Histoire du protestantisme
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Histoire du protestantisme
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Re: Histoire du protestantisme
Mots clés du protestanisme
Les Notions de bases :
Sola gratia est un des fondament du protestantisme, qui signifie Par la grâce seule. Cette notion apporte l'idée que l'homme ne peut pas mériter son salut auprès de Dieu, mais Dieu le lui offre gratuitement par amour. Ce qui rend l'homme capable d'aimer lui aussi. Ainsi, la valeur d'une personne ne dépend que de l'amour de Dieu, et non de ses qualités, ni de son mérite, ni de son statut social...
Sola fide est un principe théologique qui signifie Par la foi, seule. Cela signifie qu'ils ont confiance en la foi, qu'ils considèrent comme la seule conviction. Le protestanisme est aussi la religion qui favorise "l'intimité" religieuse, la religion est "intime" et non personnel comme la plupart.
Soli Deo gloria est une expression qui signifie à Dieu seul la gloire. Pour eux Dieu est sacré, divin et absolu.
Il s'agit d'un principe protestant indiquant qu'il n'y a que Dieu qui soit sacré, divin ou absolu. Selon cette religion, Dieu nous a donné la liberté, les protestants sont généralement favorables à un système social qui respecte la pluralité et les libertés.
Sola scriptura : l'Écriture seule fait autorité et non la tradition.
Solus Chrisus : Christ est le seul intercesseur.
.
Les Notions de bases :
Sola gratia est un des fondament du protestantisme, qui signifie Par la grâce seule. Cette notion apporte l'idée que l'homme ne peut pas mériter son salut auprès de Dieu, mais Dieu le lui offre gratuitement par amour. Ce qui rend l'homme capable d'aimer lui aussi. Ainsi, la valeur d'une personne ne dépend que de l'amour de Dieu, et non de ses qualités, ni de son mérite, ni de son statut social...
Sola fide est un principe théologique qui signifie Par la foi, seule. Cela signifie qu'ils ont confiance en la foi, qu'ils considèrent comme la seule conviction. Le protestanisme est aussi la religion qui favorise "l'intimité" religieuse, la religion est "intime" et non personnel comme la plupart.
Soli Deo gloria est une expression qui signifie à Dieu seul la gloire. Pour eux Dieu est sacré, divin et absolu.
Il s'agit d'un principe protestant indiquant qu'il n'y a que Dieu qui soit sacré, divin ou absolu. Selon cette religion, Dieu nous a donné la liberté, les protestants sont généralement favorables à un système social qui respecte la pluralité et les libertés.
Sola scriptura : l'Écriture seule fait autorité et non la tradition.
Solus Chrisus : Christ est le seul intercesseur.
.
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Re: Histoire du protestantisme
Les Églises protestantes rassemblées dans la Fédération partagent une seule et même foi, mais elles présentent plusieurs confessions. Distinctes par leurs principes ou par leur organisation, les voici :
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] Eglises luthériennes
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] Eglises réformées
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] Eglises baptistes
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] Eglises pentecôtistes
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] Les Eglises luthériennes
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Églises luthériennes
Le luthéranisme remonte aux origines mêmes de la Réforme et se réclame des trois affirmations centrales du message de Luther : autorité souveraine de la Bible, salut par la grâce (et son corollaire, la justification par la foi), sacerdoce universel des croyants.
La théologie luthérienne prend sa source dans l'événement de la Croix : l'humanité y rencontre Dieu lui-même, dans la détresse du Christ crucifié qui a accepté d'aller jusqu'au tréfonds de la misère humaine. Désormais, l'être humain est "à la fois pêcheur et justifié". Transformé dans sa rencontre avec Dieu, libéré de l'angoisse de la solitude et des affres du désespoir, il peut s'ouvrir aux autres et se consacrer à leur service. Tout en se référant au principe des "deux règnes" (temporel et spirituel), la théologie luthérienne valorise l'histoire et le monde comme lieux où Dieu appelle les hommes à s'engager.
Regroupées au sein de la Fédération Luthérienne Mondiale (FLM : 55 millions de membres), les Eglises luthériennes forment entre elles une communion ecclésiale. Elles sont néanmoins différemment organisées : certaines, notamment en Scandinavie, ont adopté un fonctionnement épiscopalien, conservant une certaine hiérarchie ecclésiastique. D'autres, comme en France, ont adopté un système soit de type presbytérien-synodal, soit intermédiaire.
