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La Tour de Babel :: l'origine de l'empire mondial des religions

    Les Dix Commandements

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    Message  Arlitto Sam 21 Nov 2020 - 10:38

    Rappel du premier message :

    Les Dix Commandements
    Roderick Meredith 

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    Entièrement prouvé dans les pages de la Bible !

    • Les Dix Commandements ont-ils été « abolis » ou sont-ils valables pour les chrétiens de nos jours ?

    • Devraient-ils être affichés dans les lieux publics ou seulement dans les églises ?

    • Sont-ils un fardeau pour quelques personnes « averties » ou une bénédiction pour tous ceux qui les observent ?



    Résumé
    Il y a plus de quarante ans, j’ai eu le privilège d’écrire la première édition de cette brochure Les Dix Commandements. Elle fut mise sous forme de brochure à partir d’une série d’articles, et fut envoyée à des centaines de milliers de personnes. Elle fut imprimée durant plus de dix ans. Mais aujourd’hui, je l’ai remise à jour pour les lecteurs, les auditeurs et les abonnés du Monde de Demain, même si elle ressemble beaucoup à la première brochure, offerte il y a plus de quarante ans. Cela n’est pas une surprise, car elle traite des lois divines immuables. Dieu a dit : « Car je suis l’Eternel, je ne change pas » (Malachie 3 :6).


    Même les érudits laïcs reconnaissent que les tout premiers chrétiens fondaient leur vie sur la grande Loi spirituelle de Dieu – c’est-à-dire les Dix Commandements. Lorsqu’ils disaient « le Seigneur Jésus-Christ », ils reconnaissaient que le mot « Seigneur » signifiait le « Chef » – Celui à qui vous obéissez ! Jésus a constamment rappelé, qu’ils étaient essentiels dans nos rapports avec Lui. « Pourquoi m’appelez-vous Seigneur, Seigneur ! Et ne faites-vous pas ce que je dis ? » (Luc 6 :46).


    J’espère et je prie que vous étudierez cette brochure attentivement, et que vous en viendrez à apprécier la loi divine – cette même loi qui sera appliquée au cours du Millénium tout proche – et qui est une bénédiction pour les individus, les familles ainsi que les nations qui l’observeront, en suivant l’exemple parfait de notre Sauveur Jésus-Christ.

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    Message  Arlitto Sam 21 Nov 2020 - 10:49

    Le sixième commandement


    La haine et la violence règnent un peu partout à notre époque de lutte, de concurrence et de tensions. L’humanité tente à s’accoutumer à l’éventualité du suicide mondial. Tout naturellement, celle-ci exerce un effet dévastateur sur les principes et sur les idéaux des peuples. Nous avons déjà vu quelles sont les bénédictions qui résultent du respect que l’on éprouve pour Dieu, lorsqu’on honore Son nom et on sanctifie Son jour de sabbat, de même que lorsqu’on honore nos parents, qui sont le reflet de la paternité de Dieu et de Son amour envers Sa Création. Tous les commandements divins reposent sur l’amour et amènent des bénédictions.

    Au milieu du tonnerre, des éclairs et de l’ébranlement au sens propre de ce terme, du haut du mont Sinaï, Dieu proclama d’une voix tonitruante le sixième commandement : « Tu ne tueras point » (Exode 20 :13). Les érudits bibliques sont d’accord sur le fait que le verbe « assassiner » rendrait plus correctement le sens du mot hébreu original, traduit ici par « tuer ». En effet, il est possible de tuer sans pour autant assassiner. Précisons également que, seule, la lettre de la loi divine fut donnée à l’ ancien Israël, tandis que les chrétiens doivent vivre non seulement selon la lettre, mais aussi selon l’esprit de cette loi, telle que le Christ l’expliqua. Sous la lettre de la loi, c’était l’assassinat ou le meurtre qui était interdit. Rappelez-vous que, sous l’Ancienne Alliance, Dieu avait ordonné à Son peuple de tuer ou d’exécuter ceux qui se rendaient coupables de crimes (Exode 21 :12-17). La mort provoquée accidentellement n’était pas considérée comme un meurtre (Nombres 35 :7-34). L’homicide involontaire était, de toute évidence, un acte délictueux grave, et le meurtrier involontaire devait demeurer dans une ville de refuge pendant plusieurs années, jusqu’à la mort du souverain sacrificateur. D’après la lettre de la loi, la peine capitale pour un crime délibéré, de même que les guerres qu’Israël livrait sur l’ordre divin, n’étaient pas considérées comme des actes meurtriers, mais comme l’exécution de la volonté divine, par l’intermédiaire d’instruments humains. A titre d’exemple, Dieu a ordonné à Israël d’exterminer les tribus païennes du pays de Canaan (Deutéronome 7 :1-2). Il ne s’agissait pas de guerres conçues par les hommes ; il n’était pas davantage question de vengeance ou de méchanceté individuelles ou nationales. Il s’agissait d’une soumission à la volonté de Dieu, qui donne la vie et qui, Seul, a le droit de décider quand celle-ci doit être reprise. Notons au passage que l’Histoire indique que les nations qui occupaient alors le pays de Canaan étaient méchantes à l’extrême ; elles brûlaient vifs leurs enfants au cours de sacrifices humains, offerts à leurs dieux païens. Le Créateur n’hésita pas à ordonner, à l’époque, leur extermination. Notez que dans les cas où Dieu permettait à la nation d’Israël de partir en guerre, Il l’utilisait en tant que Son instrument de jugement. A l’origine, il était dans les intentions divines que l’homme apprenne à ne pas tuer. Et, bien que cet acte fût « permis » dans certains cas, au peuple charnel et non converti d’Israël, nous verrons que Dieu, à l’heure actuelle, développe chez Ses enfants « engendrés » par Son Esprit le caractère, qui les porte à aimer, à servir autrui et à sauver la vie – et non à la supprimer.

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    Message  Arlitto Sam 21 Nov 2020 - 10:49

    La source de la vie

    Dieu a dit : « Faisons l’homme à notre image, selon notre ressemblance, et qu’il domine » (Genèse 1 :26). Il a donné la vie à l’homme ; ce dernier ne se l’est pas donnée lui-même. Il n’a pas le droit de se l’ôter, ni d’ailleurs de la prendre à d’autres. Parmi toutes les créatures physiques, seul l’homme a le genre d’esprit que Dieu possède. Dieu est le Souverain de tout ce qui existe ; néanmoins, Il forme à partir de la chair des fils spirituels, qui, un jour, domineront avec Lui. L’homme a besoin d’expérience afin de développer en lui le caractère que Dieu a en vue pour lui. L’expérience exige du temps ; la vie d’un homme n’a qu’une durée déterminée. Dieu nous a donné cette vie, en vue de nous préparer à être dans Son Royaume, à jamais. Le fait de donner la vie, le souffle et les capacités inclut tout. C’est le don le plus merveilleux que l’on connaisse. Prendre la vie, c’est tout anéantir ; c’est mettre fin cruellement et de façon inattendue aux espoirs, aux rêves et aux projets de quelqu’un qui a été fait à l’image du Créateur Lui-même. C’est usurper une prérogative qui appartient à Dieu seul (Job 1 :21). En conséquence, le meurtre, sous toutes ses formes, est l’un des plus graves péchés que l’on puisse commettre ; il met fin à la vie de la plus importante création du Dieu tout puissant, et cela revient à faire obstacle au but poursuivi par le Souverain suprême de l’univers ! La vie est un don divin ; aucun être humain mortel n’a le droit de toucher au plus beau des dons divins !

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    Message  Arlitto Sam 21 Nov 2020 - 10:50

