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La Tour de Babel :: l'origine de l'empire mondial des religions

    L’Église Adventiste du Septième Jour est apparue dans une période de ferveur religieuse au 19e siècle

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    Message  Arlitto Lun 16 Nov 2020 - 15:27

    L’Église Adventiste du Septième Jour est apparue dans une période de ferveur religieuse au 19e siècle

    Elizabeth Lechleitner

    Le prédicateur baptiste, William Miller, annonça que Jésus reviendrait le 22 octobre 1844. De nombreux américains étaient plus que surpris qu’une date soit fixée. De plus, l’idée d’un retour littéral du Christ était en soi une idée radicale

    L’Église Adventiste du Septième Jour est apparue dans une période de ferveur religieuse au 19e siècle 79s4
    Millerite Camp Meeting

    L’Eglise adventiste a été créée dans un climat de réveil spirituel dans
    le nord-est des Etats-Unis. Tout comme cette rencontre Millerite,
    les camps meetings, étaient une caractéristique du deuxième grand réveil.
    [photos issues du bureau des archives, des statistiques et de la recherche


    Dès le 19ème siècle, la plupart des Églises établies prêchaient que la Seconde Venue tenait plus du mythe que de la réalité et plus humain que divin. Les chefs religieux enseignaient que la « seconde venue » symbolisait l’arrivée d’une nouvelle génération socialement responsable qui craignait Dieu.

    Mais la croyance des Millerites d’une seconde venue littérale – ainsi qu’une nouvelle compréhension de la prophétie, le sabbat du septième jour et l’état des morts – étaient cruciales. Dans cette période d’agitation religieuse, ces doctrines fondamentales allaient former la base du mouvement de l’avènement.

    Le Nord-Est américain au début du 19ème siècle était le foyer du réveil spirituel. Le soi-disant second grand réveil donna naissance à des mouvements tels que les Shakers, les premiers mormons, les précurseurs des Témoins de Jéhovah, les Millérites et une multitude de ramifications excentriques. En fait, l’État de New York avait été surnommé le « burned-over district », se référant au fait que les évangélistes avaient, dans cette région, épuisé les réserves de gens non convertis.

    C’est dans ce climat que les Millerites furent exposés à la grande déception. Le groupe attendait impatiemment, mais vainement, le retour du Christ. Et là, comme l’explique l’historien adventiste George Knight, la « certitude mathématique de leur foi » s’évapora, de nombreux Millerites désertèrent le mouvement.

    Ceux qui restaient étaient divisés sur la signification du 22 octobre. Certains affirmaient que la date était fausse. D’autres soutenaient que le Christ était revenu, mais dans un sens spirituel.

    Un dernier groupe – les futurs leaders des Adventistes du Septième Jour –  étaient convaincus que la date était juste, mais qu’il ne s’agissait pas du bon événement.

    Revigoré par cette possibilité, ils se sont regroupés et sont retournés à l’Écriture, déterminés à découvrir la vérité. Ils arrivèrent à la conclusion que Jésus n’était pas revenu sur terre le 22 octobre, mais qu’Il avait commencé la dernière phase de Son ministère expiatoire dans le sanctuaire céleste.

    Une jeune femme méthodiste nommé Ellen Harmon (qui devint plus tard White) donna de la crédibilité prophétique à cette interprétation. Elle eut une vision en  décembre 1844 d’un « chemin droit et étroit » allant vers le ciel qui confirma que la prophétie avait en effet été accomplie le 22 octobre et établit ce qui serait le point central de la dénomination, le Christ.

    L’Église Adventiste du Septième Jour est apparue dans une période de ferveur religieuse au 19e siècle V0ug

    L’historien adventiste David Trim est impressionné que les Millerites aient pu survivre après un message initial « spectaculairement mauvais ». Il explique qu’il est vrai que les mouvements apocalyptiques gardent souvent, étonnamment, certains de leurs adeptes. Même si leurs idées sont « manifestement démenties », ce « n’est pas le genre de personnes qui vont par la suite fonder une Eglise très réussie. Que les adventistes aient pu le faire n’est pas la preuve que Dieu était de leur côté, mais c’est la preuve qu’ils avaient des dirigeant intelligents et rationnels. »

    Ce qui est peut-être plus parlant c’est que l’Eglise adventiste croyait fermement que Dieu était celui qui orchestrait les événements, nous explique Trim. « Je pense que les premiers adventistes étaient appelés par le Saint-Esprit. Cela peut paraître terriblement vieux jeu, mais je crois que notre Eglise a été appelée à l’existence à cette époque dans un but précis. »

    David Trim rajoute qu’ils démontraient également une véritable passion pour la vérité biblique. « C’est ce qui maintenait leur ardeur, alors que tous les autres ex-Millerites choisissaient des voies soit excentriques ou très traditionnelles et prudentes. »
    Pour les premiers croyants de l’avènement, la « vérité présente » était dynamique. En effet, alors que le nombre d’adventistes sabbataires passa de quelques centaines dans années 1840 à 3 000 en 1863, lorsque l’Eglise Adventiste du Septième Jour fut officiellement établi, leur compréhension de la doctrine continua à évoluer.

    Dès le début, les pionniers tels que James White étaient fervents dans leur appel à « sortir de Babylone ». Au départ, il s’agissait d’un appel à quitter une organisation religieuse pour retourner à la simplicité de l’Evangile.
    Cela ne surprend pas les historiens des religions, qui ont observé que régulièrement, après quelques générations, le sentiment de devoir retourner aux sources de la foi revient toujours. En effet, c’est cette tendance qui alimenta la deuxième grand réveil.
    Mais ce qui est frappant, nous dit Trim, c’est le renversement de White lorsque le mouvement s’agrandît. En 1859, James avait été amené à croire que l’appel à « sortir de Babylone » signifiait en fait, abandonner la désorganisation et accepter d’organiser l’Eglise.


    [ltr]L’Église Adventiste du Septième Jour est apparue dans une période de ferveur religieuse au 19e siècle RTEmagicC_Ellen-White-sister-web_01[/ltr]
    « Bien sûr, cela allait très bien avec le fait que Babylone venait finalement de Babel, ou confusion, et White expliqua que l’appel à sortir de Babylone était en fait laisser ce courant religieux chaotique et incroyablement excitant et fervent pour quelque chose d’un peu plus organisé. La signification de « sortir de Babylone » avait donc été complètement renversée », explique Trim.

    Mais alors qu’ils avançaient vers une structure de l’Eglise, les premiers adventistes ne perdaient pas leur zèle initial. Au contraire, ils avaient réussi à trouver un équilibre entre le radicalisme qui caractérisait l’expression religieuse dans le milieu des années 1800 et le conservatisme qui allait suivre. C’est un équilibre que l’Eglise adventiste maintient encore aujourd’hui, explique Trim, et il trouve son origine dans la tension de longue date entre l’esprit et l’ordre, datant de l’Eglise médiévale primitive.

    "Il faut avoir le bon esprit car l’ordre peut devenir guindé, rigide et hiérarchique, mais l’ordre est primordial car l’esprit devient naturellement chaotique et autodestructeur », dit-il.

    La pionnière de l’Eglise adventiste, Ellen White, a joué un rôle crucial dans la préservation de cet équilibre. Grâce à son don prophétique, Ellen pouvait calmer les querelles inévitables entre les premiers dirigeants adventistes comme son mari, James, Joseph Bates, Uriah Smith, John Nevins Andrews, George Butler et bien d’autres. Tous avaient des personnalités « incroyablement fortes et dynamiques », des qualités nécessaires pour transformer un mouvement local en une Eglise mondiale, nous explique Trim.

    Selon Trim, certains étudiants en histoire de l’Eglise pourraient trouver la tension entre les dirigeants principaux « déconcertante », mais le mouvement de l’avènement est unique en ce qu’il est resté uni dans un climat où la plupart des groupes religieux avaient tendance à se scinder, suivant un leader charismatique, ou se dissoudre complètement. Malgré les désaccords, les adventistes se sont finalement ralliés à la vérité biblique grâce à la prière et l’étude de la Bible ou par la prophétie.


    [ltr]L’Église Adventiste du Septième Jour est apparue dans une période de ferveur religieuse au 19e siècle RTEmagicC_James-White-web_01[/ltr]
    “« Ces hommes étaient tout à fait persuadés qu’ [Ellen White] était le messager de Dieu. Si elle disait : « Ceci m’a été révélé », ils l’acceptaient même si au départ il n’étaient pas contents », raconte Trim.

    « Ils étaient très prompts à débattre, et ils le faisaient en termes très simples, mais ils étaient aussi très prompts à pardonner et n’avaient pas de rancœur », dit Trim. « Ils avaient une ouverture d’esprit qui devrait nous inspirer. »

    Les Adventistes du Septième Jour modernes pourraient trouver les pionniers adventistes étranges. Certains ne croyaient pas en la trinité ou la personnalité du Saint-Esprit, et ils pensaient que Jésus Christ était un être créé. Beaucoup observaient le sabbat à partir de 18h le vendredi jusqu’à 18h le samedi, indépendamment des heures du coucher du soleil. Ils n’avaient également aucun scrupule à manger des viandes impures. Tout cela, cependant, allait changer à travers les décennies suivantes.

    Ce que les adventistes d’aujourd’hui reconnaîtront probablement dans leurs ancêtres est leur conviction. Que ce soit pour le sabbat, la seconde venue, le sanctuaire et autres croyances fondamentales, les premiers adventistes croyaient avoir découvert ce que Trim appelle une « clé » pour débloquer l’intégralité de la vérité biblique.

    « Ils se rendirent compte que ces doctrines disaient toutes la même chose à propos de Dieu, elles pointaient toutes dans la même direction, et ainsi les premiers adventistes se sentaient obligés de les observer.

    « Cet intérêt pour la vérité nous inspire », dit-il.

    .
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    Message  Arlitto Lun 16 Nov 2020 - 15:28

    L'esprit derrière l'Église 

    Introduction de Bible-Only:

    Cette article - traduit de l’ anglais -  est issu d'un documentaire américain sur l’ adventisme "Seventh-day Adventism - The Spirit Behind the Church" fait par l’ association Jeremiah Film. Celle-ci a pour but de mettre en garde contre les sectes. Nous recommandons la consultation de cette vidéo. Pour plus d’ information voir http://www.jeremiahfilm.com./

    Ce documentaire nous ouvre les yeux sur l'adventisme, ses origines, son évolution. Quelques affirmations de la fondatrice du mouvement - la prophétesse Ellen G. White - sont examinées, et ses croyances uniques sont mises à la lumière des véritées bibliques. Des ex-adventistes de haut rang témoignent, certains membres depuis 4 générations racontent comment ils ont decouvert la vérité sur leur organisation. Vous serez choqués et étonnés par leurs découvertes.

    Le titrage ainsi que quelques notes d’ actualisation (France, 2005) ont été rajoutées par bible-only.org.
    Le but de cette présentation n'est pas de discrimer ou moquer les adventistes, mais de mieux cerner l'adventisme, ses doctrines et "l'esprit derrière l'Eglise"

    L’Église Adventiste du Septième Jour est apparue dans une période de ferveur religieuse au 19e siècle Np35

    Seventh Day Adventism - The Spirit behind the Church 





    This Jeremiah Films eye-opening documentary explores the teachings of the Seventh-day Adventist Church, its origins, and the changes which have occurred throughout the years. It examines the claims of the religion's founder, the late prophetess Ellen G. White, and compares her unique beliefs with Biblical truth. You will meet a number of former high-ranking Church leaders, many of them 4th generation members, and discover what happened when they embarked on a journey to uncover the truth about their organization. 