Les Églises réformées
Les Eglises réformées se réclament également de Luther mais aussi d'autres réformateurs tels que Jean Calvin, Ulrich Zwingli ou Théodore de Bèze. La théologie réformée met plus particulièrement l'accent sur la toute puissance de Dieu. Celle-ci n'atteint pas à la liberté et à la responsabilité du chrétien, bien au contraire : ayant reçu en Jésus-Christ l'assurance de son salut, et se sachant pardonné, il n'en est que plus libre pour conduire sa vie de manière exigeante et responsable, conciliant sanctification personnelle et engagement dans la société pour combattre les injustices de ce monde. La transcendance de Dieu implique en même temps la relativisation de tous les pouvoirs humains, qu'ils soient religieux ou politiques.
La plupart des Eglises réformées appartiennent à l'Alliance Réformée mondiale (ARM : 70 millions de membres). Elles ne se réclament pas d'une confession de foi unique : il appartient à chaque Eglise de dire sa foi dans l'actualité et le contexte qui sont les siens. Cette acceptation des différences rejoint le souci des réformés de préserver en leur sein un réel pluralisme théologique.
Les Eglises réformées sont généralement organisées selon le système presbytérien-synodal. Le gouvernement de l'Eglise repose sur un équilibre entre instances locales (conseils presbytéraux), régionales et nationales (synodes).
Depuis 1973 en Europe, réformés et luthériens vivent en pleine communion ecclésiale à la suite de l'accord théologique de la "Concorde de Leuenberg". Un pasteur luthérien peut donc être en charge d'une paroisse réformée et vice-versa.
Les Églises baptistes
Les Eglises baptistes, elles aussi, tiennent leurs origines de différents mouvements réformateurs protestants du XVI-ième siècle, en particulier anabaptistes.
D'une manière générale, ces Eglises ont la particularité de ne reconnaître comme membres que celles et ceux qui font profession de foi en Jésus-Christ et qui, en demandant le baptême, font un acte volontaire et personnel de repentance et de foi. Pour cette raison, les Eglises baptistes ne pratiquent pas le baptême des petits enfants. Ce sont des Eglises de professants, se distinguant sur ce point des multitudinistes. Par ailleurs, les baptistes se réclament des grands principes de la Réforme, en particulier le salut par la grâce et le "sola scriptura" : parole inspirée de Dieu, l'Ecriture est l'autorité unique et suffisante sur le plan théologique.
Dès le début de leur histoire, les baptistes ont discuté avec force le principe de la séparation des Eglises et de l'Etat. Ils accordent également autant d'importance à l'évangélisation qu'à l'action sociale : chaque Eglise est appelée à discerner les lieux de témoignage et de service appelant un ministère diaconal.
Les Eglises baptistes sont organisées selon le principe congrégationaliste : les Eglises locales jouissent d'une grande autonomie au sein de leur union d'Eglises. Au niveau national, ces unions prennent généralement la forme de fédérations, regroupées au niveau international au sein de l'Alliance Baptiste Mondiale (ABM : 40 millions de membres).
Les Églises pentecôtistes
Le pentecôtisme est né de mouvements du Réveil particuliers qui se sont manifestés au début du siècle, aux Etats-Unis sous l'impulsion du pasteur Charles Parham et de William J. Seymour puis, à partir de 1904, au Pays de Galles, sous l'influence d'Evan Roberts, prédicateur laïc méthodiste. La volonté des premiers pentecôtistes était de revenir aux sources de l'Eglise primitive et de revivre l'expérience des temps apostoliques, plus particulièrement du jour de Pentecôte.
La particularité théologique des pentecôtistes est de penser que le Saint Esprit est donné au croyant lors d'une expérience particulière, distincte du baptême d'eau traditionnel : le baptême du Saint Esprit. Celui-ci confère au croyant des dons particuliers comme le parler en langue, la prophétie ou la guérison divine. Ces dons de l'Esprit (ou charismes) sont énumérés dans la première Épître de Paul aux Corinthiens.
