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La Tour de Babel :: l'origine de l'empire mondial des religions

    Les Dix Commandements

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    Message  Arlitto Sam 21 Nov 2020 - 10:38

    Rappel du premier message :

    Les Dix Commandements
    Roderick Meredith 

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    Entièrement prouvé dans les pages de la Bible !

    • Les Dix Commandements ont-ils été « abolis » ou sont-ils valables pour les chrétiens de nos jours ?

    • Devraient-ils être affichés dans les lieux publics ou seulement dans les églises ?

    • Sont-ils un fardeau pour quelques personnes « averties » ou une bénédiction pour tous ceux qui les observent ?



    Résumé
    Il y a plus de quarante ans, j’ai eu le privilège d’écrire la première édition de cette brochure Les Dix Commandements. Elle fut mise sous forme de brochure à partir d’une série d’articles, et fut envoyée à des centaines de milliers de personnes. Elle fut imprimée durant plus de dix ans. Mais aujourd’hui, je l’ai remise à jour pour les lecteurs, les auditeurs et les abonnés du Monde de Demain, même si elle ressemble beaucoup à la première brochure, offerte il y a plus de quarante ans. Cela n’est pas une surprise, car elle traite des lois divines immuables. Dieu a dit : « Car je suis l’Eternel, je ne change pas » (Malachie 3 :6).


    Même les érudits laïcs reconnaissent que les tout premiers chrétiens fondaient leur vie sur la grande Loi spirituelle de Dieu – c’est-à-dire les Dix Commandements. Lorsqu’ils disaient « le Seigneur Jésus-Christ », ils reconnaissaient que le mot « Seigneur » signifiait le « Chef » – Celui à qui vous obéissez ! Jésus a constamment rappelé, qu’ils étaient essentiels dans nos rapports avec Lui. « Pourquoi m’appelez-vous Seigneur, Seigneur ! Et ne faites-vous pas ce que je dis ? » (Luc 6 :46).


    J’espère et je prie que vous étudierez cette brochure attentivement, et que vous en viendrez à apprécier la loi divine – cette même loi qui sera appliquée au cours du Millénium tout proche – et qui est une bénédiction pour les individus, les familles ainsi que les nations qui l’observeront, en suivant l’exemple parfait de notre Sauveur Jésus-Christ.

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    Message  Arlitto Sam 21 Nov 2020 - 10:44

    Les tableaux représentant Jésus

    Des milliers de prétendus chrétiens font usage d’images ou de tableaux, censés représenter Jésus-Christ, dans le culte qu’ils Lui vouent – ils en accrochent même aux murs de leurs habitations. Que dit la Bible au sujet de ces représentations ? Etant donné que Jésus-Christ est Dieu (Hébreux 1 :8), toute représentation de Sa personne est déjà une violation du deuxième commandement. En outre, pour ceux qui pourraient éprouver le désir de « raisonner » ou de discuter à ce sujet, les prétendus portraits du Christ n’ont pas la moindre ressemblance avec Son aspect réel. Jésus, alors qu’Il était dans la chair, était Juif (Hébreux 7 :14). Les traits qui apparaissent dans les tableaux, lesquels, censément, Le représentent n’ont en général rien de juif ! L’apôtre Paul écrit : « La nature elle-même ne vous enseigne-t-elle pas que c’est une honte pour l’homme de porter de longs cheveux ? » (I Corinthiens 11 :14). Et pourtant, presque tous les tableaux représentent Jésus comme un homme aux longs cheveux, ayant de doux traits féminins, et des yeux dont l’expression sentimentale est pitoyable ! Ce n’est pas là le Christ dont la Bible parle !

    Il ne fait aucun doute que Jésus avait un aspect viril. Il était charpentier et devait travailler à l’extérieur. Il passa la plus grande partie de Son temps dehors, même au cours de Son ministère. Vous pouvez donc constater que les crucifix, les tableaux et les représentations de Jésus sont en opposition directe avec la description qui est donnée de Lui dans la Bible. Ils donnent à tout point de vue une fausse impression du véritable Jésus-Christ. Son visage devait être hâlé, et Son apparence n’était point efféminée. Ses cheveux étaient courts, comme doivent l’être ceux d’un homme. Il n’avait pas de traits particulièrement beaux : « Il n’avait ni beauté, ni éclat pour attirer nos regards, et son aspect n’avait rien pour nous plaire » (Esaïe 53 :2). Jésus était un jeune Juif normal et en bonne santé. Il était plein de sérieux et de conviction. Il prêchait avec force le message du Royaume de Dieu. S’il nous arrivait à songer à Son apparence, nous devrions penser, tout au moins en termes généraux, à celle qu’Il a aujourd’hui. L’apôtre Jean Le décrit dans Apocalypse 1 :14-16 : « Sa tête et ses cheveux étaient blancs comme de la laine blanche, comme de la neige ; ses yeux étaient comme une flamme de feu, son visage était comme le soleil lorsqu’il brille dans sa force. »

    Le visage de Jésus brille maintenant d’un vif éclat et avec puissance. Nous autres humains, nous ne pourrions pas Le regarder en face. Beaucoup de gens disent qu’ils n’adorent pas ces tableaux ou ces images. Il est possible qu’il en soit ainsi, mais il ne fait pas de doute que, cette fausse représentation, ou cette idée erronée du Christ, leur vient souvent à l’esprit lorsqu’ils pensent à Lui, ou lorsqu’ils prient. Ces faux tableaux et ces statues s’interposent entre eux et le Christ. Ils Le séparent de ceux qui L’adorent ! L’utilisation de telles images ou de représentations revient à violer le deuxième commandement ; elle limite en même temps notre conception du Christ Vivant, qui est assis à l’heure actuelle dans Sa gloire, à la droite de Dieu le Père, au ciel, le visage brillant comme le soleil dans toute sa force !

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    Message  Arlitto Sam 21 Nov 2020 - 10:44

    Une vaine adoration

    L’une des formes les plus courantes de l’idolâtrie moderne consiste à faire une sorte d’idole d’une Eglise, ou de la société dans laquelle on vit. Pour beaucoup de gens, la société, avec ses impératifs, ses coutumes et ses traditions, devient un « dieu » au sens propre du terme. Beaucoup ont peur d’agir différemment de la masse, ou d’être considéré comme un « original ». Ils estiment devoir se conformer aux voies du monde, mais Dieu nous ordonne : « Ne vous conformez pas au siècle [le monde] présent, mais soyez transformés par le renouvellement de l’intelligence » (Romains 12 :2). Pour ceux qui pensent que les voies et les pratiques de la société sont bonnes, il doit sembler très difficile d’obéir à ce commandement. La Bible nous montre que bon nombre de gens, à l’époque de Jésus, aimaient « la gloire des hommes plus que la gloire de Dieu » (Jean 12 :43).