    L’application du commandement

    Jésus-Christ est venu « amplifier les lois divines et les rendre plus magnifiques » (Esaïe 42 :21). Il a mis en lumière les Dix Commandements. Il a montré leur signification spirituelle dans la vie chrétienne, en disant : « Vous avez entendu, qu’il a été dit aux anciens : Tu ne tueras point ; celui qui tuera mérite d’être puni par les juges. Mais moi, je vous dis que quiconque se met en colère contre son frère mérite d’être puni par les juges, que celui qui dira à son frère : Raca ! mérite d’être puni par le sanhédrin ; et que celui qui lui dira : Insensé ! mérite d’être puni par le feu de la géhenne » (Matthieu 5 :21-22). Ici, nous apprenons l’origine du meurtre : la haine et la colère. Jésus déclare que si la colère emplit le cœur de quelqu’un, celui-ci est en danger de tomber sous le jugement. Si la colère l’incite à tourner en dérision son prochain, ou à éprouver un mépris total pour lui, alors il « mérite d’être puni par le sanhédrin », c’est-à-dire par le châtiment divin. Si, dans son amertume et dans son mépris, quelqu’un dit à son prochain : « Insensé » – expression qui, dans la langue grecque originale, marquait la condamnation, il mérite d’être jeté dans l’étang de feu. Telle est l’application que le Christ a faite du sixième commandement ! Si nous laissons pénétrer dans notre cœur la haine et la colère, nous entretenons en nous un « esprit » de meurtre. L’acte suit la pensée ; d’abord, nous pensons, puis nous agissons. L’Esprit du Christ nous guide, non seulement pour être maîtres de nos actes, mais également de nos pensées et de nos attitudes. La Nouvelle Alliance est en partie le processus par lequel Dieu écrit Sa loi dans notre cœur et dans notre esprit (Hébreux 8 :10). Il nous dit, par l’intermédiaire de l’apôtre Paul : « Ne vous vengez point vous-mêmes, bien-aimés, mais laissez agir la colère ; car il est écrit : A moi la vengeance, à moi la rétribution, dit le Seigneur » (Romains 12 :19). L’homme est incapable de tirer vengeance en faisant preuve de sagesse et de justice. Dieu seul a la sagesse, la puissance et le « droit » de tirer une vengeance équitable des êtres humains – et même, s’il le faut, de les mettre à mort. Dieu est réel, Sa protection et Sa vengeance le sont aussi ! Comment, dans ce cas, devrions-nous traiter nos ennemis ? « Mais si ton ennemi a faim, donne-lui à manger ; s’il a soif, donne-lui à boire ; car en agissant ainsi, ce sont des charbons ardents que tu amasseras sur sa tête. Ne te laisse pas vaincre par le mal, mais surmonte le mal par le bien » (Romains 12 :20-21). Il nous faut une réelle force de caractère pour aider et pour servir notre prochain, lorsqu’il a essayé de nous nuire. Nous avons besoin de sagesse pour nous rendre compte qu’il est, après tout, un être humain comme nous, fait à l’image de Dieu, quelqu’un qui s’est tout simplement fourvoyé momentanément, tant dans ses pensées que dans ses actes.

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    Message  Arlitto Sam 21 Nov 2020 - 10:50

    Le plus grand crime de l’humanité

    Le fléau de la guerre est peut-être le plus grand crime collectif de l’humanité. Au cours des âges, des millions de vies humaines, créées à l’image de Dieu, ont été supprimées sans pitié dans des guerres qui, le plus souvent, ont totalement échoué quant à l’objectif qu’elles étaient censées atteindre. L’esprit de la loi divine, tel que Jésus-Christ l’a expliqué, est totalement contre toute forme de guerre ! Presque tous les dirigeants religieux et politiques du monde reconnaissent l’inutilité des guerres. Le pape Pie XII avait déclaré : « On gagne tout en faisant la paix ; on ne gagne rien en faisant la guerre. » Le général MacArthur, l’un des hommes d’Etat et des chefs militaires les plus respectés de notre époque, avait dit : « Depuis toujours, les hommes veulent la paix […] les alliances militaires, l’équilibre des forces, les ligues de nations, tout cela a échoué en laissant libre la voie qui mène à la guerre. Le pouvoir de destruction absolu de la guerre supprime désormais cette alternative. Nous avons eu notre dernière chance. Si nous ne voulons pas inventer un autre système plus grand et plus équitable, Harmaguédon sera à notre porte. Le problème fondamental est d’ordre théologique et implique qu’il y ait plus de spiritualité, et une amélioration du caractère humain, en parallèle avec l’évolution incroyable de la science, de l’art, de la littérature, et de tous les progrès matériels et culturels cumulés depuis deux mille ans. Nous devons faire appel à l’esprit si nous voulons sauver la chair. La “dernière chance ” de l’humanité consiste à se repentir du péché de la guerre, avant que l’annihilation de l’humanité fasse disparaître toute trace de vie de la planète ! » Le général MacArthur savait que notre problème était théologique – directement lié à la connaissance du véritable Dieu – et qu’il implique « une amélioration du caractère humain ».

    Le plus grand homme d’Etat de tous les temps fut Jésus-Christ. Il fut le Porte-Parole du gouvernement, ou du Royaume de Dieu. Il a dit : « Vous avez appris qu’il a été dit : Tu aimeras ton prochain, et tu haïras ton ennemi. Mais moi, je vous dis : Aimez vos ennemis, bénissez ceux qui vous maudissent, faites du bien à ceux qui vous haïssent, et priez pour ceux qui vous maltraitent et qui vous persécutent » (Matthieu 5 :43-44). Il y a eu plus de morts prématurées, de souffrances, de foyers anéantis – et plus de temps et de biens gâchés à cause du fléau de la guerre, que par n’importe quel autre moyen employé au cours de l’Histoire. La guerre n’a jamais résolu les problèmes des hommes, ni amené une paix permanente. Elle ne fait qu’engendrer d’autres guerres ; tous ceux qui prennent l’épée périssent par l’épée (Matthieu 26 :52).

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    Message  Arlitto Sam 21 Nov 2020 - 10:51

    Ce que la Bible enseigne

    Jésus-Christ vint dans le monde en tant que Messager du gouvernement, ou du Royaume de Dieu. Il ne participa ni aux affaires politiques, ni aux conflits du monde. Sa vie étant en jeu devant Pilate, Il déclara : « Mon royaume n’est pas de ce monde […] Si mon royaume était de ce monde, mes serviteurs auraient combattu pour moi afin que je ne sois pas livré aux Juifs ; mais maintenant mon royaume n’est point d’ici-bas » (Jean 18 :36). Comme nous l’avons déjà dit, Dieu seul nous donne la vie, et Lui seul a le droit de la reprendre. En conséquence, Dieu seul a le droit aux guerres ! Jésus a enseigné, en outre, que Dieu ne désirait pas que Ses enfants se battent pour Lui. Si Son Royaume avait été de ce monde, Ses serviteurs se seraient battus pour Lui, mais tel n’était pas le cas. Par l’intermédiaire de l’apôtre Jacques, Dieu montre que la guerre résulte d’un genre d’esprit qui est opposé à celui qu’Il désire voir chez les chrétiens. « D’où viennent les luttes et d’où viennent les querelles parmi vous ? N’est-ce pas de vos passions qui combattent dans vos membres ? Vous convoitez, et vous ne possédez pas ; vous êtes meurtriers et envieux, et vous ne pouvez pas obtenir, vous avez des querelles et des luttes, et vous ne possédez pas, parce que vous ne demandez pas » (Jacques 4 :1-2).

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    Message  Arlitto Sam 21 Nov 2020 - 10:51

    Le gouvernement divin mettra fin à la guerre

    Jésus-Christ est venu prêcher la bonne nouvelle du gouvernement de Dieu ; celui-ci est fondé sur les Dix Commandements – la loi spirituelle. Jésus magnifia cette loi, et en décrivit son intention, ainsi que son but. Il alla même jusqu’à dire que si nous haïssons notre frère, nous devenons coupables de meurtre ! Jésus enseigna que des hommes obéiraient aux lois divines et prépareraient Son Royaume à venir, en acceptant que le caractère de Dieu, édifié par l’obéissance à ces lois, soit placé en eux. Lorsque le gouvernement de Dieu sera établi ici-bas, Sa loi rayonnera en tant que modèle de conduite pour toutes les nations (Michée 4 :1-2). A cette époque, Dieu seul fera la guerre avec sagesse et avec justice, pour châtier les nations rebelles. Qu’en résultera-t-il ? « Une nation ne tirera plus l’épée contre une autre, et l’on n’apprendra plus la guerre » (verset 3). Pour faire la guerre, on apprend à haïr et à tuer. Les jeunes hommes ne seront plus obligés d’apprendre à développer une attitude diamétralement opposée à la loi divine d’amour. Un jour, Dwight D. Eisenhower a dit : « L’espérance humaine d’un monde pacifique ne réside pas dans le maintien de troupes armées antagonistes, mais dans une idée. Cette idée consiste à concevoir une loi pour régler les disputes entre Etats. » Que cet ancien président en ait eu conscience ou non, il suggéra que seul, le gouvernement de Dieu, fondé sur Ses lois, résoudra les problèmes des hommes et des nations ! En attendant, les véritables chrétiens doivent agir et prier pour le Royaume pacifique de Dieu, en réalisant qu’un esprit conflictuel équivaut à un esprit de meurtre ; il faut fuir cela de toutes nos forces.

