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    Les Bienfaits des Épices

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    Message  Arlitto Mer 4 Nov 2020 - 17:50

    Les Bienfaits des Épices


    Le Curcuma

    Les Bienfaits des Épices Curcuma-nu 
    Nom commun : curcuma.
    Noms botaniques : Curcuma longa. 
    On utilise également d'autres espèces 
    de curcuma, telles que C. domestica, 
    C. aromatica, C. xanthorrhiza, etc., 
    famille des zingibéracées.
    Nom anglais : turmeric.
    Nom chinois : Jianghuang.



    Historique du curcuma

    Le curcuma est une plante herbacée vivace originaire du sud de l'Asie. Son rhizome séché et réduit en poudre est une épice très populaire. Le curcuma, nommé haridra en sanscrit, est un des principaux ingrédients du cari, un mélange d'épices omniprésent dans la cuisine indienne. En Asie, on a depuis longtemps découvert qu’ajouter du curcuma aux aliments permettait de conserver leur fraîcheur, leur saveur et leur valeur nutritive.

    Ainsi, bien avant l'époque des conservateurs synthétiques, le curcuma jouait un rôle primordial comme additif alimentaire. Son nom chinois, Jianghuang, signifie « gingembre jaune », une allusion à sa ressemblance avec le gingembre, une plante de la même famille, et à la remarquable couleur de son rhizome qu'on a utilisé comme colorant et teinture.

    En médecine ayurvédique (médecine traditionnelle de l'Inde), de même que dans les médecines traditionnelles de la Chine, du Japon, de la Thaïlande et de l'Indonésie, le curcuma est utilisé pour stimuler la digestion, notamment parce qu’il augmente la sécrétion biliaire. En fait, ces propriétés sont universellement reconnues, si bien que le rhizome est commercialisé dans le monde entier.

    Au cours des dernières décennies, on a isolé, dans les rhizomes du curcuma, des substances auxquelles on a donné le nom de curcuminoïdes (la curcumine constitue environ 90 % de ces composés). Il s'agit d'antioxydants très puissants, qui pourraient expliquer un certain nombre des indications médicinales traditionnelles de cette plante, notamment pour le traitement de divers troubles inflammatoires dont les douleurs rhumatismales ou menstruelles. En Asie et en Inde, il est également utilisé de façon topique pour accélérer la guérison des ulcères, des blessures ainsi que des lésions causées par la gale et l’eczéma, par exemple.


    Recherches sur le curcuma

    Efficacité incertaine Maladie d’Alzheimer. 

    Les données cliniques sont insuffisantes pour affirmer que le curcuma est bénéfique chez les patients atteints de la maladie d’Alzheimer. Une étude préliminaire menée en 2008 a rapporté que le curcuma (1 à 4 g par jour pendant 6 mois) augmente les niveaux de vitamine E mais n’améliore pas les fonctions cognitives des patients46.


    Efficacité incertaine Cancer.

    Dans ce domaine, la recherche est très active et les résultats de plusieurs essais cliniques sont attendus. Les chercheurs pensent que les effets antioxydants et anti-inflammatoires de la curcumine peuvent jouer un rôle dans la prévention et le traitement du cancer. Des études in vitro indiquent déjà que la curcumine inhibe la prolifération des cellules cancéreuses en agissant à divers moments de leur développement et qu’elle favorise la fabrication d’enzymes qui aident le corps à se débarrasser des cellules cancéreuses.


    Prévention du cancer.

    Selon des données épidémiologiques, la prévalence de plusieurs cancers (du côlon, du sein, de la prostate et du poumon) est moins élevée dans les pays asiatiques où l’on consomme beaucoup de curcuma. En outre, de nombreuses études sur des animaux exposés à des substances carcinogènes indiquent que la curcumine pourrait prévenir plusieurs cancers (du poumon, du côlon, de l’estomac, du foie, de la peau, du sein, de l’œsophage, lymphomes et leucémie).

    D’un point de vue clinique, les données sont encore peu nombreuses. Elles ont été obtenues avec des groupes ne dépassant pas 25 personnes dans le meilleur des cas. Néanmoins, les résultats sont prometteurs. Ils suggèrent que la consommation de curcuma pourrait être associée à une baisse du risque de cancer chez les fumeurs. Chez des patients à risque, des doses de 1 g à 8 g de curcumine par jour pendant 3 mois sont parvenues à faire régresser certaines lésions précancéreuses. Enfin, le nombre et la taille des polypes intestinaux de personnes atteintes de polypose familiale ont diminué sous l’effet de la curcumine (480 mg, 3 fois par jour) associée à la quercétine (20 mg).


