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La Tour de Babel :: l'origine de l'empire mondial des religions

    La Kaaba, un héritage et un vestige de Babylone

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    Message  Arlitto Mar 13 Oct 2020 - 16:04

    Rappel du premier message :

    La Kaaba, un héritage et un vestige de Babylone




    L’arrivée du patriarcat en Arabie

    La Kaaba, un héritage et un vestige de Babylone - Page 2 S0z3 Le patriarcat s’est installé progressivement par la guerre à partir du IVème siècle avant Jésus-Christ, et semble commencer à Sumer en Mésopotamie. Les anciennes déesses-mères ont été conquises, assimilées, puis remplacées, par les nouveaux dieux-pères (Olympiens, Aesirs nordiques…). Il en est de même avec les divinités matriarcales arabes (Allat, Uzza, Manat), désormais dominées par les nouveaux dieux conquérants venus de Babylone (Hu-Baal).


    Jérusalem, première direction de la prière islamique

    La Mecque était le sanctuaire pré-islamique le plus important de toute la péninsule arabique. A l’origine, la ville n’était pas au centre de la religion musulmane, les croyants se tournant vers Jérusalem. La direction de la prière (la kiblah) répond à des règles très strictes énoncées par Mohammed dans le Coran. Au début, la kiblah correspond à la direction de Jérusalem (s.2, v.36), pour satisfaire les convertis d’origine juive ou chrétienne. Puis, afin d’asseoir définitivement son autorité tout en contentant la masse des nouveaux fidèles d’origine païenne, la kiblah se tourne vers la Mecque, haut lieu millénaire païen. La vénération de la pierre fut une occasion pour Mohammed de ramener vers lui les païens.

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    Message  Arlitto Mar 13 Oct 2020 - 16:14

    Le Soleil et la Lune

    Shams était la déesse sémite du Soleil. Elle est désignée par de nombreux surnoms paradoxaux, « la sublime », ou « celle qui darde ses rayons », qui montrent ses aspects à la fois bienfaisant ou terrible.

    Le Soleil était vénéré comme élément central, primordial, mais il fut détrôné par le culte de la Lune, en raison de difficultés climatique: La sécheresse, la désertification, la chaleur mettent au second plan le Soleil; la Lune, moins agressive et liée à la fraîcheur le remplace. Houbal fut alors placé au sommet du panthéon mecquois.

    En Arabie heureuse, le panthéon s'organisait autour de la triade formée de la Lune, du Soleil et de Vénus. Si certaines divinités avaient un caractère astral, elles étaient minoritaires. Contrairement aux assyro-babyloniens,
    il semble que les religions du sud de l’Arabie étaient étrangères à des préoccupations astronomiques ; on ne connaît pas de culte spécifiquement rendu aux astres.

    Les symboles du soleil et de la lune transparaissent à travers divers symboles tels que la massue, la foudre, le croissant avec disque, les cercles juxtaposés, ... suggèrent, plutôt qu'ils ne représentent, le divin.
    A propos du croissant avec disque, gravé sur l’аutel brûle-parfum du Louvre (voir l’image ci-dessous), il représente un symbole du dieu lunaire, considéré dans ses rapports avec son principe opposé, le dieu solaire ».
    En Arabie le couple astral a pour élément mâle la Lune et pour élément femelle, le Soleil.

    La Kaaba, un héritage et un vestige de Babylone - Page 2 254p

    En Arabie déserte, on retrouva de nombreuses pierres décorées, et environ 15 000 graffitis permettent de reconstituer la vie quotidienne des safaïtes, une tribu arabe nomade, qui vivait dans le désert de Syrie, dans le désert

    de Safa. Quelques inscriptions comportent une invocation à une divinité ou à plusieurs: les sept traits qui accompagnent de nombreuses inscriptions, sont vraisemblablement à interpréter comme un symbole astral en relation avec

    le culte des sept planètes.

    On remarquera que beaucoup d'inscriptions sont accompagnées de représentations d'un caractère astral : cercle entouré de rayons (étoile), cercle double ou sans rayons (soleil), sept points ou traits dans lesquels on peut voir

    les planètes, ou sept stèles (Grimme) ; les astres peuvent être reconnus, car proches des symboles assyro-babylonien (« Les religions de Babylonie et ď'Assyrie », 1945, p. 79 et p. 93).

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    Message  Arlitto Mar 13 Oct 2020 - 16:14

    Les "Dieux"

    • Il est difficile de savoir quels dieux étaient adorés à la Mecque, puisque tout a été détruit lors des prises successives de la Mecque (celle de Mahomet en 630 bien sûr, mais aussi celle d'Ibn Saoud en 1920).

    • Les Arabes vénéraient des idoles et croyaient en plusieurs divinités, masculines et féminines. Chaque tribu avait sa divinité principale : cette statue était placée dans une tente sacrée chez les nomades, ou elle était posée dans un sanctuaire bâti, chez les sédentaires.
    En plus de ce culte, chaque tribu pouvait rendre hommage à d’autres divinités, adorées par d'autres tribus. Max Müller a défini ce système de religion avec le terme d’hénothéïsme.

    • La religion des Arabes se rattachait aux antiques religions sémites, par la hiérarchisation du divin. Ainsi, les Arabes croyaient en un Dieu supérieur entouré de divinités subalternes qui pouvaient lui être affilées et qui servaient d'intercesseurs auprès de lui :
    La Kaaba abritait les idoles de quatre divinités, mais le maitre du sanctuaire, c'est-à-dire le dieu Houbal, dit  Allah. Les trois déesses al-Lât, al-Uzzâ et Manât étaient considérées comme ses filles ou ses épouses.
    La Kaaba, un héritage et un vestige de Babylone - Page 2 8db1

    Almaqah : C’est le principal dieu solaire des Sabéens, prototype masculin de Shams; la nation sabéenne dit descendre de ce dieu. il régi aussi l’agriculture et l’irrigation. Son nom reste encore inexpliqué. Son temple est à Mârib, prés d’un oasis, qui a été irrigué artificiellement sous ses auspices. Son animal attribut est le taureau (accompagné éventuellement de vigne).

    Athtar : C'est un dieu de l'orage et de l'irrigation naturelle par la pluie. L’étymologie de son nom sérait « ‘thr » : « être riche, irriguer ». Entre le VIIIème siècle au Ier siècle avant notre ère, il était en première place dans le panthéon d'Arabie méridionale. Ce dieu du tonnerre fut surnommé Sharîquan (l'oriental), ou encore « celui qui se couche » par analogie à Ishtar, déesse du soir et du matin, qu’on lui associe; vengeur, il est invoqué contre les violateurs de sépultures.
    Il est aussi prié dans les rites de chasse (avec le dieu Kirwam), et dans les rites pour appeler la pluie. La gazelle est son attribut.

    Djad (ou Gad) est un dieu sémitique des sources. C'est un génie "Djinn" protecteur des puits et des points d'eau. Pour chaque clan, il s'identifierait à l’ancêtre qui a creusé le puit. al-Djalsad est un dieu connu en Hadramaout ( au Yémen). C'est le principal dieu de la tribu Kinda; il est représenté par un rocher blanc qui a forme d'un homme corpulent. C'était une divinité oraculaire: le consultant d'adressait directement à lui.
    Selon Fadh ("yaqût"), al-Djalsal était un dieu ventriloque dont la voix était semblable "au roulement du tonnerre".
    Il est enfermé dans une enceinte où l'on parquait chameaux et moutons. Les bêtes qui s'égaraient dans son périmètre devenaient les propriétés du sanctuaire.

    Des sacrifices de sang animaux étaient versés sur l'idole. Celui qui désirait poser une question devait mettre deux vêtements spéciaux loués aux gardiens (sâdin) du sanctuaire (clan des Kinda, les Banû Allâq).
    La Kaaba, un héritage et un vestige de Babylone - Page 2 N978

    Dusares ou Dhû-Shara: divinité des arabes du nord et des nabatéens; c'est le dieu de la végétation. Une tribu arabe, les Dawssites lui porte un culte dans des bois sacrés.

    Selon Dussaud, les nabatéens surnommait ainsi A'ara, le dieu de la végétation de la ville de Pétra. Dusarès, dit aussi Dhû-Shara,est le maitre de la chaîne de montagnes Shara, prés de Pétra. Ce nom signifiant, «du mont Sharâ», «Sha» veut dire «le soleil ».

    On retrouve son nom dans les tablettes babyloniennes, il y est représenté comme un taureau protecteur de la végétation. A Ghariyé-Shoubeih, sa statue est celle d'un dieu barbu à la tunique plissée, il porte la corne d'abondance (attribut d'Astarté en Syrie). En Syrie (à Bostra), et en Jordanie, (à Petra), était honorée la pierre noire de Dusarès. Ce bétyle était une pierre cubique, symbole du culte solaire des Nabatéens au IVème siècle. Plus tard, les grecs le reliront au culte de Dionysos.

    al-Fals est un dieu vénéré par la tribu des Tay'. Il est le protecteur des fugitifs, et permet le droit d'asile. A l'origine, il était représentait par une saillie rouge dans le flan d'une montagne noire, ressemblant à une tête humaine.
    Un sanctuaire lui était dédié dans une enceinte sacrée avec un puit.
    La Kaaba, un héritage et un vestige de Babylone - Page 2 Znrl

    Houbal, dit Allah  : Son nom est proche du mot "esprit" en araméen, et de "Baal", divinité des cananéens. Il est associé au dieu nabatéen Dushara/Dusarès. Il descendrait aussi du dieu babylonien lunaire Sîn.

    Houbal représentait la fertilité. Dieu lunaire, le croissant était un de ces symboles. Peut-être est-il à l'origine du croissant musulman?
    Cette divinité oraculaire est représentée primitivement par une pierre sacrée; ce dieu appartenait d'abord à un groupement tribal des Kinâna et des Qurayshites dont il garantissait l'union. Grâce à ces derniers, il est entré dans le panthéon mecquois.
    Il était adoré comme le seigneur de la Kaaba, le chef de panthéon de la Mecque, parmi les 360 bétyles.

    Il est personnifié sous la forme d'un homme amputé du bras gauche: il prend l'aspect d'un dieu archer, car les sorts et la divination se faisaient sous sa tutelle avec des flèches. L'historien Ibn Ishaq avance qu'il est représenté à la Kaaba par une idole de cornaline, au dessus d'une fontaine desséchée où les croyants jetaient des offrandes. Dans son sanctuaire, le haram de la Kaaba, les pélerins venaient consulter son oracle (cléromancie).

    On le dit en lien avec les trois déesses de la Kaaba, Manat, al-Lat et al-'Uzza, déesses principales vénérées à la Kaaba. Mais les avis divergent comme quoi il serait soit leur père, soit leur mari.
    Certains disent qu'à l'origine de la religion musulmane, Mahommet a adoré Houbal, et qu'il a rejeté les trois déesses, en gardant exclusivement le dieu lunaire. On sait que suivant les différents peuples arabes, et leur succession,
    il a été donné différents noms au Lune-dieu : Aglibol (Palmyre en Syrie), Amm (région du Qataban au Yemen), ...

