[size=16][size=17]LES DEUX SIGNES
“Moïse répondit et dit : Voici, ils ne me croiront point, et ils n’écouteront point ma voix. Mais ils diront : L’Eternel ne t’est point apparu.
L’Eternel lui dit : Qu’y a-t-il dans ta main ? Il répondit : Une verge. L’Eternel dit : Jette-là par terre. Il la jeta par terre et elle devint un serpent. Moïse fuyait devant lui. L’Eternel dit à Moïse : Etends ta main, et saisis-le par la queue. Il étendit sa main et le saisit; et le serpent redevint une verge dans sa main. C’est là dit l’Eternel ce que tu feras, afin qu’ils croient que l’Eternel, le Dieu de leurs pères, t’est apparu...
L’Eternel dit encore : Mets ta main dans ton sein. Il mit sa main dans son sein ; puis il la retira, et voici, sa main était couverte de lèpre, blanche comme la neige. L’Eternel dit : Remets ta main dans ton sein. Il remit la main dans son sein ; puis il la retira de son sein, et voici, elle était redevenue comme sa chair. S’ils ne te croient pas, dit l’Eternel, et n’écoutent pas la voix du premier signe, ils croiront à la voix du dernier signe.
S’ils ne croient pas même à ces deux signes, et n’écoutent pas ta voix, tu prendras de l’eau du fleuve, tu la répandras sur la terre, et l’eau que tu auras prise du fleuve deviendra du sang sur la terre” [Exode 4: 1 à 9].
La vision de la montagne du Pain de Vie (mars 1945)
“Un matin de mars 1945, vers trois heures, le Seigneur Jésus-Christ m’a donné une vision.
Au début de la vision, je marchais sur une route semblait-il, en direction du Nord-Est. Et alors l’Esprit m’a fait regarder vers l’Ouest. C’était une grande montagne, la montagne du Seigneur semblait-il. Au sommet il y avait une église avec un grand clocher. Et il me fut demandé d’aller vers cette montagne à l’Ouest.
J’ai pénétré dans cette montagne par une porte, et, à l’intérieur, j’ai rencontré une femme revêtue d’un vêtement qui avait dû être aussi blanc que neige autrefois, mais qui était maintenant très souillé. Elle m’a demandé si j’étais le frère Billy Branham. Elle s’est alors présentée comme Madame Méthodiste.
Je lui ai demandé pourquoi son beau vêtement était taché. Elle m’a répondu : “J’ai été tellement occupée !”
“C’est vrai, vous, les Méthodistes, vous avez tellement d’organisations et d’associations d’églises, qu’il ne vous reste pas beaucoup de temps pour le Seigneur.”
“On m’a dit que vous m’étiez envoyé. Il faudrait peut-être que je réveille mon mari.” Puis elle a disparu.
A ma gauche j’ai vu un petit tas de pain cuit à point. Des oiseaux blancs se tenaient à côté, mais ils n’en mangeaient pas beaucoup. Alors le Seigneur m’a demandé : “Sais-tu qui ils sont ?”
“Non.”
“C’est ton Tabernacle, et ils ne mangeront plus le Pain de Vie. Je t’envoie dans cette direction”.
Et je suis parti vers l’Ouest.
Puis j’ai été transporté dans une plaine où une estrade était dressée. On aurait dit qu’elle était sous une grande tente ou dans une grande salle. Des rideaux étaient tendus au fond. Le Seigneur m’a demandé d’écarter les rideaux. Je l’ai fait, et j’ai alors vu une grande montagne de Pain de Vie. Il m’a dit : “Nourris ceux-ci. Et, me retournant, j’ai vu des gens habillés en blanc venir de partout. C’était une grande foule.”
[“Footprints” p. 171 d’après la brochure “I Was Not Disobedient Unto The Heavenly Vision”, mars 1945]
[Le 21 mars 1946, naissait Rebekah (Becky) Branham à Jeffersonville]
Le témoignage des démons
[Les mauvais esprits, moins aveugles que beaucoup de religieux, savaient qui était Jésus et en témoignaient : “Tu es le Fils de Dieu !” (Luc 4:41, Marc 1:24). Et une femme devin a reconnu publiquement que l’apôtre Paul et ceux qui l’accompagnaient étaient des “serviteurs du Dieu Très-Haut” (Actes 16:17). Encore ignorant des Ecritures, William Branham avait été troublé par les expériences suivantes intervenues durant sa jeunesse]
“Ce qui m’effrayait par-dessus tout, c’était que les diseurs de bonne aventure, quand je les rencontrais, reconnaissaient à chaque fois que quelque chose s’était passé. Cela me tuait presque.
Ainsi, par exemple, mes cousins et moi, alors que nous étions jeunes garçons, nous sommes allés un jour à un carnaval. Et il y avait là une jolie jeune femme assise dans une tente, une diseuse de bonne aventure. Et nous sommes passés à côté. “Eh, toi ! viens ici un moment.” Nous nous sommes retournés tous les trois. “Toi, avec ton tricot rayé” (c’était moi).
J’ai cru qu’elle voulait que j’aille lui chercher un coca ou quelque chose comme cela. C’était une jeune femme d’une vingtaine d’années peut-être. Je me suis approché : “Oui madame, qu’est-ce que je puis faire pour vous ?”
“Sais-tu qu’il y a une Lumière qui te suit ? Tu es né sous un signe particulier. Tu es né pour un appel Divin.”
Je lui ai dit : “Laissez-moi tranquille !” Je suis parti parce que ma mère m’avait toujours appris que ces choses étaient du Diable. Et elle avait raison. Et j’ai eu peur.
Et un autre jour, j’ai pris le bus. J’ai toujours été sensible à la présence des esprits. Un marin était assis juste derrière moi. Je partais en patrouille vers le domaine forestier d’Henryville. Je continuais de ressentir quelque chose de bizarre. Je me suis retourné, et il y avait là une femme corpulente, bien habillée. “Bonjour” m’a-t-elle dit.
“Bonjour !”
“J’aimerais vous parler un instant. Savez-vous que vous êtes né sous un signe ?”
J’ai pensé : “Encore une de ces femmes bizarres”. Je me suis détourné sans dire un mot.
“Puis-je vous parler une minute ? Ne réagissez pas comme cela.” J’ai pensé que je n’étais pas très courtois. “Je voudrais vous parler un instant.”
J’ai regardé ailleurs, sans faire attention à elle. J’ai soudain pensé : “Je vais voir si elle dit la même chose que les autres.” J’ai tremblé parce que je détestais avoir une telle pensée. Je me suis retourné.
Elle m’a dit : “Je ferais peut-être mieux de m’expliquer : je suis astrologue.”
“J’ai bien pensé que vous étiez quelque chose comme cela.”
“Je vais à Chicago pour voir mon fils qui est prédicateur Baptiste.”
“Oui.”
“On ne vous a jamais dit que vous étiez né sous un signe ?”
“Non.” Là, je lui ai menti, pour voir ce qu’elle allait dire.
“Les pasteurs ne vous l’ont jamais dit ?”
“Je n’ai rien à voir avec les pasteurs.”
