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    L'Église Orthodoxe Copte

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    Message  Arlitto Sam 21 Nov 2020 - 9:06


    L'Église Orthodoxe Copte




    Le patriarcat d'Alexandrie ou l'Eglise copte orthodoxe

    L'Eglise d'Alexandrie est plus communément appelée Eglise copte orthodoxe. Le mot copte désigne la population et la culture héritières de l'Egypte antique des pharaons. Le vocable copte dérive du grec aigyptos qui est la déformation phonétique du hiéroglyphe de Memphis "Hi Ka Ptah " c'est à dire " la maison de l'Esprit de Ptah". Ptah était pour les habitants de Memphis le dieu protecteur en sa qualité de créateur du monde visible par la puissance de son coeur et de sa parole. Les envahisseurs arabes au 7e siècle appellent l'Egypte "Misr" (la forteresse) selon son vieux nom sémitique, ils réservent le mot "Qopte" aux chrétiens. Depuis que les égyptiens ont reçu la foi chrétienne, ils se sont organisés en Eglise locale autour de l'Archevêque de la "grande ville d'Alexandrie". Plus tard, cette Eglise est appelée Patriarcat orthodoxe d'Alexandrie. L'Eglise d'Alexandrie, fidèle au principe orthodoxe de sanctification de la culture locale a conservé dans sa liturgie des éléments christianisés du culte pharaonique. Elle a su aussi garder des traditions exégétiques et cultuelles de la synagogue reçues de la communauté juive d'Alexandrie.

    Le Christ en Egypte

    Isaïe l'avait annoncé : "Ce jour-là, il y aura un autel dédié au Seigneur au milieu du pays d'Egypte... Ce sera un signe et un témoin du Seigneur Sabaoth au pays d'Egypte. Quand ils crieront vers le Seigneur par crainte des oppresseurs, il leur enverra un sauveur et un défenseur qui les délivrera. Le Seigneur se fera connaître des Egyptiens et les Egyptiens connaîtront le Seigneur, en ce jour-là" (Isaïe 19. 19-21). Les paroles du Seigneur, annoncées par le prophète Osée : "D'Egypte j'appelai mon fils" (Osée 11.1) et rappelées par l'évangéliste Matthieu (2.15), restent toujours vivantes dans les coeurs des chrétiens égyptiens qui considèrent cette visite du Christ comme une bénédiction. En effet, c'est dans leur pays au bord du Nil que la Sainte Famille vint se réfugier jusqu'à la mort du roi Hérode. De nombreuses églises sont construites sur les lieux où la tradition atteste que le Christ, la Mère de Dieu et Joseph se sont arrêtés. Une fête liturgique célébre la "Fuite en Egypte", des pèlerinages populaires sont organisés et des icônes représentent l'évènement.

    Saint Marc, fondateur de l'Eglise d'Alexandrie

    Des Egyptiens étaient présents à Jérusalem le jour de la Pentecôte (Actes 2.10) mais selon la tradition c'est Saint Marc qui venant prêcher la Bonne Nouvelle à Alexandrie vers 42, fonda l'Eglise. Il consacra son premier évêque saint Anien, puis continua sa course apostolique. Quand saint Marc revint à Alexandrie vers 61, il trouva une communauté florissante composée de juifs "hellénistes" et d'autochtones égyptiens. Saint Marc scella son ministère à Alexandrie par le martyre en 68. L'actuel Pape et Patriarche d'Alexandrie, amba Shénouda est son 117e successeur.

    L'Ecole théologique d'Alexandrie

    Pour affermir la foi chrétienne face aux grandes institutions païennes d'Alexandrie (Muséon, bibliothèque, écoles philosophiques) et contre les systèmes religieux producteurs de "fausse gnose", les évêques d'Alexandrie fondèrent la première université chrétienne appelée Didascalée. L'école théologique d'Alexandrie joua un rôle déterminant dans l'expression de la théologie chrétienne. Parmi ses maîtres les plus éclatants, on peut citer les pères apostoliques Barnabée, Athénagore, Panthène, Clément. Le grand Origène s'y illustra avant d'être exilé à Césarée de Palestine. Héraclée, saint Denis le grand et saint Didyme l'aveugle ne furent pas moindre que les saints évêques, théologiens et pères de l'Eglise Athanase et Cyrille. Les grands théologiens, pères de l'Eglise, Saint Basile le grand, saint Grégoire le thaumaturge, saint Grégoire de Naziance furent des élèves du Didascalée d'Alexandrie.