    Traitement du cancer.

    Les propriétés anticancéreuses de la curcumine sont prises très au sérieux par la communauté scientifique et plusieurs essais cliniques sont en cours. Jusqu’à présent, on ne dispose que de peu de résultats, mais ils sont encourageants. Utilisée seule ou en association avec la chimiothérapie, la curcumine (8 g par jour) a permis, dans quelques cas, de stabiliser l’évolution du cancer du pancréas. Cet effet a également été observé chez des patients souffrant de cancer colorectal.

    Ces études préliminaires ont toutefois confirmé ce que les études avec l’animal avait révélé : la biodisponibilité de la curcumine est très faible. Elle est peu absorbée par les intestins et la fraction absorbée est rapidement transformée par le foie et éliminée. Les quantités qui se sont révélées efficaces dans les expériences in vitro sont donc difficiles à atteindre dans l’organisme. C’est une des raisons pour laquelle les essais cliniques utilisent des doses si importantes et se focalisent sur les cancers du tube digestif où les quantités de curcumine demeurent élevées.


    Adjuvant aux traitements habituels du cancer.

    De nombreux résultats obtenus in vitro ou in vivo avec les animaux indiquent que la curcumine augmente les effets thérapeutiques de la radiothérapie et de la chimiothérapie en rendant les cellules cancéreuses plus sensibles à ces traitements. Elle pourrait aussi réduire leurs effets indésirables.

    En 2012, une étude clinique a étudié les effets préventifs du curcuma chez des patients souffrant de gammopathie monoclonale (maladie caractérisée par une quantité anormale dans le sérum ou les urines d'une immunoglobuline monoclonale) ou d’un myélome multiple peu évolutif (cancer des cellules de l’hématopoïèse). Les participants recevaient curcuma (jusqu'à 8g par jour) ou un placebo pendant six mois. Les résultats indiquent que les patients ayant pris de la créatine présentaient une diminution de certains paramètres (ex. protéines urinaires, immunoglobulines) par rapport aux patients traités avec le placebo, alors que d’autres facteurs caractéristiques de ces formes de cancer sont restés inchangés. Le nombre peu élevé de participants (N=36) ne permet pas de tirer de conclusion.


    Efficacité incertaine Ulcères gastroduodénaux.

    Les études in vitro et sur des animaux indiquent que le curcuma a des effets protecteurs sur la muqueuse gastrique et qu’il peut détruire ou inhiber la bactérie Helicobacter pylori, responsable de la plupart des ulcères gastriques et duodénaux. D’un point de vue clinique, les études sont rares et leurs résultats encore peu concluants. Toutefois, dans l’une d’entre elles, réalisée sans placebo, le taux de guérison a été de 75 % avec des doses de 3 g de curcuma par jour durant 12 semaines.

    Efficacité incertaine Maladies inflammatoires chroniques. En Inde et en Chine, on utilise le curcuma depuis très longtemps pour ses propriétés à contrer l’inflammation. Des essais in vitro et sur des animaux ont donné des résultats positifs pour le traitement de la colite ulcéreuse, de l’arthrite rhumatoïde et de la pancréatite. Chez l’humain, les données sont encore parcellaires et il faudra attendre les résultats de plusieurs essais cliniques en cours pour se faire une idée plus exacte de son efficacité.


    Arthrite.

    Comparée à des anti-inflammatoires classiques, la curcumine (1 200 mg par jour) s’est montrée aussi efficace que la phénylbutazone dans le traitement de l’arthrite rhumatoïde. Quant au curcuma, des doses de 2 g par jour pendant 6 semaines ont produit des effets comparables à l’ibuprofène (800 mg par jour) sur des personnes souffrant d’arthrose. De bons résultats ont aussi été obtenus avec de la curcumine (200 mg par jour pendant 8 mois) couplée à de la phosphatidylcholine (Meriva®) afin d’améliorer son absorption par l’organisme.


    Maladies inflammatoires des intestins.

