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La Tour de Babel :: l'origine de l'empire mondial des religions

    Jean leDuc, prophète ?

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    Message  Arlitto Mer 25 Nov 2020 - 3:32

    Jean leDuc, prophète ?


    La Fin des Temps:
    L'Émergence de Jésus-Christ
    par:  Jean leDuc
     

    La Fin des Temps: l’avènement de Jésus-Christ.

    Les signes de la fin des temps désignent, d'une manière générale mais non exclusive, les événements importants du futur qui annoncent et qui précèdent le retour de Jésus-Christ. Nous ne favorisons point le mot "retour" parce qu'il indique dans la pensée des gens simples qu'un départ à déjà eu lieu; et par ce fait, que Jésus ne serait plus présent parmi nous. La Parole de Dieu nous indique clairement le contraire: " ... et voici, je suis avec vous tous les jours jusqu'à la fin du monde" (Mat.28:20). Or la présence continuelle de Christ avec nous et en nous, correspond au mot Grec "Parousie" qui signifie "présence", et indique "la présence spirituelle de Christ" tout en mettant l'accent sur "son apparition" finale. Nous sommes en accord avec A.R. Kayayan qui dit, "Espérer contre toute espérance":  "Traduire "Parousie" simplement par présence, ne rend pas justice à la riche variété du terme. Nous retiendrons donc le sens parfaitement justifiable "d'avènement"; sans toutefois négliger celui de présence".
     
    Parmi ces signes, se trouvent ceux qui ce sont déjà produit, par exemple: la mort et la résurrection de Christ, l'effusion de l'Esprit par laquelle Christ vient habiter en nous, la prédication et le ministère miraculeux des apôtres, la cessation des dons spirituels, l'achèvement du texte du Nouveau Testament, la destruction de Jérusalem en l'an 70 qui est le début du temps des nations, la formation de l'Église Catholique et du Vatican, la ré-apparition d'Israël comme puissance de séduction identifié comme la bête de l'abîme et Satan.
     
    L'essentiel de la Foi, de l'espérance et de la charité chrétienne, s'exprime dans le premier avènement de Christ; c'est à dire dans son incarnation, son expiation, sa résurrection, son ascension et son exaltation, ainsi que son habitation et notre transformation. Ce premier avènement donne un sens et accomplit toutes les promesses et les prophéties de l'Ancien Testament. Nous vivons ainsi dans le déjà accompli. En un sens "la Parousie" devient une présence lors de chaque proclamation fidèle de l'Évangile, lors de chaque conversion réelle. Par l'Esprit et la Parole, Jésus revient perpétuellement dans les coeurs repentants; et au milieu des agitations, des rumeurs violentes, des guerres et des persécutions, le Seigneur est avec nous dans la communion de son Esprit jusqu'à son apparition finale.
     
    Mais la grande apostasie est aussi un signe de la fin, de même que la grande tribulation qui aboutira avec l'apparition de l'Antichrist. Dans 2 Thes.2:3,7; et 1 Tim.4:1; l'apôtre Paul fait allusion à l'apostasie que plusieurs disent être l'abandon de la Foi. Une telle interprétation du mot « apostasie » convient très bien à l’Arminianisme et son faux évangile du libre-choix, et nous ne serions pas surpris de voir que ces réprouvés sont responsables d’avoir donné un tel sens à ce mot. Or le mot « apostasie » détient toute une autre signification dans l’original, celle de « renversement », et ce sens précis du mot est loin de plaire aux disciples du libre-choix car il indique avec exactitude que l’apostasie consiste à renverser la foi.
     
    Officiellement l’apostasie débuta avec le Pharisianisme du temps de Jésus et des apôtres, il resurgit avec le Pélagianisme vers l’an 360, et se manifesta ouvertement avec Jacobus Arminius vers 1603 pour devenir universellement la doctrine favorite des mouvements dits évangéliques. Cette fausse doctrine est à la base de la Critique Textuelle qui reproduisit un texte grec dénaturé et pollué qui est à la base des versions modernes de la Bible qui s’opposent au Texte Reçu des Réformateurs. Ayant frayer son chemin dans les consciences dites chrétiennes, cette doctrine néfaste engendra une fausse proclamation sur le deuxième avènement du Seigneur Jésus-Christ (1 Thes. 4: 16, 17; 2 Thes. 2:1-3) qui donna naissance au faux évangile raciste d’un salut national pour l’Israel moderne.
     
    Effectivement, les signes de la fin des temps se sont manifestés peu avant la destruction de Jérusalem et la ruine d'Israël. Cependant l'Esprit de Dieu est actif pour attirer notre attention aussi vers le futur où nous verrons le grand dénouement de toutes ces choses dans un différent contexte historique. Dans ce contexte, l'Apostasie est relié à l'eschatologie sectaire judéo-chrétienne primitive, qui reflète la nature politique des espérances messianiques d'Israel; comme nous voyons dans la Parole de Dieu:
     
    "Eux donc étant assemblés, l'interrogeaient en disant: Seigneur, sera-ce en ce temps que tu rétabliras le royaume d'Israël?  Mais il leur dit:  Ce n'est pas à vous de savoir les temps ou les moments que le Père a fixé de sa propre autorité" (Ac. 1: 6, 7).
     
    Ceci nous indique que l'Etat moderne d'Israël n'a aucun rapport avec les prophéties de l'Ancien Testament, sauf pour le comparer à l'ancien royaume de Salomon; et nous indiquer que cette République Sioniste fait plutôt partie de l'Apostasie finale qui menace les élus d'égarement.
     
    Les sectes sont volontairement millénaristes, c'est à dire qu'elles optent pour un millénium de paix, un règne terrestre temporaire intercalé entre la fin de ce monde-ci et l'inauguration du royaume final et éternel. Au-delà des divergences, ces différents scénarios sont présentés:
     

    1) l'enlèvement de l'Église par Christ lors de sa "parousie";
    2) une période intermédiaire de sept ans favorable à la conversion d'Israël;
    3) la venue de l'Antichrist;
    4) la guerre d'Armageddon;
    5) l'enchaînement de Satan pour mille ans;
    6) le règne de mille ans du Christ avec les ressuscités sur la terre;
    7) jugement dernier et destruction de Satan,-
    8) l'établissement du règne définitif de Dieu pour l'éternité.
     
    Ces objectivations millénaristes sont séduisantes pour les esprits simples qui aiment se livrer à des spéculations gratuites.
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    Message  Arlitto Mer 25 Nov 2020 - 3:32

    [size=22]Royaume Politique ou Royaume Spirituel ?[/size]


    Jésus a bien dit clairement: « Mon royaume n’est pas de ce monde » (Jean 18: 36), mais cela n’est pas encore assé clair pour les réprouvés qui sont obscédé avec la notion d’un royaume terrestre. En ce qui concerne les élus, nous ne voulons point de royaume terrestre car nous ne sommes point de ce monde. Pour la majorité des juifs du temps de Jésus, le Royaume était l'équivalent de la restauration politique d'Israël; ce qui se réalisa seulement en 1897 sous l'impulsion du Dr. Théodore Herzl au congrès Sioniste qui se réunit dans la ville de Bâle. Car, contrairement à l'opinion généralement admise chez les pharisiens, et encore plus dans le groupe politique des zélotes qui s'attendaient à un événement spectaculaire de nature politique, Jésus attira l'attention sur le fait que le Royaume était parmi eux. Il était de nature spirituelle et intérieure. Toutefois cette nature n'était pas une réalité totalement invisible, qui pouvait passer inaperçue au regard de l'homme. Il faut éviter de charger le terme "spirituel" des malentendus qui l'ont déprécié et dévalorisé, au point que dans l'esprit de plusieurs, spirituel s'oppose et exclut le réel, l'actuel, et le concret.
     
    Pour avoir accès au Royaume il faut la régénération, une vie d'humilité comme celle des enfants. En devenant un disciple de Christ il faut consentir à un engagement total, à des renoncements et à des déchirements vraiment douloureux. Or le Royaume est une réalité totalement différente de celle des idées contemporaines généralement répandues. Le concept d'un Royaume formé de personnes régénérées ou recréées de nouveau, n'était pour tant ignoré par les anciens prophètes du Judaïsme; mais l'espoir d'un rétablissement national et politique d'Israël, a contribuer à renverser sa signification. En effet, nous retrouvons ce concept dans "la vision des ossements ranimés" du prophète Ézéchiel (Ez.37:1-14). Il est important de remarquer que Ézéchiel était prophète de l'exil lors de la captivité d'Israël qui fut déporté à Babylone et y demeura pour une période de 70 ans (Ez.1:1-3; Jer.25:11,12; Dan.9:2). Dans l'Exposé Évangélique du Rev. Thomas Haweis (1833), la vision des ossements ranimés du prophète Ézéchiel contient deux aspects:
    1) elle se rapporte à la restauration d'Israël dans le temps du prophète Néhémie (Néh. 1:3,9; 7:6);
    2) elle décrit une résurrection spirituelle qui se rapporte à la nouvelle naissance (Ez.11:19; 36:25-31; Jn.3:3-10).


    Cette vision n'a donc aucun rapport avec la formation de l'État d'Israël moderne moderne fondé en 1948. Le Royaume de Dieu devait s'établir à la suite d'un événement surnaturel, à savoir la résurrection spirituelle de ceux qui étaient mort dans leurs péchés. Il n'avait pas la promesse d'une splendeur nationale portant l'ancien peuple élu au faîte d'une gloire terrestre.
     

    Avant la résurrection de Christ, les perspectives n'étaient pas claires, malgré l'espoir maintenu par les fréquentes allusions à l'apparition glorieuse du Royaume. Ce n'est qu'à la Résurrection que des perspectives véritablement nouvelles s'ouvrent au regard des croyants élus. Elle a permis de distinguer clairement entre ce qui est déjà accompli et ce qui sera encore, et constitue en définitive le point de départ d'un nouveau développement dans le futur du Royaume. A la lumière de ceci nous comprendrons mieux le sens du Millénium spirituel au cours de l'histoire. Nous devrions garder toujours présent à l'esprit cet aspect des choses afin de mieux combattre toute idée sectaire et toute déformation christologique, comme nous voyons dans ceux qui rendent un culte à l'Etat moderne d'Israël.
     