    Si vous obéissez aveuglement aux coutumes et aux traditions de votre famille, de votre Eglise ou de la société, à la place des ordres divins énoncés dans les Ecritures, vous êtes coupable d’idolâtrie. Ce groupe, ou cette institution devient votre idole en se substituant au véritable Dieu ! Même le cérémonial de certains services religieux, si beau et raffiné soit-il, peut être un sujet d’idolâtrie, s’il fait appel à nos sens physiques, et s’il se substitue au véritable culte de Dieu « en esprit ». La Bible mentionne que, de nos jours, des gens ont « l’apparence de la piété », mais ils renient « ce qui en fait la force » (2 Timothée 3 :5).

    Le Créateur suprême, le Souverain invisible et éternel, nous dit comment L’adorer : « Voici sur qui je porterai mes regards : sur celui qui souffre et qui a l’esprit abattu, sur celui qui craint ma parole » (Esaïe 66 :2). Nous devons adorer Dieu en nous adressant directement à Lui – avec un cœur humble et bien disposé. Nous devons étudier Sa parole et la laisser nous corriger, en tremblant devant Son autorité ! Nous devons prier Dieu à genoux, chaque jour, et également en silence, alors que nous vaquons à nos activités habituelles. Il faut en arriver à Le connaître et à L’aimer comme notre « Père ». Comme toute cette brochure l’explique : « Car l’amour de Dieu consiste à garder ses commandements. Et ses commandements ne sont pas pénibles » (1 Jean 5 :3). C’est de cette manière que vous aimerez et honorerez sincèrement votre Créateur en vivant dans l’obéissance aux Dix Commandements – comme Jésus l’a fait avant nous.

    A l’instar d’Enoch, de Noé et d’Abraham, un véritable chrétien a besoin d’apprendre à « marcher avec Dieu », à Lui céder complètement, et à être en communion constante et croissante avec Lui. S’il est guidé par le Saint-Esprit, il ne lui viendra même pas à l’idée d’envisager d’utiliser une statue, une idole ou un tableau, en tant qu’aide, pour prier ou pour adorer le Souverain suprême de l’univers, qui est en même temps notre Père céleste !

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    Message  Arlitto Sam 21 Nov 2020 - 10:44

    Un avertissement solennel et une promesse

    Dieu interdit la fabrication d’une image ou d’une idole qui Le représente, en déclarant : « Car moi, l’Eternel, ton Dieu, je suis un Dieu jaloux, qui punis l’iniquité des pères sur les enfants jusqu’à la troisième et à la quatrième génération de ceux qui me haïssent, et qui fait miséricorde jusqu’en mille générations à ceux qui m’aiment et qui gardent mes commandements » (Exode 20 :5-6).

    Du fait qu’Il est notre Père et qu’Il souhaite notre bien-être, Dieu est jaloux à notre sujet, Il n’autorise pas Ses enfants – pour leur propre bien – à adorer de faux dieux. Si nous persistons à pratiquer une forme quelconque d’idolâtrie, Dieu dit que même nos enfants, nos petits-enfants et nos arrières petits-enfants souffriront les conséquences de notre iniquité. Cette déclaration a bien des répercussions. Si, dans notre culte, nous mettons une idole, une image, ou quoi que ce soit à la place de Dieu, et si nous tombons sous l’influence de ce faux culte, alors, non seulement nous nous ferons mal à nous-mêmes, mais aussi à nos enfants et à leurs descendants. Autrement dit, nos fausses idées en matière de culte seront transmises à nos enfants, et nuiront à leur vie et à leur bonheur. C’est une chose grave et terrible que de transmettre ainsi à nos descendants une fausse conception de Dieu. C’est même l’une des choses les plus terribles qu’un parent puisse faire ! Tous ceux qui croient, tant soit peu, à la Bible peuvent constater que l’adoration des idoles et des faux « dieux », a automatiquement fait des ravages dans la vie de milliards de personnes. Du fait qu’ils ne connaissent pas leur Créateur, des millions de gens ont été séduits par Satan (Apocalypse 12 :9), et c’est pour cela qu’ils connaissent la guerre, les foyers brisés, la famine, l’esclavage – et toute sorte d’indescriptibles souffrances humaines !

    Toutefois, en même temps que cet avertissement, Dieu fait une promesse, pleine de miséricorde, à ceux qui sont disposés à L’adorer comme Il L’ordonne. Il dit qu’Il fera « miséricorde jusqu’en mille générations » à ceux qui L’aiment et qui gardent Ses commandements. Il y a là un contraste remarquable : d’une part, Dieu ne punit l’iniquité que jusqu’à la troisième et à la quatrième génération ; d’autre part, Il fait miséricorde jusqu’à la millième génération. Il convie donc les hommes à adorer leur Créateur en s’adressant directement à Lui, Il les appelle en Sa présence spirituelle. En conséquence, il nous est possible de connaître le Dieu suprême de l’univers en tant que notre Père. Nous pouvons marcher constamment avec Lui et Lui parler. Toutes les fois qu’un homme interrompt ce face à face avec Dieu, il court à la ruine de son caractère – en transgressant le commandement de Dieu. Telle est la signification du deuxième commandement.

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    Message  Arlitto Sam 21 Nov 2020 - 10:45

    Le troisième commandement

    Dieu occupe-t-Il réellement la première place dans votre vie ? Une enquête menée auprès de mille cinq cents étudiants a démontré qu’ils préféraient plutôt obéir à leurs propres principes, puis à ceux de leur famille, ensuite à ceux de leurs amis, et dans une moindre mesure, à ceux de la civilisation (en général) et finalement, à ceux que Dieu a prescrits. Il est triste de constater que Dieu figurait à la dernière place du classement établi par ces jeunes gens « instruits » ! N’est-ce pas étrange ? Et pourtant, au cours de la même enquête, 90% des étudiants interrogés ont déclaré croire en Dieu ! Cette prédominance de la léthargie spirituelle et de l’irrespect passif à l’égard de Dieu – et envers la grandeur de Son poste et de Sa puissance – révèle une tendance croissante, même chez ceux qui vont à l’église et qui se disent chrétiens. On aime parler de Dieu, mais on n’éprouve pas de respect profond à l’égard de Son nom. Ce cancer spirituel porte en lui les germes de la destruction de notre civilisation.

    Ce que déclare le troisième commandement

    Nous avons déjà appris qu’il nous faut prendre garde à ne pas faire un dieu d’un être ou d’un objet quelconque, et à ne pas le mettre à la place du véritable Dieu. Nous avons également appris que nous devons « marcher » avec Dieu, Lui parler au moyen de nos prières, Le connaître davantage et L’adorer « en esprit et en vérité ». Le troisième commandement concerne le nom divin – le poste que Dieu occupe en qualité de Souverain suprême de l’univers : « Tu ne prendras point le nom de l’Eternel, ton Dieu, en vain ; car l’Eternel ne laissera point impuni celui qui prendra son nom en vain » (Exode 20 :7). Dans la Bible, les noms propres ont une signification toute particulière.

    Le nom d’Abram fut changé en Abraham – ce qui signifie « père d’une multitude de nations ». C’est précisément ce qu’Abraham allait devenir : le père – ou l’ancêtre – d’une multitude de nations (Genèse 17 :5). Il en est de même des noms que la Bible attribue à Dieu.

