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La Tour de Babel :: l'origine de l'empire mondial des religions

    Les Mandéens, Babylone, l'Islam et Îsâ

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    Message  Arlitto Dim 15 Nov 2020 - 14:55

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    Les Mandéens, Babylone, l'Islam et Îsâ


    Histo :

    Les mandéens, de l’Euphrate à la diaspora

    Les graves événements qui ont secoué l'Irak au cours des dernières décennies ont eu un lourd impact sur les minorités religieuses de la région : ancienne et pacifique communauté,  les mandéens sont aujourd'hui plus nombreux dans la diaspora que sur leur terre d'origine.

    Les Mandéens, Babylone, l'Islam et Îsâ La3o

    Rituel mandéen à l'occasion de la fête de Parwānaya (source: Université d'Exeter, 2016, Flickr). Il s'agit d'une fête de cinq jours de l'année bissextile, à la fin de l'année lunaire, fête lors de laquelle tous les mandéens doivent se faire baptiser, explique Kurt Rudolph.

    Il y aurait aujourd'hui entre 60.000 et 70.000 mandéens dans le monde, rappelle Inga Rogg dans un long article qu'a publié la Neue Zürcher Zeitung (2 décembre 2016). Comme beaucoup d'autres habitants de l'Irak, les mandéens ne s'y sentent plus en sécurité : non parce qu'ils comptent un nombre plus élevé de victimes, mais parce que chaque incident « provoque un onde de choc » dans ce groupe qui se sait minoritaire. La pression pour l'assimilation est allée, dans des cas extrêmes, jusqu'à des conversions forcées (accompagnées de circoncisions forcées). Depuis la chute de Saddam Hussein, les mandéens n'ont pas seulement subi des persécutions de la part de groupes radicaux sunnites, mais aussi de certaines milices chiites. En Iran même, leur religion ne fut d'abord pas reconnue après la Révolution islamique de 1979, mais une fatwa de l'Ayatollah Ali Khamenei déclara en 2009 qu'ils devaient être reconnus comme des « gens du livre » (ahl-il-kitāb) (Mehrdad Arabestani, « The Mandaeans’ Religious System: From Mythos to Logos », Iran and the Caucasus, vol. 20, 2016, pp. 179-194 [p. 183]).

    Au début de la domination musulmane, les mandéens étaient parvenus à convaincre le nouveau pouvoir qu'ils étaient identiques aux sabéens (subba), mentionnés dans le Coran, mais cette interprétation n'a pas toujours été acceptée.

    Selon les données fournies par le Mandaean Human Rights Group (MHRG), citées par Rogg, il n'existerait plus de communauté mandéenne à l'ouest de Bagdad. Il faut dire que la communauté mandéenne avait déjà connu une crise interne au cours des cinquantes dernières années, avec les destructions causées dans leurs zones d'habitation par la guerre entre l'Iran et l'Irak dans les années 1980, une migration vers les zones urbaines, l'éloignement des traditions pour certains d'entre eux et des aspirations réformatrices qui conduisirent à une division de la communauté dans les années 1970, signale Friedmann Eissler (Materialdienst der EZW, novembre 2013).

    Les Mandéens, Babylone, l'Islam et Îsâ Ukfm
    Centre mandéen à Nasiriya, en Irak

    Alors qu'il y avait encore jusqu'à 30.000 mandéens en Irak dans les années 1990, il n'en resterait que 5.000 au plus — et autant en Iran (où la communauté était plus petite), principalement dans les villes d'Ahwaz et Abadan. Si certains mandéens sont restés en Irak en se réfugiant dans la ville kurde d'Erbil, la plupart de ceux qui ont quitté leurs demeures ont choisi la voie de l'exil, notamment en Australie et en Suède, où ils ont aménagé leurs propres lieux de culte, mais aussi aux États-Unis, au Canada, en Angleterre, aux Pays-Bas, au Danemark et en Allemagne. Quelques prêtres mandéens sont établis en Europe.

    Selon  Eissler, les mandéens qui résident en Australie proviennent principalement de l'Iran. En Allemagne, des sources internes évoquaient en 2013 le chiffre de 2.200 mandéens, avec les concentrations les plus importantes à Munich et à Nuremberg. Ils ont organisé une association (Gesamtverein der Mandäer - Deutschland). Parmi les mandéens résidant en Allemagne se trouve le professeur Sabih Al-Sohairy, qui avait soutenu une thèse sur la situation des mandéeens en Irak en 1975, a enseigné à l'Université de Bagdad et est l'un des rares universitaires mandéens à être spécialiste du mandéisme.

    Cette communauté endogame (et monogame), à laquelle on appartient uniquement par la naissance, se trouve confrontée au défi de transmettre ses croyances et traditions à de nouvelles générations qui grandissent dans la diaspora. Si la communauté a certes une longue expérience de la survie comme minorité, cette nouvelle situation dans l'exil est porteuse à la fois de périls et de promesses. Dans son article de 2016 (cité plus haut), Arabestani rapporte ces propos inquiets d'un vieux mandéen iranien : « S'ils partent, ils se disperseront à travers le monde et notre tradition disparaîtra, comme un morceau de sucre dans une tasse de thé. » (p. 184)


    Croyances et pratiques des mandéens

    Les Mandéens, Babylone, l'Islam et Îsâ C8d5
    Source: Université d'Exeter, 2016 (Flickr).

    Ayant leur propre langue d'origine araméenne orientale et considérés généralement comme une ultime survivance de formes religieuses gnostiques de l'Antiquité (le mot manda signifie connaissance, gnose), les mandéens sont associés à la figure de Jean Baptiste. Ils accordent une grande importance à l'eau et à la pratique du baptême (maṣbuta), célébré par les prêtres lors des fêtes et chaque dimanche (les mandéens partagent le choix de ce jour avec les chrétiens, à la différence des juifs et des musulmans), ainsi qu'à d'autres pratiques mineures d'ablution (dont la simple triple immersion que peut accomplir tout mandéen à n'importe quel moment pour se purifier). Les rites de purification sont donc élaborés, et particulièrement exigeants pour les prêtres. Les lieux de culte sont construits au bord de rivières ou de fleuves.
    Les cérémonies pour les défunts constituent une autre pratique importante : on comprendra pourquoi en lisant la suite de cet article.

    Outre ces rituels baptismaux et rites de purification élaborés (particulièrement exigeants pour les prêtres), les mandéens se présentent comme une religion monothéiste, dont Adam aurait été le premier enseignant (prophète), suivi de Seth, de Sem et enfin de Jean Baptiste. Leurs traditions relatent qu'ils seraient venus de Jérusalem pour trouver refuge en Mésopotamie. Ils n'adressent pas de prière à des idoles ou images. Il leur est strictement interdit de prendre la vie d'autrui, ce qui en fait un groupe aux inclinations pacifistes.

    Les croyances mandéennes sont marquées par une vision dualiste : au Royaume de la Lumière s'oppose un Royaume des Ténèbres, au bien le mal. Chacun de ces deux mondes est dominé par une puissance supérieure, avec un Principe originel au-dessus de tout (qui est notamment appelé « la Vie » ou « la Grande Vie »). Un prêtre mandéen explique :

    « Les mandéens croient qu'il y a toujours un conflit ou une lutte entre le bien et le mal, et que le bien est représenté par la lumière (Nhora) et l'eau vivante qui coule (Maia Haii), tandis que le mal est représenté par les ténèbres (Hshokh) et l'eau morte et salée (Maia Tahmi). Les mandéens croient que les deux eaux sont mélangées en toutes choses sur la terre pour ateindre un équilibre. Ils croient à une vie future ou un ciel, que nous appelons les Mondes de la Lumière. »

    Selon un scénario typiquement gnostique, le démiurge déchu a créé les corps des hommes, mais leurs âmes viennent du Royaume de la Lumière, auquel l'homme est ainsi relié également.

    « Les mandéens dérivent du couple primitif Adam et Ève ; ils forment la ‘race de la Vie’ (šurbtā dhaiyê), car leurs âmes proviennent du Monde de la Lumière et doivent séjourner depuis lors dans le Monde des Ténèbres corporel et terrestre. La plus grande partie du texte traite alors du sauvetage de ces parties lumineuses [...]. » (Kurt Rudolph, « La religion mandéenne », in Henri-Charles Puech, Histoire des Religions [Encyclopédie de la Pléiade], vol. 2, Paris, Gallimard, 1972, pp. 498-522 [pp. 512-513])

    « Ce net dualisme, opposant le corps et l'âme, auprès desquels l'esprit (rūhā) vient comme un troisième élément qui a besoin de la rédemption de l'âme, détermine le grand intérêt qu'on porte à la libération de l'âme. La mort est le ‘jour de la délivrance’ (yōm purqānā). L'âme, après s'être séparée du corps, a devant elle un chemin difficile à parcourir [...]. C'est pourquoi chaque âme doit pouvoir faire preuve de garaties adéquates, comme le baptême, le signe de la Vie et des bonnes œuvres qui tiennent ainsi lieu de passeport. » (Ibid., p. 514)

    Plus que des réflexions théologiques, des rituels marquent la vie quotidienne des mandéens. Dans un document non daté intitulé Die Mandäer - Angehöriger des Täufers Johannes (document dont on trouvera l'intégralité à la fin de cet article), préparé par Qais Saidi, président de l'association allemande Gesamtverein der Mandäer - Deutschland, les pratiques contemporaines des mandéens sont brièvement présentées. Pour leurs prières et toutes leurs cérémonies, ils se tournent vers le Nord. Pendant 36 jours de jeûne répartis tout au long de l'année, les croyants ne mangent ni viande, ni poisson, ni œufs. Le mariage est tenu en haute estime : tout mandéen doit se marier, y compris les membres du clergé. Un baptême des deux époux fait partie de la célébration du mariage. Comme nous l'avons vu, le baptême (pour le pardon des péchés) est la plus importante cérémonie mandéenne et requiert la pureté corporelle et spirituelle. Il ne s'agit pas d'un baptême unique, mais répété. Des vêtements de cérémonie sont revêtus à cette occasion. Pratiqué dans l'eau courante et requérant la présence d'un prêtre, le baptême se fait par triple immersion.

    « Le but principal et le sens du baptême sont, d'une part, que le catéchumène, par son immersion dans le ‘Jourdain’ [yardna], entre en étroit contact avec le Monde de Lumière et participe ainsi au salut et, d'autre part, obtienne la purification (intérieure et extérieure) de ses fautes et de ses péchés. » (Kurt Rudolph, art. cit., p. 506)

    Comme les autres rituels mandéens, le baptême recrée et reconfirme le lien entre les deux mondes, entre les mandéens terrestres et leurs ancêtres venus d'en haut : il joue un rôle de réintégration (Jorunn Jacobsen Buckley, « Why Once Is Not Enough: Mandaean Baptism (Maṣbuta) as an Example of a Repeated Ritual », History of Religions, 29/1, août 1989, pp. 23-34 [p. 29]). Présidente du Synode mandéen d'Australie, Yassmen Yahya explique à un journaliste allemand :

    « Avant de pouvoir pratiquer le rituel, nous devons avoir la permission du fleuve. Seulement alors les prêtres commencent la cérémonie, célébrée en langue araméenne. On se tient dans l'eau avec le prêtre, en lui tendant la main droite, et on promet d'accomplir dès maintenant des actes bons. Cela signifie par exemple aider des nécessiteux et ne pas causer de tort à d'autres êtres humains. Ensuite le prêtre plonge trois fois le baptisé dans l'eau. Sur la rive, les baptisés mangent un pain [pitha] cuit par le prêtre et boivent un mélange d'eau et de jus de raisin. » (Horst Blümel, « Die Mandäer. Das religiöse Erbe von Johannes dem Täufer », Deutschlandfunk, 24 novembre 2015)

    Les Mandéens, Babylone, l'Islam et Îsâ 28ar
    Source: Mandaean Ziva.

    Aspirations réformistes et perspectives
    Dans un article de 2013, Charles G. Häberl (Rutgers University), spécialiste du mandéisme (en particulier de la langue mandéenne), expliquait que les mandéens dispersés à travers le monde commençaient à développer une nouvelle approche exégétique dans leurs langues vernaculaires, « un pas important en vue de la préservation de leur tradition religieuse ». Alors que le texte sacré le plus important, le Ginza Raba, n'existait qu'en langue liturgique (incompréhensible pour la majorité des mandéens) ou dans une traduction universitaire allemande, il a été traduit et publié en arabe en l'an 2000 (« Dissimulation or Assimilation? The Case of the Mandæans », Numen, vol. 60, 2013, pp. 586-615 [pp. 610-611]). Une traduction en anglais a été publiée en 2012 par les soins de la communauté mandéenne. D'autres textes sacrés mandéens suivront sans doute.

    De même que d'autres communautés quittant leur territoire d'origine, les mandéens vont sans doute se trouver amenés à systématiser leur théologie, afin de pouvoir dialoguer adéquatement avec leurs interlocuteurs non mandéens dans des pays occidentaux et de pouvoir transmettre leurs croyances aux jeunes générations d'une façon adéquate par rapport à leur nouvel environnement. Mais ce sont aussi des adaptations rituelles qui peuvent être requises. Par exemple, comment pratiquer les rituels mandéens dans des rivières aujourd'hui ? Même en Iran, explique Arabestani, les jeunes mandéens font pression pour des modifications et, près de la ville d'Ahvaz, ils ont construit un bassin couvert dans lequel l'eau entre d'un côté et ressort dans la rivière de l'autre. En Suède, relate Arabestani, le climat n'étant guère favorable à des ablutions et rituels dans des rivières, une piscine a été installée dans un bâtiment, même si les fidèles divergent entre la légitimité d'utiliser l'eau courante ou le besoin de la faire venir d'une rivière (p. 185). Comme on le voit, ce n'est pas seulement dans la situation de diaspora que les mandéens se trouvent confrontés à de nouveaux défis : l'environnement moderne soulève également des questions en Irak et en Iran, où nombre de mandéens n'observent pas les interdits alimentaires de leur religion.