    Le monachisme

    Le monachisme égyptien, avec saint Paul de Thèbes et surtout le grand saint Antoine et saint Pachôme, est le modèle des moines d'orient et d'occident. Les paroles (apophtègmes) des moines de Scété nourrissent toutes les générations de chercheurs de Dieu. Les deux derniers patriarches d'Egypte Cyrille VI (+1971) et Shenouda III ont été ermites dans ces déserts dans des conditions assez semblables à celle des premiers ermites. Sous leur impulsion et leur exemple, de nos jours, les déserts d'Egypte, Wadi Natroum, Mer Rouge, moyenne Egypte, sont peuplés de moines coptes dont les prières profitent à toute l'Eglise. Influence missionnaire: L'orient comme l'occident a bénéficié du rayonnement de l'Eglise d'Egypte : - En 285, la légion thébaine menée par Maurice arriva en Suisse, elle subit le martyre et saint Maurice donna son nom à une ville. - L'Eglise d'Irlande compte parmi ses pionniers de la foi, sept moines égyptiens. - En 330, saint Jean Cassien érigea à Marseille deux monastères sur le modèle de ceux des déserts de Thébaïde et de Scété où il avait vécu et reçu la Tradition. - Saint Athanase envoya saint Frumence pour fonder l'Eglise d'Ethiopie. - Saint Front le premier évêque de Périgueux fut moine du désert de Nitrie. - Saint Aphrodyse vint apporter d'Egypte la foi à Béziers. - Saint Just, évêque de Lyon à la fin du 4e s. se retira dans le désert d'Egypte pour terminer ses jours en anachorète. Par l'intermédiaire de saint Jean Cassien, la vie monastique occidentale a été très marquée par les Pères du Désert et des usages liturgiques égyptiens sont probablement à l'origine des anciens rites gallican et wisigothique.

    la Foi

    L'Eglise copte-orthodoxe confesse la foi définie par le symbole des conciles de Nicée-Constantinople sur la parfaite unité du Père, du Fils et du Saint Esprit, Trinité sainte. Avec le concile d'Ephèse, elle affirme que Jésus-Christ est parfaitement Dieu, parfaitement homme, sans division de sa personne agissante; pour cette raison Marie la Vierge est appelée Mère de Dieu, car elle a effectivement engendré dans la chair le Logos de Dieu fait homme. Avec St Cyrille, l'Eglise confesse que le Seigneur Jésus est un de deux natures: La divinité et l'humanité sont unies en Lui en une union complète, parfaite, indivisible et inséparable. Il n'y a pas absorption d'une nature par l'autre.
    La tragédie de Chalcédoine

    Pendant le pontificat de St Dioscore, en 451, eut lieu la tragique méprise de Chalcédoine. Tous les évêques de ce concile avaient l'ambition d'être fidèles à la doctrine de St Cyrille. Hélas, ils ne se comprirent pas et s'accusèrent qui de nestorianisme par la séparation entre la nature humaine et divine du Christ, qui de monophysisme par l'absorption de la nature humaine dans la divinité. Aucun des deux partis confessait de coeur ce dont l'autre l'accusait, même si les définitions verbales n'étaient pas parfaitement claires. Une rupture entre les Eglises suivit ce malheureux concile.
    La famille des Eglises orthodoxes orientales

    Après ce concile il y eut donc deux familles d'Eglises orthodoxes, d'une part les Eglises orthodoxes qui confessaient la définition du Concile de Chalcédoine, ce sont, depuis la rupture entre Rome et Constantinople, les Eglises orthodoxes byzantines et d'autre part les Eglises orthodoxes orientales, c'est à dire :

    - l'Eglise copte orthodoxe d'Alexandrie,
    - l'Eglise syriaque orthodoxe d'Antioche,
    - l'Eglise orthodoxe d'Ethiopie,
    - l'Eglise orthodoxe de l'Inde,
    - l'Eglise orthodoxe d' Erythrée,
    - l'Eglise apostolique arménienne,

    qui reçoivent les trois conciles oecuméniques de Nicée, Constantinople et Ephèse.
    Les décisions doctrinales des quatre autres conciles reconnues comme oecuméniques par les Eglises byzantines et auxquels elles n'ont pas participé, ne leur posent pas de problèmes car elles découlent d'une interprétation orthodoxe de la foi des trois premiers conciles et ont toujours été possédées tranquillement, sans question, dans les Eglises orientales.
    La récente découverte de l'unité de foi