    Il y a longtemps, avant la fondation de la Société des Nations, un ecclésiastique américain, Dr. Harry Emerson Fosdick, avait dit une chose qui est encore valable aujourd’hui : « Par essence, Jésus-Christ et la guerre ne sont pas conciliables. Ce défi devrait inciter la chrétienté à bouger. La guerre est le plus colossal et le plus ruineux péché de la société qui puisse nous atteindre ; elle n’a strictement rien de chrétien, quel qu’en soit son impact ou la méthode, elle va dans un sens opposé à celui de Jésus, et elle ne s’accorde en rien avec ce qu’Il a enseigné. Pire que n’importe quelle théorie athée imaginable, elle contredit de façon flagrante toute doctrine chrétienne relative à Dieu et à l’homme. Il serait encourageant, n’est-ce pas, d’entendre l’Eglise chrétienne clamer son adhésion à cette très haute valeur morale de notre époque, comme du temps de nos pères, afin de définir, à nouveau, un standard clair et net contre le paganisme actuel, et refuser de se faire dicter sa conduite par des Etats belligérants, plaçant le Royaume de Dieu au-dessus du nationalisme, et appelant le monde à faire la paix. Cela n’illustrerait pas un manque de patriotisme, mais en serait plutôt l’apothéose. »

    Jésus-Christ est contre le meurtre sous toutes ses formes. Il est contre la guerre – et Il y mettra définitivement fin un jour ! Il est contre toute forme de malice, d’envie et de haine. Jésus-Christ a enseigné la dignité envers l’homme « créé à l’image divine » – et le caractère sacré de la vie humaine. Le Père de Jésus-Christ, le Dieu tout puissant, qui gouverne l’univers à partir de Son trône dans les cieux, ce Dieu S’adresse d’une voix de tonnerre à une génération violente et rebelle, en lui disant : « Tu ne tueras pas. »

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    Message  Arlitto Sam 21 Nov 2020 - 10:51

    Le septième commandement

    La compatibilité sexuelle est-elle la chose la plus importante dans le mariage ? A notre époque de foyers brisés, de délinquance juvénile et de psychologie moderne, bien des gens répondront à cette question par l’affirmative. Toutefois, le fait est que plus ces théories modernes sont appliquées, plus le taux de divorces s’élève, et plus il y a d’enfants qui sont condamnés à grandir sans connaître la bénédiction que représente un foyer stable et heureux. Il est désolant, qu’en Amérique, presque la moitié des mariages finissent par un divorce. Le mariage prend fin, mais la souffrance, l’angoisse et le ressentiment continuent. Pour les jeunes enfants, issus de ces foyers brisés, les années de frustration et de sentiments d’abandon ne font que commencer. Le mariage a-t-il un sens pour l’homme et la femme modernes ? Dieu a-t-Il donné des lois et des principes qui peuvent garantir un mariage chrétien, le rendre heureux et enrichissant ?

    Ce que déclare le septième commandement

    Dieu a consacré deux d’entre les Dix Commandements à la protection des rapports qui existent au sein de la famille. Nous avons déjà discuté du premier, qui dit : « Honore ton père et ta mère. » L’autre se résume dans le septième commandement où Dieu déclare : « Tu ne commettras point d’adultère » (Exode 20 :14). Ce commandement protège l’honneur et la sainteté du mariage. Immédiatement après le sixième commandement qui confirme le caractère sacré de la vie humaine, Dieu donne cette loi destinée à sauvegarder les rapports terrestres les plus élevés qui soient. Le mariage et le foyer sont le fondement de toute société digne de ce nom. Les termes de ce commandement interdisent formellement l’adultère, en tant que violation des règles sacrées des relations au sein du mariage. Dans son esprit, il est manifeste qu’une conduite qui ne soit pas chaste avant le mariage est préjudiciable à un mariage ultérieur, et constitue une violation du septième commandement, au même titre que l’adultère commis après le mariage. Dans son principe, le septième commandement englobe toutes les formes de sexualité illicite, incluant l’homosexualité masculine et féminine – un péché énorme, qui caractérise notre monde occidental à l’heure actuelle. Le mariage est une institution sainte et précieuse aux yeux de Dieu ; il ne doit pas être souillé. La signification du mariage et sa signification dans le plan divin sont désespérément nécessaires en cette époque de mariages malheureux et de foyer brisés.

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    Message  Arlitto Sam 21 Nov 2020 - 10:52

    Le but du mariage

    Il est impossible de saisir la signification réelle du mariage sans comprendre, au préalable, que le sexe et le mariage sont donnés et ordonnés par Dieu. En exclure Dieu – comme on le fait à notre époque – revient à dégrader l’union maritale au niveau animal. Quelle était l’intention divine à la création de l’homme et de la femme ? « Il n’est pas bon que l’homme soit seul », dit-Il. « Je lui ferai une aide semblable à lui » (Genèse 2 :18). L’homme était en effet incomplet de par lui-même ; aussi, Dieu décida-t-Il de faire une aide semblable à l’homme, avec qui ce dernier pourrait partager son existence. Le but principal du mariage est de rendre l’homme et la femme complets, car l’un sans l’autre est incomplet.

    A lui seul, l’homme n’était pas à même d’atteindre l’objectif pour lequel il avait été créé ; il n’était pas en mesure d’apprendre les leçons de caractère que Dieu avait prévues pour lui ; c’est ainsi que Dieu créa la femme, une « aide » pour l’homme, et leur montra qu’ils devaient vivre ensemble, en tant que mari et femme, au sein d’une union physique, afin de tout partager dans leur vie. Le deuxième but du sexe et du mariage est l’engendrement des enfants et leur éducation. Dieu a dit au couple : « Soyez féconds, multipliez, remplissez la terre, et l’assujettissez » (Genèse 1 :28). Mettre au monde des enfants sous-entend que l’on est disposé à assumer la responsabilité de les protéger et de les éduquer. Un foyer et un mariage heureux sont indispensables pour l’éducation et la formation des enfants. Dieu a dit : « Instruis l’enfant selon la voie qu’il doit suivre et quand il sera vieux, il ne s’en détournera pas » (Proverbe 22 :6). Le foyer et la famille sont le fondement de toute société qui se respecte ! Les leçons de caractère que l’on apprend au foyer, la patience, la compréhension et la bonté sont les qualités que Dieu désire trouver en nous pendant toute l’éternité ; or, mieux qu’en tout autre endroit, c’est dans un foyer heureux bien équilibré que l’on apprend ces leçons. En conséquence, le troisième grand but du mariage, outre de rendre l’homme complet et apte à engendrer et à éduquer des enfants, c’est l’édification du caractère par les rapports existant au sein de la famille. Le Royaume et la loi divine sont fondés sur l’amour. Jésus a dit : « Il y a plus de bonheur à donner qu’à recevoir » (Actes 20 :35). Afin d’obéir aux lois divines relatives au mariage, l’homme et la femme doivent donner d’eux-mêmes, l’un à l’autre, dans chaque phase et chaque aspect de leur vie.


    Le Christ et Son Église

    L’union conjugale est tellement sainte que Dieu, dans Sa parole, S’en sert comme symbole des rapports qui existent entre le Christ et Son Eglise. Veuillez noter à ce propos ce que déclare Ephésiens 5 :22-23 : « Femmes, soyez soumises à vos maris, comme au Seigneur ; car le mari est le chef de la femme, comme Christ est le Chef de l’Eglise, qui est son corps, et dont il est le Sauveur. Or, de même que l’Eglise est soumise à Christ, les femmes aussi doivent l’être à leurs maris en toutes choses. » Ici, Dieu montre que, dans une famille chrétienne, la femme doit se soumettre à son mari, qui est le chef du foyer ; elle et lui doivent apprendre à se soumettre au Christ, à tout jamais ! Par l’intermédiaire de ces rapports saints, ils apprennent tous deux une leçon de fidélité durable.
    Dieu S’adresse ensuite aux maris, en disant : « Maris, aimez vos femmes, comme Christ a aimé l’Eglise, et s’est livré lui-même pour elle […] C’est ainsi que les maris doivent aimer leurs femmes comme leurs propres corps. Celui qui aime sa femme s’aime lui-même » (versets 25, 28). De même que Jésus-Christ a servi, aidé et protégé Son Eglise, de même, les maris doivent protéger, guider, encourager, aimer leurs femmes, et pourvoir à leurs besoins. Il est du devoir du mari d’utiliser ce poste pour servir et pour guider sa femme et sa famille, pour les protéger et pour leur procurer du bonheur. Dieu le tient responsable d’être le véritable chef de la famille. C’est à cause de cette grande leçon, et du but recherché au sein du mariage, que Dieu a dit : « C’est pourquoi l’homme quittera son père et sa mère, s’attachera à sa femme, et les deux deviendront une seule chair » (verset 31). Dans l’union conjugale, l’homme et la femme deviennent un seul corps. Leurs rapports ont pour but de symboliser les rapports éternels, pleins d’amour et de serviabilité, entre le Christ et Son Eglise. En conséquence, rien ne justifie qu’ils se séparent. Le mariage nous enseigne une fidélité éternelle à Jésus-Christ, en tant que notre Chef. Le fait de se séparer d’un conjoint revient à ne pas avoir appris cette leçon. Comment pourrons-nous jamais être fidèles à Dieu, pendant toute l’éternité, si nous refusons égoïstement de l’être au conjoint auquel nous sommes liés, pour quelques années, au cours de cette vie terrestre ? Comment pourrons-nous apprendre les leçons de patience, de bonté, de persévérance, de maîtrise de soi, d’amour et de fidélité, que sous-entend l’union sacrée du mariage ?