    Plusieurs théories tentent d'expliquer le règne du Christ après son retour. Trois écoles d'interprétation millénariste se disputent présentement l'un des thèmes biblique les plus controversés, celui du Millénium: 1) la position Postmillénaire; 2) la position Prémillénaire qui est en rapport étroit avec l'école Dispensationaliste; 3) la position Amillénaire. Nous faisons remarquer que le Christianisme Marginal supporte seulement l’Amillénarisme et détient une variation de cette position qui se nomme le Pneumillénarisme ou Millénaire Spirituel.
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    Message  Arlitto Mer 25 Nov 2020 - 3:33

    Le Postmillénarisme:


    Moins connu du grand public chrétien que les autres, le postmillénarisme peut en surprendre beaucoup. Selon cette position le retour du Christ aura lieu après une ère de prospérité exceptionnelle pour l'Église et pour la foi en générale. Cette ère clôturera la période actuelle de la grâce, puis après le Christ établira définitivement son Royaume universel. La moisson de l'histoire verra la conversion des Juifs, ou en tous cas la restauration d'une partie de ce peuple.  L'Antichrist apparaîtra à la fin du millénium ayant peu de temps à sa disposition. Malgré que le monde sombre davantage chaque jour dans les ténèbres spirituelles et morales, cette position reste quand même optimiste sur la transformation de l'ordre extérieur de la société effectuée grâce à un renouveau intérieur universel. Ce serait l'âge d'or de l'Église, la foi se purifierait et deviendrait plus authentique et les fidèles seraient spirituellement éveillés et davantage consacrés, afin de pouvoir surmonter le mal. L'homme reviendrait de nouveau le maître de la Création et les gouvernements seraient administrés selon la Loi de Dieu. Il est à craindre que cette position, bien qu'elle s'en défende, se rapproche dangereusement à son insu, d'une position biblique qui était réservée strictement à l'Ancien Testament. L'examen du chapitre 20 de l'Apocalypse ne nous autorise pas à avoir une idée millénariste de cette nature. Le postmillénarisme ne tient pas suffisamment compte des données essentielles de l'eschatologie biblique.
     

    Quoique des vues proches du postmillénarisme aient été partagées par quelques individus marquants de l'histoire de l'Église comme Joachim de Floris, un moine catholique du douzième siècle, la plupart des postmillénaristes se réclament de Daniel Whitby (1638-1725). Seuls quelques amillénaristes se réfèrent aux racines postmillénaristes du mouvement. Le postmillénariste du théologien Baptiste, A-H Strong, déclare ouvertement: « Notre interprétation particulière d'Apocalypse 20.1-10 a été définie pour la première fois en substance par Whitby ». Le postmillénarisme s'accordait bien avec l'optimisme des 18ème et 19ème siècles, et répondait à l'attente générale d'un monde aux perspectives meilleures. Bien qu'il ait beaucoup perdu de sa force à l'heure actuelle, il était très en vogue parmi les théologiens conservateurs des 19ème et 20ème siècles, comme Charles Hodge.
     

    Le Postmillénarisme est devenu, depuis 1700, la position officielle de l'église Catholique Romaine avec Thomas d’Aquins. Mais les vues extrêmes de l'église romaine ont fait que plusieurs catholiques ont cherché d’autres choses. Tenant compte du carnage et de l'excès des cardinaux et des représentations subtiles du Pape, on ne pouvait qu'espérer qu'il avait une autre explication du plan de Dieu hors du postmillénarisme d'après lequel les aspirations les plus hautes de l'humanité se reflètent dans le gouvernement de l'église de Rome. Aujourd’hui, une grosse majorité des catholiques ont adopté le Prémillénarisme sans rejeté pour autant la souveraineté de l’Église Romaine sur le monde entier. Or les aspirations eschatologiques du Catholicisme ont dû plier le genoux devant les aspirations messianiques du Sionisme. L’enjeux des super-puissances pour la domination du monde, qui se déroule présentement sur la scène mondiale, demande éventuellement l’union de ces deux puissances dans une alliance infernale reflété dans un œcuménisme politique, religieux et économique.
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    Message  Arlitto Mer 25 Nov 2020 - 3:34

    Le Prémillénarisme


    Si tous les Dispensationalistes sont prémillénaristes, il en advient que ce n'est pas tous les prémillénaristes qui sont dispensationalistes. La position Prémille historique ou Chiliaste est une philosophie de l'histoire du salut, d'après laquelle Israël tiendrait au cours de cette histoire un rôle prépondérant, tandis que l'Église chrétienne n'y serait qu'une figure de parenthèse. La Bible se divise alors en deux parties dont la première traite du Royaume et l'autre de l'Église. L'ensemble du système renferme des alliances de dispensations d'époques, à tel point que le lecteur s'égare désespérément dans un labyrinthe théologique complexe et inutile dans lequel il devient prisonnier. Louis Berkof distinguait dans cette confusion au moins trois modes d'approches, si ce n'est quatre: les deux résurrections (quoique certains dispensationalistes déclare y en avoir quatre), les deux parousies, les trois jugements derniers, les deux peuples de Dieu, éternellement séparés, dont le premier Israël doit hériter la terre, et dont le second, l'Église, est destiné à séjourner au ciel.
     
    Le schéma de cette position est passablement confus et interminable. Nous ne nous occuperons pas ici des détails. Nous nous proposons simplement de faire quelques remarques d'ordre général qui s'appliqueront aussi aux thèses dispensationalistes.
    L'idée d'une séparation prophétique entre Israël et l'avenir du Royaume ne se soutient pas scripturairement. Selon les prémils les prédictions prophétiques devraient s'interpréter de manière littérale. Mais nous faisons remarquer que les livres prophétiques des Écritures ne contiennent que les indications d'un accomplissement spirituel. Le Nouveau Testament ne connaît ni n'admet une lecture littéraliste comme pratique les prémils. Un tel littéralisme aboutit forcément à un grand nombre d'inconsistances pour ne pas dire d'aberrations. La position pré-millénaire brise l'unité même des Écritures et celle du peuple unique que Dieu s'est acquis. Elle n'est point consciente que Israël n'est plus le peuple élu mais le peuple de Satan (Jn.8:44).
    Le Dispensationalisme, la branche la plus puissante du prémillénarisme, prend son origine au 16" siècle avec un Jésuite du nom de Ribera (1580). Selon Oswald T. Allis, Ribera élabora son interprétation futuriste dans le but de détourner l'affirmation des Réformateurs que le Pape est l'Antichrist, "Prophecy and thé Church".  Avec l'aide d'un autre Jésuite du nom de Alcazar, il infiltra dans les milieux chrétiens les théories contradictoires de l'enlèvement de l'Église et du mille ans littéral terrestre pour déstabiliser le Protestantisme, "Kiss thé Protestants Good-Bye, par: Jack T. Chick".  Par après, vers la fin du 18" siècle, un autre Jésuite, Manuel de Lacuna (1731-1801), passa à l'attaque et influença d'une manière décisive la formation de ce système original d'interprétation biblique qui se nomme le Dispensationalisme.  Ainsi les Illuminatis firent pénétrer dans le christianisme le germe empoisonné de l'Apostasie.  Lacuna développa sa thèse millénariste dans son ouvrage principal "L'Avènement en Majesté et Gloire du Messie" où nous voyons son interprétation futuriste de l'apparition du Christ ainsi que celle de l'Antichrist.
     
    Un protestant, Edward Irving, prédécesseur des Charismatiques et Pentecôtistes modernes, découvrit l'ouvrage de Lacuna et entreprit d'en rendre le contenu public parmi ses compatriotes. D'après J.M. Nicole, "Précis d'Histoire de l'Église", les Irvingiens (1792-1834) pensait que la succession apostolique pouvait être retrouvée, si une nouvelle descente du Saint Esprit se produisait, accompagnée de dons miraculeux. Des cas de glossolalie (parler en langues) et de guérisons furent signalés, et à la suite de cela, une "Église Apostolique" fut organisée, pourvue d'une hiérarchie compliquée, et adonnée à un culte catholicisant.  Douze apôtres furent nommés par "prophétie", mais sans avoir de successeurs, car les Irvingiens attendaient un "retour imminent" du Christ. L'Église Néo-apostolique estime qu'il faut toujours des apôtres vivants et leur voue un culte quasi idolâtre". Ceci est le cas chez les Mormons et d'autres groupes similaires. Le livre du Jésuite espagnol, Manuel de Lacuna, fut bientôt traduit en anglais et publié en deux volumes en 1827. Les conférences dites "prophétiques" d'Albury Park furent consacrées aux thèses défendues et c'est là ce que nous avons appelé "le motif interne" qui explique l'origine et le développement de l'école dispensationaliste.  Quant au "motif externe "il est de nature "politique". C'est un phénomène courant bien connu, que les attentes millénaristes s'intensifient et deviennent passionnément ardentes au cours d'événements exceptionnels d'ordre politique. L'attente de la fin imminente du monde fut partagée par beaucoup d'esprits, plus avides d'événements extraordinaires qu'authentiquement fidèles et soutenus par une espérance vivante en le retour glorieux du Christ.
    J.N. Darby (1800-1882), qui selon Jack T. Chick faisait parti de la société secrète de la Franc-maçonnerie, branche principal des Illuminatis a été le premier à rendre populaire l'idée selon laquelle Dieu avait un plan terrestre pour son peuple Israël et un autre différent pour l'Église. L'interprétation d'une double intention divine était jusque là totalement inconnue. Nous pouvons donc la qualifier de système original, car elle n'a aucun précédent au cours de l'histoire de la théologie. A ses yeux, les juifs ne peuvent pas faire partie de l'Église. Celle-ci forme un corps à part. Cette distinction tranchante entre "deux peuples", qui contredit clairement la Parole de Dieu (Eph.2:14), le conduit hélas plus loin encore, c'est à dire à la vieille erreur qui divisait les attributs du Père et les noms du Fils. Avec une telle division, les juifs restent attachés à Jahvé ou Jéhovah, le Père; mais à l'Église, Jésus s'offre en tant que Fils de Dieu. Darby fonda des églises nouvelles et réussit à faire admettre ses thèses même par un grand nombre de pasteurs et de théologiens de d'autres églises. Les partisans de ses idées sont connus sous le nom de "Bible-beleiving Christians" "Chrétiens Bibliques ou "Frères Chrétiens" que plusieurs nomment aussi « les Darbystes ». 
    J.M. Nicole a ceci à nous dire sur ce système erroné d'interprétation: "Darby a mis au point une interprétation de la prophétie assez nouvelle qui distingue deux phases dans le retour du Seigneur et qui voit dans l'Apocalypse des événements encore à venir. Cette conception s'est imposée à beaucoup, même en dehors des cercles de Frères... Le protestantisme américain a subi, comme celui des autres pays, certaines infiltrations libérales... Le nom de fondamentaliste est parfois associé à tel schéma prophétique ou à l'interprétation dispensationaliste de la Bible".
     