    Dhû-Khalasa: C'est un dieu archer, vénéré dans un sanctuaire de Khalasa, sur la route de l'encens.Selon l'historien Fahd, son nom proviendrait d'une plante aromatique qui l'aurait représenté primitivement. Ses fidèles appartenaient à la tribu de Banû Bâhila.

    Une autre divinité féminine portait le même nom à la Mecque; cette dernière est une déesse agraire, à qui ses desservants faisaient des offrandes de récoltes d'orge, de froment et de lait.
    La Kaaba, un héritage et un vestige de Babylone - Page 2 X0tx

    al-Lât: C'est une des divinités principales de l'ère préislamique, vénérée depuis plus de 2000 ans avant l'Islam. Son nom serait une contraction de al-Ilahat, « déesse ». Al-Lât est la divinité principale de la tribu des Taqîf. Originaire du Hedjaz,
    elle deviendra populaire chez les Qurayshites de la Mecque.

    Elle fait partie de la triade divine de ces derniers, qui considèrent les trois déesses (al-Ûzza, al-Lât, al- Manât) comme "filles d'Allah" (Houbal). Elle estreprésentée sous la forme d'une roche cubique (météorite ou une roche volcanique) autour de laquelle, était édifiée la Kaaba. A Tâ'if, son sanctuaire est bâti en pierres blanches dans un enclos sacré: tuer les animaux et abattre les arbres y est interdit. De plus, personne ne pouvait y être pourchassé. A Palmyre, durant l’époque romaine, elle était considérée comme la forme féminine d'Allah, différente de la « al-Lât » des mecquois.

    Son culte s'est étendu du nord jusqu'à Pétra, dans toute la Syrie. A Dura-Europos en Syrie, elle était assimilée à la Athéna grecque par les nabatéens. Hérodote (Ve s. av-JC) la mentionnait comme Alilat, qu’il identifiait à Aphrodite. En l’an 129 de notre ère, on retrouva son nom dans des inscriptions: elle aurait été placée aux côtés de Shamash et Raham, représentés comme une triade « des dieux bons ».
    La Kaaba, un héritage et un vestige de Babylone - Page 2 6vsk

    Elle est le symbole de la fécondité, de la féminité, du printemps, et de la terre. C'est une divinité à la fois solaire et lunaire. Ses attributs sont le sceptre et l’étoile à 8 branches (Vénus chez babylonien), ainsi que le croissant de lune à l’intérieur du disque solaire (ce dernier a souvent été retrouvé, inscrit sur de nombreux encensoirs). On rapproche souvent cette déesse de la fertilité des grandes déesses du Proche-Orient : telle Cybèle, elle porte une gerbe de blé dans une main. Elle porte aussi et un morceau de sève d’encens dans l’autre. Comme Diane, elle est aussi la protectrice des animaux; il existe des représentations où, alors qu'elle est assise sur un trône, elle tient à la main gauche une palme appuyée sur son épaule gauche, et un lion se tient assis à côté d'elle. D'ailleurs, on a retrouvé plusieurs statues de lions dans son temple à Palmyre. Al-Lât fut aussi à l'origine du symbole de la main de Fatima (ou de Myriam pour les juifs).
    La Kaaba, un héritage et un vestige de Babylone - Page 2 Ik85

    Citation (Matricien.org) : Une inscription sur une roche à Adumattu en Arabie dit : “Puisse Allat (la Déesse) exhausser tous nos vœux.” Les anciens Arabes prêtaient serment par la prière : "Par le sel, par le feu et par Al-Lat qui est la plus grande de tous."
    Une autre inscription dit : "Shalm-Allat", "la paix de la Déesse" - semblable à "la paix de Dieu sur vous". Un geste de main de bénédiction accompagnait ces paroles. Avant l’avènement de l’Islam, on peut trouver le nom d’Allat dans certains prénoms composés, comme Wahaballat (Wahab – Allat - بﺏهﻩوﻭ تﺕآﺁلﻝلﻝاﺍ), c’est-à-dire "le don d’Allat", puis Shalamallat (مﻡلﻝشﺵ تﺕآﺁلﻝلﻝاﺍ) qui veut dire « la paix d’Allat ».

    Nasr est le dieu des morts. « Nesr » signifie « vautour » en arabe, cet animal est son emblème. Ce dieu s’est conservé dans l’islam dans un rôle marginal de roi des morts. Il est aussi à l’origine du nom ou prénom de Nasser.

    al-Manât: Elle est la déesse de la lune, de la mort, de la magie, voyance, des mystères et de la nuit; elle descendrait de la déesse Ishtar. Elle ressemble aussi sous certains aspects, à la déesse égyptienne Maat, déesse de la justice, du destin, et de la mort. Elle serait "la destinée" chez les nabatéens et les thamudéens qui lui dédirent un bétyle à Petra. Les Nabatéens la considéraient comme la mère ou la femme du dieu Houbal. Elle fut la divinité principale des tribus Aws et Hazrâg et serait la plus ancienne du panthéon d'Arabie. Sa forme primitive serait un rocher selon l’historien Fahd. Ses premiers adorateurs appartenaient aux tribus des Hudayl et des Khuzâ'a, qui nomadisaient le sud de Médine (ancienne ville de Yathrib), et le nord de la Mecque. Ensuite, son culte s'est répandu jusqu’à Palmyre, et fut adorée par de nombreuses tribus comme divinité du Destin, avant d'être dominante chez les Qurayshites.

    Ruda: c'est la déesse la plus ancienne mentionnée dans des inscriptions assyrienne d'Assarhaddon. Elle fut vénérée par plusieurs tribus d'Arabie centrale et par les thamudéens; puis un culte lui fut dédié à Palmyre. On l'identifie à Vénus, elle est représentée par une femme nue. On retrouva de nombreuses invocations thamudéennes lui faisant appel, pour ses vertus protectrice, la sagesse, la joie, l'amour, la vengeance, la compassion, et la guérison.

    Shams : déesse du Soleil vénérée surtout au Qataban et en Hadramaout (Yémen). Contrairement au dieu lunaire Houbal et à Athtar, elle est connue sous un même nom pour l’ensemble des peuples sud arabiques. Mais elle a quelques surnoms :

    Pour les sabéens : « Dhât-Himyâm », celle qui darde ses rayons, ou l’incandescente ; «Dhât-Ba’adân », celle qui est éloignée ; « Samayhat », la céleste ; « Tadûn », celle qui se couche, ou la méprisée ; « Tanûf », celle qui est élevée, la sublime...
    On l’invoque par l’expression « celle de... », « la Dame de... », suivi du nom du sanctuaire. Les sentiments à l’égard de cette divinité était divers (crainte, désirs, etc): cultivateurs et nomades la considéraient sûrement différemment, d’où la multiplicité des adjectifs. Il semble que la déesse Athirat (Ashirtu babylonienne, Ashérat de Ras Shamra, Ashêrâh de la Bible) appartienne aussi au cycle solaire.

    Suwâ' : Un bétyle lui est consacré. Elle est la déesse protectrice de la tribu des Hudhaylites, qui nomadisaient entre Médine et la Mecque.

    Tagout: il est cité dans le Coran. Ce dieu est assimilé à Thot, lui-même associé au Hermès Trismégiste hellénistique.

    al-Uqaytsir : C'est un dieu vénéré en particulier par les tribus Âmila, Djudhâm, Ghatafânlakh, et Qudâ'a. Sûrement originaire du sud de la Syrie, il se rencontre jusque dans tribus du nord de l'Arabie, représenté par des bétyles. On lui faisait des sacrifices de sang, lors de processions accompagnées de chants. Couvert d'un vêtement rituel sur lequel on prêtait serment, on lui donnait des offrandes de farine, mêlée à des cheveux coupés (il existait une coutume où le pèlerin se rasait les cheveux pour apporter l'offrande).
    La Kaaba, un héritage et un vestige de Babylone - Page 2 Skjm

    al-Uzzâ : C’est la déesse de l'étoile du matin, représentée primitivement sous la forme d'un d’arbre sacré. La déesse al-Uzzâ restera célèbre dans la région syro-palestinienne, où on l'identifiera à la planète Vénus. Les auteurs classiques évoquent eux aussi Vénus pour parler de al- Uzzâ. C'est une déesse Vierge et guerrière, avec Houbal, une des plus populaires du monde Arabe. Les Qurayshites lui vouait un culte ardent, grâce à la proximité de ses sanctuaires. Le plus primitif de ceux-ci se trouvait dans la vallée Hûrad, au nord de la Mecque, à l'ombre de trois acacias. L'idole était enfermée dans une enceinte sacrée, où il y avait aussi un gabgab (une aire ou une pierre, où l'on égorge les moutons destinés à la divinité; la viande sacrifiée était partagée entre les participants). Les pèlerins venaient de toute l'Arabie pour consulter son oracle. Sur ordre de Mahomet son arbre fut abattu et son sanctuaire détruit en l'an 8 de l'Hégire.

    Le dieu Wadd, dont le sens serait "ami", et "amour". Il fut primitivement le dieu-lune des Minéens qui l'ont introduit à Dédan. Son nom ayant été trouvé le long de la route du commerce des aromates, on suppose qu’il était lié à ce commerce. Il fut adoré surtout à Dûmat al-Djandal, au nord ouest de l'Arabie. Pourtant on retrouva son temple jusque dans le sud, dans le royaume yéménite du Qataban. Il est assimilé à Apollon et à Adonis (qui est un dieu d'origine syrienne, entré dans le panthéon grec); mais aussi à Hadad, dieu de l'orage, même si certains contestent ce fait et le voit comme lunaire. Des inscriptions thalmudéennes l'évoquent sous les noms de Wadad, Adad, Ud, et Dad. On le présente sous l'aspect d'un homme de grande taille, vêtu d'un ample habit et d'un second vêtement sur épaule; il est aussi armé d'une lance et d'un carquois rempli de flèches.

    Yagûth est une divinité du groupe tribal Madhidj, représenté sous forme de lion. Il est le protecteur des artisans, de plus c'est un dieu qu'on priait pour apporter la pluie. Il fut adoré dans le sud de l'Arabie, notamment au Yémen
    La Kaaba, un héritage et un vestige de Babylone - Page 2 7bn0

    La Mort

    On retrouve un héritage de l’Egypte, la momification : dans des cavernes-tombeaux de Shibâm, des momies datant du Ier au IIème millénaire ont été retrouvé au Yémen. Les viscères ont été ôtés et remplacé par du pastel et des plantes aromatiques, et elles sont recouvertes de bandelettes de lin. Cependant, la momification fut peu pratiqué en dans les métropoles de l’Arabie déserte. Les types de tombeaux que l’on retrouve le plus dans la péninsule arabique sont :

    • Les tombes-cavernes, les plus fréquemment employées en Hadramaout (Yémen)

    • Les Mausolées, pour les personnes aisées ou célèbres

    • Les défunts les plus défavorisés sont enterrés dans le limon : on retrouva la plus grande nécropole au sud de la ville de Raybûn. Dans un puit peu profond, on y disposait le corps, et on le recouvrait de dalles. Si longueur de la fosse insuffisante, on inhumait le défunt avec les jambes repliées. Des poignards en fer, coquillages, outres de cuir, bracelets de fer, témoignent de la modestie de ces défunts. Ce mode d’enterrement aurait plutôt été le fait de la population nomade, que celle du sud de l’Arabie.