    Un extrait normalisé de curcuma a été utilisé avec succès chez des personnes souffrant du syndrome de l’intestin irritable. Les 2 doses testées, équivalentes à 72 mg et 144 mg de curcumine par jour, ont permis de réduire les symptômes et d’améliorer le confort des malades. Il est à noter qu’un essai de plus grande envergure est en cours aux États-Unis.

    Dans une autre étude avec des patients atteints de colite ulcéreuse, la curcumine à raison de 1 g 2 fois par jour, en plus du traitement habituel (sulfasalazine ou mézalamine), a limité le nombre de crises aiguës de la maladie pendant les 6 mois qu’a duré le traitement. Les manifestations cliniques ont également régressé. Ces résultats confirment ceux obtenus au cours d’un essai préliminaire qui avait également montré des effets de la curcumine sur la maladie de Crohn.

    En 2011, une revue a analysé l’efficacité du curcuma (360 mg  2 à 3 fois par jour pendant 3 jours) sur les maladies inflammatoires intestinales, en combinaison avec les traitements standard. Il apparaît que cette combinaison curcuma-traitement standard réduit significativement les symptômes et les marqueurs de l’inflammation (par exemple la protéine C-réactive). Cependant, les effets du curcuma seul ne sont pas connus et le nombre limité de participants ne permet pas de tirer des conclusions définitives.

    Par ailleurs, le curcuma et la curcumine ont donné des résultats encourageants pour le traitement des d’œdèmes post-opératoires et de certaines inflammations de l’oeil.


    Efficacité incertaine Maladies cardiovasculaires.

    Une seule étude a été menée à ce jour pour évaluer si l’exercice physique, combinée ou non à une consommation de curcuma (150 mg par jour, Theracurumin™; Theravalues, Japon) chez des femmes post-ménopausées souffrant d’une anomalie du ventricule gauche. Les résultats indiquent que le curcuma combiné à l’exercice physique réduit significativement la masse corporelle des participantes, l’indice de masse corporelle ainsi que la pression sanguine aortique. D’autres études plus poussées sont nécessaires pour confirmer ces résultats.


    Efficacité incertaine Gingivite.

    Une étude randomisée indique qu’un rince-bouche à base de curcuma diminue la contamination bactérienne de manière aussi efficace que la chlorhexidine chez des sujets (N=100) ayant une inflammation de la gencive50.


    Efficacité incertaine Diabète.

    Deux études51 ont rapporté un effet éventuel préventif du curcuma dans la survenue d’un diabète. Dans la première étude, les participants ont été répartis en deux groupes : le premier recevait un placebo alors que le second prenait trois capsules par jour de curcuma (750 mg) deux fois par jour pendant 9 mois. L’extrait de curcuma contient entre 75 et 85% de curcumoides. Après neuf mois de traitement, 16% des participants du groupe placebo ont développé un diabète, alors qu’aucun de ceux traités avec le curcuma n’a présenté cette pathologie. De plus, les individus traités avec le curcuma ont vu leur poids diminué, ainsi que leur tour de taille et leur glycémie plasmatique à jeun.

    Une seconde étude a évalué les effets du curcuma (22 mg trois fois par jour pendant 2 mois) chez des patients diabétiques avec une néphropathie (n=40), dont certains présentaient une insuffisance rénale à un stade très avancé. Comparés au groupe placebo, les patients traités présentaient une diminution de l’excrétion des protéines urinaires ainsi qu’une baisse des niveaux de IL-8 (une molécule reflétant une infection) et de TGF-β (un facteur de croissance anormalement exprimé dans le diabète avec néphropathie).


    Efficacité incertaine Hyperlipidémie.

    Les études chez l’animal suggèrent que le curcuma réduit les niveaux de cholestérol, en particulier le mauvais cholestérol (appelé LDL-cholestérol). Deux études randomisées ont cependant rapporté que le curcuma n’avait aucun effet sur le LDL-cholestérol, ainsi que sur le bon cholestérol (appelé HDL-cholestérol)53. Cependant, deux autres études indiquent que le curcuma abaissent le taux de triglycérides chez des patients obèses à risque de maladies coronariennes, ainsi que ceux du cholestérol total chez des sujets sains. Dans cette dernière étude, la dose utilisée était de 500 mg par jour pendant une semaine. D’autres études doivent être menées chez des patients souffrant d’hyperlipidémie afin d’avoir un avis plus clair.