    SEVENTH DAY ADVENTIST FALSE TEACHING ELLEN G WHITE FALSE PROPHET 





    Facts and False Doctrines of the Seventh Day Adventist Church
    Ellen G. White, who claimed to have “the spirit of prophecy,” was an important early leader of the movement and taught a number of distinctive Seventh Day Adventist (SDA) doctrines, including the Investigative Judgment and Sabbatarianism. While the church’s official theology now appears to be generally in the tradition of evangelical Christianity, certain SDA claims and unique doctrines continue to raise questions. These doctrines include the SDA belief that Sunday worship will result in the “Mark of the Beast,” imbalanced teachings on keeping the commandments (baptism, Sabbath observance) that often implies a kind of salvation by works, the “Remnant Church” doctrine that implies that the SDA is or will be God’s only true church, and the doctrine of the Investigative Judgment. Profile available.
    Adventism: Widespread trans-denominational movement inspired by William Miller’s prediction that Jesus’ “advent” (return) would take place in 1844. Even after the Great Disappointment (the date’s failure), many people in the movement continued to believe. Some suggested revised chronologies and new dates, eventually forming groups such as the Watchtower Bible and Tract Society. Others, notably Hiram Edson and Ellen G. White, suggested that the 1844 date was accurate but that a heavenly (thus invisible) event had taken place. Their teachings became the basis of Seventh-day Adventism, which eventually spawned its own offshoots, including Armstrongism and the Branch Davidians.
    Sabbatarianism:
    Generally the view that the Old Testament Sabbath commandment is to be observed unchanged by the church. As used in this index, Sabbatarianism refers to an extreme form of the belief in which membership in the true church, or even salvation, is conditional upon keeping the Sabbath law. As such, Sabbatarianism is at the least a form of legalism and at most a denial of salvation by grace. In most cases, the Jewish Sabbath (Saturday) must be observed by refraining from work, sports, and travel from sundown Friday evening to sundown Saturday evening. The belief is often accompanied by the observance of Jewish dietary laws and/or other Old Testament feasts.
    Ellen white failed prophecy false teaching 7th day adventism exposed 
    Salvation by Works:
    Any doctrine that denies salvation by grace alone by teaching that eternal life is merited, earned, conditioned, or maintained through human effort, religious ritual, financial donations, obedience to laws/commandments, church membership, and/or moral behavior.
    Salvation by Grace:
    The doctrine and message of the gospel that eternal life is not gained by or conditioned on works but is an undeserved and free gift from God received through faith in Jesus Christ as the Lord and Savior who died for our sins and rose from the dead. Contrasted with salvation by works.
    Investigative Judgment:
    One of the unique doctrines of the Seventh-day Adventist Church that make the place of that church within evangelical Christianity questionable. First taught in Adventism by Hiram Edson, F.B. Hahn, and O.R.L. Crosier, it was accepted as “present truth” by those who would later become known as Seventh-day Adventists (SDAs) after it was confirmed and taught in visions received by Ellen G. White. The doctrine teaches that in the Holy of Holies in the Heavenly Sanctuary Christ is now conducting an investigation into the lives of all who have ever professed belief in Christ. He is judging all their works, by the standard of God’s Law. All those whose lives fail to measure up to the standard of the Law are rejected and condemned as not having true faith. Those whose lives meet that standard and thus manifest the perfect character and righteousness of Christ are recognized as having true faith, and so their sins are “blotted out.” SDAs say, “This judgment vindicates the justice of God in saving those who believe in Jesus. It declares that those who have remained loyal to God shall receive the kingdom.” Evangelicals believe, and the Bible teaches (Rom. 3:21–26), that God’s justice in saving sinners who trust Jesus to save them is vindicated by the blood of Jesus—His death in their place, in their behalf. Profile (on SDA) available. 
    Seventh-day Adventist Church Profile Unique Terms: “Investigative Judgement,” “Spirit of Prophecy,” “Coming into the Truth” (believing and living the full SDA message and lifestyle), “Remnant Church.”
    History seventh day adventism SDA false teachings 7thday adventist false prophet cult Ellen g white false prophet Sunday mark of the beast
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    Message  Arlitto Lun 16 Nov 2020 - 15:28

    Depuis le déluge, il y a eu amalgamation de l’ homme et de la bête, 
    comme on peut le voir dans les variétés presque infinies d’ espèces animales, 
    et dans certaines races humaines. 
    Ellen G. Whit
    e


    La Religion Adventiste

    La Religion Adventiste du Septième Jour revendique aujourd’ hui près de 13 millions d’ adeptes dans le monde entier, avec l’ accent séduisant qu’ elle met sur la prophétie de la Bible, sur une diététique saine et sur l’éducation. Le mouvement Adventiste du Septième Jour continue à se développer à un rythme remarquable.

    Son expansion extraordinaire est d’ autant plus étonnante quand on considère son origine humble et peu connue. 

    Basée sur les enseignements et les philosophies de sa fondatrice au 19ème siècle, la prophétesse Ellen G. White, la Religion Adventiste du Septième Jour exerce une influence énorme dans le monde entier. Maintenant, avec des milliers d’ Églises localisées dans plus de 200 pays différents, le revenu de l’ organisation dépasse 1,3 milliard de dollars par an.

    David Snyder a passé 22 ans en tant que pasteur Adventiste. 

    Sa découverte d’ un certain nombre de contradictions historiques dans la religion Adventiste a abouti à son licenciement sans pension, juste six mois avant sa retraite.

    En plus de ses Églises, les propriétés des Adventistes du Septième Jour comprennent un grand nombre d’ écoles, de librairies, de magasins d’ aliments diététiques, de studios de télévision, d’ universités et d’ infrastructures médicales, telles que le Centre Médical de l’ Université de Loma Linda en Californie, célèbre dans le monde entier.   

    Le contact avec beaucoup de nouveaux convertis se fait au début par le biais de leurs conférences sur la prophétie bien médiatisées

    Ces conférences sont d’ habitude annoncées sans citer le nom de Religion Adventiste du Septième Jour. Les gens ne se rendent souvent pas compte que la Religion Adventiste parraine le programme. En outre, ils utilisent également leurs cours sur Arrêter de Fumer en Cinq Jours et les cours de cuisine végétarienne qui se vendent très bien pour faire du prosélytisme.

    La religion Adventiste du Septième Jour produit aussi tous les ans un grand nombre d’ émissions spéciales de haute qualité pour la radio et la télévision afin de diffuser son message et d’ attirer de nouveaux membres. Bien que considérée par bien des gens comme étant une tendance prédominante de dénomination chrétienne, la religion Adventiste du Septième Jour diffère du christianisme évangélique dans un certain nombre de domaines essentiels théologiques. Afin de déterminer l’ importance de ces différences, il faut examiner les enseignements de la défunte fondatrice de la religion Adventiste du Septième Jour, Ellen G. White.
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    Message  Arlitto Lun 16 Nov 2020 - 15:29

    Ellen G. White

    Née le 26 Novembre 1827 à Gorham, Maine, Ellen a été frappée à la tête par une pierre alors qu’ elle avait neuf ans. Elle resta sans connaissance pendant trois semaines, incapable d’ aller à l’ école après l’ incident. L’ éducation d’ Ellen s’ arrêta au niveau de la classe de CE 2. Sa santé et ses émotions sont toutes les deux restées fragiles au fur et à mesure qu’ elle grandissait.  

    Son nom de jeune fille était Ellen Gould Harmon. Elle a été élevée dans un foyer Méthodiste fervent. Sa famille Méthodiste tomba sous l’ influence de William Miller, un grand prédicateur. Il a enseigné que le Christ reviendrait, d’ abord en 1843, puis le 22 Octobre 1844, censé être le jour de l’ expiation juive pour cette année-là. Cependant, en utilisant les informations de l’ Encyclopédie Universelle Juive, vous trouvez qu’ en 1844, le jour de l’ expiation a commencé après le coucher du soleil, le 23 Septembre, et non le 22 Octobre.

    Ainsi, dès le début, cette date cruciale dans la religion Adventiste était défectueuse, incorrecte. 

    Les réunions de William Miller ont été marquées par beaucoup de sentimentalisme et d’ hystérie sur le retour imminent du Christ .

    Ellen Harmon était une participante enthousiaste, mais lorsque le Christ n’ est pas revenu selon la prédiction de Miller, elle fondit en larmes, et en prières, et resta selon ses dires dans cet état désespéré pendant des mois.

    Ellen White ne pouvait tout simplement pas accepter le fait que le Christ ne soit pas revenu en 1843 ou en 1844. Elle ne pouvait pas reconnaître son erreur alors que , chose intéressante, William Miller le fit . Au lieu de cela, elle affirma avoir eu une vision de Dieu, la première de beaucoup d’ autres.

    "J’ ai vu que le tableau de 1843 a été dirigé par la main du Seigneur, et qu’ il ne devrait pas être changé. Que les chiffres étaient comme Il les a voulu, que Sa main était sur celles-ci et cachait une erreur dans certains des chiffres".

    Au lieu de reconnaître qu’ elle était dans l’ erreur, Ellen Harmon déclara que c’ était Dieu qui avait commis l’ erreur, et l’ avait Lui-même dissimulée. La vision controversée d’ Ellen a forcé le rajustement de beaucoup de dates et de doctrines Adventistes. Bien que la date de 1843 ait été maintenant ajustée à 1844, elle restait toujours erronée. Néanmoins la date de 1844 est devenue la base de nombreuses doctrines et croyances Adventistes principales, qu’ on continue à garder jusqu’ à ce jour.   

    Elle devint Ellen White en 1846 après son mariage avec James White, un autre ancien adepte de Miller. Puisqu’ elle affirmait avoir l’ esprit de prophétie, elle devint la figure d’ autorité visible et absolue pour le groupe de croyants Adventistes qui était petit au début. Elle affirma : 

    "Je vous présente ce que le Seigneur m’ a présenté. Je n’ écris pas sur le papier un article exprimant simplement mes propres idées. Elles sont ce que Dieu a ouvert devant moi en vision, les précieux rayons de la lumière resplendissant du trône."  

    Ses écrits

    Ses écrits se multiplièrent pour atteindre 17 fois le volume de la Bible entière. Ses partisans devaient se référer à ces 5000 articles, aux 49 livres, au manuscrit de plus de 55.000 pages qu’ elle affirmait avoir écrits, et les considérer comme étant aussi inspirés que la Bible à travers la plume de l’ inspiration d’ Ellen White.   

    À ce jour, les publications officielles de l’ Église adventiste ont utilisé ses écrits comme le dernier mot sur la doctrine. Les 27 points des croyances fondamentales déclarent que la Bible est la source de toute autorité, mais ils disent également que ses écrits sont une source permanente faisant autorité en matière de vérité. Ils ont cependant refusé l’ accès à ses écrits plus embarrassants, en les enfermant en sécurité dans la chambre forte de White Estate.

    Une inspiration spirite

    Mme White a écrit sur presque chaque domaine de la vie chrétienne. C’ est-à-dire la doctrine, le régime alimentaire, la santé, les loisirs et le mariage. Un grand nombre de ses écrits ont été faits à Elmshaven, sa demeure en Californie. Elle a déclaré qu’ un ange se tenait près de cette chaise dans sa chambre à coucher. Ils croient en outre que les trois anges, mentionnés dans la Bible au livre de l’ Apocalypse, portent trois messages uniques. 

    •Le jugement d’ investigation, 
    •le sabbat du Samedi
    •et le culte du Dimanche qui est la marque de la bête.   

    Les prophéties

    Sidney Cleveland était un pasteur ordonné dans l’ Église Adventiste du Septième Jour qui a eu sous sa responsabilité 13 Églises entre 1979 et 1990. Au cours des recherches qu’ il a effectuées pour un livre prévu, validant l’ inspiration divine d’ Ellen G. White, Cleveland découvrit tant de fausses prophéties qu’ il en fut désillusionné. Par la suite il a édité les résultats de ses recherches dans un livre intitulé Whitewashed, Uncovering The Myths of Ellen G. White,  à traduire sans rendre le jeux de mot de Whitewashed par : Blanchi, Mise à nu des mythes d’ Ellen G. White.  

    L’ Église Adventiste du Septième Jour a été fondée sur des prophéties concernant la seconde venue de Jésus-Christ. Ce n’ est pas par coïncidence que la Bible contienne de nombreux avertissements sur les faux prophètes. Le test d’ un faux prophète dans la Bible, aux chapitres 13 et 18 de Deutéronome est simplement, si oui ou non la prophétie se réalise. Il est prouvé historiquement que les prophéties suivantes d’ Ellen G. White ne se sont pas réalisées. 

    Jérusalem

    On m’ a ensuite montré certaines personnes qui sont dans la grande erreur de croire que c’ est leur devoir d’ aller à la vieille Jérusalem, et de penser qu’ ils ont du travail à faire là-bas avant que le Seigneur ne vienne. J’ ai vu que Satan avait énormément trompé certains sur ce point. J’ ai également vu que la vieille Jérusalem ne serait jamais rebâtie.   

    Exactement le contraire de la prédiction d’ Ellen White s’ est produit. La vieille Jérusalem a été prodigieusement construite depuis 1948 lorsqu’ Israël est devenu une nation. Elle s’ était totalement trompée.   

    L’ enlèlevement

    A nouveau, Mme White a prédit dans ses premiers écrits qu’ elle serait parmi les saints vivants quand Jésus reviendrait 

    "Bientôt nos yeux furent attirés vers l’ Est, car un petit nuage noir était apparu, à peu près de la taille d’ une main d’ homme, que nous savions tous comme étant le signe du Fils de l’ homme. Les tombes se sont ouvertes, et à ce même moment nous avons été changés et enlevés avec eux pour rencontrer le Seigneur dans les airs." (Ellen G. White)

    Mme White n’ était pas parmi les saints vivants compris dans sa vision. Cet événement ne s’ est pas produit de son vivant. Nous sommes toujours dans l’ attente du retour glorieux de notre Seigneur Jésus-Christ. Au lieu d’ être enlevée avec les saints vivants au retour de Jésus, Mme White est morte le 16 Juillet 1915 et a été enterrée près de son mari James. Encore une de ses prophéties qui ne s’ est pas réalisée.