    Avec la dispersion des mandéens, il sera de plus en plus difficile de maintenir l'obligation de n'épouser que des conjoints mandéens : comme d'autres communautés endogames, les mandéens vont sans connaître des tensions et divisions entre ceux qui admettront des adaptations (mariages mixtes et/ou conversions au mandéisme pour éviter de perdre les jeunes épousant un conjoint non mandéen) et ceux qui voudront s'en tenir aux règles traditionnelles (les prêtres mandéens en Iran ont déjà rappelé l'obligation de s'en tenir au mariage uniquement avec des mandéens).

    Comme toute religion, le mandéisme n'est pas figé dans un statut immobile. Et à l'instar des autres religions, la question qui se pose aux mandéens est de savoir comment s'adapter à des changements rapides et à de nouvelles circonstances sans perdre leur tradition et sans compromettre l'essentiel. De jeunes prêtres et des fidèles mandéens penchent déjà pour une approche spiritualisée des rites, note Arabestani (pp. 1901-191). Au cours, des siècles, d'ailleurs, les mandéens ont constamment fait preuve de capacités d'adaptation dans des environnements pas toujours bienveillants.

    On voit s'affirmer des aspirations réformistes. Dans une allocution de 2004 (en anglais), un prêtre mandéen, Tarmida Yuhana Nashmi, explique qu'il n'est pas issu lui-même d'une lignée sacerdotale, mais qu'il y a aujourd'hui plusieurs prêtres mandéens qui ont accédé aux fonctions sacerdotales malgré l'absence de lignée. Son discours évoque plusieurs points sur lesquels les mandéens doivent s'interroger pour envisager des adaptations à de nouvelles réalités, et il appelle notamment à « un retour aux vraies pratiques mandéennes » :

    « À travers l'histoire, les rites et pratiques mandéens ont été influencés par les pressions d'une vie sous domination arabe et musulmane, et par conséquent ces pratiques ont hérité de rites d'autres fois. Maintenant que les communautés mandéennes se trouvent éloignées de cet environnement, nous avons une occasion de réexaminer nos rites et enseignements afin de retourner au véritable aspect spirituel de la pratique. »

    En effet, vivant toujours en tant que minorité, les mandéens, comme l'a noté Häberl, ont souvent présenté leur religion aux personnes extérieures en mettant l'accent sur les croyances partagées et les pratiques communes — une stratégie défensive pour la survie du groupe. L'approche de Tarmida Yuhana Nashmi et d'autres mandéens aujourd'hui ouvre un espace permettant de légitimer des adaptations. Si la dispersion de la majorité des mandéens à travers le monde représente en effet le risque d'une dissolution du mandéisme, la possibilité de pratiquer leur religion dans des environnements où leur liberté religieuse est assurée ainsi que la nécessité d'adaptations engendrent aussi une réflexion sur la nature du mandéisme — au-delà d'une identité devenue quasiment « ethnique » — et ouvrent peut-être de nouvelles perspectives pour la pérennité de cette religion.

    Il existe plusieurs associations mandéennes et sites mandéens dans la diaspora (certains de ces sites n’ont pas fait l’objet de mises à jour récentes, cependant, et certaines associations mandéennes n’ont pas encore de présence sur Internet) :




    Présentation du Ginza Raba :




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    Message  Arlitto Dim 15 Nov 2020 - 14:56

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    Les Mandéens, Babylone, l'Islam et Îsâ Glas

    Les Mandéens, Babylone, l'Islam et Îsâ DtflLes Mandéens, Babylone, l'Islam et Îsâ Fwjc


    Titre principal :Ginzā (sémitiques, langues)
    Langue :sémitiques, langues
    Note :Livre sacré des mandéens, compilation composée au Moyen âge, en araméen, d'éléments d'origines différentes provenant de la Bible mais aussi du manichéismede l'astrologie et de la magie babyloniennesdu parsisme. - En deux parties : "Ginzā de droite" qui présente la doctrine mandéenne, "Ginzā de gauche" moins importante, avec des textes sur la montée de l'âme. - Plusieurs ms dont : BnF, Paris (Sabéen 1, 1560 ; Sabéen 2, 1632-1633 ; Sabéen 3, 1680 ; Sabéen 4)
    Autres formes du titre :Ginzâ (sémitiques, langues)
    Ginza Rba (sémitiques, langues)
    Ghenza (sémitiques, langues)

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    Message  Arlitto Dim 15 Nov 2020 - 14:57

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    MANDÉENS


    Les Mandéens, peuplade dont les restes subsistent encore aujourd'hui dans la Mésopotamie méridionale, aux environs de Bassora et de Wasit, ainsi que dans les parties limitrophes du Khouzistan persan, ont une religion de caractère essentiellement syncrétiste dont les éléments constitutifs proviennent du paganisme babylonien, du judaïsme, du christianisme primitif, du manichéisme et du parsisme sassanide. C'est la seule religion dérivée de l'ancienne gnose qui se soit maintenue, à travers les siècles, jusqu'à nos jours.

    Les Mandéens parlent un dialecte sémitique qui se rapproche de l'araméen du Talmud babylonien (cf. Th. Nceldeke,  Mandoeische Grammatik,  Halle 1575).

    Dans cette langue ils se nomment  Nâsôrdyê,  terme qui, chez les Arabes, désigne les chrétiens et qui est probablement identique à celui de  Nazôraïoï  dans le N.T. (cf. Ac 24:5, Mt 2:23) M. Lidzbarski pense que ce terme désigne primitivement une secte d' « observantins ».

    Ils s'intitulent encore  Mandâyê,  c-à-d, gnostiques, initiés, tandis que, pour les mahométans, ils portent le nom de  Subbâ  (Sabéens = baptistes) et jouissent ainsi de la tolérance que le Coran accorde à ceux qui portent ce nom (5:73 2:59 22:17).

    En effet, le baptême joue un grand rôle dans leurs rites, et Jean-Baptiste est en grand honneur chez eux. C'est pourquoi les premiers missionnaires chrétiens qui ont fait leur connaissance, le Carme déchaussé Ignace a Jesu, auteur d'une  Narratio originis, rituum et errorum Christianorum Sancti Johannis  (Rome 1652), et Angélus a Sancto Josepho, qui déposa, au temps de Colbert, les premiers manuscrits mandéens connus en Europe dans la Bibliothèque Royale, devenue depuis Bibliothèque Nationale de Paris, les ont nommés « chrétiens de saint Jean ».


    Les Mandéens possèdent une littérature sacrée qui est du plus haut intérêt.

    Les écrits qui la composent sont :

    1.  Le Ginzâ (Trésor) ou Sidrâ Rabbâ (le Grand Livre),nommé aussi Livre d'Adam, vaste compilation de fragments différents d'âge et de provenance qui contient toute la doctrine religieuse des Mandéens. Le Ginzâ est divisé en deux parties, celle de droite (Ginzâ Yâmînâ) concernant les vivants, et celle de gauche (Ginzâ Semâlâ) concernant les morts. Édité en 1867 par M. Petermann, i ! a été traduit en allemand par M. Lidzbarski, en 1925.

    2.  Le Sidrâ d'Yahyâ (Livre de Jean), nommé aussi Derâshé d'malké (Discours des rois), édité en 1905 par M. Lidzbarski, et traduit en allemand par le même savant en 1915.

    3.  Le Qolastâ (=quintessence), recueil de liturgies, d'hymnes et de prières se rapportant principalement au baptême et à F « ascension de l'âme ». Édité par M. Euting en 1867, il a été réédité et traduit en allemand par M. Lidzbarski  (Mandoeische Liturgien,  Berlin 1920) qui a ajouté, d'après des manuscrits d'Oxford et de Paris, d'autres textes liturgiques, notamment des cantiques pour le mariage.

    4.  Le Dîwân, consacré aux rites destinés au rachat des délits religieux, édité par M. Euting (Strasbourg 1904).

    5.  Le Asfar malwâshé (Livre des signes du zodiaque), ouvrage astrologique connu par un manuscrit de Berlin non encore édité. A mentionner encore une série d'inscriptions magiques mandéennes : cf. H. Pognon,  Inscr, mandaïtes des coupes de Khouabir,  texte, traduction et comment, philologique, Paris 1898, et Lidzbarski,  Ephetneris I,  Giessen 1900.

    Les manuscrits mandéens que nous possédons sont tous d'origine récente : aucun n'est antérieur au XVI e siècle. Mais les textes qu'ils contiennent sont certainement bien plus anciens. On lit par exemple à la fin de la première partie du Sidrâ Rabbâ que la domination des rois arabes est de 71 ans : nous sommes donc en présence d'un texte écrit au début du VIII° siècle. Mahomet, d'ailleurs, paraît faire allusion à la littérature mandéenne en désignant, dans le Coran, Jean-Baptiste avec Moïse (7:140 et suivant) et Jésus (19:31) comme initiateur d'une religion fondée sur un livre (19:13, passage où, dans le texte primitif, on lisait peut-être même le nom de Sabéens). Il est possible et même vraisemblable que certains textes contenus dans cette vaste littérature datent d'une époque encore ancienne. Malheureusement il ne s'agit là que d'hypothèses : l'origine et l'histoire primitive de la religion mandéenne nous sont inconnues.

    Cette religion est nettement dualiste : le monde de la Lumière est opposé au monde des Ténèbres. L'âme humaine, exilée dans le royaume des Ténèbres, aspire à retourner dans celui de la Lumière. Celle-ci, nommée aussi la Grande Vie, est une personnification de la divinité. Parmi les êtres célestes qui forment toute une hiérarchie, les Manas, les Ùthras,

    etc., le personnage principal est Manda d'Haiyé (en grec gnôsis tes zôês),  identifié aussi avec Hibil-Zîwâ et Enôsh-Uthrâ. C'est lui qui sauvera le monde.

    Car le monde a été induit en erreur par une série de faux prophètes allant d'Abraham et de Moïse jusqu'à Yishu-Meshihâ (Jésus-Christ).

    Celui-ci trompa le seul vrai prophète, Yôhânâ ou Yahyâ (forme arabe du nom), c-à-d. Jean-Baptiste, qui le baptisa. Mais Enôsh-Uthrâ descendit du ciel et, baptisé par Jean dans le Jourdain, fit crucifier le faux Messie. Avant son retour au royaume de la Lumière, il prêcha la vraie religion, la religion mandéenne.


    Les Mandéens professent donc une haine implacable contre les Juifs et les chrétiens, tout en se nommant Nazaréens comme ces derniers : Adonaï, que les Juifs adorent, est un faux dieu, Jésus est un imposteur, et le Saint-Esprit des chrétiens--Rûhâ--est une diablesse. Faut-il conclure de cela que les Mandéens, après avoir été primitivement liés aux « observantins » de la Palestine, s'en seraient, à un moment donné de leur histoire, séparés violemment ?


    Les savants ne sont pas d'accord sur l'origine et la formation de la doctrine mandéenne. D'après les uns (cf. M. Goguel, Jean-Baptiste,  Paris 1928, p. 122), ces spéculations auraient vu le jour en Babylonie, et leur base serait le paganisme babylonien.


    Manda d'Haiyé, par exemple, serait le dieu babylonien Mardouk.


    Les réminiscences juives et chrétiennes s'expliqueraient par des contacts ultérieurs des Mandéens avec ces deux communautés religieuses. D'après d'autres--l'école de Reitzenstein--le mandéisme serait né de la gnose juive plus ou moins hérétique. Ils insistent sur l'importance du baptême chez les Mandéens, qui consiste en une immersion totale dans de l'eau vive--le « Jourdain » --pour rattacher les Mandéens aux sectes baptistes des Juifs et des judéo-chrétiens, et M. Behm  (Die mandoeische Religion und das Christentum,  Leipzig 1927, p. 28) va jusqu'à considérer le mandéisme comme un mouvement religieux parallèle et rival du christianisme primitif. En effet, d'après M. Lidzbarski, les Mandéens, ainsi que le prouvent et leur langue et leur écriture, seraient venus de l'ouest, c'est-à-dire de la Palestine ou plus exactement des contrées transjordaniennes du Hauran, et M. Odeberg  (Die mandoeische Religionsanschauung,  Upsala 1930) constate des rapports entre la mystique mandéenne et celle du 3 e Hénoch qui est d'origine palestinienne. En France, le P. Lagrange  (La gnose mandéenne et la tradition évangélique,  Rev. Bbl., 1927, pp. 321SS, 481SS ; 1928, pp. 5ss) admet également

    la provenance palestinienne des Mandéens, qu'il considère comme une secte judéo-syncrétiste, mais sans les identifier avec les disciples de Jean-Baptiste. M. Lagrange cite en outre le décret d'extermination promulgué en 425 par Théodose II ( « Manichoeos omnesque hoereticôs vel schismaticos sive maihematicos omnemque sec-tam catholicis inimicam ab ipso adspectu urbium diversarum. exterminari debere proecipimus ») pour expliquer la migration des Mandéens de la Palestine en Babylonie.

    Ce qui paraît certain, c'est que là gnose mandéenne présente de curieux rapports avec des écrits tels que les Odes de Salomon, et surtout avec la littérature johannique du N.T. Sans insister sur la possibilité que l'évangile selon Jean ait été rédigé primitivement en araméen (cf. CF. Burney,  The Arainaic Origin of the fourth Gospel, Oxford 1922) et sans entrer dans les détails, il suffit de rendre attentif à la tendance polémique qui anime l'auteur du quatrième évangile à l'égard de Jean-Baptiste et de ses disciples. Il est vrai que M.