    Robert B. Yerby, "Up, Up and Away", cite le grand missionnaire George Mueller qui écrivit à son ami Wilfred C. Meloon:  "Mon frère, je suis un lecteur assidu des Écritures, et j'ai très tôt réalisé que ce qui m'a été enseigné de croire ne s'accordait pas toujours avec ce que ma Bible disait. Je suis donc parvenu à la conclusion que je devait soit me séparer de la compagnie de John Darby, ou de ma Bible précieuse; et j'ai choisi de m'attacher à ma Bible et de me séparer de Mr. Darby". Yerby ajoute: "Les tempéraments s'enflamment lorsque les théories des Dispensationalistes sont critiquées. Plusieurs veulent que nous gardions le silence dans le but de préserver l'unité. Nous sommes d'accord avec le besoin d'unité, mais il existe aussi un besoin pour l'honnêteté et la vérité. Nous n'aurons jamais d'unité spirituelle authentique du temps que nous tolérons des faux concepts qui amoindrissent l'oeuvre de Christ à son premier avènement, et qui entravent la croissance individuelle de chaque croyant".
    L'influence littéraire dispensationaliste la plus vaste fut exercée par un autre adepte de grand talent et de grand renom, l'américain C.I. Scofield, ainsi que par sa Bible avec notes explicatives et commentaires. Par ses notes marginales, Scofield cherche à démontrer que la Bible enseigne le dispensationalisme. Il est facile de découvrir, même lors d'une simple lecture de ces élucubrations dangereuses, combien l'auteur perd de vue l'enseignement biblique au profit de sa propre lecture personnelle. Durant les deux premières décennies de notre siècle les thèses dispensationalistes, accompagnées de leur annexe, "l'enlèvement de l'Église sur les nuées" et "la séparation de la septième semaine du livre de Daniel (Dan.9:27) d'avec les 69 autres semaines", exercent une grande influence sur le protestantisme évangélique nommé "le fondamentalisme". 
    Le point le plus dangereux de cette interprétation est la séparation de la 69" semaine de Daniel d'avec les autres, par laquelle les dispensationalistes attribuent à Satan (l'Antichrist) la nouvelle Alliance du sang de Christ, dans laquelle le Seigneur Jésus fit cesser la nécessité des sacrifices et des oblations de la Loi (Dan.9:27; Mat.26:28; Gal.2:14,15; Heb.9:8-12; 8:8,13). Le système dispensationaliste s'attaque donc au sacrifice du Seigneur Jésus et se fait ennemi de la croix de Christ.  Ainsi nous dit A.R. Kayayan dans son texte que nous avons adapté pour cet exposé: "Le dispensationalisme n'offre pas un simple point de vue divergeant sur des détails. Il se permet une lecture dangereuse de la Bible et une intelligence de l'expérience chrétienne qui n'a pas de parenté véritable avec l'oeuvre saine et sainte de l'Esprit...  A nos yeux, les notes marginales de la Bible Scofield sont une véritable cinquième colonne théologique introduite à l'intérieur de l'Écriture.  A ce stade là on n'a plus à proclamer l'autorité suprême de la Bible ni même souscrire à son infaillibilité et à son inhérence. Il suffit de donner son accord aux trouvailles du système pour prouver son bon standing évangélique.  Des livres dispensationalistes à grand succès, tel que "l'Agonie de notre vieille Planète" de Hal Lindsey, dont l'édition américaine a connu un succès sans précédent contribuent à répandre les thèses dispensationalistes dans un vaste public...  Lorsque la théologie officielle en expurgeant le démon laisse la maison vide, on voit arriver aussitôt sept autres démons pires que les premiers pour l'occuper...  D'après les dispensationalistes, les fidèles de l'Ancien Testament seraient sauvés par leurs oeuvres et non pas par la foi et dans l'espérance du Messie.  Ainsi dans le Millénium, des Juifs et des païens seraient sauvés sans avoir recours à la Croix".  Nous faisons donc appel à tous les chrétiens authentiques de rejeter le dispensationalisme et le condamner comme l'hérésie la plus dangereuse de l'ère Laodicienne moderne (Apo.3:14-16).
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    Message  Arlitto Mer 25 Nov 2020 - 3:34

    L’Amillénarisme:

     
    L'Amillénarisme, qui en réalité est la position la plus biblique de tous, affirme sa conviction en la présence actuelle du Royaume de Christ. Cette présence spirituelle est le fruit de la victoire du Seigneur Jésus. La faiblesse de cette position est que le Christianisme Conventionnel affirme que le Seigneur, par son Esprit et sa Parole, gouverne son Église en tant que Institution.  Toutefois, dans son affirmation que le Royaume est présent actuellement, elle est en parfait accord avec les Écritures.  Dans cette position, la présence du Royaume indique qu'il est aussi à venir dans la manifestation finale de sa gloire.  Tandis que la terre court vers sa fin, que les forces du mal semblent se multiplier et qu'une période de persécution et de tribulation s'abat sur l'Église avant la Parousie, l'espérance amillénariste demeure intacte.
     

    Un des plus grand défenseurs de l'Amillénarisme, William E. Cox, "Amillennialism Today", nous décrit ce système d'interprétation: "Le caractéristique général de l'Amillénarisme est qu'il refuse un règne littéral de Christ sur la terre. Satan est conçu comme étant attaché depuis le premier avènement de Christ. L'ère actuelle entre le premier et le deuxième avènement est l'accomplissement du Millénium. Certains de ses adhérents sont divisés sur le point du Millénium, à voir s'il est un accomplissement terrestre dans l'Église ou s'il est un accomplissement céleste avec les saints qui sont présent avec Christ dans le ciel. L'Amillianisme peut être résumé dans l'idée qu'il n'existe aucun Millénium sauf maintenant, et que l'état éternel suit immédiatement le deuxième avènement de Christ".
    Nous pouvons diviser l'Amilliénarisme en trois écoles de pensées:
    1) l'Amilliénarisme historique qui considère l'importance d'événements historiques spécifiques comme étant l'accomplissement de certaines prophéties du Nouveau Testament. Le danger de cette position est de confiner le Millénium à une certaine période de l'histoire comme fit Augustin qui croyait que le monde était pour terminer en l'an 650. Très peu tiennent cette position de peur de s'égarer dans des faux raisonnements sur le Millénium et dans des spéculations imprécises;
    2) l'Amilliénarisme intermédiaire dont l'enseignement est que le Millénium se rapporte uniquement aux saints qui sont présent avec le Seigneur dans le ciel;
    3) l'Amilliénarisme indéfini ou spirituel qui est supporté par la majorité des chrétiens Protestants. Cette position enseigne que tous les saints, vivants et morts, règnent présentement avec Christ dans un Millénium continuel entre les deux avènements. Grosso modo, l'Amilliénarisme a plus de fondement scripturaire que le Postmillénarisme ou le Prémillénarisme; mais malheureusement, son refus de préciser certaines prophéties dans leurs contextes historiques évidents, ex: l'ère Laodicienne, la grande Apostasie, la fin du temps des Nations, le déchaînement de Satan; laisse cette position dans une situation déficiente et délicate. Toutefois il faut considérer que la position Amillénariste fut fondée avant l'accomplissement historique de ces prophéties qui sont considérées uniquement dans la position Pneumillénaire. Nous pouvons dire, en effet, que la position Pneumillénaire du Christianisme Marginal est une extension factuelle et contemporaine de la position Amillénaire.


    Il nous convient maintenant de parler de la structure littéraire du livre de l'Apocalypse, exposée d'une manière remarquable par le regretté William Hendriksen, dans son livre "Plus que Conquérants".  Ce système d'interprétation unique, nommé "Parallélisme Progressif", divise le livre de l'Apocalypse en sept sections qui s'étendent parallèlement les unes a côté des autres. Ceci nous donne le moyen par excellence pour comprendre ce livre énigmatique. Chaque section dépeint le développement progressif de l'histoire entre les deux avènements de Christ; ainsi chaque section reste parallèle à la section qui la précède et à celle qui la suit:
    1) la première section est constituée des trois premiers chapitres du livre;
    2) la deuxième section consiste des chapitres 4 à 7;
    3) la troisième des chapitres 8 à 11;
    4) la quatrième des chapitres 12 à 14;
    5) la cinquième des chapitres 15 et 16;
    6) la sixième des chapitres 17 à 19;
    7) la septième des chapitres 20 à 22.


    Ce système d'interprétation nous montre clairement que le Millénium est l'âge durant lequel l'Évangile est proclamé et dans lequel nous nous trouvons présentement.  Nous recommandons fortement ce système à ceux qui désirent étudier le livre de l'Apocalypse sérieusement.
     
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    Jean leDuc, prophète ? Empty Re: Jean leDuc, prophète ?