    La fin imminente

    Comme d’ autres personnes de son temps, Mme White a enseigné la fin imminente du mondepour stimuler ses ouvriers. Dans ses premiers écrits, dans les années 1850, elle encourageait vivement les nouveaux convertis, leur disant qu’ ils n’ avaient que quelques mois à attendre. 

    "Mais le temps est maintenant presque fini, et ce que nous avons appris pendant des années , ils devront l’ apprendre en quelques mois." (Ellen G. White)

    Ce n’ étaient pas des prophéties isolées, mais réaffirmées à plusieurs reprises. En Mai 1856, lors d’ une réunion d’ Église à Battle Creek, Michigan, Mme White avait hardiment déclaré : 

    "J’ ai vu que certains des participants serviraient de nourriture aux vers, certains seraient exposés aux sept derniers fléaux, et d’ autres seraient transférés au ciel à l’ avènement du Christ sans voir la mort."


    Aux temps de l’ ancienne alliance, elle aurait été lapidée à mort pour avoir été un faux prophète. 

    Mme White n’ a pas limité ses prophéties aux événements entourant la venue du Seigneur mais elle a prédit la manière dont des gouvernements étrangers agiraient contre les Etats-Unis.En 1862, Ellen White a prédit la chute des Etats-Unis, suite à une grande guerre impliquant beaucoup de nations. Pendant la Guerre Civile, elle a prédit que l’ Angleterre déclarerait la guerre aux états du Nord, et les mortifierait dans la poussière. 

    "L’ ange a dit, lorsque l’ Angleterre déclarera la guerre, toutes les nations auront leur propre intérêt à servir, et il y aura une guerre générale. Une confusion générale et cette nation sera encore humiliée dans la poussière."  (Ellen G. White) 

    L’ histoire prouve l’ erreur totale de cette prophétie. L’ Angleterre n’ a pas déclaré la guerre aux états du Nord. D’ autres nations ne s’ y sont pas associées. Les Etats-Unis d’ Amérique n’ ont pas été humiliés dans la poussière dans la défaite. Un esprit objectif reconnaîtra que Mme White a manifestement fait de nouveau une fausse prophétie.


    Prophéties extravagantes et racistes

    Dans une vision, Mme White a également déclaré avoir complètement parcouru avec des ailes diverses planètes qui étaient pleines d’ habitants. 

    Elle a rapporté qu’ elle a rencontré Hénoch sur une planète éloignée au cours d’ un de ses voyages. Dès fois, elle a vu des anges utiliser des laissez-passer de la porte d’ or pour entrer et sortir du ciel. Certaines de ses prétendues visions reflétaient ses propres vues les plus racistes, par exemple :   

    Elle croyait que certaines races humaines étaient le résultat de relations sexuelles entre l’ homme et l’ animal, 
    auxquels elle faisait allusion comme étant une amalgamation. 

    "Même les espèces animales que Dieu avait créées ont été préservées dans l’ arche. Les espèces fusionnées que Dieu n’ a pas créées, qui ont été le résultat de l’ amalgamation ont été détruites par le déluge. Depuis le déluge, il y a eu amalgamation de l’ homme et de la bête, comme on peut le voir dans les variétés presque infinies d’ espèces animales, et dans certaines races humaines."   (Ellen G. White)

    En dépit de la nature non biblique de ses visions, ses adeptes ont continué à l’ accepter comme messagère de Dieu, et ses écrits comme étant aussi inspirés que la Bible. 

    Dale Rapslap était de la quatrième génération de la religion Adventiste du Septième Jour, il a servi comme pasteur et enseignant de la Bible. Il a été éduqué dans leur système scolaire du CP1 jusqu’ au séminaire. Sa connaissance étendue et approfondie des écrits d’ Ellen G. White l’ a amené par la suite à écrire deux livres : 

    •La Doctrine du Culte des Adventistes du Septième Jour (The Cultic Doctrine of Seventh-day Adventists)  
    •Le Sabbat en Pleine Crise (Sabbath In Crisis.)
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    Message  Arlitto Lun 16 Nov 2020 - 15:29

    La doctrine du jugement d’ investigation


    La doctrine du jugement d’ investigation à laquelle les Adventistes du Septième Jour s’ accrochent toujours est venue d’ une réinterprétation de la prophétie non réalisée de William Miller affirmant que le Christ reviendrait sur la terre le 22 Octobre 1844. Les Adventistes ont d’ abord cru que la porte de la miséricorde a été fermée à cette date. Ellen G. White avec l’ autorité prophétique, a soutenu à la fois cette date et la fermeture de la porte de la foi.   

    Sa première vision contenait un jugement effrayant sur les Adventistes ayant abandonné le message de l’ année 1844, appelé le Cri de Minuit. Elle a dit qu’ ils ont déserté le chemin conduisant au ciel. 

    "Il leur était simplement impossible de revenir sur le chemin et d’ aller à la cité, comme tout le monde des méchants que Dieu avait rejeté."   (Ellen G. White)

    Des années plus tard, quand sa première vision a été réimprimée, bien que la préface ait déclaré qu’ aucun changement n’ ait été effectué dans l’ idée ou le sentiment, la partie de sa vision comportant l’ enseignement sur la fermeture de la porte du salut a seulement été omise.   

    Après 1851, les autres passages sur la fermeture de la porte ont été soit supprimés soit réinterprétés. 

    Il fallait trouver une explication pour la déception de 1844

    Deux adeptes de Miller, Hiram Edison et M. Crosier, introduisirent une nouvelle théologie sur le sanctuaire qui enseignait qu’ au lieu de venir visiblement sur la terre en 1844, Christ est entré pour la première fois au ciel dans le lieu Saint des Saints. Ce nouvel enseignement fût un échapatoire, leur permettant d’ ésquiver leur erreur. 

    Ellen G. White a tout de suite porté l’ approbation de Dieu sur cette nouvelle explication en ce qui concerne la date du 22 octobre 1844. 

    "Le Seigneur m’ a montré dans une vision : voilà à peu près plus d’ un an que le Frère Crosier a eu l’ éclairage réel sur la purification du sanctuaire."   (Ellen G. White)

    Les doctrines résultantes

    Toutes les doctrines ont été aussitôt adaptées à 1844 comme étant la purification du sanctuaire, et le commencement du jugement investigateur. 

    La porte fermée a dû être ouverte pour permettre le salut de leurs propres enfants qui étaient nés après 1844, et pour évangéliser d’ autres dans la religion Adventiste

    Il a fallu conditionner le salut pour tous, même pour ceux qui ont vécu aux temps de la Bible par ce jugementet ainsi la doctrine sur le sommeil de l’ âme a été introduit.

    Les prophéties de Daniel et de l’ Apocalypse ont dû être réinterprétées pour s’ adapter au jugement d’ investigation. 

    Ce fut un moment de confusion et de revirement doctrinal, mais la doctrine du jugement d’ investigation a survécu grâce au cachet d’ approbation d’ Ellen White. 

    Au moment désigné pour le jugement, la fin des 2300 jours en 1844, le travail d’ investigation et d’ effacement des péchés a commencé. Tous ce qui n’ ont jamais accepté le Nom du Christ doivent passer par Son examen minutieux de recherche.   

    Les conditions de cette nouvelle doctrine du jugement d’ investigation ou de doctrine du sanctuaire, comme on est venu à la connaître, étaient dures. Elle enseignait qu’ un ange notait maintenant et suivait tous les mouvements, jusqu’ à même enregistrer les moments perdus, pendant lesquels une personne pourrait désirer quelque moment de loisir. 

    Le travail de chaque homme passe en revue devant Dieu, et est enregistré pour la fidélité ou pour l’ infidélité. 

    En face de chaque nom, on inscrit dans les livres du ciel avec une précision terrible: chaque parole incorrecte, chaque acte égoïste, chaque devoir non accompli, et chaque péché secret avec chaque dissimulation astucieuse, chaque avertissement ou réprobation envoyée du ciel, les moments négligés et gaspillés, les occasions au cours desquelles on ne s’ est pas amélioré, l’ influence exercée pour le bien ou le mal avec ses résultats portant loin, tous sont des chroniques pour l’ ange qui note.   (Ellen G. White)

    En vérité, cette doctrine du jugement investigateur, unique aux Adventistes du Septième Jour, a coloré toute autre doctrine dans le mouvement. Il y a eu beaucoup de polémique et de discussion puisqu’ on ne peut pas la justifier par l’ Écriture Sainte.   

    Dans son livre, le Mouvement du Destin, le remarquable historien et théologien Adventiste LeRoy Froom déclare que tout affaiblissement ou démenti ou submersion de la vérité du sanctuaire n’ est pas seulement une question sérieuse mais cruciale. Par conséquent toute déviation ou manquement frappe la religion Adventiste au coeur et défie son intégrité même.Cette doctrine principale de la religion Adventiste, qui affirme que le jugement des oeuvres des croyants déterminera leur salut est d’ une manière flagrante non biblique et n’ est enseignée par aucune dénomination chrétienne légitime.   

    Cette doctrine enseigne, qu’ à un certain moment dans le temps, entre 1844 et la deuxième venue du Christ, le nom de chaque croyant viendra en jugement. 

    À ce moment dans le temps, si quelqu’ un a des péchés non confessés, même des péchés oubliés, ou s’ il ne fait pas preuve d’ une obéissance parfaite aux Dix commandements, en particulier le quatrième, il sera perdu. Cet enseignement est diamétralement opposé à l’ évangile de la grâce du Nouveau Testament.
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    Message  Arlitto Lun 16 Nov 2020 - 15:30

    Clear Word : Une bible adventiste?

    L’Église Adventiste du Septième Jour est apparue dans une période de ferveur religieuse au 19e siècle V7hq

    Dans toutes les religions créées par l’ homme, l’ autorité de l’ Écriture Sainte de Dieu et de la Parole immuable est mise au défi. 

    Les Adventistes du Septième Jour ne font pas exception. 

    Ils ont [eu] aussi une propre version de la Bible, connue d'abord* le nom de Clear Word bible (Paroles Claires), maintenant sous le nom (Clear Word) Voir note!, qui insère les mots et les idées d’ Ellen G. White directement dans le texte de la Bible.

    Par exemple, dans le chapitre 9 du livre de Daniel, 300 mots ont été ajoutés aux Écritures Saintes. 

    On peut voir un exemple flagrant de ce type de changement dans Daniel chapitre 8, verset 14 , qui dans la version Louis Segond dit simplement,
    "Et il me dit:
     Deux mille trois cents soirs et matins; puis le sanctuaire sera purifié"

    Dans la Version Clear Word, ce passage a été considérablement changé:

    "Après deux mille trois cents jours prophétiques, ou deux mille trois cents ans , Dieu interviendra, proclamera la vérité sur Lui-même, et restaurera le ministère du sanctuaire au ciel à sa place légitime. Ceci quand le jugement commencera, dont le purification du sanctuaire terrestre était un type."   (Clear Word)

    On peut voir jusqu’ où certains* Adventistes du Septième Jour sont disposés à aller pour soutenir leur prophétesse, même jusqu’ à la manipulation de l’ Écriture. 

    La Clear Word , publiée en 1994, qui a une paraphrase étendue pour édifier la foi et la croissance, n’ est rien d’ autre qu'une des déformations ajoutées à la Parole de Dieu, pour soutenir la théologie Adventiste. Ils ont également édité leur Bible d’ étude comprenant les citations d’ Ellen G. White comme commentaire inspiré.   

    D’ autres doctrines hérétiques Adventistes comprennent l’ enseignement que l’ expiation de Christ pour les péchés sur la croix était incomplète. Que ce Jésus-Christ est l’ archange Michel, et que l’ enfer n’ existe pas.   

    Au cours du 19ème sciècle, en l’ espace de quelques années les uns et les autres, les Mormons, les Témoins de Jéhovah, les Scientistes Chrétiens, et les Adventistes du Septième Jour ont tous présenté des doctrines contraires à celles gardées par les croyants traditionnels de la Bible.   

    Leslie Martin était un adepte dévoué de la troisième génération de la religion Adventiste du Septième Jour, qui a cru que les écrits d’ Ellen White étaient inspirés par Dieu. L’ éducation qu’ elle avait reçue dans leur système scolaire commença cependant à se désagréger quand elle s’ est mise à étudier la Bible.   

    "Plusieurs doctrines des Témoins de Jéhovah et des Adventistes du Septième Jour sont semblables. 

    Ceci en raison de leurs racines communes. 
    Le fondateur des Témoins de Jéhovah, Charles Taze Russell a même été le co-auteur d’ un livre appelé Les Trois Mondes, avec N. H. Barber, un des tout premiers Adventistes. Les Témoins de Jéhovah sont seulement une des nombreuses sectes qui se sont séparées du mouvement Adventiste. Les Adventistes et les Témoins de Jéhovah s’ accrochent toujours tous les deux aux hérésies du sommeil de l’ âme, et de Michel l’ archange comme étant Jésus.

