Le culte de « la Vierge Marie »
- Les babyloniens dans leur religion populaire adoraient par-dessus tout une mère déesse et son fils, qui était représenté dans les tableaux par des statues comme un petit enfant dans les bras de sa mère. De Babylone le culte de la mère et de son enfant se répandit jusqu’au bout du monde.
En Égypte, la Mère et l’Enfant étaient adoré sous les noms d’Isis et d’Osiris. Dans l’inde, même aujourd’hui, sous les noms d’Isi et d’Iswara. En Asie c’est Cybèle et Deoius. Dans la Rome païenne, la fortune et Jupiter Puer, ou Jupiter l’enfant. En Grèce, Cérès la grande mère avec un nourrisson au sein,
ou Irène, la déesse de la paix, avec l’enfant Plutus dans les bras. Et même au Tibet, au Japon, en Chine, les missionnaires jésuites ont été bien surpris de trouver la contrepartie de la Madone et son enfant adorés aussi dévotement que dans la Rome papale elle-même ; Shing Moo, la Sainte Mère des Chinois était représentée avec un enfant dans les bras et entourée d’une gloire, absolument comme si un artiste catholique Romain avait pris soin de la peindre.
Les Babyloniens dans leur religion populaire adoraient par-dessus tout une mère déesse et son fils, qui était représenté dans les tableaux et par des statues comme un petit enfant dans les bras de sa mère.
De Babylone le culte de la Mère et de l'Enfant se répandit jusqu'au bout du monde
A l’origine, selon toute vraisemblance, il n'y avait pas lieu de diviniser la mère. Il y avait bien une Promesse formelle qui amena tout naturellement l'humanité à attendre qu'un jour le fils de Dieu (le Messie), par une admirable condescendance, apparaîtrait dans ce monde comme le fils de l’homme. Mais il n'y avait aucune promesse, pas même une apparence de promesse faite pour inspirer la croyance qu'une femme serait investie d'attributs qui l'élèveraient au rang de la divinité.
Il est donc tout à fait invraisemblable que le jour où pour la première fois, la mère fut représentée avec l’enfant dans les bras, on ait eu l’intention de lui décerner des honneurs divins. Sans doute elle servait surtout de piédestal pour soutenir son divin fils, et le proposer ainsi à l’adoration de l’humanité ; c'était déjà pour elle assez de gloire, seule d’entre toutes les filles d'Eve, d'avoir donné naissance au rejeton promis, l’unique espérance du monde. C'était évidemment le but. Mais toutes les idolâtries, on le sait, reposent sur ce principe : il faut que ce qui s'adresse aux sens fasse la plus puissante impression […]
- Les babyloniens dans leur religion populaire adoraient par-dessus tout une mère déesse et son fils, qui était représenté dans les tableaux par des statues comme un petit enfant dans les bras de sa mère. De Babylone le culte de la mère et de son enfant se répandit jusqu’au bout du monde.
En Égypte, la Mère et l’Enfant étaient adoré sous les noms d’Isis et d’Osiris. Dans l’inde, même aujourd’hui, sous les noms d’Isi et d’Iswara. En Asie c’est Cybèle et Deoius. Dans la Rome païenne, la fortune et Jupiter Puer, ou Jupiter l’enfant. En Grèce, Cérès la grande mère avec un nourrisson au sein,
ou Irène, la déesse de la paix, avec l’enfant Plutus dans les bras. Et même au Tibet, au Japon, en Chine, les missionnaires jésuites ont été bien surpris de trouver la contrepartie de la Madone et son enfant adorés aussi dévotement que dans la Rome papale elle-même ; Shing Moo, la Sainte Mère des Chinois était représentée avec un enfant dans les bras et entourée d’une gloire, absolument comme si un artiste catholique Romain avait pris soin de la peindre.
Les Babyloniens dans leur religion populaire adoraient par-dessus tout une mère déesse et son fils, qui était représenté dans les tableaux et par des statues comme un petit enfant dans les bras de sa mère.