    Déjà au VIIe s. St Jean Damascène connaissait et n'hésitait pas à proclamer l'orthodoxie de la foi des chrétiens d'Egypte (PG 94, 741), pourtant il fallut attendre le XIXe s. pour qu'un évêque russe, Ouspensky, redécouvre cette évidence mais il ne parvint pas malgré ses efforts à concrétiser cette découverte de l'unité de la foi. En 1959 le Patriarche Oecuménique de Constantinople Athénagoras lors d'une visite en Egypte affirma "l'entière orthodoxie" de l'Eglise copte et en 1965 le Conseil Oecuménique des Eglises organisa les premières rencontres. Après presque trente ans de rencontres d'abord non-officielles puis officielles, des accords de foi furent enfin signés entre les Eglises Orthodoxes byzantines et les Eglises Orthodoxes orientales en 1989, au monastère Amba Bishoï de Scété en Egypte et en 1990, au Centre du Patriarcat Oecuménique à Chambésy en Suisse.
    Ces déclarations communes constatant l'identité de foi se résument très bien dans les extraits suivants: "Nous reconnaissons les uns chez les autres l'unique foi orthodoxe de l'Eglise. Quinze siècles de discordes ne nous ont pas égarés de la foi de nos pères. Sur l'essentiel du dogme christologique, nous nous sommes trouvés en plein accord. A travers les terminologies différentes utilisées par chacune des parties, nous avons aperçu l'expression de la même vérité"...et encore ... "Notre accord mutuel n'est pas limité à la christologie, mais embrasse toute la foi de l'Eglise une et indivisible des premiers siècles". Autant que les confessions de foi, c'est la vie même des Eglises orthodoxes byzantines et des Eglises orthodoxes orientales qui montre que, comme le dit Nikita Struve, directeur du Messager Orthodoxe, "malgré les siècles de séparation, rien dans la foi vécue, la spiritualité, les moeurs, ne les séparent". Enfin, citons le Métropolite Damaskinos du Patriarcat Oecuménique, co-président de la commission mixte du dialogue théologique, qui affirme, parlant des deux familles d'Eglises orthodoxes "notre consensus à la foi orthodoxe authentique et à l'expérience spirituelle de l'Eglise".


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    Message  Arlitto Dim 11 Avr 2021 - 18:04

    L’Église Copte Orthodoxe 

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    Les coptes sont des égyptiens chrétiens natifs. Selon la tradition, le christianisme fut introduit en Alexandrie par l’apôtre Saint Marc aux alentours de l’an 42 après Jésus-Christ, durant le règne de l’empereur Claudius, et se répandit rapidement en Égypte par la suite. Au début du 3ème siècle, les chrétiens constituèrent la population majoritaire en Égypte, l’église d’Alexandrie étant reconnue comme l’un des quatre évêchés apostoliques de la chrétienté, les trois autres étant Rome, Jérusalem et Antioche. Le christianisme fleurit en Égypte et ailleurs après que l’empereur Constantin l’ait adopté en tant que religion de l’empire romain au début du 4ème siècle après Jésus-Christ. Cependant, suite à l’invasion des musulmans en l’an 639 après Jésus-Christ, beaucoup d’égyptiens se convertirent graduellement à l’islam.

    La plus ancienne au monde, l’école théologique d’Alexandrie joua un rôle majeur dans l’enseignement religieux à travers toute la chrétienté. Elle fut reconnue pour ses maîtres tels que Clément d’Alexandrie et Origène, ce dernier étant reconnu comme le premier théologien chrétien. L’école proposait un enseignement en science et en mathématiques, ainsi qu’en théologie chrétienne. De même, dans le but d’enseigner aux érudits aveugles, l’école utilisait du bois taillé, signe précurseur de Braille.

    L’Église d’Égypte fut également responsable de la tradition monastique, celle-ci ayant trouvé ses débuts au 3ème siècle lorsque les chrétiens vendirent leurs possessions et partirent au désert afin de prier et consacrer leurs vies à l’adoration de Dieu. Saint Antoine et les autres fondateurs furent reconnus comme les ‘Pères du désert’ et, vers la fin du 5ème siècle, il exista des centaines de monastères et de grottes d’ermites partout au désert en Égypte. Quelques-uns de ces monastères existent encore aujourd’hui. Les Pères du désert exercèrent une influence considérable sur le développement initial du christianisme. Beaucoup de leurs premiers visiteurs continuèrent à fonder leurs propres ordres monastiques, y compris Saint Benoît, qui mena à la fondation de l’ordre bénédictin au 6ème siècle. Un autre, Saint Jérôme, écrivit les paroles des Pères du désert, toujours existantes jusqu’à nos jours.

    Schisme

    Au début du 4ème siècle, Arius, un prédicateur Libyen, fut à l’origine d’un conflit théologique en suggérant que Jésus fut créé par Dieu, étant alors inférieur à lui. Ceci fut refusé par le patriarche d’Alexandrie qui soutint que la nature de Jésus était la même que celle de Dieu. Le conflit s’étant répandu dans toute la chrétienté, l’empereur Constantin réunit le Concile de Nicée en l’an 325 après Jésus-Christ. Les arguments d’Athanase d’Alexandrie (le futur Pape Athanase) prirent finalement le dessus et il fut nommé responsable de la formulation du Crédo Nicéen, proclamant la divinité de Jésus. Arius fut excommunié.