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    Message  Arlitto Sam 21 Nov 2020 - 10:46

    Le nom divin identifie Celui que nous adorons



    Chacun des noms ou des titres qui appartiennent à Dieu révèle l’un des attributs de Son caractère. En étudiant les Ecritures, nous apprenons à connaître la nature et le caractère de Dieu d’après les noms par lesquels Il se désigne. En d’autres termes, Dieu révèle qui Il est, et ce qu’Il est, en Se désignant par un nom particulier. Lorsqu’on emploie le nom divin de façon à en nier la véritable signification, ou le véritable caractère, on transgresse le troisième commandement. Dieu déclare par l’intermédiaire d’Esaïe : « Ecoutez ceci, maison de Jacob, vous qui portez le nom d’Israël, et qui êtes sortis des eaux [de la source] de Juda ; vous qui jurez par le nom de l’Eternel, et qui invoquez le Dieu d’Israël, mais sans vérité [sincérité] ni droiture ! » (Esaïe 48 :1).

    Ceux contre qui cette prophétie est dirigée utilisent le nom divin, mais négligent d’obéir à ce que ce nom révèle. Aussi choquant que cela puisse paraître, il faut mentionner qu’en répétant sans cesse le nom divin dans des sermons ou des prières, un grand nombre de personnes « pieuses » utilisent le nom de Dieu en vain – c’est-à-dire de façon inappropriée ou injustifiée ! Le commandement ajoute : « L’Eternel ne tiendra point pour innocent celui qui aura pris son nom en vain. » Le mot hébreu qui a été traduit ici par « innocent » signifie également « pur » – « l’Eternel ne tiendra point pour pur celui qui aura pris son nom en vain ». Le critère de la pureté spirituelle est l’attitude d’une personne à l’égard du nom divin. Un homme est pur, ou impur, selon la façon dont il utilise ce nom avec respect et sincérité, dans un esprit d’adoration ou par motif de vanité seulement. Réalisez-vous ce que cela signifie ? Cela veut dire qu’il vaut bien mieux renoncer à se servir du nom divin, que d’en parler et de le mentionner fréquemment, sans le respect et l’adoration qu’on lui doit. Ce point important fait l’objet de l’un des Dix grands Commandements de la loi divine spirituelle !

    Précisons tout d’abord que le fait de révérer le nom divin ne signifie pas d’essayer de parler l’hébreu ou le grec, ou d’apprendre à prononcer Son nom dans les langues bibliques originales ! Certaines sectes font grand cas d’une telle chose. Elles prétendent que le nom du Père est seulement Jéhovah. D’autres disent que c’est Yahweh ; d’autres encore ont leur propre façon, souvent secrète, de Le nommer. A vrai dire, étant donné que les voyelles, dans l’hébreu ancien, n’étaient pas employées, personne ne connaît la façon exacte de prononcer les différents noms hébreux de Dieu.

    L’ouvrage Vocabulary of the Greek Testament de Moulton-Milligan déclare : « De même que chez les Hébreux [onoma, « nom »] dans le Nouveau Testament peut dénoter le “caractère”, le “nom”, “l’autorité” de la personne dont on parle » (page 451). Dieu Lui-même a inspiré Daniel et Esdras à utiliser un mot araméen pour Son nom, dans neuf chapitres de la Bible qu’ils ont écrits dans cette langue ; quant aux rédacteurs du Nouveau Testament, ils ont été inspirés à utiliser des noms grecs pour Le désigner. L’important, dans tout cela, n’est pas le son qui est employé pour décrire Dieu, mais le sens réel que Son nom évoque ! Dans le langage biblique, le nom d’un individu décrit son poste, son autorité et, principalement, son caractère. Les noms de Dieu nous indiquent ce que Dieu représente – ils révèlent Son caractère ! Savez-vous vraiment comment est Dieu ? Respectez-vous Ses différentes fonctions et Son nom comme vous devriez le faire ? Cherchez dans la Bible, et vérifiez !

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    Message  Arlitto Sam 21 Nov 2020 - 10:46

    La nature et le caractère de Dieu

    « Au commencement, Dieu créa les cieux et la terre » (Genèse 1 :1). Dans ce tout premier verset de la Bible, Dieu Se révèle sous le nom hébreu Elohim. Il n’y a qu’un Dieu – mais il y a plus d’un membre dans le Royaume de Dieu ou la Famille divine ! Ce même mot Elohim est employé dans Genèse 1 :26 : « Puis Dieu [Elohim] dit : Faisons l’homme à notre image, selon notre ressemblance. » Ici, il est manifeste que plus d’une personne partagent le nom de Dieu – Elohim – et les pages du Nouveau Testament révèlent que Dieu le Père créa toute chose par et à travers Jésus-Christ – qui était avec Dieu, et qui était Dieu dès le commencement (Jean 1 :1-14 ; Ephésiens 3 :9).

    A la lecture de ces passages, la Bible révèle donc que Dieu Se compose de plus d’un Etre – Dieu le Père et la « Parole », ou Porte-Parole, qui devint Jésus-Christ en naissant dans la chair. Ce rapport de Père à Fils montre que Dieu est une Famille. La façon dont le mot Elohim est employé dans ces premiers versets de la Genèse, et même ailleurs, indique que Dieu est un Royaume ou une Famille. Il est intéressant de remarquer que Elohim est à la forme plurielle – mais il n’est utilisé ni au singulier, ni au pluriel, tout dépend du contexte. Du fait que Dieu est le Créateur, Il est également le Souverain de Sa création. Nous constatons qu’aussitôt après avoir créé le premier homme et la première femme, Il leur donna des instructions et un ordre : « Soyez féconds, multipliez, remplissez la terre, et l’assujettissez » (Genèse 1 :28).

    Dieu S’appelle aussi El Shaddai, ce qui signifie « Dieu tout puissant ». Il est la source de tout pouvoir. Son nom doit être révéré parce qu’Il représente Celui qui est la source de toute puissance, de tout pouvoir et de toute autorité. Le nom le plus souvent employé dans l’Ancien Testament, et traduit en français par « Eternel », est tiré des lettres hébraïques YHVH, parfois rendues par Yahweh ou Yahveh. Ce mot est à la fois utilisé et défini dans Genèse 21 :33 : « Abraham planta des tamaris à Beer-Schéba ; et là il invoqua le nom de l’Eternel [YHVH], Dieu de l’éternité. » Ce mot hébreu, parfois traduit par Jehovah, montre le caractère divin en tant que Dieu éternellement vivant. Il a toujours existé – et Il existera toujours. Il octroie Ses bénédictions à ceux qui croient en Lui et qui Lui obéissent. Tout au long de la Bible, le nom divin est en rapport avec Ses attributs : Sa puissance, Son existence éternelle, Sa miséricorde, Sa fidélité, Sa sagesse et Son amour. Remarquez comment le prophète David associe le nom et la puissance créatrice de Dieu : « Eternel, notre Seigneur ! Que ton nom est magnifique sur toute la terre ! Ta majesté s’élève au-dessus des cieux […] Quand je contemple les cieux, ouvrage de tes mains, la lune et les étoiles que tu as créées : Qu’est-ce que l’homme, pour que tu te souviennes de lui ? Et le fils de l’homme, pour que tu prennes garde à lui ? » (Psaume 8 :1-5). Ces versets représentent Dieu comme élevant Sa gloire au-dessus de tout. Il n’est donc pas étonnant que Son nom et Son poste doivent être respectés.