    Des objets étaient placés dans les tombeaux : miniatures de bois, amulettes, lances en fer, gibecière lance-pierres, ou des matériaux plus usuels, comme des assiettes, ou du fard... par contre, aucune trace de nourriture n’a été retrouvé.
    Les objets que l’ont retrouva le plus furent des statuettes, ou des stèles d’albâtre et de calcaire : beaucoup représentaient le portrait du défunts, et portaient son nom, sa filiation, et encore des épitaphes visant à prévenir des violateurs de sépulture.

    La tombe était considérée comme la dernière résidence du mort, il ne la quittera plus ; rien dans les inscriptions funéraires ne fait écho à l’idée que la partie spirituelle de l’être humain pu se séparer de son support charnel...
    on suppose que pour les arabes préislamique, la dernière demeure est celle du repos éternel, sans espoir d’un autre séjour.
    Les tombes de chameaux

    Les chameaux côtoient les hommes dans la mort : cependant, à l’origine, cette tradition serait plus le fait des populations nomades, puis se serait étendue chez les sédentaires.  Le statut du défunt se mesurait au nombre de chameaux qui l’accompagnaient dans la mort. On associait le chameau soit dans une sépulture commune à l’homme, soit dans tombe voisine, ou encore dans la même nécropole : dans ce cas, homme était enseveli dans un puit, et son animal ajouté au-dessus de lui. Dans les tombeaux, le chameau était disposé couché sur le flan, pattes repliés, et tête disposé en arrière, ou agenouillé et tête du côté gauche ; plus rarement, la tête était rompue, et placée entre les pattes de l’animal. Certains chameaux furent décapités avant leur mort : on retrouva des squelettes de ces animaux, avec une pierre placée à la place de tête. L’animal était amené dans la tombe, on le forçait à s’agenouiller, les pattes arrière entravées, tendons sectionnés, pour être décapité. Les écrits antiques ne rendent pas compte de ces rituels sanglants, mais aujourd’hui, on peut faire le parallèle avec les sacrifices de chameaux des bédouins, pratiqués lors de festivités. Malgré tout, ces sacrifices ne semblent pas exprimer un réel culte pour les morts, mais plutôt une continuation des devoirs sociaux au-delà de la tombe.
    La Kaaba, un héritage et un vestige de Babylone - Page 2 86sf

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    La Kaaba, un héritage et un vestige de Babylone - Page 2 Empty Re: La Kaaba, un héritage et un vestige de Babylone

    Message  Arlitto Mar 13 Oct 2020 - 16:16

    C'est de l'idolâtrie !

      

     

    Le Coran, la dérive de l'Islam, par Jacques Smadja p. 108-109

    «Le culte de celui-ci [Mohammed] devait unir entre elles toutes les tribus arabes de la péninsule. Il se mit à réformer la législation de la cité [Médine] et, à partir de l'an 624 de notre ère, à entreprendre une campagne contre les Mecquois, marquée par les événements suivants: une victoire (Badr), une défaite (Ohod), le blocus de Médine que les assiégés entourèrent d'un grand fossé (la guerre du Fossé), une série de négociations, de compromis et, finalement, en 630, la prise de La Mecque. Muhammad s'assurait un onzième marriage avec la fille d'un chef mecquois, concluant les dernières alliances dont il avait besoin pour asseoir son autorité.

    En habile politicien, il ne supprima pas le pèlerinage païen à La Mecque, où l'on adorait la pierre noire. Ce pèlerinage était un véritable symbole d'union, toutes les tribus nomades s'y retrouvaient, et le premier exclusivement musulman eut lieu en mars 632 sous les auspices du Prophète.»


    La kaaba - Les origines païennes pré-islamique

    Les anciens chroniqueurs rapportent qu'avant l'avènement de l'islam (jahilya), il y avait 24 kaabas dans la péninsule d'Arabie, mais celle de La Mecque était vénérée par toutes les tribus.

    Quant à son apparence primitive, la Ka‘ba apparaissait probablement au départ comme un simple enclos de pierres sans toit, édifié à proximité immédiate d'un point d'eau salvateur au fond d'une vallée sèche et non arborée. Sa construction dans ce lieu insolite signalait manifestement déjà une intention cultuelle et confirmait son caractère d'espace sacré.

    Bientôt, les populations bédouines vinrent de toute l'Arabie y déposer les statues (asnam) de leurs idoles, auxquelles ils rendaient visite une fois par an lors d'un pèlerinage. On dit qu'à l'avènement de l'islam, la Kaaba contenait plus de 360 statues de divinités, les plus vénérées et les plus plébiscitées étant : Hubbal, al-Lat, al-`Uzza ou Manat.

    La Ka'ba mecquoise fut édifiée à une époque indéterminée. Le Coran dit que c'est le prophète Ibrahim (Abraham) qui l'a construite avec l'aide de son fils Ismaël.


    Les rites païens musulmans

    - Lors de leur prières, les musulmans se prosternent 5 fois par jour en direction de ce morceau de meteorite orné d'argent
    - Lors du hadj, les pelerins se bousculent pour caresser ou embrasser la pierre noire. Météorite située dans un angle de la Kaaba.
    - Le rite islamique veut que les pelerins tournent 7 fois autour de la kaaba. Culte que l'on retrouve dans les sectes et "religions" païennes.
    - Selon un hadith Muslim authentique, cette pierre avait l'habitude saluer le prophète de l'islam.

    dieu "Sîn", symbole que l'on retrouve sur la "porte du repentir" à l'intérieur de la Kaaba à La Mecque.

    La Kaaba, un héritage et un vestige de Babylone - Page 2 9eqn

    Intérieur de la Kaaba



    Coran
    Sourate 36
    YA-SIN (YA-SIN)
    83 versets
    Pré-Hégire

    Au nom d'Allah, le Tout Miséricordieux, le Très Miséricordieux.

    1. Ya-Sin.2. Par le Coran plein de sagesse.

    Écoutez au début de la vidéo à partir de "8 secondes" le chant invoque très clairement Yâ Sîn. "Yâ-Sîn est le cœur du Qu'ran" disent les musulmans. Je rappelle que, Yâ Sîn veut dire ô Sîn: titre de révérence au dieu "Sîn", faisant clairement référence et est un appel envoyé à: Sîn.



    Sourate Yâsîn [36]

    Le Prophète  a dit : " Toute chose a un coeur, et le coeur du Coran est la sourate Yâ sîn. A celui qui la récite, Dieu inscrira un salaire équivalent à dix fois la lecture du Coran". (rapporté par at-Tirmidhi et ad-Dirami d'après Anas.)


    Le Cheikh Mohammed 'Alî Essaboûnî a dit à ce sujet dans son exégène " Safwat Essafwa":

    "Cette sourate a été appelée Yâ-Sîn parce que Allah l'a fait commencer par cette formule. Dans le commencement avec cette formule, il y a une indication sur le caractère miraculeux du saint Coran".


    Cette sourate a été appelée Yâ-Sîn parce que Allah l'a fait commencer par cette formule. Dans le commencement avec cette formule, il y a une indication sur le caractère miraculeux du saint Coran".

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    Message  Arlitto Mar 13 Oct 2020 - 16:17

    La religion assyro-baylonienne

    La Kaaba, un héritage et un vestige de Babylone - Page 2 V3no

    Les livres sacrés des Mésopotamiens parlent fréquemment des sorciers et de leurs pratiques de magie noire. Tantôt les sortilèges sont mentionnés avec les démons et les maladies dans les énumérations de fléaux conjurés, tantôt des incantations spéciales les combattent. Telle est celle qui maudit le sorcier en l'appelant « le méchant malfaisant, cet homme malfaisant, cet homme entre les hommes malfaisants, cet homme mauvais, » et qui parle de « la terreur qu'il répand », du « lieu de ses agressions violentes et de sa méchanceté, » de « ses sortilèges qui sont repoussés loin des hommes ». Le sorcier déchaîne les démons contre celui à qui il veut nuire; il jette des mauvais sorts contre les individus ou les pays, provoque la possession, envoie la maladie. Il peut même donner la mort par ses sortilèges et ses imprécations, ou bien par les poisons qu'il a appris à connaître et qu'il mêle à ses breuvages.


    Une incantation énumère les diverses opérations employés par les sorciers de la Babylonie :

    « Le charmeur m'a charmé par le charme, m'a charmé par son charme; la charmeuse m'a charmé par le charme, m'a charmé par son charme; le sorcier m'a ensorcelé par le sortilège; m'a ensorcelé par son sortilège; la sorcière m'a ensorcelé par le sortilège, m'a ensorcelé par son sortilège; le jeteur de sorts a tiré et a imposé son fardeau de peine; le faiseur de philtres a percé, s'est avancé et s'est mis en embuscade en cueillant son herbe; que le dieu Feu, le héros, dissipe leurs enchantements. »

    Une autre formule détourne l'effet de « l'image qui dresse sa tête » et que l'on combat par des eaux purifiées et enchantées, de « celui qui par la puissance de ses desseins fait venir la maladie », du philtre qui se répand dans le corps, de « l'enchantement incorporé dans le philtre », enfin de « la lèvre qui prononce l'enchantement. » Nous avons donc ici l'enchantement par des paroles que récite le sorcier, carmen (d'où est venu notre mot charme), l'emploi d'« oeuvres », de pratiques mystérieuses et d'objets ensorcelés qui produisent un effet irrésistible, pratiques dont une des principales est l'envoûtement ou l'ensorcellement.


    Si nous manquons de renseignements directs et originaux sur les pratiques d'envoûtement chez les anciens Babyloniens, un auteur arabe du XIVe siècle, lbn Khaldoun, nous permet de suppléer à cette lacune par la description qu'il fait d'une scène d'euvoûtement pratiquée sous ses yeux par les sorciers nabatéens du bas Euphrate :

    « Nous avons vu, dit-il, de nos propres yeux, un  de ces individus fabriquer l'image d'une personne qu'il voulait ensorceler. Ces images se composent' de choses dont les qualités ont un certain rapport avec les intentions et les projets de l'opérateur et qui représentent symboliquement, et dans le but d'unir et de désunir, les noms et les qualités de celui qui doit être sa victime. Le magicien prononce ensuite quelques paroles sur l'image qu'il vient de poser devant lui et qui offre la représentation réelle ou symbolique de la personne qu'il veut ensorceler; puis il souffle et lance hors de sa bouche une portion de salive qui s'y était ramassée et fait vibrer en même temps les organes qui servent à énoncer les lettres de celte formule malfaisante ; alors il tend au-dessus de cette image symbolique une corde qu'il a apprêtée pour cet objet, et y met un noeud; pour signifier qu'il agit avec résolution et persistance, qu'il fait un pacte avec le démon qui était son associé dans l'opération, au moment où il crachait, et pour montrer qu'il agit avec l'intention bien arrêtée de consolider le charme. A ces procédés et à ces paroles malfaisantes est attaché un mauvais esprit qui, enveloppé de salive, sort ce la bouche de l'opérateur. Plusieurs mauvais esprits en descendent alors, et le résultat en est que le magicien fait tomber sur sa victime le mal qu'il lui souhaite. » (Prolégomènes, Ibn Khaldoun).

