Génocide et massacre à Gaza les compliments et le soutien des gouvernements, surtout des USA, et des racistes du monde entier, et avec aussi la complicité des journaux télévisés, et autres.
Par exemple / BFM TV SALOM et C NEWS EXTREME DROITE ET ISLAMOPHOBIE AUX DERNIERS DEGRES.
Quand je vous disais que toutes les mer... venaient de là-bas, des USA
_________________________________________________________________________________________________________ - « L’erreur va de pair avec l’oppression. La vérité et la liberté ne craignent pas l’investigation. Ce sont des dons divins, c’est pourquoi toute organisation hostile à la liberté agit contre Dieu. Réveillez-vous! 1961 »
3 déc. 2023 Guerre Israël-Hamas : "Ce qui se passe à Gaza c'est un massacre de masse (...) Il est temps que la France prenne une parole plus forte pour demander que les bombardements s'arrêtent (...) Il faut rouvrir un processus de paix", Manuel Bompard.
madame Ruth ce que vous êtes entrain de faire n'est pas un rôle de journaliste, mais celui d'un partisan ou d'un avocat qui défend son client malgré tout les horreurs qu'il a fait.
Je me demande comment Ruth et ses semblables arrivent à dormir paisiblement tout en sachant qu'il y a des enfants qui dorment avec la pire des souffrances sous les décombres ?
Ces journalistes partisans qui transgressent sans aucune retenue la déontologie journalistique deviennent vraiment insupportables. Il devient urgent d'agir et porter devant les tribunaux ces diffamateurs.
La journaliste on dirait qu'elle représente Israël au lieu d'être journaliste c'est scandaleux
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Crime contre l'humanité tendant à la destruction totale ou partielle d'un groupe national, ethnique, racial ou religieux ; sont qualifiés de génocide les atteintes volontaires à la vie, à l'intégrité physique ou psychique, la soumission à des conditions d'existence mettant en péril la vie du groupe, les entraves aux naissances et les transferts forcés d'enfants qui visent à un tel but.
Crime de Guerre
Les crimes de guerre sont des violations du droit international humanitaire (traité ou droit coutumier) dont les auteurs encourent une responsabilité pénale personnelle au regard du droit international.
Crime contre l'humanité
Les crimes contre l'humanité sont des infractions spécifiques commises dans le cadre d'une attaque de grande ampleur visant des civils, quelle que soit leur nationalité. Ils comprennent le meurtre, la torture, les violences sexuelles, l'esclavage, la persécution, les disparitions forcées, etc.
Terrorisme, crime de guerre, crime contre l’humanité : que dit le droit international ? France Culture
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"Cessez-le-feu" à Gaza : véto américain à une résolution du Conseil de sécurité de l'ONU
euronews (en français)
8 déc. 2023 #World Les Etats-Unis ont mis leur véto vendredi à une résolution du Conseil de sécurité appelant à un "cessez-le-feu humanitaire immédiat" à Gaza, malgré la pression du secrétaire général qui a dénoncé la "punition collective" infligée aux Palestiniens
Avez-vous vu ce qu'est réellement l'Amérique ? Avez-vous remarqué que toutes les mer... du monde, y compris les sectes en tout genre, viennent de là-bas ? L'Amérique a mis un VETO à l'ONU contre un cessez le feu humanitaire contre les civils de Gaza. Certains appellent les USA le grand SATAN, et ils ont raison, ce pays représente et fait la volonté de son père le DIABLE, et ici nous le voyons tous clairement.
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Génocide et massacre à Gaza les compliments et le soutien des gouvernements, surtout des USA, et des racistes du monde entier, et avec aussi la complicité des journaux télévisés, et autres.
Par exemple / BFM TV SALOM et C NEWS EXTREME DROITE ET ISLAMOPHOBIE AUX DERNIERS DEGRES.