    Les premiers Adventistes éminents, dont James White et Uriah Smith , ont nié la divinité de Jésus-Christ comme font les Témoins de Jéhovah. Les Témoins de Jéhovah et les Adventistes du Septième Jour ont tous produit leurs propres versions modifiées de la Bible pour refléter leurs doctrines aberrantes. Tous les deux ont fixé de fausses dates pour le retour de Jésus-Christ, et ont lamentablement échoué dans l’ exactitude de la prophétie. Tous les deux ont couvert leurs erreurs et prétendu être la seule Église restante dans le monde. Tous les deux ont été coupables de plagiat des tout premiers travaux sans reconnaître le mérite des auteurs précédents."
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    Message  Arlitto Lun 16 Nov 2020 - 15:31

    Le plagiat

    En 1982, un pasteur Adventiste, Walter T. Rae, a sorti ce livre appelé, The White Lie (Le Mensonge Blanc). Il a été dédicacé à tous ceux qui préfèreraient croire en une vérité amère qu’ en un mensonge doux. Il a aimé les écrits de Mme White, et pensé devoir lire ce qu’ elle a lu. Il a ainsi découvert des quantités énormes de plagiat dans ses écrits.

    Par des recherches minutieuses, on a découvert que sa prétendue inspiration venant de Dieu avait été empruntée à d’ autres auteurs sans qu’ aucune mention des sources originales ne soit faite.

    Ses principaux livres, dont Patriarches et Prophètes, Le Désir des Ages, L’ Esprit de la Prophétie, La Grande Controverse, Messages Choisis, Les Actes des Apôtres, Les Leçons sur l’ Objet du Christ, les Conseils sur la Gérance des Ressources, l’ Évangélisation, les Principes Fondamentaux de l’ Éducation Chrétienne, les Ouvriers de l’ Évangile, les Messages aux Jeunes, le Ministère de Guérison, Ma Vie Aujourd’hui, Les Prophètes et Les Rois, Fils et Filles de Dieu, Pas vers Christ, Témoignages pour l’ Église, Pensées de la Montagne des Béatitudes et d’ autres, contiennent du matériel plagié volé à des auteurs anciens. 

    Un livre, intitulé Esquisses de la Vie de Paul, a été plagié dans son intégralité par Ellen G. White. 
    Conséquences : un procès! et le livre a été rapidement retiré de l’ impression

    En dépit de la preuve irréfutable, l’ Église Adventiste du Septième Jour a choisi de lutter contre ces accusations avec un livre intitulé, The White Truth (La Vérité Blanche). Dans ce livre, la ligne principale de leur défense était que puisqu’ il n’ y avait aucune loi sur les droits d’ auteur à l'époque, Ellen G. White n’ avait en fait pas violé la loi, ce qui naturellement esquive la question. 

    Le livre a davantage essayé de renforcer solidement la position de Mme White, en tant que prophétesse divinement inspirée. Et en affirmant à la page 61 que ...

    "ce que nous sommes en tant qu’ Église est une réflexion de notre foi dans l’ autorité divine évidente des écrits d’ Ellen G. White." (Ellen G. White)

    Cependant, la hiérarchie Adventiste n’ a pas été su relever le défi de prouver que même 20% de ses écrits étaient originaux. Les visions qu’elle a prétendu recevoir de Dieu étaient également aussi précaires. Il s’ est avéré que certaines de ces visions n’ étaient rien d’ autre que des descriptions verbales de peintures et de dessins qu’ elle avait vus dans des livres précédemment édités par d’ autres auteurs. 

    L’ Alimentation

    Dan Snyder, a suivi les pas de son père, en devenant un pasteur Adventiste du Septième Jour. 

    Son examen des enseignements d’ Ellen G. White l’ a finalement amené à quitter la religion Adventiste et à entrer dans le ministère chrétien. Les chercheurs examinant les premiers documents contenant les conseils d’ Ellen G. White sur le régime alimentaire et la santé sont généralement choqués. Nous devons concéder qu’ elle aurait voulu être une dame Victorienne ayant des idées très réservées sur le sexe opposé. La majeure partie de ses conseils en matière de santé traitaient de la manière de maîtriser les appétits sexuels des hommes qu’ elle considérait excessifs. Ses conseils à ce sujet sont pleins de longueur, mais sa conviction était que ces appétits sexuels pourraient être contrôlés par un régime. Elle a d’ abord donné une liste de nourritures à éviter.

    Les tartelettes fourrées aux raisins secs, les gâteaux, les conserves et les viandes fortement assaisonnées de sauces créent un état fébrile dans le système, et enflamment les passions animales. Se passer des viandes, et utiliser les céréales, les légumes et les fruits comme produits de régime. (Ellen G. White)

    On a recommandé instamment aux adeptes de ne plus siroter de la boisson de Chine, ou des alcools de Java. 

    Notre Père céleste a envoyé la lumière de la réforme en matière de santé pour protéger contre les maux qui résultent de l’ indulgence effrénée de l’ appétit. (Ellen G. White)

    Beaucoup de gens croient que le style de vie végétarien de la religion Adventiste du Septième Jour est une alternative saine, et beaucoup de gens sont attirés par la religion Adventiste en raison de leur message sur la santé. On nous a enseigné en tant qu’ Adventistes que nous avions un message spécial pour le monde avec notre message sur la santé, et que notre prophétesse Ellen White était de beaucoup d’ années en avance sur son temps. 

    Pour maîtriser les appétits sexuels des hommes, en plus du fait d’ être végétariens, Ellen White a conseillé qu’ ils ne doivent pas manger du tout le soir. 

    L’ habillement

    Les femmes non plus n’ ont pas échappé aux conseils d’ Ellen G. White en matière de santé, et elle a davantage contrôlé ses partisans du sexe féminin en publiant des directives concernant leurs styles de coiffure et leur manière de s’ habiller. En parlant des perruques et d’ autres pièces pour les cheveux , elle a dit : 

    Les faux cheveux et les garnitures couvrant la base du cerveau chauffent et excitent les nerfs spinaux se centrant dans le cerveau, en conséquence, beaucoup ont perdu leur raison et deviennent désespérément fous en suivant cette mode déplorable. Pourtant les esclaves de la mode continueront à habiller leur tête de la sorte et à souffrir de maladie atroce et de mort prématurée. (Ellen G. White)

    Une fois que le péril mortel du port des perruques a été traité, Ellen G. White essaya d’ imposer un style d’ habillement étrange chaud, et peu confortable à ses adeptes féminines. Elle a prétendu que cela a été créé par Dieu, et c’ était en fait un pantalon avec une longue robe épaisse par-dessus. 

    Dieu préférait maintenant faire adopter à Son peuple l’ habit de la réforme. Non seulement pour les distinguer du monde comme étant Son peuple particulier, mais parce qu’ une réforme dans l’ habillement est essentielle à la santé physique et mentale. 

    Les soeurs fidèles ont lutté avec la robe encombrante jusqu’ à ce que Ellen White cessa discrètement de porter la sienne quelques années plus tard, sans donner d’ explication. Quand quelques femmes Adventistes zélées essayèrent de rétablir le port du vêtement, convaincues que c’ était la volonté de Dieu, Ellen G. White les réprimanda. 

    Pendant cette période, le contrôle d’ Ellen G. White sur ses adeptes a continué de croître énormément, en particulier quand elle a annoncé que ceux qui ne suivaient pas ses ordres en matière de diététique seraient laissés au deuxième avènement de Jésus-Christ. 

    Notre prophétesse, Ellen G. White a enseigné que nous devrions être végétariens, particulièrement en considération du retour proche de Jésus-Christ, parce que si nous ne sommes pas végétariens quand Jésus reviendra, nous n’ irons pas avec Lui, quand Il viendra rassembler Son peuple.
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    Message  Arlitto Lun 16 Nov 2020 - 15:31

    Le Salut Adventiste   

    Mark Martin est actuellement pasteur à l’ Église de la Communauté du Calvaire à Phoenix, ArizonaC’ est un ancien pasteur Adventiste du Septième Jour qui a démissionné après avoir été forcé par les autorités Adventistes à choisir entre les enseignements d’ Ellen G. White et ceux de la Bible.   

    Ellen G. White a insisté sur l’ observance stricte de la loi ainsi que beaucoup de règles supplémentaires pour amener quelqu’ un sur le chemin du salutElle n’ a eu aucune patience avec les chrétiens osant dire : "je suis sauvé.

    Nous ne devons jamais rester dans une condition de satisfaction en disant « Je suis sauvé », ils pervertissent la vérité, ils déclarent qu’ il nous faut seulement croire en Jésus-Christ, et que la foi est entièrement suffisante. Que la justice du Christ doit être la référence du pécheur. Cette classe prétend que Christ est venu pour sauver les pécheurs, et qu’ Il les a sauvés, mais sont-ils sauvés ? Non.   (Ellen G. White)

    La perception du salut par les Adventistes est que Jésus a payé l’ acompte pour notre salut à la croix. Mais une fois que vous avez accepté Son offre de salut, vous devez continuer à verser des acomptes mensuels. Ainsi comme ils ne comptent pas vraiment sur la grâce seule de Dieu pour les sauver, les Adventistes s’ efforcent d’ obéir rigoureusement, ce qui fait qu’ ils ont un style de vie inflexible, accablé de remords, légaliste. Malgré les tentatives modernes Adventistes pour radoucir cette hérésie, les enseignements écrits d’ Ellen White sont trés claires. 

    Quiconque a transgressé la loi de Dieu n’ est pas sauvé.   (Ellen G. White)

    Pourtant la Bible enseigne que nous sommes sous une nouvelle alliance, et que l’ ancienne alliance est désuète. Le Christ est l’ aboutissement de la loi. Le Nouveau Testament enseigne que la loi donnée par Dieu, fût un tuteur ou pédagogue, nous conduisant à Christ. Écoutez Galates 3:25b : 

    "... nous ne sommes plus sous ce pédagogue."

    Les chrétiens doivent grandir dans la grâce et obéir aux commandements de Dieu par amour pour Lui, non par contrainte. En fait, être sous la loi mène au péché. I Corinthiens 15:56b dit, 

    "... et la puissance du péché, c’ est la loi."   

    En revanche, être sous la grâce mène à la sainteté. J’ aime Tites 2, versets 11 et 12 :

    "Car la gràce de Dieu, source de salut pour tous les hommes, a été manifestée. Elle nous enseigne à renoncer à l’ impiété et aux convoitises mondaines, et à vivre dans le siècle présent selon la sagesse, la justice et la piété"

    Le salut par la grâce par le biais de la foi seule est le coeur de l’ évangile

    Mais la doctrine Adventiste du jugement investigateur de 1844 colore toutes leurs doctrines principales.   

    C’ était en raison de cet enseignement faux, connu également sous le nom de jugement pré- avènement, qui n’ équivaut à rien de plus qu’ à un jugement des oeuvres qui détermine le salut, que la doctrine non biblique du sommeil de l’ âme a été introduite. Manifestement vous ne pourrez pas avoir des croyants allant au ciel à leur mort, avant que leurs vies n’ aient pas été soi-disant jugées. Et s’ ils n’ ont pas été suffisamment bons, ils devront quitter le ciel, n’ est-ce pas ? 

    La non-existence après la mort

    Ainsi les Adventistes enseignent que lorsqu’ une personne meurt, elle entre dans la tombe, dans la non-existence. Mais cet enseignement s’ effondre en face des Écritures : 

    "nous sommes pleins de confiance, et nous aimons mieux quitter ce corps et demeurer auprès du Seigneur. " 
    II Corinthiens 5:8. 


    Quand un croyant meurt, il part et se trouve avec le Christ, Philipiens 1:23.   

    Je suis pressé des deux côtés: j’ ai le désir de m’ en aller et d’ être avec Christ, ce qui de beaucoup est le meilleur; 

    Une autre chose que les gens pourraient ne pas réaliser est que les Adventistes du Septième Jour n’ enseignent nullement un régime alimentaire biblique.
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    Message  Arlitto Lun 16 Nov 2020 - 15:31

    Le Sabbat : Avant ou après le crépuscule?

    Une des principales caractéristiques de l’ Adventisme du Septième Jour est de célébrer le sabbat du samedi. 

    L’ observance du septième jour est perçue comme une marque de vraie fidélité à Dieu. L’ idée du sabbat du septième jour n’ était pas une nouveauté au temps d’ Ellen White. Elle a en fait été initiée par un Baptiste du Septième Jour et Joseph Bates, qui ont plus tard parlé de l’ idée à James et à Ellen White en 1846. 

    Ellen a introduisit les enseignements aux adeptes à partir de visions. 

    J’ ai vu que le saint sabbat, est et sera, la barrière entre l’ Israël de Dieu et les incroyants. (Ellen G. White)

    Dans les premières années, quand l’ observance du sabbat était respectée, on le commençait toujours le Vendredi à 18 h. C’ était avant le coucher du soleil en été, et après le coucher du soleil en hiver. Cela a duré pendant plus de neuf ans. Puisque la Bible indique que le sabbat devait être observé du coucher du soleil au prochain coucher du soleil, une division a surgi. La question a été étudiée et présentée à la conférence des Adventistes en 1855. Finalement ils ont voté pour respecter le sabbat du crépuscule du Vendredi au crépuscule du Samedi. 