De Babylone le culte de la Mère et de l'Enfant se répandit jusqu'au bout du monde
A l’origine, selon toute vraisemblance, il n'y avait pas lieu de diviniser la mère. Il y avait bien une Promesse formelle qui amena tout naturellement l'humanité à attendre qu'un jour le fils de Dieu (le Messie), par une admirable condescendance, apparaîtrait dans ce monde comme le fils de l’homme. Mais il n'y avait aucune promesse, pas même une apparence de promesse faite pour inspirer la croyance qu'une femme serait investie d'attributs qui l'élèveraient au rang de la divinité.
Il est donc tout à fait invraisemblable que le jour où pour la première fois, la mère fut représentée avec l’enfant dans les bras, on ait eu l’intention de lui décerner des honneurs divins. Sans doute elle servait surtout de piédestal pour soutenir son divin fils, et le proposer ainsi à l’adoration de l’humanité ; c'était déjà pour elle assez de gloire, seule d’entre toutes les filles d'Eve, d'avoir donné naissance au rejeton promis, l’unique espérance du monde. C'était évidemment le but. Mais toutes les idolâtries, on le sait, reposent sur ce principe : il faut que ce qui s'adresse aux sens fasse la plus puissante impression […]
- La Vénus romaine, on le sait, était la vénus de Chypre, et on peut démontrer, l’histoire à la main, que la Vénus de Chypre est dérivée de Babylone. Or, il arriva ce qu'on pouvait prévoir en pareille circonstance, si l'enfant avait des droits à l'adoration, la mère en avait bien davantage.
C'est elle qui devint en conséquence l'objet favori du culte. Pour justifier ce culte, la mère fut divinisée aussi bien que son fils, et on la regarda comme destinée à achever d'écraser la tête du serpent ; car il était facile au besoin de trouver des raisons nombreuses et plausibles pour démontrer que Ninus, ou Nemrod, (*) le grand fils, n'avait fait dans sa vie mortelle que commencer ce travail […]
(*) (Selon les traditions judéo-chrétiennes, Nemrod, le « roi-chasseur » régnant sur les descendants de Noé, eut l'idée de construire à Babel (Babylone) une tour assez haute pour que son sommet atteigne le ciel, en tout cas aussi haute que le mont Ararat (où se serait échouée l'Arche de Noé),
afin que les flots ne puissent en submerger le sommet en cas de nouveau Déluge.
Nemrod était le fils-époux de Sémiramis, la déification et le culte voué à ce couple incestueux sont traces de la naissance du mythe de la Mère et de l'Enfant commun à de très nombreuses religions. Il fut inclus dans le dogme chrétien, en 325 lors du concile de Nicée.) Wikipédia.
L'Église de Rome prétend que ce n'était pas tellement la postérité de la femme que la femme elle-même qui devait écraser la tête du serpent. Bravant toute règle de grammaire, elle traduit ainsi la parole divine : a Elle t'écrasera la tête, et, tu lui blesseras le talon.
Cette croyance était partagée par les anciens Babyloniens, et représentée symboliquement dans leurs temples. Dans l'étage supérieur de la tour de Babel ou temple de Bélus, il y avait, trois images des grandes divinités de Babylone ; l’une d'elles était une femme tenant la tête d'un serpent (Chez les Grecs, on retrouve le même symbole. Diane, qui avait à l’origine le même caractère que la grande déesse de Babylone, était représentée tenant à la main un serpent sans tête). Avec le temps, et à mesure que les traits de I’ histoire de Sémiramis devenaient plus obscurs, on déclara audacieusement que la naissance de son fils était miraculeuse ; aussi fut-elle appelée Alma Mater, la Vierge Mère […] Longtemps avant l'ère Chrétienne, on savait au loin que le grand Libérateur naîtrait d'une manière miraculeuse.