Quand je vous disais que toutes les mer... venaient de là-bas, des USA
c'est un véritable massacre qui se passe sous les yeux du monde entier qui se fait complice de cette abomination en ne condamnent pas cet état d'israël qui fait la volonté de son père le diable comme le dit la bible, c'est une extermination à ciel ouvert avec la complicité totale du pays du diable dont satan est aussi le dieu, les états-unis, le septième et dernier roi avant son extermination définitive comme le dit la bible dans apocalypse de jean
honte aussi aux pays arabes qui ne sont que des lâches et des sans couil..., et je le dis d'autant plus facilement que je ne suis pas arabe
Gaza : plus de 15 200 morts, dont 70% de femmes et d'enfants (Hamas) euronews (en français)
il y a 5 jours #World
Plus de 5 000 auraient été tués et des milliers d’autres blessés.
_________________________________________________________________________________________________________ Tout ce que vous avez dit en secret sera crié sur les toits en terrasse - Luc 13:3. C'est bien ce qui se passe avec internet depuis une bonne dizaine d'années
EX-Témoin a écrit:Palestine : le monde n'oubliera pas ce deux poids deux mesures ptbbelgique
13 déc. 2023 Le monde n'oubliera pas les crimes commis en Palestine et le deux poids deux mesures de notre pays. Sofie Merckx, notre cheffe de groupe à la Chambre, appelle le parlement à se prononcer pour un cessez-le-feu immédiat et des sanctions.
Il est vrai que, contrairement à la France, en Belgique à l'assemblée nationale des voix s'élèvent contre les méthodes de meurtre de génocide et de crimes de guerre perpétrées par Israël sur les femmes et les enfants. Les Français sont les collabos de cet état terroriste et les chaînes françaises d'infos continues sont le paravent de cet état usurpateur. Une honte pour la France et les Français collabos par leur silence coupable.
Vous pouvez toujours vous moquer des Belges seulement, ils sont plus courageux dans la dénonciation des mensonges et des meurtres d'Israël. Vive la Belgique, (rire).
Gaza : L'Europe est complice de crimes de guerre ptbbelgique
16 déc. 2023
Cela fait plus de deux mois qu'Israël mène sur Gaza des attaques pires que jamais. Plus de 18.000 morts. Plus de 50.000 blessés. Et que fait l'Europe? Où sont les sanctions économiques envers Israël? Comme le dit la Fédération internationale pour les droits humains: « Les actions d'Israël contre le peuple palestinien constituent un génocide en cours. Les États et les individus qui fournissent une assistance à Israël s'en rendent complices. Un cessez le feu immédiat est impératif pour sauver des vies civiles et mettre fin aux crimes en cours. » Qu'attend encore ce gouvernement pour agir?
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Affaire de génocide portée devant la Cour internationale de Justice ! Études sur la Neutralité 1 janv. 2024
L'Afrique du Sud vient d'intenter une action contre Israël, affirmant que ce dernier est en violation de la Convention sur le génocide. C'est une grande nouvelle car cela fournira de nouveaux moyens de mettre la pression sur le massacre des Palestiniens et cela suscite l'espoir de tenir pour responsables les personnes au pouvoir qui commettent des crimes contre l'humanité inqualifiables. Cela rendra également beaucoup plus difficile pour des pays comme l'Allemagne ou la France de réprimer les manifestants qui accusent Israël de la même chose. Il devient de plus en plus difficile d'ignorer les faits sous nos yeux. Bravo l'Afrique du Sud !
Transcription
_________________________________________________________________________________________________________ - « L’erreur va de pair avec l’oppression. La vérité et la liberté ne craignent pas l’investigation. Ce sont des dons divins, c’est pourquoi toute organisation hostile à la liberté agit contre Dieu. Réveillez-vous! 1961 »
Près de trente ans après les accords d’Oslo, la solution à deux États n’a plus guère de chances de se concrétiser. Tandis que la bande de Gaza subit un implacable blocus, les difficultés des habitants de la Cisjordanie, soumis à des mesures ségrégatives, ne cessent de s’aggraver. Si la direction politique palestinienne est en plein désarroi, la population, elle, ne plie pas. par Alain Gresh
«À Jérusalem, [M. Joseph] Biden signe le certificat de décès des Palestiniens (1). » Sous ce titre, le journaliste israélien Gideon Levy tirait le principal enseignement de la visite du président américain au Proche-Orient en juillet 2022. Celui-ci, du bout des lèvres, avait soutenu la solution à deux États, mais « pas à court terme », précisait-il. Que se passera-t-il à ce moment-là ? « Les Israéliens le décideront-ils seuls ? Les colons retourneront-ils chez eux volontairement ? Quand leur nombre aura atteint un million au lieu de 700 000, seront-ils satisfaits ? » C’est une page qui se tourne, poursuivait l’éditorialiste de Haaretz, celle où les Palestiniens ont joué la carte de la modération et de l’Occident.