    Il y avait cependant encore un désaccord parmi les adeptes Adventistes. Mme White a décidé d’ avoir une autre vision pour régler la question. Un délégué à la conférence a rapporté qu’ après la conférence, le 20 Novembre, la vision a été donnée, affermissant les indécis sur le temps du coucher du soleil. 

    Malgré la vision bien opportune sensée résoudre ce point, les Adventistes ont continué à poser des questions. Pourquoi n’ auraient-ils pas le droit de croire les premières visions de Mme White au sujet du sabbat de 18 h.? Pourquoi ce changement maintenant, après neuf ans de pratique? N’ avaient-ils pas été eux aussi, pendant les neuf premières années, des transgresseurs de sabbat, et non pas des observateurs fidèles? Elle promît de questionner l’ ange et d’ obtenir une explication par une vision afin d’ apaiser la polémique. 

    Je me suis renseignée pourquoi se fait-il que nous devions changer le début du sabbat à cette date tardive. L’ ange a répondu, Vous comprendrez, mais pas maintenant, pas maintenant. (Ellen G. White)

    Mme White est morte sans jamais donner l’ explication promise par Dieu. 

    Cependant, l’ observance du sabbat du crépuscule du Vendredi au crépuscule de Samedi est devenue d’ une importance primordiale dans la détermination de ceux qui devaient être sauvés en recevant le sceau de Dieu, et de ceux qui ne le seraient pas . 

    Le sabbat sera le test solennel de la loyauté

    Quand le test final sera amené pour s’ appliquer aux hommes, alors la ligne de distinction sera tracée entre ceux qui servent Dieu et ceux qui ne Le servent pas. L’ observance du vrai sabbat est une preuve de loyauté. Une classe a reçu la marque de la bête, l’ autre qui a choisi la marque de l’ allégeance à l’ autorité divine, a reçu le sceau de Dieu. (Ellen G. White)

    Ainsi, la non observance du sabbat entraîne la réception de la marque de la bête, et la perte de la vie éternelle. De nos jours, cette perception est restée aussi dure. À la page 167 de la publication des 27 Doctrines fondamentales Adventistes, il est indiqué : 

    "Quand cette question sera clairement amenée devant le monde, ceux qui rejettent le mémorial de Dieu et Sa position de créateur, le sabbat de la Bible, choisissant de célébrer et d’ honorer le Dimanche, en sachant parfaitement que ce n’ est pas le jour désigné par Dieu pour l’ adoration, recevront la marque de la bête. Cette marque est une marque de rébellion. 

    Ainsi même de nos jours, les Adventistes du Septième Jour ont finalement rendu le salut finalement dépendant du jour de la semaine où une personne voue un culte. Plusieurs versets du Nouveau Testament identifient clairement le sceau de Dieu comme étant un travail de l’ Esprit Saint, et non de l’ observance du jour du sabbat. Par exemple, Éphésiens 4:30 indique clairement : 

    "N’ attristez pas le Saint-Esprit de Dieu, par lequel vous avez été scellés pour le jour de la rédemption" 

    Mme White n’ a aucun appui du tout pour associer le sceau de Dieu à l’ observance du sabbat. Les disciples de Christ se sont réunis le jour du Seigneur, jour de la résurrection, pour leur culte et le partage du pain. Pas pendant le sabbat juif.
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    Message  Arlitto Lun 16 Nov 2020 - 15:32

    Satan : Le porteur de nos pécher

    Les Adventistes persévèrent dans leur dénaturation du salut biblique, en rajoutant que Satan devient finalement le porteur des nos péchés! 

    Ils enseignent qu’ il ôte les péchés du monde! Comme le prêtre, en enlevant les péchés du sanctuaire, les confesse sur la tête du bouc émissaire, ainsi le Christ placera tous ces péchés sur Satan, qui est l’ initiateur et l’ instigateur du péché. 

    Combien cela est différent du message clair de l’ Écriture Sainte qui dit de Jésus que : 

    Lui qui a porté lui-même nos péchés en son corps sur le bois ... (1 Pierre 2:24a)

    L’ apôtre Jean s’ est exclamé : "

    ... Voici l’ Agneau de Dieu qui ôte le péché du monde. ( Jean 1:29b)

    En vérité, le salut doit être centré sur Christ seul.
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    Message  Arlitto Lun 16 Nov 2020 - 15:32

    Les témoignages

    Je suis né et j’ ai été élevé dans une famille adventiste de la quatrième génération, prenant nos racines familiales dans la famille Kellogg. 

    J’ ai reçu une éducation dans le système élémentaire de l’ ASJ (Adventisme du Septième Jour), j’ ai été baptisé dès mon jeune âge, et en vérité, j’ ai été engagé dans ce que j’ ai cru être la seule vraie Église. 

    Le moment décisif fut lorsque je fût invité par plusieurs personnes différentes dans une Église dont le pasteur était un ancien pasteur de l’ASJ. J’ acceptai de le rencontrer, sans penser qu’ il avait l’ intention de me montrer quoi que ce soit. Mais il l’ a fait, et je me suis rendu compte que l’ Église Adventiste m’ avait trompé. 

    Don et moi sommes tous les deux de la troisième génération des Adventistes du Septième Jour. 

    Nous avons été éduqués dans les lycées et les universités Adventistes. Plus tard nous étions, tous les deux, membres du corps enseignant au Collège Pacific Union. Nous étions des Adventistes du Septième Jour loyaux, croyant totalement qu’ Ellen White était vraiment inspirée de Dieu et égale à la Bible. 

    Je me suis donné de tout coeur à la foi Adventiste, et j’ ai donné chaque seconde de mon temps disponible aux réunions et au partage de ma foi. J’ ai économisé de l’ argent en tondant les pelouses quand j’ étais enfant pour acheter et étudier les livres écrits par Ellen G. White. 

    Personne n’ a été fidèle autant que je l’ ai été. J’ aurais donné ma vie pour l’ Église Adventiste du Septième Jour. J’ ai vraiment cru à la notion d’ Église du reste et en Ellen G. White. 

    Quand je découvris ce que l’ Église sait sur les écrits d’ Ellen G., notamment comment elle a obtenu son matériel, je n’ avais jamais été confronté à cela lors de mon éducation. Je n’ avais jamais, jamais entendu parler de tous ces écrits qu’ elle avait copiés, des plagiats qu’ elle a faits, et quand j’ ai vu cela, juste cela, cela m’ a fait très mal, et j’ ai senti qu’ on m’ avait menti. 

    Il y a plusieurs années de cela j’ ai réalisé sans l’ ombre d’ un doute que Dieu m’ appelait à quitter la foi et le ministère Adventistes, je que je fis avec gratitude envers le ministère du Pasteur Mark Martin. 

    J’ ai commencé à voir que l’ Église était incohérente sur le plan théologique et politique. Quand ça leur convenait, ils contredisaient la Bible, Ellen G. White, et même leur propre manuel d’ Église. Je n’ ai jamais regretté ma décision de quitter l’ Église Adventiste du Septième Jour. Sur le plan spirituel, c’ était la meilleure chose que j’ ai jamais faite. 

    Un mois plus tard j’ ai reçu un appel pour devenir le pasteur d’ une Église évangélique. Les trois dernières années ont été celles qui m’ ont apporté le plus de satisfaction sur le plan spirituel, comparée à mes 31 années en tant que chrétien. Je fais partie de la famille de Dieu qui soutient vraiment la Bible comme seule autorité dans notre foi et dans nos actions. 

    Jésus nous sauve, non par nos oeuvres, même si elles peuvent sembler être vraiment bonne, nous ne sommes pas sauvés par ce que nous faisons. Sauvés, non par un style de vie, non par un régime alimentaire, mais par ce que Jésus a fait pour nous. 

    Les lois sont là, et elles ne font que perpétuer l’ esclavage, et je ne veux rester dans l’ esclavage, je veux connaître pour avoir la liberté en Christ.

    Pour Don et moi, avoir eu une part dans cette recherche actuelle du salut, pour nous-mêmes et pour les autres, cela a été une bénédiction éternelle.

    Je réalise la garantie qu’ offre l’ évangile, je sais que nous sommes sauvés par Christ, que nous avons cette assurance, et cela a une grande signification.

    Maintenant je suis pasteur d’ une Église chrétienne merveilleuse sans dénomination. C’ est si bon d’ être libre du bourbier de la religion Adventiste du Septième Jour et de pouvoir se réjouir dans l’ amour constant de Jésus-Christ et dans Sa Parole Immuable. 

    Je conseille vraiment à chaque adventistes, à cette heure même, et je voudrais vous encourager à écouter ce que la Bible dit, mettez Ellen G. White de côté pour un moment, et regardez ce que la Bible vous enseigne. Parlez avec les ex-membres de l’ Église, et demandez-leur pourquoi, voyez s’ ils ont quelque chose à partager avec vous, parce que vous ne pourrez pas obtenir ces informations dans votre Église, vous devez rechercher vous-même, et si vous aimez vraiment le Seigneur, vous chercherer alors à connaître la vérité. 

    La Bible dit : 

    "donc le Fils vous affranchit, vous serez réellement libres." 

    et c’ est ce que je pense maintenant. 

    (Fin du document de Jéremiah film)

    Notes et actualisation du texte

    --0- Vous trouverez d’ autres articles sur le sujet secte et racisme sur le site de 
    [ltr]http://www.vigi-sectes.org/[/ltr]



    [ltr]

    ]
    www.vigi-sectes.org[/ltr]

    [ltr]http://www.vigi-sectes.org/[/ltr]

    Racisme chez les témoins de Jéhovah - Racisme et William Marrion Branham

    -1- 12.894.005 membres baptisé au 01.01.2004 
    selon le site Internet adventiste 
    [ltr]http://www.adventisten.de/einblick/fakten.html[/ltr]



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    ]
    http://www.adventisten.de/einblick/fakten.html[/ltr]

    [ltr]http://www.adventisten.de/einblick/fakten.html[/ltr]
     
    13 406 554 en 2003 selon le site Internet 
    [ltr]http://www.adventiste.org/index.php[/ltr]



    [ltr]

    ]
    http://www.adventiste.org/index.php[/ltr]

    [ltr]http://www.adventiste.org/index.php[/ltr]



    -2- Clear Word [Bible] : Une bible addventiste?

    C’ est une paraphrase de la Bible venant des états unies faites par un adventiste zélé. Les adventistes français ne l’ utilisent pas, ou ne connaissent pas de traduction équivoques. Certains adventistes américains ont reconnu que cet ouvrage ne peut être appelée "Bible", l’ ouvrage s’ intitule donc aujourd’ hui "Clear Word". Et ne porte plus le titre Bible. On ne peut pas le considérer comme une "bible adventiste" issue d'une fédération adventiste.

    Cela dit !
    •"Clear Word" est en vente sur internet en autre, et est annoncé comme une bible encore aujourd'hui (en 2004 et encore en sept. 2005) 

    •Nombres d’ adventistes américains l’ utilisent comme une bible, pour eux ou leurs enfants. 
    Le internet adventiste "SDA net" (un guide pour trouver du matériel adventiste sur internet) déclare : 

    "Cette introduction suggère que cet ouvrage n'est pas approprié a une lecture publique dans les églises ( du 7ème jour), mais ce que nous entendons suggère que l'ouvrage a grandement pris place dans l'église, dans les cours du Sabat, dans les cours bibliques, on en a déjà fait la publicité 2 fois sur la dernière page de "Adventist Review", avec l'approbation du Président Général - Richard Davisson de l' Andrews University, et d'autres." J. David Newman un éditeur adventiste, déplore en Juin 1994 que cet ouvrage est appelé une Bible et soit lu lors de l'école du Sabat. 

    •France : Lors du colloques "Christianisme & Prophétisme, 3ème colloque international de la Faculté adventiste de théologie du Campus adventiste du Salève" - ( 1er au 3 mai 2003), Denis Fortin, conférencier et enseignant adventiste (Andrews University) dénonça et déplora lui-même ouvertement cette initiative malheureuse de bible adventiste. Même si les principaux dirigeant adventistes français s'en défendent, c’ est donc en des termes adventistes, que cet ouvrage est qualifié de Bible adventiste.

    Certains adventistes désapprouvent à juste titre cette paragraphe, quoique restant toujours fidèles à EGW. Cet ouvrage, qu'il soit appelé Bible ou pas, est néfaste, nous n'avons nullement besoin de versets rajoutés, commentaires, ou mensonges d'une fausse prophétesse. Sachons aussi que plus d'une édition de la "bible" est réprouvable, pas seulement dans le monde adventiste mais aussi du côté protestant-évangélique! 

