Amaterasu est, dans le shintoïsme, la déesse du Soleil.
Selon la légende, tous les empereurs japonais l’auraient comme ancêtre. Elle aurait introduit la riziculture, la culture du blé et les vers à soie. Elle figure sur le drapeau japonais sous l’apparence du disque solaire, accompagné ou non de ses rayons.
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Dès les temps anciens, les princesses impériales qui n’étaient pas mariées devenaient prêtresses du temple d’Ise qui est dédié à Amaterasu. Lors de la Seconde Guerre mondiale, la grande prêtresse était l’une des sœurs de Hirohito.
On accole parfois à son nom le qualificatif ōkami ou ōmikami signifiant « grande déesse ». Le Kojiki et le Nihon Shoki évoquent tous deux cette déesse.
La déesse du Soleil, Amaterasu, fille ainée d’Izanagi, est l’une des principales divinités de la mythologie japonaise. Elle naquit de l’oeil gauche de son père, lorsque celui-ci se lava à son retour de Yomi, le monde d’En Bas. Amaterasu est vénérée à la fois comme divinité spirituelle et comme vénérable ancêtre de la famille impériale. Un culte lui était autrefois voué dans les palais même de l’empereur. Puis, il parut plus habile politiquement d’affranchir l’autorité de l’empereur de l’influence des prêtresses, et de lui élever un temple à l’extérieur.
Son frère Susano-wo, le dieu de l’Orage, annonça son intention de prendre congé de sa soeur la déesse du Soleil. Mais soupçonnant son frère de vouloir usurper son royaume, elle se prépara au combat. Elle releva ses longs cheveux en chignons, s’arma d’un arc et de deux carquois remplis de flèches, et l’attendit, secouant furieusement son arc et piétinant la terre. Susano-wo l’assura de ses bonnes intentions et lui proposa un concours pour savoir lequel d’entre eux était le plus puissant: celui qui accoucherait de divinités masculines serait le vainqueur.
La déesse du Soleil demanda à son frère son épée, et la brisa en trois morceaux qu’elle entreprit de mâcher. Elle recracha trois gracieuses déesses. Susano-wo mâcha les longs colliers de magatama, perles de fécondité en forme de crocs qu’Amaterasu portait autour de ses chignons, de son bandeau et de ses bras. Il en fit cinq dieux et se proclama vainqueur. Amaterasu fit valoir que la descendance masculine de son frère provenait d’objets lui appartenant et que, par conséquent, c’était elle qui avait gagné. Susano-wo refusa de l’admettre, et pour célébrer sa victoire, détruisit les remblais des rizières divines et combla les fossés d’irrigation. Ensuite, il déféqua et répandit ses excréments dans la salle où la coutume voulait qu’on goûtât les premiers fruits de la récolte.
Enfin, Susano-wo arracha la peau d’un poney céleste tacheté (probablement une métaphore pour les étoiles), et le jeta au travers du toit de chaume de la salle de tissage sacrée, où Amaterasu et ses compagnes étaient occupées à tisser. L’une des jeunes filles eut si peur qu’elle se blessa les entrailles avec la navette du métier à tisser et en mourut. Terrorisée, Amaterasu s’enfuit. Le Nihonshoki comporte une version de cette légende selon laquelle la déesse elle-même est victime de la brutalité de son frère, mais n’en meurt pas.
Son principal sanctuaire se trouve à Ise, dans la préfecture de Mié. C’est le plus grand sanctuaire shintô du pays. La bâtiment principal est construit dans le style japonais ancien, il est en bois brut de cyprès, et recouvert de chaume. Il est reconstruit périodiquement à l’identique, tous les vingt ans entre le VIIe et le XVIIe siècle et tous les vingt et un ans depuis.
Selon la légende, tous les empereurs japonais l’auraient comme ancêtre. Elle aurait introduit la riziculture, la culture du blé et les vers à soie. Elle figure sur le drapeau japonais sous l’apparence du disque solaire, accompagné ou non de ses rayons.
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Dès les temps anciens, les princesses impériales qui n’étaient pas mariées devenaient prêtresses du temple d’Ise qui est dédié à Amaterasu. Lors de la Seconde Guerre mondiale, la grande prêtresse était l’une des sœurs de Hirohito.
On accole parfois à son nom le qualificatif ōkami ou ōmikami signifiant « grande déesse ». Le Kojiki et le Nihon Shoki évoquent tous deux cette déesse.
La déesse du Soleil, Amaterasu, fille ainée d’Izanagi, est l’une des principales divinités de la mythologie japonaise. Elle naquit de l’oeil gauche de son père, lorsque celui-ci se lava à son retour de Yomi, le monde d’En Bas. Amaterasu est vénérée à la fois comme divinité spirituelle et comme vénérable ancêtre de la famille impériale. Un culte lui était autrefois voué dans les palais même de l’empereur. Puis, il parut plus habile politiquement d’affranchir l’autorité de l’empereur de l’influence des prêtresses, et de lui élever un temple à l’extérieur.
Son frère Susano-wo, le dieu de l’Orage, annonça son intention de prendre congé de sa soeur la déesse du Soleil. Mais soupçonnant son frère de vouloir usurper son royaume, elle se prépara au combat. Elle releva ses longs cheveux en chignons, s’arma d’un arc et de deux carquois remplis de flèches, et l’attendit, secouant furieusement son arc et piétinant la terre. Susano-wo l’assura de ses bonnes intentions et lui proposa un concours pour savoir lequel d’entre eux était le plus puissant: celui qui accoucherait de divinités masculines serait le vainqueur.
La déesse du Soleil demanda à son frère son épée, et la brisa en trois morceaux qu’elle entreprit de mâcher. Elle recracha trois gracieuses déesses. Susano-wo mâcha les longs colliers de magatama, perles de fécondité en forme de crocs qu’Amaterasu portait autour de ses chignons, de son bandeau et de ses bras. Il en fit cinq dieux et se proclama vainqueur. Amaterasu fit valoir que la descendance masculine de son frère provenait d’objets lui appartenant et que, par conséquent, c’était elle qui avait gagné. Susano-wo refusa de l’admettre, et pour célébrer sa victoire, détruisit les remblais des rizières divines et combla les fossés d’irrigation. Ensuite, il déféqua et répandit ses excréments dans la salle où la coutume voulait qu’on goûtât les premiers fruits de la récolte.
Enfin, Susano-wo arracha la peau d’un poney céleste tacheté (probablement une métaphore pour les étoiles), et le jeta au travers du toit de chaume de la salle de tissage sacrée, où Amaterasu et ses compagnes étaient occupées à tisser. L’une des jeunes filles eut si peur qu’elle se blessa les entrailles avec la navette du métier à tisser et en mourut. Terrorisée, Amaterasu s’enfuit. Le Nihonshoki comporte une version de cette légende selon laquelle la déesse elle-même est victime de la brutalité de son frère, mais n’en meurt pas.
Son principal sanctuaire se trouve à Ise, dans la préfecture de Mié. C’est le plus grand sanctuaire shintô du pays. La bâtiment principal est construit dans le style japonais ancien, il est en bois brut de cyprès, et recouvert de chaume. Il est reconstruit périodiquement à l’identique, tous les vingt ans entre le VIIe et le XVIIe siècle et tous les vingt et un ans depuis.