    Goguel a raison de signaler que le Jean-Baptiste de l'évangile est entièrement différent du Jean-Baptiste mandéen : d'un côté un baptême unique reposant sur la repentance, donc de caractère moral, et de l'autre côté un baptême fréquemment répété, acte magique ayant pour but de faire participer le fidèle à la vie du monde supérieur, l'eau qui vient du ciel étant, d'après une ancienne croyance sémitique, un élément divin. Ch. J.

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    Les Mandéens, Babylone, l'Islam et Îsâ Empty Re: Les Mandéens, Babylone, l'Islam et Îsâ

    Message  Arlitto Dim 15 Nov 2020 - 14:57

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    Les Mandéens professent donc une haine implacable contre les Juifs et les chrétiens, tout en se nommant Nazaréens comme ces derniers : Adonaï, que les Juifs adorent, est un faux dieu, Jésus est un imposteur, et le Saint-Esprit des chrétiens--Rûhâ--est une diablesse.


    La racine et l'origine du nom " Îsâ, le jésus musulman"

    " Ishou , le Msih kdaba " (messie le menteur) des mandéens

    ‘Ishou , le Msih kdaba (messie le menteur) des mandéens, peuple proche des araméens de Harran en Syrie actuelle .

    Selon les Écritures mandéennes, le Guinza Rba encore appelé le livre d’Enoch, l’homme, enjeu de la lutte entre le monde Supérieur de la Lumière et le monde inférieur des ténèbres est tenté par les religions infernales mais trois Sauveurs sont envoyés par le Royaume de la Lumière  pour affermir sa croyance.

    «Ensuite la place de Jérusalem sera dévastée : les juifs s'en iront en exil et ils seront dispersés dans toutes les villes. Ensuite viendra Ahmat, le fils du magicien Bisbat  (Ahmat Bar Bisbat)... (Guinza Rba.)

    Parmi ces trois « sauveurs »   -- il y-a d’abord le premier messager céleste :

    -Yokhanan (Jean le baptiste ) qui dès sa vingt deuxième année va au bord du Jourdain et pendant quarante deux ans prêche la repentance et baptise les hommes. 

    Il y voit venir à lui - ‘Ishou, le second et principal messager céleste, l’illuminateur des fidèles, celui qui apporte la Vérité, c’est-a-dire le Salut.

    Enfin :  Anosh Outhra, le troisième messager céleste, descendu du ciel parmi les juif. Ce dernier opère de miracles, prêche la bonne doctrine et convainc ‘Ishou, le second et principal messager céleste, de mensonges puis remonte au Ciel d’où il reviendra sous la forme d’un aigle blanc pour châtier Israël… 


    Ishou  le second et principal messager céleste aurait, d’après les Écritures mandéennes, annoncé la venue parmi les mandéens d’un prophète du nom d’Ahmat.


    Alfred Loisy  assimile « Ahmat » à Mohamed alors que le Coran confond Ahmed et Mohamed, Ahmat étant le nom du prophète qu’attendaient les mandéens.

    Le texte coranique aurait visiblement considéré les textes mandéens comme des Évangiles chrétiens annonçant Ahmat.
    Quant à Jésus fils de Marie annonciateur selon le Coran de la venue d'Ahmat, il s'agit de ‘Ishou forme mandéenne de Ieshou’a, nom que les mandéens attribuant Jésus dans leurs manuscrits et qu’ils désignent par le nom de «Messie le menteur» (M’sih kdaba) après qu’ils l’eurent confondu de mensonge ou ‘Issa, sa forme arabisée.


    Ni la Torah ni les Évangiles n'avaient annoncé la venue d'un prophète du nom d'Ahmed.
    [size=150]En revanche, le Ginza Rba (gawaïta harran) livre mandéen, parle de la venue d'un prophète du nom d'Ahmat .[/size]


    L’ambigüité et l’ambivalence qu’entretient Mahomet quant à ces deux personnages c’est qu’il distingue l’un de l’autre.
    Le premier (Ishou*-‘Issa) est un « menteur » mais il annonce «sa» venue, le second, (Jésus fils de Marie), selon l’islam, reviendra porté par les anges à la grande mosquée de Damas (mosquée Zacharia, sur le tombeau de Jean Baptiste), mettra à mort Ishou le «Messie le menteur», mais  confortera la véracité du Coran et justifiera  Mahomet comme envoyé de Dieu.  (Et c’est là tout l’intérêt posthume que Mahomet rencontre auprès du véritable sauveur Jésus fils de Marie)


    ’Ishou , prononciation mandéenne contractée ou déformée de Ieshou’a, devient  ‘Îsâ dans le Coran. Le son  « ch » mandéen, araméen , nabatéen ou hébreux est prononcé « SE » par les arabes            

                               Exemples :  MoSHé  (Moïse) devient MouSSa

                                                    Shlomo (Salomon) devient Souleîman

                                                    SHalom (Paix) devient Salam

                                                    SHabat devient Sebt                                 

    Les Évangiles disaient Jésus-Iasu’ « Massih », c’est-à-dire qu’il était oint d’une mission et de pouvoirs exceptionnels. A ne pas confondre avec ‘ichou  le « second  messager » envoyé par le Royaume de la Lumière des Écrits mandéens, le Guinza Rba, convaincu d’imposture et qui n’était plus à leurs yeux que le « Msih Kdaba », - « Messie le menteur », le « Massih  adadjal » des musulmans – ‘Ishou  en mandéen ou «  ‘Issa » sa forme arabisée coranique.

    Coran:
    Voilà ‘Îsâ  fils  de Maryam
    Le  verbe de  vérité dont  ils*  doutent.
    Sourate 19 Maryam,


    Il s’agit indéniablement de ces mandéens dont le troisième messager Anosh Outhra d’après leur livre sacré le Guinza Rba aurait convaincu « ‘Ishou » qu’ils appellent Msih Kdaba (Messie le menteur) de mensonge et d’imposture.


    Mahomet ne pouvait ignorer pour les avoir côtoyés en Arabie que les Arabes chrétiens tout comme les moines rencontrés çà et là, désignaient Jésus par « Iasu’ al Massih »

    Le réflexe ou le choix mandéen de Mahomet de l’appeler ‘Issa (Ishou’-M’sih  kdaba) est soit une tentative évidente de déprécier son statut de «Sauveur», soit un parfait amalgame des personnes, conscient ou non, délibéré ou non».

    Toutefois Mahomet retient à toutes fins utiles que ce M’sih  kdaba, ‘Ishou, annonce la venue dans leur peuple d’un prophète nommé Ahmat( le fils du magicien Bisbat : Ahmat Bar Bisbat)...» qu’il assimile sans plus de façon à « Ahmed » nom qu’il se donne dans deux sourates du Coran.

    Toutefois  son père abd al Lah ibn abd al Mouttalib, n’est pas magicien, mais qu’à cela ne tienne il suffit d’escamoter le « ben  Bisbat » ( le fils du magicien) et ne conserver qu’Ahmat, transformé pour la bonne cause en Ahmed. C’est là tout l’intérêt que Mahomet  porte à ce Ahmat  .


    Ainsi confondu avec « Ishou » mandéen c’est à dire « Messie le menteur » Jésus ne sera plus désormais que ’Îsâ de son nom arabisé, qui devra lui céder la place tout en le désignant Paraclet, « l’Esprit de Vérité qui ne parlera pas de lui-même mais dira tout ce qu’il entendra au Ciel. »

    Mahomet Infaillible par préservation al-Lahienne, ne fait quant à lui que recevoir et transmettre sans rien y altérer, ou apporter de lui-même, le Verbe incréé d’al Lah, sa parole parfaite, sa Vérité sublime et immuable qu’aucun mortel ne peut imiter, qu’aucun prophète avant lui n’a pu dire ou recevoir, le Coran. La couverture est vite tirée à lui par Mahomet qui lui ne fait donc que transmettre « ce qu’al Lah lui dictera par Gabriel » … comme le Paraclet !

    Il veut alors convaincre les Arabes chrétiens qu’il est « envoyé » en tant que continuateur mais néanmoins restaurateur de leurs Écritures altérées et dévoyées ; en tant que le prophète naturel et véridique que leur espérance attendait. Il est « Ahmed* » le prophète annoncé par les Écritures, mais qu’ils  refusent de reconnaître comme tel.

    Mais s’il veut faire accroire aux chrétiens qu’il a de la considération pour «‘Issa» (et pour «Maryam» sa mère) en réalité Mahomet instrumentalise cette «considération» pour mieux séduire  les disciples  de «Ieshou’a», se faire accepter comme « prophète » dans le lignage et la filiation spirituels de ce dernier par les tribus chrétiennes de son époque .

    Il va jusqu’à faire usage dans sa « révélation coranique » de quelques emprunts aux religions judaïque et chrétienne, mais c’est pour les utiliser à nier certaines de leurs vérités dogmatiques, les faire mentir et accréditer par la même occasion sa propre version des faits notamment en ce qui concerne Jésus.

    (Tiré du livre de  Jacques Hureiki, « Essais sur l’ origine  des  Touaregs .  Ed Karthala, 2003. Pages 633 à 636.)



    Lien :
    Quelle est l'origine de ce nom " Îsâ "


    .
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    Message  Arlitto Dim 15 Nov 2020 - 14:58

    .

    Comprendre la traduction du nom de "Jésus", Îsa en arabe, c'est se rendre compte que nous ne parlons pas de la même personne.

    Le nom en français de « Jésus » dérive du latin  « lésus », qui est une translittération du grec Ἰησοῦς « Iēsoûs ». Du fait que la langue maternelle de Jésus était l’Araméen,  il fut appelé Yeshua.

    Un grand nombre de musulmans sont convaincus que le nom de Jésus en Arabe est « Îsa », si Îsa est la vraie traduction de Jésus en Arabe alors comment expliqué que les Arabes chrétiens appellent Jésus "Yassou" !

    Les noms de la Bible commençant par "Y" en Hébreu ( "J" en Français) sont aussi traduit dans le Coran  par "Y". Comme l'on peut le vérifier dans le tableau suivant.


    Français ---------- Hébreux ---------- Arabes

        Joseph--------------Yossef-------------Yousseph

    Jacques----------- Yacob--------------Yacoub

                       Jean  ---------------Yohanan-----------Youhya ou Yahya

      Jacob----------------Ya`aqov------------Yakoub

      Jonas----------------Yônah---------------Younis



    Le nom de Jésus commençant lui aussi par un "Y", (Yeshoua en hébreu) a été  curieusement  traduit par Îsa "Issa" dans le Coran !
    Alors on peut se poser la question, pourquoi  le Coran traduit Jésus par Îsa alors que  l'Arabe est une langue sémitique très similaire à l’Hébreu et à l’Araméen ???


    Français-----------Hébreux----------Araméens---------Arabes coranique

    Jésus---------------Yehoshua--------Yeshua-----------Issa ( ou Îsâ )



    Il faut noter que "Yehoshua" renferme le Nom Propre hébreu de « Dieu », la première syllabe "Yéh" étant l’abréviation de YHWH (Yahvé ). "Yehoshua" se traduit par  " Yahvé est salut

    Deux formes d'écritures pour le nom  "Yehoshua" : une forme longue "Yehoshua" qui se traduit en français par Josué (Josué, le successeur de Moïse) et une courte "Yeshoua" qui se traduit en français par Jésus.

    Dans certains passages de la Bible Josué peut être écrit dans sa version courte comme dans sa version longue. Dans tous les cas le nom reste traduit Josué (la distinction entre la forme longue Yeshoshua et la forme courte Yeshoua n'existe pas en grec).

    Josué en Hébreu :  יהושוע 
    Josué comme Jésus se traduisent par " YHWH sauve " puisque ces deux noms ont les mêmes racines et la même étymologie. Ils sont tous deux formé des syllabes hébraïque  יְהוֹ « YéH  » et  ישע « sauver » (ou traduit par « le salut » ).

    Français--------Hébreux----------Arabes coranique------Arabes traditionnels


    Jésus----------------Yehoshua---------Îsâ ou Issa-----------------Yassou


    Josué-------------------Yehoshua-----------Youcha------------------Youcha



    Ainsi « Josué » et « Jésus » sont des variantes du même prénom, mais bizarrement le Coran traduit Jésus par Îsâ ou Issa et Josué par Youcha ( prononcé Youhachaw) !

    Le Coran par la voix de "Mahomet" a voulu délibérément remplacer le vrai nom de Jésus par un autre nom qui ne veut rien dire, ce nom "Îsâ" prive Jésus de sa vraie identité Yéhoshoua = YHWH sauve


    Selon le Coran, Jésus n'est pas le Fils unique de Dieu, comme lui-même s'est présenté, "Jean 3:16", il n'est pas mort, donc pas ressuscité par Dieu, (la foi chrétienne repose sur ce fait), il n'a pas racheté le péché originel, celui qui a engendré la mort, puisque selon le Coran, Adam aurait été pardonné, chose dont la Bible ne dit mot. « si Dieu avait pardonné Adam, la mort ne serait pas entrée dans le monde selon la Bible»

    .

    Bible :

    Romains 5 :12 C'est pourquoi, comme par un seul homme le péché est entré dans le monde, et par le péché la mort, et qu'ainsi la mort s'est étendue sur tous les hommes, parce que tous ont péché,... 13 car jusqu'à la loi le péché était dans le monde. Or, le péché n'est pas imputé, quand il n'y a point de loi. 14 Cependant la mort a régné depuis Adam jusqu'à Moïse, même sur ceux qui n'avaient pas péché par une transgression semblable à celle d'Adam, lequel est la figure de celui qui devait venir.