    L’enseignement de Jésus-Christ

    Lorsque les pharisiens hypocrites demandèrent à Jésus pourquoi Moïse avait permis le divorce, à l’époque de l’Ancien Testament, Il répondit : « C’est à cause de la dureté de votre cœur que Moïse vous a permis de répudier vos femmes ; au commencement, il n’en était pas ainsi. Mais je vous dis que celui qui répudie sa femme, sauf pour infidélité, et qui en épouse une autre, commet un adultère » (Matthieu 19 :8-9). Un divorce engendre un autre divorce ! Précisons que le divorce était rare, il y a encore une soixantaine d’années. Autrefois, les dirigeants religieux nous prévenaient que, si l’on commençait à tolérer le divorce, on ne pourrait plus le retenir. Aujourd’hui, nous pouvons constater l’exactitude de cet avertissement. Malheureusement, aujourd’hui, nous contemplons le triste et lamentable spectacle de la moitié (et dans certaines régions, d’un pourcentage supérieur) de tous les mariages qui se terminent par une rupture devant les autorités compétentes ! Mais après cela, que se passe-t-il ? Les statistiques prouvent que la plupart des divorcés se mettent en quête d’un autre conjoint ; la majorité en trouvent un deuxième, puis un troisième, ou même un quatrième. Il était dans les intentions divines que ce désir naturel soit canalisé et satisfait par le premier mariage, ou après un remariage, à la suite du décès de l’un des conjoints. Ce que nous constatons est un spectacle pitoyable et une honte à l’échelle nationale !

    Bien que Dieu autorise le divorce dans certains cas, il est de loin préférable que toute personne mariée apprenne à aider, à servir et à pardonner à son conjoint, en maintenant le lien sacré du mariage. La clause d’exception mentionnée par Jésus : « Sauf pour infidélité [porneia] » (Matthieu 19 :9), ne devrait être appliquée qu’en dernier ressort, et après beaucoup de prières, de conseils et de tentatives sérieuses pour sauvegarder le mariage. Le même principe devrait s’appliquer à la permission donnée par l’apôtre Paul au chrétien qui se remarie, après avoir été abandonné par son conjoint non converti (1 Corinthiens 7 :15).

    Décrété par Dieu

    Nous avons déjà vu que le mariage n’est pas une institution qui a censément « évolué », du fait du raisonnement de l’homme. Il a été ordonné par Dieu, le Créateur, en tant qu’union sainte, représentant la fidélité éternelle entre le Christ et Son Eglise. Toute forme d’adultère est néfaste et mauvaise, car le mariage est saint aux yeux de Dieu. L’adultère ne nuit pas seulement aux époux lésés, qui en sont les victimes, mais également à leur foyer et à leurs enfants. C’est une offense contre la société, car elle s’attaque au fondement de toute société acceptable. Avant tout, c’est un crime contre Dieu et contre l’institution que Dieu a prescrite et sanctifiée.

    Aujourd’hui, notre société rebelle à Dieu recherche trop souvent un idéal romantique de type hollywoodien, dans le mariage. Par conséquent, des hommes et des femmes sont subtilement poussés à rompre leur alliance, si leurs désirs sexuels égoïstes ne sont pas assouvis avec leur épouse ou avec l’époux de leur jeunesse. Dans une société où les mariages se font et se défont « à la chaîne », il n’est pas possible d’apprendre les leçons essentielles de caractère, que le mariage peut et devrait enseigner – la patience, la miséricorde, l’humilité, le service et la fidélité durable entre conjoints. En outre, c’est faire peu de cas des souffrances et des frustrations imposées aux enfants, qui sont nés de leur union – des dommages irréparables qu’ils devront supporter dans leur être et dans leurs pensées, et qu’ils transmettront probablement à la génération future.

    Quoique Dieu permette – sous condition restrictive – que certains mariages soient annulés par un divorce, c’est une chose que notre Créateur déteste. « Car je hais la répudiation, dit l’Eternel, le Dieu d’Israël » (Malachie 2 :16). La Bible dit également : « Parce que l’Eternel a été témoin entre toi et la femme de ta jeunesse, à laquelle tu es infidèle, bien qu’elle soit ta compagne et la femme de ton alliance » (verset 14). Aucun doute n’est permis : Dieu hait le divorce – même s’Il le tolère parfois. Afin d’apprendre les leçons que Dieu veut nous enseigner à travers le mariage, les véritables chrétiens devraient « se mettre en quatre » pour leur conjoint, physiquement, mentalement et par leur attitude. Ils devraient s’efforcer de se comprendre mutuellement – partager leurs projets, leurs espoir et leurs rêves librement et dans la joie. Avec l’aide de Dieu, ils devraient rejeter toute pensée d’adultère ou licencieuse qui se présente à eux. On comprend mieux le péché de convoitise lorsqu’on saisit à quel point l’usage convenable du sexe, dans le mariage, est juste et saint aux yeux de Dieu. L’adultère et le divorce commencent habituellement dans la tête.

    Jésus-Christ a traité ce point particulier lorsqu’Il a développé la loi divine en disant : « Vous avez appris qu’il a été dit : Tu ne commettras point d’adultère. Mais moi, je vous dis que quiconque regarde une femme pour la convoiter a déjà commis un adultère avec elle dans son cœur » (Matthieu 5 :27-28). En d’autres termes, on transgresse le septième commandement lorsqu’on conçoit des pensées de convoitise sexuelle à l’égard d’une autre personne. A la pensée succède l’acte. Aussi est-ce une partie du développement du caractère, pour toute personne qui craint Dieu, que d’apprendre à guider et à maîtriser ses pensées loin de toute convoitise et de tout désir sensuel.

    La plupart des industries qui contrôlent les médias, comme la télévision et le cinéma, mettent l’accent sur un nombre toujours plus grand de productions basées sur la violence ou le sexe, ou sur la combinaison des deux, mais la société moderne paie une terrible amende pour ces abominations et ces péchés si répandus. De plus en plus de foyers deviennent malheureux, à cause des relations adultères de l’un des conjoints, ou même de la part des deux. Une quantité croissante de foyers se brisent et finissent par le divorce. Il en résulte qu’un grand nombre d’enfants sont privés de l’amour de leurs parents, et ne sont plus guidés par eux. Les relations sexuelles illicites avant le mariage – appelées fornication – deviennent choses courantes chez un grand nombre de jeunes, aujourd’hui. Chacune de ces choses est une transgression du septième commandement. Ces jeunes qui, par la fornication, méprisent et compromettent le bonheur de leur futur mariage, compromettent fortement leur avenir dans une vie future ; s’ils ne se repentent pas en stoppant leurs viles pratiques, ils forceront Dieu à les exclure de Son Royaume, et de la vie éternelle (1 Corinthiens 6 :9-10). Les lois divines contribuent toujours à notre bien et à celui de notre entourage. Nous devrions nous y soumettre. Nous devrions craindre d’être trouvés parmi les « abominables » et les « débauchés », qui auront leur part dans l’étang de feu et de souffre, qui est la seconde mort ! (Apocalypse 21 :8).

    Obeissez au septième commandement

    Dieu donne un certain nombre de conseils à ceux qui seraient tentés de pratiquer la fornication ou l’adultère. En cet âge de stimulation et de convoitise sexuelles, il est d’une valeur inestimable de tenir compte de ces conseils, si l’on désire entrer dans le Royaume de Dieu, et participer à la vie éternelle. Dieu déclare : « Fuyez l’impudicité » (1 Corinthiens 6 :18). Il nous dit de ne pas permettre à notre esprit d’accepter d’entretenir des pensées ou des désirs sexuels. Un individu ne doit pas se retrouver seul avec une personne mariée, ou célibataire du sexe opposé, susceptible de se tenter sexuellement. Dieu nous dit de ne pas regarder des films de cinéma ou des émissions de télévision, ou de ne lire des livres qui nourrissent un appétit malsain pour le sexe. Dieu dit de nous éloigner, autant que possible, de ces choses ! Il dit de fuir rapidement les tentations sexuelles.

    Le sexe n’est pas un « jouet » avec lequel on pourrait se livrer à des expériences. C’est une bénédiction octroyée par Dieu dans l’union matrimoniale. On devrait y penser avec respect, en tant qu’expression d’amour altruiste, au sein d’une union qui symbolise la fidélité éternelle du Christ et de Son Eglise ! Notre génération a désespérément besoin d’apprendre la fidélité dans le mariage et dans la famille. Il faut obéir à la fois à la lettre et à l’esprit du septième commandement divin, qui vous ordonne : « Tu ne commettras point d’adultère » (Exode 20 :14).

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    Message  Arlitto Sam 21 Nov 2020 - 10:52

    Le huitième commandement

    Après avoir tonné du sommet du mont Sinaï les commandements ordonnant de L’adorer de la bonne manière, et les lois protégeant les relations humaines les plus saintes de toutes – le foyer, la famille et la vie humaine – Dieu énonça le huitième commandement. Cette loi divine protège tous les biens et les possessions privées : « Tu ne déroberas point » (Exode 20 :15).

