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    Les origines de la fête de Noël - Sous le soleil de Mithra

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    Message  Arlitto Dim 11 Oct 2020 - 11:19

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    Les origines de la fête de Noël - Sous le soleil de Mithra


     

    Un temple dédié au dieu Mithra à Angers

      
    Mithra est un dieu étranger à la péninsule italienne, cependant les Romains, en particuliers les soldats, l'ont vénéré au point que certains empereurs souhaitaient en faire le dieu de l'Empire.


    Mithra est une divinité indo-aryenne qui apparaît dès le XIVe siècle avant notre ère dans les textes mitanniens et qu'on retrouve dans le Veda, où elle occupe une place importante, qu'elle perdra au cours de l'évolution de la religion indienne vers le brahmanisme. (Son nom sanskrit signifie « traité ».)


    Dans l'Avesta, livre religieux des anciens Perses, Mithra apparaît associé à Varuna et à Ahura-Mazdâ (Ormuzd), la divinité suprême. Il y est lié à la lumière et au Soleil, qui est son « œil », et au taureau, le sacrifice du taureau — principe fécondateur de la terre — par Mithra se retrouvant dans les Veda.


    Mithra a dégagé sa personnalité du panthéon indo-aryen primitif, et il semble, selon Franz Cumont, que ce soient les « mages hellénisés (prêtres persans du mazdéisme) qui ont créé en Asie Mineure le culte à mystère de Mithra. On offrait alors à celui-ci des sacrifices, et, lors de ces Mithrakana, le 2 octobre au début de l'hiver, le roi exécutait des danses et s'enivrait en l'honneur du dieu.



    En dehors des cercles restreints des spécialistes de l'Antiquité ou de l'histoire des religions, on ne parle guère de Mithra. Et pourtant, Mithra a laissé sa marque dans nos sociétés occidentales, une marque toujours vivante.


    Pour comprendre ce dont il s'agit, il faut faire un petit retour en arrière. Depuis des lustres, le solstice d'hiver a fait l'objet d'une célébration, sous diverses formes selon les cultures. Mais le symbolisme en est toujours le même: le solstice d'hiver marque bien la nuit la plus longue de l'année, mais c'est aussi le moment où les jours commencent à rallonger. Sous différentes interprétations, c'est la victoire de la lumière sur les ténèbres.


    Chez les Romains, autour de la date du solstice d'hiver, se déroulaient les Saturnales, une période de réjouissance. Elles célébraient le règne de Saturne, dieu des semailles et de l'agriculture. La fête ne durait d'abord qu'un jour; Auguste ordonna qu'elle se célèbre pendant trois jours, du 17 au 19 décembre; Caligula ajouta un quatrième jour.


    Pendant la durée de ces fêtes, les tribunaux étaient fermés, ainsi que les écoles, on ne pouvait entreprendre aucune guerre, ni exécuter un criminel et les esclaves bénéficiaient d'une liberté pleine et entière Les maisons étaient décorées de feuillages et de branchages en l'honneur du dieu de l'agriculture.


    Aux Saturnales succédait immédiatement la fête des Sigillaires (sceaux), ainsi appelée parce que sa célébration consistait surtout dans l'envoi que se faisaient les Romains de présents, tels que cachets, anneaux, et autres petits objets de sculpture. Les enfants recevaient en cadeau des adultes de petits sceaux et autres babioles. Cette fête des Sigillaires donnait lieu à des festins pour lesquels les maisons étaient décorées de plantes vertes.



    Le culte des cultes
     
     
    Mais le culte le plus pratiqué alors dans l'empire romain est celui de Mithra. «Ce culte, transporté hors de la Perse et agrémenté d'éléments étrangers, devint le noyau d'une religion connue sous le nom de mithriacisme.