    1 Corinthiens 15:22 Et comme tous meurent en Adam, de même aussi tous revivront en Christ,

    .
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    Message  Arlitto Dim 15 Nov 2020 - 14:59

    .

    SOURATE 53
    AN-NAJM (L’ÉTOILE)
    62 versets
    Pré-hég. nº 23

    1.Par l’étoile à son déclin!
    2.Votre compagnon ne s’est pas égaré et n’a pas été induit en erreur.


    14.près de la Sidrat-ul-Muntahā,
    15.près d’elle se trouve le jardin de Ma’w?:
    16.au moment où le lotus était couvert de ce qui le couvrait.
    17.la vue n’a nullement dévié ni outrepassé la mesure.
    18.Il a bien vu certaines des grandes merveilles de son Seigneur.

    31.A Allah appartient ce qui est dans les cieux et sur la terre afin qu’Il rétribue ceux qui font le mal selon ce qu’ils œuvrent, et récompense ceux qui font le bien par la meilleure [récompense],

    49.Et c’est Lui qui est le Seigneur de Sirius,.

    49.Et c’est Lui qui est le Seigneur de Sirius,


    Les Sabéens étaient des idolâtres adorateurs d'étoiles

    5. La table servie (Al-Maidah)

    69. Ceux qui ont cru, ceux qui se sont judaïsés, les Sabéens, et les Chrétiens, ceux parmi eux qui croient en Allah, au Jour dernier et qui accomplissent les bonnes oeuvres, pas de crainte sur eux, et ils ne seront point affligés.

    SOURATE 24 
    AN-NŪR (LA LUMIÈRE)

    64 versets
    Post-hég. nº 102

    35.Allah est la Lumière des cieux et de la terre. Sa lumière est semblable à une niche où se trouve une lampe. La lampe est dans un (récipient de) cristal et celui-ci ressemble à un astre de grand éclat; son combustible vient d’un arbre béni: un olivier ni oriental ni occidental dont l’huile semble éclairer sans même que le feu la touche. Lumière sur lumière. Allah guide vers Sa lumière qui Il veut. Allah propose aux hommes des paraboles et Allah est Omniscient.

    1) 24.35 Allah ….. ressemble à un astre de grand éclat; son combustible vient d´un arbre

    2) ( Al-Buruj)
    85 1 Par le ciel et les signes du Zodiaque.
    86.2 Et qui te dira ce qu´est l´astre ?
    86.3 C´est l´astre pénétrant
    86.4 Il n´est aucune âme qui n´ait sur elle un gardien
    86.5 Que l´homme considère donc de quoi il a été créé.

    3) 53.49 Et c´est Lui qui est le Seigneur de Sirius,

    Et c´est Lui qui est le Seigneur du cheveu ,
    الشِّعْرَى 
    Ash-Shi`rá


    Le cheveu est le symbole d'une constellation des sumériens adorateurs des étoiles , reprise par les arabes :


    MUL ("les étoiles" en sumérien) ou "ZAPPU" ("la mèche de cheveux en akkadien).
    Ses régents étaient les BI-DINGIR / SEBETTU-ILLU, les sept démons des tempêtes.
    Cette constellation, correspondant aux PLEIADES, disparaîtra en fusionnant avec la suivante.



    • Sahih Muslim et la conversion d’Abou Dharr  :

      4520. Récit rapporté d'après Abou Dharr (رضي الله عنه) : Nous quittâmes notre tribu "Ghifâr" qui déclarait que le mois sacré ne l'est pas; nous sortîmes : mon frère 'Unays, ma mère et moi et nous nous rendîmes chez notre oncle maternel qui nous accorda l'hospitalité et nous honora. Les siens nous enviaient, ils lui dirent : "Quand tu te détournes de tes parents, sache que 'Unays les fréquente". Mon oncle vint nous mettre au courant des paroles des hommes, je lui dis : "Ce que tu nous a avancé comme bonne hospitalité, ne t'a rapporté que ce qui te déplaît et nous ne restons pas avec toi dans un même lieu".

      Nous amenâmes nos montures, nous les montions, notre oncle se calfeutra de son manteau et se mit à pleurer. Nous partîmes et nous arrivâmes à La Mecque. Là, 'Unays rivalisa avec un des habitants de la ville contre un pari qui n'était que le petit nombre de nos montures. Il alla avec cet homme chez un moine pour le prendre comme juge et comme ce dernier prononça sa sentence en faveur de 'Unays, 'Unays rentra avec nos montures et un nombre qui lui fût égal. Abou Dharr poursuivit son récit et dit : "Ô fils de mon frère! Je commençai à faire la prière trois ans avant de rencontrer l'Envoyé d'Allah (صلى الله عليه و سلم)". Le rapporteur l'interrompit et dit : "Pour qui tu as fait tes prières?". Il répondit : "Pour Allah". Je répliquai :"De quel côté tournais-tu en priant?". - "Là où mon Seigneur me l'a indiqué, dit-il. Je faisais la prière du 'ichâ' (du soir) et à la fin de la nuit, je m'étendais comme un vêtement délaissé jusqu'à ce que le soleil fusse très haut". 'Unays m'a dit : "J'ai une affaire à La Mecque, je vais la terminer, occupe-toi de mes biens (durant mon absence)". 'Unays partit à La Mecque, mais il tarda de rentrer et quand il arriva, je lui demandai : "Qu'est-ce que tu as fait".

      Il me répondit : "J'ai rencontré à La Mecque un homme qui a la même religion que toi, il prétend que Dieu l'a envoyé".Je lui demandai : "Que disent-ils de lui?". Il répliqua : "Ils disent : un poète, un devin, un magicien". 'Unays était poète. 'Unays poursuivit : "J'avais entendu les paroles des devins, les paroles de cet homme ne leur ressemblaient pas. J'ai scandé ses propos pour savoir si c'était de la prosodie, mais nul ne pourrait dire que c'était de la poésie. Par Allah! Ce qu'il disait est vrai et ce sont eux les menteurs". Abou Dharr continua son récit : Je dis à mon frère : "Occupe-toi de mes affaires afin que je m'en aille moi-même". Je partis à La Mecque, je choisis un homme faible et je lui dis : "Où se trouve cet homme que vous nommez le sabéen?". Comme il me désigna le sabéen, les habitants de la vallée m'assenèrent des coups, me frappant avec la boue et des os à tel point que je tombai évanoui.

      Lorsque je repris connaissance, j'étais pareil à une pierre dressée de couleur rouge, je me dirigeai vers le puits de Zamzam pour me laver des traces de sang et pour boire de son eau. Ô fils de mon frère! J'ai passé là trente jours et nuits n'ayant que l'eau de Zamzam à boire, dépourvu de nourriture et je devins obèse de sorte que les plis de mon ventre se rabattirent les uns sur les autres et je n'éprouvai aucun sentiment de faim. Ce fut une nuit à la belle étoile, les habitants de La Mecque s'endormaient sous l'effet d'une surdité et personne ne faisait la tournée autour de la Maison, j'aperçus deux femmes invoquer (les deux idoles) Isâf et Nâ'ila. Comme elles faisaient la tournée autour de la Maison, elles me rencontrèrent et je leur dis : "Donnez en mariage l'un (de ces idoles) à l'autre", mais elles ne cessèrent de les invoquer et je poursuivis : "Je ne peux pas distinguer (le mâle de la femelle) car ce sont que deux personnages en bois". Entendant cela, elles me quittèrent en hurlant et disant : "Si seulement il y avait quelques-uns des nôtres (pour me punir à cause de l'insulte que j'avais adressée aux deux idoles)".


      L'Envoyé d'Allah (صلى الله عليه و سلم), qui les reçut en compagnie de Abou Bakr, leur demanda : "Qu'avez-vous?". Elles lui répondirent : "Ce sabéen se cache derrière les rideaux de la Ka'ba". Il répliqua : "Qu'est-ce qu'il vous a dit?".

      Elles lui répondirent : "Il nous a adressé une parole très obscène". L'Envoyé d'Allah (صلى الله عليه و سلم) entra avec son compagnon et firent une tournée en commençant par toucher la pierre noire, puis ils firent une prière.

       La prière terminée, je (Abou Dharr) me dirigeai vers le Prophète et j'ai été le premier à lui adresser la salutation de l'islam en lui disant : "Paix soit sur toi ô Envoyé d'Allah". Il me répondit : "Et sur toi, ainsi que la miséricorde d'Allah". Puis il poursuivit : "Qui es-tu?". Je lui répondis : "Un homme de la tribu de Ghifâr". A ces mots, il porta sa main sur son front en le touchant par ses doigts et je me suis dis alors : "Il répugne que je sois de Ghifâr". Comme je voulus prendre sa main, son compagnon m'empêcha, car il connaît son comportement plus que moi. 
      L'Envoyé d'Allah leva ensuite la tête et dit : "Depuis quand tu es là?". Je répondis : "Depuis trente jours et nuits". - "Qui te donnait à manger?", répliqua-t-il. Je dis : "Je n'avais comme nourriture que l'eau de Zamzam, je suis devenu obèse de sorte que les plis de mon ventre se rabattent les uns sur les autres sans toutefois éprouver de faim". Il rétorqua : "Cette eau est bénie et elle constitue à elle seule une nourriture". Abou Bakr dit alors : "Ô Envoyé d'Allah! Permets-moi de lui donner hospitalité cette nuit". L'Envoyé d'Allah alla avec son compagnon (Abou Bakr) et je les accompagnai. Abou Bakr ouvrit une porte, prit dans sa main du raisin sec de Taëf et me donna à manger et ce fut la première nourriture que j'aie prise. 




      Je demeurai un certain temps et je me rendis chez L'Envoyé d'Allah (صلى الله عليه و سلم) qui me dit : "On m'inspire que je doive me diriger vers un territoire plein de palmeraies et je crois qu'il n'est autre que Yathrib, veux-tu bien informer ton peuple (que j'irai), peut-être Allah te leur rendra utile et te récompensera". Je retournai chez 'Unays qui me demanda : "Qu'as-tu fait?". Je lui répondis : "Je me suis converti à l'islam et j'ai cru au de L'Envoyé d'Allah". Il répliqua : "Je ne répugne pas ta religion car j'ai déjà embrassé l'islam et cru au ". Nous partîmes, mon frère et moi, chez notre mère, qui nous dit aussi : "Je ne répugne pas votre religion car j'ai embrassé l'islam et j'ai cru au ". Nous retournâmes chez notre peuple "Ghifâr", la moitié de notre tribu embrassa l'islam à son tour et parmi eux se trouvait 'Aymâ' Ibn Rahada Al-Ghifârî qui présidait la prière et qui était leur maître.




      Quant à la seconde moitié, elle dit : Si l'Envoyé d'Allah arriva à Médine, cette moitié (de notre tribu) embrassa l'islam et des hommes de la tribu de 'Aslam vinrent le trouver et lui dirent : "Ô Envoyé d'Allah! Les hommes de Ghifâr ne sont que nos frères, nous nous soumettons à ce qu'ils se sont soumis" et ils embrassèrent l'islam. L'Envoyé d'Allah dit alors : "Ghifâr, Allah leur pardonne, 'Aslam, Allah les délivre



      "Sahih Muslim"




    Bible :

    Deutéronome 17:1 Tu ne sacrifieras à Yahweh, ton Dieu, ni bœuf ni agneau, qui ait quelque défaut ou difformité ; car c’est une abomination à Yahweh, ton Dieu.
    2 S’il se trouve au milieu de toi, dans l’une de tes villes que Yahweh, ton Dieu, te donne, un homme ou une femme qui fasse ce qui est mal aux yeux de Yahweh, ton Dieu, en transgressant son alliance,
    3 qui aille à d’autres dieux pour les servir et se prosterner devant eux, devant le soleil, ou la lune, ou toute l’armée du ciel, ce que je n’ai pas commandé,
    4 quand la chose t’aura été rapportée, quand tu l’auras appris, tu feras d’exactes recherches. Si le bruit est vrai et le fait bien établi, si cette abomination a été commise en Israël,
    5 alors tu feras conduire aux portes de ta ville l’homme ou la femme coupables de cette mauvaise action, l’homme ou la femme, et tu les lapideras jusqu’à ce qu’ils meurent.

    .
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    Les Mandéens, Babylone, l'Islam et Îsâ Empty Re: Les Mandéens, Babylone, l'Islam et Îsâ

    Message  Arlitto Dim 15 Nov 2020 - 14:59

    .

    Les Mandéens, Babylone, l'Islam et Îsâ Glas Livre sacré des mandéens, compilation composée au Moyen âge, en araméen, d'éléments d'origines différentes provenant de la Bible mais aussi du manichéisme, de l'astrologie et de la magie babyloniennes, du parsisme. - En deux parties : "Ginzā de droite" qui présente la doctrine mandéenne, "Ginzā de gauche" moins importante, avec des textes sur la montée de l'âme. - Plusieurs ms dont : BnF, Paris (Sabéen 1, 1560 ; Sabéen 2, 1632-1633 ; Sabéen 3, 1680 ; Sabéen 4)


    Nous avons vu les origines de l'Islam des Mandéens qui sont en réalité les "Sabéens, adorateurs des astres" cité dans le Coran dont "Mahomet" a agréé le culte à la Kaaba.
    Les Sabéens se réclament aussi du "Parsisme" et nous allons voir les points communs qui existent avec l'Islam des écritures !

