Arlitto Dim 11 Oct 2020 - 10:43
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La Croix : Ses Origines et Sa Signification
Berry (Encyclopaedia Heraldica) mentionne 385 croix différentes. La plupart sont purement décoratives ou de signification héraldique (ERE, l'art. Cross, Vol. 4, pp. 324 et suiv.). Il y a 9 types de croix qui ont un symbolisme religieux.
La croix est devenue associée au Christianisme. Cependant, elle n'était pas, à l’origine, un symbole Chrétien. En effet, les Églises observant le Sabbat ont traditionnellement été iconoclastes et ont abhorré l'utilisation du symbole de la croix comme étant païen. En fait, certains Chrétiens observant le Sabbat ont été martyrisés à cause de leur opposition à l'utilisation de la croix dans le symbolisme Chrétien. Les Vandales étaient des Subordinationistes iconoclastes qui ont détruit les idoles révérées en Grèce et à Rome.
Les Pauliciens étaient des iconoclastes comme tous les Sabbatati qui étaient associés avec eux ou qui sont descendus d'eux.
Cette prohibition contre les croix (aussi bien que la pratique du baptême des adultes) continue encore aujourd’hui dans les Églises de Dieu observant le Sabbat. Le symbole de la croix est très ancien et il a plusieurs significations mystiques.
Les Croix non Chrétiennes
La croix a une signification associée avec l'adoration du soleil. Schliemann a noté la présence de la croix sur les poteries et les spires de Troad (une région de Troie) (ERE, ibid., p. 325). Elle est alternée avec le disque à rayons et les deux emblèmes apparaissent parfois en juxtaposition (ibid.).
Les Indiens ont utilisé la croix équilatérale en l’alternant avec un disque à rayons.
La croix se retrouvait naturellement aux bifurcations des routes et est ainsi devenue un objet de vénération.
Pendant l'âge de bronze, particulièrement parmi les Gaulois, la croix apparaît fréquemment sur les poteries, les bijoux et les pièces de monnaie.
La croix est aussi trouvée au Mexique, au Pérou et, de façon significative, en Amérique Centrale. Là, elle fait allusion aux quatre vents qui sont la source de la pluie.
Les Dakotas ont aussi utilisé la croix pour représenter les quatre vents.
Le premier symbolisme de la croix a été exprimé dans l'idéogramme chinois du mot pour terre, qui est une croix équilatérale à l’intérieur d’un carré.
La croix enfermée dans un soleil semble représenter les quatre rivières du paradis. La Bible fait référence à celle-ci comme la rivière qui coulait de l'Éden et qui se divisait en quatre.
Ainsi, le concept contenu dans l'histoire de la Genèse (Genèse 2:10), bien qu’ayant une géographie spécifique attribuée aux quatre rivières, représente aussi un thème de base des rivières d'eau vive qui coulaient de la source centrale qui était Dieu à travers Son étoile du matin qui était, à ce moment-là, Satan.
Par conséquent, nous avons affaire à une très sérieuse forme d'idolâtrie dans le symbolisme de la croix en tant qu’une représentation de l'adoration du soleil.
Il n'y a aucun doute que l'utilisation de la croix, associée aux symboles de la résurrection et de la nouvelle vie, est désespérément mélangée avec la théologie des anciens.
Le svastika (la croix gammée) apparaît sans cesse dans le Bouddhisme en Chine et au Japon, étant prééminent sur les piédestaux des statues de Bouddha et les Bodhisattvas du Bouddhisme Mahayana.
La Croix dans le Christianisme
La Marque de la Croix
La propagation du symbole de la croix dans le Christianisme s'est développée avec la Trinité. Tertullien a affirmé qu'à chaque pas, les Chrétiens marquaient leurs fronts avec un petit signe de la croix. Cette pratique, mentionnée par Tertullien, a été qualifiée d'idolâtrie.
Des auteurs Catholiques admettent que la croix est devenue l'objet d'un véritable culte. Didron disait :
La croix est vénérée de la même manière sinon autant que Christ ; ce bois sacré est adoré presque autant que Dieu lui-même (ibid.).
On ne peut s'empêcher de dire que la croix a été introduite dans le système Chrétien à partir des cultes du Mystère avec les autres formes d’adoration qui ont graduellement remplacé le Christianisme et qui n'avaient aucune part avec la première église. Ces formes, comme le culte du dimanche et les festivals des Pâques et de Noël, sont venues des cultes du Soleil.