“Hum, hum. Si je vous dis exactement quand vous êtes né, me croirez-vous ?”
“Non, madame.”
“Eh bien, je peux vous dire quand vous êtes né.”
“Je ne le crois pas.”
“Vous êtes né le 6 avril 1909, à 5 heures du matin.”
“C’est vrai. Comment le savez-vous ? Dites à ce marin quand il est né.”
“Je ne peux pas.”
“Pourquoi ? Comment savez-vous tout cela ?”
“Ecoutez monsieur.” Et elle s’est mise à parler d’astronomie : “Tous les tant d’années ... Vous vous souvenez quand l’Etoile du matin est venue, celle qui a guidé les mages vers Jésus-Christ ?”
J’ai fait l’ignorant : “Je n’y connais rien en religion.”
“Vous avez entendu parler des mages venus voir Jésus ?”
“Oui.”
“Alors, qu’est-ce que c’est que des mages ?”
“Ce sont des mages, c’est tout ce que je sais.”
“Un mage, c’est ce que je suis, une astrologue, un contemplateur d’étoiles comme on dit. Vous savez, avant que Dieu fasse quoi que ce soit sur la terre, il le proclame toujours dans les cieux, puis ensuite sur la terre.”
“Je ne sais pas.”
Alors elle a nommé deux ou trois étoiles : “Leurs chemins se sont croisés, elles se sont réunies. Et trois mages sont venus rencontrer le Seigneur Jésus, l’un descendait de Cham, un autre de Sem et un autre de Japhet. Quand ils se sont rencontrés à Bethléhem, les trois étoiles... Chaque personne sur terre a quelque chose à voir avec les étoiles.
Demandez à ce marin : quand la lune se lève, et que les planètes célestes apparaissent, la
marée monte en même temps.”
“Je n’ai pas besoin de le lui demander, je sais cela.”
“Eh bien, votre naissance a quelque chose à voir avec les étoiles là-haut.”
“Eh bien je n’en sais rien.”
“... Ces planètes se sont séparées ... Et tous les tant de siècles, leurs cycles se croisent comme ceci, pour commémorer le plus grand don qui ait été offert à l’humanité, quand Dieu a donné son Fils... Quand ces planètes se croisent à nouveau, alors il envoie un autre don à la terre. Et vous êtes né lors d’une telle conjonction. C’est pourquoi j’ai su.”
“Eh bien madame, je ne crois pas à tout cela. Je ne suis pas religieux, et je ne veux pas en entendre plus.” Et je suis parti, je l’ai quittée plutôt sèchement.
Et c’était ainsi à chaque fois. Et je me demandais pourquoi les démons agissaient comme cela.”
[“Footprints” p. 75 à 78 d’après “How The Angel Came To Me, And His Commission” le 17 janvier 1955 à Chicago, Illinois]
Poussé à bout
“Je suis rentré chez moi, et un frère du pianiste de notre assemblée m’attendait :
“Billy, est-ce que vous pourriez venir avec moi à Madison cet après-midi ?” “Ce n’est pas possible, je dois aller faire une patrouille dans la forêt.”
J’ai contourné la maison, tout en détachant ma ceinture, mon revolver, et j’ai retroussé mes manches pour me laver les mains avant le repas sous un gros érable dehors, car notre maison n’avait que deux petites pièces. Et tout à coup quelque chose est venu : Whoooossssh !
J’ai failli m’évanouir. J’ai su que c’était encore Cela. Je me suis assis sur les marches, et Prod Wiseman s’est précipité hors de sa voiture :
“Ça ne va pas Billy ? ... Qu’est-ce qui se passe ?”
“Je ne sais pas. Tu peux t’en aller frère, ça ira. Merci.” Ma femme est sortie avec un pot d’eau : “Chéri, qu’est-ce qui ne va pas ?”
“Rien, mon amour.”
“Alors viens, le repas est prêt.” Et elle a mis son bras autour de moi, essayant de me faire rentrer.
“Chérie, je veux te dire quelque chose. Téléphone-leur et dis-leur que je n’irai pas là-bas cet après-midi. Ma chérie, je sais que dans mon cœur j’aime Jésus. Je sais que je suis passé de la mort à la Vie. Mais je ne veux pas que le Diable ait quoi que ce soit à faire avec moi... Je ne peux pas continuer comme cela, je suis prisonnier. Sans arrêt, quand ces choses arrivent, ces visions continuelles (à l’époque je ne savais pas que c’était des visions), je ne sais pas ce que c’est. Je ne veux pas jouer avec cela. On me dit que c’est du Diable. Et j’aime le Seigneur Jésus.”
“Oh Billy, tu ne devrais pas écouter ce que les gens te racontent.”
“Mais chérie, regarde les autres pasteurs. Je ne veux pas de cela. Je vais à l’endroit que je connais dans les bois [A la cabane de Green Mill, près de laquelle se trouvait “sa” caverne]. Voilà quinze dollars, tu prendras soin de Billy. Ce sera suffisant pour tenir tous les deux pendant quelque temps. Téléphone-leur et dis-leur que je serai peut-être de retour demain, peut-être jamais… Si je ne suis pas de retour dans cinq jours, que quelqu’un me remplace. Meda, je ne quitterai pas les bois tant que Dieu ne m’aura pas promis d’éloigner cela de moi à toujours.” Voyez combien un homme peut être ignorant !”
La visite de l’Ange (7 mai 1946)
“Et ce soir-là je suis monté là-haut dans ma petite cabane... Je crois que le F.B.I. lui-même ne pourrait pas m’y retrouver. J’avais prié tout l’après-midi, avant que la nuit tombe. J’avais prié et je lisais dans la Bible le passage suivant : “L’esprit des prophètes est soumis aux prophètes”. Je ne pouvais pas comprendre cela. Puis il a fait trop sombre dans cette petite cabane...
Et j’ai attendu là, jusqu’à une, puis deux, puis trois heures du matin, marchant de long en large. Je me suis assis sur une vieille caisse qui servait de siège en pensant : “O mon Dieu, pourquoi me fais-tu ceci ? Père, tu sais que je t’aime. Et je ne veux pas être possédé du Diable. Je ne veux pas que ces choses m’arrivent. Mon Dieu, je t’en prie, que ces choses ne m’arrivent plus.” ...
Et alors que j’étais assis, j’ai vu une Lumière trembloter dans la pièce. J’ai pensé que quelqu’un arrivait avec une lampe de poche. J’ai regardé, et c’était là, en face de moi. Le sol était recouvert de vieilles planches de bois. Il y avait un vieux poêle à tambour dans un coin, et le dessus manquait. Et juste ici, il y avait une Lumière sur le plancher. J’ai regardé autour de moi, et cette même Lumière était suspendue juste au-dessus de moi, comme cela. Et elle tournait, semblable à un feu de couleur orangée, Whoossh, whoossh, whoossh ! Et j’ai regardé cela : “Qu’est-ce que c’est ?” Et cela m’effrayait.
