspond aujourd'hui au Mur des Lamentations, et que sa construction n'était pas près d'être achevée au moment de sa mort. La découverte de ces pièces monnaies datant de l'an 17 après Jésus-Christ, semble aussi valider une thèse selon laquelle le Temple de Jérusalem n'a été achevé que des décennies après la mort d'Hérode, probablement sous le règne d'Agrippa.
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    Message  Arlitto Ven 30 Oct 2020 - 11:10

    Il y a 1 947 ans, les Romains détruisaient le temple de Jérusalem

    Jérusalem à travers l’histoire R0we
    Le mont du temple, carrefour de trois religions monothéistes.

    Selon la tradition, c’était le 30 août 70 : les légionnaires romains, menés par Titus, pénètrent sur le mont du temple et mettent le feu au sanctuaire, l’un des plus imposants du monde antique. Cet événement, lourd de conséquences encore aujourd’hui, est de plus en plus réinterrogé par la recherche historique. Pourquoi la révolte a-t-elle eu lieu ? Titus voulait-il la destruction du temple ou est-ce un accident ? Quelles conséquences pour le judaïsme antique ? Quelles conséquences aujourd’hui ?

    Pourquoi la révolte a-t-elle eu lieu ?
    La grande révolte juive a éclaté dans l’été 66, mais elle est complexe et mêle de nombreuses motivations. Le sentiment d’oppression est palpable, de même que l’espérance de la fin des temps : on croit vraiment que Rome est le dernier royaume annoncé dans la prophétie de Daniel, celui qui doit être détruit à la fin des temps par le messie. Mais d’autres motivations ont joué : un alourdissement fiscal, le terrorisme des sicaires et le contre-terrorisme des Romains, les ressentiments entre le bas clergé mené par Éléazar ben Ananias et le haut clergé, etc. Des raisons bien plus séculières, qui se mélangent aux prédications apocalyptiques et permettent de mobiliser les foules.

    Jérusalem à travers l’histoire Ucaf
    Le temple de Jérusalem à l'époque d'Hérode

    La conséquence de ce flou, c’est qu’une fois les Romains chassés et la première contre-offensive repoussée, plusieurs groupes se séparent, sans parvenir à s’entendre sur la suite. Dès l’hiver 68, le gouvernement d’unité semble avoir implosé. Ces querelles tournent à la guerre civile, qui ensanglante la Judée. Vespasien, envoyé pour réduire l’insurrection, n’a qu’à encercler Jérusalem en attendant que les Juifs épuisent leurs forces vives. Au cours des dernières semaines, ces luttes entre partis rivaux mènent à l’incendie des réserves de vivres dans la cité assiégée, qui tombe malgré sa résistance acharnée.

    Titus voulait-il la destruction du temple ?
    D’après Flavius Josèphe, le général Titus, fils de l’empereur Vespasien, voulait épargner le temple, mais l’incendie aurait été un accident survenu au cours de la lutte. La plus grande prudence s’impose toutefois à l’historien : dans tout le récit du siège, Josèphe, hostile aux révolutionnaires, inverse les rôles. Selon lui, Rome est la puissance élue par Dieu et Titus, son digne représentant, souhaite protéger le sanctuaire ; d’un autre côté, les zélotes et les sicaires sont présentés comme ennemis de Dieu. Cette opposition a pour objectif de rendre la victoire romaine explicable : Dieu n’a pas été vaincu, il était du côté du vainqueur. Elle a aussi pour objectif de justifier l’ensemble du peuple juif, en affirmant que la résistance n’est pas consubstantielle au judaïsme et que la guerre n’est le fait que d’une poignée d’extrémistes ; que ceux-ci ne représentent pas tous les Juifs. La réalité est bien sûr plus complexe.

    Jérusalem à travers l’histoire Atv2
    « Jérusalem la sainte, an 2 » : monnaie de la première révolte juive. 

    Majoritairement, les historiens pensent aujourd’hui que le temple devait être détruit, parce qu’il était le cœur de la résistance juive. On le voit sur les monnaies émises par l’État juif entre 66 et 70 : le temple symbolise l’alliance de Dieu avec le peuple juif et la guerre, affirme-t-on, avait pour raison la protection du sanctuaire contre un pouvoir romain devenu ennemi du temple. Pour apaiser les tensions, pour mettre fin aux idées résistantes, Titus pourrait avoir sciemment détruit ce haut-lieu politico-religieux. La mesure aurait été seulement pragmatique et même préventive, sans qu’elle puisse signifier quoi que ce soit sur le point de vue de Titus sur le judaïsme.

    Jérusalem à travers l’histoire Rsm5
    La menorah sur l’arc de triomphe de Titus.