Les Eglises pentecôtistes se font les témoins de "l'Évangile aux quatre angles" : Jésus sauve, baptise, guérit, revient. Par ailleurs, elles se situent dans la tradition protestante évangélique et baptiste et se réfèrent aux grands principes de la Réforme : salut par la grâce, autorité de la Bible seule, sacerdoce universel.
Sur le plan ecclésiologique, les Eglises pentecôtistes sont typiquement congrégationalistes : l'Église est d'abord une réalité locale.
La Fédération Protestante de France
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Églises luthériennes
Le luthéranisme remonte aux origines mêmes de la Réforme et se réclame des trois affirmations centrales du message de Luther : autorité souveraine de la Bible, salut par la grâce (et son corollaire, la justification par la foi), sacerdoce universel des croyants.
La théologie luthérienne prend sa source dans l'événement de la Croix : l'humanité y rencontre Dieu lui-même, dans la détresse du Christ crucifié qui a accepté d'aller jusqu'au tréfonds de la misère humaine. Désormais, l'être humain est "à la fois pêcheur et justifié". Transformé dans sa rencontre avec Dieu, libéré de l'angoisse de la solitude et des affres du désespoir, il peut s'ouvrir aux autres et se consacrer à leur service. Tout en se référant au principe des "deux règnes" (temporel et spirituel), la théologie luthérienne valorise l'histoire et le monde comme lieux où Dieu appelle les hommes à s'engager.
Regroupées au sein de la Fédération Luthérienne Mondiale (FLM : 55 millions de membres), les Eglises luthériennes forment entre elles une communion ecclésiale. Elles sont néanmoins différemment organisées : certaines, notamment en Scandinavie, ont adopté un fonctionnement épiscopalien, conservant une certaine hiérarchie ecclésiastique. D'autres, comme en France, ont adopté un système soit de type presbytérien-synodal, soit intermédiaire.
Les Églises réformées
Les Eglises réformées se réclament également de Luther mais aussi d'autres réformateurs tels que Jean Calvin, Ulrich Zwingli ou Théodore de Bèze. La théologie réformée met plus particulièrement l'accent sur la toute puissance de Dieu. Celle-ci n'atteint pas à la liberté et à la responsabilité du chrétien, bien au contraire : ayant reçu en Jésus-Christ l'assurance de son salut, et se sachant pardonné, il n'en est que plus libre pour conduire sa vie de manière exigeante et responsable, conciliant sanctification personnelle et engagement dans la société pour combattre les injustices de ce monde. La transcendance de Dieu implique en même temps la relativisation de tous les pouvoirs humains, qu'ils soient religieux ou politiques.
La plupart des Eglises réformées appartiennent à l'Alliance Réformée mondiale (ARM : 70 millions de membres). Elles ne se réclament pas d'une confession de foi unique : il appartient à chaque Eglise de dire sa foi dans l'actualité et le contexte qui sont les siens. Cette acceptation des différences rejoint le souci des réformés de préserver en leur sein un réel pluralisme théologique.
Les Eglises réformées sont généralement organisées selon le système presbytérien-synodal. Le gouvernement de l'Eglise repose sur un équilibre entre instances locales (conseils presbytéraux), régionales et nationales (synodes).
Depuis 1973 en Europe, réformés et luthériens vivent en pleine communion ecclésiale à la suite de l'accord théologique de la "Concorde de Leuenberg". Un pasteur luthérien peut donc être en charge d'une paroisse réformée et vice-versa.
Les Églises baptistes
Les Eglises baptistes, elles aussi, tiennent leurs origines de différents mouvements réformateurs protestants du XVI-ième siècle, en particulier anabaptistes.
D'une manière générale, ces Eglises ont la particularité de ne reconnaître comme membres que celles et ceux qui font profession de foi en Jésus-Christ et qui, en demandant le baptême, font un acte volontaire et personnel de repentance et de foi. Pour cette raison, les Eglises baptistes ne pratiquent pas le baptême des petits enfants. Ce sont des Eglises de professants, se distinguant sur ce point des multitudinistes. Par ailleurs, les baptistes se réclament des grands principes de la Réforme, en particulier le salut par la grâce et le "sola scriptura" : parole inspirée de Dieu, l'Ecriture est l'autorité unique et suffisante sur le plan théologique.