Et j’ai entendu quelqu’un venir, en marchant, mais pieds nus. Et j’ai vu les pieds d’un Homme qui entrait. Il faisait sombre dans la pièce, sauf là où cette Lumière brillait. Et il est entré : c’était un Homme d’environ 90 kilos. Ses mains étaient croisées. Je l’avais vu dans le Tourbillon, je l’avais entendu me parler, je l’avais vu sous la forme d’une Lumière, mais c’était la première fois que j’en voyais la forme. Et cela s’est approché tout près de moi.
J’ai cru que j’allais m’évanouir. Même après des centaines de visitations, cela me paralyse encore, ... sur l’estrade j’en perds mes forces. Si cela dure trop, je m’épuise complètement... Lisez les Ecritures et vous comprendrez ce que c’est...
Et j’étais là en train de le regarder, ma main levée. Il regardait droit vers moi, avec amabilité. Sa Voix était très grave et calme, la même Voix que j’avais entendue dès l’âge de deux ans et depuis lors, et je savais que c’était lui : “Ne crains pas. Je suis envoyé de la Présence du Dieu Tout-Puissant, pour te dire que ta naissance particulière et ta vie incomprise, sont pour indiquer que tu vas aller dans le monde entier prier pour les
malades. Si tu amènes les gens à te croire, si tu es sincère quand tu pries, rien ne résistera à tes prières, même pas le cancer.”
“Tu prêcheras devant des multitudes, et des milliers de gens de toutes les parties du monde viendront à toi pour la prière et pour recevoir des conseils. Tu prieras pour des rois, des autorités et des puissants. Tu prêcheras dans le monde entier, tu te tiendras dans des salles bondées, des gens repartiront sans avoir pu entrer. Ton assemblée de Jeffersonville deviendra un point central où les gens du monde entier viendront réclamer tes prières pour la délivrance.”
J’ai compris qu’il n’était pas mon ennemi, mais mon ami. “Je ne suis qu’un pauvre homme, vivant au milieu de pauvres gens. J’ignore tout des guérisons et des dons. Je suis sans instruction. Ils ne vont pas me comprendre. Ils ne vont pas m’écouter.”
“De même que deux signes ont été donnés à Moïse pour confirmer son ministère, à toi aussi deux signes te sont donnés pour confirmer ton ministère. L’un sera que tu prendras la main de la personne pour laquelle tu prieras : de la main gauche tu prendras sa main droite. Alors reste calme, et un phénomène physique se produira sur ton corps. Alors tu prieras. Et si cela disparaît, c’est que le mal est parti de la personne. Sinon, demande seulement une bénédiction et poursuis ton chemin.”
“J’ai peur qu’ils ne m’acceptent pas.”
“La chose suivante sera que s’ils n’écoutent pas ceci, alors ils écouteront cela : alors tu connaîtras les secrets même de leur cœur. Cela, ils l’écouteront.”
“C’est pourquoi je suis ici ce soir : les pasteurs m’ont dit que ces choses qui m’arrivaient étaient fausses.”
“Tu es né dans ce monde dans ce but.” Voyez-vous, les dons et les appels sont sans repentance.
“Les pasteurs m’ont dit que c’était l’esprit du mal. C’est pourquoi je suis venu prier ici.”
Et il m’a rappelé ce qui était arrivé lors de la première venue du Seigneur Jésus...
Et ce soir-là, j’ai demandé à l’Ange qui faisait allusion à tout cela : “Pourquoi est-ce que tous ces médiums et ces gens possédés du démon me parlent toujours de cela, et que les pasteurs, mes frères, me disent que c’est l’esprit mauvais ?”
Maintenant, écoutez ce que l’Ange m’a dit : “Comme c’était alors, ainsi en est-il maintenant”. Et il s’est référé aux Ecritures : “Lorsque le ministère de notre Seigneur Jésus-Christ a commencé à se manifester, les prêtres ont dit que c’était Béelzébul, le Diable. Mais les démons disaient qu’il était le Fils de Dieu, le Saint d’Israël. Considère Paul et Barnabas, quand ils prêchaient là-bas. Les prêtres disaient : Ces hommes mettent le monde sens dessus dessous ; ils sont mauvais, ils sont du Diable. Et la petite diseuse de bonne aventure dehors dans la rue, a reconnu que Paul et Barnabas étaient des hommes de Dieu : Ce sont des hommes de Dieu qui nous enseignent le chemin de la Vie.”
Mais nous sommes si bourrés de théologie que nous ne savons plus rien de l’Esprit. J’espère que vous m’aimez encore après ceci. Mais c’est ainsi. Je veux parler de la Pentecôte aussi ! C’est vrai. Crier et danser ne signifie pas que vous connaissez quelque chose de l’Esprit. Ce dont vous avez besoin, c’est d’un contact personnel, face à face. C’est ce genre d’Eglise que Dieu va ressusciter, quand ils seront unis en puissance dans l’Esprit.
Et il se référa à cela. Et il m’a dit comment les prêtres avaient mal compris cela.
“Et toutes ces choses qui m’arrivent, qu’en est-il ?”
“Elles vont se multiplier et devenir de plus en plus grandes.” Et Il m’a dit comment Jésus avait fait, comment il était venu et avait possédé une Puissance qui le rendait capable de connaître les choses à l’avance et de dire à la femme près du puits ... Il ne prétendait pas être un guérisseur, mais il affirmait faire les choses comme le Père lui montrait.
“C’était quelle sorte d’esprit ?”
“C’était le Saint-Esprit.”
Alors quelque chose s’est passé en moi, et j’ai compris que la chose même que je fuyais était ce pour quoi Dieu m’avait mis ici. Et j’ai compris que, comme ces Pharisiens d’autrefois, on m’avait mal présenté les Ecritures. Aussi, depuis ce moment-là, je m’en tiens à mon interprétation, à ce que le Saint-Esprit me dit.
Je lui ai dit : “J’irai.”
“Je serai avec toi.”
J’ai su aussi que je devrais prendre garde à beaucoup de choses pour ce ministère, en particulier au problème de l’argent. J’ai promis de ne jamais faire d’appel d’argent. Je savais qu’on m’offrirait beaucoup d’argent mais que je devrais le refuser.
Et l’Ange est entré à nouveau dans la Lumière qui s’est mise à tournoyer autour de ses pieds, il s’est élevé dans la Lumière et il a quitté la pièce.
Quand je suis rentré chez moi, j’étais une nouvelle personne.
C’était le dimanche soir. Le mercredi suivant, on m’a amené Margie Morgan, atteinte d’un cancer [Voir ci-après].”
[“Footprints”, p. 73 à 75 et 78 à 80 d’après “How The Angel Came to Me, And His Commission”, 17 janvier 1955, et p. 496 d’après “Visions And Prophecy” le 8 avril 1956 à Chicago, Illinois].
La première campagne de guérison après la visite de l’Ange en mai 1946, se passa sous tente du 14 au 25 juin 1946 à Saint-Louis au Missouri [C’est là que fut guérie Betty Daugherty, voir récit ci-après]. Puis il y eut les réunions de l’été 1946 à Jonesboro et à Camden en Arkansas [C’est à Camden que fut guéri un homme aveugle depuis dix ans, voir récit ci-après], puis à San Antonio au Texas. [“Questions And Answers”, § 5 à 9, le 15 mai 1954 à Jeffersonville, Indiana]
Les quelques témoignages suivants, illustrant ce qui s’est passé après la visite de l’Ange en mai 1946, se passent de commentaires.