Désormais, avec les nouvelles lois contre le mouvement Boycott, désinvestissement et sanctions (BDS), et les définitions déformées de l’antisionisme qui tendent à l’assimiler à l’antisémitisme, les États-Unis et l’Europe sont perdus pour les Palestiniens, dont « le sort risque de ressembler à celui des peuples indigènes des États-Unis ».
Les Palestiniens seront-ils réduits à s’entasser dans des réserves de « Peaux-Rouges » et à danser le dabkeh pour quelques touristes en mal d’exotisme ? Jamais, depuis la guerre israélo-arabe de juin 1967, leur situation politique, diplomatique et sociale n’a semblé aussi désespérée. Les Palestiniens avaient déjà connu une traversée du désert après la création d’Israël en 1948, la liquidation de leurs directions politiques, l’expulsion de plusieurs centaines de milliers d’entre eux dispersés à travers les camps de réfugiés. Mais en 1967-1969, les organisations de fedayins avaient créé la surprise et occupé le vide laissé par la défaite des pays arabes ; une nouvelle génération prenait les armes et proclamait que la libération serait l’œuvre des Palestiniens eux-mêmes. La renaissance de l’Organisation de libération de la Palestine (OLP) avait signé le retour politique d’un peuple qu’Israël s’était promis d’effacer et avait permis à la Palestine de retrouver sa place sur la carte géopolitique.
En quelques années, l’OLP s’implantait dans les camps de l’exil, notamment en Jordanie et au Liban, et dans les territoires palestiniens occupés de Cisjordanie, de Gaza et de Jérusalem-Est. Peu à peu, elle sera reconnue comme le « seul représentant du peuple palestinien », ce que confirmera l’intervention de Yasser Arafat devant l’Assemblée générale des Nations unies en 1974. Ni les détournements d’avions apparus à la fin des années 1960, ni l’assassinat d’athlètes israéliens lors des Jeux olympiques de Munich (1972), ni les attentats contre des civils en Israël ne freinèrent cette ascension. Comme le reconnaissait Jérôme Lindon, directeur des Éditions de Minuit, créées pendant l’occupation de la France, farouche défenseur de l’indépendance algérienne : « Pourquoi observeraient-ils [les Palestiniens] les règles du jeu de la guerre moderne, édictées à leur propre avantage par les nations installées (2) ? » On commençait à comprendre, même en Europe, même au niveau officiel, que « terrorisme » n’était pas une maladie mais le symptôme d’un blocage politique. En 1975, le président de la République française Valéry Giscard d’Estaing acceptait l’ouverture d’un bureau de l’OLP à Paris. L’idée que la libération est au bout du fusil s’estompa cependant peu à peu. Expulsée de Jordanie en 1970-1971, l’OLP le fut à nouveau du Liban en 1982. Si le siège de Beyrouth à l’été 1982 fit basculer une partie des opinions européennes en faveur des Palestiniens — elles vécurent en direct les bombardements aveugles de la capitale libanaise par les canons, les avions et les chars du général israélien Ariel Sharon, sans parler des massacres de Sabra et Chatila (16 au 18 septembre 1982) —, il marqua un coup fatal à l’option militaire. D’autant que les régimes arabes avaient renoncé à affronter Israël et que le plus puissant d’entre eux — l’Égypte — signa même avec lui une paix séparée en 1979.