    Message  Arlitto Mer 25 Nov 2020 - 3:34

    Le Pneumillénarisme

     
    Celle-ci prend son nom du Grec "Pneuma" qui signifie "l'Esprit" et "le vent"; et par conséquent exprime "un Millénium Spirituel" du règne de Christ dans ses élus sur la terre comme au ciel. Cette position du Christianisme Marginal n'est point connue dans le Christianisme Conventionnel, sauf pour quelques rapprochements à la position Amillénaire. Cette position prit forme dans l'esprit de l'auteur de ce livre en l'an 1978, après qu'il reçu une révélation étonnante concernant la nation moderne d'Israël qui s'oppose radicalement à tout ce que le Christianisme Conventionnel s'imagine sur cet Etat qui a surgi de la terre, renaissant de ses cendres comme le Phénix dans la mythologie antique. Elle se distingue en huit points historiques qui décrivent le Millénium progressif entre les deux avènements de Christ:
     
    1) le ministère de Jésus;
    2) la cessation des ministères apostoliques et des dons de l’Esprit;
    3) le début et la fin du temps des nations;
    4) la Grande Apostasie;
    5) l'ère Laodicienne;
    6) le déchaînement de Satan;
    7) l'apparition de l'Antichrist;
    8) le Surgissement de Jésus.
     
    Le Pneumillénarisme est fondée sur "l'Alliance de la Grâce" qui se manifeste dans le règne présent de Christ dans le coeur de ses élus qui le reconnaissent comme "le Roi des rois" dont le Royaume est spirituel et actif dans le moment même.  Ainsi ceux qui attribuent le Millénium à un temps futur où Christ établirait un règne littéral de mille ans sur la terre, s'opposent à ce que le Seigneur Jésus règne sur eux dans le présent et s'attaquent à la Grâce du Salut.  Le Pneumillénarisme est une position radicale qui exalte Christ comme Roi, et ne fait aucune concession à ceux qui s'opposent au règne de la Grâce de Dieu, et qui compromettent la vérité des Écritures par leur tiédeur, leur laxisme, ou leurs opinions personnelles ou collectives.
     
    Le pivot du Pneumillénarisme est la présence de Jésus en ses élus.  De cette présence elle enseigne, non un retour, mais l'émergence de Jésus de ses élus qui les transformera à son image dans une lumière glorieuse, et tout oeil le verra en chacun d'eux lorsqu'ils seront réunis en un seul Corps dont la tête est Christ glorifié.
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    Message  Arlitto Mer 25 Nov 2020 - 3:35

    Le Ministère de Jésus
     

    Le Pneumillénarisme prend son départ avec le rituel de purification et de consécration de la Loi du Baptême de Jésus (Luc 3:21-23; Nom.4:3; 8:6,7; Jn.3:23-26; Heb.6:2; 9:10); ce qui marque le début officiel de son ministère de Souverain Sacrificateur (Heb.5:5). Cette position souligne l'importance du fait que le Baptême de Jésus, selon la Loi, marque la fin de la 69" semaine prophétique de Daniel et le commencement de la 70" semaine; sans y avoir d'intervalle ou de parenthèse, comme prétendent les Prémills et les Dispensationalistes, comme nous voyons dans les notes subversives de la Bible de Scofield (Bible Scofield, pg.963, note #7; d:):
    "Dans l'intervalle qui sépare la 69" semaine de la dernière, intervient donc aussi toute l'époque de l'Église dont la révélation cachée dans l'A.T., est donnée par le N.T.".
    L'invention de cette intervalle a pour effet d'attribuer la nouvelle Alliance du sang de Christ,qui fit cesser le sacrifice et l'offrande de la Loi, à Satan et à l'Antichrist, qu'ils affirment être celui qui fera une alliance de sept ans avec Israel dans un temps futur. Leur interprétation de Dan.9:27 n'est qu'une ruse diabolique pour voiler la vérité sur l'établissement de la Nouvelle Alliance dans le sang de Christ (Dan.9:27; Mat.26:28; Heb.7:22-27; 8:6-13; 9:25,26). Certainement cette parole s'applique à ces réprouvés:
    "De quel plus grand supplice pensez-vous que sera jugé digne celui qui foulera aux pieds le Fils de Dieu, et qui tiendra pour banal le sang de l'alliance, par lequel il avait été sanctifié, et qui insultera l'Esprit de la Grâce" (Heb.10:29).
    Le conducteur ou le prince annoncé dans Dan.9:26, qui était désigné pour détruire la ville de Jérusalem et le temple, n'a aucun rapport avec un futur Antichrist; mais se rapporte au prince Romain, Titus, qui détruisit cette ville prostituée en l'an 70 (Mat. 24:6,15; Luc 21:20-24). La durée de cette désolation de Jérusalem est ce que Jésus nomme "le temps des Nations" (Luc.21:24); nous indiquant par cela que cette ville abominable fut désignée pour renaître de ses cendres et jouer de nouveau un rôle prédominant, juste avant la fin des temps, pour finalement être entièrement détruite (Apo.l7: 16-18; Dan.9:27).
     
    Il est important de remarquer que chaque semaine prophétique des 70 semaines de Daniel, correspond à sept années chacune pour un total de 490 ans. Or le fait que l'Oint ou le Christ fut retranché au milieu de la 70" semaine, nous indique que son ministère fut d'une durée precise de "trois ans et demi". Par conséquent ceci nous indique aussi qu'il manque une autre période de "trois ans et demi" pour accomplir cette dernière semaine prophétique de sept ans. Cette période, qui à première vue semble manquer, est identifié dans Dan.9:27 comme "le temps de la désolation qui durera jusqu'à la consumation finale de Jérusalem". Nous la retrouvons dans Apo.11:2,3; 13:5; où nous voyons qu'elle est désignée comme une période d'épreuves et de persécutions, dans laquelle les chrétiens Juifs et Gentils témoignent de l'Évangile de la Grâce, c’est à dire la période entre le premier et le deuxième avènement de Christ.
    Dans l'Alliance de la Grâce toute distinction d'ordre ethnique disparaît pour faire place à un peuple nouveau et pour signaler l'unité radicale des croyants, juifs et grecs, paiens et barbares (Gal.3:28,29). Quiconque proclame Jésus comme Sauveur et Seigneur, créé effectivement une nouvelle division entre les élus et les réprouvés en ce Millénium spirituel du Royaume de Dieu. C'est l'Évangile du Royaume ou Évangile de la Souveraineté de Dieu dans le moment présent et le règne efficace de notre divin Roi que nous proclamons; et non point les spéculations d'un règne futur de mille ans qui n'est d'aucune efficacité présente. Ainsi nous dit la Parole de notre Roi:
    "Et cet évangile du Royaume sera prêché par toute la terre, pour servir de témoignage à toutes les nations; et alors la fin arrivera" (Mat.24:14).
    "Après cela viendra la fin, quand il remettra le Royaume à Dieu le Père, après avoir détruit tout empire, toute domination et toute puissance; car il doit régner jusqu'à ce qu'il ait mis tous ses ennemis sous ses pieds. L'ennemi qui sera détruit le dernier, c'est la mort" (1 Cor.15:24-26).
     
    Puisque l'Évangile du Royaume présent parmi nous est celui que nous devons proclamer, nous concluons que l'Évangile proclamé par les Prémills et les Dispensationalistes, est un faux évangile. Ceci ne peut être autrement, car l'Évangile d'un Royaume Millénaire qui n'existe pas encore, est un évangile illusoire de déception et de désespoir qui s'attaque au règne de la Grâce et à la Royauté de Jésus-Christ dans le coeur de ses élus.
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    Message  Arlitto Mer 25 Nov 2020 - 3:35

    Cessation du ministère apostolique: la Prêtrise universelle

     
    Dans l'Église primitive nous trouvons différents ministères.  Celui d'Apôtre étant le plus important.  En Grec il signifie "Apostolos", celui qui est "envoyé"; il correspond à notre mot "missionnaire". Celui de Prophète qui en Grec est "Prophètes", celui qui parle ouvertement, qui proclame un message particulier de la part de Dieu; il correspond à notre terme "Prédicateur".  Ceux-ci prédisaient parfois l'avenir, non en transe, mais en pleine possession de leurs facultés.  Le ministère d'Évangéliste qui en Grec est "Euangelistes", un messager de la Bonne Nouvelle, de l'Évangile de la Souveraineté de Dieu dans le "salut par la Grâce seule".  Comme les Apôtres, sa fonction était d'aller de lieux en lieux proclamer le message du salut.  Celui de Pasteur qui en Grec est "Poimen", un Berger dont la mission était de prendre soin du troupeau de Dieu; d'encourager et de conseiller les fidèles.  Cette désignation se donnait aussi aux Anciens qui étaient les Surveillants ou Gardiens de l'assemblée.  Et enfin les Diacres qui s'occupaient surtout des soins à donner aux pauvres parmi les frères, dans tous les aspects matériels qui se présentèrent. 
    Dans tous ces ministères, plusieurs avaient des dons miraculeux qu'ils avaient reçu par l'imposition des mains des Apôtres, et qui furent désigné spécifiquement à cette période pour l'édification de l'Église naissante.  Celui qui avait reçu un don particulier comme les dons de guérisons, de parler différentes langues pour annoncer aux différents peuples la gloire de Dieu dans son salut par la Grâce; le don d'interpréter les différentes langues dans le but de communiquer le message de Dieu aux différentes nations; les dons de sagesse et de connaissance dont les fonctions étaient d'exercer un discernement spécifique à une situation particulière; ne pouvait les transmettre à quelqu'un d'autre.  Cette fonction était particulière aux Apôtres mêmes et réservé à cette période transitoire.  Les dons miraculeux disparurent progressivement avec la mort du dernier Apôtre et l'achèvement des écrits du Nouveau Testament; comme l'atteste abondamment l'histoire du Christianisme authentique.
    La compréhension de ce qui va suivre est si importante, que nous devons nous arrêter ici pour aviser nos lecteurs de demander au Seigneur un esprit de discernement et de révélation, et de méditer sur ces paroles:
    "Que notre Dieu, le Seigneur Jésus-Christ, le Père de gloire, vous donne l'esprit de sagesse et de révélation, dans ce qui regarde sa connaissance" (Eph.1:17); "Ce sont des choses que l'oeil n'a point vue, que l'oreille n'a point entendue, et qui ne sont point montées au coeur de l'homme, lesquelles Dieu a préparés à ceux qui l'aiment. Mais Dieu nous les a révélées par son Esprit: car l'Esprit sonde toutes choses, même les choses profondes de Dieu" (1 Cor.2:9,10); Or, Jésus dit: "Je Suis la lumière du monde; celui qui me suit, ne marchera point dans les ténèbres, mais il aura la lumière de la vie... si vous persistez en ma Parole, vous serez vraiment mes disciples; et vous connaîtrez la vérité, et la vérité vous rendra libres... Celui qui est de Dieu, entend les paroles de Dieu" (Jn.8:12,31,47); "Car nous connaissons en partie, et nous prophétisons en partie; mais quand arrivera ce qui doit être achevé, alors ce qui est partiel sera aboli" (l Cor.13:9,10); "Toute l'Écriture respire de Dieu, et est utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, et pour instruire selon la justice; afin que 1'lhomme de Dieu soit accompli, et parfaitement instruit pour toute tâche convenable" (2 Tim.3:16,17).
     