    Histo :
    PARSIS
    Parsis, c'est-à-dire « persans » :


    Zoroastrisme / Parsisme

    Le Zoroastrisme est une ancienne religion aryenne originaire de Perse il y a plus de 2500 ans. Bien qu’elle a relativement peu d'adhérents, moins de cent trente mille dans le monde entier, c'est l'une des religions les plus anciennes. Le prophète iranien Zoroastre était le fondateur du Zoroastrisme, généralement connue sous le nom Parsisme. Elle est aussi connue comme la religion des adorateurs de feu et Mazdéisme.
    Les écritures religieuses sont retrouvées en deux langages : le Pahlawis (les écritures Pahlawis ressemblent aux écritures Perses actuel) et le Zindi. En plus de ces deux écritures, certaines littératures religieuse se trouvent dans les écritures Cunéiforme. Certains Parsis considèrent le Zend Avesta comme étant plus authentique que le Dasatir pendant que les autres considèrent le Dasatir comme étant le plus authentique.

    Concept de Dieu dans le Parsisme / Zoroastrisme

    1.Dieu dans le Zoroastrisme est connu comme ‘Ahura Mazda'. «Ahura» signifie le Seigneur ou le Maître et «Mazda» signifie le Sage, d'où « Ahura Mazda » signifie « le Seigneur Sage » ou « le Dieu Sage ». Ahura Mazda est synonyme de Dieu, dans un sens strictement monothéiste.

    Les qualités de Dieu selon le Dasatir :

    Selon le Dasatir, Ahura Mazda a les qualités suivantes :
    Il est un.
     
    Il est sans origine, sans fin.

    Il n'a pas de père ou de mère, ni femme, ni fils.

    Il est sans corps ou forme.

    Rien ne Lui ressemble.

    Aucun œil ne peut Le voir, ni la puissance de la pensée ne peut le concevoir.

    Il est au dessus de tout ce que vous pouvez imaginer.
    Il est plus proche de vous que vous même.

    Les Qualités de Dieu selon l'Avesta :
    Selon l'Avesta, les Gathas et le Yasna, on donne diverses caractéristiques à Ahura Mazda tels que :

    Createur
    Le Tout-Puissant - Le Plus Grand.

    Bienfaisant - Hudai.
    Généreux - Spenta ;

    Ainsi, dans le Zoroastrisme aussi, nous trouvons un concept d'un Dieu Éternel, Omnipotent. Plusieurs versets du Yasna louange le Seigneur en tant que créateur Généreux.
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    Les Mandéens, Babylone, l'Islam et Îsâ Empty Re: Les Mandéens, Babylone, l'Islam et Îsâ

    Message  Arlitto Dim 15 Nov 2020 - 15:00

    .

    Le Mazdéisme ou Zoroastrisme.

    Ils prient cinq fois par jour, ils récitent des prières
    Fondateur:
    1000 ans avant Jésus Christ , un iranien Zaratoustra ( Zoroastre ) compose les chants sacrés à la gloire de Ahoura Mazdâ , le Dieu des Dieux et de ses aides.

    Textes sacrés: "l'Avesta"

    Rites.

    Culte à Ahoura Mazdâ appelé aussi Ohrmuzd et aux autres dieux en présence du feu ( flamme d'une bougie, lampe à huile, soleil ou étoile ) devant lequel cinq fois par jour, ils récitent des prières en dénouant et renouant leur ceinture ( symbole de leur lien à la communauté et à leur Dieu.. Le feu ne s'éteint jamais dans les temples. L'eau est vénéré comme un don par excellence.

    L'entrée dans la communauté : la " naojote", remise de la ceinture quele jeune en présence de la communauté revêt et portera sa vie durant.

    Les morts sont exposés au soleil et aux vautours, les os blanchis sont conservés . Pendant trois jours, la famille du mort s'abstient de viande et entretient le feu dans la maison. L'âme du défunt pleure et au quatrième jour se présente pour le jugement en attendant la résurrection, le jour de la "rénovation ultime"

    La vie est accueillie pleinement sans jeune, ni célibat. L'attente du jour de la "rénovation ultime" , la résurrection de tous les êtres humains, lié à l'enfermement des puissances du mal , est dans leur cœur et leurs traditions.

    Fidèles:
    Mazdéens environ 200 000 , la moitié en Inde (appelés "parsis" persans ) aux environs de Bombay et en Iran.


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    Message  Arlitto Dim 15 Nov 2020 - 15:01

    .
    zoroastrisme appelé aussi le parsisme



    « Ahura Mazda, le seigneur suprême de l'Iran, omniscient, omniprésent et éternel, doué d'un pouvoir créatif, lequel s'exerce précisément au travers du médium du Spenta Mainyu (l'Esprit Saint) et qui gouverne l'univers par l'intermédiaire d'anges et d'archanges.

    Le pouvoir d'Ohrmazd est entravé par son adversaire, Ahriman, dont l'empire, comme celui de Satan, sera détruit à la fin du monde. [...] Il existe des ressemblances frappantes [...] dans leurs enseignements eschatologiques - la doctrine d'un monde reconstitué, un royaume parfait, la venue d'un messie, la résurrection des morts et la vie éternelle.

    Goldziher fut probablement le premier islamologue de renom à prendre au sérieux l'hypothèse d'une influence du zoroastrisme sur l'islam et cette section est abondamment étayée par ses écrits.

    La victoire des musulmans sur les Perses sassanides à Qadisiya en 636 marque le premier contact direct entre les deux peuples. Les Perses fraîchement convertis allaient profondément influencer l'islam et apporter un sens nouveau à la vie religieuse. Quand ils eurent renversé les Omeyades, les Abbasides s'inspirèrent de l'idéologie politico-religieuse perse pour fonder un état théocratique. Abu Muslim qui était l'instigateur de la révolution était lui-même d'origine perse.

    Les Abbasides adoptèrent de nombreuses traditions sassanides. Ils prirent le titre de roi de Perse, en parfaite connaissance de la relation qui existait entre l'institution du califat et la conception de la royauté chez les Perses. Ils exerçaient un pouvoir de droit divin et, comme les Sassanides, ils prétendaient être les représentants de Dieu sur Terre. Le gouvernement était intimement lié à la religion, voire en parfaite union avec elle. Le gouvernement et la religion étaient identiques et par conséquent la religion était le gouvernement du peuple.

    Les indulgences que l'on achète en récitant diverses parties du Coran sont l'écho des mérites que les Perses pouvaient acquérir en récitant l'Avestant Vendidad. Pour l'une et l'autre religion la récitation du livre saint soulage l'homme de ses torts. Elle est même essentielle pour le salut de l'âme. Musulmans comme zoroastres recommandent la lecture de leur livre saint pendant plusieurs jours après le décès d'un membre de leur famille. Les deux communautés condamnent les marques d'affliction pour le mort. 


    La doctrine eschatologique du mizan, c'est-à-dire les plateaux sur lesquels les actes des hommes seront pesés, est emprunté aux Perses (Coran sourate XXI.47).

    A leur instar, les musulmans calculent la valeur des bonnes et des mauvaises action comme autant d'unités de poids. Par exemple, le Prophète est réputé avoir dit : «Quiconque dit une prière sur la pierre d'un mort gagne un kirat, mais celui qui assiste à la cérémonie jusqu'à ce que le corps soit enterré mérite deux kirats, chacun étant aussi lourd que le Mont Chod.» La prière récitée en communauté a vingt-cinq fois plus de valeur qu'une prière individuelle.

    Rolling Eyes Rolling Eyes Rolling Eyes


    Selon les commentateurs musulmans, au jour du jugement dernier, l'ange Gabriel tiendra la balance sur laquelle les bonnes et le mauvaises actions seront pesées, un côté suspendu au dessus du paradis et l'autre au dessus de l'enfer. 

    De la même façon, dans le parsisme, au dernier jour, deux anges se tiendront sur le pont qui sépare le paradis et l'enfer, interrogeant chaque personne qui passe. Un ange, représentant la miséricorde divine, tiendra dans sa main une balance pour peser les actions des hommes. Si leurs bonnes actions l'emportent ils pourront aller au ciel, autrement le deuxième ange, représentant la justice de Dieu, les jettera en enfer.



    D'autres éléments de la représentation islamique de la balance viennent des sectes hérétiques chrétiennes.

    L'institution musulmane des cinq prières quotidiennes a aussi une origine perse.


    Au début, "Mahomet" n'institua que deux prières quotidiennes. Mais, comme cela est raconté dans le Coran, une troisième prière, celle du matin, fut ajoutée, puis la prière du soir et finalement celle du milieu, toutes trois correspondant au prières juives shakharith, mikado et rabiot.

    Les musulmans qui ne souhaitaient pas être surpassés en dévotion par les zoroastres, adoptèrent simplement leurs coutumes. Dorénavant, les musulmans rendirent cinq fois par jour hommage à leur Dieu, à l'imitation des cinq gahs (prières) des Perses.

    Comment ces idées perses ont-elles pénétré l'Arabie pré-islamique ? Les marchands de La Mecque étaient constamment en contact avec la culture perse et il est avéré que plusieurs poètes arabes tels qu'al-Asha, qui utilise fréquemment des mots du persan dans sa poésie, ont voyagé vers le royaume arabe d'al Hira sur l'Euphrate, qui resta pendant longtemps sous l'influence de la Perse et qui «fut un grand centre de diffusion de la culture iranienne parmi les Arabes.» Le nombre de mots et d'expressions perses dans l'arabe est élevé, en particulier des mots de l'Avestan et du moyen persan (c'est-à-dire Pahlavi).

    On a même la preuve que des Arabes païens (animistes) de cette région s'étaient convertis au zoroastrisme. Des dignitaires perses avaient exercé une autorité au nom des Sassanides dans le sud de l'Arabie.

    Par dessus tout nous avons le témoignage du Coran lui-même qui se réfère aux zoroastres comme des magus et qui les place au même niveau que les juifs, les sabéens et le chrétiens, comme ceux qui croient, « ahl al Kitab », les gens du Livre (sourate XXII.17). Ibn Hisham, le biographe du Prophète, nous raconte qu'un certain Nadr Ibn al-Harith avait l'habitude de raconter aux Mecquois des contes du Grand Rustem, d'Isfandiyar et des rois de Perse, en se vantant toujours que les contes du Prophète n'étaient pas meilleurs que les siens. *

    «"Mahomet" voyait son auditoire diminuer et ruminait une vengeance, qu'il prit après la bataille de Badr. Cet adversaire trop divertissant, capturé pendant la bataille, paya ses histoires de sa vie.» Ibn Hisham nous apprend aussi que parmi les compagnons du prophète, un Perse nommé Salman avait enseigné à "Mahomet" des choses sur la religion de ses ancêtres.


    L'hostilité de "Mahomet" contre le sabbat et l'idée absurde que Dieu aurait eu besoin de se reposer après avoir créé le monde en six jours pourrait avoir été influencée par les zoroastriens. Les théologiens parsis avaient en effet adopté une position similaire contre le sabbat des juifs. Pour "Mahomet" et pour tous les musulmans, vendredi n'est pas le sabbat, un jour du repos, mais un jour de rassemblement pour la célébration hebdomadaire du culte.

    Selon les traditions, "Mahomet" aurait fait un voyage nocturne au paradis sur un animal ailé appelé le buraq, un animal blanc plus gros qu'un âne mais plus petit qu'une mule. On dit que le buraq ressemble au griffon assyrien, mais Blochet a montré que la représentation musulmane du buraq doit tout aux idées perses.


    Les détails de l'ascension au paradis et de sa rencontre avec Gabriel, Moïse et Abraham sont aussi empruntés à la littérature zoroastrienne.

    Le récit musulman dit à peu près ceci ("Mahomet"est le narrateur) :

    "Gabriel me fit monter sur le buraq, et m'ayant transporté jusqu'au paradis inférieur, il appela aux portes (du paradis). «Qui est là ?» cria une voix. «C'est Gabriel.» «Qui est avec toi ?» «C'est Muhammad.» «A-t-il été convoqué ?» «Oh oui !» répondit Gabriel. «Alors qu'il soit le bienvenu ; c'est bien qu'il soit venu.» Et ainsi on ouvrit les portes. En entrant Gabriel dit : «Voici votre père Adam, faites-lui vos salutations.» Alors je lui fit mes salutations et il me les retourna en ajoutant «Bienvenu à un excellent prophète.» Ensuite Gabriel me conduisit au second paradis et voilà qu'il y avait Jean (le Baptiste) et Jésus. Dans le troisième ciel il y avait Joseph ; dans le quatrième il y avait Idris (Enoch), dans le cinquième Aaron et dans le sixième Moïse. Comme il me retournait mes salutations, Moïse pleurait et lorsqu'on lui en eut demandé la raison il répondit : «Je pleure parce qu'il entre au paradis plus de gens de lui qui fut envoyé après moi que de moi-même.» Ensuite nous montâmes au septième ciel : «Voici ton père Abraham» dit Gabriel, et les salutations furent faites comme avant. Enfin nous fîmes la dernière ascension. Là, il y avait des fruits magnifiques et des feuilles larges comme des oreilles d'éléphant. «Ceci, dit Gabriel, c'est l'ultime paradis ; et voilà quatre fleuves : deux à l'intérieur et deux à l'extérieur.» «Quels sont-ils ?» demandais-je à Gabriel. «Ceux qui sont à l'intérieur, dit-il sont les rivières du Paradis et ceux à l'extérieur sont le Nil et l'Euphrates.»

    Cette ascension (ou miraj en Arabe) peut être comparée au récit du texte pahlavi appelé Arta ou Artay) Viraf, composé plusieurs centaines d'années avant l'ère musulmane.