Dès le début de leur histoire, les baptistes ont discuté avec force le principe de la séparation des Eglises et de l'Etat. Ils accordent également autant d'importance à l'évangélisation qu'à l'action sociale : chaque Eglise est appelée à discerner les lieux de témoignage et de service appelant un ministère diaconal.
Les Eglises baptistes sont organisées selon le principe congrégationaliste : les Eglises locales jouissent d'une grande autonomie au sein de leur union d'Eglises. Au niveau national, ces unions prennent généralement la forme de fédérations, regroupées au niveau international au sein de l'Alliance Baptiste Mondiale (ABM : 40 millions de membres).
Les Églises pentecôtistes
Le pentecôtisme est né de mouvements du Réveil particuliers qui se sont manifestés au début du siècle, aux Etats-Unis sous l'impulsion du pasteur Charles Parham et de William J. Seymour puis, à partir de 1904, au Pays de Galles, sous l'influence d'Evan Roberts, prédicateur laïc méthodiste. La volonté des premiers pentecôtistes était de revenir aux sources de l'Eglise primitive et de revivre l'expérience des temps apostoliques, plus particulièrement du jour de Pentecôte.
La particularité théologique des pentecôtistes est de penser que le Saint Esprit est donné au croyant lors d'une expérience particulière, distincte du baptême d'eau traditionnel : le baptême du Saint Esprit. Celui-ci confère au croyant des dons particuliers comme le parler en langue, la prophétie ou la guérison divine. Ces dons de l'Esprit (ou charismes) sont énumérés dans la première Épître de Paul aux Corinthiens.
Les Eglises pentecôtistes se font les témoins de "l'Évangile aux quatre angles" : Jésus sauve, baptise, guérit, revient. Par ailleurs, elles se situent dans la tradition protestante évangélique et baptiste et se réfèrent aux grands principes de la Réforme : salut par la grâce, autorité de la Bible seule, sacerdoce universel.
Sur le plan ecclésiologique, les Eglises pentecôtistes sont typiquement congrégationalistes : l'Église est d'abord une réalité locale.
La Fédération Protestante de France
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- Message n°4
Re: Histoire du protestantisme
"A Dieu seul soit la gloire !"
Rien n'est sacré, divin ou absolu en dehors de Dieu affirment les protestants.
Ils sont donc vigilants envers tout parti, valeur, idéologie, ou entreprise humaine prétendant revêtir un caractère absolu, intangible ou universel.
Parce que Dieu est un Dieu de liberté, qui appelle une libre réponse de la part de l'être humain, les protestants sont favorables à un système social qui respecte la pluralité et le liberté des consciences.
"La grâce seule"
Les protestants affirment que la valeur d'une personne ne dépend ni de ses qualités, ni de son mérite, ni de son statut social, mais de l'amour gratuit de Dieu qui confère à chaque être humain un prix inestimable.
L'Homme n'a donc pas à mériter son salut en essayant de plaire à Dieu.
Dieu lui fait grâce, sans condition. Cet amour gratuit de Dieu rend l'Homme apte, à son tour, à aimer ses semblables, gratuitement.
"L'essentiel, c'est la foi"
La foi naît de la rencontre personnelle avec Dieu.
Cette rencontre peut surgir brusquement dans la vie d'un individu. Le plus souvent, elle est l'issue d'un long cheminement parsemé de doutes et d'interrogations.
Mais la foi est offerte par Dieu, sans condition.
Tout être humain est appelé à la recevoir dans la liberté. Elle est la réponse humaine à la déclaration d'amour faite à tous par Dieu, dans la parole biblique, en Jésus-Christ.
"La Bible seule"
Les chrétiens protestants ne reconnaissent que la seule autorité de la Bible.
Elle seule peut nourrir leur foi ; elle est la référence dernière en matière théologique, éthique, institutionnelle. A travers les témoignages humains qu'elle nous transmet, la Bible est la Parole de Dieu.
Les textes bibliques dessinent des principes généraux à partir desquels chaque protestant, pour ce qui le concerne, et chaque Église, collégialement, tracent l'espace de leur fidélité.