    Il arrive souvent que l’on entende injurier le nom de notre Créateur et de notre Dieu ! Comment concevoir que l’on puisse maudire et injurier le nom de Celui qui nous donne la vie ! Il y a des expressions fréquemment utilisées qui expriment le souhait que Dieu damne quelqu’un. Pauvres ou riches, des hommes se laissent facilement aller à ce genre de viles imprécations – en pensant souvent qu’il s’agit d’une preuve de « virilité » et de témérité. L’utilisation de ces expressions prend le nom de Dieu à la légère – en Lui demandant de réaliser une malédiction qu’Il n’a jamais eu l’intention d’exécuter. Dieu n’a jamais « damné » qui que ce soit de la manière dont les gens pensent, en général. Cette idée n’est qu’une abominable hérésie ! L’action divine est une action salvatrice, et Dieu n’empêchera personne d’accéder à la vie éternelle, sauf en cas de volonté délibérée de rejeter la voie divine. Dieu dit : « Voici sur qui je porterai mes regards : sur celui qui souffre et qui a l’esprit abattu, sur celui qui craint ma parole » (Esaïe 66 :2). Le même principe s’applique au sujet du profond respect et de la crainte que nous devrions témoigner pour le nom divin – lequel représente le caractère, la parole et les intentions divines.

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    Message  Arlitto Sam 21 Nov 2020 - 10:47

    Peut-on prêter serment ?

    Dans bien des pays, il est d’usage de prêter serment devant un tribunal et de jurer sur la Bible, ou en invoquant le nom de Dieu. Mais le Christ nous enseigne « de ne jurer aucunement, ni par le ciel, parce que c’est le trône de Dieu ; ni par la terre, parce que c’est son marchepied ; ni par Jérusalem, parce que c’est la ville du grand roi » (Matthieu 5 :34-35). Le nom divin est tellement sacré et saint que nous n’avons pas le droit de l’invoquer pour appuyer notre parole ou un serment ! En conséquence, même si parfois les autorités publiques vous demandent de lever la main et de « jurer », elles se contenteront bien souvent du terme « j’affirme » au lieu de « je jure ». En fin de compte, la simple affirmation ou la parole d’un véritable chrétien doit avoir plus de valeur que mille serments prêtés à la barre des témoins.

    Les titres religieux à proscrire

    Quant à l’emploi des titres religieux, le Christ a dit : « N’appelez personne sur la terre votre père ; car un seul est votre Père, celui qui est dans les cieux » (Matthieu 23 :9). C’est clair ! Notre seul Père spirituel est Dieu. Le fait d’appliquer d’une façon quelconque ce terme, ou d’autres termes similaires, en tant que titres religieux à un être humain, constitue un blasphème aux yeux du Créateur. Il est question ici, bien entendu, d’un titre religieux, et non pas du degré de parenté entre certains membres d’une même famille. Le terme de « révérend » appliqué à un être humain – fut-il membre du clergé – représente une autre mauvaise application courante du nom divin. Le mot « révérend » s’applique à une personne digne d’être révérée – à un être digne d’adoration ! Aucun être humain mortel n’est digne d’un tel titre ! Aussi grand serviteur de Dieu que fut l’apôtre Paul, il a déclaré : « Ce qui est bon, je le sais, n’habite pas en moi, c’est-à-dire dans ma chair : j’ai la volonté, mais non le pouvoir de faire le bien » (Romains 7 :18). Quiconque se considérant digne d’être adoré – ou de porter le titre de « révérend » – devra, un jour, s’en repentir, car il aura violé le troisième commandement !

    Le péché le plus courant

    En enseignant à Ses disciples, et à nous qui sommes chrétiens, comment prier, Jésus-Christ a souligné l’attitude de profond respect que nous devrions éprouver envers Dieu et Son nom. Il a dit : « Notre Père qui es aux cieux ! Que ton nom soit sanctifié ; que ton règne vienne ; que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel. »

    Cette précision « sur la terre comme au ciel » se rapporte non seulement à la demande « que ta volonté soit faite », mais également avec la demande « que ton règne vienne », et « que ton nom soit sanctifié ». Ces trois points contenus dans la « prière du Seigneur » évoquent la même idée. En effet, nous sanctifions le nom divin en étant soumis à Son Royaume et à Son gouvernement, en faisant Sa volonté et en obéissant à Ses lois. Le fait d’éprouver tout simplement un profond respect pour le son de ce nom ne représente qu’une partie de l’accomplissement du troisième commandement. « Pourquoi m’appelez-vous Seigneur, Seigneur ! et ne faites-vous pas ce que je dis ? » demanda le Christ (Luc 6 :46). Prier Dieu sans Lui obéir est une autre forme de blasphème ! Ceux qui s’imaginent être pieux, qui dissertent de religion et de Dieu, mais qui refusent de Lui obéir sont coupables d’un plus grand péché que ceux qui admettent leurs faiblesses charnelles. L’hypocrisie des dénominations religieuses et des individus censément pieux est, de loin, pire que l’indifférence des gens de la rue à l’égard de la religion. Louer Dieu en étant rebelle à Ses lois constitue un blasphème – c’est prendre le nom divin en vain ! Celui qui prêche, ou qui prie avec éloquence, avec les apparences de la piété, mais qui trans- gresse les commandements divins (Matthieu 5 :19), blasphème en priant ! Cet individu parviendra peut-être à tromper son entourage, mais il ne pourra jamais tromper Dieu !

    En parlant de ces gens-là, Jésus a déclaré : « Ce peuple m’honore des lèvres, mais son cœur est éloigné de moi. C’est en vain qu’ils m’honorent, en donnant des préceptes qui sont des commandements d’hommes » (Marc 7 :6-7). De nos jours, il y a également beaucoup de gens qui honorent Dieu des lèvres, mais leur culte est vain ! « Ceux qui me disent : Seigneur, Seigneur ! n’entreront pas tous dans le royaume des cieux », a dit le Christ « mais celui-là seul qui fait la volonté de mon Père qui est dans les cieux » (Matthieu 7 :21).

    Que Dieu vous accorde le désir d’obéir à Sa volonté et à Ses lois ! Puissiez-vous apprendre à adorer Dieu en esprit et en vérité ! Puissiez-vous apprendre à honorer et à révérer Son saint nom, qui exprime Sa puissance, Sa sagesse, Sa fidélité, Son amour, de même que Sa bonté, Sa patience et Sa miséricorde infinies ! Le nom divin représente le caractère, le poste et la dignité du Dieu suprême qui dirige l’univers entier !

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    Message  Arlitto Sam 21 Nov 2020 - 10:47

    Le quatrième commandement

    Quel est donc le sens de la vie ? Quel est le but de l’existence, et quelles sont les lois grâce auxquelles on peut atteindre ce but ? La plupart des gens sont tellement préoccupés par leur souci quotidien de « joindre les deux bouts », qu’ils ne consacrent, pour ainsi dire, pas de temps aux questions spirituelles. L’étude de la Bible, ainsi que la prière, leur paraissent être une perte de temps.