    Les prêtres zoroastriens sentaient que leur foi faiblissait et ils avaient envoyé Arta Viraf au ciel pour découvrir ce qui s'y passait. Arta monta d'un ciel à l'autre et finalement revint sur terre pour raconter à son peuple ce qu'il avait vu :

    "Notre première ascension nous mena au paradis inférieur [...] et là nous vîmes des anges resplendissants de lumière. Et je demandais à Sarosh le saint et Azar l'ange : «Quel est cet endroit, et ceux-là, qui sont-ils ?» [Il est ensuite dit que Arta de la même façon monte aux second et troisième cieux]. Se levant d'un trône recouvert d'or, l'archange Bahman me conduisit, jusqu'à ce que nous rencontrâmes Ohrmazd entouré d'une compagnie d'anges et de puissances célestes, si brillamment couverts d'or que jamais je n'avais vu quelque chose de comparable auparavant. Mon guide dit : «Voici Ohrmazd.» Je lui fit mes salutations et il répondit qu'il était heureux de m'accueillir dans ce monde immaculé [...] Finalement, dit Arta, mon guide et l'ange du feu m'ayant fait visiter le paradis, ils me firent descendre en enfer et de cet endroit noir et épouvantable me portèrent dans un lieu magnifique où se tenait Ohrmazd et sa compagnie d'anges. Je désirais le saluer, sur quoi il dit gracieusement : «Arta Viraf, va dans le monde matériel, tu as vu et maintenant tu connais Ohrmazd, car je suis lui. Celui qui est droit et vertueux, lui, je le connais.»

    Dans les traditions musulmanes, nous trouvons aussi la notion de route, sirat. Quelquefois, ce terme signifie le droit chemin de la religion, mais le plus souvent il est utilisé pour faire référence au pont qui traverse le feu infernal. Ce pont est décrit comme étant «plus fin qu'un cheveu et plus tranchant qu'une épée et il est entouré de chaque côté par des ronces et des épines crochues. Le juste le traversera avec la rapidité de l'éclair mais les méchants trébucheront bien vite et ils tomberont dans le feu de l'enfer.»

    Cette idée a manifestement été importée du système zoroastrien : Après la mort, l'âme doit traverser le Pont du Trieur, Chinvat Peretu, qui est tranchant comme une lame de rasoir pour l'homme inique et par conséquent impossible à franchir.

    Les religions de l'Inde et de l'Iran partagent un même héritage culturel, car les ancêtres des Indiens et des Iraniens formaient autrefois un peuple unique, les Indo-iraniens, qui à leur tour appartenaient à une branche plus importante de nations, les Indo-européens.

    Ainsi il n'y a rien de surprenant à trouver l'idée d'un pont (Chinvat Peretu) dans des textes hindous (par exemple le Yajur Veda) ou à ce que la vision musulmane du paradis ressemble aussi étroitement aux récits indiens, hindous et iraniens.

    Le texte zoroastrien Hadhoxt Nask décrit le destin d'une âme après la mort : L'âme du juste passe trois nuits près du cadavre et à la fin de la troisième nuit, l'âme voit sa propre religion (daena) sous la forme d'une splendide damoiselle, une ravissante jeune vierge de quinze ans. Elle a été transfigurée en récompense de ses bonnes actions. Ensuite ils vont au ciel. Cette vision ressemble à l'histoire hindoue des

    Apsarasas qui sont décrites comme de «séduisantes nymphes célestes qui habitent dans le paradis d'Indra» et qui souvent servent de danseuses aux dieux, mais qui également accueillent l'âme au paradis. «Elles sont au paradis d'Indra les récompenses offertes aux héros qui sont tombés à la bataille.»

    En de nombreux points, les récits hindous évoquent la conception musulmane du paradis, avec ses scènes pittoresques et voluptueuses de houris ou de vierges qui ont tant scandalisées les premiers commentateurs chrétiens. Au Paradis, ces jeunes filles sont offertes aux guerriers qui ont péri en combattant pour l'islam.


    De nombreux mots utilisés dans le Coran pour décrire le Paradis sont clairement d'origine perse : ibriq, pot à eau ; Araik, lit ou divan.

    Voici ce que Jeffery dit à ce sujet : «Il ne semble pas certain que le mot perse hour, au sens de blancheur et que l'on utilise pour désigner une jeune fille à la peau blanche, soit entré en usage parmi les Arabes du nord et ensuite que "Mahomet", influencé par [un mot iranien] l'utilisa pour les vierges du Paradis.»

    Dans un texte Pahlavi chaque recoin du Paradis ressemble à un jardin au printemps dans lequel on trouverait toutes sortes de fleurs et d'arbres. Cela nous rappelle la vision musulmane du Jardin des délices (sourate LVI.12-39, LXXVI.12-22, X.10, LV.50).

    «Mais pour ceux qui craignent le Seigneur il y a deux jardins [...] plantés avec des arbres ombragés [...] Chacun est arrosé par une source qui coule [...] Chacun porte toutes sortes de fruits deux par deux.»

    Zoroastriens et soufis ont des conceptions très proches de l'homme parfait. Pour chaque croyance la prière n'est acceptable que si elle est dite avec une intention particulière. Toutes deux donnent un symbolisme aux nombres : par exemple le nombre 33 joue un rôle important dans les rites parsis. Dans l'islam 33 anges portent au ciel les louanges du défunt. Chaque fois qu'il est question d'incantations nous trouvons la mention de 33 tasbih, 33 tahmid, 33 takbir.

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    Message  Arlitto Dim 15 Nov 2020 - 15:02

    Confession de la part d'un musulman

    Le Prophète Muhammad dans les écritures Parsis (Zoroastre).

    Prophète Muhammad dans le Zend Avesta :

    Il est mentionné dans le Zend Avesta, Farvardin Yasht chapitre 28 verset 129 (Livres sacrés de l'Orient, volume 23, Zend Avesta Partie II pg. 220): 
    « Celui dont le nom sera Victorieux, Soeshyant et dont le nom sera Astvat-Ereta. Il sera Soeshyant (Le Tout Bienfaisant), parce qu'il sera bénéfique corporellement  pour le monde entier. Il sera Astvat-Ereta (celui qui fait des gens, des êtres corporels élevé ) car en tant que créature corporelle et comme un être vivant, il restera debout contre la destruction de l 'être corporel pour résister à la drogue de la portée des deux pieds, pour résister au mal fait par les fidèles (les idolâtres et les erreurs similaires de Mazdaynians). »

    Cette prophétie ne s'applique à aucune autre personne plus parfaitement qu'a Muhammad (paix soit sur lui):
    Le Prophète ne fut pas seulement victorieux au Fatah Makkah, mais il a également été miséricordieux quand il lâcha les opposants à la soif de sang en disant:  « Il n'y aura pas de reproches contre vous en ce jour ».
    Soeshyant, le «Digne de louange » (voir Encyclopédie Haisting's), dont la traduction arabe signifie Muhammad (PSL).

    Astvat-ereta est dérivé de la racine du mot Astu qui aussi bien en Sanskrit qu’en Zend  signifie « louanger ». L’infinitif Sitaudan signifie en perse d’aujourd’hui  « le vanté ». Il peut aussi être dérivée de la racine du mot perse istadan qui signifie « celui qui fait une chose élevée». Par conséquent Astvat-ereta signifie celui qui fait l'éloge, ce qui est la traduction exacte du mot arabe «Ahmed», qui est un autre nom pour le Prophète Muhammad (PSL). La prophétie mentionne clairement les deux noms du Prophète c’est-à-dire Muhammad (PSL) et Ahmed (PSL). 

    La prophétie dit en outre qu'il sera bénéfique pour l’humanité tout entière et le Coran témoigne de cela dans la Sourate Al-Anbiya chapitre 21 verset 107 :
    « Et Nous ne t'avons envoyé qu'en miséricorde pour l'univers. » [Le Coran, Sourate Al-Anbiya 21]

    La sainteté des compagnons du Prophète
    Dans le Zend Avesta, Zamyad Yasht chapitre 16 verset 95 (Livres sacrés de l'Orient, tome 23 Zend Avesta Partie II pg. 308) :
    "Et ses amis se présenteront, les amis du Astvat-ereta, qui sont des démon-smitting, des bon pensants, bon parlants, des bienfaisants, suivant la bonne loi et dont les langues n'ont jamais prononcé un mot de mensonge."

    Ici aussi, le Prophète Muhammad (paix soit sur lui) est mentionnée de nom comme Astvat-ereta. 
    Il y a aussi une mention des amis du Prophète en tant que compagnons qui lutteront contre le mal; pieux, des hommes saints ayant de bonnes valeurs morales et disant toujours la vérité. C'est une référence claire des Sahabas - les compagnons du prophète.

    Prophète Mohammed dans le Dasatir
    La somme et la substance de la prophétie mentionnée dans le Dasatir, c'est que lorsque le peuple Zoroastrien renoncera à sa religion et deviendra dissolue, un homme se lèvera en Arabie, dont les adeptes vont conquérir le Persique et subjuguer les Perses arrogants. Au lieu d'adorer le feu dans leur propres temples, ils tourneront leur visage dans la prière vers la Kaaba d'Abraham (paix soit sur lui) qui sera dégagée de toutes idoles. Ils (les disciples du prophète arabe), seront une miséricorde pour le monde. Ils deviendront les maîtres de Perse, Madain, Tus, Balkh, les lieux sacrés des zoroastriens et les territoires voisins. Et leur prophète leur sera un homme éloquent racontant des choses miraculeuses.
    Cette prophétie se rapporte à aucune autre personne que Muhammad (SAW)

    Muhammad (SAW) sera le dernier prophète
    Il est mentionné dans le Bundahich chapitre 30 versets 6 à 27 que le Soeshyant sera le dernier prophète ce qui implique que Muhammad (paix soit sur lui) sera le dernier prophète. Le Coran témoigne cela dans la sourate Al-Ahzab.

    « Muhammad n'a jamais été le père de l'un de vos hommes, mais le messager d'Allah et le dernier des prophètes. Allah est Omniscient. » [Le Coran, Sourate Al-Ahzab 33 ]
    Lien : http://almoraabit.e-monsite.com/pages/zoroastrisme-parsisme/le-prophete-muhammad-dans-les-ecritures-parsis-zoroastre.html

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    Message  Arlitto Dim 15 Nov 2020 - 15:03

    Par un musulman

    Prophète Muhammad (PSL) dans les écritures hindoues.



    Le Prophète Muhammad (paix soit sur lui) dans les écritures hindoues
    I. Muhammad (SAW) prédisait dans Bhavishya Purana 

    Selon
    Bhavishya Purana dans le Prati Sarag Parv III Khand 3 Adhay 3 Shloka 5 à 8.

    "Le
    Malecha (appartenant à un pays étranger et parlant une langue étrangère), un maître spirituel qui apparaîtra avec ses compagnons. Son nom sera MohammadRaja (Bhoj) après avoir donné ce Maha Dev Arabe (de caractère angélique) un bain dans le Panchgavya et l'eau du Gange (c’est-à-dire le purifiant de tous péchés) lui offrant un cadeau pour son dévouement sincère et lui montrant toute révérence énoncée : « Je fais révérence à toi. Ô vous! La fierté de l’humanité, l’habitant de l’Arabie, Vous avez recueilli une grande force pour tuer le Diable et vous avez vous-même été protégé contre les opposants du Malecha. »
    La prophétie indique clairement :

    Le nom du Prophète
    Mohammad.
    Le mot Sanscrit « Marusthal » signifie une piste sableuse de terre ou de désert.
    Une mention spéciale est donné sur les compagnons du Prophète, c’est-à-dire les Sahabas.
    Aucun autre Prophète n’avait autant de compagnons comme le Prophète Muhammad (PSL).

    Il est mentionné comme la fierté de l'humanité
    (Parbatis Nath). Le Saint-Coran confirme cela :
    «Et tu es certes, d'une moralité imminente. » [Le Coran, sourate Al-Qalam  68:4]
    « En effet, vous avez dans le Messager d'Allah un excellent modèle [à suivre], pour quiconque espère en Allah et au Jour dernier et invoque Allah fréquemment. »[Le Coran, sourate Al-Ahzab  33:21]
    Il tuera le diable, c'est-à-dire il abolira le culte des idoles et toutes sortes de vices. Le Prophète bénéficiera d’une protection contre ses ennemis. 