    L’homme ne pense pas que Celui qui a donné ce commandement est réel ; il ne craint pas de désobéir à la loi divine, c’est pour cette raison que nous n’avons jamais connu autant de vols. Mais il y a encore des centaines de façons de violer ce huitième commandement. A titre d’exemple, après avoir discuté sur les moyens de frauder un concurrent ou un client, des « cadres » hausseront les épaules et se contenteront de déclarer : « Que voulez-vous, ce sont les affaires ! » Ou encore, après une livraison qui sous-entend de la mauvaise qualité, ou une publicité trompeuse, un homme d’affaires s’écriera : « Que ce soit moi ou un autre qui le fasse, quelle différence après tout ? »

    Lorsqu’un contribuable fraude le gouvernement, ou fait une fausse déclaration sur ses revenus, afin d’apaiser sa conscience, il se tient à peu près le raisonnement suivant : « Au tour du gouvernement, maintenant ! De toute façon, il nous prend déjà trop d’argent. Qu’est-ce que cela peut faire ? » En effet, qu’est-ce que cela peut faire ? Ne sont-ce que des affaires ? Ce sont, en réalité, les affaires de Dieu, qui a décrété un arrêt par une loi qui déclare : « Tu ne déroberas point. » Lorsque vous transgressez une loi divine, vous tombez sous une condamnation ! Les lois divines sont vivantes et agissantes – comme la loi de la pesanteur. Lorsqu’on les transgresse le châtiment est automatique.

    Le droit à la propriété

    D’après la Bible, il n’y a que deux façons justes d’entrer en possession d’un bien. La première est de recevoir un don – ou un héritage – d’une autre personne, ou de Dieu Lui-même. La seconde est la rétribution d’un travail honnête, qui nous fait gagner quelque chose en tant que rémunération légitime. Tout autre moyen peut être assimilé à du vol, c’est-à-dire l’appropriation de ce qui appartient à autrui. Le huitième commandement reconnaît l’acquisition légitime de la propriété, en même temps qu’il interdit le vol. Il est important de noter que, dans son principe, ce commandement condamne toutes formes de systèmes qui nient le droit de l’homme à la propriété, que ce soit en tant qu’individu ou que collectivité. Il interdit également le vol entre nations, par lequel des gouvernements confisquent et dérobent par la force, les biens et les possessions de leurs propres ressortissants ou des citoyens d’autres nations. A notre honte, toutes les nations sont coupables de telles violations de la loi divine. Aujourd’hui, le vol s’étend à tous les domaines. Non seulement, on dérobe des milliers d’articles dans les magasins, dans les hôtels, les écoles et même les églises, mais parfois on organise encore, dans les écoles et les universités, un système complexe de fraude lors des épreuves et des examens. Du fait qu’on la considère, en général, sans trop s’alarmer, cette pratique s’étend à un rythme sans précédent, « tricher » de cette façon, revient à s’approprier une note ou un diplôme de façon illégale, ce qui équivaut à transgresser le huitième commandement.
    L’industriel ou le marchand qui a recours à des mesures ou à des poids faux, à des matériaux de mauvaise qualité ou défectueux, en vue de tromper le public, est tout aussi coupable de transgresser ce commandement qu’un voleur ordinaire. Il essaie de se procurer davantage que ce qu’il doit légitimement retirer de son produit. C’est du vol ! Combien de fois, cette sorte de délit et de fraude est pratiquée ? Dieu seul le sait.

    Le vol au moyen d’une publicité fallacieuse

    L’un des péchés commerciaux, les plus courants à notre époque, consiste à faire une publicité trompeuse. On incite le consommateur à attendre d’une certaine « pilule » qu’elle lui fasse perdre ou gagner du poids, qu’elle accroisse ses capacités physiques, qu’elle fasse repousser ses cheveux, ou encore qu’elle résolve tous les problèmes pouvant se poser à lui ! La plupart du temps, cette publicité est fondée sur le mensonge. Cette pratique revient à voler les gens qui versent de l’argent dans l’espoir d’obtenir ce qui leur a été promis. Bien souvent, l’argent est soutiré aux victimes de ces fraudes gigantesques, mais on leur vole également leur santé, leur sérénité et leur bonheur. Nombre d’hommes d’affaires sont parvenus à la situation qu’ils occupent, en grande partie grâce à ce genre de tromperie et de vol à grande échelle !

    Il faut absolument que l’humanité se réveille, car un péché peut sembler « respectable » en apparence, mais Dieu est notre véritable Juge. Le Tout-Puissant déclare : « Ne savez-vous pas que les injustes n’hériteront point le royaume de Dieu ? Ne vous y trompez pas, ni les impudiques […] ni les voleurs […] n’hériteront le royaume de Dieu » (1 Corinthiens 6 :9-10). Comprenez bien qu’il est dans les intentions divines que Ses serviteurs soient prospères – tant qu’ils gagneront leur vie honnêtement, et qu’ils ne mettront pas leur cœur dans les biens matériels. L’apôtre Jean a écrit : « Bien-aimé, je souhaite que tu prospères à tous égards et sois en bonne santé, comme prospère l’état de ton âme » (3 Jean 2).
    Une richesse ternie

    Le principe dont s’inspire ce commandement est très souvent transgressé dans les rapports entre patrons et salariés. L’apôtre Jacques, sous l’inspiration divine, met en garde le patron malhonnête : « Il crie contre vous, le salaire dont vous avez frustré les ouvriers […] et les cris [de ceux-ci] sont parvenus jusqu’aux oreilles du Seigneur des armées » (Jacques 5 :4, version Synodale). A notre époque de mœurs corrompues, plus d’un salarié vole également son patron ! Il le fait en touchant son salaire, tout en s’abstenant d’accomplir pleinement sa part de travail honnête. C’est du vol ! Il n’est pas rare d’entendre un travailleur dire à un autre : « Vas-y doucement, mon vieux, tu travailles trop dur. Si tu continues comme ça, il va falloir qu’on en mette tous un coup ! » Dans nos pays occidentaux, beaucoup d’employés s’arrêtent exagérément pour faire des « pauses café », ou des « pauses cigarette », sur le compte de leur employeur. Ce manque de productivité a un coût qui affecte finalement toute la population ! Le huitième commandement contient un message qui s’adresse, à la fois aux patrons et aux salariés. Aux premiers, il recommande : « Un salaire journalier équitable pour une journée de travail équitable », aux autres : « Une journée de travail équitable pour un salaire journalier équitable. » Ce principe va au-delà du vol entre les êtres humains. Les possessions de Dieu sont – de loin – immensément supérieures à celles de n’importe quel être humain (Aggée 2 :8).

    Le vol envers Dieu

    En parlant aux descendants modernes de Jacob (dont le nom est également Israël), Dieu déclare dans le livre de Malachie : « Un homme trompe-t-il Dieu ? Car vous me trompez, et vous dites : en quoi t’avons-nous trompé ? Dans les dîmes et les offrandes » (Malachie 3 :8). Dieu accuse l’humanité de tromper Son Créateur et de spolier Son Œuvre. Rien d’étonnant que la véritable religion soit si peu répandue sur la terre, aujourd’hui ! Il n’est pas étonnant non plus qu’il y ait tant de confusion et de tromperie au sujet du christianisme ! Dieu dit ensuite : « Vous êtes frappés par la malédiction, et vous me trompez, la nation tout entière. Apportez à la maison du trésor toutes les dîmes, afin qu’il y ait de la nourriture dans ma maison, mettez-moi de la sorte à l’épreuve, dit l’Eternel des armées. Et vous verrez si je n’ouvre pas pour vous les écluses des cieux, si je ne répands pas sur vous la bénédiction en abondance » (versets 9-10).

    Voilà un défi lancé par Dieu à tous les hommes ! Il affirme qu’Il vous bénira si vous Lui donnez la dîme, comme Il l’ordonne, et si vous mettez votre foi en Lui et en Sa parole. Il est possible de citer des centaines de cas montrant que Dieu bénit toujours – spirituellement et physiquement – celui qui verse la dîme. Cela ne veut pas dire pour autant que Dieu le fera immédiatement. Vous devez toujours Lui obéir et avoir foi en Lui ; de Son côté, Il accomplira Sa promesse. Voici la lettre d’une personne qui a littéralement, pris au mot la promesse divine : « Il y a quelques semaines, ma situation financière était désespérante. Un jour, quelqu’un m’a donné un euro, je fus tenté de garder la dîme pour moi, mais finalement, je décidai de donner le dixième à Dieu. Quelques jours plus tard, je reçus dix euros. Je fus encore tenté de garder la dîme pour moi, à cause de l’urgence de mes besoins. Et voilà que je viens de recevoir deux cents euros, je m’empresse donc de vous envoyer ma dîme. J’ai été fidèle, comme Dieu l’a été envers moi. Que personne ne vienne me dire que Dieu ne tient pas parole ! »

    L’application positive du commandement

    L’application précise et positive du huitième commandement est énoncée dans l’Epître de Paul aux Ephésiens. « Que celui qui dérobait ne dérobe plus mais plutôt qu’il travaille, en faisant de ses mains ce qui est bien, pour avoir de quoi donner à celui qui est dans le besoin » (Ephésiens 4 :28). D’un côté, le vol est condamné dans ce passage ; de l’autre, le fait de travailler, en vue d’aider les autres, est exposé comme étant la voie de vie, que l’application positive de ce commandement prescrit. Nous devons acquérir nos possessions au moyen d’un travail honnête, non seulement pour satisfaire des besoins et des nécessités d’ordre personnel, mais également pour aider ceux qui sont dans la gêne. Dans « l’esprit » de ce commandement, voler n’est pas seulement prendre à quelqu’un ce qui lui appartient, mais aussi refuser de travailler pour aider ceux qui sont dans le besoin. Dieu dit aux véritables chrétiens : « Pourvoyez aux besoins des saints. Exercez l’hospitalité » (Romains 12 :13).

