Rappel du premier message :
Le protestantisme, c'est quoi ?
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Les origines du protestantisme
Dès le Moyen-Age, le rôle de l’Eglise est remis en question : les fidèles sont scandalisés par sa richesse, son pouvoir, et certains casuistes observent d’importantes déviations du dogme, au mépris des écritures.
Des voix s’élèvent alors, de plus en plus fortes, pour appeler à une réforme de l’Eglise, et parmi elles, celle de Martin Luther, en Allemagne.
En effet, à la veille de la Toussaint de 1517, ce professeur de théologie, à l'université de Wittenberg, rédige et rend publiques 95 thèses qui s’attaquent à la vente, par la papauté, d’indulgences (indulgence = acte accordant une diminution des peines temporelles que méritent les péchés). Il considère ces ventes comme un trafic indécent.
En agissant ainsi, Luther conteste ouvertement l’autorité du Pape, ce qui lui vaudra d’être excommunié, en 1521.
Néanmoins, il continue de publier des traités qui, comme ses thèses, font de nombreux adeptes, tout en édifiant les bases de la Réforme.
Celles-ci reposent sur la justification par la foi (le salut de Dieu est gratuit, donc seule la foi sauve l’Homme) et l’ autorité de la bible (la Parole de Dieu est l’unique vérité, ce qui suppose le refus d’un magistère).
Nombre de princes d’Allemagne du Nord prennent parti pour Luther, si bien qu’en 1526, Charles Quint leur consent le droit d’adopter les principes de la Réforme.
Mais en 1529, lors de la diète de Spire (assemblée réunissant les représentants des villes de l’empire), il tente de se rétracter ; les princes protestent vivement contre cette décision qui, finalement, ne sera pas effective. On parle alors pour la première fois de protestants.
Luther organise donc sa nouvelle Eglise, dont il confie la direction aux princes protestants, et à laquelle il confère un cadre liturgique et dogmatique propre (s’appuyant, entre autres, sur les deux Catéchismes qu’il publie en 1529).
Cependant, en 1546, peu après la mort de Luther, Charles Quint se dresse une nouvelle fois contre la Réforme, toujours en vain, car la majeure partie de son empire s’avère être protestant.
Il finit par accepter une paix de compromis en 1555,paix d’Augsbourg, qui laisse les princes libres d’imposer, légalement, la religion qu’ils souhaitent à leurs états.
Désormais, le protestantisme est une religion officielle ; elle va se répandre (non sans difficulté) en Europe, puis un peu partout dans le monde.
Dès le Moyen-Age, le rôle de l’Eglise est remis en question : les fidèles sont scandalisés par sa richesse, son pouvoir, et certains casuistes observent d’importantes déviations du dogme, au mépris des écritures.
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Des voix s’élèvent alors, de plus en plus fortes, pour appeler à une réforme de l’Eglise, et parmi elles, celle de Martin Luther, en Allemagne.
En effet, à la veille de la Toussaint de 1517, ce professeur de théologie, à l'université de Wittenberg, rédige et rend publiques 95 thèses qui s’attaquent à la vente, par la papauté, d’indulgences (indulgence = acte accordant une diminution des peines temporelles que méritent les péchés).Il considère ces ventes comme un trafic indécent.
En agissant ainsi, Luther conteste ouvertement l’autorité du Pape, ce qui lui vaudra d’être excommunié, en 1521.
Néanmoins, il continue de publier des traités qui, comme ses thèses, font de nombreux adeptes, tout en édifiant les bases de la Réforme.
Celles-ci reposent sur la justification par la foi (le salut de Dieu est gratuit, donc seule la foi sauve l’Homme) et l’ autorité de la bible (la Parole de Dieu est l’unique vérité, ce qui suppose le refus d’un magistère).
Nombre de princes d’Allemagne du Nord prennent parti pour Luther, si bien qu’en 1526, Charles Quint leur consent le droit d’adopter les principes de la Réforme.
Mais en 1529, lors de la diète de Spire (assemblée réunissant les représentants des villes de l’empire), il tente de se rétracter ; les princes protestent vivement contre cette décision qui, finalement, ne sera pas effective. On parle alors pour la première fois deprotestants.
Luther organise donc sa nouvelle Eglise, dont il confie la direction aux princes protestants, et à laquelle il confère un cadre liturgique et dogmatique propre (s’appuyant, entre autres, sur les deux Catéchismes qu’il publie en 1529).
Cependant, en 1546, peu après la mort de Luther, Charles Quint se dresse une nouvelle fois contre la Réforme, toujours en vain, car la majeure partie de son empire s’avère être protestant.
Il finit par accepter une paix de compromis en 1555,paix d’Augsbourg, qui laisse les princes libres d’imposer, légalement, la religion qu’ils souhaitent à leurs états.
Désormais, le protestantisme est une religion officielle ; elle va se répandre (non sans difficulté) en Europe, puis un peu partout dans le monde.