    Certaines personnes pourraient affirmé que ce
    « Raja Bhoj » mentionné dans la prophétie a vécu au 11ème siècle après J.C. Donc 500 ans après l'avènement du Prophète Muhammad (PSL) et il était le descendant de la 10ème génération de « Raja Shalivahan ». Ces gens ne réalisent pas qu'il n'y avait pas qu’un seul Raja du nom Bhoj. Les monarques égyptiens étaient  appelés comme Pharaon et les rois romains étaient connus comme César, de même les Rajas indiens ont reçu le titre de Bhoj. Il y avait plusieurs Raja Bhoj qui sont venu avant celui du 11ème siècle après J.C.         
    Le Prophète n'a pas physiquement pris un bain dans la Panchgavya et l'eau du Gange. Étant donné que l'eau du Gange est considéré comme sacrée, prenant un bain dans le Gange est un idiome, ce qui signifie se purifier des péchés ou de l'immunité de toutes sortes de péchés. Voici la prophétie qui suppose que le Prophète Muhammad (PSL) était sans péché, c'est à dire Maasoom

    Selon
    Bhavishya Purana dans le Pratisarag Parv III Khand 3 Adhay 3 Shloka 10 à 27 Maharishi Vyas a prophétisé : 
    « Le Malecha a altéré la terre bien connue des Arabes. Arya Dharma n'a pu se trouvé dans ce pays. Avant, il est apparu aussi un démon malencontreux que j'avais tué, il a de nouveau comparu et a été envoyé par un ennemi puissant. Pour montrer à ces ennemis le droit chemin et leur donner le guidage, le bien-connu Muhammad (paix soit sur lui), est occupé à mettre le Pishachas dans le droit chemin. O Raja, Vous n'avez pas à aller à la terre des Pishachas fous,  vous serez purifiée par ma bonté même où vous êtes. La nuit, celui de la disposition angélique, l'homme sagace, sous couvert de Pishacha dit Raja Bhoj, « O Raja! Votre Arya Dharma a été fait pour prédominer sur toutes les religions, mais selon les commandements de Ishwar Parmatma, j’appliquerai la croyance forte des mangeurs de viande. Mes disciples seront des hommes circoncis, sans queue (sur leurs têtes), portant la barbe, créant une révolution annonçant le Aadhaan ( l'appel musulman à la prière) et ils mangeront toutes sortes d'animals sauf le pourceau(cochon). Ils ne chercheront pas la purification par des arbustes saints, mais seront purifié par la guerre. En raison de leur lutte contre les nations impies, ils seront connus comme Musulmaans. Je vais être à l’origine de cette religion de la nation de mangeurs de viande. »   
             
    La prophétie indique que : 
    Les malfaiteurs ont corrompu la terre arabe. Arya Dharma ne se trouvait pas sur cette terre. Le Raja Indien n’a pas besoin d’aller à la terre arabe, sa purification aura
    lieu en Inde après que MUSULMAAN (les musulmans) arrivent en Inde. Le Prophète qui viendra attestera la vérité sur la foi aryenne, à savoir le monothéisme et réformera le peuple égaré. Les partisans du Prophète seront circoncis. Ils seront sans queue sur la tête et laisseront pousser leur barbe et ils créeront une grande révolution. Ils annonceront le Aadhaan, à savoir « l'appel musulman à la prière ». Ils ne mangeront que des choses licites et des bêtes licites, cependant ils ne mangeront pas de porc.

    Le Coran confirme cela dans pas moins de 4 endroits différents : 

    Dans la sourate Al-Baqarah chapitre 2 verset 173 
    Dans la sourate Al-Ma-Idah chapitre 5 verset 3 
    Dans la sourate Al-Anam chapitre 6 verset 145 
    Dans la sourate An-Nahl chapitre 16 verset 115
    « Vous sont interdits la bête trouvée morte, le sang, la chair de porc, ce sur quoi on a invoqué un autre nom que celui d'Allah,» [Le Coran, sourate Al-Ma-Idah 5:3]

    Ils ne purifieront pas avec de l'herbe comme les Hindous, mais par le biais d'épée, ils se
    battront avec leur peuple irréligieux. Ils seront appelés musalmaan. Ils seront une nation de consommation de viande. La consommation d'animaux herbivores est confirmé par le Coran dans Sourate Al-Ma-Idah, chapitre 5, verset 1 et dans la sourate Al-Muminune chapitre 23 verset 21. 

    Selon Bhavishya Purana, Parv - III Khand 1 Adhay 3 Shloka 21-23 : « La corruption et la persécution sont fondé dans sept villes sacrées de Kashi, etc. L’Inde a été habité par Rakshas, Shabor, Bhil et d'autres personnes stupides. Dans la terre des Malechhas, les adeptes de Malechha Dharma (l'Islam) sont un peuple sage et courageux. Toutes les bonnes qualités se retrouvent dans Musalmaans et toutes sortes de vices se sont accumulés dans le pays d’Aryas. L’Islam règnera en Inde et ses îles. Connaissant ces faits, ô Muni, glorifies le nom de ton seigneur. » 

    Le Coran le confirme dans la sourate
    At-Tawbah chapitre 9 verset 33 et dans la sourate As-Saff chapitre 61 verset 9: 

    « C'est Lui qui a envoyé Son messager avec la bonne direction et la religion de la vérité, afin qu'elle triomphe sur toute autre religion, quelque répulsion qu'en aient les associateurs.»[Le Coran, sourate At-Tawbah  9:33]
    « C'est Lui qui a envoyé Son messager avec la guidée et la Religion de Vérité, pour la placer au-dessus de toute autre religion, en dépit de l'aversion des associateurs.» [Le Coran, sourate As-Saff  61:9]
    Un message similaire est donnée dans la sourate Al-Fathchapitre 48 versets 28 se terminant par :
    « Allah suffit comme témoin.» [Le Coran, sourate Al-Fath 48:28] 

    II. Prophète Muhammad (paix soit sur lui) prédisait dans Atharvaveda 

    Dans le livre 20
    d’Atharvaveda cantique 127 Certains Suktas (chapitres) sont connus comme Kuntap Sukta. Kuntap signifie le consommateur de la misère et des ennuis. Ainsi, le sens du message signifie paix et sûreté et si on le traduit en arabe cela signifie Islam

    Kuntap signifie également glandes cachées de l'abdomen. Ces mantras sont appelés de cette manière sans doute parce que leur véritable signification était caché et devait être révélée à l'avenir. Son sens caché est également lié avec le nombril ou le point centre de cette terre. La Mecque est appelée « Ummul Qur'a » la mère des villes ou le nombril de la terre. Dans beaucoup de livres révélés, il est dit que c’était la première maison de l’adoration Divine où Dieu Tout-Puissant a donné une nourriture spirituel pour le monde. Le Coran dit dans la Sourate Al-Imran chapitre 3, verset 96:
    « La première Maison qui a été édifiée pour les gens, c'est bien celle de Bakka (la Mecque) bénie et une bonne direction pour l'univers. » [Le Coran, sourate Al-Imran 3:96]
    Ainsi Kuntap signifie La Mecque ou Bakka

    Plusieurs personnes ont traduit ces Kuntap Suktas comme
    M. Bloomfield, le professeur Ralph Griffith,Pandit Rajaram,Pandit Khem Karan, etc. 

    Les principaux points mentionnés dans
    Kuntap Suktas c’est-à-dire dans Atharvaveda,  livre 20 Cantique 127 versets 1-13, sont les suivants: 

    Mantra 1 : Il est Narashansah ou Le Loué (Muhammad). Il est Kaurama
    Mantra 2 : C’est un Rishi montant un chameau, dont le char touche le ciel. Le prince de la paix ou l'émigré, qui est en sécurité, même entre une foule de 60.090 ennemis.
    Mantra 3 : Il est « Mamah Rishi » qui reçoit une centaine de pièces d'or, dix chapelets (colliers), trois cents beaux chevaux et dix mille bonnes vaches. 
    Mantra 4 :
    Vachyesv Rebh. « Oh! Vous qui glorifie ».

    Le mot Sanskrit Narashansah signifie « le digne de louange » , qui est la traduction littérale du mot arabe Muhammad (PSL). 
    Le mot Sanskrit
    Kaurama signifie « celui qui propage et promeut la paix ». Le Saint Prophète était le « Prince de la Paix », et il a prêché l'égalité de l’être humain et la fraternité universelle. Kaurama signifie également un émigrant. Le Prophète a émigré de la Mecque à Médine et donc il a aussi été un émigrant.

    Il sera protégé contre les 60.090 ennemis, qui étaient la population de La Mecque. Le Prophète monterait un chameau. Cela indique clairement qu'il ne peut pas être un Rishi indien, car il est interdit pour un
    Brahmane de monter un chameau selon les Livres sacrés de l'Orient, tome 25, Les lois de Manu page 472.472. Selon Manu Smirti chapitre 11, verset 202 :
    «Il est interdit pour un Brahmane de monter un chameau ou un âne et de se baigner nu. Il doit se purifier en supprimant son souffle. » 

    Ce
    Mantra a donné le nom du Rishi comme Mamah. Aucun Rishi en Inde ou autre prophète n’avait eu ce nom Mamah qui est dérivé du Mah et qui signifie estimer hautement, ou révérer, exalter, etc. Certains livres Sanskrit donne le nom du Prophète comme 'Mohammad', mais ce mot en fonction de la grammaire Sanskrite peut également être utilisé dans un mauvais sens. Il est incorrect d'appliquer cette grammaire pour un mot arabe. En effet, ils ont le même sens et la prononciation est quelque peu similaire à celui du mot Muhammad (PSL). 

    Il lui est donné 100 pièces d'or, ce qui réfère aux croyants et aux premiers compagnons du Prophète durant sa vie mecquoise turbulente. Plus tard en raison de la persécution ils ont émigré de la Mecque à l’Abyssinie. Plus tard encore, quand le Prophète a émigré à Médine, tous se joignirent à lui à Médine

    Les 10 chapelets ou colliers sont les 10 meilleurs compagnons du Saint Prophète (psl), connu sous le nom
    Ashra-Mubbasharin (les 10 conférés avec de bonnes nouvelles). Ils étaient annoncés dans ce monde de leur salut et dans l'au-delà c'est à dire qu'ils ont reçu les bonnes nouvelles d'entrer au paradis par la bouche du Prophète (PSL) et après avoir nommé chacun d’eux, il a déclaré : « au paradis ». Ils étaient Abu Bakr, Omar, Uthman, Ali, Talha, Zubair, Abdur Rahman Ibn Auf, Saad bin Abi Waqqas, Saad bin Abou Zaid et Ubaidah (qu'Allah soit satisfait d'eux). 

    Le mot Sanskrit
    Go est dérivée de Gaw qui signifie «aller à la guerre». Une vache est aussi appelé Go et c’est un symbole de la guerre ainsi que de la paix. Les 10.000 vaches se réfèrent aux 10.000 compagnons qui ont accompagné le Prophète (SAW) quand il entra dans la Mecque durant Fathou Makkah qui a été une victoire unique dans l'histoire de l'humanité où il n'y a pas eu de sang versé. Les 10.000 compagnons étaient pieux et compatissant comme des vaches et ils étaient à la fois fort et acharné, et ils sont décrits dans le Saint Coran, dans la sourate Al-Fath : « Muhammad est le Messager d'Allah. Et ceux qui sont avec lui sont durs envers les mécréants, miséricordieux entre eux.» [Le Coran, sourate Al-Fath 48:29]
    Ce Mantra appelle le Prophète comme Rebh qui signifie « celui qui louange », qui lorsqu'il est traduit en arabe donne Ahmed, qui est un autre nom pour le Saint Prophète (PSL). 

    Bataille des Alliés décrits dans les Védas.

    Il est mentionné dans Atharvaveda Livre 20 Cantique 21 verset 6,
    « Seigneur de vérité! Ces libérateurs boivent ces exploits de bravoure et les chants inspirants les réjoui dans le champ de bataille. Quand tu rends vaincu sans combattre les dix mille opposants en priant Un, et adorant Un. »

    Cette prophétie du Veda décrit la bataille bien connu de
    Al-Ahzab ou la bataille des Alliés à l'époque du Prophète Muhammad. Le Prophète était victorieux, sans conflit réel ce qui est mentionné dans le Coran à la sourate Al-Ahzab

    « Et quand les croyants virent les coalisés, ils dirent : “Voilà ce qu'Allah et Son messager nous avaient promis ; et Allah et Son messager disaient la vérité”. Et cela ne fit que croître leur foi et leur soumission.» [Al-Qur'an 33][Le Coran, sourate Al-Ahzab 33:22] 

    Le mot Sanskrit
    karo dans le Mantra : « Le Loué » , lorsqu'il est traduit en arabe signifie «Ahmed», le second nom du Prophète Mohammed (PSL). 

    Les 10.000 opposants mentionnés dans le Mantra étaient les ennemis du Prophète et les musulmans n'étaient que 3000 en nombre. 

    Les derniers mots du Mantra
    «aprati ni bashayah» signifient la défaite a été donnée aux ennemis sans bataille réelle. 

    La défaite de l'ennemi à la conquête de la
    Mecque est mentionnée dans Atharvaveda Livre  20 Cantique 21 verset n ° 9 : 

    « O Indra, vous avez renversé 20 rois et 60.099 hommes, avec chariot- roue devançant venus combattre le Digne de louange ou l’orphelin de grande renommée (Muhammad). » 

    La population de La Mecque au moment de l'avènement du Prophète était à peu près de 60.000.

    Il y avait plusieurs clans de La Mecque ayant chacun son propre chef. Au total il y avait environ 20 chefs pour gouverner la population de La Mecque. 

    Une
    Abandhu signifie un homme sans défense qui était « le bien famé » et «le Digne de louange». Muhammad (SAW) a surmonté ses ennemis avec l'aide de Dieu.
    III. Muhammad (SAW) prophétisé dans le Rig Veda


    Une prophétie similaire se trouve également dans Rig veda Livre I, Cantique 53 verset 9 :
    Le mot Sanscrit utilisé est Sushrama, ce qui signifie « le digne d’éloge » ou « le bien loué » qui signifie en arabe Muhammad (PSL).
    IV. Muhummad (PSL) est aussi prophétisé dans la Samveda


    Le Prophète Muhammad (paix soit sur lui) est aussi prophétisé dans le Samveda, Livre II, Cantique 6 verset 8 : « Ahmed a acquis auprès de son Seigneur, la connaissance de la loi éternelle. J'ai reçu la lumière de lui tout comme le soleil. » 
    La prophétie confirme :
    Le nom du Prophète comme Ahmed bien que Ahmed est un nom arabe. Beaucoup de traducteurs l’ont mal interprété comme Ahm au salut et ils ont traduit aussi le mantra en « Moi  seul j’ai acquis la vraie sagesse de mon père. »
    Il  a été donné au Prophète la loi éternelle, c'est à dire la shariah.