    Pour détourner l'effet des incantations des sorciers et échapper à l'action des mauvais esprits, on avait souvent recours aux talismans et aux amulettes sacrées. Il y en avait de diverses espèces. C'étaient des bandes d'étoffe portant des formules écrites, que l'on fixait sur les vêtements ou même sur les meublés, comme les phylactères des Juifs; des statuettes de divinités qu'on portait suspendues au cou; des cylindres de pierre dure. La plupart des cylindres-cachets qui servaient à sceller les actes étaient en même temps des amulettes. Quelquefois aussi, c'étaient des pierres consacrées ou des gâteaux de terre cuite avec des formules conjuratoires, qu'on déposait dans les fondations des maisons, qu'on cachait dans les champs, on qu'on mettait de quelque manière en contact avec les objets qu'on voulait protéger.

    Une formule raconte le cérémonial usité pour déposer un talisman préservateur dans la maison d'un malade, afin d'en expulser le démon de la fièvre :

    « Pour la cérémonie de l'élévation de vos mains je me suis couvert d'un voile bleu sombre, J'ai remis dans vos mains un vêtement d'étoffe bariolée, j'ai disposé un barreau de bois pris dans le coeur du tronc de l'arbre, J'ai complété la barrière, je l'ai lavée, je vous ai remis à vous... (Lacune de quatre versets). Deux images du héros des décisions, à la figure complètement formée, qui empale les gallu mauvais placez-les à droite et à gauche, à la tête du malade. L'image du roi de puissance (Nergal), qui n'a pas de rival, placez-la fixée à la clôture de la maison. L'image du dieu se manifestant dans la vaillance, qui n'a pas de rival, Et l'image du dieu Narudi, seigneur des grands dieux, Placez-les en bas du lit, Afin que rien de mauvais n'approche, placez les dieux Mulu-lal et Latarak à la porte; Afin de repousser tout mal, placez-les en épouvantail, en face de la porte; Le héros combattant, placez-le,... à l'intérieur de la porte; Le héros combattant, qui oppose sa main aux mauvaises influences, placez-le au seuil de la porte, Placez-le à droite et à gauche. L'image gardienne du seigneur de la terre (Ea) et de Silik-muleuhi (Marduk) placez-la à droite et à gauche...  O vous, issus de l'Océan, brillants enfants du seigneur de la terre (Ea), Mangez le bon aliment, buvez le breuvage miellé ! Que garce à votre garde, rien de mauvais ne puisse entrer! » L'effet miraculeux du talisman est encore consigné dans le document qui-suit : « Talisman, talisman, borne qu'on n'enlève pas, borne posée par les dieux, que l'on ne franchit pas. borne immuable du ciel et de la terre, qu'on ne déplace pas, seul dieu qui n'est jamais abaissé; ni dieu ni homme ne peuvent dissiper ta puissance; piège qu'on n'enlève pas, disposé contre le maléfice, cimeterre qui ne s'en va pas, opposé au maléfice! - Que ce soit un utuk mauvais, un alu mauvais, un ekim mauvais, un rabiç mauvais, Un fantôme, un spectre, un vampire, Un incube, un succube, un servant femelle nocturne, Ou bien la peste malfaisante, la consomption douloureuse on une maladie mauvaise - qui résiste aux eaux d'Ea, répandues par aspersion, Que le piège d'Êa le prenne! - Qui s'attaque aux greniers de Nirba, Que le cimeterre de Nirba le taille en pièces! - Qui franchisse la borne de la maison, Que la borne des dieux, borne du ciel et de la terre, ne le laisse plus échapper! ... - qui revienne sur la maison, Qu'ils le fassent tomber dans les rets, dans la maison! - qui circule ailleurs, qu'ils le rejettent ailleurs, dans les lieux stériles! 
    - qui soit arrêté dehors, par la porte de la maison, qu'ils l'enferment dans la maison, dans un lieu d'où l'on ne sort pas - qui s'applique à la porte et au verrou, que la porte et le verrou l'enferment dans un lieu qui ne s'ouvre plus! - qui souffle dans les chéneaux et sur le toit, qui pousse avec effort sur le sceau de la porte et les gonds, qu'ils le fassent écouler comme des eaux! qu'ils le brisent comme une cruche de terre! qu'ils le broient comme du fard d'antimoine! - oui franchisse la charpente,  qu'ils lui coupent les ailes ! - qui présente son cou par la fenêtre, qu'ils lui coupent la gorge! »

    Sous le pavé du seuil des portes du palais de Sargon, à Khorsabad, on a découvert une quantité d'objets talismaniques :


    ce sont des images assez grossières de divinités : Bel, à la tiare garnie de plusieurs rangées de cornes de taureau; Nergal, à la tête de lion, Nabu, portant le sceptre. Le roi chaldéen Nergal-sar-ussur (Neriglissor) raconte qu'il fit placer dans les fondations de la grande pyramide, « huit figures talismaniques de bronze, pour éloigner les méchants et les ennemis par la terreur de la mort. »


    Quelques-fines de ces figures talismaniques, sont inspirées par une idée singulièrement originale. Les Babyloniens se représentaient les démons sous des traits tellement hideux qu'ils croyaient qu'il suffisait de leur montrer leur propre image pour les faire fuir épouvantés. C'est l'application de ce principe que nous trouvons dans une incantation contre la peste.

    « Le Namtar (la peste) douloureux brûle le pays comme le feu; comme la fièvre il se rue sur lhomme; comme une inondation, il s'étend sur la plaine; comme un ennemi il tend à l'homme ses pièges; comme une flamme il embrase l'homme. Il n'a pas de main; il n'a pas de pied : il vient comme la rosée de la nuit; comme une planche il dessèche l'homme;... Le docteur dit : Assieds-toi, et pétris une pâte d'aromates, et fais-en l'image de sa ressemblance (du Namtar). Applique-la sur la chair de son ventre (du malade); tourne la face (de cette image) vers le coucher du soleil. Alors, la force du mal s'échappera en même temps. »

    Le musée du Louvre possède l'image d'un horrible démon debout, au corps de chien, aux pieds d'aigle, aux bras armés de griffes de lion, avec une queue de scorpion, la tête d'un squelette à demi décharné, gardant encore ses yeux et munie de cornes de chèvre, enfin quatre grandes ailes ouvertes. Un anneau placé derrière la tête servait à suspendre cette figure. Dans le dos est tracée une inscription en langue suméro-akkadienne qui apprend que ce personnage est le démon du vent du Sud-Ouest, et que l'image devait être placée à la porte ou à la fenêtre pour éloigner son action funeste. En effet, en Basse-Mésopotamie, le vent du Sud-Ouest est celui qui vient des déserts de l'Arabie et dont l'haleine brûlante, desséchant tout, produit. les mêmes ravages que le hamsin en Syrie et le simoun en Afrique du Nord.


    Les collections des musées renferment beaucoup d'autres de ces figures de démons. L'un a une tête de bélier portée sur un cou d'une longueur démesurée; un autre présente une tête de hyène, à la gueule énorme et ouverte, portée sur un corps d'ours avec des pattes de lion.


    Les taureaux ailés a tête humaine, qui flanquent les portes d'entrée des palais, sont, au contraire, des génies bienfaisants qui exercent une garde réelle et qu'on enchaîne pour toujours à ce poste d'honneur. Auprès d'une des entrées du palais de Nimrud était un bas-relief colossal, aujourd'hui à Londres; on y voit Raman, le dieu de l'atmosphère et des tempêtes, la tête surmontée de la tiare royale armée de cornes de taureau, les épaules munies de quatre grandes ailes, chassant devant lui et poursuivant de sa foudre un esprit malin qui a le corps, la tête et les pattes de devant d'un lion, les ailes, la queue et les pattes de derrière d'un aigle, avec l'encolure garnie de plumes au lieu de crinière. Sculpter ce groupe sur la muraille était assurer, aussi bien que par une conjuration, que le dieu chasserait toujours de même le démon s'il essayait de pénétrer dans le palais.


    A Koyoundjik, au palais d'Assurbanipal, on voit en plusieurs endroits, des séries de figures monstrueuses, au corps d'homme surmonté d'une tête de lion, avec des pieds d'aigle. Il sont groupés deux à deux, se combattant à coups de poignard et de masse d'armes. Ce sont encore des démons, et la représentation sculpturale n'est qu'une traduction plastique de la formule que nous avons rencontrée dans plusieurs incantations : 


    « Que les démons mauvais sortent! Qu'ils se saisissent réciproquement. »

    La Kaaba, un héritage et un vestige de Babylone - Page 2 546b

    Statuette de Pazuzu, époque néo-assyrienne (VIIIe-VIIe siècles av. J.-C.). Musée du Louvre.

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    Message  Arlitto Mar 13 Oct 2020 - 16:17

    Les prêtresses d’Allât

    Elle fut célébrée par sept prêtresses nues qui gravitaient sept fois autour de cette pierre, une fois pour chaque planète (soleil / lune / mars / mercure/ vénus/ Jupiter / saturne).

    A ce jour, les hommes qui gardent la Kaaba sont encore appelés "fils de l’Ancienne Femme","fils de Saba", en arabe "Beni Shaybah".

    La déesse Allat avait un surnom, ou un titre supplémentaire, Saba prononcé Shaybah, signifiant sage-femme, ou, "Celle de l’ancienne sagesse". Avant l’Islam, les gardiens du Sanctuaire étaient des prêtresses appelées "Bathi-Sheba","filles de l’Ancienne Sage Femme". Bethsabée, "fille de Saba" signifie, ‘‘prêtresse de la maison de Saba". Les musulmans ont gardé ce sanctuaire cubique, et marchent encore autour, tout comme on le faisait à l’époque où on vénérait la Déesse.


    Le culte des pierres

    La Kaaba, un héritage et un vestige de Babylone - Page 2 Pierre-noire-daphrodite-de-paphos

    Vénérer une pierre est typiquement païen. On appelle ces pierres divines béthyle (de l’hébreu béthel "pierre sacrée"), et est une pratique polythéiste classique de l’antiquité.

    La pierre de la Kaaba n’échappe pas à cette règle.