    C’est ainsi que l’homme moderne et civilisé ne connaît presque rien au sujet de ses croyances religieuses. Il est lamentablement ignorant des vérités fondamentales de la Bible.

    Dieu lui semble « éloigné », et il estime que « la Bible n’est destinée qu’aux vieux et aux prédicateurs ». Quant à lui, il espère s’améliorer « un de ces jours ». Mais comment – et quand ? Quand prendra-t-il le temps d’étudier la Bible, de prier avec ferveur, de méditer les lois divines et le but de la vie ? La réponse sera probablement « jamais » – à moins qu’il n’apprenne à obéir au quatrième commandement du Dieu tout puissant. L’obéissance à ce commandement, lequel est si peu compris, constitue un facteur puissant pour rapprocher l’humanité de Dieu, afin que le Créateur puisse la bénir et la guider.

    Explication de ce commandement

    Nous avons déjà vu l’importance du péché qui consiste à placer un autre dieu avant le Dieu véritable. Nous avons étudié que Dieu nous ordonne de L’adorer sans nous servir d’images, de représentations ou d’objets physiques, qui pourraient censément nous venir en aide afin d’adorer notre Créateur suprême. Ensuite, nous avons reçu l’avertissement de ne point utiliser le nom divin en vain – ce nom qui représente Sa position, Son caractère, Sa puissance, Sa fonction de Dirigeant suprême du vaste univers. Le quatrième commandement complète la première section du Décalogue, qui règle les rapports entre Dieu et les hommes. Il traite de l’observance d’un signe entre Dieu et ceux qui L’aiment et qui Lui obéissent. « Souviens-toi du jour du repos, pour le sanctifier. Tu travailleras, six jours, et tu feras tout ton ouvrage. Mais le septième jour est le jour du repos de l’Eternel, ton Dieu : tu ne feras aucun ouvrage, ni toi, ni ton fils, ni ta fille, ni ton serviteur, ni ta servante, ni ton bétail, ni l’étranger qui est dans tes portes. Car en six jours l’Eternel a fait les cieux, la terre et la mer, et tout ce qui y est contenu, et il s’est reposé le septième jour : C’est pourquoi l’Eternel a béni le jour du repos et l’a sanctifié » (Exode 20 :8-11).

    Ce commandement, qui est le plus long des Dix, est celui au sujet duquel les hommes « raisonnent » et discutent le plus ; c’est aussi celui qu’ils voudraient avant tout voir aboli, ou séparé du reste des commandements. Notez qu’il commence par l’injonction de « se souvenir ». Cela prouve qu’il avait déjà été donné auparavant. Dieu rappelait au peuple quelque chose que celui-ci connaissait déjà. « Souviens-toi » du jour du repos pour le sanctifier, c’est-à-dire pour le garder saint. L’homme mortel ne peut rendre saint quoi que ce soit ! En conséquence, afin de saisir pleinement la signification de ce commandement, il nous faut apprendre qui a rendu le jour du sabbat saint – et quand cela a eu lieu. Jésus a dit : « Le sabbat a été fait pour l’homme, et non l’homme pour le sabbat, de sorte que le Fils de l’homme est maître même du sabbat » (Marc 2 :27-28). Notez cela : Jésus a dit que le jour du sabbat « a été fait ». Toute création a son Façonnier ! Notez également que Jésus n’a pas dit que le sabbat avait été fait pour le Juif, mais pour l’homme – pour toute l’humanité. Jésus S’est déclaré, Lui, le Christ, « Maître » du sabbat. Dans cette déclaration, Il affirme qu’Il n’est pas Celui qui est venu abolir le sabbat, mais qu’Il en est le Maître. Au cours de Sa vie terrestre, Jésus observa fidèlement le sabbat. Il donna des instructions précises à Ses disciples sur la façon de l’observer, afin de les libérer des traditions que les Juifs y avaient ajoutées. Avant de poursuivre, posons-nous la question : « Qui a fait le sabbat ? »

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    Message  Arlitto Sam 21 Nov 2020 - 10:47

    Qui a fait le sabbat ?

    Afin de comprendre qui a fait le sabbat, comment l’observer et le « garder saint » – et pourquoi nous en souvenir – il nous faut nous reporter au récit biblique de la Création. « Au commencement était la Parole, et la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu. Elle était au commencement avec Dieu. Toutes choses ont été faites par elle, et rien de ce qui a été fait n’a été fait sans elle » (Jean 1 :1-3). Ici, nous constatons que Jésus-Christ, la « Parole » – ou le « Porte-Parole » – était avec le Père au commencement, et que rien n’a été fait sans Lui – Jésus-Christ ! En tant que second Etre de la Famille divine, le Christ fut l’Instrument du Père pour exécuter la Création. C’est pour cette raison que l’apôtre Paul a déclaré, sous l’inspiration, que « Dieu […] a créé toutes choses par Jésus-Christ » (Ephésiens 3 :9, version Ostervald).

    Dans l’Epître aux Hébreux, le Christ est décrit en tant que Fils de Dieu, que le Père « a établi héritier de toutes choses, par lequel il a aussi créé le monde » (Hébreux 1 :2). Ces passages des Ecritures, de même que de nombreux autres, montrent qu’Il était l’Etre au sein de la Divinité qui, par la suite, devint Jésus-Christ. C’est Lui qui a dit : « Que la lumière soit ! » – et la lumière fut. Il créa l’homme et le plaça dans le jardin d’Eden. « Dieu acheva au septième jour son œuvre qu’il avait faite ; et il se reposa au septième jour de toute son œuvre qu’il avait faite. Dieu bénit le septième jour, et il le sanctifia, parce qu’en ce jour il se reposa de toute son œuvre qu’il avait créée en la faisant » (Genèse 2 :2-3).

    Jésus a dit que le sabbat fut créé pour l’homme. Ici, nous constatons que le sabbat a été fait lorsque l’homme fut créé ; il a été fait par Celui qui devint Jésus-Christ, en tant que partie intrinsèque de l’environnement de l’homme, au cours de la semaine de la Création. Notez que Dieu a béni le septième jour et l’a « sanctifié » – honneur qui ne fut conféré à aucun des six autres jours précédents. Lorsque Dieu bénit quelque chose, Il lui octroie Sa faveur et le remplit en quelque sorte de Sa présence. On pourrait définir le mot « sanctifier » en disant que cela revient à mettre à part, en vue d’un usage, ou d’un objectif saint. Nous constatons donc que, lors de la Création, le Dieu tout puissant a honoré, et mis à part, une période de temps pour un but et un usage sacrés.