    Rajout : Information plus récente tirée de 
    [ltr]http://fr.wikipedia.org/[/ltr]



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    ]
    http://fr.wikipedia.org[/ltr]

    [ltr]http://fr.wikipedia.org/[/ltr]



    L'association Vigi-Sectes en sait quelque chose.


    Conclusion personnelle : 

    Les adventistes ont de nombreuses possibilitées pour critiquer cette vidéo, en voici un exemple, que nous ne cacherons pas par souci d'objectivité : 
    A Critique of the Recent Jeremiah Films Video. A mon humble avis, cette critique n'attenue en rien la valeur et le message des témoignages de Jérémiah film. La discussion entre adventistes et opposants est loin d'être terminée. Il faut savoir que certaines affirmations d'EGW peuvent être interprétées ( et surtout ré-interprétées) de différentes manières, certains adventistes veulent ainsi adoucir ses propos choquants. Nous devons reconnaitre qu'une partie des enseignements d'EGW est tout à fait correcte et biblique, tandis que d'autres contredisent la Parole de Dieu. Les témoignages d'ex-membres gardent un caractère subjectif - mais restent vrais. 

    Rappelons quelques avertissemnets du NT :

    •La femme ne peut prendre une autorité pastorale dans l'Eglise. (1 Cor. 11:10, 1 Tim. 2:12, 3:2)
    •Un serviteur de Dieu ne doit jamais être mis sur un pied d'estalle. (Romain 3:4,23)
    •Les démons peuvent aussi proclamer "le vrai" dans un premier temps. (Actes 16:16)

    Les doctrines spécifiques d'EGW sont en opposition à l’ Ecriture inspirée - que Dieu nous a laissé comme référence. L’ Epître aux Galates est un appel zélé de l’ Apôtre Paul aux galatiens - ceux-ci déjà embarqués sur une route sectaire (Gal.1:8) . Il en est du Salut de leurs âmes. De même, je ne peux rester neutre et passif devant l’ adventisme, qui est à mon avis l’ émanation de doctrines de démons. C'est ce que nous devons signaler aux adventistes, en leur présentant l’ Évangile de la Gràce avec amour et respect.

    Chers amis - adventistes ou non adventistes - tout comme me le partageait un adventiste (désirant aussi le partager à d'autres adventistes), sachons que ...

    C'est pour la liberté que Christ nous a affranchis. ...
    Galates 5:1
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    L’Église Adventiste du Septième Jour est apparue dans une période de ferveur religieuse au 19e siècle Empty Re: L’Église Adventiste du Septième Jour est apparue dans une période de ferveur religieuse au 19e siècle

    Message  Arlitto Lun 16 Nov 2020 - 15:33

    Les croyances fondamentales



    En 1872, l’imprimerie adventiste de Battle Creek aux États-Unis, publia une « synopse de notre foi » en 25 propositions. Ce document, légèrement révisé et porté à 28 sections, parut d’abord dans l’Annuaire adventiste, édition de 1889, puis dans les éditions de 1905 à 1914.

    En réponse à un appel adressé par les Églises adventistes d’Afrique, souhaitant avoir un « document susceptible de fournir aux hommes d’État, ministres et diplomates une meilleure vision de notre action », un comité de quatre personnes, incluant le président de la Conférence générale, prépara une déclaration présentant  un résumé des principaux éléments de notre foi.

    Cette déclaration de 22 croyances fondamentales, publiée pour la première fois dans l’Annuaire de 1931, y figura jusqu’à ce que la session de la Conférence générale de 1980 l’ait remplacé par une liste semblable mais plus exhaustive en 27 paragraphes publié sous le titre « Croyances fondamentales des adventistes du septième jour ».



    En 2005, à la session de la Conférence générale tenue à Saint Louis, Missouri, il fut approuvé une croyance fondamentale additionnelle, faite non pas de matériel nouveau, inconnu jusqu’ici, mais d’une meilleur expression de la compréhension de l’Église, quand à la puissance de Dieu pour accorder aux croyants en Jésus-Christ, une vie victorieuse sur les forces du mal.

    En 2015, la session de la Conférence générale de San Antonio, États-Unis, a procédé à un toilettage de certaines croyances. Voici donc le texte dans sa version définitive :

    Les adventistes du septième jour reconnaissent la Bible comme leur seul credo et professent un certain nombre de croyances fondamentales procédant des Saintes Écritures. Ces croyances, énoncées ci-après, exposent la manière dont l’Église conçoit et exprime l’enseignement biblique. Cette profession de foi est susceptible d’être révisée lors d’une session de la Conférence Générale, quand l’Église est amenée par l’Esprit Saint à une meilleure compréhension des vérités bibliques ou qu’elle trouve un langage mieux approprié pour exprimer ce que la Parole de Dieu enseigne.



    1. Les Saintes Écritures

    Les Saintes Écritures – l’Ancien et le Nouveau Testament – sont la Parole de Dieu écrite, donnée par l’inspiration divine. Les auteurs inspirés ont parlé et écrit sous l’impulsion du Saint-Esprit. Dans cette Parole, Dieu a confié à l’humanité la connaissance nécessaire au salut. Les Saintes Écritures constituent la révélation suprême, souveraine et infaillible de sa volonté. Elles sont la norme du caractère, le critère de l’expérience, le révélateur irrévocable des doctrines et le récit digne de confiance des interventions de Dieu dans l’histoire. (Ps 119.105 ; Pr 30.5,6 ; Es 8.20 ; Jn 17.17 ; 1 Th 2.13 ; 2 Ti 3.16,17 ; He 4.12 ; 2 P 1.20,21).



    2. La Trinité

    Il y a un seul Dieu : Père, Fils et Saint-Esprit, unité de trois personnes co-éternelles. Dieu est immortel, omniprésent, omniscient, souverain et toujours présent. Il est infini et dépasse la compréhension humaine ; cependant, il peut être connu grâce à la révélation qu’il donne de lui-même. Il est toujours digne d’être invoqué, adoré et servi par toute la création.

    (Gn 1.26 ; Deut 6.4 ; Es 6.8 ; Mat 28.19 ; Jean 3.16 ; 2 Co 1.21,22 ; 13.14 ; Ep 4.4-6 ; 1 P 1.2).



    3. Le Père

    Dieu, le Père éternel, est le Créateur, la source, le soutien et le souverain de toute la création. Il est juste et saint, miséricordieux et compatissant, lent à la colère, riche en bienveillance et en fidélité. Les vertus et les facultés manifestées par le Fils et le Saint-Esprit sont aussi révélatrices du Père. (Gn 1.1 ; Deut 4.35 ; Ps 110.1,4; Jn 3.16 ; 14.9 ; 1 Co 15.28 ; 1 Ti 1.17 ; 1 Jn 4.8 ; Ap 4.11).



    4. Le Fils

    Dieu, le Fils éternel, s’est incarné en Jésus-Christ. Par lui, tout a été créé ; par lui, le caractère de Dieu s’est révélé, le salut de l’humanité s’est accompli et le monde est jugé. Éternellement et véritablement Dieu, il est aussi devenu véritablement homme, Jésus, le Christ. Il a été conçu du Saint-Esprit et il est né de la vierge Marie. Il a vécu et a été soumis à la tentation en tant qu’homme, mais il a donné l’exemple parfait de la justice et de l’amour de Dieu. Ses miracles ont mis en évidence la puissance de Dieu et l’ont confirmé comme le Messie promis. Il a souffert et il est mort de son plein gré sur la croix pour nos péchés et à notre place, il est ressuscité des morts et il est monté exercer un ministère en notre faveur dans le sanctuaire céleste. Il reviendra en gloire pour délivrer définitivement son peuple et rétablir toutes choses. (Es 53.4-6 ; Da 9.25-27 ; Lc 1.35 ; Jn 1.1-3,14 ; 5.22 ; 10.30 ; 14.1-3,9,13 ; Rm 6.23 ; 1 Co 15.3,4 ; 2 Co 3.18 ; 5.17-19 ; Ph 2.5-11 ; Col 1.15-19 ; He 2.9-18 ; 8.1,2).



    5. Le Saint-Esprit

    Dieu, l’Esprit éternel, a pris, avec le Père et le Fils, une part active à la création, à l’incarnation et à la rédemption. Il est une personne tout autant que le Père et le Fils. Il a inspiré les écrivains de la Bible. Il a rempli de puissance la vie du Christ. Il attire et persuade les êtres humains ; ceux qui répondent favorablement, il les régénère et les transforme à l’image de Dieu. Envoyé par le Père et le Fils pour être toujours avec les croyants, il dispense ses dons spirituels à l’Église, lui donne la puissance nécessaire pour rendre témoignage au Christ et, en harmonie avec les Écritures, la conduit dans toute la vérité. (Gn 1.1,2 ; 2 S 23.2 ; Ps 51.11 ; Es 61.1 ; Lc 1.35 ; 4.18 ; Jn 14.16-18,26 ; 15.26 ; 16.7-13 ; Ac 1.8 ; 5.3 ; 10.38 ; Rm 5.5 ; 1 Co 12.7-11 ; 2 Co 3.18 ; 2 P 1.21).



    6. La Création

    Dieu, dans les Écritures, a révélé le récit authentique et historique de son activité créatrice. Il a créé l’univers et, en six jours de création récente, le Seigneur a fait « les cieux, la terre, la mer et tout ce qui y est contenu » et il s’est reposé le septième jour. Il a, par là même, institué le sabbat comme mémorial perpétuel de son œuvre réalisée et achevée en six jours littéraux qui, avec le sabbat, constituent une unité de temps identique à ce que nous appelons aujourd’hui une semaine Le premier homme et la première femme ont été créés à l’image de Dieu comme le couronnement de la création ; ils ont reçu le pouvoir de dominer le monde et ont été chargés de la responsabilité d’en prendre soin. Une fois achevé, le monde était « très bon » et proclamait la gloire de Dieu. (Gn 1 ; 2 ; 5 ; 11 ; Ex 20.8-11 ; Ps 19.1-6 ; 33.6,9 ; 104 ; Es 45.12,18 ; Ac 17.24 ; Col 1.16 ; He 1.2 ; 11.3 ; Ap 10.6 ; 14.7).



    7. La nature de l’homme

    L’homme et la femme furent créés à l’image de Dieu et dotés d’une individualité, c’est-à-dire du pouvoir et de la liberté de penser et d’agir. Bien que créé libre, chacun d’eux, constitué d’une unité indivisible, corps, âme et esprit, était dépendant de Dieu pour la vie, la respiration et tout le reste. Quand nos premiers parents ont désobéi à Dieu, ils refusèrent de dépendre de lui et ont été déchus de leur position élevée. L’image divine a été altérée en eux et ils sont devenus mortels. Leurs descendants participent à cette nature déchue et en supportent les conséquences. Ils naissent avec des faiblesses et des tendances au mal. Mais Dieu – en Christ – a réconcilié le monde avec lui-même et, par son Esprit, il rétablit chez les mortels repentants l’image de celui qui les a faits. Créés pour la gloire de Dieu, ils sont appelés à l’aimer, à s’aimer les uns les autres et à prendre soin de leur environnement. (Gn 1.26-28 ; 2.7,15 ; 3 ; Ps 8.4-8 ;  51.5,10 ; 58.3 ; Jr 17.9 ; Ac 17.24-28 ; Rm 5.12-17 ; 2 Co 5.19,20 ; Ep 2.3 ; 1 Th 5.23 ; 1 Jn 3.4 ; 4.7,8,11,20).



    8. Le grand conflit

    L’humanité tout entière est actuellement impliquée dans un vaste conflit entre le Christ et Satan, concernant le caractère de Dieu, sa loi et sa souveraineté sur l’univers. Ce conflit éclata dans le ciel lorsqu’un être créé, doté de la liberté de choisir, devint, par une exaltation de sa personne, Satan, l’ennemi de Dieu, et entraîna dans la révolte une partie des anges. Il introduisit un esprit de rébellion dans ce monde lorsqu’il incita Adam et Ève à pécher. Ce péché humain eut pour conséquence l’altération de l’image de Dieu dans l’humanité, la perturbation du monde créé et sa destruction lors du déluge planétaire, comme le montre le récit historique de Genèse 1 à 11. Au regard de toute la création, ce monde est devenu le théâtre du conflit universel dont, en fin de compte, le Dieu d’amour sortira finalement réhabilité. Afin de prêter main-forte à son peuple dans ce conflit, le Christ envoie le Saint-Esprit et les anges fidèles pour le guider, le protéger et le soutenir sur le chemin du salut. (Gn 3 ; 6 ; 7 ; 8 ; Jb 1.6-12 ; Es 14.12-14 ; Ez 28.12-18 ; Rm 1.19-32 ; 3.4 ; 5.12-21 ; 8.19-22 ; 1 Co 4.9 ; He 1.14 ; 1 P 5.8 ; 2 P 3.6 ; Ap 12.4-9).