Pendant des siècles, d'autres disent pendant des milliers d'années, les prêtres Bouddhistes avaient une tradition d'après laquelle une vierge enfanterait un fils qui bénirait le monde. Cette tradition n'avait aucune origine romaine ou chrétienne ; ce qui le prouve, c'est la surprise qu'éprouvèrent et que manifestèrent les missionnaires jésuites lorsque, pour la première fois' ils pénétrèrent dans le Tibet et dans la Chine. Ils y trouvèrent non seulement une mère et un enfant adorés comme dans leur propre patrie, mais encore cette mère adorée sous un caractère entièrement semblable à celui de leur propre madone, « Virgo Deipara » la Vierge mère de Dieu, et cela, dans des régions où il n'y avait pas la moindre trace qui révélât que le nom ou l'histoire de notre Seigneur Jésus (Yeshoua) fût connue. L'antique promesse « la postérité de la femme écrasera la tête du serpent », suggéra naturellement l'idée d'une naissance miraculeuse. La prêtrise et la présomption naturelle à l'homme travaillèrent à anticiper l'accomplissement de cette promesse,
et la reine de Babylone semble avoir la première reçu cet honneur. On lui prodiguait les titres les plus élevés. On l'appelait la reine des cieux (Jérémie 44 : 17-19, 25).
En Égypte, elle était appelée Athor, c'est-à-dire la demeure de Dieu, ce qui signifie qu'en elle habitait toute la plénitude de la divinité. Pour désigner la grande mère déesse, dans un sens panthéiste, comme étant à la fois la toute puissante et infime, la Vierge mère, on avait gravé cette inscription sur l'un de ses temples en Égypte : "Je suis tout ce qui a été, qui est, et qui sera. Nul mortel n'a écarté mon voile. Celui que j'ai enfanté, c'est le soleil " — En Grèce, elle s'appelait Hestia, et chez les Romains Vesta, qui n'est qu'une modification du même nom, et ce nom bien que compris autrement d'ordinaire, signifiait en réalité : l'habitation […]
- Hérodote, d'après des informations particulières, déclare qu'en Égypte cette reine des cieux était la plus grande des divinités et celle qu'on adorait le plus. — Partout où son culte fut introduit, il exerça une fascination vraiment inouïe.
Il faut en vérité que les nations "aient été rendues folles" par le vin de son impudicité. Les Juifs, en particulier, furent tellement enivrés par son breuvage aux jours de Jérémie, tellement ensorcelés par son culte idolâtre, que même après la ruine de Jérusalem, lorsque le pays fut ravagé à cause même de cette idolâtrie, ils ne purent se résoudre à l'abandonner. Pendant leur exil en Égypte, au lieu d'être témoins de Dieu contre le paganisme qui les entourait, ils étaient aussi passionnés pour cette forme d'idolâtrie que les Égyptiens eux-mêmes.
Jérémie fut envoyé de Dieu pour dénoncer sa colère s'ils continuaient à adorer la reine des cieux, mais ses avertissements furent inutiles: "Alors, dit le prophète, tous ceux qui savaient que leurs femmes faisaient des encensements à d'autres dieux, et toutes les femmes qui étaient là en grand nombre,
et tout le peuple qui demeurait dans le pays d'Égypte, à Patros, répondirent à Jérémie et lui dirent : Nous ne t'obéirons en rien de ce que tu nous as dit au nom de l'Éternel, mais nous voulons agir comme l'a déclaré notre bouche, offrir de l'encens à la reine des cieux et lui faire des libations comme
nous l'avons fait, nous et nos pères, nos rois et nos chefs, dans les villes de Juda et dans les rues de Jérusalem. Alors nous avions du pain pour nous rassasier, nous étions heureux et nous n'éprouvions point de malheur." (Jérémie 44 : 15-17). — Ainsi les Juifs, le peuple particulier de Dieu, rivalisaient avec les Égyptiens dans leurs dévotions à la reine des cieux […]
- Les noms blasphématoires donnés à Marie par la papauté n'ont pas une ombre de fondement dans la Bible ; ils sont tous fondés sur l'idolâtrie Babylonienne. Il y a plus : les traits mêmes et le teint des deux Madones Romaine et Babylonienne, sont identiques. Jusqu'à ces derniers temps, lorsque Raphaël (le peintre) quitta quelque peu le sentier battu, il n'y avait rien de juif ou même d'italien dans les madones Romaines. Si ces portraits ou ces images de la Vierge mère avaient été destinés à représenter la mère de Notre Seigneur, on les aurait certainement jetés dans l’un de ces deux moules. Mais il n'en a pas été ainsi. Dans la terre des beautés aux yeux noirs, aux cheveux d’un noir de corbeau, la madone a toujours été représenté avec des yeux bleus, et des cheveux blonds, et c’est là une couleur entièrement différente du teint juif, qu’on aurait supposé devoir être celui de la mère de notre Seigneur, mais qui s'accorde précisément avec celui que toute l'antiquité attribue à la déesse reine de Babylone.