    Les adorateurs de Mithra reconnaissaient une divinité unique manifestée par la lumière des astres, surtout le Soleil, brillant et invincible, ennemi de la nuit et des démons. Mithra, ange de la lumière, était un serviteur du dieu suprême Ahura Mazda (Ormuzd) et l'intercesseur des hommes auprès de lui. Cette religion était très austère; les initiés étaient soumis à des épreuves, puis baptisés par aspersion avec le sang d'un taureau... Les prêtres enseignaient que par la pratique de certains rites de purification, d'abstinence et de communion on pouvait participer à la nature des astres lumineux et immortels. À Rome, le temple de Mithra était creusé sous le mont Capitolin, les mystères mithriaques se célébrant dans une caverne, à proximité d'une source.» (Les religions orientales dans l'Empire romain)


    Or, le 25 décembre, on célébrait Mithra: c'était la fête du Sol invictus, correspondant à la naissance de ce jeune dieu solaire (Dies Natalis Solis Invicti, natalité du soleil invincible), qui surgissait d'un rocher ou d'une grotte sous la forme d'un enfant nouveau-né. Le choix du 25 décembre provenait sans doute du calcul du nouveau calendrier julien (imposé par Jules César) fixant le solstice d'hiver à cette date erronée. Le culte prend une telle ampleur qu'en 274, l'empereur Aurélien le déclare religion d'État.


    Concurrence
    Le christianisme commence alors à se répandre et se trouve en concurrence avec ces fêtes «païennes». Comment contrer ce culte qui menace le christianisme naissant? Par la mise en oeuvre d'un subtil syncrétisme pour assimiler la naissance du Christ au retour de l'astre solaire, au Sol invictus, en s'insérant ainsi dans une tradition déjà en existence.


    «Ce choix semble avoir été imposé aux chrétiens par l'impossibilité dans laquelle ils se trouvaient, soit de supprimer une coutume aussi ancienne, soit d'empêcher le peuple d'identifier la naissance de Jésus à celle du Soleil.» (Arthur Weigall, Survivances païennes dans le monde chrétien, Paris, Payot)


    En 354, le pape Liberius désigne officiellement le 25 décembre comme fête de la naissance du Christ.


    Auparavant, on ignorait cette célébration, manifestement instituée pour contrer le culte de Mithra. Plusieurs dates avaient été avancées pour la naissance du Christ: le 6 janvier, le 28 mars, le 19 avril ou le 29 mai. Certaines sectes avaient choisi le 6 janvier, qui correspond aux épiphanies de Dionysos et d'Osiris — deux divinités de la végétation qui, comme le Christ, meurent et ressuscitent — et à la sortie du soleil dans la constellation de la Vierge, moment important pour les astrologues de l'Antiquité. Aux IIIe et IVe siècles, c'est le 6 janvier, qui voit «l'épiphanie», c'est-à-dire la «manifestation» du Christ, date à laquelle l'Orient chrétien célèbre sa naissance.


    Avec ce court aperçu, on voit que la tradition des cadeaux, des décorations, des bons repas associés à Noël a de lointaines origines et que si Noël se célèbre le 25 décembre, c'est à Mithra que nous le devons. Mais avec la commercialisation de Noël, on peut se demander si Mithra ne prend pas sa revanche! L'histoire est une continuité.


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    Message  Arlitto Dim 11 Oct 2020 - 11:20

    Mithra le mythe de Jésus?
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    Galates



    Tant de mensonges sont contés en rapport avec le Christ allons voir
    si le Mythe de Mithra tiens la route!

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    Culte de Mithra ou Mithraïsme

    Le mithraïsme (ou mithriacisme ou mithracisme) est l'une des religions principales de l'Empire romain vouée au culte de Mithra, dieu de lumière et de sagesse dans la Perse antique.

    Le mithraïsme est issu du zoroastrisme lui-même héritier du mazdéisme appelé aussi parsisme.

    Le culte de Mithra (fêté le 25 décembre), déjà introduit à Rome vers 68 av. J.-C. par des pirates ciliciens capturés par le général Pompée le Grand, puis apporté en Rhénanie par les militaires, principalement par les légionnaires venus des Balkans et de Syrie, fleurira jusqu’au Ve siècle.

    Ce culte est représenté en Germanie par un nombre assez important de sanctuaires et par des bas-reliefs représentant Mithra égorgeant le taureau.