Les opérations armées ponctuelles perdaient d’autant plus de leur efficacité que les combattants de l’OLP étaient dispersés loin des frontières de la Palestine, entre la Tunisie et le Yémen. Mais l’OLP disposait de deux cartes : le soutien de son peuple qu’allait confirmer la première Intifada (1987-1993) et la prise de conscience internationale, notamment européenne, qu’aucune paix sans elle n’était possible, ce qu’avait affirmé la déclaration de Venise de la Communauté économique européenne en juin 1980, qui reconnaissait le droit des Palestiniens à l’autodétermination et la nécessité d’associer l’OLP à toute négociation au Proche-Orient. La fin de la guerre froide et l’effondrement du « camp socialiste », l’optimisme créé par le règlement de différents conflits — de l’Afrique australe à l’Amérique centrale —, la fatigue de la société israélienne après des années d’Intifada, l’exaspération des opinions occidentales face à la répression des Palestiniens allaient aboutir aux accords d’Oslo du 13 septembre 1993 signés par Arafat et le premier ministre israélien Itzhak Rabin, sous l’égide du président américain William Clinton. On pourrait résumer ainsi leur philosophie : une autonomie palestinienne devant déboucher au bout d’une période transitoire de cinq ans sur la création d’un État palestinien. Abandonnant l’idée d’un État démocratique sur tout le territoire historique de la Palestine, où coexisteraient musulmans, juifs et chrétiens (3), l’OLP s’était ralliée, poussée par les Occidentaux, faut-il le rappeler, au projet de deux États vivant côte à côte.
Aucune « offre généreuse » israélienne lors des négociations de Camp David
Mais les accords d’Oslo n’étaient pas un contrat entre deux partenaires égaux en droits, ils représentaient un arrangement imposé par un occupant à un occupé, dans un rapport de forces très défavorable au second. Les textes étaient flous, ambigus, favorables à Israël — par exemple, ils ne prévoyaient aucun arrêt de la colonisation de terres qui devaient pourtant être rendues aux Palestiniens (4). Pourraient-ils, malgré tout, déclencher une dynamique de paix ?
Non, car l’occupant imposa, à chaque étape, son seul point de vue avec l’appui des États-Unis et la complaisance de l’Union européenne. Seule une faible proportion des obligations inscrites dans les textes furent appliquées : tous les prisonniers politiques palestiniens ne furent pas libérés, le port de Gaza ne fut pas construit, le « passage sûr » entre la Cisjordanie et Gaza fut entrouvert avec cinq ans de retard. Le premier ministre israélien Rabin proclamait qu’« aucune date n’est sacrée », la colonisation continua de plus belle. Tel-Aviv imposa un découpage kafkaïen de la Cisjordanie. Les délais accumulés useront la patience des Palestiniens et renforceront le Hamas, qui dénonçait la voie de la négociation choisie par Arafat… « La paix », qui aurait dû déboucher sur l’indépendance et la prospérité, véhiculait avant tout vexations et privations.
Quand, en juillet 2000, s’ouvrit le sommet de Camp David entre le premier ministre israélien Ehoud Barak, Arafat et le président Clinton, afin de résoudre les problèmes en suspens (frontière, réfugiés, avenir des colonies, Jérusalem), l’Autorité palestinienne ne contrôlait que des confettis éparpillés sur 40 % de la Cisjordanie. On sait, par les différents témoignages des protagonistes, qu’il n’y eut aucune « offre généreuse » israélienne durant ces négociations. Tel-Aviv voulait annexer au moins 10 % de la Cisjordanie et maintenir sa mainmise sur Jérusalem, garder le contrôle des frontières, sauvegarder l’essentiel de ses colonies (5).
L’échec était inévitable, mais M. Barak prétendit qu’Arafat en était responsable. Une seconde Intifada, inévitable, éclata en septembre 2000, avec son lot de morts, de bombardements et d’attentats. Entre-temps, M. Barak avait réussi à convaincre l’opinion israélienne qu’il n’y avait plus d’interlocuteur pour la paix, qu’il avait dévoilé « le vrai visage d’Arafat » ; ce n’est pas pour rien que le vieux militant israélien de la paix Uri Avnery le qualifia de « criminel de paix ».
Rehaf Al-Batniji, Gaza, 2018-2021.
Même ceux qui n’attribuaient pas l’échec du « processus de paix » au seul Arafat avaient trouvé un coupable idéal : les « extrémistes des deux bords ». Mais c’est occulter le facteur décisif, le refus israélien, gouvernement comme opinion publique, de reconnaître l’Autre, le Palestinien, comme un égal. Le droit des Palestiniens à la dignité, à la liberté, à la sécurité et à l’indépendance a été systématiquement subordonné à celui des Israéliens. Cette mentalité coloniale remonte à l’origine du mouvement sioniste, ce que nombre d’Occidentaux refusent d’admettre, les polémiques nées au sujet de l’existence d’un apartheid en Israël en témoignent.