    La véritable nature de Jésus engendra un conflit plus marqué au début du 5ème siècle avec les enseignements de Nestor, patriarche de Constantinople. Il enseigna que Jésus avait deux natures distinctes, divine et humaine, la nature divine demeurant à l’intérieur de la nature humaine et que la Vierge Marie ne pouvait donc être nommée ‘Mère de Dieu’ mais uniquement ‘Mère de Christ’. L’enseignement de Nestor fut réfuté par Saint Cyril, patriarche d’Alexandrie qui maintint que les natures divine et humaine étaient réunies en Jésus. Saint Cyril convoqua le concile d’Éphèse en l’an 431 après Jésus-Christ, année à laquelle le nestorianisme fut condamné comme hérétique. Les partisans de Nestor s’enfuirent en Perse où leurs croyances se répandirent parmi un certain nombre d’églises orientales.

    Néanmoins, le conflit se poursuivit et, au final, convoqué par Pape Léo de Rome en l’an 451 après Jésus-Christ, le concile de Chalcédoine affirma la double nature de Jésus, à la fois divine et humaine, en condamnant les enseignements de Dioscore, Pape d’ Alexandrie, comme étant de nature monophysite et hérétique. Cela résulta en un schisme entre les églises qui affirmaient la doctrine chalcédonienne et les familles d’Alexandrie guidées par le pape d’Alexandrie, devenu pape ultérieurement.  Bien que la doctrine chalcédonienne affirmant la double nature de Jésus ne soit pas entièrement différente de celle de Nestor, le concile de Chalcédoine approuva également l’hérésie du nestorianisme. En grande partie, ceci mit fin aux conflits jusqu’au 11ème siècle lorsque les églises orthodoxes rompirent leurs liens avec l’Église catholique romaine lors du schisme oriental-occidental. De récents discours théologiques entre les Églises coptes et d’autres Églises orthodoxes révélèrent leur croyance égale concernant la véritable nature de Jésus, suggérant que les premiers conflits n’avaient possiblement émergé qu’en raison de difficultés linguistiques et politiques.

    L’Église copte aujourd’hui

    Actuellement, on compte environ 20 millions de chrétiens coptes, plus de 11 millions d’entre eux vivant en Égypte. Les coptes d’Égypte constituent la plus vaste communauté du Moyen-Orient, de même que la plus vaste minorité religieuse dans la région, représentant environ 15% de la population égyptienne. Le dirigeant de l’Église copte est le Pape d’Alexandrie et le Patriarche de la Prédication de Saint Marc, à savoir actuellement le Pape Théodoros II. L’école d’Alexandrie fut réinstaurée en 1893 et existe aujourd’hui pour la formation théologique, des campus dans plusieurs pays inclus.

    De même qu’avec les autres Églises orthodoxes, la tradition de l’Église copte déclare que seuls les hommes peuvent être ordonnés prêtres, même s’ils sont parfois mariés pourvu que le mariage ait eu lieu avant l’ordination. De la même manière, les principales dates de fêtes sont partagées avec quelques églises orthodoxes, en fêtant Noël le 7 janvier. Le jeûne constitue une part considérable de la pratique religieuse, reconnu à son apogée pendant le jeûne du Carême et de la semaine sainte, durant lesquels les coptes ne mangent que végétalien pendant 55 jours.

    En Égypte, les offices coptes ont lieu en copte et en arabe, même si d’autres langues peuvent être utilisées en raison de la diaspora. Les cantiques sont généralement chantés en langue copte originelle. Celle-ci évolua à partir de l’égyptien et des hiéroglyphes et fut parlée jusqu’au 17ème siècle, moment où elle fut remplacée par l’arabe. Elle fut initialement écrite en faisant usage de l’alphabet grec mais fut adaptée à l’ajout de symboles tirés de l’écriture hiéroglyphique dont le but était de représenter les sons égyptiens qui n’existaient pas en grec. Cette langue est aujourd’hui principalement morte et n’est quasiment réservée qu’à l’utilisation liturgique.
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    Message  Arlitto Dim 11 Avr 2021 - 18:05

    L'histoire de l'Église copte orthodoxe 



    Encore victime de fréquentes attaques en Egypte, l'Eglise copte orthodoxe a toujours été la cible de persécutions. Et pourtant ses premiers maitres ont donné une contribution décisive à la fondation du Christianisme. Cette vidéo du répertoire H2onews-Marie de Nazareth raconte ses 2000 ans d'histoire.


    Chrétiens orientaux - Saint Marc, Père de l'Eglise Copte 



    Pour célébrer la Toussaint, «Foi et traditions» brosse le portrait d'un grand saint oriental : Marc, évangéliste et père de l'Église copte.

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