    Le sacrifice du taureau par Mithra paraît également avoir évoqué aux yeux des Gaulois le sacrifice annuel des taureaux en l’honneur de la déesse-mère : des reproductions du sacrifice de Mithra, associées sur des bas-reliefs aux représentations de la déesse-mère, prouvent que cette interprétation du sacrifice du taureau par Mithra a été réellement faite par les Gallo-Romains.

    Dans l'Avesta, les écritures sacrées zoroastriennes des anciens Perses, Mithra apparaît comme le "yazata" (le bénéfique), l'esprit du bien et l'ordonnateur du monde. II est le "dieu du contrat". II représente l'apport juridique de la fonction royale. II tue le taureau divin et du corps agonisant de ce dernier jaillissent toutes les plantes et les animaux bénéfiques à la race humaine.

    Après avoir conquis l'Assyrie au VIIe siècle av. J.-C. et Babylone au VIe siècle av. J.-C., Mithra devint le dieu du soleil qui était désormais adoré en son nom.

    Les Grecs d'Asie Mineure identifièrent Mithra à Hélios, le dieu grec du soleil, contribuant ainsi à répandre son culte.

    Le mithraïsme se propagea très rapidement dans toute l'Italie et les différentes provinces romaines pendant le Bas-empire.
    Vers 160, les légions revenues de Syrie, vouaient un culte fervent à Mithra, dieu perse de la Lumière, de la Justice et de la Bonté, fêté le 25 décembre (jour anniversaire de la naissance du Soleil et de celle de Mithra) par le sacrifice d'un taureau.

    L'initié recevait le baptême de sang (taurobole) qui lui assurait l'immortalité de l'âme. Le sang du taureau, égorgé par un pieu sacré au-dessus d'une fosse où se trouvait le fidèle, purifiait et régénérait celui qu'il inondait : le baptisé était "renatus in aeternum" (rené pour l'éternité).

    Le mithriacisme, adopté par Rome, fut le rival du christianisme dans le monde romain.
    L'empereur Commode (180-192) se fit initier.

    En 274, l’empereur Aurélien (né en Pannonie d’une prêtresse du Soleil) voulut réunifier la conscience religieuse du monde romain autour d’un culte solaire, celui de "Sol Invictus" (Soleil Invaincu), auquel il dédia un temple à Rome le 25 décembre. Aurélien sut bénéficier du soutien des adeptes de Mithra dont le culte était proche de celui de Sol.

    Le mithraïsme se pratiquait en petits groupes. Les "mithraea", lieux de culte, grottes ou bâtiments ayant la forme d'une grotte, étaient toujours de taille modeste. On y prenait des repas en commun pour commémorer le festin fait par Mithra et le Soleil après la création du monde (peut-être y consommait-on la chair d'un taureau sacrifié). Le septième jour de la semaine était particulièrement fêté tout comme le septième mois de l'année.

    Les initiés étaient répartis en sept grades successifs correspondant chacun à un astre : le Corbeau (Corax) protégé par Mercure ; l’Epoux (Nymphus) ou l'Occulte (Cryphius) par Vénus ; le Soldat (Miles) par Mars ; le Lion (Leo) par Jupiter ; le Perse (Perses) par la Lune ; le Courrier d’Hélios (Heliodromus) par le Soleil ; le Père (Pater sacrorum) par Saturne. Des masques et des insignes appropriés caractérisaient les dignitaires de ces fonctions. Les Corbeaux servaient à boire, les Lions brûlaient l’encens et purifiaient les mystes par le feu, les Soldats étaient consacrés par une sorte de baptême et sans doute marqués.

