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Gaza - Que s'est-il passé le 7 octobre ?
La question est légitime quand on considère les contradictions, les non-dits, la rétention de l'information visuelle, les invraisemblances, les bizarreries de l'information délivrée à ce sujet par les autorités israéliennes.
Les autorités israéliennes, au plus haut niveau, décrivent des visions d'horreur, "des bébés décapités, des femmes violées et éventrées, des corps coupés en morceaux". Le récit est relayé largement par les medias occidentaux.
On ajoute même chaque fois de nouveaux détails macabres, sans même que les personnes, et elles l'avouent parfois elles-mêmes, n'aient vu des images de ces horreurs. Elles racontent ce que racontent ceux… à qui on a raconté.
Média Mensonges attaques de Kibboutz : Que s'est-il réellement passé ce 7 octobre.
Chaque guerre suscite son lot de média-mensonges qui font toujours irruption sur la scène médiatique, pour justifier l’invasion imminente de Gaza et légitimer les crimes de guerre qui sont en train d’y être commis. En effet, depuis le 7 Octobre dernier, on assiste à une véritable opération de Propagande médiatique pro-Israël en dépit de toute déontologie journalistique, juste dans le but de fabriquer un consentement. Les politiciens et les médias occidentaux agissent comme s’ils étaient victimes d’un sortilège permanent, acquiesçant avec sympathie aux dénégations les plus improbables d’Israël lorsqu’il affirme ne pas avoir commis de crimes de guerre.
Aujourd’hui sur CNM plus, vous allez découvrir les incroyable vérités sur ce 7 Octobre qu’aucun médiat occidental n’osera vous révéler.
Aujourd’hui sur CNM plus, vous allez découvrir les incroyable vérités sur ce 7 Octobre qu’aucun médiat occidental n’osera vous révéler.
Et c'est là où le bât blesse. Il y a peu d'images vraiment significatives, du moins à la hauteur du récit des descriptions faites.
On a l'impression que chaque fois qu'il est promis des images , qu'il y a esquive et que la vérité s'éloigne , que pour un prétexte ou un autre, on ne voit pas ces images.
L'argument donné sans cesse, par les autorités israéliennes pour la rétention de l'information en images, c'est qu'elles sont "insoutenables".
Ceux critiques, qui demandent des preuves concrètes, des images, des témoignages en nombre sont accusés systématiquement de "relativisme", un terme qui rappelle étrangement ceux de révisionnisme, de négationnisme, c’est-à-dire des éléments de langage employés concernant la Shoah.
Mais ce qui fait la réalité des massacres de la Shoah, de ce génocide historique, ce sont précisément les images, les témoignages. On n'a pas hésité à montrer, à des générations entières, des images terribles, des corps squelettiques empilés, des crânes, des cheveux, des dents stockés comme des matières premières, les images des déportations dans les trains, celles des rescapés de la Shoah etc...
Pourquoi? Parce que la Shoah est vraie. On n'a pas craint à ce moment-là de choquer les gens. Ils avaient besoin de savoir. Personne n'en a fait le reproche. Ce discours sur "les images qu'on ne montre pas car insoutenables" est bien suspect.
Une vidéo officielle de 43 minutes
Les autorités israéliennes ont probablement senti le danger pour leur crédibilité et elles ont organisé, relativement tard, à partir du 7 novembre, des projections d'une vidéo officielle sur les évènements du 7 Octobre, des projections destinées à lever les doutes qui commençaient à se développer autour de leur récit. Mais cela n'a fait que renforcer la suspicion.
Ces projections, ont été entourées d'un luxe de précautions.
Elles ont été organisées soit par l'armée israélienne soit par les ambassades d'Israël. Ensuite, il a été interdit aux participants de conserver leur smartphone ou un quelconque appareil d'enregistrement. Le public a été trié sur le volet. Il y aurait donc des gens qu'on a jugés plus capables de "supporter" ces "images insupportables".
Mais pourquoi ces gens seraient-ils plus à même de les voir, de les "supporter". Sur quels critères ont-ils été sélectionnés. En France ce sont des députés qui sont invités par l'association "France-Israël" pour voir la projection qui a lieu à l'Assemblée nationale française.
On craint de le comprendre, le seul critère n'a pas été la neutralité mais la partialité, la position vis-à-vis d'Israël. Toutes ces précautions sont étonnantes.
La vidéo montée et produite par les services de l'armée israélienne serait une vidéo de 43 minutes. Elle serait le résultat d'une compilation de vues prises par les assaillants eux-mêmes sur leur smartphones et par des caméras de surveillance ou embarquées, dit-on, "dans des voitures". D'après les présents aux séances de projection de la vidéo, il y aurait peu de scènes nouvelles par rapport à ce qui a circulé sur les réseaux sociaux.
C'est ce que dit Michel Scott, grand reporter à TF1, qui a assisté le 7 Novembre à une projection organisée par l'ambassade d'Israël à Paris (1) : "les trois quarts des scènes avaient déjà été diffusées sur les réseaux sociaux, notamment via les canaux du Hamas, ou sur le fil Télégramme de membres des premiers secours israéliens".
De manière générale, ceux qui ont vu cette vidéo donnent les impressions qu'ils ont ressenties devant ces atrocités mais pas de descriptions. C'est le cas aussi d'une vidéo diffusée sur Europe 1 (2). On reste sur notre faim d'informations exactes.