    Troubles digestifs.

    La Commission E et l’Organisation mondiale de la Santé reconnaissent l'efficacité des rhizomes du curcuma pour traiter la dyspepsie, c’est-à-dire des troubles digestifs, comme les maux d’estomac, les nausées, la perte d'appétit ou les sensations de lourdeur. Au cours d'un essai clinique, le curcuma, à raison de 250 mg 4 fois par jour, a été nettement plus efficace qu’un placebo pour soulager les problèmes digestifs des participants.

    Le curcuma est aussi utilisé pour améliorer les fonctions biliaires, qui sont souvent une des causes de la dyspepsie. Une préparation à base de chélidoine et de curcuma a été utilisée avec un certain succès sur des personnes souffrant de douleurs abdominales dans la région du foie. La faible qualité méthodologique de cet essai et le fait que la chélidoine est aussi une plante qui stimule la vésicule biliaire rendent ces résultats difficiles à interpréter.


    Divers. Les chercheurs s’intéressent également aux effets bénéfiques potentiels de la curcumine sur la maladie d’Alzheimer : 3 essais cliniques sont en cours32.

    Précautions

    Attention
    ◾ On s’intéresse de près aux effets anticancer de la curcumine, mais de hautes doses sont nécessaires. On ne connaît pas les effets à long terme de telles doses qui pourraient, dans certains cas, avoir des effets indésirables importants.
    ◾  Bien qu'on ne signale aucun cas d'effet indésirable lié à la consommation de curcuma ou de curcuminoïdes durant la grossesse, certains auteurs estiment qu’en raison de son emploi traditionnel pour traiter l'aménorrhée (absence de menstruations), les femmes enceintes devraient éviter de prendre de fortes doses de curcuma ou de curcuminoïdes.

    Contre-indications
    ◾ Obstructions et calculs biliaires. Si une lésion ou un calcul obstrue les voies biliaires, il est impératif de consulter un médecin avant d'entreprendre un traitement au curcuma.

    Effets indésirables
    ◾ Aucun connu aux doses habituellement utilisées.


    Interactions

    Avec des plantes ou des suppléments
    ◾ Les effets du curcuma et de la curcumine peuvent s'ajouter à ceux d'autres plantes ou produits naturels ayant un effet anti-inflammatoire.

    Avec des médicaments
    ◾ Théoriquement, les effets du curcuma et de la curcumine peuvent s'ajouter à ceux de médicaments ayant un effet anti-inflammatoire.
    ◾ Théoriquement, la curcumine peut interagir avec les traitements de chimiothérapie et de radiothérapie

    Sur les tablettes

    ◾ Certains fabricants associent de la broméline à la curcumine, pour en améliorer l'absorption. La pipérine, l’ingrédient piquant du poivre, améliore également l’absorption des curcuminoïdes, tant chez les animaux que chez les humains.
    ◾ Le cari, un mélange d’épices, contient du curcuma, mais en quantités très variables.


    L'épicerie - Les vertus du curcuma 



    Bouillie, séchée, pelée et réduite en poudre, la racine de curcuma est l'un des ingrédients utilisés pour préparer les caris. Autant dire que cette plante, originaire du sud de l'Asie, est omniprésente dans la cuisine indienne. Mais si le curcuma est aussi populaire, ce n'est pas uniquement pour son goût et sa couleur... Cette épice serait en effet capable de réparer les dommages cellulaires à l'origine de nombreuses maladies. L'équipe de L'épicerie y est allée voir de plus près.

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    Message  Arlitto Mer 4 Nov 2020 - 17:51

    La Cannelle


    La cannelle présente de nombreuses vertus, connues et utilisées depuis longtemps par la médecine traditionnelle. Si certaines précautions sont à prendre pour l'usage en phytothérapie, c'est une plante qui permet de soigner ou de soulager les personnes souffrant de certaines pathologies, comme les troubles intestinaux ou l'asthénie.


    cannelle
    Noms scientifiques : Cinnamomum verum , Cinnamomum cassia
    Noms communs : cannelle de Saigon, cannelle de Cochinchine, cannelle de Chine, fausse cannelle, cannelle bâtarde, cannelle de Ceylan, cannelle de Padang
    Classification botanique : famille des lauracées ( Lauraceae )


    Formes et préparations : bâtons, huiles essentielles, poudre moulue, tisanes, teintures, gélules, comprimés, solutions de rinçage dentaire

    Propriétés médicinales de la cannelle

    Utilisation interne

    Améliore le transit intestinal et favorise la disparition des nausées, des flatulences, des ballonnements et des gargouillements. Ses vertus permettent de calmer les douleurs dentaires. Diminue la fatigue (à la suite d'un état grippal ou d'un rhume), donne de l'énergie. Effet régulateur sur le diabète.