    Le sabbat est une bénédiction

    Cet aperçu rapide des circonstances de la création du sabbat nous permet de mieux saisir la signification profonde de l’ordre divin : « Souviens-toi du jour du repos, pour le sanctifier. » Par l’intermédiaire de Jésus-Christ, Dieu a rendu saint le septième jour de la semaine, et, de par Son autorité en tant que Créateur, Il nous ordonne de le garder saint. Néanmoins, ce jour a été créé pour l’homme, en tant que grande bénédiction pour toute l’humanité ! Notre Créateur savait que nous aurions besoin d’une période de repos chaque semaine ; c’est pourquoi, Il a créé le sabbat. Tous, autant que nous sommes, nous avons tendance à être trop absorbés par nos soucis, nos tâches et nos plaisirs quotidiens, au cours de la semaine. Mais, au cours du sabbat, nous pouvons – et nous devons oublier notre routine journalière, et nous approcher de Dieu par l’étude, la méditation et la prière. L’humanité a désespérément besoin de ce laps de temps pour être en communion avec son Créateur. Prendre du temps pour songer à Dieu et pour L’adorer, pour prier, pour étudier Sa parole, et pour méditer sur le but de l’existence, ainsi que sur les lois divines, ajoute beaucoup de force et de signification à la vie. Le sabbat est, en effet, l’une des plus grandes bénédictions qui n’aient jamais été octroyées à l’humanité !
    Explication de ce commandement

    Maintenant que nous comprenons que le commandement relatif au sabbat nous engage autant que ceux contre le meurtre, l’adultère et le mensonge, voyons comment il s’applique à notre vie personnelle. Ce commandement se compose de deux injonctions fondamentales. Tout d’abord : « Souviens-toi du jour du repos pour le sanctifier », et ensuite : « Tu travailleras six jours, et tu feras tout ton ouvrage. »

    C’est en vertu de l’autorité divine que les six premiers jours de la semaine ont été institués pour le travail de l’homme. C’est la volonté divine que ce dernier gagne son pain quotidien au cours de six jours de travail, chaque semaine. Une personne oisive est ordinairement portée au vice et au péché. La seconde partie de ce commandement est indissociable de la première ! Celui qui ne travaille jamais est totalement incapable d’adorer Dieu. Un travail honnête, réfléchi et tenace, au cours des six jours, est en soi-même un acte de culte et un acte d’obéissance à Dieu. L’homme a été placé dans un monde qui contient tout ce qui est nécessaire à son existence ; mais, pour l’obtenir, il doit travailler. Au jardin d’Eden, Dieu lui avait dit de « cultiver » et de « garder » la terre, c’est-à-dire de l’entretenir (Genèse 2 :15).

    Cependant, à l’inverse, celui qui n’interrompt jamais son travail hebdomadaire pour rendre un culte le septième jour, comme Dieu l’a ordonné, est incapable de donner toute sa mesure dans le travail au cours des six autres jours ; cela s’applique à la fois aux services qu’il rend et à la joie qu’il éprouve à accomplir sa tâche. Etant donné que c’est le Créateur Lui-même qui l’a ainsi ordonné, nous pouvons observer ce jour de repos et de rafraîchissement spirituel avec l’entière confiance que Lui-même nous bénira et nous fera prospérer.

    Un véritable congé payé

    Normalement, si vous cessiez de travailler au bout de quelques jours, afin de prendre du repos, vous pourriez tout naturellement vous attendre à être en retard dans votre travail, et à être moins rémunéré. Cependant, Dieu est l’Auteur d’une grande loi. Les Dix Commandements divins sont des lois vivantes et actives – aussi réelles que les lois de la pesanteur. Ces lois sont sans cesse en mouvement, et elles sont automatiques. Or, la loi du sabbat – soutenue par la puissance même du Créateur – dit que si vous vous reposez et adorez Dieu le septième jour, vous accomplirez davantage en six jours qu’en sept !

    Réalisez-vous ce que cela signifie ? Simplement que Dieu nous donne une sorte de congé payé tous les sept jours ! Ce congé n’est pas seulement destiné à notre repos physique, mais il nous permet également de nous consacrer spirituellement à Dieu, de méditer sur les objectifs et sur les lois de la vie, que Dieu a institués, pour les pratiquer ensuite. En observant le septième jour que Dieu a sanctifié – le seul des sept jours de la Création – l’homme entre en communion étroite avec son Créateur. En effet, ce jour que Dieu a mis à part et sanctifié est le seul qui soit spécialement béni, et au cours duquel Il soit présent.

    Nous vivons actuellement les jours les plus affairés que l’humanité ait jamais connus. C’est une époque où la plupart des gens semblent n’avoir que peu de temps – ou même pas du tout – pour méditer sur les objectifs spirituels de la vie. Grâce à la formidable bénédiction que représente le véritable sabbat de Dieu, l’homme peut prendre le temps de réfléchir aux questions essentielles de la vie, et communier avec son Créateur. L’observance du sabbat permet à l’homme de rester en contact avec Dieu ! Sans ce contact, l’homme s’éloigne du but de son existence, et des lois qui régissent sa réussite dans la vie ; il ne lui est pas possible de comprendre ce qu’il est, où il va, et comment y parvenir. Sans ce contact, la vie est vide, frustrante et vaine. A notre époque plus qu’à n’importe quelle autre, nous avons tous besoin du contact avec Dieu, ainsi que de la compréhension spirituelle que l’observance convenable du sabbat nous procure ; elle nous permet d’être bénis et guidés par Dieu.

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    Message  Arlitto Sam 21 Nov 2020 - 10:48

    L’exemple de Jésus

    Jésus-Christ est l’exemple de la façon dont tout véritable chrétien doit vivre. Il a enseigné, par Sa vie et Ses actes, que le sabbat est un jour de réunion entre chrétiens – une assemblée commandée – pour le peuple de Dieu, comme cela est enseigné dans Lévitique 23 :3. Dans Luc 4 :16, nous voyons ce que Jésus pratiquait selon Sa coutume : « Selon sa coutume, il [Jésus] entra dans la synagogue le jour du sabbat. Il se leva pour faire la lecture. » Il est manifeste que le véritable sabbat est un jour de culte et d’adoration, c’est également un jour au cours duquel la parole et les lois vivantes divines sont prêchées et expliquées. Il est du devoir de chaque véritable chrétien de rejoindre l’Eglise au sein de laquelle il lui est possible d’adorer réellement Dieu « en esprit et en vérité ». Cette Eglise doit observer correctement le sabbat du Dieu Créateur, et enseigner aux chrétiens à « vivre de toute parole de Dieu ».

    Beaucoup d’Eglises croient à l’observance du quatrième commandement, mais la plupart d’entre elles enseignent et pratiquent la violation directe à l’un ou à l’autre des autres commandements ! Jésus n’a fondé qu’une Eglise (Matthieu 16 :18), qui est la seule à observer tous les commandements divins. Il faut que vous trouviez cette Eglise. L’Eglise du Dieu Vivant a des représentants de par le monde ; ils peuvent vous conseiller personnellement et répondre aux questions que vous vous posez. Bien entendu aucun de nos représentants ne prendra l’initiative de vous contacter, à moins que vous en ayez personnellement exprimé le désir.