Témoignage du Révérend Jack Moore
Des histoires extraordinaires couraient sur cet homme petit et sur son “don”. L’un parlait des “vibrations” dans sa main, ... un autre de ses sermons inspirés ... d’autres nous décrivaient les enfants sourds et muets parlant au micro, les infirmes criant et dansant, les files de prière interminables se poursuivant encore après que l’évangéliste Branham se soit retiré exténué loin de la foule, les vastes auditoires demeurant la tête baissée avec respect pendant des heures, dans le silence complet, si ce n’est les gémissements des malades, la prière pressante de l’évangéliste, les douces mélodies de “Crois seulement” et les fréquentes explosions de louange quand une guérison avait lieu...
Nous avons été surpris et émerveillés ce premier dimanche soir, en arrivant de bonne heure à notre grande église, de trouver la salle si remplie qu’il était difficile d’y pénétrer. Cela n’était jamais arrivé pour une première soirée de mission. Mais il s’agissait d’une réunion de William Branham... Ses prières jetaient la malédiction sur les maladies, ressoudaient les foyers brisés, conduisaient à repentance les pères ivrognes, ramenaient les fils prodigues, réunissaient les églises, rallumaient le feu du premier amour chez les chrétiens tièdes... Nous n’avons pu bénéficier de cette veille céleste que pendant cinq journées entières, mais l’effet de ces journées mémorables se fait encore sentir... Les gens restaient humbles et remplis de douceur, car ils savaient que Jésus de Nazareth avait croisé leur chemin au travers de son serviteur. Il nous a semblé que nous avions reculé dans le temps et joint la multitude émerveillée qui suivait le long des routes poussiéreuses de Galilée l’humble Charpentier, le Messie d’Israël... Nous avons entendu distinctement les paroles d’un enfant sourd et muet après que sa langue eut été déliée par un attouchement du Maître, et nous nous sommes réjouis de voir le boiteux sauter de joie... Nous avons pleuré avec les femmes en contemplant son visage où pouvaient se lire la peine et la douleur d’un cœur brisé, et nous avons ressenti dans l’âme la chaleur de son regard... Oui, les jours de la Bible étaient de nouveau là. Il y avait là un homme qui pratiquait vraiment ce qu’il prêchait... Ce ministère nous rendait le Seigneur Aimant plus proche, et nous permettait de mieux comprendre ses Paroles vivantes, sa Personne, sa Divinité...
A San Antonio au Texas, des centaines ont été délivrés par la prière, des frères ont été réveillés et des pécheurs se sont convertis... Un homme d’âge moyen, aveugle depuis 30 ans s’est approché : “Je sens mes yeux qui se réchauffent !”; après la prière, il lui a été demandé de lever les yeux, et pour la première fois depuis son enfance il a dit : “Je vois une lumière !”. Je ne pourrai jamais oublier l’expression de son visage barré par un sourire de bonheur tandis qu’il restait en contemplation pendant plusieurs minutes... Puis il y a eu en mars 1947 les réunions de Phœnix (Arizona), de Los Angeles et Long Beach, d’Oakland, de Sacramento (Californie), de Santa Rosa, de Fresno, puis à nouveau de Phœnix et de la Réserve Indienne où, après quelques miracles, les Indiens sont allés chercher les malades restés dans les huttes, et où une femme âgée est venue apporter ses béquilles faites de manches à balais avant même que l’on prie pour elle. Une foi simple d’enfant ! Puis, au cours de l’été 1947, ce fut, au Canada, Saskatoon et Prince Albert (Saskatchewan), Edmonton (Alberta), Calgary (Alberta), Vancouver... C’est en novembre 1947 qu’eut lieu la réunion de Portland (Oregon) au cours de laquelle un possédé furieux escalada l’estrade [Voir récit au chapitre suivant]. Cette réunion fut suivie de celles de Salem (Oregon), d’Ashland (Wisconsin) et de Boise (Idaho). A la fin de mars 1948, il y eut la réunion de Pensacola (Floride) : un soir, au moins 1 500 personnes s’avancèrent en larmes pour devenir chrétiennes... Puis, en avril, ce fut Kansas City (Kansas), Sedalia (Missouri), Elgin (Illinois), Tacoma (Washington), Eugene (Oregon) ...
[“A Man Sent From God” par Gordon Lindsay, Chapitre 13, p. 101 à 113].
Un témoignage de Gordon Lindsay
Nous sommes partis vers Sacramento ... l’église était déjà remplie. La réunion à laquelle j’ai assisté ce soir-là différait de tout ce que nous avions vu auparavant. Nous n’avions jamais connu de prédicateur priant pour les sourds-muets et pour les aveugles et vu ces gens guéris sur le champ. Ce soir-là, la dernière personne guérie a été une petite fille qui louchait. La mère et l’enfant étaient assises désespérées sur un côté : il y avait tellement de personnes devant elles que l’évangéliste ne pourrait jamais parvenir à leur hauteur. La fin de la réunion est arrivée, et beaucoup encore désiraient la prière. L’évangéliste s’était préparé à partir et avait atteint les marches de l’estrade, lorsqu’en se retournant il aperçut l’enfant. Aussitôt il fut rempli de compassion pour elle, il posa ses mains sur ses yeux et fit une courte prière. Quand l’enfant a levé les yeux, ses yeux étaient devenus parfaitement normaux ! ...
En juin 1947 à Tulsa (Oklahoma), nous avons à nouveau observé le ministère de cet homme... Nous pensions que le faible nombre de ministères de guérisons était une honte au regard des millions de malades... Nous étions persuadés que les campagnes devaient être organisées sur une base inter évangélique... Frère Branham a été enthousiasmé par notre idée, car l’unité des croyants était le fardeau de son cœur depuis la visite de l’Ange... Nous avons assisté à la campagne de sept jours à Calgary (Canada). A un moment, il a parlé avec un homme allongé sur un brancard. Tout d’abord il n’y a pas eu de réponse : l’homme non seulement se mourait d’un cancer mais il était par ailleurs sourd. Frère Branham a alors dit qu’il devait être guéri de sa surdité avant de pouvoir être instruit quant à la guérison de son cancer. Il y eut un moment de prière. Soudain l’homme a pu entendre ! De grosses larmes coulaient sur son visage auparavant impassible et sans expression... Un enfant sourd et muet a été guéri après la prière : son visage marquait l’étonnement. Le soir suivant, sa mère a annoncé qu’il avait déjà appris plusieurs mots.
[Extraits de “A Man Sent From God”, par Gordon Lindsay, Chapitre 14, p. 116 à 119, p. 125, 126]
D’autres témoignages
Les gens ont été témoins de scènes de gloire inexprimable pendant la campagne de quatre jours à Vancouver (été 1947). Aucune salle n’était assez grande pour accueillir les multitudes. Les villages d’alentour s’étaient littéralement vidés ... Un esprit d’unité et de coopération régnait parmi les pasteurs de Vancouver ... c’était l’une des caractéristiques du ministère de Frère Branham... Il est impossible de relater toutes les guérisons, ... des invalides se levant de leur lit, des sourds guéris, des muets parlant, les guérisons de cancers, de tumeurs, de goitres.