    Le Rishi a été éclairé par la shariah du Prophète Muhammad. Le Coran dit dans la sourate Saba chapitre 34 verset 28 : « Et Nous ne t'avons envoyé qu'en tant qu'annonciateur et avertisseur pour toute l'humanité. Mais la plupart des gens ne savent pas.» [Le Coran, sourate Saba 34:28]
    Gloire à Allah Seigneur de l'univers et c'est Lui qui sait le mieux.
    Lien : http://almoraabit.e-monsite.com/pages/hindouisme/le-prophete-muhammad-paix-soit-sur-lui-dans-les-ecritures-hindoues.html

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    Les Mandéens, Babylone, l'Islam et Îsâ Empty Re: Les Mandéens, Babylone, l'Islam et Îsâ

    Message  Arlitto Dim 15 Nov 2020 - 15:03

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    l'hindouisme une religion monothéiste avec un dieu unique.


    On pense généralement que l'Islam est le plus pur exemple de monothéisme alors que l'Hindouisme est typiquement polythéïste.
    Ce n'est pas l'avis de Douglas Harding, qui a été professeur de religions comparées à l'université de cambridge.

    "500 ans avant J.-C., l'hindouisme était en fait devenu monothéiste, une religion avec un Dieu unique.

    Cette affirmation exige une explication, car la plupart d'entre nous considèrent l'hindouisme comme typiquement polythéiste - une religion fondée sur l'adoration de dieux innombrables. Et il est certain qu'aujourd'hui encore la plupart des Indiens peuplent le monde d'êtres divins et semi-divins dont ils vénèrent les images.

    Pour l'hindouisme dans sa quintessence, il n'y a que Dieu, il n'y a que cette Réalité Unique. C'est seulement lorsque par ignorance ou aveuglement Il est perdu de vue, qu'Il semble s'être désintégré en ces innombrables parties détachées, y compris vous et moi.

    Il est intéressant de comparer en passant cette idée de Dieu-Unité du monde, avec notre idée typiquement occidentale de Dieu-Créateur du monde. Si nous croyons en un Dieu, la plupart d'entre nous en Occident nous Le représentons comme le brillant auteur et contrôleur de l'univers, à l'extérieur de Sa Machine. Nous imaginons Dieu, plus le monde qu'Il a fait. Pour les Hindous, il n'y a rien que Dieu. Comment se traduit cette croyance, comment fonctionne-telle concrètement, c'est ce que nous allons voir.

    Le nom de ce Dieu - cet Un qui est le Multiple, qui est toutes choses - est Brahman (et non Brahma, qui était le dieu créateur védique).

    Il est totalement, totalement au-delà de et au-dessus de toutes choses : il n'y a absolument rien de semblable à Lui.

    extrait du livre : Les religions du monde.

    1. Origines de l'Hindouisme, aussi appelée "religion védique".

    L'Hindouisme, contrairement à d'autres religions, n'a pas de fondateur précis. Contrairement aux autres religions, 

    il n'a pas de Prophète ni de prêcheur. C'est un amalgame de traditions et de rites, de dévotion et de système philosophique construit sur les 4500 années passées, parsemées de cultes indigènes (Dravidien et Vallée de l'Indus) et d'invasions successives, notamment par les Ariens (2000 à 1000 ans av JC) qui introduirent le védisme. Les Aryens, peuple du Moyen Orient, envahissent l'Inde par le Nord et développent cette religion qui est déjà présente sur le terrain, mais sous une forme rudimentaire et sans fondement véritable. Ils découvrent qu'à partir du fleuve de l'Indus des rituels relativement similaires se pratiquent sur l'étendue indienne. L'Indus sera par conséquent utilisé pour dénommer toutes les populations au delà de ce fleuve, et donnera des termes comme "indien" ou encore "hindou". Les Aryens s'établissent au Nord et au centre, repoussant les Dravidiens -peuple local indien- à l'extrême Sud.

    Ces textes sacrés hindous sont regroupés dans plusieurs recueils célèbres. Ce sont:

    es 4 Vedas:

    Ces oeuvres sont le pilier de la religion. ("Veda" signifie "Savoir, Connaissance, en sanskrit). Ce sont: 

    1) La Rig Veda, la plus importante car elle présente les divinités et les prières rituelles. 

    2) la Sama Veda, qui traite les branches scientifiques. 

    3) la Ayur Veda, contenant des rituels de sacrifices et de médecine. 

    4) l'Atharva Veda, traitant le domaine social: le système des castes.

    On appelle l'Hindouisme également la "religion védique", en raison des 4 Vedas .

    Ces 4 oeuvres majeures sont imprégnées d'un style littéraire religieux et poétique, et regroupent toute la connaissance et aspects de la vie quotidienne, d'où leur importance dans l'Hindouisme.

    Un point notable de cette religion est le polythéisme conduisant au monothéisme, en effet, nombreuses divinités sont vénérées quotidiennement, après s'être lavé, et avant le repas. Toutes les divinités sont des émanations représentables d'un seul Dieu, appelé Brahman, qui lui n'est pas représentable car parfait, et la perfection n'est pas du monde des hommes, du monde matériel.

    Cependant, la religion hindoue a 3 divinités importantes issues de Brahman, qui constituent sa base: Brahma, Vishnu, et Shiva, ou autrement dit "Datatry" (union de ces trois divinités). Tout Hindous se doit de vénérer au moins un de ces Dieux, par mantra, pounji ou par bhajan.

    Des centaines de dieu et de déesse sont adorés simultanément en tant que différents aspects de cette unité. Selon l'opinion, l'hindouisme peut être vu comme une religion monothéiste, trinitaire ou polythéiste. Le polythéisme est en fait plus apparent.


    Ce qui est le plus étonnant, pour un musulman et un hindou, c’est de réaliser ce que Vidyarthi un savant du sanskrit, pendant ses recherches, découvrit dans les textes hindous. Ces textes ont prophétisé la venue de Mohammad.


    En voici quelques exemples : par un musulman.
    Maharishi Vyasa prophétisa :

    « La terre des arabes sera corrompue par des habitants immoraux ».

    « Mohammad viendra et amènera ceux qui sont déviés. Il sera circoncis, aura une barbe, éloquent, créera une grande révolution, appellera pour la prière, ils mangera la viande des animaux licites, mais pas le porc, combattra contre les nations illégales. »

    Un savant hindou, Basu, dans l'encyclopédie Indica, vol 2 publié à Calcutta affirme que selon Allo Upanishad :

    -- les attributs divins de Dieu sont similaires à ceux du Coran.

    -- il est fait mention de la venue du prophète Mohammad par son nom.

    -- l'attestation de foi du musulman est répétée (il y a de dieux que Dieu).

    Certains versets de Allo Upinashad traduits littéralement ont une similarité étroite avec les enseignements coraniques.

    Atharva Veda prophétisa à propos de Mohammad :
    Dans le chapitre 127, il dit que le digne de louanges parmi les gens devrait être loué. Il dit aussi qu'il sera un émigrant et celui qui apportera la paix et ses ennemis seront vaincus.

    Deuxième Mantra :
    Le Rishis promis (ou prophète) sera un monteur de chameaux.

    Sixième Mantra :
    Dans le chapitre 26, il est rapporté que certaines personnes braves se rendront sans bataille et le nombre mentionné était 10,000. Le nombre de gens qui firent siège autour de Médine à la bataille de Al-Ahzab était 10,000 selon Ibn-Hisham, et ils étaient vaincus miraculeusement par Allah qui a envoyé un hurricane.

    Septième Mantra :
    Il parle à propos d'un Pariqshit, un mot sanskrit qui veut dire un prêcheur ou un prophète, qui viendra et guidera les gens.

    Rig Veda prophétisa à propos de Mohammad :
    Il prophétisa la venue d'une personne qui sera véridique, digne de louanges, généreuse et qui sera fameuse parmi les 10,000.

    LES RELIGIONS DERIVES DE L'HINDOUISME: LE BOUDHISME ET LE JAïNISME


    L'Hindouisme a donné naissance à 2 religions : Le Boudhisme et le Jaïnisme.

    Presque tous les livres bouddhistes contiennent cette prophétie. Il est écrit dans Chakkavatti Sinh et Souttanta D 3;73:

    « Il viendra dans le monde un bouddha nommé Maitreya (le bienveillant) un saint, un suprême, un illuminée, doté de sagesse dans sa conduite, connaissant l'univers, un incomparable meneur d'hommes à qui sa cause, un maître des anges et des mortels, un bouddha béni tout comme je suis venu dans ce monde, un bouddha doté des mêmes qualités. Ce qu'il a réalisé par sa connaissance super naturelle il le propagera à cet univers, avec ses anges, ses amis, et ses archanges et à la race des philosophes des brahmanes, princesses et gens, tout comme moi, ayant cette connaissance, le propage de la même façon. Il prêche grâce à religions, glorieuse à son origine, glorieuse à son summum, glorieuse dans son objectif, dans l'esprit et dans la lettre. Il proclamera une vie religieuse sainte et très pure ; tout comme moi maintenant je prêche la religion et proclame une vie semblable. Il gardera une société de moines nombreux de plusieurs milliers, tout comme moi maintenant je garde une société de moines nombreux de plusieurs centaines. »
    Rolling Eyes Rolling Eyes Rolling Eyes

    Cette merveilleuse prophétie précise correspond parfaitement aux caractéristiques et à la mission parfaite du prophète Mohammad  et est également présent dans les études indiquées ci-dessous:
    Edmunds Buddhist and Christian gospels Vol.2, Page 160-161.
    Sacred Books of the East Vol 4 Page 13-14.
    Coming world teacher par Pavri Page 23.
    The Master of the path by Lead Beater.
    Buddhisme by Warren Pages 481-482.

    Concernant l'identification du Maitreya promis, bouddha à donner des explications détaillées. Il dit que le promis sera :

    -- rempli de compassion pour toute la création.
    Rolling Eyes
    -- un messager de paix.
    Rolling Eyes
    -- celui qui ne provoque pas de cauchemars.
    Rolling Eyes
    -- l'amour intense de l'humanité.
    Rolling Eyes
    -- sera sous la garde des anges.
    Rolling Eyes
    -- sous la protection divine pendant la guerre.
    Rolling Eyes
    -- le plus proche de Dieu dans ce monde et après la mort.
    Rolling Eyes

    Bouddha définit le Maitreya comme un enseignant de moralité :

    -- véridique.
    Rolling Eyes
    -- respecter.
    Rolling Eyes
    -- indulgent dans la conversation.
    Rolling Eyes
    -- gentil, noble.
    Rolling Eyes
    -- sans orgueil.
    Rolling Eyes
    -- ne trompe personne.
    Rolling Eyes
    -- ne rabaisse personne.
    Rolling Eyes
    -- contrôlant sa colère.
    Rolling Eyes
               La signification de ' Maitreya'

               Le terme 'Maitreya' se trouve dans tous les livres du bouddhisme avec une légère différence dans la prononciation. En Shingali c'est Maitri, en Chinois c'est Mei-ta-li-ye, en tibétain c'est Mahitreja...

               Comme nous le voyons dans différents pays sa prononciation est légèrement différente selon l'accent. La signification également change légèrement :

               Maitreya en sanskrit signifie aimant, compatissant, clément, bienveillant.

               « Il veut dire qualité d'amitié, clément, sympathique, intérêt actif dans les autres ». (Pali Dictionary)

               Selon la prophétie de bouddha, le nom Maitreya à une grande valeur. Les références ci-dessus montrent manifestement que le mot Maitreya signifie bienveillant, clément… Le Saint Qour'ane a décrit le prophète Mohammed de la même façon et ces caractéristiques se retrouvent dans sa vie.

               « Et nous ne t'avons envoyé qu'en miséricorde pour l'univers » (21 : 107)

               « C’est par quelque miséricorde de la part d'Allah que tu as été si doux envers eux ! Mais si tu étais rude, au coeur dur, ils se seraient enfuis de ton entourage. » (3 : 158).

               « Il est une miséricorde pour vous qui croyez » (9 : 61).

               « Certes, un Messager pris parmi vous, est venu à vous, auquel pèsent lourd les difficultés que vous subissez, qui est plein de sollicitude pour vous, qui est compatissant et miséricordieux envers les croyants. » (9 : 128)

               Ceci est la description du coeur qui s'est affligé, non seulement pour ses compagnons, ni pour une tribu ou un pays, mais pour toute l'humanité. Il s'inquiète des difficultés des autres, il se soucie du bien-être de tous. Mais il y a une relation spéciale qu'il entretient avec ses compagnons qui le suivent : il leur est compatissant et bienfaisant.

    Le prophète Mohammad s'avère correspondre au Maitreyah.

               (Les extraits ci-dessus sont issus d'un livre appelé «Muhammad in the world scipture » par A. Vidiarthi).


    LE JAINISME


               Le Jaïnisme, fondé par Mahavira, (contemporain de Bouddha), prêche la non-violence envers tout élément de la nature. (Gandhi était d'origine jaïniste).

    Le jaïniste doit observer les 3 piliers suivants: la juste croyance (avoir la foi dans la doctrine jaïniste), le juste savoir (se connaître soi-même et le monde de la nature), et la juste action (non violence physique et verbale, non désir matérialiste, charité et jeûne.) Mahavira rejette également le système des castes, source d'inégalité.

               Ces deux principaux courants (le bouddhisme et le jainisme) sont apparus suite au système des castes, qui rendait à certaines personnes la jouissance de droits basiques que n'avaient pas les autres, ce qui était contraire à la morale religieuse. Depuis, les Hindous divergent dans leurs manières de penser, ils se bâtissent chacun une croyance tirée d'un mélange de l'Hindouisme, du Bouddhisme et du Jaïnisme. (Bouddha et Gandhi sont des figurent sacrées en Inde).

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