    Les enfants engendrés de Dieu sont appelés à Lui ressembler (Matthieu 5 :48). Or, Jésus a dit : « Mon Père agit jusqu’à présent ; moi aussi, j’agis » (Jean 5 :17), et Il a résumé la leçon positive du huitième commandement, en déclarant : « Il y a plus de bonheur à donner qu’à recevoir » (Actes 20 :35). Si, par l’intermédiaire du Saint-Esprit, nous pouvons apprendre à vivre de cet enseignement, nous vivrons alors selon l’esprit du huitième commandement.

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    Message  Arlitto Sam 21 Nov 2020 - 10:52

    Le neuvième commandement

    Nous vivons à une époque de corruption. C’est l’âge du mensonge « sophistiqué » et de la double norme morale. C’est l’âge des législateurs, des capitaines d’industrie, des officiels gouvernementaux et des professeurs d’enseignement, d’apparence respectable, qui parjurent à la barre, ou même devant les parlements. Cet âge offre, également, le spectacle singulier de millions de gens qui croient à l’évolution, tout en fréquentant des Eglises qui, tout au moins théoriquement, croient au Dieu Créateur de la Bible. Le Christ a condamné les hypocrites de Son époque. Que dirait-Il de ceux de notre génération ?

    Une société baignant dans le mensonge

    Dans son livre intitulé Sexe, Vice et Affaires, Monroe Fry parle de « la latitude publique envers le vice lorsqu’il profite indirectement à ses respectables hommes d’affaires ». Son livre montre ce que des milliers d’adultes cultivés savent déjà : des dirigeants religieux et séculiers « respectables » sont souvent prêts à accorder leur aide à ceux qui vivent du jeu, de la prostitution et des stupéfiants, s’ils peuvent eux-mêmes en tirer profit. Aux yeux du public, ils passent pour être des exemples de vertu et d’honnêteté. Pour les mafieux en tous genres, ils ne sont que des « dealers de l’ombre ». Ils sont disposés à user de leur influence et de leur position, afin d’organiser des filières du vice et du crime, tant qu’ils peuvent en retirer un bénéfice.

    Pour parler franc, ils vivent dans le mensonge ! On serait abasourdi d’apprendre, à quel point, la société « chrétienne » elle-même est fondée sur ce genre d’hypocrisie ! Dans cette brochure, nous avons déjà vu que le plus grand péché de tous consiste à donner plus d’importance à quelqu’un ou à quelque chose plutôt qu’à Dieu. Cela mène automatiquement à l’idolâtrie – à blasphémer le nom de Dieu, à violer Son sabbat, à déshonorer ses parents, à commettre le meurtre, l’adultère et le vol. Ce principe s’applique exactement au neuvième commandement.

    Ce que déclare le neuvième commandement

    Dieu a dit : « Tu ne porteras point de faux témoignage contre ton prochain » (Exode 20 :16). C’est seulement dans la mesure où il recherche la vérité, et lui rend témoignage par ses actes, que l’homme peut connaître Dieu ; la parole divine est la vérité (Jean 17 :17). Le Christ a déclaré : « Je suis le chemin, la vérité, et la vie » (Jean 14 :6).

    Quels que soient ses autres défauts et faiblesses, si un individu est disposé à vivre sans mentir, sans dissimulation, à dire la vérité, et à la reconnaître quand elle lui est révélée, il mérite le respect et toute l’aide nécessaire dont il a besoin, afin de vaincre ses penchants charnels.

    La portée spirituelle du neuvième commandement est immense. Les voies et les lois de notre Dieu Créateur sont intrinsèquement droites. En conséquence, celui qui est honnête – qui ne veut pas mentir, et qui veut comprendre la vérité lorsqu’elle lui est révélée, arrivera tôt ou tard à se convertir au véritable Dieu et à Ses voies. En revanche, celui dont la parole ne vaut rien, et qui a pour habitude de mentir aux autres et à lui-même, finira par avoir un caractère tellement perverti qu’il ne parviendra jamais à comprendre la vérité divine. C’est pourquoi, bien qu’on puisse avoir des divergences d’opinion dans de nombreux domaines, il est essentiel de se décider à vivre et à parler selon la vérité. La société actuelle est de plus en plus pénétrée de formes variées, de contre vérités et d’hypocrisie. Afin d’édifier en nous le caractère divin et d’hériter ainsi un jour, la vie éternelle, nous devons considérer le neuvième commandement dans ses diverses ramifications et apprendre à lui obéir.

    C’est en l’aidant à conserver sa réputation que le neuvième commandement protège l’homme juste et honnête. Il n’y a peut-être pas de péché plus méprisable que celui qui consiste à calomnier, c’est-à-dire inventer un mensonge et le répandre dans l’intention de nuire au prochain. Un voleur prend des biens matériels qui, d’ordinaire, peuvent être remplacés, mais un faux témoin, qui calomnie son prochain, lui vole l’estime et la réputation qui, parfois, ne peuvent jamais lui être rendues.
    La valeur de l’honnêteté

    L’avantage de pouvoir compter sur la parole d’un individu aurait pour effet, non seulement de conserver intacte la réputation de tout homme honnête, mais aussi d’éliminer les innombrables heures perdues à établir la véracité de chaque déclaration et de chaque rapport. En même temps, cela empêcherait de nommer des hommes indignes à des postes élevés de responsabilité – bref, cela aurait pour effet de « nettoyer » la société ! De par le monde, il y a des dirigeants qui sont des fantoches et qui s’élèvent en promettant, à leurs partisans, « quelque chose pour rien ». Au moyen d’une propagande astucieuse, ils font croire au peuple ce qu’eux-mêmes savent être un mensonge. Et alors, ce sont l’incertitude, l’angoisse et des sentiments de frustration, jusqu’à ce que, finalement, un désastre frappe et que les circonstances dévoilent la vérité.

    Nos nations démocratiques ne sont pas exemptes de cas de tromperies, de la part de certains dirigeants de partis qui, par opportunisme, n’hésitent pas à faire naître la suspicion à l’égard de leurs propres amis politiques.
    Songez un peu de quelle façon fantastique, le public en bénéficierait, dans les domaines de l’industrie et des affaires, si chaque compagnie proclamait la vérité au sujet de ce qu’elle produit, et si elle cherchait honnêtement à satisfaire aux besoins des consommateurs ! Pour peu que vous appliquiez ce principe à toutes les phases de la société, vous aurez quelque chose qui ressemblera beaucoup à une utopie ! Ce n’est pas là une suggestion « tirée par les cheveux », comme on dit. C’est la bénédiction dont jouirait la société, si elle obéissait vraiment au neuvième commandement. En ce qui vous concerne, si votre désir est de vivre éternellement dans une société régie par Dieu, Celui qui vous donne la vie et la respiration vous ordonne : « C’est pourquoi, renoncez au mensonge, et que chacun de vous parle selon la vérité à son prochain ; car nous sommes membres les uns des autres » (Ephésiens 4 :25).

    L’application du neuvième commandement

    La vanité est à la source du péché. « Vanité des vanités, dit l’Ecclésiaste, vanité des vanités, tout est vanité » (Ecclésiaste 1 :2). La raison pour laquelle la plupart des hommes rejettent Dieu, c’est qu’ils désirent être des « dieux » à leurs propres yeux, ainsi qu’à ceux de leurs semblables. C’est là encore une question de vanité. La racine de n’importe quel péché remonte finalement à cette cause. Ainsi en est-il également du mensonge, sous toutes ses formes. Les hommes mentent, parce qu’ils se soucient davantage de leur amour propre, et du sentiment de leur propre importance, que du bien-être de leurs semblables. Ils profèrent des mensonges parce qu’Ils craignent l’opinion des autres plus que celles de Dieu Lui-même. Comme l’apôtre Jean l’a dit : « Ils aimèrent la gloire [l’approbation ou la louange] des hommes plus que la gloire de Dieu » (Jean 12 :43). Souvent, les gens éprouvent de la honte à propos de ce qu’ils appellent un « échec » dans une affaire, ou encore au sens social de ce terme. Ils tricheront, falsifieront et mentiront afin de l’éviter, ou tout au moins ils essaieront de le masquer.