    9. La vie, la mort et la résurrection du Christ

    La vie du Christ, parfaitement soumise à la volonté divine, ses souffrances, sa mort et sa résurrection sont les moyens nécessaires auxquels Dieu a pourvu pour libérer l’homme du péché, en sorte que tous ceux qui, par la foi, acceptent ce rachat, obtiennent la vie éternelle. Dès lors, la création tout entière peut mieux comprendre l’amour saint et infini du Créateur. Cette réconciliation parfaite prouve la justice de la loi de Dieu et la noblesse de son caractère ; en effet, elle condamne notre péché tout en pourvoyant à notre pardon. La mort du Christ a une valeur substitutive et rédemptrice ; elle est propre à réconcilier et à transformer. Sa résurrection physique proclame le triomphe de Dieu sur les forces du mal, et à ceux qui acceptent la réconciliation, elle assure la victoire finale sur le péché et la mort. Elle atteste la seigneurie de Jésus-Christ, devant qui tout genou ploiera dans les cieux et sur la terre. (Gn 3.15 ; Ps 22.1 ; Es 53 ; Jn 3.16 ; 14.30 ; Rm 1.4 ; 3.25 ; 4.25 ; 8.3,4 ; 1 Co 15.3,4,20-22 ; 2 Co 5.14,15,19-21 ; Ph 2.6-11 ; Col 2.15 ; 1 P 2.21,22 ; 1 Jn 2.2 ; 4.10).



    10. L’expérience du salut

    Le Christ n’a pas connu le péché. Pourtant, dans son amour infini, Dieu l’a fait péché pour nous, afin que nous devenions en lui justice de Dieu. Sous l’influence du Saint-Esprit, nous prenons conscience de notre besoin, nous reconnaissons notre condition de pécheurs, nous nous repentons de nos transgressions et nous exprimons notre foi en Jésus comme Seigneur et Sauveur, comme substitut et comme exemple. Cette foi par laquelle nous recevons le salut provient du pouvoir divin de la Parole ; c’est un don de la grâce de Dieu. Par le Christ, nous sommes justifiés, adoptés comme fils et filles de Dieu, et délivrés de la férule du péché. Par l’Esprit, nous naissons de nouveau et nous sommes sanctifiés ; l’Esprit régénère notre esprit, grave la loi d’amour dans notre cœur, et nous recevons la puissance nécessaire pour vivre une vie sainte. En demeurant en lui, nous devenons participants de la nature divine, nous avons l’assurance du salut, maintenant et au jour du jugement. (Gn 3.15 ; Es 45.22 ; 53 ; Jr 31.31-34 ; Ez 33.11 ; 36.25-27 ; Ha 2.4 ; Mc 9.23,24 ; Jn 3.3-8,16 ; 16.8 ; Rm 3.21-26 ; 8.1-4,14-17 ; 5.6-10 ; 10.17 ; 12.2 ; 2 Co 5.17-21 ; Gal 1.4 ; 3.13,14,26 ; 4.4-7 ; Ep 2.4-10 ; Col 1.13,14 ; Tt 3.3-7 ; He 8.7-12 ; 1 P 1.23 ; 2.21,22 ; 2 P 1.3,4 ; Ap 13.8).



    11. Croître en Christ

    Par sa mort sur la croix, Jésus a triomphé des forces du mal. Lui, qui a soumis les esprits démoniaques durant son ministère terrestre, a brisé leur pouvoir et a rendu leur ruine définitive certaine. La victoire de Jésus nous rend victorieux sur les forces du mal qui cherchent toujours à nous dominer, alors que nous marchons avec lui en paix, dans la joie et l’assurance de son amour. Le Saint-Esprit habite maintenant en nous et nous rend plus forts. Engagés en permanence avec Jésus, notre Sauveur et Seigneur, nous sommes libérés du fardeau de nos actions passées. Nous ne vivons plus dans les ténèbres, la peur des pouvoirs maléfiques, l’ignorance et la vanité de notre ancienne manière de vivre. Dans cette nouvelle liberté en Jésus, nous sommes appelés à croître dans la ressemblance de son caractère, alors que nous communions chaque jour avec lui en prière, en nous nourrissant de sa Parole, en la méditant sur elle et sur la providence divine, en chantant ses louanges, en nous rassemblant pour lui rendre un culte et en participant à la mission de l’Église. Nous sommes également appelés à suivre l’exemple du Christ en nous efforçant, avec compassion, de répondre aux besoins physiques, mentaux, sociaux, émotionnels et spirituels de l’humanité. Alors que nous nous donnons nous-mêmes, dans un service d’amour, à ceux qui sont autour de nous, et en témoignant de son salut, sa présence constante auprès de nous par l’Esprit, transforme chaque moment et chaque tâche en une expérience spirituelle. (1 Ch 29.11 ; Ps 1.1,2 ; 23.4 ; 77.11,12 ; Mt 20.25-28 ; 25.31-46 ; Lc 10.17-20 ; Jn 20.21 ; Rm 8.38-39 ; 2 Co 3.17,18 ; Ga 5.22-25 ; Ep 5.19-20V; 6.12-18 ; Ph 3.7-14 ; Col 1.13-14 ; 2.6,14-15 ; 1 Th 5.16-18,23 ; He 10.25 ; Jc 1.27 ; 2 P 2.9 ; 3.18 ; 1 Jn 4.4).



    12. L’Église

    L’Église est la communauté des croyants qui confessent Jésus-Christ comme Seigneur et Sauveur. Dans la continuité du peuple que Dieu a suscité au temps de l’Ancien Testament, nous sommes appelés parmi les habitants du monde et  nous nous assemblons pour adorer, pour fraterniser, pour nous instruire dans la Parole de Dieu, pour célébrer la sainte Cène, pour venir en aide à l’humanité et pour proclamer l’Évangile au monde entier. L’Église reçoit son autorité du Christ, la Parole incarnée révélée dans les Écritures. L’Église est la famille de Dieu ; adoptés par le Seigneur comme ses enfants, ses membres vivent selon les dispositions de la nouvelle alliance. L’Église est le corps du Christ, une communauté de foi dont il est lui-même la tête. L’Église est l’épouse pour laquelle le Christ est mort afin de la sanctifier et de la purifier. À son retour triomphal, il la fera paraître devant lui comme une Église glorieuse, fidèle à travers les âges, rachetée par son sang, sans tache, ni ride, mais sainte et irrépréhensible. (Gn 12.3 ; Ex 19.3-7 ; Mt 16.13-20 ; 18.18 ; 28.19,20 ; Ac 2.38-42 ; 7.38 ; 1 Co 1.2 ; Ep 1.22,23 ; 2.19-22 ; 3.8-11 ; 5.23-27 ; Col 1.17,18 ; 1 P 2.9).



    13. L’Église du reste et son mandat

    L’Église universelle englobe tous ceux qui croient vraiment en Christ. Mais, dans les derniers jours, en un temps d’apostasie généralisée, un reste a été suscité pour garder les commandements de Dieu et la foi en Jésus. Ce reste proclame que l’heure du jugement est venue, prêche le salut par le Christ et annonce la proximité de sa seconde venue. Cette proclamation est symbolisée par les trois anges d’Apocalypse 14 ; elle coïncide avec l’œuvre du jugement dans le ciel et se traduit par une œuvre de repentance et de réforme sur la terre. Tout croyant est appelé à participer personnellement à ce témoignage de portée mondiale. (Da 7.9-14 ; Es 1.9 ; 11.11 ; Jr 23.3 ; Mi 2.12 ; 2 Co 5.10 ; 1 P 1.16,19 ; 4.17 ; 2 P 3.10-14 ; Jd 3,14 ; Ap 12.17 ; 14.6-12 ; 18.1-4).



    14. L’unité du corps du Christ

    L’Église est un corps composé de nombreux membres, issus de toute nation, de toute tribu, de toute langue et de tout peuple. En Christ, nous sommes une nouvelle création ; les distinctions de race, de culture, d’instruction, de nationalité, les différences de niveau social ou de sexe ne doivent pas être une cause de division parmi nous. Nous sommes tous égaux en Christ qui, par son Esprit, nous a réunis dans une même fraternité avec lui et entre nous ; aussi devons-nous servir et être servis sans parti pris ni arrière-pensée. Grâce à la révélation de Jésus-Christ dans les Écritures, nous partageons la même foi et la même espérance en vue de rendre un témoignage unanime devant tous les hommes. Cette unité trouve sa source dans l’unité du Dieu trinitaire qui nous a adoptés comme ses enfants. (Ps 133.1 ; Mt 28.19,20 ; Jn 17.20-23 ; Ac 17.26,27 ; Rm 12.4,5  ; 1 Co 12.12-14 ; 2 Co 5.16,17 ; Ga 3.27,29 ; Ep 2.13-16 ; 4.3-6,11-16 ; Col 3.10-15).



    15. Le baptême

    Par le baptême, nous confessons notre foi en la mort et la résurrection de Jésus-Christ, et nous témoignons de notre mort au péché et de notre décision de mener une vie nouvelle. Ainsi, reconnaissant le Christ comme Seigneur et Sauveur, nous devenons son peuple et sommes reçus comme membres par son Église. Le baptême est un symbole de notre union avec le Christ, du pardon de nos péchés et de la réception du Saint-Esprit. Il se célèbre par une immersion dans l’eau et implique une profession de foi en Jésus et des preuves de repentance. Il est précédé par une instruction fondée sur l’Écriture sainte et par une acceptation des enseignements qu’elle contient. (Mt 28.19,20 ; Ac 2.38 ; 16.30-33 ; 22.16 ; Rm 6.1-6 ; Ga 3.27 ; Col 2.12,13).



    16. La sainte Cène

    La sainte Cène est la participation aux emblèmes du corps et du sang de Jésus ; elle exprime notre foi en lui, notre Seigneur et Sauveur. Lors de cette expérience de communion, le Christ est présent pour rencontrer son peuple et le fortifier. En y prenant part joyeusement, nous annonçons la mort du Seigneur, jusqu’à ce qu’il vienne. La préparation au service de communion implique examen de conscience, repentance et confession. Le Maître a prescrit l’ablution des pieds pour symboliser une purification renouvelée, exprimer une disposition au service mutuel dans une humilité semblable à celle du Christ, et unir nos cœurs dans l’amour. Le service de communion est ouvert à tous les chrétiens. (Mt 26.17-30 ; Jn 6.48-63 ; 13.1-17 ; 1 Co 10.16,17 ; 11.23-30 ; Ap 3.20).



    17. Dons spirituels et ministères

    À toutes les époques, Dieu pourvoit tous les membres de son Église de dons spirituels que chacun doit employer afin d’exercer un service d’amour pour le bien commun de l’Église et de l’humanité. Accordés par l’intermédiaire du Saint-Esprit, qui les distribue à chacun en particulier comme il le veut, les dons mettent à la disposition de l’Église toutes les compétences et les ministères nécessaires à l’accomplissement de sa mission divine. D’après les Écritures, ces dons peuvent s’exercer dans le domaine de la foi, de la guérison, de la prophétie, de la prédication, de l’enseignement, de l’administration, de la réconciliation, de la compassion et du service d’amour désintéressé pour le soutien et l’encouragement d’autrui. Certains sont appelés par Dieu et qualifiés par le Saint-Esprit pour remplir des fonctions reconnues par l’Église : pasteurs, évangélistes et enseignants, ministères particulièrement nécessaires pour former les membres en vue du service, pour développer la maturité spirituelle de l’Église et maintenir l’unité de la foi et de la connaissance de Dieu. Lorsque les membres emploient ces dons spirituels, comme de fidèles économes des divers bienfaits de Dieu, l’Église est préservée de l’influence délétère des fausses doctrines ; elle se développe conformément à la volonté divine et s’édifie dans la foi et dans l’amour.

    (Ac 6.1-7 ; Rm 12.4-8 ; 1 Co 12.7-11,27,28 ; Ep 4.8,11-16 ; 1 Tm 3.1-13 ; 1 P 4.10,11).



    18. Le don de prophétie

    Dans les Écritures, le prophétisme figure parmi les dons du Saint-Esprit. Ce don est l’une des caractéristiques de l’Église du reste. Nous croyons qu’il s’est manifesté dans le ministère d’Ellen White. Ses écrits parlent avec une autorité prophétique et procurent à l’Église encouragements, directives, instructions et répréhension. Ils affirment clairement que la Bible est le critère d’évaluation de tout enseignement et de toute expérience. (Nb 12.6 ; 2 Ch 20.20 ; Am 3.7 ; Jl 2.28,29 ; Ac 2.14-21 ; 2 Ti 3.16,17 ; He 1.1-3 ; Ap 12.17 ; 19.10 ; 22.8,9).