[Témoignage de Ern Baxter rapporté dans “A Man Sent From God” par Gordon Lindsay, Chapitre 15, p. 123 à 125]
C’est lors de la réunion suivante [novembre 1947] à Portland (Oregon) qu’un possédé lança un défi dramatique [voir récit au chapitre suivant].
Pour tous il était évident que frère Branham allait déjà au delà de ses forces...
C’est à cette époque, au début de 1948, que frère Branham tomba d’accord avec les frères Gordon Lindsay et Jack Moore pour fonder la revue inter-évangélique “La Voix de la Guérison” [“The Voice Of Healing”] : “Nous fûmes d’accord pour ne pas aborder dans cette revue des discussions sur des points mineurs de doctrine, mais plutôt de proclamer le message du Grand Ordre de Mission, le dernier appel de Dieu aux perdus, la guérison du peuple de Dieu, afin de les unir en esprit et de les préparer à la Venue du Christ...”
Le Révérend F.F. Bosworth rencontra Branham pour la première fois en janvier 1948 à Miami (Floride). Dans les années 20, le frère Bosworth était un évangéliste de très grande renommée, rassemblant des auditoires de milliers de personnes et des miracles accompagnaient ses campagnes. Selon Jack Moore, une profonde amitié jaillit immédiatement entre les deux hommes.
F.F. Bosworth reconnut n’avoir jamais vu de miracles se produire à une telle échelle lors d’une première réunion. Pour sa part, il devait œuvrer pendant des semaines afin que la foi de ses auditeurs s’élève suffisamment...
Un mois plus tard, fin mars, eurent lieu les réunions de Pensacola. [“A Man Sent From God” par Gordon Lindsay, Chapitre 16, p. 127 à 129, p.131]
Le témoignage de F. F. Bosworth
Pendant plus de trente ans, durant de grandes campagnes d’évangélisation, j’ai prié pour les malades et les affligés. Pendant quatorze de ces années, nous avons reçu environ deux cent cinquante mille lettres, alors que nous avions une seule émission radiophonique. La plupart de ces lettres étaient des requêtes pour des malades qui ne pouvaient être guéris autrement que par l’action directe du Saint-Esprit, par le moyen de la prière de la foi. Nous avons reçu, sans les solliciter, plusieurs milliers de témoignages de personnes guéries miraculeusement de toutes les sortes d’afflictions corporelles que je connaisse, la lèpre incluse. Comme résultat de ces miracles, des milliers d’autres se sont joyeusement convertis, lesquels auraient probablement manqué l’appel s’ils n’avaient pas entendu la prédication comme faisant partie de l’Evangile, une fois par semaine.
Parce que ce ministère de guérison demande un effort au-delà des capacités humaines, nous avons prié ardemment pour que Dieu suscite des ouvriers pour nous aider dans cette grande phase si négligée du ministère. Durant ces dernières années, j’ai bien souvent pleuré de joie en voyant ce don de Dieu opérer dans l’Eglise, manifesté par notre bien-aimé frère Branham. Ceci est bien ce que Dieu dit dans Ephésiens 3:20 : “... infiniment plus que tout ce que nous demandons et pensons”, parce que je n’ai jamais rien vu ou lu de semblable ou égal au ministère de guérison de William Branham.
[Témoignage rapporté par “A Prophet Visits South Africa”, par Julius Stadsklev].
Témoignage d’un membre de l’assemblée de Jeffersonville
De nombreuses visions ont été accordées au frère Branham durant ces dernières années, et toutes se sont avérées exactes sous nos yeux. Mais nous ne fûmes informés du don particulier de guérison qu’il avait reçu lors de la visite de l’Ange que quelques jours avant qu’il ne nous quitte pour aller à Saint Louis...
Après sa conversion, lorsqu’il a commencé à prêcher ici, nous avions érigé pour lui une grande tente, et les gens étaient venus de près et de loin. A sa toute première campagne, quelque trois mille personnes étaient venues l’entendre proclamer l’histoire de Jésus de Nazareth. Nous avions compris alors que Dieu lui avait accordé quelque chose de spécial, mais nous ne savions pas exactement ce que ce serait...
Ce dimanche soir de l’année 1946, il nous a fait le récit de sa rencontre avec l’Ange, qui lui a parlé du don de guérison que lui-même devrait apporter à tous les peuples du monde. Des milliers viendraient à lui pour être guéris, et lui-même se tiendrait devant des milliers dans des salles bondées.
Pour l’esprit charnel, cela paraissait absolument impossible, car ce garçon était un humble ouvrier, un pauvre paysan sans éducation. Mais il en parlait avec une telle certitude et le déclarait si ouvertement à tous, que nous étions aussi sûrs que lui que cela arriverait. L’Ange lui avait déclaré qu’il pourrait discerner la maladie par un pouvoir surnaturel et que, s’il restait humble, il pourrait discerner les pensées des cœurs et dire aux gens leur passé, et que beaucoup ne le comprendraient pas.
L’Ange lui a dit en outre que c’était l’Esprit du Christ qui œuvrait au travers de lui, qu’il était appelé depuis sa naissance dans ce but, que les derniers jours étaient là, que c’était le signe des derniers jours, et que par ce don, Dieu appelait son peuple à l’unité de l’Esprit.
L’Ange avait dit aussi que les signes lui seraient donnés afin que les gens croient en celui qu’il aimait, Jésus-Christ, et afin que les églises s’unissent et qu’il n’y ait plus de divisions causées par des credo et des dénominations. Il est certain que frère Branham, ayant sur le cœur tous les frères qui se sont séparés les uns des autres, croit que Dieu va réunir tous ceux de son Eglise, dans l’unité de l’Esprit, et alors Jésus viendra chercher son Eglise...
Ce dimanche soir, pendant que frère Branham parlait, quelqu’un est venu lui remettre un télégramme. On l’appelait de Saint-Louis (Missouri) pour venir prier en faveur d’une fillette, Betty Daugherty, qui était mourante. La nouvelle de ce qui s’était passé était déjà connue au loin et on lui demandait de répondre à cet appel. Comme frère Branham n’avait pas d’argent, nous avons prélevé une offrande et nous avons récolté assez d’argent pour payer un aller-retour en train. Frère Branham a emprunté le complet d’un frère et le manteau d’un autre frère, et vers minuit, il a pris le train à Louisville, Kentucky.
Guérison de Betty Daugherty (mai 1946)
Arrivé à la gare de Saint-Louis, il a été accueilli par le père de l’enfant, le révérend Daugherty, pasteur de la ville. Sa fillette se mourait d’un mal inconnu. Les meilleurs médecins de la ville avaient été appelés, et personne n’avait pu donner un diagnostic. Le père dit à frère Branham : “Nous avons prié et prié; d’autres pasteurs de la ville, ainsi que leurs assemblées ont jeûné et prié, mais cela n’a servi à rien.”