    Du point de vue de ce qui est, intrinsèquement, « juste » – et de celui des valeurs éternelles – la chose qu’ils devraient redouter, c’est le péché. En effet, « si Dieu est pour nous, qui sera contre nous ? » (Romains 8 :31). Jésus a dit : « Heureux serez-vous, lorsqu’on vous outragera, qu’on vous persé-cutera et qu’on dira faussement de vous toute sorte de mal, à cause de moi » (Matthieu 5 :11). Nous ferions mieux, nous tous, de cesser de nous soucier tellement de ce que pensent des hommes mortels, et de nous inquiéter davantage de ce que Dieu pense. Cela nous aiderait à ne pas avoir recours à l’hypocrisie, que ce soit dans les affaires ou dans la vie sociale ou politique, et même en matière de religion et de science. Rappelez-vous que c’est par l’intermédiaire du péché, du faux témoignage et du mensonge, que Jésus-Christ fut assassiné : « Car plusieurs rendaient de faux témoignages contre lui, mais les témoignages ne s’accordaient pas » (Marc 14 :56).

    Etant donné que les hommes, à cause de leur vanité, désirent croire ce qui est « populaire » sur le moment, ils en viendront à accorder créance à des théories religieuses et scientifiques, dépourvues de fondement. Dieu nous met en garde contre l’hypocrisie : « La colère de Dieu se révèle du ciel contre toute impiété et toute injustice des hommes qui retiennent injustement la vérité captive » (Romains 1 :18).

    De nombreux hommes de science et des théologiens, qui croient à la théorie de l’évolution, devraient savoir à quoi s’en tenir, mais ils préfèrent se conformer à ce qui plaît aux hommes ; ils vivent donc dans le mensonge. Selon la Bible, ils sont « inexcusables », car ils nient que Dieu a littéralement créé l’univers, et qu’Il le gouverne (verset 20). Ces hommes, qui croient à la théorie de l’évolution inspirée par Satan, ne divulguent pas toute la vérité ; certains savent beaucoup de choses qu’ils gardent pour eux-mêmes, mais ils préfèrent plaire à leurs semblables et mentent ! C’est pour cette raison que Dieu a dit qu’ils sont « inexcusables » !

    On peut également mettre dans la même catégorie les ministres et les étudiants de la Bible, qui enseignent et pratiquent les croyances et coutumes païennes, qu’ils savent issues de l’ancien paganisme, et que la parole divine condamne. Dans bien des cas, ils en savent plus qu’ils n’en disent ; c’est pour cette raison qu’ils sont « inexcusables ». L’enseignement continuel de tels mensonges, qu’ils soient de nature scientifique ou spirituelle, rend aveugle la plus grande partie de ce monde, quant à la nature réelle de Dieu et de Son véritable dessein ici-bas. Tant que nos dirigeants, censément « cultivés », continueront à se séduire eux-mêmes, et qu’ils séduiront les autres au sujet de l’existence de Dieu – de Son plan et de Son dessein – notre civilisation sera condamnée !

    Vivez par la vérité

    Apprenez combien il est important de dire la vérité, d’y croire et de vivre en conséquence. Prenez soin de ne pas fonder votre existence sur une série de mensonges – qu’il s’agisse de distorsions personnelles, politiques, scientifiques ou religieuses de la vérité. Rappelez-vous que c’est la vérité qui vous affranchit (Jean 8 :32). Lors de vos conversations, surveillez avec soin vos paroles. Dites toujours la vérité. Rappelez-vous qu’un homme ne vaut pas plus que sa parole. S’il devient un menteur invétéré, on ne peut l’aider puisqu’on ne peut ni compter sur lui, ni croire ce qu’il dit. L’une des qualités essentielles de Dieu est qu’Il dit toujours la vérité. Si nous ne pouvions compter sur Sa parole, nous n’aurions aucune assurance de pardon pour nos péchés, ni d’aide en cas de besoin, ni de récompense future, ni de vie éternelle. Avez-vous songé à cela ?

    L’exacte antithèse du caractère divin est celui de Satan. « Lorsqu’il [Satan] profère le mensonge, il parle de son propre fonds ; car il est menteur et le père du mensonge » (Jean 8 :44). Un sort terrible attend ceux qui le suivent dans son refus de vivre selon la vérité : « Mais pour les lâches, les incrédules […] et tous les menteurs, leur part sera dans l’étang ardent de feu et de soufre, ce qui est la seconde mort » (Apocalypse 21 :8). Aux yeux de Dieu, il n’existe pas de mensonge « pieux », ou « blanc » ou « innocent ». Un mensonge est un mensonge. Les demi-vérités, les distorsions et les tromperies sont condamnées dans Sa parole. Jésus a dit : « Ta parole est la vérité » (Jean 17 :17). Efforçons-nous donc de vivre selon la vérité, afin que nous puissions hériter la vie éternelle, dans le Royaume de Dieu !

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    Message  Arlitto Sam 21 Nov 2020 - 10:53

    Le dixième commandement


    D’après ce que révèlent les enquêtes, les soucis financiers qui harcèlent la plupart des familles ne sont pas dus principalement à des revenus trop modestes, ils sont surtout causés parce que les gens, dans leur désir de s’offrir le superflu, dépensent plus qu’ils ne gagnent, et parce qu’ils ont l’habitude d’acheter à crédit. « Achetez maintenant, vous paierez plus tard », entend-on dire. Mais a-t-on vraiment besoin de ce qu’on achète maintenant ? Et a-t-on la certitude d’être en mesure de « payer plus tard » ?

    Une société basée sur la convoitise

    Une publicité aussi persuasive qu’intense encourage les gens à vivre au-dessus de leurs moyens. Elle leur donne l’impression qu’ils sont « vieux jeu », ou dans leur tort, s’ils ne s’efforcent pas de rivaliser avec leur prochain, et s’ils ne convoitent pas les biens matériels que ce dernier possède. L’idée générale, c’est de « se procurer tout ce qu’on peut pendant qu’il en est encore temps ». L’incessante sollicitation dont on fait l’objet pour « percer » – ce qui, d’ordinaire, signifie acquérir plus d’argent et de biens matériels – est devenue une sorte d’idolâtrie. Elle aveugle l’esprit et le cœur de millions de gens.

    « Avant de venir étudier chez les Blancs, j’étais un bon chrétien, a dit un Africain. Je rêvais de devenir un jour missionnaire médical. Maintenant, je suis athée. »

    Lorsqu’on lui en a demandé la raison, il a répondu : « Depuis mon arrivée ici, je m’aperçois que l’homme blanc a deux sortes de dieux : celui qu’il nous a enseigné, et un autre qu’il adore. Vous me dites que les doctrines tribales de mes ancêtres, qui adoraient des statues et qui croyaient à la sorcellerie, étaient erronées et ridicules […] Mais ici, vous adorez des idoles de plus grande taille : des automobiles et des appareils électriques. Franchement, je ne vois pas la différence ! » Et pour cause ! La plupart des gens sont tellement habitués à vivre dans le péché qu’ils ne le discernent même plus. Nous vivons dans une société censément chrétienne, mais elle est, en réalité, fondée sur la convoitise et la concupiscence. Les efforts frénétiques des gens, pour rivaliser et dépasser les autres, sont la source, non seulement de la plupart des problèmes d’ordre financier, mais encore la cause de nombreuses maladies physiques et mentales. Il en résulte un grand nombre de foyers brisés et de vies frustrées. Le plus grave, en l’occurrence, est que cette forme d’idolâtrie ne laisse aux gens presque pas le temps – ou le désir – de vouloir connaître le véritable Dieu, dont les lois vivantes et les voies sont les seules à procurer la paix intérieure et la joie réelle.

    Ce que déclare le dixième commandement

    La plupart des gens ne réalisent pas que les Dix Commandements sont l’énoncé de lois vivantes et dynamiques, au même titre que la loi de la pesanteur. Ce sont des lois dont les effets sont automatiques. Lorsque vous les transgressez, elles vous brisent ! Il en est de même en ce qui concerne ce dixième commandement, et l’amende, en cas de transgression, devra tôt ou tard être payée ! Dieu a dit : « Tu ne convoiteras point la maison de ton prochain ; tu ne convoiteras point la femme de ton prochain, ni son serviteur, ni sa servante, ni son bœuf, ni son âne, ni aucune chose qui appartienne à ton prochain » (Exode 20 :17).