    D'après l'apôtre Paul les dons miraculeux devait cesser et être aboli pour faire place à quelque chose de meilleur, de plus parfait; quelque chose qui, dans son accomplissement nous révélerait "la foi, l'espérance et l'amour de Dieu" (1 Cor.12:31; 13:8-13).  Il est impératif de remarquer ici que Paul n'aurait point mentionner la cessation des dons miraculeux, si ces dons n'étaient point pour terminer.  Le fait qu'il le mentionne est d'une importance capitale.  Mais ce qui est encore plus significatif, ce qui est plus surprenant, est que Paul nous stupéfie en mentionnant dans un même contexte les dons et "les ministères":
     
    "Et Dieu a mis dans l'Église, d'abord des apôtres, ensuite des prophètes, en troisième lieu des docteurs, ensuite les miracles; puis les dons de guérison, les secours, les gouvernements, les diversités de langue" (1 Cor.12:28).
    La révélation étonnante que témoigne l'Esprit de Dieu à notre esprit est que les ministères, autant que les dons miraculeux, ont cessé.  Tous les deux étaient désigné pour une période spécifique et transitoire; la naissance de l'Église, que Paul compare à la naissance et la croissance d'un enfant:
    "Quand j'étais enfant, je parlais comme un enfant, je jugeais comme un enfant, je pensais comme un enfant; mais quand je suis devenu homme, j'ai aboli ce qui était de l'enfance" (l Cor.13:11).
    L'Esprit nous révèle d'ailleurs que les langues étaient donné "pour signe" à Israël que le Royaume de Dieu, le Royaume de la Grâce, lui fut enlevé et donné à d'autres qui sauraient en porter fruits (Mat.8:12; 21:43):
    "Il est écrit dans la Loi: Je parlerai à ce peuple par des gens d'une autre langue, et par des lèvres étrangères; et ainsi ils ne m'entendront point, dit le Seigneur. C'est pourquoi les langues sont pour un signe...  Car les Juifs demandent des miracles et les Grecs cherchent la sagesse. Mais pour nous, nous prêchons Christ crucifié, qui est un scandale pour les Juifs, et une folie pour les Grecs.  A ceux, dis-je, qui sont appelés, tant Juifs que Grecs, nous prêchons Christ, la puissance de Dieu, et la sagesse de Dieu" (l Cor.14:21,22: 1:22, 24).
    Or selon Paul, les ministères et les dons, nécessaires pour établir l'enfance de l'Église; devaient faire place à quelque chose "de plus excellent", quelques choses qui "les surpasserait de loin" (l Cor.12:31).  Cet élément mystérieux dont Paul parle, devait remplacer les prophéties et les langues, et nous donner la connaissance complète et parfaite de la Foi, de l'Espérance, et de l'Amour de Dieu; soumettant toutes ces choses, incluant les ministères, à sa révélation entière du plan de Dieu.  Cet élément merveilleux qui devait "être achevé" ou "rendu parfait" est nul autre que le Nouveau Testament qui achevait la Bible et rendait parfaite la révélation de Dieu en Jésus-Christ:
    "Et même le premier ministère, qui a été glorieux, ne l'a pas été autant que le second, qui l'emporte de beaucoup en gloire. Car si ce qui devait prendre fin a été glorieux, ce qui est permanent est beaucoup plus glorieux... Ainsi nous tous qui contemplons, comme en un miroir, la gloire du Seigneur à face découverte, nous sommes transformés en la même image de gloire en gloire, comme par l'Esprit du Seigneur" (2 Cor. 3:10,11,18).
     
    Or la Parole de Dieu confirme que "les esprits des prophètes sont sujet aux prophètes" (l Cor.14:33); et Elle-même contient toutes les prophéties et toute la connaissance de Dieu.  Entre les deux couverts de la Bible, nous marchons dans l'histoire, nous entrons dans le lieux très-saint du Temple où il ne fut permis qu'aux souverain sacrificateurs d'entrer; nous sommes des témoins oculaires de la vie, de la mort et de la résurrection de Jésus; nous sommes avec les disciples le jour de la Pentecôte lorsque l'Esprit descend comme des langues de feu; nous entendons les prophéties et les prédications des apôtres; et nous sommes présent même au deuxième avènement de Jésus.  Tout notre foi, notre espérance et notre amour de Dieu vient de ses pages.  Nous ne pouvons avoir rien de plus parfait, de plus merveilleux; elle fut écrite par inspiration et demeure inspirée perpétuellement, elle habite dans notre coeur et notre esprit avec l'Esprit de Christ en nous, et sera avec nous pour l'éternité.  Contenant le début et la fin de l'histoire de toute la race humaine, nous nous trouvons nous-mêmes entre ses pages.  Il est impératif pour nous de la lire régulièrement et de l'étudier pour que ses préceptes se gravent dans notre coeur et notre esprit; afin que l'Esprit de Christ qui habite en nous les fasse surgir dans notre conscience pour nous instruire et nous diriger.
     
    Ce qui est significatif pour nous, est qu'elle remplace tous les ministères et tous les dons; car elle devient elle-même le ministère par excellence et le don le plus merveilleux, par le fait qu'elle les contient tous.  Ainsi Jésus Lui-même devient "le seul Pasteur et le seul Évêque de nos âmes" (1 Pi- 2: 25). Par le fait de la présence de Christ et de sa Parole en nous, chaque chrétien devient un apôtre, un évangélistes, un prophète, un pasteur, un ancien; et chaque chrétien possède tous les dons miraculeux.  Mais, la manifestation de ces choses, est laissé à la discrétion de l'Esprit "qui opère toutes choses en tous" (1 Cor.12:4-7).  C'est à dire, qu'à un certain moment donné, lorsqu'une situation particulière le demande, un chrétien peut être poussé par l'Esprit à accomplir une guérison.  Mais qu'il ne s'imagine pas qu'une fois le besoin rencontré, qu'il puisse partir en mission pour guérir tous ceux qui en ont besoin.  Nous ne servons que d'outils à l'Esprit pour rencontrer un besoin spécifique pour l'utilité commune du peuple de Dieu.  Ceci signifie que l'Esprit manifeste sa puissance en nous que pour répondre à un besoin particulier, puis la retire pour nous employer d'une autre façon.  Il agit ainsi pour que nous ne nous glorifions point de sa puissance; et que nous demeurions dépendant de Lui en toutes circonstances.  Ainsi une journée un chrétien peut-être employé pour faire une guérison, mais le lendemain il ne peut même pas guérir un mal de tête.  A un moment donné il peut amener une révélation formidable, et par après ne pas savoir où il a mis sa Bible.  Mais qu'un chrétien ne s'inquiète point de ces choses, car l'Esprit ne manquera pas d'y laisser savoir qu'il sera employé dans un domaine spécifique; car Il fera surgir dans sa conscience la Parole qui confirmera son appel, et il ne pourra point résister.
    Dans ce concept de la présence de Christ et de sa Parole en nous, se trouve la liberté des ministères et des dons qui font partie de la prêtrise spirituelle de tous les croyants:
    "Mais vous êtes la race élue, la sacrificature royale, le peuple acquis; afin que vous annonciez les vertus de celui qui vous a appelé des ténèbres à sa merveilleuse lumière" (1 Pi.2:9).
     
    Ainsi chacun est utile au corps entier, qu'il soit seul, isolé, ou réuni avec d'autres croyants; l'Esprit se sert de tous et chacun selon notre foi, et dans des circonstances que nous nous attendons le moins.  La maturité de la foi est l'élément clé ici; car dans une assemblée de croyants, l'Esprit se servira toujours plus de ceux dont la foi fut éprouvée pour prendre soin des autres.  Voici ainsi les ministères de l'Église Marginale, tous sont ministres, du plus petit au plus grand; du plus faible au plus fort; du plus pauvre au plus riche; tous sont des vaisseaux de l'Esprit, et tous contribuent à la gloire de Dieu, notre Seigneur et Roi, Jésus-Christ.  Or l'Esprit ne se sert pas de tous en même temps, mais de tous en leur temps.
    Le principe que nous venons d'examiner se nomme "la doctrine de la prêtrise spirituelle de tous les croyants" ou selon d'autres "la prêtrise universelle".  Le Christianisme Conventionnel reconnaît cette doctrine avec une certaine crainte.  Car l'admettre dans sa totalité, signifierait que ses ministres perdrait leur travail qui, pour certains s'avère être très rentable, considérant que des centaines de leurs membres doivent débourser dix pour-cent de leur salaire régulier, pour les maintenir dans leur position.  A.R. Kayayan confirme cette doctrine en disant: "Le ministère principal de l'Église n'est ni celui de Diacre ni celui de l'Ancien, ni même celui du Prédicateur; mais l'office universel de tout les croyants". 
    J.T. Mueller fait une distinction entre le ministère général de tous les croyants qu'il nomme "le sacerdoce spirituel", et un ministère public ou "ministère pastoral": "La relation du ministère public au sacerdoce spirituel de tous les croyants est donc évidente.  Ils ne sont pas identique...  Bien que nous soyons tous prêtres, nous ne pouvons ni ne devons tous, pour autant prêcher, enseigner et diriger...  Nul ne doit enseigner publiquement dans l'Église ou administrer les sacrements s'il n'a pas été régulièrement appelé".  Selon Mueller, cet appel ne vient plus de Dieu, mais de la congrégation qui choisie ses représantants: "On ne doit plus s'attendre à un appel direct de Dieu dans l'Église aujourd'hui".  Toutefois, Mueller fait ressortir un point très important qui nous concerne tous: "Bien que le ministère public ou pastorat qui est conféré au Pasteurs par l'intermédiaire de la congrégation locale soit d'institution divine, il n'est pas nécessaire d'une façon absolue; en effet, tous les croyants sont tenus par le commandement divin, de prêcher l'Évangile, de s'instruire et de s'exhorter les uns les autres par des psaumes et des cantiques spirituels".
     