    Utilisation externe
    Antioxydant : redonne de l'éclat aux peaux fatiguées.

    Indications thérapeutiques usuelles

    Transit intestinal, douleurs dentaires, diabète, fatigue. Freine l'évolution de la maladie d'Alzheimer, favorise la perte de poids, réduit le vieillissement dû au stress, stimule le système immunitaire, possède un pouvoir désinfectant des pièces par diffusion.


    Autres indications thérapeutiques démontrées

    Associée au ginseng et à la maca, la cannelle combat l'asthénie, le manque de motivation, la léthargie, mais aussi l'impuissance et la fatigue sexuelle chez l'homme. La cannelle, associée au ginseng et à la rhodiola, s'avère être un antidépresseur efficace. Cette combinaison améliore aussi la mémoire, la concentration et la vigilance. Mariée à la gelée royale , la cannelle diminue les symptômes de surmenage. Enfin, associée au gingembre et au curcuma, elle aide à réguler les cycles menstruels.


    Histoire de l'utilisation de la cannelle en phytothérapie

    Originaire du Sri Lanka, la cannelle est davantage connue sous le nom de "cannelle de Ceylan"

    Utilisée depuis plus de 5 000 ans, c'est la médecine ayurvédique (Inde), puis la médecine chinoise qui l'ont utilisée en premier, en association avec le curcuma, le gingembre, la muscade, le clou de girofle ou la cardamome. Parfumant le vin, la cannelle est également incorporée à bon nombre de plats, qu'ils soient sucrés ou salés. Au fil du temps, il a été constaté que la cannelle avait des "pouvoirs" médicaux, comme ceux de lutter contre les infections hivernales (rhumes ou grippes). Ses atouts antimicrobiens et ses vertus amélioratrices de la glycémie furent mis au jour. Cultivée principalement en Chine, au Viêt Nam, en Indonésie, à Madagascar et au Sri Lanka, cette plante était très coûteuse. De nos jours, elle est accessible à tout un chacun et s'utilise pour ses bienfaits aromatiques, ainsi que dans la composition de certains produits dentaires et cosmétiques.


    Description botanique de la cannelle

    Se cultivant à partir de semis ou de boutures, le cannelier peut atteindre 15 m de haut. En fonction de son espèce, il devient arbre ou reste arbrisseau. Ne supportant pas les températures inférieures à 15 °C, il ne vit que dans les régions tropicales ou subtropicales. Poussant sur un sol léger, il ne se récolte, pour la première fois, que six ou sept ans après sa plantation. Les branches sont alors coupées pour la récolte de l'écorce, qui sera mise à sécher. L'amidon et les oligomères proanthocyanidolique sont récupérés.


    Composition de la cannelle

    Parties utilisées

    L'écorce récoltée est utilisée pour récupérer l'amidon et les oligomères proanthocyanidolique. Les feuilles, quant à elles, sont pilées puis broyées, pour donner de l'huile essentielle. Les troncs, mis à nu, sont coupés au ras du sol, pour laisser la place aux nouvelles pousses, en vue de récoltes futures.

    Principes actifs

    La cannelle comprend d'innombrables antioxydants, utiles pour lutter contre certains cancers et maladies cardio-vasculaires. Favorisant le transit intestinal, cette plante comporte aussi beaucoup de magnésium, de fer et de fibres alimentaires.


    Utilisation et posologie de la cannelle

    Dosage

    - En infusion : jusqu'à 3 tasses par jour de tisane de feuilles et/ou d'écorces de cannelle, avec du miel ou du citron.

    - Sous forme de gélules, de capsules ou de poudre, ses bienfaits sont préservés.