    De tous les commandements, le dixième se rapporte plus particulièrement aux rapports entre les hommes. La force de ce commandement réside dans les mots : « Ton prochain » et « qui appartienne à ton prochain. » Il n’y a rien de mal à désirer, en toute légitimité, une épouse, un serviteur, un bœuf ou un âne, mais non pas ceux de votre prochain. Et, lorsque l’objet admiré est au-dessus des moyens de l’individu, cette admiration, qui se confond avec le désir de posséder, transgresse le commandement. Les exigences spirituelles de ce commandement sont, à certains égards, plus rigides que celles des autres commandements, car celui-ci réglemente même nos pensées. Souvent, on ne considère le péché que comme une chose physique. On ne se rend pas compte que le caractère saint, que Dieu envisage en nous, exige également que nos pensées soient purifiées. Les actions suivent les pensées. Nous sommes ce que nous pensons ! Si, secrètement, vous rejetez la norme de Dieu et Sa voie, si vous convoitez ce que vous ne pouvez pas posséder – ou ce que vous ne possédez pas légitimement, avec la bénédiction divine, alors cette rébellion mentale donnera naissance à un péché.

    Ce commandement va au-delà du christianisme superficiel, et permet de voir si un homme a réellement soumis sa volonté à Son Créateur ! C’est là où le dixième commandement intervient ; il montre l’autorité divine sur nos pensées les plus intimes. Il nous enseigne à penser comme Dieu : « Ayez en vous les sentiments qui étaient en Jésus-Christ » (Philippiens 2 :5). Par l’intermédiaire de l’Esprit divin, nous devons soutenir le combat de la foi – nous débarrasser de la nature qui convoite en nous et réussir, en fin de compte, à amener « toute pensée captive à l’obéissance de Christ » (2 Corinthiens 10 :5). Tel est le but ultime du véritable chrétien ; cet objectif devra être atteint au moment de la résurrection.

    Dans la vie présente, nous devons croître dans le caractère divin. Nous avons besoin d’apprendre, comme le firent des justes tels qu’Enoch, Noé, Abraham et d’autres serviteurs du Très-Haut, à « marcher avec Dieu ». Nous devons suivre Sa voie, L’imiter, et penser comme Lui. Toutefois, l’esprit naturel de l’homme est empli d’égoïsme, de vanité, d’esprit de compétition, de convoitise, de haine et de concupiscence. C’est un esprit qui est retranché des voies et des pensées de Dieu (Esaïe 55 :8-9). C’est pourquoi, notre esprit a besoin d’être changé, converti et purifié : « Heureux ceux qui ont le cœur pur, car ils verront Dieu » (Matthieu 5 :8).

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    Message  Arlitto Sam 21 Nov 2020 - 10:53

    Où en sommes-nous ?

    Le rythme de la vie s’est accéléré dans nos sociétés occidentales, surtout depuis la Deuxième Guerre mondiale. Nous voulons, en général, gagner plus d’argent. Nous sommes pressés de passer du bon temps, et de tirer tout ce que nous pouvons de la vie. De tous côtés, on nous enseigne à rivaliser avec nos semblables. Nous en sommes venus à désirer ardemment, au sens propre de ce terme, des superfluités matérielles qui, dans certains cas, étaient inconnues il y a encore deux ou trois générations. On nous pousse à dépenser plus que ce que nous gagnons, et à nous amuser toujours davantage. Une publicité habile nous fait croire que nous le devons à nous-mêmes ; elle nous fait accepter l’idée que nous serions stupides de ne pas acheter une voiture plus puissante, de ne pas manger dans un restaurant plus coûteux, ou de ne pas entreprendre des voyages plus longs et plus onéreux. L’accent est porté sur le « moi » et sur le fait de se procurer. Sur la scène internationale, les gens combattent et tuent, à cause de cette attitude de cœur. « D’où viennent les luttes, et d’où viennent les querelles parmi vous ? N’est-ce pas de vos passions qui combattent dans vos membres ? Vous convoitez, et vous ne possédez pas ; vous êtes meurtriers et envieux, et vous ne pouvez pas obtenir ; vous avez des querelles et des luttes, et vous ne possédez pas, parce que vous ne demandez pas » (Jacques 4 :1-2).

    Bien souvent, le patron désire plus d’argent qu’il ne peut s’en procurer, en versant des salaires équitables. Aussi vole-t-il ses employés ou ses ouvriers en les rémunérant insuffisamment, et ne consacre-t-il que des sommes insuffisantes à l’amélioration des conditions et de sécurité du travail. De même, le travailleur moderne apprend à convoiter plus d’argent qu’il ne peut honnêtement en gagner. Souvent, habilement manipulé et trompé de l’extérieur, il convoite une rémunération qu’il n’a pas légitimement méritée.

    Pourquoi de nombreux « auteurs » écrivent-ils des romans à bon marché, fondés sur des obscénités, des saletés, ainsi que sur des stupidités qui manquent de maturité ? Pourquoi certains éditeurs impriment-ils des ouvrages de ce genre, qui avilissent l’amour, la bonté et l’idéalisme, ravalant les émotions humaines à un niveau plus bas, à celui de brutes stupides ? Dans notre société, il existe des centaines d’autres exemples de convoitise. Mais, soyez disposé à discerner surtout votre propre convoitise, à vous en repentir, et à demander à Dieu l’amour et la force nécessaires pour la vaincre. Notre génération a besoin d’entendre ces paroles du Christ : « Gardez-vous avec soin de toute avarice ; car la vie d’un homme ne dépend pas de ses biens, fût-il dans l’abondance » (Luc 12 :15). Notez bien cela ! La véritable réussite et le véritable bonheur ne consistent pas à être estimé d’après la nouveauté ou la puissance de la voiture qu’on conduit, le genre de maison dans laquelle on demeure, les vêtements que l’on porte, ou même la nourriture que l’on mange. Le bonheur est un état d’esprit. Il résulte du fait que l’on a l’Esprit et les pensées du Christ en soi-même. Jésus a dit : « Les renards ont des tanières, et les oiseaux du ciel ont des nids, mais le Fils de l’homme n’a pas un lieu où il puisse reposer sa tête » (Luc 9 :58). L’amour, la joie et la paix dont Jésus a donné l’exemple viennent du fait de donner et de servir, et non point d’une chose matérielle quelconque qu’Il était en mesure de Se procurer. Jésus a été capable de vaincre la vanité et la convoitise humaines, parce qu’Il a cherché avant tout à servir Dieu. Après avoir indiqué comment les gens non convertis recherchent les nécessités et le confort matériels, Il a ordonné : « Cherchez premièrement le royaume et là justice de Dieu ; et toutes ces choses vous seront données par-dessus » (Matthieu 6 :33).

    Un lien commun

    Parvenus à ce point, nous constatons que le dernier commandement rejoint le premier. En effet, quelle que soit la chose que vous recherchez, si elle est contraire à la volonté divine, vous la convoitez. Si, dans votre esprit et dans votre cœur, vous désirez ardemment quelque chose plus que vous ne désirez obéir au Créateur, cette chose devient pour vous une idole. « La cupidité […] est une idolâtrie » (Colossiens 3 :5). Tout ce que vous idolâtrez, vous le mettez à la place du véritable Dieu, et vous transgressez ainsi le premier commandement : « Tu n’auras pas d’autres dieux devant ta face » (Exode 20 :3). L’apôtre Paul a dit : « Ne savez-vous pas qu’en vous livrant à quelqu’un comme esclaves pour lui obéir, vous êtes esclaves de celui à qui vous obéissez, soit du péché qui conduit à la mort, soit de l’obéissance qui conduit à la justice ? » (Romains 6 :16).

    Lorsque vous convoitez des choses matérielles, vous les servez. Vous y consacrez votre temps, votre énergie et votre argent. Elles deviennent littéralement votre dieu. En effet, en les servant et en les « adorant » en quelque sorte, vous ne trouvez ni le temps ni l’énergie d’étudier la Bible, ou de prendre une heure, tôt le matin, pour prier Celui qui vous accorde la vie et le souffle. Il est possible également que vous deveniez avare et jaloux de l’argent que vous devez à votre Créateur, pour financer la proclamation de Sa vérité. C’est ainsi que les choses matérielles que vous désirez, en les convoitant, peuvent finalement devenir votre « dieu ». En effet, en les servant et en les « adorant » en quelque sorte, vous ne trouvez pas le temps de servir le véritable Dieu de toute votre force, de tout votre cœur et de tout votre esprit.

    La convoitise est une chose terrible ; elle vous retranche de l’amitié, des bénédictions et de l’amour du Créateur suprême qui a fait tout ce qui existe, dans l’intention que la création fût utilisée pour Son service et pour Sa gloire. La convoitise transgresse le principe fondamental de la façon de vivre, qui est énoncée par tous les commandements divins. Jésus a résumé ce principe quand Il a dit : « Il y a plus de bonheur à donner qu’à recevoir » (Actes 20 :35).

    En apprenant à servir votre semblable avec amour et sincérité – et à adorer le véritable Dieu – vous découvrirez l’unique façon de donner un sens réel à votre vie, et vous connaîtrez la joie. Dans le Monde de Demain, vous hériterez la vie éternelle dans la gloire, après l’établissement littéral du gouvernement de Dieu sur la terre. Ce gouvernement sera fondé sur les Dix Commandements institués par Dieu, afin de régir les rapports des hommes entre eux-mêmes et avec Lui, en adorant et en louant l’Auteur de cette loi donnée pour notre bien éternel !

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