    Cette pierre faisait en effet l’objet de vénération pré-islamique. Le culte pré-islamique des pierres peut être rapproché à des cultes lithiques des bétyles qui furent répandus dans tout le Proche Orient dès la plus haute antiquité.

    En effet ce culte rendu à une pierre n’est pas isolé dans l’Antiquité : on peut citer la pierre noire d’Émèse dont Héliogabale fut le grand-prêtre avant de devenir empereur romain, la pierre noire de Dusares à Petra, et c’est sous la forme d’un bétyle qu’en 204 avant J-C que Cybèle, la déesse-mère phrygienne de Pessinonte, fait son entrée à Rome.

    Dans de nombreuses cités orientales, des pierres sacrées sont l’objet de la vénération des fidèles, telles l’Artémis de Sardes ou l’Astarté de Paphos. En Arabie ce n’était pas une exception car le culte des pierres était omniprésent dans la société pré-islamiques. Par exemple la "pierre rouge" était la divinité de la ville arabe au sud de Ghaiman, ou la "pierre blanche" dans la Kaaba d’al-Abalat (près de la ville de Tabala, au sud de La Mecque).


    La pierre noire, vulve d’Allat ?

    La Kaaba, un héritage et un vestige de Babylone - Page 2 Ncll

    Beaucoup d’occidentaux, surtout des sages-femmes, ont observé que l’écrin de la pierre noire, à l’angle de la Kaaba, a une forme de vulve, avec une tête de bébé qui en sort.

    Le mot Hajj (pèlerinage islamique à La Mecque) est dérivé de «Hack» qui veut dire friction en langue Arabe car il y avait un rituel païen dans lequel les femmes frictionnaient leur partie génitale sur la pierre noire espérant ainsi augmenter leur fertilité.(Dr.Jawad Ali dans son livre «L’histoire des arabes avant l’Islam» partie 5,page 223). Elle enduisaient la pierre avec le sang des menstrues et tournaient nues tout autour.

    Une survivance de culte phallique à La Mecque ?

    La Kaaba, un héritage et un vestige de Babylone - Page 2 9c2b

    La Lapidation de Satan (arabe : رمي الجمرات, Ramy al-Jamarat signifiant « lancer [de pierre] sur les cibles [piliers] ») est une cérémonie pratiquée par les musulmans lors de leur pèlerinage ( Hajj ), au cours de laquelle ils jettent des pierres, qu’ils auront collectées durant une phase antérieure du pèlerinage, sur trois rochers qui symbolisent le diable. Ce rite s’effectue le 3e jour du pèlerinage à Mina en Arabie saoudite, à 5 km à l’est de La Mecque. Les trois piliers de pierre (un petit, un moyen et un grand) furent remplacés par les autorités saoudiennes en 2006 par trois murs de pierre, pour prévenir les accidents. Si l’écrin de la Pierre Noire de la Kaaba fait irrémédiablement penser à un vagin, les 3 piliers semblent représenter des phallus, ce qui confirmerait que La Mecque ait été un sanctuaire païen dédié à des cultes de fertilité.

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    Message  Arlitto Mar 13 Oct 2020 - 16:18

    ALLAH - LE DIEU LUNE



    L'archéologie du Moyen-Orient

    La religion de l'Islam a pour objet de culte une divinité par le nom de "Allah".

    Les musulmans prétendent que Allah dans le pré-islamique de l'époque de la Bible, Dieu des Patriarches, des prophètes et des apôtres. La question est donc l'une de continuité.

    Qui est "Allah", le Dieu de la Bible ou un dieu païen de l'Arabie pré-islamique ? Les musulmans à la demande de la continuité est essentielle pour leur tentative de convertir les juifs et les chrétiens, car si "Allah" fait partie de l'écoulement de la révélation divine dans l'Écriture, il est la prochaine étape de la religion biblique. Ainsi, nous devons tous devenir musulmans. Mais, d'autre part, si Allah est un pré-islamique divinité païenne, puis son cœur de demande est rejetée.

    Revendications religieuses sont souvent avant les résultats des sciences dures telles que l'archéologie. On peut spéculer sans fin sur le passé ou aller et il creuser et de voir ce que la preuve révèle. C'est la seule façon de découvrir la vérité sur les origines d'Allah. Comme nous allons le voir, le disque est prouvé que le dieu Allah est un dieu païen. En fait, il était le dieu-lune, qui a été marié à la déesse du soleil et les étoiles sont ses filles.

    La Kaaba, un héritage et un vestige de Babylone - Page 2 4np6

    Les archéologues ont découvert des temples de la Lune-dieu dans tout le Moyen-Orient. De la montagne de la Turquie sur les rives du Nil, le plus répandu la religion de l'ancien monde a le culte de la Lune-dieu. Dans le premier lettré civilisation, les Sumériens nous ont laissé des milliers de tablettes d'argile dans lequel ils décrivaient leurs croyances religieuses. Comme l'a montré Sjoberg et Hall, l'ancienne Sumériens vénéraient un dieu de la lune qui a été appelé des noms bien différents. Le plus populaire des noms ont été Nanna, Suen et Asimbabbar. Son symbole est le croissant de lune. Compte tenu de la quantité d'objets concernant le culte de ce dieu-Lune, il est clair que cela a été la religion dominante en Sumeria.

    Le culte du dieu-Lune a été la plus populaire tout au long de la religion antique Mésopotamie. Les Assyriens, les Babyloniens et les Akkadiens Suen a pris le mot et l'a transformée en l'expression de leur péché préféré nom pour la Lune-dieu. Comme l'a souligné M. Potts, «Le péché est un nom sumérien essentiellement d'origine qui a été emprunté par les Sémites.

    Dans l'Antiquité, la Syrie et le Canna, le dieu-lune Sin était généralement représenté par le croissant de lune dans sa phase. Au moment de la pleine lune a été placé à l'intérieur du croissant de lune de mettre l'accent sur toutes les phases de la lune. Le soleil, la déesse était la femme du péché et les étoiles étaient leurs filles. Par exemple, Istar était une fille de Sin. Sacrifices à la Lune-dieu sont décrits dans le Pas Shamra textes. Dans les textes ougaritique, la Lune-dieu était parfois appelé Kusuh. En Perse, ainsi que dans l'Égypte, de la Lune-dieu est représenté sur les peintures murales et sur les têtes de statues. Il était le juge des hommes et des dieux. L'Ancien Testament constamment reproché à l'adoration du dieu de la Lune (voir Deut. 4:19, 17:3; Kngs II. 21:3,5; 23:5; Jer. 8:2; 19:13; Zeph. 1:5, etc) Quand Israël est tombé dans l'idolâtrie, il est généralement le culte du dieu-Lune. En fait, partout dans le monde antique, le symbole du croissant de lune se trouve sur le sceau des impressions, des stèles, des poteries, des amulettes, des tablettes d'argile, les bouteilles, les poids, les boucles d'oreilles, des colliers, des peintures murales, etc Tell - el-Obeid, un veau de cuivre a été trouvée avec un croissant de lune sur son front. Une idole avec le corps d'un taureau et de la tête de l'homme a un croissant de lune sur son front incrustés de coquillages. À Ur, la stèle d'Ur-Nammu est le croissant symbole placé en haut du registre des dieux parce que la Lune-dieu était à la tête des dieux. Même le pain était cuit dans la forme d'un croissant, comme un acte de dévotion à la Lune-dieu. L'Ur des Chaldéens est ainsi consacrée à la Lune-dieu qu'il est parfois appelé Nannar en comprimés à partir de cette période.

    Un temple de la Lune-dieu a été excavé à Ur par Sir Leonard Woolley.

    Il a exhumé de nombreux exemples de culte à la lune et ces Ur sont exposées au British Museum à ce jour. Harran était également connu pour sa dévotion à la Lune-dieu. Dans les années 1950 un grand temple de la Lune-dieu a été fouillé à Hazer en Palestine. Deux idoles du dieu de la lune ont été trouvés. Chacun a une stature d'un homme assis sur un trône avec un croissant de lune gravée sur sa poitrine. Les inscriptions montrent clairement que ces idoles de la Lune-dieu. Plusieurs statues plus petites ont également été trouvés qui ont été identifiés par leurs inscriptions dans les "filles" de la Lune-dieu. Qu'en est-il de l'Arabie? Comme l'a souligné le professeur Coon, «Les musulmans sont notoirement mal à préserver les traditions des anciens, comme le paganisme et à déformer ce qui pré-islamique de l'histoire, ils permettent de survivre dans des termes anachroniques."


    Au cours de la dix-neuvième siècle, Amaud, Halevy et Glaser s'est rendu à l'Arabie du Sud et ont creusé des milliers de Sabean, Minaean et Qatabanian inscriptions qui ont été ensuite traduits. Dans les années 1940, les archéologues et G. Caton Thompson Carleton S. Coon fait quelques découvertes étonnantes en Arabie. Pendant les années 1950, Wendell Phillips, W.F. Albright, Richard Bower et d'autres sites de fouilles à Qataban, Timna et Marib (l'ancienne capitale de Saba). Des milliers d'inscriptions des murs et des rochers dans le Nord de l'Arabie ont également été recueillies. Les reliefs votifs et les bols utilisés dans le culte de la «fille d'Allah" ont également été découverts. Les trois filles, al-Lat, al-Uzza et Manat sont parfois représentés avec Allah, le dieu de la lune par un croissant de lune au-dessus d'eux. Les preuves archéologiques montrent que la religion dominante de l'Arabie a été le culte de la Lune-dieu.

    La Kaaba, un héritage et un vestige de Babylone - Page 2 9pms
    Dans le Vieux Testament, Nabonidus (555-539 avant J.-C.), dernier roi de Babylone, a construit Tayma, en Arabie comme un centre de la Lune-dieu culte.

    Segall, a déclaré: «Sud de l'Arabie stellaire religion a toujours été dominée par la Lune-dieu dans les différentes variations." Beaucoup de chercheurs ont également remarqué que la Lune-dieu le nom de "Sin" est une partie de ces mots arabes comme «Sinaï», le «désert de Sin, etc Quand la popularité de la Lune-dieu décliné ailleurs, les Arabes restés fidèles à leur conviction que la Lune-dieu était le plus grand de tous les dieux. Alors que les dieux qu'ils adoraient 360 à la Kabah de la Mecque, le dieu de la Lune a été le chef de la divinité. La Mecque est en fait construit comme un temple de la Lune-dieu. C'est ce que fait le site le plus sacré de l'Arabie paganisme.

    En 1944, G. Caton Thompson a révélé dans son livre, Les tombes et de la Lune Temple de Hureidha, qu'elle avait découvert un temple de la Lune-dieu dans le sud de l'Arabie. Les symboles de la lune et pas moins de vingt et un inscriptions avec le nom Sin ont été trouvés dans ce temple. Une idole qui mai être la Lune-dieu lui-même a également été découvert. Cela a été confirmé ultérieurement par d'autres bien connus des archéologues. La preuve révèle que le temple de la Lune-dieu était active, même dans l'ère chrétienne. Les éléments de preuve réunis à la fois du Nord et du Sud Arabie démontrer que Lune-dieu de culte était clairement Muhammad active, même dans la journée et il était encore le principal culte.