    Or le ministère public ou pastoral de toutes les dénominations, désigné pour enseigner le pauvre chrétien supposément ignorant, est en contradiction directe avec la Parole de Dieu:
    "Mais vous avez été oints par le Saint Esprit, et vous connaissez toutes choses...  Je vous ai écrit ces choses touchant ceux qui vous séduisent.  Mais l'onction que vous avez reçue de Lui, demeure en vous, et vous n'avez pas besoin qu'on vous enseigne; mais comme la même onction vous enseigne toutes choses, et qu'elle est véritable, et n'est pas un mensonge, et selon qu'elle vous a enseignés, vous demeurerez en Lui" (l Jn.2:20,27); "Mais le Consolateur, qui est le Saint Esprit, que le Père enverra en mon nom, vous enseignera toutes choses; et il vous rappellera le souvenir de toutes les choses que je vous ai dites" (Jn.14:26). En ce qui nous concerne en tant que Chrétiens Marginaux: "Il faut plutôt obéir à Dieu qu'aux hommes" (Ac.5:29).
    C'est en effet l'habitude malheureuse du Christianisme Conventionnel de tout diviser, à partir de Dieu même qu'il divise en trois.  De même leurs assemblées sont divisées en trois catégories: a) les initiés qu'on nomme pasteur, ancien ou ministre.  Pour être reconnu dans leur position, ceux-ci doivent faire des études académiques en Théologie et surtout en Psychologie, où ils apprennent à contrôler les sentiments des gens, et à manipuler les situations; b) les Diacres qui ont le rôle de "police de l'assemblée".  Ceux-ci s'occupe de placer les gens et de collecter l'argent; ainsi que d'agir en fonction de rapporteur (un stool en langage vulgaire); c) et finalement, le chrétien régulier, le membre passif qui doit tout gober. Celui-ci est contrôler comme une marionnette, lui disant quand se lever et quand s'asseoir d'une manière répétitive; on en fait même un perroquet, lui disant quoi dire, à quel moment le dire et combien de fois le dire.  Ainsi, il subit progressivement un lavage de cerveau qui le pousse à glorifier sa dénomination particulière.  Heureusement nous trouvons quelques chrétiens authentique en ce milieu à cause de la proclamation de l'Évangile de la Grâce.  Ainsi comme dit l'apôtre Paul:
    "Il est vrai que quelques-uns prêchent Christ par envie et par un esprit de dispute; et que d'autres le font, au contraire par une bonne volonté... Quoi donc? Toutefois, en quelque manière que ce soit, par ostentation, ou par amour de la vérité, Christ est annoncé; et c'est de quoi je me réjouis, et je me réjouirai" (Phil.1:15,18).
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    Message  Arlitto Mer 25 Nov 2020 - 3:36

    Le début et la fin du Temps des Nations:
     

    Le simple fait que "les deux témoins" sont tués dans Jérusalem même, juste avant le retour du Seigneur(Apo.11:7,8), nous indique que cette ville mystérieuse devait redevenir un point de conflit principal parmi les nations. Il n'y a aucun doute que la renaissance de l'État d'Israël en 1948, et la reprise de Jérusalem qui en suivit au début de Juillet 1967 après une guerre de six jours, représentent des facteurs importants dans le déroulement des prophéties du Nouveau Testament. Toutefois, le rôle qu'ils ont à jouer, est loin de celui que s'est imaginé les Prémills et les Dispensationalistes avec leurs aspirations Sionistes d'un royaume Juif national et universel de mille ans, où Christ régnerait dans un temple reconstruit à Jérusalem.
     
    Concernant ce genre de Millénarisme, le professeur George B. Fletcher, "The Millennium", nous dit: "Le Millénarisme d'une suprématie juive est nul autre que du racisme. Le nationalisme, qu'il soit ANGLO-SAXON, [Américain, Canadien, Québécois], Teutonique, ou Juif; n'a aucune place dans le Royaume de Christ (Mat.28:18-20). Les Millénaristes qui promettent au Juifs un salut national après qu'ils ont rejeté la salut spirituel en Christ dans son présent Royaume, sont antisémites. Le racisme est l'ennemi de l'Évangile de Christ et les aspirations juives sont anti-chrétiennes".
    Le Dr. H.C. Heffen, "The Sign of His Coming", nous fait remarquer que "le Seigneur Jésus-Christ n'a jamais dit qu'il était pour établir un Royaume de mille ans sur la terre. Cette doctrine nous provient des Scribes qui revinrent de la Captivité de Babylone et inscrivirent la tradition des anciens et leurs spéculations sur l'Écriture dans le Talmud. Ce fut largement l'influence du Talmud qui porta les Juifs à rejeter leur Messie".
    L'histoire profane et chrétienne témoigne clairement sur le début et la fin du "Temps des Nations".  Jérusalem fut détruite en l'an 70 pour redevenir la Capital du nouveau État d'Israël en Juillet 1967.  Quoiqu'elle est une écharde dans la chair des Nations, elle exerce une attraction particulière sur le Vatican par raison de son influence religieuse, de ses intrigues politiques, et de ses activités économiques.  Sur le plan biblique elle est encore considérée "la ville sainte" par un grand nombre de chrétiens nominaux, quoiqu'elle est la source d'une idolâtrie rampante et d'une violence effrénée qui la caractérise avec précision comme "la mère des abominations".  Ceci va sûrement en étonner plusieurs, mais contrairement à l'interprétation courante, la position Pneumillénaire déclare que "la grande ville qui a la royauté sur les rois de la terre" (Apo.17:18), n'est pas la ville de Rome, mais Jérusalem.  L'image de la "Grande Prostituée", nommée aussi "la Grande Babylone" (Apo.17:1,5), est souvent attribuée à l'Église Catholique Romaine; tout simplement parce que Rome est construite sur "sept montagnes" (Apo.17:9). Sans rejeter ceci entièrement, le symbolisme de ces passages nous porte encore plus loin, pour nous indiquer une union future entre Rome et Jérusalem.
     

    Puisque le livre de l'Apocalypse est un texte rempli d'images ou de symboles, il nous convient donc d'interpréter "les sept montagnes" d'une manière figurative qui est en rapport direct avec la Parole de Dieu.  Le seul autre passage dans l'Écriture qui correspond au même style imagé, se trouve dans Prov.9:1: "La sagesse a bâti sa maison, elle a taillé ses sept colonnes". Les sept montagnes correspondent ainsi aux sept colonnes de la sagesse, identifiant la ville de Jérusalem sous le règne de Salomon. Ceci nous est indiqué d'avantage par ce passage de l'Apocalypse: "C'est ici qu'est l'intelligence pour quiconque a de la sagesse" (Apo.17:9); nous indiquant que "la sagesse" est la clé d'interprétation pour obtenir la compréhension de ces passages énigmatiques. En plus, l'image de "la Prostituée" correspond précisément à Jérusalem dans Ez.16:15-43, où elle est nommée "la Prostituée". Nous retrouvons la même chose dans le livre du prophète Ésaie: "Quoi donc; la cité fidèle est devenue une prostituée" (Es.1:21). Cette cité est décrite dans l'Apocalypse comme "une femme ivre du sang des saints et du sang des témoins de Jésus" (Apo.17:6); ce qui correspond aux paroles de Jésus: "Jérusalem, Jérusalem, qui tues les prophètes et qui lapides ceux qui te sont envoyés" (Mat.23:37). Face à de telles évidences, il est indéniable que "la grande ville" qui est nommée "la Grande Prostituée", est nulle autre que la ville de Jérusalem, comme l'Apocalypse nous l'indique ailleurs: "Et leurs cadavres seront sur la place de la grande ville, qui est appelée dans un sens spirituel, Sodome et Égypte, là même où leur Seigneur a été crucifié" (Apo.11:8).
    Toutefois, il semblerait que l'Église Catholique Romaine occupe une grande place dans le style imagé de la Grande Prostituée. C'est cet élément mystérieux qui porte à la confusion dans l'interprétation de ces passages. Tous ont manqué de réaliser qu'il existe un rapport étroit entre ce système de religion diabolique et l'ancienne religion d'Israël; particulièrement sa prêtrise, son temple, sa doctrine du salut par les oeuvres, et sa persécution des vrais chrétiens.  A la destruction de Jérusalem, son temple, et sa religion en l'an 70, l'idéologie de l'Ancienne Alliance trouva place dans une forme bâtarde du Judaïsme sous une couverture prétendument chrétienne. Cette transformation graduelle de l'ancienne religion d'Israël qui se fit dans le plus grand secret, est décrit dans l'Apocalypse comme "le Dragon qui donna sa puissance à la Bête", prophétie qui se rapporte à l’empereur Constantin qui donna son pouvoir à la Bête de la mer, l’Église Catholique Romaine, lors du Concile de Nicée en l’an 325. Ceci devient encore plus évident lorsque nous considérons que le mot "Bête", qui en Grec est "Thêrion", porte la même signification que le mot "Echidna" ou "Vipère", employé par Jésus pour décrire la religion du Pharisianisme (Mat.12:34; 23:33).  De ce fait, nous voyons que le Pharisianisme et le Catholicisme sont identique dans toutes leurs prétentions.
    Ainsi l'Église Catholique Romaine, qui est en réalité l’Église Mithraique du culte du Soleil sous un déguisement chrétien, et plus particulièrement la Cité de Vatican, est nulle autre que la Jérusalem Cryptique qui doit parvenir à l'unité avec la Cité moderne de Jérusalem; ce qui est le but final de Vatican II, c'est à dire d'établir un deuxième Vatican dans Jérusalem même avec un pape Juif.  Cette alliance infernale fera de Jérusalem le centre mondial de l'oecuménisme dont l'ensemble des éléments se nomme "la Babylone Mystérieuse".  Ceci signifie l'union de l'étoile de David, symbole de la Cosmologie Babylonienne, à l'ancien culte du Soleil dont le symbole est la mite du dieu Dagon et les clés du dieu Janus et de la déesse Cybèle qui sont sur le drapeau du Vatican. Cette alliance sera confirmée aux yeux du monde entier par une visite papale dans Jérusalem même (ceci se produisit au mois de Mars de l'an 2000, 12 ans après que ce texte fut écrit).
    Il est logique de penser que l'Antichrist établira le siège de son pouvoir dans cette ville prostituée et débutera la dernière inquisition avec le support de la Bête qui sort de l'abîme, c'est à dire "l'État moderne d'Israël". Mais la logique ne s’accorde pas toujours avec les faits réels, et quoique l’alliance entre le Vatican et Israël est assuré, il en advient que le déroulement des évènements qui conduiront à l’apogée de cette nouvelle super-puissance ne suivent pas nécessairement un ordre clair et précis comme nous le voudrions. La question est donc: Est-il vraiment nécessaire que le Vatican établisse un deuxième siège de pouvoir à Jérusalem, dans un temple quelconque réservé à cette fonction, pour dominer sur le monde avec un pape Juif; ou les évènements vont-ils prendre une autre allure sans en changer les prémisses ?
    Toutefois, nous voyons que ces choses nous indiquent que "le temps des Nations", qui fut de l'an 70 à l'an 1967, fut désigné pour l'existence de la Jérusalem cryptique; et sa fin marque le début de l'ère ou Satan est détaché de sa prison pour séduire le monde et préparer la venu du dernier Antichrist.  En se référant au système d'interprétation génial du "parallélisme progressif", la vision de "Babylone Mystérieuse, la Grande Prostituée", contenue dans le chapitre 17 de l'Apocalypse; se rapporte à la section du chapitre 13:1-18, ou nous voyons que "l'image de la Bête" correspond précisément à la Grande Prostituée, c'est à dire: à la représentation officielle du pouvoir de l'État moderne d'Israël sortit de l'abîme, à savoir Jérusalem.
     