Dans presque tous les pays la grande déesse a été représentée avec des cheveux blonds ou dorés ; il devait donc y avoir eu un grand prototype, auquel tous les types devaient correspondre. La blonde Gérés, "flava Gères", ne pourrait fournir aucun poids à cet argument si elle avait été seule, car on ne pourrait dans ce cas supposer que l'épithète "aux cheveux blonds" était empruntée au blé qui était censé être sous sa protection. Mais beaucoup d'autres déesses ont reçu la même qualification. Europe, qui fut ravie par Jupiter sous la forme d'un taureau, est appelée Europe aux cheveux blonds. — Minerve est appelée par Homère Minerve aux yeux bleus, et par Ovide, Minerve aux cheveux blonds. — La chasseresse Diane qui est souvent identifiée à la lune est invoquée par Anacréon sous le nom de fille de Jupiter aux blonds cheveux, titre que la pâle !figure de la lune argentée n'aurait certainement jamais suggéré. Diane, mère de Vénus, avait, nous dit "Théocrite, des cheveux blonds — Vénus elle-même est souvent appelée Aurea Venus, la blonde Vénus. - La déesse Hindoue Lakshmi, mère de l'Univers, avait le teint blond,Ariadne, femme de Bacchus, était appelée Ariadne aux blonds cheveux […]
- La ressemblance ne porte pas seulement sur le teint, elle porte aussi sur les traits. Les traits juifs sont frappants dans tous les pays, et ont un caractère spécial qui leur est propre. Mais les madones à l'origine n'ont rien du tout de la forme ou du trait juif ; tous ceux qui les ont comparées personnellement déclarent qu'à cet égard aussi bien que pour le teint elles ressemblent aux madones Babyloniennes que Sir Robert Ker Porter a découvertes parmi les ruines de Babylone. Ces portraits ont aussi un caractère remarquable, c'est le nimbe ou cercle de lumière qui entoure d'ordinaire la tête de la madone romaine. Les prétendus portraits du Christ sont souvent entourés de la même manière. Quelle est l'origine de cet emblème ? Pour ce qui concerne notre Seigneur, si sa tête avait été simplement entourée de rayons, on aurait pu dire avec quelque apparence de raison que c'était un emprunt aux récits évangéliques où il est écrit que sur la sainte montagne son visage était resplendissant de lumière. Mais où voit-on, dans toute l’Écriture, que sa tête fut entourée d'un disque ou d'un cercle de lumière ?
Ce qu'on chercherait en vain dans la arole de Dieu, on le trouve dans les représentations Astiques des grandes divinités de Babylone. Le disque et surtout le cercle étaient les symboles bien connus de la divinité du soleil et figuraient largement dans le symbolisme oriental.
La divinité du soleil était entourée d'un cercle ou d'un disque. Il en était de même dans la Rome païenne. Apollon, l'enfant du soleil, était souvent représenté de cette manière. Les déesses qui se disaient parentes du soleil étaient aussi autorisées à se faire orner d'un nimbe ou cercle lumineux […]
Or, pourrait-on croire que toute cette coïncidence soit accidentelle ? Si la madone n’avait jamais ressemblé aussi exactement à la Vierge Marie, il est évident que cela n'aurait jamais excusé l'idolâtrie. Mais puisqu'il est incontestable que la déesse enchâssée dans l'Église papale pour l'adoration
suprême de ses sectateurs, n'est pas autre chose que cette même reine de Babylone qui éleva Nemrod ou Ninus le fils, comme rival de Christ, et qui fut dans sa personne l'incarnation de toute espèce de licence, quel ténébreux caractère ce fait n'imprime-t-il pas sur l'idolâtrie romaine ?