    Quelles conséquences pour le judaïsme ?
    Contrairement à une idée répandue, la Diaspora, c’est-à-dire la dispersion des Juifs, n’est pas une conséquence de la guerre de 70. On trouve une diaspora dès le VIIIe siècle av. J.-C., et elle semble très bien établie dans le monde méditerranéen au IIIe siècle av. J.-C. Au fond, de plus en plus de travaux portent à relativiser l’importance immédiate de la destruction du temple dans l’histoire juive. Le judaïsme n’est pas passé d’un culte sacrificiel à une religion de prière et de charité en une seule journée : sa transformation vers le mouvement rabbinique est un processus très long, qui trouve ses racines dans l’époque du temple.

    Un ouvrage récent a démontré que l’importance de 70 se comprend peut-être en réalité en 135. En effet, cette année-là, Simon bar Kokhba subit une défaite catastrophique à l’issue de la seconde révolte juive. L’empereur romain Hadrien, après la guerre, décide d’abolir la Judée, qui devient la province de Syrie Palestine. Il est désormais clair que le temple ne sera pas reconstruit dans un futur immédiat. Ce n’est qu’à partir de cette date que la pérennité de la vie sans le temple devient évidente, ce n’est donc qu’à partir de cette date que le judaïsme en vient à questionner ses structures et son identité pour s’adapter à la situation nouvelle. La chute du temple est fondamentale, mais surtout a posteriori. Traumatisme en son temps, elle ne laissait pas encore voir toutes ses implications.

    Épilogue
    Le temple est toutefois resté central dans la cosmogonie juive. La littérature rabbinique a pour fondement la conservation des pratiques cultuelles, pour le jour où elles pourront à nouveau être appliquées. Or, cette refondation du temple est une attente que l’on retrouve encore aujourd’hui, et la question reste très épineuse. Car le mont du temple est longtemps resté sans le temple, et en 692, le calife omeyyade Abd al-Malik ben Marwan y a fait bâtir le fameux dôme du Rocher. Nous assistons, aujourd’hui encore, aux conséquences de l’Antiquité.

    http://theconversation.com/il-y-a-1-947-ans-les-romains-detruisaient-le-temple-de-jerusalem-86340




    Paroles de Jésus :

    Matthieu 24:1 Comme Jésus s'en allait, au sortir du temple, ses disciples s'approchèrent pour lui en faire remarquer les constructions. 2 Mais il leur dit: [size=120]Voyez-vous tout cela? Je vous le dis en vérité, il ne restera pas ici pierre sur pierre qui ne soit renversée.[/size] 3 Il s'assit sur la montagne des oliviers. Et les disciples vinrent en particulier lui faire cette question: Dis-nous, quand cela arrivera-t-il, et quel sera le signe de ton avènement et de la fin du monde? 4 Jésus leur répondit: Prenez garde que personne ne vous séduise. 5 Car plusieurs viendront sous mon nom, disant: C'est moi qui suis le Christ. Et ils séduiront beaucoup de gens. 6 Vous entendrez parler de guerres et de bruits de guerres: gardez-vous d'être troublés, car il faut que ces choses arrivent. Mais ce ne sera pas encore la fin. 7 Une nation s'élèvera contre une nation, et un royaume contre un royaume, et il y aura, en divers lieux, des famines et des tremblements de terre. 8 Tout cela ne sera que le commencement des douleurs. 9 Alors on vous livrera aux tourments, et l'on vous fera mourir; et vous serez haïs de toutes les nations, à cause de mon nom. 10 Alors aussi plusieurs succomberont, et ils se trahiront, se haïront les uns les autres. 11 Plusieurs faux prophètes s'élèveront, et ils séduiront beaucoup de gens. 12 Et, parce que l'iniquité se sera accrue, la charité du plus grand nombre se refroidira. 13 Mais celui qui persévérera jusqu'à la fin sera sauvé. 14 Cette bonne nouvelle du royaume sera prêchée dans le monde entier, pour servir de témoignage à toutes les nations. Alors viendra la fin.

    15 C'est pourquoi, lorsque vous verrez l'abomination de la désolation, dont a parlé le prophète Daniel, établie en lieu saint, -que celui qui lit fasse attention! - 16 alors, que ceux qui seront en Judée fuient dans les montagnes; 17 que celui qui sera sur le toit ne descende pas pour prendre ce qui est dans sa maison; 18 et que celui qui sera dans les champs ne retourne pas en arrière pour prendre son manteau. 19 Malheur aux femmes qui seront enceintes et à celles qui allaiteront en ces jours-là! 20 Priez pour que votre fuite n'arrive pas en hiver, ni un jour de sabbat. 21 Car alors, la détresse sera si grande qu'il n'y en a point eu de pareille depuis le commencement du monde jusqu'à présent, et qu'il n'y en aura jamais. 22 Et, si ces jours n'étaient abrégés, personne ne serait sauvé; mais, à cause des élus, ces jours seront abrégés. 23 Si quelqu'un vous dit alors: Le Christ est ici, ou: Il est là, ne le croyez pas. 24 Car il s'élèvera de faux Christs et de faux prophètes; ils feront de grands prodiges et des miracles, au point de séduire, s'il était possible, même les élus. 25 Voici, je vous l'ai annoncé d'avance.

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