    Nous avons amplement d'indications que la fin des temps et le retour de Jésus se produira au moment même de la destruction de la cité de Jérusalem; car il faut que la Jérusalem terrestre disparaisse, pour qu'apparaisse la Jérusalem céleste. Certaines évidences bibliques et historiques nous porte à penser que le moment final se produira 40 ans après la reprise de Jérusalem en Juillet 1967, c'est à dire au mois de Juillet de l'an 2,007.  Nous ne faisons point ici une prophétie, car personne ne connaît la date exacte de la fin des temps. Ces calculs sont basés sur le fait que 40 ans fut toujours une période d'épreuves et d'avertissements reliée directement à Israël.  Le peuple Hébreu demeura 40 ans dans le désert à cause de sa désobéissance; l'Évangile fut proclamé 40 ans à Israël avant la destruction de Jérusalem, soit de l'an 30 à l'an 70; la Jérusalem moderne serait donc destiné à une existence de 40 ans avant sa destruction finale, puisque l'histoire se répète comme il nous est dit dans le livre de l'Ecclésiaste: "Ce qui a été, c'est ce qui sera, et ce qui s'est fait, c'est ce qui se fera; il n'y a rien de nouveau sous le soleil" (Ecc.1:9).
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    Message  Arlitto Mer 25 Nov 2020 - 3:36

    La Grande Apostasie:
     

    Selon le Grec original, le mot "Apostasie" signifie "un renversement de la vérité", "un détournement de la foi", "une falsification de la Parole de Dieu", "renier Christ". L'histoire nous témoigne de plusieurs apostasies, particulièrement celle des Pharisiens et des Juifs qui s'opposèrent au Salut par la Grâce; celle du Concile de Nicée en l'an 325 qui forma la base du Catholicisme Mithraique et donna naissance à la Jérusalem Cryptique; celle de l’Arminianisme avec son faux évangile du libre-choix; celle du Comité de Révision en 1881 qui falsifia la Parole de Dieu avec le Codex Vaticanus et le Codex Sinaiticus, et donna naissance à une multitude de Bible polluée qui prétendent être basées sur les Textes Originaux.  Mais l'Apostasie qui nous concerne ici se rapporte à la séduction des derniers temps sur le deuxième avènement de Christ (2 Th.2:1-3).  Il nous faut donc toucher ici la question brûlante d'Israël et son sort.  L'espérance chrétienne a-t-elle un rapport avec le sort particulier réservé à ce peuple, comme prétendent les faux prophètes Prémills et Dispensationalistes?  Qu'Israël représente l'archétype même de l'Apostasie religieuse ne soulève aucune objection, et l'Écriture est plus qu'explicite à ce sujet, nous dit A.R. Kayayan, "Espérer contre toute espérance".  L'Israël moderne constitue t'il réellement un signe de la fin des temps?  Sommes-nous en droit d'espérer sa conversion massive?  Est-il légitime de subordonner l'espérance de l'avènement final du Royaume à celle d'une future conversion nationale de ce peuple?  Pouvons-nous encore préserver intacte notre foi en Jésus, Fils unique de Dieu, ou bien devons-nous y substituer un espoir relatif "au sort" réservé à un peuple qui depuis deux mille ans est déchu de ses prérogatives et de ses privilèges spirituels et exclu en tant que nation de l'Alliance de la Grâce?
     
    Nous constatons qu'Israël, de nos jours plus qu'autrefois, fait l'objet d'une attention toute particulière à cause de son existence nationale sous la forme de l'État fondé en 1948.  La fondation de cet État qui sortit du gouffre infernal le 15 Mai 1948, correspond à ces paroles dans l'Apocalypse:
    "La Bête que tu as vue, était et elle n'est plus. Elle doit monter de l'abîme, et aller à la perdition. Et les habitants de la terre, ceux dont le nom n'a pas été écrit dès la fondation du monde dans le livre de vie, s'étonneront en voyant la Bête, parce qu'elle était, et qu'elle n'est plus, et qu'elle reparaîtra'' (Apo.17:8); "Puis je vis monter de la terre une autre Bête, qui avait deux cornes semblables à celles d'un agneau, et qui parlait comme un dragon ... C'est ici la sagesse. Que celui qui a de l'intelligence calcule le nombre de la Bête. Car c'est un nombre d'homme, et son nombre est six cent soixante six" (Apo.13:11,18).
    Considérant que l'Écriture s'interprète avec l'Écriture, la seule autre place ou le nombre 666 est désigné, se trouve dans 1 Roi 10:14: "Le poids de l'or qui arrivait à Salomon, chaque année, était de six cent soixante-six talents d'or". Le rapport entre ces deux versets (Apo.13:18; 1 Roi 10:14) identifie positivement la Bête comme étant la nation d'Israël qui existait sous Salomon, qui cessa d'exister comme nation indépendante depuis ce temps, et qui réapparu de nouveau comme une nation en 1948. Avec sa réapparition, les nations Arabes qui occupent l'ancien territoire des dix nations qui fut donné à Abraham et sa descendance, "Israël Today, par Richard Wolff", comme nous voyons dans Gen.15:18-21, ont reçu leur puissance politique en même temps, tout comme il est écrit dans l'Apocalypse:
    "Et les dix cornes que tu as vues, sont dix rois, qui n'ont pas encore commencé à régner; mais ils prendront puissance comme rois, en même temps avec la Bête" (Apo.17:12).
    La Parole de Dieu nous indique clairement qu'il y aura, dans un temps futur très proche, une alliance de pouvoir entre Israël et les nations Arabes Islamiques, dans le but de combattre contre le Christianisme Authentique par la ruse, la séduction, et la persécution:
    "Ils ont un même dessein, et donneront leur puissance et leur autorité à la Bête. Ils combattront contre l'Agneau, mais l'Agneau les vaincra, parce qu'il est le Seigneur des seigneurs, et le Roi des rois; et ceux qui sont avec Lui sont les appelés, les élus et les fidèles" (Apo.17:14); "Et ils montèrent sur la surface de la terre, et ils environnèrent le camp des saints et la cité bien-aimé; mais un feu venant de Dieu descendit du ciel et les dévora" (Apo.20:9).
     

    De toute probabilité, cette alliance infernale ce fera en même temps que celle qu'Israël fera avec le Vatican concernant le statut de Jérusalem pour qu'elle devienne la Capitale du monde entier.
    Mais la fondation de l'Etat d'Israël est pour l'hérésie Dispensationaliste, un signe eschatologique évident de sa proche et pleine restauration spirituelle. Cette fausse espérance, qui a contribuée à séduire une grande multitude de croyants, est ce que le Pneumillénarisme nomme "la Grande Apostasie". Cette contamination Sioniste a empoisonnée plusieurs qui croient discerner dans l'histoire de ce peuple, l'action précise de Dieu et ses objectifs ultimes le concernant en tant que peuple toujours élu. Cette théorie est capable de désintégrer à sa manière l'Évangile tout entier.  Car, si l'incarnation du Fils de Dieu n'est motivée que par le rétablissement terrestre d'Israël ce n'est plus la croix qui en est le moment et l'événement décisif.  La mort expiatoire du Sauveur, unique fondement de la Foi, cesse de rassembler et d'unir un peuple désormais unique, "l'Assemblée Chrétienne", constitué de juifs et de non-juifs. D'ailleurs nous savons que ce n'est pas "tous ceux qui descendent d'Israël qui sont Israël" (Rom.9:6), mais que ce sont ceux qui sont nés de nouveau qui sont l'Israël de Dieu en qui il n'y a plus de distinction (Gal.6:15,16; Rom.2:28,29; Gal.3:28,29).
     