    Selon de nombreuses inscriptions, tandis que le nom du dieu-lune Sin était, son titre a été al-Ilah, c'est-à-dire «le dieu», ce qui signifie qu'il était le chef ou le dieu élevé parmi les dieux. Comme Coon souligné, "Le dieu ou Ilah Il a été à l'origine d'une phase de la Lune Dieu." La Lune-dieu était appelée al-Ilah, c'est-à-dire le dieu, qui a été raccourci à Allah, en pré-islamique fois.

    Les Arabes païens même utilisé dans les noms d'Allah, ils ont donné à leurs enfants. Par exemple, le père de Muhammad et l'oncle ont Allah, dans le cadre de leurs noms. Le fait qu'ils ont été donnés des noms de leurs parents païens prouve que Allah est le titre de la Lune-dieu, même dans l'époque de Muhammad. Prof Coon va de soi ", même, en vertu de la tutelle de Mohammed, relativement anonyme Ilah, est devenu Al-Ilah, Le Dieu, ou Allah, l'Être suprême".


    Cela répond à la question, «Pourquoi est-Allah jamais défini dans le Coran?
     
    Pourquoi est-ce que Muhammad supposer que les Arabes païens Allah savait déjà qui a été?" Muhammad a été soulevée dans la religion de la Lune-dieu Allah.


    Mais il est allé un pas plus loin que ses collègues arabes païennes. Si ils estiment que Allah, c'est-à-dire la Lune-dieu, est le plus grand de tous les dieux et la divinité suprême dans un panthéon de dieux, Muhammad Allah a décidé que non seulement le plus grand dieu, mais le seul dieu. En effet, il dit: «Regardez, vous avez déjà cru que la Lune-dieu Allah est le plus grand de tous les dieux. Tout ce que je veux vous faire, c'est accepter que l'idée qu'il est le seul dieu. Je ne suis pas loin de prendre la Allah vous avez déjà culte. Je ne suis que emportant sa femme et ses filles et tous les autres dieux.

    " Ceci est prouvé par le fait que le premier point de

    la croyance musulmane n'est pas "Allah est grand", mais "Allah est le plus grand», c'est-à-dire, il est le plus grand parmi les dieux.
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    Message  Arlitto Mar 13 Oct 2020 - 16:20

    Culte profane du Dieu Lune, dieu des ténèbres et de l'obscurité


    La Lune symbole de l'obscurité a été depuis longtemps divinisé en opposition au soleil symbole de la lumière....
    Il y a un lien évident et étroit entre le dieu lune et Allah !


    Selon la Tradition en Islam le Sahîh de Bukari 64.48.7, il y avait 360 statuettes représentant autant de divinités au moment où il reconquit La Mecque en 630. dont Baal le seigneur, et maître du lieu, c'était le nom donné par les Sémites de l'Ouest Coran 37.125 Les diverses divinités mentionnées dans le Coran sont: 71.23: Wadd, Suwâ, Yagûth, Yaûq, Nasr, sourate 53.19-20 Manât, al-Lât, Uzza ! Al-Lât était est le féminin d'Allâh. C'était une divinité adorée à La Mecque ! Et ilah (Allah) était adoré préislamiquement sous d'autres noms avant la venue de l'Islam Allah était donc déité païenne vénérée à la Kabba.


    Les païens arabe à La Mecque adoraient un dieu de la lune appelé Hubal à kabbah.


    Hubal était le seigneur de kabbah le plus élevé des 360 dieux (cfr http://www.bible.ca/islam/islam-moon-god-hubal.htm). Allah était aussi adoré comme le seigneur de kabbah. Allah n'a jamais été présenté par une idole de nature physique. Hubal semble être l'idole que les arabes païens adressaient leur prières pour Allah. En d'autres mots Allah était Hubal.


    Mohammed en détruisant les Idoles dont Hubal, les païens n'avaient plus d'idole pour prier et Hubal a été oublié. mais les signes demeurent; comme les croissant de lune, la kabba etc. Des païens auraient prié Allah devant l'image de Hubal. (sources: La Mecque de Mohammed par W. Mongomery Watt; ... ) Le culte de lune a donc été pratiqué en Arabie plus de 2000 av Jésus-christ.


    La lune en croissant symbole le plus commun de ce culte ! Un apologiste musulman a admis que l'idole d'un dieu Hubal de lune a été placé sur le toit de la Kabba environ 400 ans avant Muhammad. Ceci peut en fait être l'origine de pourquoi la lune en croissant est sur chaque minaret au Kabba aujourd'hui et au symbole central de l'Islam placé sur de chaque mosquée dans le monde entier ! voir aussi source; (Muhammad le prophète, le Hafiz Ghulam Sarwar (Pakistan), le p 18-19, les musulmans saints) Le dieu de lune y est désigné également sous le nom d'ilah.


    Ce n'est pas un nom propre d'un dieu spécifique simple, mais une signification générique de référence "le dieu".



    Chaque tribu arabe locale se rapporterait à leur propre dieu tribal local en tant que Al-ilah plus tard, ce nom deviendra Allah ! Quand Mohammed est venu, il a laissé tombé toutes les références du Dieu Hubal, Sourate 41:37. Parmi Ses merveilles, sont la nuit et le jour, le soleil et la lune : ne vous prosternez ni devant le soleil, ni devant la lune, mais prosternez-vous devant Allah qui les a créés, si c'est Lui que vous adorez! .mais Muhammad a maintenu beaucoup de rituels païen et les a redéfinis en termes monothéiste. il est donc clair que l'Islam est dérivé du paganisme qui a par le passé adoré un lune-dieu.


    Bien que l'Islam soit aujourd'hui une religion dite monothéiste, ses racines tirent ces origines du paganisme.


    La vénération du dieu de la lune Sin était très répandu et très populaire dans le temps d'Abraham. Il a été demandé à Abraham de quitter Ur des chaldéens le lieu où le dieu de la lune était vénéré et d'aller vers Canaan pour adorer le vrai Dieu. Ur était dans la région de Babylone.


    On comprend beaucoup mieux pourquoi les juifs et les chrétiens ont rejeté le dieu "Allah" en tant que faux dieu. Al-Kindi, un des premiers apologistes chrétiens contre l'Islam, a précisé que l'Islam et son dieu Allah ne sont pas venus de la Bible mais du paganisme des Sabéens. Nabonide, dernier roi de Babylone, fut élu et installé en -555 pour régner sur l'empire de Babylone, il était connu comme un adepte du dieu lune Sîn (ou Nanna, ou Suen, etc. suivant la langue ) Ensuite, l'origine Sin le Lune-dieu n'était pas la déité suprême mais que sous l'action de Nabonide dans les temps pré-islamiques

    Sin est devenu la déité suprême c'est à dire ilah qui s'est transformé en Allah plus tard .


    Par ailleurs, nous savons que Nabonide a vécu un long séjour en Arabie, et pas n'importe où c'est à dire dans le Hedjaz, où s'élevait un sanctuaire à Sîn, le Lune-dieu .



    Ceci est la preuve qu' en Arabie, dans la région du Hedjaz (là où se trouve la Mecque et Médine) Sin le Lune-dieu était ilah. Voici la définition de Ismaélite selon un dictionnaire: Descendant d'Ismaël. Les Ismaélites avaient à la fois du sang égyptien et du sang d'Abraham. Douze princes étaient issus d'Ismaël (Genèse 17.20; 25.12-16) Répartis en autant de clans, les Ismaélites habitaient des colonies ou des camps volants, dans le désert de l'Arabie septentrionale, région comprise entre Havila, l'Egypte et l'Euphrate (Genèse 25.18) Josèphe, Antiquités judaïques, (1.12.4). L'une des tribus devenait occasionnellement sédentaire et se civilisait, tels les Nabathéens. Mais la majorité de ce peuple avait le caractère de ses ancêtres et resta au désert, comme un "âne sauvage" (Genèse 16.12). Les descendants d'Ismaël étaient, comme lui, renommés pour leur habileté à tirer de l'arc (Esaïe 21.17). Les frères de Joseph vendirent celui-ci à des Ismaélites voyageant avec leurs chameaux entre Galaad et l'Egypte. Le texte précise que Joseph fut retiré de la citerne par des marchands Madianites, ils faisaient sans doute partie de la caravane. Le Psaumes 83.7 mentionne les Ismaélites en même temps que les Edomites, les Moabites et les Hagaréniens. Le nom d'Ismaélites désigne, dans un sens plus étendu, les tribus nomades de l'Arabie septentrionale : soit que le nom des Ismaélites, principaux habitants du désert, fût devenu synonyme de celui de n'importe quelle tribu nomade de cette région, soit qu'une ligue, dite ismaélite, eût englobé des tribus d'autres races (Juges 8.24; 7.25; 8.22, 26). Tous les Arabes, à l'instar de Mahomet, se proclament descendants d'Ismaël.


    Psaume 83:1 les Agaréniens, ils disent: " Emparons-nous des demeures de Dieu! "
    1 Cantique. Psaume d'Asaph.
    2 O Dieu, ne reste pas dans l'inaction; ne te tais pas et ne te repose pas, ô Dieu!
    3 Car voici que tes ennemis s'agitent bruyamment, ceux qui te haissent lèvent la tête.
    4 Ils forment contre ton peuple un dessein perfide, ils conspirent contre ceux que tu protèges:
    5 " Venez, disent-ils, exterminons-les d'entre les nations, et qu'on ne prononce plus le nom d' Israël! "
    6 Ils se concertent tous d'un même coeur, contre toi ils forment une alliance,
    7 les tentes d'Edom et les Ismaélites, Moab et
    8 Gébal, Ammon et Amalec; les Philistins avec les habitants de Tyr;
    9 Assur aussi se joint à eux et prête son bras aux enfants de Lot. - Séla.
    10 Traite-les çomme Madian, comme Sisara, comme Jabin au torrent de Cison.
    11 Ils ont été anéantis à Endor, ils ont servi d'engrais à la terre.
    12 Traite leurs chefs comme Oreb et Zeb; et tous leurs princes comme Zébée et Salmana.
    13  Car ils disent: Emparons-nous Des demeures de Dieu!
    14 Mon Dieu, rends-les semblables au tourbillon; au chaume qu'emporte le vent!
    15 Comme le feu dévore la forêt, comme la flamme embrase les montagnes,
    16 ainsi poursuis-les dans ta tempête, épouvante-les dans ton ouragan.
    17 Couvre leurs faces d'ignominie; afin qu'ils cherchent ton nom, Yahweh.
    18 Qu'ils soient à jamais dans la confusion et l'épouvante, dans la honte et dans la ruine!
    19 Qu'ils sachent que toi, - ton nom est Yahweh, - tu es seul le Très-Haut sur toute la terre!