Le 19 juillet 2018, le Parlement israélien vote une nouvelle loi fondamentale, intitulée « Israël en tant qu’État-nation du peuple juif », dont l’article 1 précise : « L’exercice du droit à l’autodétermination nationale dans l’État d’Israël est réservé au peuple juif », un droit refusé donc aux Palestiniens ; un autre article stipule que « l’État considère le développement de la colonisation juive comme un objectif national et agira en vue d’encourager et de promouvoir ses initiatives et son renforcement » — ce qui signifie le droit de confisquer des terres, appartenant à des Palestiniens, qu’ils soient de Cisjordanie, de Jérusalem ou citoyens d’Israël.
Ce texte entérine une situation d’apartheid que la Cour pénale internationale définit comme « un régime institutionnalisé d’oppression systématique et de domination d’un groupe racial sur tout autre groupe racial ». En 2021, l’organisation israélienne B’Tselem concluait à l’existence d’« un régime de suprématie juive entre le fleuve Jourdain et la Méditerranée ». Elle sera suivie par deux grandes organisations non gouvernementales (ONG) internationales, Human Rights Watch et Amnesty International. Célébrées en Occident quand elles dénoncent la Chine, le Venezuela ou la Russie, elles ont été vilipendées et accusées d’antisémitisme.
Au-delà des condamnations qui, en France, reflètent la dérive d’une grande partie de la classe politique en faveur d’Israël depuis les années 2000, pourquoi des gens bien intentionnés, sincères, parfois hostiles à l’occupation, ont du mal à accepter ce qui pourtant a été confirmé par une loi en Israël ? Mettant en avant les différences, réelles, entre l’Afrique du Sud et Israël, ils cherchent à « sauver » une certaine image d’Israël, sorte de « miracle », qui aurait permis le « droit au retour » des Juifs exilés depuis la destruction du Temple par les Romains.
Or l’histoire réelle, concrète, quotidienne du mouvement sioniste politique depuis sa création à la fin du XIXe siècle, en tenant compte des divergences profondes qui le traversaient, se confond avec le mouvement de conquête du monde par l’Occident, il en porte les stigmates. Au moment même où éclatait la guerre de 1967, l’orientaliste français Maxime Rodinson, lui-même de confession juive, écrivait en conclusion d’un article intitulé « Israël, fait colonial ? », publié dans la revue Les Temps modernes : « Je crois avoir démontré que la formation de l’État d’Israël sur la terre palestinienne est l’aboutissement d’un long processus qui s’insère parfaitement dans le grand mouvement d’expansion européo-américain des XIXe et XXe siècles pour peupler et dominer économiquement et politiquement les autres peuples. »
À l’époque d’ailleurs, le fondateur du sionisme politique Theodor Herzl le revendiquait ouvertement, par exemple dans une lettre à Cecil Rhodes, l’un des conquérants britanniques de l’Afrique australe : « Mon programme est un programme colonial. » Ce caractère colonial du mouvement sioniste a signifié, dès l’origine, une politique de « séparation », d’apartheid avant la lettre, entre les colons et les autochtones. Comme en Amérique du Nord, en Australie, en Afrique australe ou en Algérie, le colonialisme de peuplement a toujours considéré les habitants originels comme des occupants illégitimes, que l’on peut expulser, voire massacrer en toute bonne conscience, au nom de Dieu ou de la « civilisation ».
Quant au lien entre le « peuple juif » et la Terre sainte, qui ferait du colonialisme sioniste « un cas à part », Rodinson ironisait : « Je ne parlerai que pour mémoire des droits historiques sur la terre de Palestine qui seraient dévolus à tous les Juifs, ne faisant pas à mes lecteurs l’affront de les croire séduits par cet argument. » Comme le déclare joliment le chercheur israélien Ilan Pappé : « La plupart des sionistes ne croient pas en Dieu (6), mais ils croient qu’Il leur a donné la Palestine. » Ce que pensent nombre d’Occidentaux, même antireligieux. Pourtant quel tribunal pourrait admettre la Bible comme titre de propriété ?