À quoi bon nous dire, pour atténuer le caractère odieux de cette idolâtrie, que l'enfant qu'on présente à notre adoration porte le nom de Jésus (Yeshoua) ?
- Lorsqu'on adorait autrefois à Babylone cette femme et son enfant, on appelait celui-ci d'un nom tout aussi particulier à Christ, d'un caractère tout aussi distinctif que le nom de Jésus ! On l'appelait Zoro-ashta, la semence de la femme.
Mais cela n'empêche pas que la terrible colère de Dieu ne s'élevât contre ceux qui jadis adoraient "cette idole de jalousie, provoquant à la jalousie." C'est en vain qu'on donne le nom du Christ à l'enfant la Madone Romaine tient dans ses bras, on n'en fait as moins une image de jalousie, on ne la rend pas injurieuse pour le Très-Haut, on n'en excite pas moins son profond mécontentement, quand on adore évidemment cet enfant comme celui de la reine des cieux à laquelle on décernait tous les attributs de la Divinité et qu'on adorait comme la "mère des prostitutions et des abominations de la terre".
Le Seigneur a en horreur le culte des images, mais un culte pareil doit lui être particulièrement en horreur. Or si les faits que nous avons admis sont vrais, faut-il s'étonner que des menaces si terribles soient dirigées par la parole de Dieu contre l'apostasie Romaine, et que les vases de la redoutable colère divine soient destinés à se répandre sur sa tête coupable ! Si tout cela est vrai, (et qui peut le contredire), osera-t-on maintenant plaider la cause de la Rome papale, osera-t-on l'appeler une Église chrétienne ? Un homme craignant Dieu pourra-t-il, à la vue de ces lignes, s'empêcher d'admettre que seul le paganisme a jamais pu inspirer une doctrine semblable à celle que proclamèrent les Melchites au Concile de Nicée : "la Sainte Trinité se compose du Père, de la Vierge Marie, et du Messie leur Fils " !
Comment ne pas reculer d'horreur devant une pareille pensée ? Et que dira dès lors le lecteur d'une église qui enseigne à ses enfants à adorer une Trinité semblable à celle qui est contenue dans ces lignes :
Cœur de Jésus, je t'adore ;
Cœur de Marie, je t'implore ;
Cœur de Joseph, pur et juste :
En ces trois cœurs, je place ma confiance.
Si ce n'est pas là du paganisme, que peut-on appeler de ce nom ? Et c'est là la Trinité que les catholiques romains d'Irlande apprennent à adorer dès leur enfance ! C'est là la Trinité que dans les livres les plus récents d'instruction catéchétique, on présente comme grand objet de dévotion aux partisans de la papauté ! Le manuel qui contient le blasphème est publié avec l'imprimatur de Paulus Cullen, archevêque papal de Dublin. Dira-t-on, après cela, qu'il faut encore appeler l'Église catholique romaine une Église chrétienne, parce qu'elle retient la doctrine de La Trinité ? Les païens de Babylone, les Égyptiens, les Hindous, de nos jours encore, ont admis une Trinité dans le même sens que Rome ; mais adoraient-ils l’Eternel le Dieu en trois personnes, le roi éternel, immortel et invisible ?
Et dira-t-on avec une égale évidence devant les yeux, que Rome fait ainsi ? Arrière donc cette fatale illusion que Rome est chrétienne ! On a pu jadis avec quelque raison soutenir une pareille hypothèse ; mais chaque jour le mystère d'iniquité se révèle de mieux en mieux sous son vrai caractère.
Il n'y a pas, il ne peut y avoir la moindre sûreté pour les âmes dans "Babylone". "Séparez-vous d'elle, mon peuple", tel est l'ordre distinct et formel de Dieu. Ceux qui y résistent, le font à leurs risques et périls !