Il se rendit chez eux, où la mère et le grand-père l’accueillirent : “Pouvez-vous nous aider ?” Il s’approcha du lit en pleurant : ... cette fillette aux cheveux bouclés, n’avait que la peau et les os, et se griffait le visage comme un animal. Ses lèvres saignaient. Elle criait à tue-tête ; sa voix était enrouée, car cela durait depuis trois mois. Frère Branham s’est agenouillé avec les personnes qui se trouvaient là et il a prié avec elles, mais sans résultat apparent. Il a demandé à se retirer afin de pouvoir se tenir devant le Seigneur et connaître sa volonté. Il comprenait que, de lui-même, il ne pouvait rien faire...
On a conduit frère Branham à l’église. Pendant trois heures, le Révérend Daugherty, son père et frère Branham ont prié. Puis ils sont retournés à la maison ; il n’y avait pas de changement chez l’enfant. Frère Branham est resté seul dans une chambre pour prier. Puis il a parcouru la rue plusieurs fois dans un sens et dans un autre, et finalement, il s’est assis dans la voiture du pasteur garée tout près, décidé à ne pas abandonner tant que le Seigneur ne le lui dirait pas. Un moment après, il en est sorti le regard assuré. Il avait reçu une vision.
En le voyant, le père et le grand-père de l’enfant ont compris aussitôt qu’il allait se passer quelque chose. Frère Branham leur a demandé : “Croyez-vous que je suis serviteur de Dieu ?”
“Oui” cria toute la famille.
“Alors faites tout ce que je vous dis, sans douter.” Puis il dit à la mère : “Remplissez d’eau la petite bouilloire blanche que vous avez achetée en ville l’autre jour et qui n’a encore jamais servi. Prenez dans le troisième tiroir un mouchoir neuf encore enveloppé dans un papier, et mouillez-le avec l’eau... Votre enfant vivra, car Dieu a envoyé son Ange pour me dire qu’elle vivrait.”
Pendant que la mère allait chercher l’eau, frère Branham a demandé au père et au grand-père de s’agenouiller au pied du lit, l’un à sa droite, l’autre à sa gauche. Quand la mère est revenue, il lui a demandé d’étendre le linge humide sur le visage, puis sur les mains et ensuite sur les pieds de l’enfant pendant qu’il prierait. “Père” dit-il, “comme tu m’as montré ces choses, j’ai agi ainsi, selon la vision que tu m’a donnée. Au Nom de Jésus-Christ, ton Fils, je proclame cette enfant guérie.” Le mauvais esprit a quitté la jeune fille immédiatement. Elle est normale et en bonne santé aujourd’hui. Les gens de la ville ont afflué vers frère Branham, mais il s’est retiré, leur promettant qu’il reviendrait plus tard ; et c’est ce qu’il a fait moins de quelques semaines plus tard du 14 au 25 juin. [“A Man Sent From God” par Gordon Lindsay, Chapitre 10, p. 82 à 87, d’après le témoignage d’un membre de l’assemblée. “Questions And Answers” le 15 mai 1954 à Jeffersonville § 5 à 10]
Guérison de Margie Morgan (mai 1946)
“Et le mercredi soir, comme je revenais du Missouri, ils ont emmené là une femme, une infirmière de la clinique Mayo, qui se mourait d’un cancer ; elle n’était plus qu’une ombre... Et une vision est venue, je la voyais travailler de nouveau comme infirmière... Et aujourd’hui elle fait son travail d’infirmière depuis des années à Jeffersonville. C’est en la regardant que j’ai eu la vision. J’ai tourné la tête ne sachant plus ce que je faisais. J’avais tremblé quand je l’avais vue étendue là pour la première fois. Et les infirmières se tenaient autour d’elle, elle était couchée, son visage était creusé et ses yeux révulsés...
Et j’ai vu cette femme travaillant à nouveau comme infirmière, allant et venant en parfaite santé. J’ai dit : “AINSI DIT LE SEIGNEUR, tu ne mourras pas, mais tu vivras.”
Son mari, un homme très haut placé dans les choses du monde, m’a regardé. Je lui ai dit : “Ne craignez point Monsieur ! Votre femme vivra.”
Il m’a fait sortir pour me parler, et il m’a mentionné deux ou trois docteurs : “Vous les connaissez ?”
“Oui.”
“Eh bien, j’ai joué au golf avec eux. Le cancer enveloppe les intestins, on ne peut même plus lui faire un lavement.”
“Je ne me préoccupe pas de ce qu’elle a ! Il y a quelque chose au-dedans de moi, j’ai eu une vision ! Et cet Homme qui m’a parlé m’a dit que quoi que ce soit que je vois, je n’ai qu’à parler et il en sera ainsi. Et il m’a parlé et j’y crois.”
Gloire à Dieu ! Quelques jours plus tard, elle faisait la lessive et vaquait à ses occupations. Elle pèse plus de 70 kilos maintenant et elle est en parfaite santé.”
[“Footprints” p. 80 d’après “How The Angel Came to Me, And His Commission”, 17 janvier 1955]
Un homme guéri dans la rue
“Je me rendais à la pharmacie Mason ... Au coin de la rue, un homme est descendu de l’autobus en provenance de Louisville. J’ai remarqué alors qu’il me regardait bizarrement. Quand je suis sorti de la pharmacie, quelqu’un a posé la main sur mon épaule en disant : “Monsieur !” Je me suis retourné et j’ai vu que c’était cet homme qui m’avait regardé bizarrement. Il m’a dit : “Je vois que vous êtes agent de l’administration.”
“Je travaille pour le Ministère de l’environnement de l’Indiana.”
“Je cherche quelqu’un, peut-être pourriez-vous m’aider. Etes-vous bien informé ?”
“Oui, je suis assez bien informé de ce qui se passe ici. J’ai vécu ici pratiquement toute ma vie.”
“Très bien. Je vais vous raconter mon histoire. Ma santé se détériore depuis environ deux ans. Je suis de Paducha, Kentucky, à environ trois cents kilomètres plus bas, sur la rivière. Hier soir, j’ai fait un songe étrange. J’ai rêvé qu’un Ange resplendissant descendait du ciel. Il m’a dit de venir à Jeffersonville pour demander à une personne du nom de Branham de prier pour moi. Connaissez-vous quelqu’un de ce nom ?”
J’ai cru que j’allais défaillir. “Ma mère habite dans une maison pour retraités au coin de la rue, son nom est Branham.”
“Oh, c’est une Branham, ne serait-ce pas aussi votre nom ?”
Je l’ai entouré de mon bras : “Frère, il y a trois semaines, j’étais dans ma chambre, une grande Lumière s’est mise à briller, et un Ange m’a dit d’aller prier pour les malades.” Son cœur s’est brisé. Nous nous sommes agenouillés dans la rue, j’ai enlevé mon chapeau et j’ai prié : “Père, je ne comprends pas, mais tu envoies cet homme ici pour confirmer ce que l’Ange du Seigneur m’a annoncé.”
Quand j’ai eu fini de prier à genoux sur la voie publique, j’ai regardé, et les gens s’étaient arrêtés et avaient enlevé leur chapeau. Et Dieu l’a guéri glorieusement à cet instant-là.”