Rehaf Al-Batniji, Gaza, 2018-2021.
Plus de proximités que de différences existent entre les divers « colonialismes de peuplement ». Comme l’a démontré la chercheuse Amy Kaplan, une partie de la sympathie américaine pour Israël tient à la similitude entre la conquête du Far West et la colonisation juive, entre le colon sioniste armé et le valeureux cow-boy (7).
Plus significative encore est l’alliance tissée entre Israël et l’Afrique du Sud dirigée entre 1948 et 1994 par le Parti national, une formation qui porte à son paroxysme la ségrégation raciale et met en œuvre la politique de « développement séparé » (apartheid). Les dirigeants du Parti national, nourris d’antisémitisme et de sympathies pour l’Allemagne nazie, vont, des décennies durant, collaborer avec Israël, qui les aidera, entre autres, à acquérir la technologie militaire nucléaire.
Le secret de ce mariage contre-nature est dévoilé par l’universitaire israélien Benjamin Beit-Hallahmi : « On peut détester les juifs et aimer les Israéliens, parce que, quelque part, les Israéliens ne sont pas juifs. Les Israéliens sont des colons et des combattants, comme les Afrikaners. Ils sont durs et résistants. Ils savent comment dominer (8). » Une explication qui vaut pour le ralliement à Israël de la majorité des mouvements d’extrême droite à travers le monde. Si elle reste antisémite, elle considère les Israéliens avant tout comme des « colons blancs » qu’il faut soutenir face à la « menace islamique ». C’est Herzl qui prêchait pour un Israël avant-poste de la civilisation contre les barbares, un rôle renouvelé à l’heure de la « guerre contre le terrorisme ».
Solide expérience politique et conscience nationale inébranlable
La page ouverte par la guerre de 1967 est tournée. Les directions palestiniennes ont perdu toute vision stratégique et beaucoup de leur légitimité. Les pays arabes — c’est moins vrai pour les opinions — se détournent de la Palestine. L’Occident mobilisé à la fois contre le « terrorisme islamique » et contre la Russie et la Chine voit dans le drame palestinien au mieux une distraction, au pire un front de la guerre au terrorisme justifiant le « droit d’Israël à se défendre », même quand il déclenche les hostilités, comme à Gaza en août 2022. L’Union européenne laisse, sans réagir par la moindre sanction, se poursuivre la colonisation, qui ensevelit la solution à deux États qu’elle prétend défendre.
Il serait vain de contester la gravité des défis auxquels font face les Palestiniens. Ils disposent pourtant d’importants atouts, en plus du soutien du mouvement de solidarité mondial le plus large depuis les luttes de libération du Vietnam et de l’Afrique du Sud. Malgré toutes les tentatives de les repousser hors de leur territoire, ils représentent la moitié de la population de la Palestine historique et sont dotés d’une expérience politique, d’une détermination forgées dans l’exil ou sous l’occupation et d’une conscience nationale inébranlable qu’a confirmée leur soulèvement en mai 2021, de Jérusalem à Gaza, de Haïfa à Jénine à travers toute la Palestine historique. Têtus, obstinés, résistants, ils refusent de capituler. Si le but de la guerre est, comme l’écrivait Carl von Clausewitz (1780-1831), « de contraindre l’adversaire à exécuter notre volonté », sur ce plan-là au moins, Israël a échoué.
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(1) Haaretz, Tel-Aviv, 16 juillet 2022. (2) Préface à Jacques Vergès, Pour les fidayine, Éditions de Minuit, Paris, 1969. (3) Le Fatah, La Révolution palestinienne et les Juifs, texte publié en 1970, republié en 2021, par Orient XXI et Libertalia. (4) Cf. Israël, Palestine. Vérités sur un conflit, Fayard, Paris, 2007. (5) Lire Amnon Kapeliouk, « Retour sur les raisons de l’échec de Camp David », Le Monde diplomatique, février 2002. (6) C’est le cas des fondateurs du mouvement, cela est moins vrai aujourd’hui avec le développement du sionisme religieux. (7) Amy Kaplan, Our American Israel. The Story of an Entangled Alliance, Harvard University Press (Cambridge), 2018. (8) Cité dans De quoi la Palestine est-elle le nom ?, Les Liens qui libèrent, Paris, 2010. Lire aussi le courrier des lecteurs dans notre édition d’octobre 2022.