    Selon ce Psaume, les Ismaélites au moins durant cette période entre l'an 1000 et 400, beaucoup faisait partie des nations qui haïssaient à la fois Dieu et le peuple de l'Alliance. Le psalmiste demande à Dieu d'amener la destruction sur ces nations pour qu'il sachent que YHWH Dieu est le vrai Dieu. Ceci indique que si les arabes de la Mecque sont les descendants Ismaël, alors le dieu (Allah) préislamique à la Mecque était un faux dieu. Il ne pouvait pas être le même Dieu adoré par les Juifs et les Chrétiens !

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    Message  Arlitto Mar 13 Oct 2020 - 16:32

    Il est des sourates coraniques qui débutent donc par les lettres de l’alphabet qui ne constituant pas un mot.


    C’est donc le cas de Alif, Lâm, Mîm ! Le Coran a d'autres formulations: il s’agit d’une seule lettre par exemple le Sâd. Par le Coran, au renom glorieux ! ou le Qâf. Par le Coran glorieux, ou encore, Nûn.


    Par la plume et ce qu’ils écrivent !. D’autres versets, présentent deux lettres : Tâ, Hâ Yâ, Sîn Hâ, Mîm.


    Ainsi certaines sourates commencent par trois lettres : Alif, Lâm, Râ ou Alif, Lâm, Mîm. Nous retrouvons Alif, Lâm, Mîm" au début des sourates Al Baqarah, Al Imrân, Ar Rûm, Luqmân, Al Ankabût, et As Sajdah. D'autre part, il y a des sourates entammées par quatre lettres : Alif, Lâm, Mîm, Sâd" ou "Alif, Lâm, Mîm, Râ Enfin, certains versets qui comptent cinq lettres. C’est le cas de sourate Mariam : Kâf, Hâ, Yâ, Ayn, Sâd.


    Donc la question est de savoir si le sin ou le Ra par exemple étaient bien des dieu vénérés en Babylonie et En Égypte puis à la Kabba ! Selon la Tradition en Islam le Sahîh de Bukari 64.48.7, il y avait 360 statuettes représentant autant de divinités au moment où il reconquit La Mecque en 630.



             On sait aussi que le dieu du coran jurent par plus petit que lui ! Sourate 56:75.

    Non ! ... Je jure par les positions des étoiles (dans le firmament). Sourate 69:38. Mais non... Je jure par ce que vous voyez, 39. ainsi que par ce que vous ne voyez pas ! Sourate 75:2. Mais non ! , Je jure par l'âme qui ne cesse de se blâmer Sourate 81:15. Non ! ... Je jure par les planètes qui gravitent 16. qui courent et disparaissent ! 17. par la nuit quand elle survient ! 18. et par l'aube quand elle exhale son souffle ! Sourate 90 1. Non ! ... Je jure par cette Cité!


    Alors que la Bible dit: Hébreux 6:13 Lorsque Dieu fit la promesse à Abraham, ne pouvant jurer par un plus grand que lui, il jura par lui-même, On sait aussi ce qu'est la kabba il s'agit de d'une pierre cubique que Plotmée décrit dans sa géographie (II siècle de notre Ere ) sous le nom de macoraba, qui est une transcription arabe de = Temple = Mikrâb.


    Il existait plusieurs sanctuaire ou l'on adorait plusieurs dieux un dieu païen vénéré à Petra selon l'évêque palestinien Epiphane qui vécut entre 315-401 nous en a donné des informations, ce dieu vénéré Petra nous dira t'il avait sa kaabou mot Grec qu'on peu identifier a Ka'aba. Il s'agit dieu Dhu'l sharâ .


    La fameuse pierre noire (bétyle) de la ka'ba est donc de forme cubique était encastré dans la maçonnerie d'un sanctuaire primitif et païen où l'on adorait nombreuses d'idoles! Les tribus Bédouines avaient coutumes d'y faire des pèlerinages! Mohammed se prend pour un possédé et en montre des signes Sourate 68 :52 versets Pré-Hégire Au nom d'Allah, le Tout Miséricordieux, le Très Miséricordieux.1. Noun . Par la plume et ce qu'ils écrivent ! 2. Tu (Muhammad) n'est pas, par la grâce de ton Seigneur, un possédé. Mohammed était donc t'il Possédé ? Il le dit de sa bouche, mais sur les conseil de Khadija et d'autres et de lui même il dira Allah m'a dit.....Un des verset cité dans le Coran mérite d'être mentionné l'est il par un vrai prophète ou par l'énorme en force ? il s'adjoint a ce que je viens de dire si Mohammed n'était pas possédé son message serait pure mais voilà que Mohammed cite Dieu comme le seigneur de divinité païennes appelé constellation Sirius, constellation de la canicule adoré par les arabes païens.


    La sourate l'étoile confirme : Sourate 53 :62 versets Pré-Hégire 49. Et c'est Lui qui est le Seigneur de Sirius. Lorsque L'ange se montra a Mohammed (Gabriel selon les musulmans) Mohammed fut épouvanté il pensa qu'il était devenu fou! Il chercha à suicider mais l'ange le prit entre ses deux ailes et l'en empêcha Tabarî II 69 pp.392-393 La première sourate mentionne une partie de cela sourate XCVI v 1-5 Les premières réactions à ses visions sont celles de la crainte te de la démence ! Khadija dit a son mari rassure toi Dieu ne fait pas ans la confusion ! Et bien on ne dirai pas ! Il s'écoulera trois ans avant que Mohammed ne prêche, il faut dire, qu'il a dut s'habituer à sa démence et se contrôler dans sa possession ! Tabari nous rapporte que Mohammed montait souvent sur la montagne pour se précipiter d'en bas mais, à chaque fois l'ange l'en empêcha! Voilà avec ce que nous venons de voir ci haut on peu de faire donc plusieurs opinions très claires ! En conclusion: On sait que suivant les différents peuples arabes, et leur succession, il a été donné différents noms au Lune-dieu : Aglibol (Palmyre, Syrie ), Amm (qataban, Yemen), Nanna ou Nannar (Ur, Irak), Sîn et Hubal (Kaaba, La Mecque, Arabie Saoudite ) Il est donc fort probable que toute l'Arabie par leur descendant adoraient le dieu lune ! D'ailleurs, ceci est prouvé de très nombreuses idoles dont le dieu lune, qui servira de point d'ancrage dans la nouvelle religion de Mohammed ! D'autres part, l'origine de l'Islam tirent ses sources dans la paganisme Mohammed se croit possédé le dieu du coran jure par plus petit que lui tout cela démontre que l'Islam ne vient pas de Dieu le créateur de l'univers et des être humains !

    Tous les imams et ayatollahs connaissent l'existence des versets Gharanigh, mais ils n'aiment pas beaucoup en parler (comme on a pu le voir à l'occasion de la fatwa lancée contre l'écrivain Salman Rushdie), car ils montrent que Mahomet n'était qu'un manipulateur et un opportuniste.


    A propos de ces fameux versets que Satan aurait fait prononcer à Mahomet (versets sataniques), Tabari écrit :

    « Puisque le prophète d'islam s'était aperçu du fait que la tribu Quoriche était réticente à son égard et puisque cela lui fut pénible à supporter, il souhaita que quelque chose vînt de la part de Dieu pour les rapprocher à lui ; lorsque cette idée a émergé dans son esprit, Dieu a révélé ces versets :

    Serment à cette étoile quand elle se couche, que votre ami ne est pas égaré et n'a pas adhéré au faux et ne parle pas suivant son désir.
    (la sourate Nadjm- l'Etoile- les versets de 1 à 3).

    Et lorsqu'il arrive à ce verset :
    Apprenez-moi sur la Lât, l'Osâ et Manât, cette troisième et dernière idole.

    A ce moment-là le Satan lui fait dire que :
    Ces idoles sont éminentes et leur intercession est affirmée.
    (la sourate Nadjm, les versets 19 et 20)

    Lorsque les Quoriche ont entendu la vénération de leurs dieux (par Mohammad), ils s'en sont réjouis et lorsque Mohammad est, dans son énonciation, arrivé au moment où il fallait prosterner, il a fait la prosternation et les autres qui étaient dans la mosquée, contents de la vénération de leurs dieux par Mohammad, en ont fait autant. Tout croyant ou renégat s'est prosterné... et quand les Quoriche sont sortis de la Mosquée, ils furent joyeux et disaient : Mohammad a rappelé nos dieux en bons termes et les a traités d'éminents dont l'intercession est approuvée... »

    Plus tard, quand Mahomet reviendra sur ses déclarations païennes, il fera dire à Allah :
    "Avant lui aussi, les prophètes avaient des souhaits et le Satan a fait venir leurs souhaits dans leur énonciation".
    (la sourate Hadj - le pèlerinage de la Mecque -, le verset 52)

    Avant toi, nous n'avons chargé aucun envoyé ni apôtre, sans qu'au moment de leur énonciation le Satan n'y fasse des suggestions. Dieu abroge ce que le Satan a suggéré. (Tarikh al Moulouk va al Rossal - page 880)

    Il s'avère évident, encore une fois, que Mahomet se servait d'accords, de négociations, d'attaques, de batailles, d'offensives, de discours, d'alliances, ou d'admissions des religions antérieures à la sienne, afin de renforcer le camp de l'islam. Il par exemple intégré dans son message des fragments mal compris de zoroastrisme, de judaïsme, de christianisme, d'astrolâtrie, etc. Ainsi que Tabari a dit :

    « Le prophète d'islam, en acceptant l'éminence et l'intercession des idoles des Quoriche, voulait convertir ces derniers en son propre rite, et il a réussi. Car tous les païens ont prosterné avec lui et ont fait le témoignage (shahadateïn). D'autre part, les trois grandes idoles des Quoriche Lât, Osâ, et Manâ sont les idoles qui se trouvaient dans la Kaaba avant l'émergence de l'islam et le prophète d'islam lui-même avait effectué des tournés de vénération autour de la même Kaaba avec ses idoles et son père en fut le portier. Son grand père et ses oncles avaient des noms composés dont le préfixe fut " servant" et suffixe consistait en le nom d'idoles. Comme Abdé Manaf (qui est le grand ancêtre de Mohammad). Abdé Manaf signifie le servant de la belle idole Manaf, Abdé al •sâ, signifie le servant de l'•sâ et Abd al Dar, signifie le servant de la maison d'idoles, la Kaaba. »





    La question est de savoir si le Sîn ou le Ra par exemple étaient bien des dieu vénérés en Babylonie et En Égypte puis à la Kabba ! Selon la Tradition en Islam le Sahîh de Bukari 64.48.7, il y avait 360 statuettes représentant autant de divinités au moment où il reconquit La Mecque en 630.


    Coran
    Sourate 36
    YA-SIN (YÂ-SÎN)
    83 versets
    Pré-Hégire

    Au nom d'Allah, le Tout Miséricordieux, le Très Miséricordieux.