[“Testimony”, 12 Août 1950, Cleveland, Ohio]
Première campagne de guérison (juin 1946)
Le 14 juin 1946, frère Branham, sa famille et deux sœurs de son église quittèrent Jeffersonville pour Saint Louis où il devait commencer sa première campagne de guérison... Tandis qu’il expliquait à l’auditoire ce que Dieu avait fait pour lui, les gens écoutaient avec attention et un intérêt évident. Il pria pour dix-huit personnes ce soir-là. Parmi elles, il y avait un homme paralysé depuis des années. Après la prière au Nom de Jésus, il s’est levé en tapant des mains et en marchant sans aide. Un homme aveugle a été guéri et les oreilles de plusieurs sourds se sont ouvertes.
Le matin suivant, on demanda à frère Branham de se rendre au pavillon psychiatrique de l’hôpital Saint Louis. Une femme aliénée a retrouvé la raison, et plus tard a pu sortir. Puis ils sont allés à Granite City, Illinois, et ils ont trouvé une femme de trente-sept kilos atteinte d’un cancer. Après la prière, Dieu a touché son corps et on lui a demandé de s’habiller et de rentrer chez elle. Dans la maison qu’ils ont visitée ensuite, il y avait une femme paralysée du côté droit depuis près d’un an. Frère Branham a prié pour elle et lui a ordonné de se lever dans le nom de Jésus-Christ. Elle a obéi et elle a levé la main droite au-dessus de sa tête et s’est tenue debout toute seule. Puis elle a marché de long en large en tapant des mains. Sa voix, qui avait été perdue, est revenue, et elle pouvait maintenant parler.
Quand l’équipe est retournée à la tente ce soir-là, ils l’ont trouvée remplie. Plusieurs étaient debout sous la pluie, et d’autres se trouvaient dans des autos stationnées à proximité. A nouveau, la réunion fut bénie, et de merveilleuses guérisons se sont produites.
Tandis que les réunions du soir se succédaient, des miracles de plus en plus étonnants se sont produits. De violentes pluies n’ont pas empêché les gens de venir. Ils mettaient des vieux journaux sur les sièges mouillés. D’autres chaises ont été apportées, mais elles ont été vite occupées et beaucoup restaient debout.
Un dimanche soir, un pasteur Noir complètement aveugle des deux yeux et bien connu de plusieurs dans l’assistance, s’est avancé afin que l’on prie pour lui. Après avoir prié, frère Branham a étendu la main et l’homme de couleur s’est écrié : “Révérend, je vois votre main.” Puis, levant la tête et voyant les lumières il a crié : “Loué soit le Seigneur, je peux compter les lumières et voir les barres où elles sont accrochées.” Les gens glorifiaient Dieu pour ce grand miracle...
Une femme, qui avait ce soir-là rejeté l’appel du Saint-Esprit, a quitté la réunion, mais elle n’avait fait que quelques pas lorsqu’elle s’est écroulée sur le trottoir, près d’un bar. Frère Branham est sorti et a prié pour elle, après quoi elle s’est relevée et a confessé qu’elle avait résisté à l’appel de Dieu dans son cœur.
Les réunions n’avaient été prévues que pour quelques jours, mais alors plusieurs pasteurs de la ville sont venus dans sa chambre le prier avec insistance de prolonger la campagne. Après s’être agenouillé pour demander le conseil de Dieu, Branham a déclaré que le Seigneur voulant, il continuerait. L’intérêt pour les réunions croissait de soirée en soirée, et la police a considéré que tout se passait correctement.
Les témoignages de guérisons ont commencé à affluer. L’une des premières personnes pour qui on a prié était une petite femme d’environ soixante-dix ans. Toute l’équipe avait remarqué qu’elle avait un cancer gros comme un petit œuf sur le nez. Et moins d’une semaine plus tard, elle est revenue témoigner que c’était parti. Plusieurs autres témoignages furent donnés. Evidemment, le témoignage de la petite Betty Daugherty, montrant qu’elle était maintenant en parfaite santé, a fait une forte impression. Un pasteur ne pouvait pas lever le bras. Après la prière, il l’a levé en louant Dieu. De nombreux sourds et muets ont été guéris pendant les réunions, et ont prouvé qu’ils pouvaient entendre en répétant les mots prononcés par l’auditoire. Une femme a pu marcher sans son corset et a loué le Seigneur. Une femme victime d’une mâchoire bloquée et d’arthrite a été instantanément guérie. Elle pouvait ouvrir et fermer sa bouche facilement. Et ainsi les guérisons se sont multipliées et ne peuvent être énumérées.
Le nombre de personnes s’avançant pour la prière augmentant, frère Branham priait souvent jusqu’à deux heures du matin. Pendant plusieurs mois, c’est devenu une habitude pour lui. Il avait une telle compassion pour les malades qu’il lui était difficile de les laisser.
La campagne s’est poursuivie jusqu’au 25 juin. Le matin suivant, il est revenu à Jeffersonville, Indiana... Un peu plus tard il est revenu prêcher un soir à l’auditorium Kiel
à Louisville. Près de 12 000 personnes se sont entassées pour l’écouter ce soir-là. [“A Man Sent From God” par Gordon Lindsay, Chapitre 11, p. 88 à 91]
Résurrection d’un mort (été 1946)
Au cours de l’été 1946, frère Branham a été invité à Jonesboro, Arkansas, au Bible Hour Tabernacle... Les gens étaient venus de vingt-huit Etats et de Mexico, et il fut estimé que près de vingt-cinq mille personnes assistèrent aux réunions. Ils vivaient sous tentes, dans des roulottes et des camions, et certains dormaient dans leurs voitures. Il paraît qu’il n’y avait plus de chambre d’hôtel disponible à 75 kilomètres à la ronde. Lors de la dernière soirée de la campagne, alors que l’évangéliste montait sur l’estrade, avec des milliers de personnes entassées dans la salle, un conducteur d’ambulance debout à droite a crié pour attirer son attention : “Frère Branham, ma patiente est morte, pouvez-vous vous approcher ?” Quelqu’un a fait remarquer : “Il y a environ deux mille personnes entre lui et la rangée réservée aux ambulances; ce n’est pas possible.” Alors quatre hommes costauds sont montés et lui ont frayé un chemin, et c’était émouvant de voir les gens pousser pour essayer de s’approcher de lui.
L’évangéliste a été conduit à la rangée des ambulances, et à l’intérieur de l’une des ambulances, il a vu un vieil homme agenouillé, avec un pardessus rapiécé, tenant à la main un vieux chapeau recousu avec de la ficelle : “Frère Branham, mère est morte.” L’homme de Dieu s’est approché du corps inanimé et lui a pris la main. Son regard était fixe et elle était étendue immobile et sans respirer. Frère Branham, après le diagnostic, s’est retourné vers l’homme : “Elle a le cancer.” L’homme a répondu : “C’est vrai”, puis s’agenouillant il s’est mis à crier : “O Dieu, rends-la moi !” Puis tout est devenu silencieux pendant quelques instants dans l’ambulance.