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Regards sud-africains sur la Palestine
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M. Gorbatchev, Israël et les Palestiniens
Amnon Kapeliouk, août 1987 aperçu Le déploiement de forces a relégué au second plan les plus fondamentales réalités en focalisant l’attention sur les plus superficielles apparences. Forces policières dans la « guerre des ambassades » entre Paris (...) →
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BENJAMIN NETANYAHU : UN CRIMINEL DE GUERRE AU POUVOIR
Amos 3:1
Ecoutez cette parole que l'Eternel prononce contre vous, enfants d'Israël, Contre toute la famille que j'ai fait monter du pays d'Egypte! 2 Je vous ai choisis, vous seuls parmi toutes les familles de la terre; C'est pourquoi je vous châtierai pour toutes vos iniquités.
Ézéchiel 5:9 A cause de toutes tes abominations, je te ferai ce que je n'ai point encore fait, ce que je ne ferai jamais.
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On aurait bien voulu des noms. Et les 90 pourcent des juifs qui vont disparaîtres c'est qui ceux-là? Les Rabbins contre Tehilim 22-12
Machiah viens beaucoup de juifs vont mourrir mais on affirme maintenant que ce n’est que justice. Le grand rav Kanievsky le dit. Zal.
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Jeffrey Sachs : Les États-Unis pourraient mettre fin au génocide de Gaza demain Études sur la Neutralité
5 janv. 2024
Interview Partie 1 sur 2. Firtz Edlinger interviewe Jeffrey Sachs sur les crimes horribles commis contre les Palestiniens. Sachs explique son plan de paix, la cause profonde du conflit et la responsabilité des États-Unis dans le nettoyage ethnique de la bande de Gaza. Toutes les mesures nécessaires sont sur la table depuis longtemps. Il n'est pas nécessaire d'entamer un nouveau processus international, mais plutôt de mettre en œuvre concrètement sous la direction internationale. *
Les deux parties en conflit sont incapables de trouver une solution par elles-mêmes. La direction devrait incontestablement reposer entre les mains des Nations Unies, qui devraient décider, comme première mesure concrète, d'admettre l'État de Palestine en tant que membre à part entière. Ensuite, la guerre à Gaza et autour devrait être terminée le plus rapidement possible, avec des forces de maintien de la paix internationales pour surveiller et assurer le processus. Un élément crucial du Plan Sachs implique la création d'un "Fonds des Nations Unies pour la Reconstruction et le Développement Durable" avec un budget proposé d'au moins 160 milliards USD.
Il est prévu d'être principalement financé par une réduction significative des dépenses militaires internationales. Jeffrey Sachs reconnaît la nécessité d'un changement radical dans la politique des États-Unis, d'Israël et du Moyen-Orient. Il voit un potentiel pour ce changement, car la population américaine est de plus en plus en désaccord avec la politique étrangère agressive de leur gouvernement, soutenue par de nombreux sondages d'opinion.
Il espère que cette pression, combinée aux actions de la communauté internationale (étant donné qu'une grande majorité des États membres de l'ONU soutiennent l'admission immédiate de la Palestine aux Nations Unies), obligera l'administration américaine à se libérer de l'influence des lobbies puissants à Washington. De l'Europe, il espère un éloignement de la dépendance croissante envers les États-Unis.
En conclusion, c'est un plan logique et bien réfléchi, auquel il ne manque qu'une chose : le courage nécessaire de la part de la communauté internationale pour enfin aborder une solution concrète au problème international non résolu le plus ancien. La grande majorité de la communauté internationale est cependant prête pour une telle solution. Produit par : www.neutralitystudies.com Traduction : www.video-translations.org Original : • Jeffrey Sachs: US Could End Gaza Geno... Publié : 2024-01-04 Vous écoutez une voix générée par une IA.
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_________________________________________________________________________________________________________ - « L’erreur va de pair avec l’oppression. La vérité et la liberté ne craignent pas l’investigation. Ce sont des dons divins, c’est pourquoi toute organisation hostile à la liberté agit contre Dieu. Réveillez-vous! 1961 »