    1. Ya-Sin. 2. Par le Coran plein de sagesse.

    "Yâ-Sîn est le cœur du Qu'ran"



    Sourate Yâsîn [36]

    Le Prophète  a dit : " Toute chose a un coeur, et le coeur du Coran est la sourate Yâ sîn. A celui qui la récite, Allah inscrira un salaire équivalent à dix fois la lecture du Coran"


    Le Cheikh Mohammed 'Alî Essaboûnî a dit à ce sujet dans son exégène " Safwat Essafwa":

    Cette sourate a été appelée Yâ-Sîn parce que Allah l'a fait commencer par cette formule. Dans le commencement avec cette formule, il y a une indication sur le caractère miraculeux du saint Coran"




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    La boucle est bouclée !

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    Message  Arlitto Mar 13 Oct 2020 - 16:35

    Kaaba un temple hindou?

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    [Note: Une découverte archéologique récente au Koweït déterré une statue de la divinité hindoue Ganesh plaqué or. Un résident musulmane du Koweït a demandé du matériel de recherche historique qui peut aider à expliquer le lien entre la civilisation hindoue et l'Arabie.]

    Était la Kaaba origine un temple hindou?
    Par PN Oak (Historien)

    En parcourant certains documents de recherche récemment, je fus agréablement surpris de tomber sur une référence à un roi Vikramaditya inscription trouvée dans la Kaaba à La Mecque prouver hors de tout doute que la péninsule arabique a formé une partie de son empire des Indes.

    Le texte de l'inscription cruciale Vikramaditya, trouvé inscrit sur un plat d'or accroché à l'intérieur du sanctuaire Kaaba à La Mecque, se trouve enregistrée sur la page 315 d'un volume connu comme «Sayar-ul-Okul 'précieux dans la bibliothèque Makhtab-e-Sultania dans Istanbul, Turquie. Rendu en libre Anglais l'inscription dit:


    "Heureux sont ceux qui sont nés (et vécue) pendant le règne du roi Vikram. Il était un noble, règle consciencieux généreux, dévoué au bien-être de ses sujets. Mais à ce moment-là, nous les Arabes, oublieux de Dieu, ont été perdus dans les plaisirs sensuels. le traçage et la torture étaient monnaie courante. L'obscurité de l'ignorance avait enveloppé notre pays. Comme l'agneau luttant pour sa vie dans les pattes cruelles d'un loup nous Arabes ont été pris dans l'ignorance. Le pays tout entier a été enveloppé dans une obscurité si intense que sur un nouvelle nuit de lune. Mais le présent aube et le soleil agréable de l'éducation est le résultat de la faveur du noble roi Vikramaditya dont la supervision bienveillante ne pas perdre de vue étrangers US- que nous étions. Il étendit sa religion sacrée parmi nous et a envoyé des chercheurs dont les éclat brillait comme celle du soleil de son pays à la nôtre. Ces savants et les précepteurs à travers la bienveillance dont nous avons été une fois de plus fait conscient de la présence de Dieu, présenter à Son existence sacré et mis sur la route de la Vérité, était venu à notre pays à prêcher leur religion et de répandre l'éducation à l'instigation du roi Vikramaditya ".


    Ramadan a racines païennes en Inde et au Moyen-Orient

    Ramadan, le neuvième mois du calendrier islamique et le respect rigide de trente jours de jeûne durant les heures de jour, a des racines païennes développés en Inde et au Moyen-Orient. L'observance du jeûne pour honorer la lune, et se terminant le jeûne quand le croissant de la lune apparaît, a été pratiqué avec les rituels des adorateurs de l'Est de la lune. Les deux Ibn al-Nadim et Shahrastani nous disent à propos de al-Jandrikinieh, une secte indienne qui a commencé à jeûner quand la lune a disparu et a pris fin le jeûne avec une grande fête où le croissant réapparu.

    Les Sabéens, qui étaient païens dans le Moyen-Orient, ont été identifiés avec deux groupes, les mandéens et les Harraniens. Les Mandéens vécu en Irak pendant le 2ème siècle après JC Comme ils continuent de le faire aujourd'hui, ils adoraient plusieurs dieux, ou «personnalités de lumière." Leurs dieux ont été classés en quatre catégories: "première vie", "Second Life", "troisième vie" et «quatrième vie." anciens dieux appartiennent à la catégorie "première vie". Ils convoqués divinités qui, à son tour, créés divinités «deuxième vie», et ainsi de suite.

    L'autre groupe, considéré comme Sabéens, étaient les Harraniens. Ils adoraient Sin, la lune, comme leur principale divinité, mais ils adoraient aussi les planètes et autres divinités. Les Sabéens étaient en contact avec Ahnaf, un groupe arabe qui rejoint Mohammed avant de prétendre être un prophète. Ahnaf cherché la connaissance en allant à nord de l'Irak, où il y avait de nombreuses communautés de mandéens. Ils sont aussi allés à la ville de Harran dans le quartier al-Jazirah dans le nord de la Syrie, à la frontière entre la Syrie, l'Irak et l'Asie Mineure.

    A la Mecque, l'Ahnaf ont été appelés Sabéens en raison des doctrines qu'ils ont embrassé. Plus tard, quand Mohammed a prétendu être un prophète, il a été appelé un Sabian par les habitants de la Mecque parce qu'ils l'ont vu effectuer de nombreux rites Sabian qui comprenait la prière cinq fois par jour; effectuer plusieurs mouvements dans la prière qui étaient identiques avec les Mandéens et les Harraniens; et faire les ablutions, ou le lavage de cérémonie, avant chaque prière. Dans le Coran, Mahomet a appelé les Sabéens "gens du livre" comme les juifs et les chrétiens.

    Ramadan était une cérémonie païenne pratiquée par les Sabéens, si elles étaient Harraniens ou Sabéens. Depuis les écrits de Abu Zanad, un écrivain arabe de l'Irak qui a vécu autour de 747 AD, nous concluons que au moins une communauté mandéenne situé dans le nord de l'Irak observé le Ramadan

    Ramadan était à l'origine un rituel annuel Joué à la ville de Harran. Similitudes entre le Ramadan de Harran et le Ramadan islamique.
    Bien que le jeûne du Ramadan a été pratiqué à l'époque pré-islamiques par les païens de Jahiliyah, il a été introduit à l'Arabie par les Harraniens. Harran était une ville à la frontière entre la Syrie et l'Irak, très proche de l'Asie Mineure qui, aujourd'hui, est la Turquie. Leur divinité principale était la lune, et dans le culte de la lune, ils ont mené une rapide majeure qui a duré trente jours. Il a commencé la huitième de Mars et généralement terminé la huitième de Avril. Les historiens arabes, comme Ibn Hazm, identifier ce jeûne du Ramadan.

    Ibn al-Nadim a écrit dans son livre, al-Fahrisit, à propos de diverses sectes religieuses au Moyen-Orient. Il est dit dans le mois au cours duquel l'Harraniens jeûné pendant trente jours, ils honoraient le dieu Sin, qui est la lune. Al-Nadim a décrit les fêtes qu'ils célébraient et les sacrifices qu'ils ont présentés à la lune. Un autre historien, Ibn Abi Zinad parle aussi de l'Harraniens, disant qu'ils rapide pour trente jours, ils regardent vers le Yémen où ils jeûnent et ils prient cinq fois par jour. Nous savons que les musulmans prient également cinq fois par jour. Harranian jeûne est également similaire à celle du Ramadan dans l'Islam dans le fait qu'ils rapide d'avant le soleil se lève jusqu'au coucher du soleil, tout comme les musulmans font pendant les jours de Ramadan. Encore un autre historien, Ibn al- Juzi, a décrit le jeûne Harranian cours de ce mois. Il a dit qu'ils ont conclu leur jeûne en sacrifiant des animaux et de présenter l'aumône aux pauvres. Nous trouvons aussi ces choses dans le jeûne islamique aujourd'hui .
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    Message  Arlitto Mar 13 Oct 2020 - 16:35

    Le grand roi sémite arabe Nabuchodonosor نبوخذنصر de Babylone بابل



    C'est l'un des plus mythiques de mes ancêtres et équivalent babylonien du pharaon Ramsès II il est le célèbre grand roi sémite arabe Nabuchodonosor II نبوخذنصر de Babylone بابل en Irak , son règne , sa personnalité en ayant fait sa légende.

     Cité dans la Bible Hébraïque , pour y avoir détruit Jérusalem et conduit les Hébreux en exil à Babylone, le descendant de Nabuchodonosor 1er fils de Salomon d'Israël, et de la reine arabe de Saba , il fut le fléau que Dieu infligea aux Hébreux dans la Bible, et il est celui qui à fait bâtir tant de merveilles du monde à Babylone comme la célèbre tour de Babel.. L’orgueil et la cruauté de Nabuchodonosor de -604 à -562 av JC contribuèrent aussi à sa renommée. il est surtout le synonyme des merveilles de Babylone, cité des arabes et de la lune dont s'inspirèrent New York, Dubaï, Hong Kong.
    info pour les imbéciles : les babyloniens sont des sémites donc des arabes !

    Babylone est le berceau des Sémites, lesquels ont toujours vécus au Moyen Orient, Les sémites sont les descendants de Sem سام ,fils de Noé نوح et de tout les autres prophètes de la descendance du prophète Heber c'est le fils de Exapharace qui est fils de Sem , Sem a eu Aram père des Araméens Elam père des Elamites, Assur père des Assyriens et Heber le père des Amorites-Akkadiens qui sont les ancêtres des Arabes عربي les Hébreux العبرية et les Phéniciens فينيقي les amorites sont les sumériens qui fondèrent Babylone بابل cité des arabes et de la lune en Irak signifiant "la porte de Dieu" comme la porte d'Ishtar بوابة عشتار à Babylone
    OUI c'était un arabe et Babylone également , n'en déplaise à certains jaloux.


    Rolling Eyes Rolling Eyes Rolling Eyes 


    Allah est le Dieu Lune Sîn /Nanna de Babylone



    Les origines de allah idole pré-islamique adopté par Mahomet !!!

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    La Kaaba, un héritage et un vestige de Babylone - Page 2 Empty Re: La Kaaba, un héritage et un vestige de Babylone

    Message  Arlitto Mar 13 Oct 2020 - 16:36

    Islam - L' Empire du mensonge !

      

    Les premiers musulmans priaient en direction de Pétra, puisque les premières mosquées étaient dirigées vers des idoles à Pétra. 

    ka'aba d'Ateshgah - Azerbaïdjan

    La Kaaba, un héritage et un vestige de Babylone - Page 2 4bf9

    Ka'aba de Zoroastre - Iran

    La Kaaba, un héritage et un vestige de Babylone - Page 2 2lhnLa Kaaba, un héritage et un vestige de Babylone - Page 2 C4gv

    Les anciens chroniqueurs rapportent qu'avant l'avènement de l'islam (jahilya), il y avait 24 ka'bas dans la péninsule arabique, mais celle de La Mecque était vénérée par toutes les tribus. 

    Kaaba
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