    Sur chaque communauté veillait un Père. Le Père des Pères avait le rang d’un évêque métropolitain ou d’un pape et régnait sur un ensemble de communautés.
    Les mithraïstes se représentaient la fin du monde comme une conflagration universelle (victoire totale du Bien sur le Mal après un combat qui fait la texture même de l'existence).
    Mithra est un dieu solaire indo-iranien, serviteur du dieu suprême Ahura Mazda (d’où : mazdéisme), dieu aux mille oreilles et dix mille yeux, distributeur de l'énergie vitale, dieu sauveur, vainqueur invincible, souverain des armées, ange de lumière, nommé "Sol Invictus" (Soleil invaincu), tauroctone (tueur de taureau) et juge des morts qu'il ressuscitera à la fin des temps. Placé près de Mithra, l'ange Rashnu pèse les âmes (comme Osiris chez les Egyptiens et comme l'archange Michel chez les Chrétiens). Mithra ne meurt pas : il s'élève au ciel.

    En Inde, dans le Veda et l'Avesta, il est le fils de la déesse Aditi et, avec ses 7 frères, forme le groupe des Aditya. Son culte ainsi que celui de son frère Varuna, déclinèrent très vite.
    En Perse, il crût rapidement. Unique dieu des mystères non liés au culte de la végétation, il était considéré comme l'intermédiaire entre le Dieu Ahura Mazda et les hommes. II n'est plus mentionné après la réforme de Zarathushtra, mais son culte reste populaire.

    Dans la perse ancienne, il préserve la loi et de l'ordre : "Mitra", en sanscrit, signifie associé, allié (en iranien ancien : contrat). Il personnifie amitié, bienveillance, non-hostilité, veille sur contrats et accords, aide aux compromis (on lui doit la concorde).

    Monté sur un char d'or attelé de 4 chevaux blancs, Mithra combattait les forces démoniaques et permettait à ses adeptes d'accéder à l'immortalité.
    Le sacrifice du Taureau cosmique est un rite perse destiné à restaurer le règne de fertilité et d'abondance de Yima, le premier homme.
    Mithra appartient à une première triade avec Ahura Mazda et Anahita et à une deuxième triade en tant que Soleil, entre Cautas (Soleil Levant) et Cautopatès (Soleil couchant).
    Mithra (saxigène ou pétrogène) naquit de la roche (saxigenus) ou de la pierre (petra generatrix) un 25 décembre (jour où se célébrait la renaissance du soleil invaincu : "Natalis Solis invicti") tout près d'une source abritée par un arbre. Il portait le bonnet phrygien, une torche et un couteau. Il but l'eau de la source et coupa, avec son couteau, le fruit de l'arbre. Avec les feuilles de cet arbre, il se confectionna des vêtements.

    Mithra a été identifié au dieu primordial de l'orphisme, Phanès, qui surgit de l'œuf cosmique à l'origine du temps, engendrant l'univers.
    Sur ordre du Soleil (ordre transmis par un corbeau), Mithra égorgea le taureau primitif, premier être vivant crée par Ahura Mazda, dont le sang répandu donna naissance à toute la création, malgré les efforts du serpent et du scorpion agissant pour "Angra Mainyu" (Esprit Destructeur) appelé aussi "Ahriman", jumeau maléfique d'Ahura Mazda.

    Les manichéens opposaient un "vrai" Mithra au "faux" Mithra chevauchant le taureau.

    Les origines de la fête de Noël - Sous le soleil de Mithra 802h

    Mithra et ses attributs

    "Mithra", le mythe de Jésus ?


    Les Romains nommaient Mithra Deus Sol invictus, Soleil invaincu. L'empereur romain Commode (161-192 apr. J.-C.) fut initié au culte de Mithra, et sous le règne d'Aurélien (270-275) le mithraïsme fut proclamé religion officielle de l'Empire et l'empereur l'incarnation terrestre du Soleil. C'est Aurélien qui en 274 déclara le 25 décembre jour anniversaire de la divinité (natalis solis invicti).

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    Message  Arlitto Dim 11 Oct 2020 - 11:22

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    Relief mithriatique à double face



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    Le culte de Mithra, dieu perse de la lumière, traduit l'influence babylonienne.

    Dieu perse de la lumière, Mithra  est représenté  sur une face du relief égorgeant le taureau divin pour féconder l’univers. Sur l’autre il banquète avec le soleil, auquel il est assimilé. Le culte de Mithra, dieu perse de la lumière, traduit l'influence babylonienne.