    L'Apostasie consiste donc à s'opposer à la promesse de la Grâce donnée à Abraham, et la transformer en une promesse territoriale qui s'applique à une nation de dégénérés qui se disent "le peuple dieu" (Gal.3:16-18; 4:2131). Or tous ceux qui persistent à dire que la nation moderne d'Israël est encore le peuple élu de Dieu, s'attaquent à l'Évangile, renient Christ, se détournent de la Foi, et ne sont point des chrétiens authentiques; même s'ils prêchent l'Évangile du Salut. Ce qui veut dire que ce ne sont pas tous ceux qui se disent chrétien qui sont Chrétien.  Ceux qui se sont fait séduire par le faux Évangile Nationaliste proclamé par des apostasiés comme Billy Graham et John Hagee, doivent s'en séparer et le condamner comme une hérésie.
    Les Prémills et les Dispensationalistes nourrissent une espérance purement politique en abandonnant ainsi toute perspective biblique que les promesses faites à Abraham furent tous accomplies en Christ; et qu'aucun des élus, Juifs et Gentils, n'envisagent pour un seul instant qu'une conquête territoriale d'Israël pour établir un royaume terrestre, correspond à l'établissement du Royaume de Christ, mais plutôt au royaume de l'Antichrist.
    L'espérance politique du Messianisme Sioniste cherche constamment à se défaire du joug des oppresseurs en ayant recours aux intrigues et à la violence par des soulèvements armés. Le Seigneur Jésus s'oppose radicalement à une telle interprétation et application de sa mission (Jn.18:36). Son règne spirituel est éternel et non point pour la durée d'un Mille ans littéral.  Mais pour tous les réprouvés, la formation de l'Etat d'Israël est un miracle de Dieu au même niveau que la crucifixion du Seigneur Jésus.  Nous voyons ceci dans ce que dit un disciple de Darby reconnu chez les Frères Chrétiens, le Dr. en Philosophie, G.W. Traeder, "La Prophétie devient Histoire":
     

    "Nous avons vécu, il y a quelques mois, le plus poignant événement historique depuis la crucifixion de Jésus-Christ.  Le Samedi 15 Mai 1948, la veille de la Pentecôte, à quatre heures de l'après-midi, l'État Juif, dénommé Israël, a été proclamé.  Le gouvernement provisoire de ce nouvel État annonça par radio à un monde abasourdi (Apo.17:8) qu'une nouvelle République juive venait de naître. En même temps, et pour la première fois, fut hissé, et flotta sur le pays, le nouveau drapeau blanc avec deux bandes bleues, l'une en haut, l'autre en bas, et, au milieu, l'étoile d'or de David".
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    Message  Arlitto Mer 25 Nov 2020 - 3:36

    L’étoile de David, symbole Babylonien
     
    Or "l'étoile de David", nommée aussi "le sceau de Salomon" par les occultistes, est un symbole sacré qui provient de la Cosmologie Babylonienne, et fut adopté par les Juifs Talmudistes lors de la déportation à Babylone. Ce symbole du Culte du Soleil Babylonien fut par la suite intégré dans la Kabbale juive, livre de la haute magie qui est la plus pure tradition de l'occultisme, pour devenir l'héritage exclusif de la nation d'Israël.  Cette étoile est mentionnée dans Ac.7:43:
    "Vous avez porté le tabernacle de Moloch, et l'étoile de votre dieu Remphan, des figures que vous avez faites pour les adorer; c'est pourquoi je vous transporterai au-delà de Babylone".
     
    Or le grand exégète Matthew Henry, nous fait remarquer que "Remphan" est le nom de "Saturne" dans l'ancienne langue Perse et Syriaque.  Le savant, Alexandre Hislop, nous confirme dans son oeuvre irréfutable "Les Deux Babylones", que dans le langage des mystères Chaldéens de l'ancienne Babylone, le mot "Saturne" correspond à "Satan" et porte dans son essence grammaticale le nombre 666. Par coïncidence, si coïncidence est, le nom de Saturne fut le nom secret de Rome.  Hislop identifie ce nom hors de tout doute, comme signifiant "Nimrod", celui qui fut déifié comme "Baal", le dieu Soleil.  Il est étrange aussi que le mot "Israël" peut se diviser en trois sections: Ish, Rha, El; dont la signification est "l'homme, soleil divin".  Toutefois, en hissant son drapeau avec l'étoile de David en 1948, Israël proclama aux yeux d'un monde spirituellement aveugle, que le royaume de Satan venait d'être établi parmi les hommes pour s'emparer du monde entier; et ceci est supporté par un christianisme incrédule et apostasié.
    La relation de l'étoile de David à la Kabbale juive est discutée par Éliphas Lévi (1860) dans son "Histoire de la Magie": "Cette philosophie occulte, voilée sous le nom de Kabbale est indiquée par tous les hiéroglyphes des anciens sanctuaires et des rites encore connus de la Maçonnerie ancienne et moderne. Le Kabbaliste répète au fond de son coeur, avec "les Sages d'Israël": Il n'y a qu'un Dieu, et c'est Dieu; ce qui veut dire pour un initié aux vraies sciences: Il n'y a qu'un Dieu, et c'est Dieu; ce qui veut dire pour un initié aux vraies sciences:  Il n'y a qu'un Être, et c'est l'Être, qui interprété selon la science occulte signifie:  Ce qui est en Haut, est comme ce qui est en bas; le Tout n'est pas plus grand que la partie, et la partie n'est pas plus grande que le Tout, afin que tous soit Un.  L'étoile de David est le symbole par lequel l'homme se déclare être Dieu lui-même; et ceci est le destin que se donna le Sionisme Messianique d'Israël.  Il n'est donc pas étonnant de voir que l'étoile de David contienne l'essence même du nombre 666 dans sa composition géométrique: six cotés, six pointes, six triangles.  Cette étoile est ce que l'Apocalypse nomme "la marque de la Bête", "le sceau officiel d'Israël", dont la signification est la même que la marque de Thammuz (Ez.8:14), l'incarnation du dieu Soleil, c'est à dire le "T" ou le signe de la croix du Catholicisme qui, selon Hislop, représente "le dieu caché" ou "Saturne"; et "le dieu caché" est nul autre que l'esprit de la Jérusalem terrestre, le démon de la cité perverse qui affirme son pouvoir par le contrôle économique mondial de l'or et l'argent.
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    Message  Arlitto Mer 25 Nov 2020 - 3:37

    Le péril judéo-maçonnique

    Le Messianisme juif, nous dit Paul Claudel (1937), "Les Juifs", s'est effectivement laïcisé. On trouve, dans la littérature juive depuis un siècle, un nombre considérable de témoignages qui affirment que le Messie ne sera pas un homme de chair et de sang, un envoyé de Jahweh, mais un concept moral et social au service duquel le peuple d'Israël se place. Les Juifs croyants eux-mêmes acceptent cette idée. Le Grand Rabbin répondit à cette question: Qu'est-ce que le Messie? Le Messie, dit-il, c'est le triomphe de la justice, le régime de la Fraternité et de la Liberté. Ce régime a commencé avec la Révolution française. Un autre Rabbin a déclaré: Le Messie, c'est la perfectibilité indéfinie de l'humanité. Ainsi dit M. Jacques Maritain: Un peuple essentiellement messianique comme le peuple Juif, dès l'instant qu'il refuse le vrai Messie, jouera fatalement un rôle de subversion. S'il s'établit donc un rapport entre l'esprit juif et l'esprit de subversion, c'est un problème religieux qui est posé, bien plus qu'un problème politique. Israël, peuple élu, se prend soi-même pour le Messie.

    Israël croit que sa tâche est d'apporter au monde une organisation nouvelle, poursuit Claudel, [en raison d'un plan préconçu dans les "Protocoles des Sages de Sion"; compte rendu du Congrès Sioniste de Bâle en 1897]. L'immense majorité des Juifs de Sion ne croient plus du tout dans la Loi et encore moins dans la Gemmera. Mais par un très curieux paradoxe, la terre Sioniste confère à ceux qui l'habitent une sorte de qualité spirituelle, même si leurs conceptions philosophiques sont aux antipodes de l'enseignement mosaïque. Quand on parcourt la Palestine, on est bien forcé de constater que le caractère dominant de ce peuple Sioniste n'est pas la Foi. Or actuellement, le Sionisme évolue, et sa grandeur consiste à préparer les voies au moment de la venue messianique de son Antichrist qui dominera sur le monde. Ainsi il ne faut pas sous-estimer le péril judéo-maçonnique; car il y a quelque chose dans l'esprit juif qui l'incline presque irrésistiblement vers la subversion du Christianisme. Mais, il faut préciser, ce ne sont pas tous les Juifs qui sont unis comme un seul homme dans le dessein de corrompre moralement et subvertir politiquement la chrétienté; ce sont plutôt les dirigeants politiques et juridiques et leurs adhérents, ainsi que certains de leurs chefs religieux et membres de sociétés secrètes comme les Illuminatis et la Maçonnerie, qui en manifestent le dessein.

    P.E. Lapide, "Rome et les Juifs", Canadien d'origine, Israélien par choix, fondateur du premier Kibboutz Américain dans les montagnes de Gilboa, et dirigeant du Service de la Presse Gouvernementale à Jérusalem, nous parle d'une publication en provenance de Rome qui parut le 15 Avril 1949, dont voici l'extrait: "Bien que les Juifs orthodoxes adhèrent au Sionisme, alors qu'ils identifient la personne du Messie à l'ensemble du peuple Juif, une élite hébraïque est en train de se créer dans les Kibboutzim, où sous un régime de matérialisme collectiviste, qui rivalise avec les réalisations du Communisme, ils élèvent et éduquent une race nouvelle...  Nous qui, depuis des mois, avions été dupés, avons pu, en partie du moins, après une enquête minutieuse, découvrir la vérité sur les événements de Palestine, nous ne pouvons que donner notre adhésion à l'opinion qui a été maintes fois exprimée: le Sionisme est une nouvelle forme de Nazisme". Dans une autre publication, nous voyons ces paroles révélatrices: "Le Sionisme est spirituellement inspiré par l'idée de vengeance, vieille de 2,000 ans, contre le christianisme".

      La date/heure actuelle est Jeu 21 Nov 2024 - 12:39