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Les origines du protestantisme
Dès le Moyen-Age, le rôle de l’Eglise est remis en question : les fidèles sont scandalisés par sa richesse, son pouvoir, et certains casuistes observent d’importantes déviations du dogme, au mépris des écritures.
Des voix s’élèvent alors, de plus en plus fortes, pour appeler à une réforme de l’Eglise, et parmi elles, celle de Martin Luther, en Allemagne.
En effet, à la veille de la Toussaint de 1517, ce professeur de théologie, à l'université de Wittenberg, rédige et rend publiques 95 thèses qui s’attaquent à la vente, par la papauté, d’indulgences (indulgence = acte accordant une diminution des peines temporelles que méritent les péchés). Il considère ces ventes comme un trafic indécent.
En agissant ainsi, Luther conteste ouvertement l’autorité du Pape, ce qui lui vaudra d’être excommunié, en 1521.
Néanmoins, il continue de publier des traités qui, comme ses thèses, font de nombreux adeptes, tout en édifiant les bases de la Réforme.
Celles-ci reposent sur la justification par la foi (le salut de Dieu est gratuit, donc seule la foi sauve l’Homme) et l’ autorité de la bible (la Parole de Dieu est l’unique vérité, ce qui suppose le refus d’un magistère).
Nombre de princes d’Allemagne du Nord prennent parti pour Luther, si bien qu’en 1526, Charles Quint leur consent le droit d’adopter les principes de la Réforme.
Mais en 1529, lors de la diète de Spire (assemblée réunissant les représentants des villes de l’empire), il tente de se rétracter ; les princes protestent vivement contre cette décision qui, finalement, ne sera pas effective. On parle alors pour la première fois de protestants.
Luther organise donc sa nouvelle Eglise, dont il confie la direction aux princes protestants, et à laquelle il confère un cadre liturgique et dogmatique propre (s’appuyant, entre autres, sur les deux Catéchismes qu’il publie en 1529).
Cependant, en 1546, peu après la mort de Luther, Charles Quint se dresse une nouvelle fois contre la Réforme, toujours en vain, car la majeure partie de son empire s’avère être protestant.
Il finit par accepter une paix de compromis en 1555,paix d’Augsbourg, qui laisse les princes libres d’imposer, légalement, la religion qu’ils souhaitent à leurs états.
Désormais, le protestantisme est une religion officielle ; elle va se répandre (non sans difficulté) en Europe, puis un peu partout dans le monde.
Dès le Moyen-Age, le rôle de l’Eglise est remis en question : les fidèles sont scandalisés par sa richesse, son pouvoir, et certains casuistes observent d’importantes déviations du dogme, au mépris des écritures.
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Des voix s’élèvent alors, de plus en plus fortes, pour appeler à une réforme de l’Eglise, et parmi elles, celle de Martin Luther, en Allemagne.
En effet, à la veille de la Toussaint de 1517, ce professeur de théologie, à l'université de Wittenberg, rédige et rend publiques 95 thèses qui s’attaquent à la vente, par la papauté, d’indulgences (indulgence = acte accordant une diminution des peines temporelles que méritent les péchés).Il considère ces ventes comme un trafic indécent.
En agissant ainsi, Luther conteste ouvertement l’autorité du Pape, ce qui lui vaudra d’être excommunié, en 1521.
Néanmoins, il continue de publier des traités qui, comme ses thèses, font de nombreux adeptes, tout en édifiant les bases de la Réforme.
Celles-ci reposent sur la justification par la foi (le salut de Dieu est gratuit, donc seule la foi sauve l’Homme) et l’ autorité de la bible (la Parole de Dieu est l’unique vérité, ce qui suppose le refus d’un magistère).
Nombre de princes d’Allemagne du Nord prennent parti pour Luther, si bien qu’en 1526, Charles Quint leur consent le droit d’adopter les principes de la Réforme.
Mais en 1529, lors de la diète de Spire (assemblée réunissant les représentants des villes de l’empire), il tente de se rétracter ; les princes protestent vivement contre cette décision qui, finalement, ne sera pas effective. On parle alors pour la première fois deprotestants.
Luther organise donc sa nouvelle Eglise, dont il confie la direction aux princes protestants, et à laquelle il confère un cadre liturgique et dogmatique propre (s’appuyant, entre autres, sur les deux Catéchismes qu’il publie en 1529).
Cependant, en 1546, peu après la mort de Luther, Charles Quint se dresse une nouvelle fois contre la Réforme, toujours en vain, car la majeure partie de son empire s’avère être protestant.
Il finit par accepter une paix de compromis en 1555,paix d’Augsbourg, qui laisse les princes libres d’imposer, légalement, la religion qu’ils souhaitent à leurs états.
Désormais, le protestantisme est une religion officielle ; elle va se répandre (non sans difficulté) en Europe, puis un peu partout dans le monde.