    Réjouissez-vous au cours du sabbat

    Apprenez donc à observer le sabbat d’une façon positive ! Utilisez le septième jour que Dieu a sanctifié, comme cela était dans Ses intentions, afin de vous reposer de vos tâches quotidiennes, de prier, d’étudier et de méditer la parole divine. Prenez le temps de faire du bien aux autres, en vous souciant d’un malade, ou en rendant visite à une personne. Assemblez-vous en compagnie d’autres véritables chrétiens, si cela est possible. Le septième jour que Dieu a sanctifié est un laps de temps que Dieu a commandé et béni pour le repos, pour l’exercice du culte et pour la méditation. Si vous avez des questions concernant la manière dont le sabbat devrait être observé. Quel est le jour du sabbat chrétien ?[/url] Le quatrième commandement constitue, non seulement, l’une des plus grandes bénédictions que le Créateur ait jamais octroyées aux hommes, mais c’est également un signe d’identification entre Lui et ceux qui L’aiment. Souvenez-vous en, et sanctifiez-le !

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    Message  Arlitto Sam 21 Nov 2020 - 10:48

    Le cinquième commandement

    La violence et l’insolence des jeunes caractérisent notre époque. Le nombre des foyers brisés s’accroît ; celui des crimes et des délits, surtout commis par les adolescents, monte littéralement en flèche. Le juge Samuel Leibowitz, qui fait autorité en matière de problèmes juvéniles, a voulu découvrir pourquoi les jeunes se sentaient frustrés. Il s’est donc rendu dans la nation occidentale qui présentait le taux d’incidents et de crimes juvéniles le plus bas : l’Italie. Après avoir interrogé diverses personnalités officielles de la police et de l’enseignement, il a constaté que là où les jeunes respectaient l’autorité, le pourcentage en matière de criminalité juvénile était le plus bas. Il constata que, dans les foyers les plus modestes, l’épouse et les enfants respectaient le père, en tant que chef de famille.

    Il a constaté que la société moderne, dont la devise semble être « faites comme bon vous semble » – cette société qui permet presque tout – ne rend pas un enfant heureux et équilibré. Ce dernier a besoin « des murs solides de la discipline et des règles » qui l’entourent et qui définissent son univers, en lui montrant jusqu’où on peut aller. Depuis sa plus tendre enfance, on doit lui enseigner à respecter ses parents et à leur obéir.
    Le juge Leibowitz a conclu ses recherches en proposant la simple solution suivante : Remettez le père à la tête de la famille. Cette solution, dans toute sa simplicité, remonte à la source même du problème : dès l’âge le plus tendre, on doit apprendre à respecter l’autorité. Cet enseignement doit nécessairement commencer au foyer, bien avant qu’un enfant ait conscience de l’existence de l’église, de l’école et de la nation ; il édifie en lui une attitude convenable à l’égard de ceux qui sont ses supérieurs à la crèche, à la maison et dans le quartier. Lorsqu’il est développé dès le commencement, cet aspect du caractère d’un enfant affectera ses pensées et ses actes, pendant le restant de sa vie !

    Ce que déclare le cinquième commandement

    Les quatre premiers commandements régissent notre attitude à l’égard de Dieu. Ils nous enseignent l’importance de la puissance de Dieu et de Son nom – et ils nous exhortent à nous rappeler qu’Il est le Créateur de toute chose. Le cinquième commandement est le premier des six autres qui se rapportent à notre attitude envers notre prochain ; il en constitue pour ainsi dire le point principal, lorsqu’on comprend bien sa signification réelle. Il agit en tant que liaison entre les deux groupes, qui forment les Dix Commandements. L’obéissance au cinquième commandement est inévitablement en liaison avec l’obéissance à Dieu Lui-même, et avec la façon de L’honorer. C’est le premier commandement avec une promesse (Ephésiens 6 :2). « Honore ton père et ta mère, afin que tes jours se prolongent dans le pays que l’Eternel, ton Dieu, te donne » (Exode 20 :12). Pourquoi devrait-on honorer nos parents ? La réponse révèle la profondeur de ce commandement, ainsi que son intention.
    Chaque parent devrait réaliser que l’existence future d’un enfant, est automatiquement liée aux conséquences de son obéissance, ou de sa désobéissance au cinquième commandement de Dieu ! Sous la dispensation de l’Ancien Testament, l’amende pour avoir violé ce commandement, de façon directe et flagrante, était la mort : « Celui qui frappera son père ou sa mère sera puni de mort […] Celui qui maudira son père ou sa mère sera puni de mort » (Exode 21 :15-17). Cela montre l’importance que Dieu attache à ce commandement.

    La famille constitue le fondement de toute société convenable ; les rapports des enfants avec leurs parents rappellent les rapports spirituels qui existent entre Dieu et les véritables chrétiens. Les leçons d’édification du caractère, apprises dans le contexte familial, sont déterminantes pour le restant de la vie – et même de la vie éternelle ! Aux yeux d’un petit enfant, ses parents tiennent la place de Dieu ; ils sont ses protecteurs, ses maîtres, ses législateurs – ceux qui l’aiment et qui pourvoient à ses besoins. L’éducation élémentaire d’un enfant et sa façon de réagir à ces rapports détermineront, dans une large mesure, ses réactions ultérieures aux rapports plus étendus qu’il aura avec la société. En fin de compte, elle affectera certainement ses rapports avec son Père céleste.

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    Message  Arlitto Sam 21 Nov 2020 - 10:49

    L’honneur et le respect dû aux parents

    A maintes reprises, le Nouveau Testament amplifie ce commandement. L’apôtre Paul écrit : « Enfants, obéissez à vos parents, selon le Seigneur, car cela est juste. Honore ton père et ta mère (c’est le premier commandement avec une promesse) » (Ephésiens 6 :1-2). Nous devons tous honorer nos parents pendant toute notre vie. Mais, dans ce passage particulier, qui est surtout adressé aux enfants, il leur est enjoint d’obéir à leurs parents « selon le Seigneur ». Un enfant manque d’expérience et de jugement ; il a besoin d’apprendre à obéir immédiatement, sans réplique à ses parents. Néanmoins, de temps à autre, il est souhaitable et recommandé que des explications lui soient données. Cependant, lorsqu’une décision parentale doit être exécutée, il n’est peut-être pas toujours opportun de la justifier sur le champ. En conséquence, il est impératif qu’un enfant prenne l’habitude d’obéir à ses parents, sans poser de questions. Répétons-le, aux yeux d’un jeune enfant qui n’a pas encore atteint un certain degré de maturité, ses parents représentent Dieu. Et Dieu tient les parents pour responsables d’enseigner et de diriger les enfants comme il convient.

    L’obéissance “selon le Seigneur”

    Par sa teneur même, le cinquième commandement oblige les parents à être honorables. En effet, afin d’être honoré, on doit d’abord s’en montrer digne. Les parents doivent mener une vie qui soit de nature à inspirer un profond respect. Et ils devraient enseigner à leurs enfants à honorer et à respecter leurs deux parents. Dès que l’enfant est capable de comprendre, les parents doivent lui révéler l’existence de Dieu – du Père spirituel, du Créateur des cieux et de la terre. Il faut que l’enfant apprenne à honorer ce Père spirituel, et à Lui obéir avec une foi et un amour encore plus purs que dans le cas de ses parents terrestres. La plus grande leçon que l’on puisse enseigner à un enfant est celle de la crainte de Dieu qui doit toujours demeurer à la première place ! C’est pourquoi les enfants doivent apprendre à obéir et à respecter l’autorité. En temps voulu, lorsque leur esprit s’ouvrira à la connaissance du Père suprême, ils auront déjà appris les bases du caractère divin – l’obéissance aimante envers Dieu, et le profond respect envers les lois et l’autorité.

