Qu'est-ce que le symbole des apôtres ?
Le Symbole des Apôtres est, avec le credo, l'un des textes fondateurs de l'Eglise qui fixe la foi au Christ. Explications du Père Michel Kubler, assomptionniste, théologien
Dès les premiers temps du christianisme, les chrétiens ont ressenti le besoin de « fixer » la foi au Christ en des expressions puis des textes reconnus voire déclarés « canoniques », c’est-à-dire faisant autorité pour tous.
Les formules qui les composent peuvent paraître sèches – ce qui s’explique par le contexte de leur élaboration : polémiques contre les hérésies, âpres négociations dans le cadre des conciles sur le sens des mots et leur emploi. Il ne faut donc pas en attendre une expression déliée, ni forcément une nourriture spirituelle, mais le service – aussi important que délimité – d’une sorte de "garde-fou" de la foi.
C’est ainsi que le premier des sept conciles dits « oecuméniques » (Un concile est dit oecuménique lorsqu’il rassemble des évêques de l’« ensemble de la terre habitée » (en grec, oikouméné. Le premier concile oecuménique s’est tenu à Nicée, en 325). a, entre autres canons, fixé un « symbole de foi » qui, complété lors du IIe concile (qui s’est tenu à Constantinople, l’actuelle Istanbul, en 381), forme depuis lors le Credo « long » que nous récitons aujourd’hui encore : le Symbole de Nicée-Constantinople.
Le Symbole des Apôtres est « le plus ancien symbole » de la foi chrétienne. Il exprime la très grande autorité de ce texte qui condense de manière exemplaire la foi reçue des apôtres, à défaut d’avoir été écrit par eux.
Ce symbole est reconnu et proclamé par les Églises catholique, anglicane et nombre de protestantes – mais pas par l’Orthodoxie, qui préfère le Credo de Nicée-Constantinople à un texte d’origine occidentale !
La version que nous connaissons – et que nous récitons le dimanche à la messe, comme alternative à la formule « longue » de Nicée-Constantinople – date du VIe siècle.
Elle reprend des éléments préexistants du iie siècle en usage dans l’Église de Rome ainsi que de la Tradition apostolique.
► Pour en savoir plus, suivez la e-formation Croire, en onze étapes : le Symbole des apôtres commenté.
Père Michel Kubler, assomptionniste, théologien
Dans le Symbole des Apôtres, il est dit que le Christ "est descendu aux enfers."
Qu'est-ce que ça signifie? Où était le Christ entre sa Crucifixion et sa Résurrection?
Vous trouverez la réponse dans cet extrait du Symbole des Apôtres.
Le Symbole des Apôtres est, avec le credo, l'un des textes fondateurs de l'Eglise qui fixe la foi au Christ. Explications du Père Michel Kubler, assomptionniste, théologien
Dès les premiers temps du christianisme, les chrétiens ont ressenti le besoin de « fixer » la foi au Christ en des expressions puis des textes reconnus voire déclarés « canoniques », c’est-à-dire faisant autorité pour tous.
Les formules qui les composent peuvent paraître sèches – ce qui s’explique par le contexte de leur élaboration : polémiques contre les hérésies, âpres négociations dans le cadre des conciles sur le sens des mots et leur emploi. Il ne faut donc pas en attendre une expression déliée, ni forcément une nourriture spirituelle, mais le service – aussi important que délimité – d’une sorte de "garde-fou" de la foi.
C’est ainsi que le premier des sept conciles dits « oecuméniques » (Un concile est dit oecuménique lorsqu’il rassemble des évêques de l’« ensemble de la terre habitée » (en grec, oikouméné. Le premier concile oecuménique s’est tenu à Nicée, en 325). a, entre autres canons, fixé un « symbole de foi » qui, complété lors du IIe concile (qui s’est tenu à Constantinople, l’actuelle Istanbul, en 381), forme depuis lors le Credo « long » que nous récitons aujourd’hui encore : le Symbole de Nicée-Constantinople.
Le Symbole des Apôtres est « le plus ancien symbole » de la foi chrétienne. Il exprime la très grande autorité de ce texte qui condense de manière exemplaire la foi reçue des apôtres, à défaut d’avoir été écrit par eux.
Ce symbole est reconnu et proclamé par les Églises catholique, anglicane et nombre de protestantes – mais pas par l’Orthodoxie, qui préfère le Credo de Nicée-Constantinople à un texte d’origine occidentale !
La version que nous connaissons – et que nous récitons le dimanche à la messe, comme alternative à la formule « longue » de Nicée-Constantinople – date du VIe siècle.
Elle reprend des éléments préexistants du iie siècle en usage dans l’Église de Rome ainsi que de la Tradition apostolique.
► Pour en savoir plus, suivez la e-formation Croire, en onze étapes : le Symbole des apôtres commenté.
Père Michel Kubler, assomptionniste, théologien
Dans le Symbole des Apôtres, il est dit que le Christ "est descendu aux enfers."
Qu'est-ce que ça signifie? Où était le Christ entre sa Crucifixion et sa Résurrection?
Vous trouverez la réponse dans cet extrait du Symbole des Apôtres.