Le fait est que la croix ne provient pas du Christianisme, puisqu’elle était alors utilisée aux carrefours, mais plutôt la croix phallique a été réarrangée afin de se conformer aux mœurs Chrétiennes tout en conservant l’image de la déesse mère Hecate etc. qui a été renommée la Madone.
La distinction, entre le pieu et le gibet d'une part et la croix d'autre part, est faite afin d'approprier au Christianisme le symbole qui avait une telle importance dans le symbolisme païen. Le fait est que la crucifixion, qui était une ancienne forme de punition, était sur un arbre, donc sans forme distincte et que le simple pieu était appelé une croix ou crux.
Zacharie 12:10 indique que la cause finale de la mort devait être par le percement. Il est impossible de dire avec certitude si la croix utilisée pour crucifier Christ était un simple pieu ou si elle contenait une barre transversale, parce que le terme était général aux deux.
Cela n’a pas d’importance sauf que le symbolisme mentionné plus tôt a été transféré des cultes et devait être légitimé.
Le deuxième Concile de Nicée (787), dont le but était de reformer les abus et de mettre un terme aux disputes des iconoclastes, a défini que la vénération des fidèles était due 'à la croix précieuse et vivifiante ' aussi bien qu'aux images ou aux représentations de Christ, de la Sainte Vierge et des saints (Cath. Encyc., op. cit.).
Le Concile a soutenu que le culte du Latria appartient seulement à la nature divine. Ainsi, on accordait aux objets une forme d’adoration différente de celle qu’on prétendait accorder à la nature divine.
Mais affirmer que l'adoration des images de mortels est acceptable est contraire à l'enseignement explicite de la Bible.
Le symbolisme avait donc fait un tour complet et les images des Mystères avaient pris d’assaut le Christianisme et étaient devenues le centre de l'adoration.
De ce que nous avons vu plus haut, l'utilisation de la croix est philosophiquement répréhensible dans le Christianisme – pas seulement pour ces raisons, mais aussi parce que les concepts ci-dessus, qui sont logiquement basés sur Dieu et qui sont la prérogative directe de Dieu, sont, dans ce symbolisme, attribué à Christ comme ils l’étaient aux dieux des Mystères. La résurrection se produit comme un acte de l’autorité de Dieu. Dieu seul est immortel (1Timothée 6:16). Christ a assumé l'autorité avec obéissance, donnant sa vie et la reprenant par cette autorité (Jean 10:18). Christ, celui qui sanctifie et ceux qui sont sanctifiés sont tous d’une même origine (enos pantes) (Hébreux 2:11). L'utilisation du terme enos pantes veut dire qu'ils sont d'un, complètement, à tous égards, de toutes les façons (Thayers). La NIV cherche à atténuer ce texte en le traduisant de la même famille.
Dieu seul doit être adoré et être l'objet de la prière (Luc 4:8 ; Jean 4:23 ; Apoc. 19:10 ; 22:9). La croix est devenue un symbole en elle-même de la même manière que l'image faite par Moïse (Nombres 21:8-9) est devenue une image en elle-même et serait ainsi idolâtre.
Le symbolisme qui entoure la croix ainsi que les œuvres et les formes d'art est chargé de concepts, qui ont été apportés dans l'adoration Chrétienne. Les concepts sont dérivés des plus anciennes formes d’adoration, qui ont été apportées ou répandues dans toutes les nations et dans toutes les tribus. L'identification des origines et des rapports étroitement liés est faite dans les sections ci-dessus. La croix, en tant qu’image, n'est pas un outil ou une décoration inoffensive.
Faire de la croix et de Christ des images et des objets de prières est une violation du deuxième commandement.
Le concept ou la doctrine impute à Christ le péché suprême de se faire égal avec Dieu, ce que la Bible dit qu'il n'était pas (Jean 14:28 ; Philippiens 2:6).
De tels concepts n'ont pas été utilisés dans les deux premiers siècles de l'Église et ils ont, en fait, été vus comme de l'idolâtrie. Beaucoup de nos gens ont été martyrisés pour avoir refusé d'accepter les croix comme symboles de leur foi.
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