    Une bénédiction liée à l’obéissance

    L’apôtre Paul insiste sur la bénédiction qui va de pair avec le cinquième commandement : « Afin que tu sois heureux et que tu vives longtemps sur la terre » (Ephésiens 6 :3). De l’obéissance au cinquième commandement résulte la formation d’habitudes et un caractère qui durera toute la vie. Un jeune ainsi formé évitera les imprudences, la violence, les mauvaises compagnies et la rébellion contre les lois – choses qui entraînent souvent une mort prématurée. Quant à sa signification ultime, ceux qui apprennent à respecter leurs parents – et Dieu Lui-même – vivront longtemps ici-bas, et hériteront un jour la vie éternelle. Jésus a dit : « Heureux les débonnaires [c’est-à-dire les humbles et ceux qui obéissent], car ils hériteront la terre » (Matthieu 5 :5).

    Pour l’enfant qui obéit à ses parents, les bénédictions sont nombreuses – parmi lesquelles le sentiment de sécurité n’est certainement pas la moindre. Comme le juge Leibowitz l’a souligné, un enfant est désemparé si on ne lui indique pas jusqu’où il peut aller. L’enfant désobéissant est un enfant frustré ; son esprit est constamment tourmenté par des sentiments de culpabilité et de rébellion. Il n’en est pas de même de celui qui aime ses parents, qui les honore et qui leur obéit, car lui, il sera vraiment béni. Il tendra à mener une existence heureuse et, dans l’ensemble, exempte de soucis. Ayant acquis l’habitude d’honorer ses parents, ce sera pour lui une chose beaucoup plus naturelle de rendre un culte à Dieu.
    Jusqu’à présent, nous avons surtout évoqué l’application du cinquième commandement aux enfants et aux jeunes personnes ; toutefois, il s’adresse à chaque individu, quel que soit son âge.

    Tous doivent honorer leurs parents

    Il arrive un moment dans notre existence où il n’est plus nécessaire d’obéir strictement à nos parents, mais jamais le moment où l’on pourrait cesser de les honorer. Le mot « honorer » a une signification beaucoup plus étendue que le mot « obéir ». Il indique un respect profond à l’égard de quelqu’un, et dénote un sentiment de haute estime. Un individu qui a appris à obéir à ses parents exprime, par la suite, sa façon de les honorer en appréciant plus profondément le confort et l’éducation qu’ils lui ont donnés au cours de son enfance. Cette façon de les honorer s’exprime par la courtoisie, la gentillesse et l’amabilité à leur égard. A mesure que nous mûrissons, nous nous rendons compte que nos parents ont passé d’innombrables heures de labeur, d’anxiété et de prières angoissées, pour assurer notre bien-être. Nous devrions éprouver du plaisir à leur rendre cet amour qu’ils ont eu pour nous. Au soir de leur vie, bien des parents ressentent le désir de jouir de cette même affection et d’éprouver ce sentiment de solidarité avec leurs enfants ; leur rendre cet honneur peut être la bénédiction la plus importante que nous pourrions nous-mêmes recevoir. Souvenons-nous en, et agissons en conséquence !

    Quelle honte, pour nos sociétés censément chrétiennes, que des milliers de parents âgés soient, aujourd’hui, réduits à vivre de la maigre retraite que leur accordent parfois des organismes gouvernementaux ! Dans de trop nombreux cas, les enfants sont en mesure de fournir à leurs parents l’aide nécessaire, mais ils n’y sont tout simplement pas disposés. Jésus-Christ a donné l’une des recommandations les plus énergiques à cet égard. A cette époque là, on trouvait également des « excuses » pour ne pas subvenir aux besoins des parents. Les gens prétendaient que les fonds qui auraient pu être utilisés de cette manière étaient « corban », c’est-à-dire consacrés au service de l’autel. Ces fonds ne faisaient pas partie de la dîme de Dieu, mais constituaient plutôt une offrande supplémentaire. Adressant un reproche à ceux qui se montraient si hypocrites et entichés de religion, Jésus a dit : « Vous anéantissez fort bien le commandement de Dieu, pour garder votre tradition. Car Moise a dit : Honore ton père et ta mère, celui qui maudira son père ou sa mère sera puni de mort » (Marc 7 :9-10). Veuillez main- tenant remarquer comment ces gens raisonnaient pour ne pas obéir à ce commandement. Jésus poursuivit en ces termes : « Mais vous, vous dites : Si un homme dit à son père ou à sa mère : Ce dont j’aurais pu t’assister est corban, c’est-à-dire, une offrande à Dieu, vous ne le laissez plus rien faire pour son père ou pour sa mère, annulant ainsi la parole de Dieu par votre tradition, que vous avez établie » (versets 11-13). Ces paroles enseignent clairement qu’on doit accorder une assistance matérielle et financière à ses parents âgés, s’ils sont dans le besoin, et si l’on en a les moyens. Ce devoir fait également partie de l’obéissance au cinquième commandement.

    L’exemple de Jésus

    Jésus a vécu pleinement le message qu’Il enseignait. Sa vie est un exemple spectaculaire d’obéissance au cinquième commandement. Juste avant Sa mort. Il affirma : « J’ai gardé les commandements de mon Père » (Jean 15 :10). Par Son obéissance à Son Père céleste, ainsi qu’à Ses parents humains, le jeune Jésus croissait en sagesse et en maturité. Même au moment de Sa mort, tandis qu’Il endurait l’une des tortures les plus atroces qui aient été inventées par les hommes, Il honora Sa mère en S’assurant de l’avenir de cette dernière : « Jésus, voyant sa mère, et auprès d’elle le disciple qu’il aimait, dit à sa mère : Femme, voilà ton fils. Puis il dit au disciple : Voilà ta mère. Et, dès ce moment, le disciple la prit chez lui » (Jean 19 :26-27). Il prit donc des dispositions en faveur de Sa mère, afin que Jean s’occupât d’elle par la suite.

    A un moment où les pensées de tout autre homme auraient été centrées sur lui-même, Jésus Se rappela encore le cinquième commandement, et témoigna Son amour à l’être humain qui Lui avait donné le jour. Il honora la femme qui L’avait nourri et éduqué conformément aux principes divins, et qui était maintenant à cet endroit effroyable – avec courage – en larmes. L’exemple parfait, que Jésus-Christ nous a donné, nous permet certainement de mieux comprendre la portée du cinquième commandement, qui nous ordonne : « Honore ton père et ta mère, afin que tes jours se prolongent dans le pays que l’Eternel, ton Dieu, te donne » (Exode 20 :12).

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