"Se réformer sans cesse"
Les Églises rassemblent dans une même foi et espérance tous ceux, hommes, femmes et enfants, qui confessent explicitement le Dieu de Jésus-Christ comme celui qui donne sens à leur vie.
Les institutions ecclésiastiques sont des réalités humaines. "Elles peuvent se tromper" disait Luther. En référence à l'Évangile, les Églises doivent sans cesse porter un regard critique et interrogateur sur leur propre fonctionnement. Chacun doit y prendre sa part de responsabilité et être témoin de la fidélité à la parole divine.
"Le sacerdoce universel"
Parmi les principes les plus novateurs de la Réforme, le sacerdoce universel des croyants instaure une place identique, au sein de l'Église, à chaque baptisé.
Pasteurs et laïcs se partagent le gouvernement de l'Église. Les pasteurs n'ont pas de statut à part dans l'Église. Ils y exercent une fonction particulière à laquelle des études universitaires de théologie les ont conduits.
Dans un esprit d'unité, ils assurent en particulier le service de la prédication et des sacrements, l'animation de la communauté au sein de laquelle ils exercent leur ministère, l'accompagnement, l'écoute et la formation théologique de ses membres.
Fédération Protestante de France
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Rien n'est sacré, divin ou absolu en dehors de Dieu affirment les protestants.
Ils sont donc vigilants envers tout parti, valeur, idéologie, ou entreprise humaine prétendant revêtir un caractère absolu, intangible ou universel.
Parce que Dieu est un Dieu de liberté, qui appelle une libre réponse de la part de l'être humain, les protestants sont favorables à un système social qui respecte la pluralité et le liberté des consciences.
"La grâce seule"
Les protestants affirment que la valeur d'une personne ne dépend ni de ses qualités, ni de son mérite, ni de son statut social, mais de l'amour gratuit de Dieu qui confère à chaque être humain un prix inestimable.
L'Homme n'a donc pas à mériter son salut en essayant de plaire à Dieu.
Dieu lui fait grâce, sans condition. Cet amour gratuit de Dieu rend l'Homme apte, à son tour, à aimer ses semblables, gratuitement.
"L'essentiel, c'est la foi"
La foi naît de la rencontre personnelle avec Dieu.
Cette rencontre peut surgir brusquement dans la vie d'un individu. Le plus souvent, elle est l'issue d'un long cheminement parsemé de doutes et d'interrogations.
Mais la foi est offerte par Dieu, sans condition.
Tout être humain est appelé à la recevoir dans la liberté. Elle est la réponse humaine à la déclaration d'amour faite à tous par Dieu, dans la parole biblique, en Jésus-Christ.
"La Bible seule"
Les chrétiens protestants ne reconnaissent que la seule autorité de la Bible.
Elle seule peut nourrir leur foi ; elle est la référence dernière en matière théologique, éthique, institutionnelle. A travers les témoignages humains qu'elle nous transmet, la Bible est la Parole de Dieu.
Les textes bibliques dessinent des principes généraux à partir desquels chaque protestant, pour ce qui le concerne, et chaque Église, collégialement, tracent l'espace de leur fidélité.
"Se réformer sans cesse"
Les Églises rassemblent dans une même foi et espérance tous ceux, hommes, femmes et enfants, qui confessent explicitement le Dieu de Jésus-Christ comme celui qui donne sens à leur vie.
Les institutions ecclésiastiques sont des réalités humaines. "Elles peuvent se tromper" disait Luther. En référence à l'Évangile, les Églises doivent sans cesse porter un regard critique et interrogateur sur leur propre fonctionnement. Chacun doit y prendre sa part de responsabilité et être témoin de la fidélité à la parole divine.
"Le sacerdoce universel"
Parmi les principes les plus novateurs de la Réforme, le sacerdoce universel des croyants instaure une place identique, au sein de l'Église, à chaque baptisé.
Pasteurs et laïcs se partagent le gouvernement de l'Église. Les pasteurs n'ont pas de statut à part dans l'Église. Ils y exercent une fonction particulière à laquelle des études universitaires de théologie les ont conduits.
Dans un esprit d'unité, ils assurent en particulier le service de la prédication et des sacrements, l'animation de la communauté au sein de laquelle ils exercent leur ministère, l'accompagnement, l'écoute et la formation théologique de ses membres.
Fédération Protestante de France
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