    Le culte de Mithra trahit l’influence indiscutable de conceptions babyloniennes ; et si on rappelle l’importance que les mystères liés à ce culte prirent chez les Romains, on ajoute encore un lien entre les ramifications de la culture antique et la civilisation de la vallée de l’Euphrate. Ce culte est étroitement associé à l’origine de la fête de Noël

    « Il vous est né aujourd’hui un Sauveur, qui est Christ [le] Seigneur » (Luc 2:11).

    Tous les historiens sont d’accord pour dire que la date exacte de la naissance de Jésus nous est inconnue. 

    Le mot Noël ne figure pas dans la Bible.
    Cette fête a subi l’influence païenne des saturnales, célébrées aux alentours du solstice d’hiver en l’honneur de Saturne, dieu de l’agriculture et qui se caractérisait par sa beuverie fameuse et l’échange de cadeaux.

    Par ailleurs, le 25 décembre 274, l’empereur romain Aurélien proclamait le dieu-soleil Mithra principal dieu protecteur de l’empire. 

    Dans une politique de compromis, il apparut logique de substituer pour un usage chrétien le jour du 25 décembre.

    « On ignore la date de la naissance du Christ. Les évangiles n’en révèlent ni le jour ni le mois. […] La Noël est née à une époque où le culte du soleil était particulièrement florissant à Rome. » 
    New Catholic Encyclopaedia


    « La première mention de la fête de Noël se trouve dans le calendrier de Philocalos, dressé à Rome en 336 ap. J.-C »

    J. G. Frazer, Le Rameau d’or Mithra est étroitement associé à l'origine de la fête de Noël

    « Le choix du 25 décembre est apparu vers 330, afin de couvrir les fêtes païennes célébrées au solstice d’hiver. Cette époque a toujours été marquée dans l’Antiquité, lors des Saturnales célébrés à Rome en l’honneur du vieux maître du temps Saturne ou lors du ‘ Sol Invictus ’  (Soleil invaincu), culte venu de Perse du dieu Mithra. » Nadine Cretin.
     
    « Les fidèles de Mithra l’identifiaient  régulièrement avec le soleil. Sa naissance tombait le 25 décembre (…) Les évangiles ne disent rien sur le jour de la naissance du Christ, aussi l’Eglise primitive ne la célébrait-elle pas (…)

    Au début du IVè siècle, l’Eglise d’Occident adopta comme la véritable date de la nativité le 25 décembre »

    Frazer, Le Rameau d’or. La fête de Mithra, Natalis Invicti, Soleil triomphant, et de la ‘ naissance’  du Dieu-Sauveur, celui qui redonne la vie à la nature, fut donc progressivement remplacée par celle de la naissance du Christ ‘ Lumière des nations ’, selon l’expression employée par le vieillard Siméon. - Luc 2:32   

    Les apôtres et les premiers disciples de Jésus ne fêtaient pas Noël.

    La fête de Noël est donc née à une époque où le culte du soleil était particulièrement florissant à Rome. Ces précisions confirment que cette fête ne tire son origine ni des Ecritures ni des traditions des tout premiers chrétiens.
     
    Relief mithriaque : Mithra Tauroctone (tuant le taureau) 
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    2e siècle - 4e siècle ap. J.-C. 

    Mithraeum, Sidon (Saïda, Liban)
    Marbre Denon 
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    Au centre, Mithra sacrifie le taureau agonisant ; un serpent et un chien, compagnons du dieu, s’abreuvent du sang du taureau, tandis qu’un scorpion, symbole du mal, lui pince les testicules. Autour sont répartis les bustes du Soleil, de la Lune et des quatre saisons (identifiables grâce à leur symbole agraire), ainsi que les représentations des douze signes du zodiaque. L’accent est mis ici sur les cycles de la nature et sur l’importance du drame mithriaque pour la bonne marche du temps.

    https://www.mithraeum.eu/monument/11

    Les origines de la fête de Noël - Sous le soleil de Mithra TpN342WzBDZDV7sRutom6VtC73U@600x413

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