Alors la voix de frère Branham s’est fait entendre : “Dieu Tout-Puissant, Auteur de la Vie Eternelle, Dispensateur de tous dons excellents, je te supplie dans le Nom de ton Bien-Aimé Fils, Jésus-Christ, de redonner vie à cette femme.” Soudain, la main flasque a serré la main de frère Branham, et la peau tendue sur son front s’est mise à se rider. Puis avec un peu d’aide de frère Branham, elle s’est assise. Le mari émerveillé de ce qu’il venait de voir l’a enlacée dans ses bras en criant : “Mère ! Merci Seigneur, tu es de nouveau avec moi !” Frère Branham s’est glissé vers la porte de l’ambulance pour regagner l’estrade. Le conducteur de l’ambulance lui a dit : “Monsieur, il y a tant de monde contre la porte qu’on ne peut pas l’ouvrir.” Alors il l’a fait sortir d’un autre côté, tout en couvrant la fenêtre de son manteau afin que personne ne le voie s’en aller.
[“A Man Sent From God” par Gordon Lindsay, Chapitre 12, p. 93 à 94]
La petite fille aveugle (été 1946)
Quand frère Branham est arrivé sur les lieux, les gens s’entassaient en attendant debout sous une pluie fine. Il a commencé à se frayer un chemin à travers la foule. Personne ne lui a prêté attention puisqu’on ne l’avait jamais vu auparavant. Jour et nuit, le tabernacle était bondé et peu de gens quittaient la salle, sinon pour prendre quelques sandwiches ou par nécessité.
Tout à coup, il a entendu un appel pathétique : “Papa, papa !”. Regardant autour de lui, il a vu une jeune aveugle Noire, bousculant la foule. Elle avait perdu son père, et personne n’avait essayé de l’aider à le retrouver. Cette scène émouvante toucha le cœur de l’évangéliste, il s’est mis en travers de son chemin afin qu’elle puisse le rencontrer.
“Excusez-moi” dit-elle s’apercevant qu’elle avait heurté quelqu’un. “Je suis aveugle, j’ai perdu mon père et je ne peux plus retrouver mon chemin vers le bus.”
“D’où viens-tu ?” demanda frère Branham.
“De Memphis.”
“Que fais-tu ici ?”
“Je suis venue voir le guérisseur” répliqua-t-elle.
“Comment as-tu entendu parler de lui ?”
“Ce matin j’écoutais la radio et j’ai entendu parler des personnes nées sourdes et muettes. J’ai entendu un homme disant être venu du Missouri. Il disait qu’il avait touché une pension pour aveugle pendant douze ans, et que maintenant il pouvait lire sa Bible. Eh bien je suis aveugle depuis mon enfance à cause de la cataracte. Le médecin m’a dit que cela enveloppe tout le nerf optique, et que s’il essayait d’opérer, cela deviendrait pire encore. Mon seul espoir est de joindre le guérisseur, et alors Dieu va me guérir. On me dit que c’est sa dernière soirée ici et que je ne peux même pas m’approcher du bâtiment. Et maintenant j’ai perdu mon père dans la foule : voulez-vous bien m’aider à rejoindre l’autobus, monsieur ?”
Etant aveugle, elle ne pouvait pas savoir à qui elle parlait, et ceux qui l’entouraient ne l’avaient jamais vu auparavant, et ils se demandaient qui était cet homme qui prenait soin de cette jeune Noire. Pour éprouver sa foi, frère Branham lui a demandé : “Crois-tu toutes ces choses que tu as entendues, alors qu’aujourd’hui il y a tant de bons docteurs ?”
“Bien sûr. Les médecins n’ont rien pu faire pour moi. Je crois que l’histoire de l’Ange qui a visité frère Branham est vraie. Si seulement vous pouvez m’aider à trouver cet homme, alors je serai capable de trouver mon père.”
C’en était trop pour frère Branham. Il baissa la tête tandis que des larmes coulaient sur ses joues. Puis se redressant il a dit : “Jeune fille, je suis peut-être celui que tu cherches.” Alors elle l’a agrippé par les pans de sa veste en s’écriant : “Etes-vous le guérisseur ?” Tandis que les larmes coulaient, elle a supplié : “Ne partez pas. Ayez pitié de moi, qui suis aveugle.” ...
“Je ne suis pas le guérisseur, je suis frère Branham ; Jésus-Christ est ton Médecin.”
Et après avoir demandé à la jeune aveugle de baisser la tête, il a prié :
“Seigneur, il y a quelque mille neuf cents ans, une Croix rugueuse était traînée dans les rues de Jérusalem, laissant derrière elle les empreintes ensanglantées du Porteur. Puis Simon de Cyrène est venu l’aider à la porter. Maintenant Seigneur, l’une des enfants de Simon se tient ici, trébuchant dans les ténèbres. Je suis certain que tu comprends.”
A cet instant la jeune fille a hurlé : “J’étais aveugle, maintenant je vois !”... Tous les gens ont alors reconnu frère Branham. Et tandis qu’ils se précipitaient vers lui, quelque chose d’émouvant s’est produit. Un vieil homme estropié, appuyé sur une béquille, avait tout observé et il s’est écrié : “Frère Branham je vous connais. J’attends sous la pluie depuis huit heures, ayez pitié de moi !”
“Croyez-vous et m’acceptez-vous comme serviteur de Dieu ?” “Oui.” “Alors dans le Nom de Jésus-Christ, le Fils de Dieu, vous êtes guéri. Vous pouvez
jeter ces béquilles.” Et immédiatement sa jambe tordue s’est redressée. Ses cris ont attiré l’attention de toute la foule, et ils ont commencé à pousser pour toucher ses vêtements... et ce faisant ils étaient guéris.”
[“A Man Sent From God” par Gordon Lindsay, Chapitre 12, p. 94 à 96; voir aussi “Footprints” p. 183 d’après “On The Wings Of A Snow-White Dove”, 28 novembre 1965 à Shreveport, Louisiane]
La Lumière à Camden,
et guérison d’un homme aveugle depuis dix ans (1946)
Quelques jours après cette réunion, frère Branham se rendit à Camden, Arkansas, pour conduire une réunion à l’auditorium municipal. Pendant qu’il expliquait son appel et son ministère à la foule, une grande Lumière brillante a pénétré dans la salle et s’est arrêtée au-dessus de sa tête. Un photographe présent en a pris une photo, et la Lumière était visible sur la photo ! On aurait pu supposer que la photographie avait été retouchée, si plusieurs centaines de personnes présentes n’avaient témoigné de ce phénomène inhabituel. Plusieurs personnes furent guéries et conduites au Christ au cours de cette réunion. [“A Man Sent From God” par Gordon Linsay, Chapitre 12, p. 96 et 97].
Le matin suivant, après une prédication dans une petite église, quatre policiers l’ont escorté vers sa voiture.
“Oh, frères, sœurs ! Cela briserait le cœur d’un homme de fer. Je voyais les enfants couchés çà et là. J’ai des enfants moi-même, et quand je vois des gens malades, je pense : Ô Dieu, que puis-je faire ? Mais je ne peux rien faire d’autre que ce qu’il m’a dit de faire. Sinon ce serait un échec. Les gens essayaient de toucher mes vê