    19. La loi de Dieu

    Les grands principes de la loi de Dieu sont contenus dans les dix commandements et manifestés dans la vie du Christ. Ils expriment l’amour, la volonté et les desseins de Dieu concernant la conduite et les relations humaines et sont impératifs pour tous les êtres humains de tous les temps. Ces préceptes constituent le fondement de l’alliance conclue par Dieu avec son peuple et la norme de son jugement. Agissant par le Saint-Esprit, la loi démasque le péché et fait éprouver le besoin d’un Sauveur. Le salut procède entièrement de la grâce et non des œuvres, mais ses fruits se traduisent par l’obéissance aux commandements de Dieu. Celle-ci favorise le développement du caractère chrétien et produit un sentiment de bien-être. C’est une manifestation de notre amour pour le Seigneur et de notre intérêt pour nos semblables. L’obéissance qui vient de la foi révèle la puissance du Christ qui transforme les vies et renforce ainsi le témoignage du chrétien.

    (Ex 20.1-17 ; Dt 28.1-14 ; Ps 19.7-14 ; 40.7,8 ; Mt 5.17-20 ; 22.36-40 ; Jn 14.15 ; 15.7-10 ; Rm 8.3,4 ; Ep 2.8-10 ; He 8.8-10 ; 1 Jn 2.3 ; 5.3 ; Ap 12.17 ; 14.12).



    20. Le sabbat

    Au terme des six jours de la création, le Créateur bienveillant s’est reposé le septième jour et a institué le sabbat comme mémorial de la création pour toute l’humanité. Le quatrième commandement de la loi divine et immuable requiert l’observation de ce septième jour de la semaine comme jour de repos, de culte et de service, en harmonie avec les enseignements et l’exemple de Jésus, le Seigneur du sabbat. Le sabbat est un jour de communion joyeuse avec Dieu et entre nous. Il est un symbole de notre rédemption en Christ, un signe de notre sanctification, un témoignage de notre fidélité et un avant-goût de notre vie future dans le royaume de Dieu. Le sabbat est le signe permanent de l’alliance éternelle de Dieu avec son peuple. L’observation joyeuse de ce temps sacré d’un soir à l’autre, d’un coucher de soleil à l’autre, est une célébration de l’œuvre créatrice et rédemptrice de Dieu. (Gn 2.1-3 ; Ex 20.8-11 ; 31.12-17 ; Lv 23.32 ; Dt 5.12-15 ; Es 56.5,6 ; 58.13,14 ; Ez 20.12,20 ; Mt 12.1-12 ; Mc 1.32 ; Lc 4.16 ; He 4.1-11).



    21. La gestion chrétienne de la vie

    Nous sommes les économes de Dieu : le Seigneur nous a en effet confié du temps, des occasions, des aptitudes, des possessions, les biens de la terre et les ressources du sol, et nous sommes responsables devant lui de leur bon usage. Nous reconnaissons ses droits de propriété en le servant fidèlement, ainsi que nos semblables, en lui rendant la dîme et en lui apportant des offrandes destinées à la proclamation de l’Évangile, au soutien et au développement de son Église. Gérer notre vie en chrétiens est un privilège que Dieu nous accorde afin de nous faire grandir dans l’amour et de nous aider à vaincre l’égoïsme et la convoitise. L’économe honnête se réjouit des bénédictions accordées à ses semblables comme fruit de sa fidèle gestion. (Gn 1.26-28 ; 2.15 ; 1 Ch 29.14 ; Ag 1.3-11 ; Ml 3.8-12 ; Mt 23.23 ; Rm 15.26,27 ; 1 Co 9.9-14 ; 2 Co 8.1-15 ; 9.7).



    22. L’éthique chrétienne

    Nous sommes appelés à être un peuple saint dont les pensées, les sentiments et le comportement sont en harmonie avec les principes du ciel dans tous les domaines de notre vie personnelle et sociale. Pour permettre à l’Esprit de reproduire en nous le caractère de notre Seigneur, nous ne suivons, à l’exemple du Christ, que des lignes d’action propres à favoriser la pureté, la santé et la joie dans notre vie. Ainsi, nos loisirs doivent satisfaire aux normes les plus élevées du goût et de la beauté chrétienne. Compte tenu des différences culturelles, nous porterons des vêtements sobres, simples et de bon goût, comme il sied à ceux qui cherchent la vraie beauté, à savoir le charme impérissable d’un esprit doux et paisible et non les ornements extérieurs. Par ailleurs, notre corps étant le temple du Saint-Esprit, nous devons en prendre soin intelligemment. En plus d’un exercice physique et d’un repos adéquats, nous devons adopter le régime alimentaire le plus sain possible et nous abstenir des aliments malsains mentionnés comme tels dans les Écritures. Les boissons alcoolisées, le tabac et l’usage des drogues et des narcotiques étant préjudiciables à notre corps, nous devons également nous en abstenir. En revanche, nous userons de tout ce qui est de nature à soumettre notre corps et nos pensées à l’autorité du Christ, qui désire nous voir en bonne santé, heureux et épanouis. (Gn 7.2 ; Ex 20.15 ; Lv 11.1-47 ; Ps 106.3 ; Rm 12.1,2 ; 1 Co 6.19,20 ; 10.31 ; 2 Co 6.14-7.1 ; 10.5 ; Ep 5.1-21 ; Ph 2.4 ; 4.8 ; 1 Ti 2.9,10 ; Tt 2.11,12 ; 1 P 3.1-4 ; 1 Jn 2.6 ; 3 Jn 2).



    23. Le mariage et la famille

    Le mariage a été institué par Dieu en Eden. Jésus déclare qu’il s’agit d’une union à vie entre un homme et une femme qui marchent ensemble dans l’amour. Aux yeux du chrétien, les vœux du mariage l’engagent aussi bien vis-à-vis de Dieu que vis-à-vis de son conjoint et ne devraient être échangés qu’entre un homme et une femme qui partagent la même foi. L’amour, l’estime, la responsabilité et le respect mutuels constituent la trame des liens conjugaux qui doivent refléter l’amour, la sainteté, l’intimité et la permanence des liens unissant le Christ à son Église. Concernant le divorce, Jésus a enseigné que la personne qui – sauf pour impudicité – se sépare de son conjoint et en épouse un autre commet un adultère. Bien que certaines relations familiales puissent ne pas atteindre l’idéal, l’homme et la femme qui se donnent l’un à l’autre en Christ dans le cadre du mariage peuvent néanmoins trouver l’unité dans l’amour grâce à la direction du Saint-Esprit et au ministère de l’Église. Dieu bénit la famille et désire que ses membres se prêtent mutuellement assistance en vue d’atteindre une pleine maturité. Le resserrement des liens familiaux est l’un des signes distinctifs du dernier message évangélique. Les parents doivent élever leurs enfants dans le but d’aimer le Seigneur et de lui obéir. Par la parole et par l’exemple, ils leur enseigneront que le Christ est un maître aimant, bienveillant et attentif à nos besoins, qui souhaite les voir devenir membres de son corps et appartenir à la famille de Dieu, qui comprend à la fois les couples mariés et les célibataires. (Gn 2.18-25 ; Ex 20.12 ; Dt 6.5-9 ; Pr 22.6 ; Ml 4.5,6 ; Mt 5.31,32 ; 19.3-9,12 ; Mc 10.11,12 ; Jn 2.1-11 ; 1 Co 7.7,10,11 ; 2 Co 6.14 ; Ep 5.21-33 ; 6.1-4).



    24. Le ministère du Christ dans le sanctuaire céleste

    Il y a dans le ciel un sanctuaire, le véritable tabernacle dressé par le Seigneur et non par les êtres humains. Dans ce sanctuaire, le Christ accomplit un ministère en notre faveur, mettant ainsi à la disposition des croyants les bienfaits découlant de son sacrifice rédempteur offert une fois pour toutes sur la croix. Lors de son ascension, il fut intronisé comme souverain sacrificateur et commença son ministère d'intercession, antitype de l’œuvre accomplie par le souverain sacrificateur dans le lieu saint du sanctuaire terrestre. En 1844, au terme de la période prophétique des 2 300 jours, il entra dans la seconde et dernière phase de son ministère de réconciliation, antitype de l’œuvre accomplie par le souverain sacrificateur dans le lieu très saint du sanctuaire terrestre. Celle-ci consiste en une instruction du jugement qui prépare l'élimination définitive du péché ; cette œuvre était symbolisée par la purification de l'ancien sanctuaire hébreu le jour des Expiations. Au cours de cette cérémonie symbolique, le sanctuaire était purifié avec le sang d'animaux sacrifiés, tandis que les réalités célestes sont purifiées par le sacrifice parfait du sang de Jésus. L'instruction du jugement révèle aux intelligences célestes quels sont parmi les morts ceux qui dorment en Christ et qui, par conséquent, sont jugés dignes en lui de participer à la première résurrection. Cette instruction du jugement fait aussi apparaître ceux qui, parmi les vivants, demeurent en Christ, gardant les commandements de Dieu et la foi en Jésus, prêts par là même et en lui à être introduits dans son royaume éternel. Ce jugement réhabilite la justice de Dieu en sauvant ceux qui croient en Jésus. Il proclame que ceux qui sont restés fidèles recevront le royaume. L'achèvement de ce ministère du Christ marquera l'expiration du temps de grâce pour l'humanité, avant sa seconde venue. (Lv 16 ; Nb 14.34 ; Ez 4.6 ; Dn 7.9-27 ; 8.13,14 ; 9.24-27 ; He 1.3 ; 2.16,17 ; 4.14-16 ; 8.1-5 ; 9.11-28 ; 10.19-22 ; Ap 8.3-5 ; 11.19 ; 14.6,7 ; 20.12 ; 14.12 ; 22.11,12).



    25. La seconde venue du Christ

    La seconde venue du Christ est la bienheureuse espérance de l’Église, le point culminant de l’Évangile. L’avènement du Sauveur sera littéral, personnel, visible et de portée mondiale. Lors de son retour, les justes morts ressusciteront ; avec les justes vivants, ils seront glorifiés et enlevés au ciel, tandis que les réprouvés mourront. L’accomplissement presque complet de la plupart des prophéties et la situation actuelle de notre monde indiquent que la venue du Christ est proche. Le jour et l’heure de cet événement n’ont pas été révélés, c’est pourquoi nous sommes exhortés à nous tenir prêts à tout moment. (Mt 24 ; Mc 13 ; Lc 21 ; Jn 14.1-3 ; Ac 1.9-11 ; 1 Co 15.51-54 ; 1 Th 4.13-18 ; 5.1-6 ; 2 Th 1.7-10 ; 2.8 ; 2 Tm 3.1-5 ; Tt 2.13 ; He 9.28 ; Ap 1.7 ; 14.14-20 ; 19.11-21).



    26. L’état des morts et la résurrection

    Le salaire du péché, c’est la mort. Mais Dieu, qui seul est immortel, accordera la vie éternelle à ses rachetés. En attendant, la mort est un état d’inconscience pour tous. Quand le Christ – qui est notre vie – paraîtra, les justes ressuscités et les justes encore vivants lors de sa venue seront glorifiés et enlevés pour rencontrer leur Seigneur. La deuxième résurrection, celle des réprouvés, aura lieu mille ans plus tard. (Jb 19.25-27 ; Ps 146.3,4 ; Ec 9.5,6,10 ; Da 12.2,13 ; Es 25.8 ; Jn 5.28,29 ; 11.11-14 ; Rm 6.23 ; 16 ; 1 Co 15.51-54 ; Col 3.4 ; 1 Th 4.13-17 ; 1 Tm 6.15 ; Ap 20.1-10).



    27. Les mille ans et l’élimination du péché

    Le millénium est le règne du Christ avec ses élus, dans le ciel, règne qui durera mille ans. Il se situe entre la première et la deuxième résurrection. Pendant cette période, les réprouvés morts seront jugés. La terre sera totalement déserte ; elle ne comptera pas un seul être humain vivant, mais sera occupée par Satan et ses anges. Lorsque les mille ans seront écoulés, le Christ, accompagné de ses élus, descendra du ciel sur la terre avec la sainte cité. Les réprouvés morts seront alors ressuscités, et, avec Satan et ses anges, ils investiront la cité ; mais un feu venant de Dieu les consumera et purifiera la terre. Ainsi, l’univers sera libéré à jamais du péché et des pécheurs. (Jr 4.23-26 ; Ez 28.18,19 ; Ml 4.1 ; 1 Co 6.2,3 ; Ap 20 ; 21.1-5).



    28. La nouvelle terre

    Sur la nouvelle terre où la justice habitera, Dieu offrira aux rachetés une résidence définitive et un cadre de vie idéal pour une existence éternelle faite d’amour, de joie et de progrès en sa présence, car Dieu habitera avec son peuple, et les souffrances et la mort auront disparu. Le grand conflit sera terminé et le péché ne sera plus. Tout ce qui existe dans le monde animé ou le monde inanimé proclamera que Dieu est amour ; et il régnera pour toujours. Amen. (Es 35 ; 65.17-25 ; Mt 5.5 ; 2 P 3.13 ; Ap 11.15 ; 21.1-7 ; 22.1-5).

      La date/heure actuelle est Jeu 21 Nov 2024 - 12:10