    - Pour une utilisation à l'air libre, il est préférable d'opter pour un mélange composé d'huile essentielle de cannelle et d'une huile essentielle plus douce, comme la mandarine ou le citron. En cas de douleurs abdominales, l'huile essentielle de cannelle, diluée à 20%, associée à de l'huile essentielle de lavande ou à une huile végétale atténuera la crise.

    - Consommée pure, selon les situations, la cannelle risque de présenter un goût trop fort. Il est donc conseillé de la "couper" avec une autre saveur.

    - Pour un usage interne, 2 ou 3 gouttes par jour sont largement suffisantes.


    Précautions d'emploi de la cannelle

    Comme pour toute utilisation de plantes médicinales, l'abus de cannelle peut présenter des risques. Certaines contre-indications sont à prendre en considération.

    Contre-indications

    Dermocaustique, la cannelle peut provoquer de graves brûlures, si elle est utilisée sur une longue période ou en contact direct avec la peau. Elle est contre-indiquée chez les femmes enceintes, les jeunes enfants et les personnes allergiques à cette plante.

    Effets indésirables

    Nausées, maux de tête, palpitations cardiaques.


    Interactions avec des plantes médicinales ou des compléments

    La cannelle et le cassia possèdent des propriétés identiques. 

    Il ne faut pas les associer, sous peine d'hémorragie. L'un comme l'autre fluidifiant le sang, une prise simultanée est dangereuse pour la santé. De la même façon, la cannelle contient de la coumarine, il ne faut donc pas la consommer avec une plante qui contient également ce composant. En cas de doute, il est préférable de consulter un médecin ou un pharmacien.

    Interactions avec des médicaments

    Il est essentiel de ne pas prendre de cannelle en parallèle avec un médicament prescrit pour les maladies cardio-vasculaires ou pour stabiliser le diabète. Pour les personnes qui suivent un traitement contre les ulcères, la consommation de cannelle est fortement déconseillée.


    Avis du médecin

    Des bienfaits reconnus

    Si cette plante possède de grandes vertus culinaires, elle peut être aussi utilisée à des fins autostimulantes et digestives. Elle favorise le transit des sucs gastriques, améliore le tonus et peut être utile contre les maux de gorge et le rhume. Agissant sur le système nerveux, la cannelle contient, également, des propriétés aphrodisiaques. Son pouvoir de rétablissement permet d'obtenir des produits cosmétiques et dentaires.

    Avertissement

    La cannelle présente de nombreuses vertus en phytothérapie, mais il convient de bien suivre les dosages recommandés et les précautions d'utilisation. Il est aussi indispensable de prendre l'avis d'un médecin ou d'un pharmacien, en cas de traitement simultané avec d'autres plantes.

    La recherche sur la cannelle

    Alors que de nombreuses études ont déjà démontré les vertus certaines de la cannelle, une plus récente montre que cette plante aide à lutter contre la démence et préconise son utilisation pour ralentir la progression de la maladie d' Alzheimer. Agissant sur différentes maladies, la cannelle fait l'objet de nombreuses recherches.


    POURQUOI METTRE LA CANNELLE AU MENU?
     

    ◾ On peut l’employer autant dans les plats salés que dans les desserts sucrés.
    ◾ Elle est divine dans une compote de fruits d’automne ou dans la tarte à la citrouille.
    ◾ Elle permet de préparer de réconfortantes boissons à siroter durant les soirées froides d’hiver.
     

    ◾ Son pouvoir antioxydant la situe parmi les aliments les plus puissants à ce chapitre.
    ◾ Elle étonne par sa richesse en fibres alimentaires.

    Profil santé

    Connue depuis l’Antiquité, la cannelle est une substance végétale aromatique provenant de l'écorce interne du cannelier. Sa forme d’origine ressemble à de petits tubes, mais on la consomme souvent moulue. Très appréciée pour sa saveur parfumée, elle est également riche en antioxydants potentiellement bénéfiques pour la santé.


    Principes actifs et propriétés

    Des fibres dans la cannelle?

    Les épices ne sont pas les premiers aliments auxquels on pense quand on parle de fibres alimentaires... Pourtant, chose surprenante, les fibres constituent plus de la moitié du poids de la cannelle moulue : 


    une portion aussi petite que 2 g de cannelle (1 cuillère à thé) renferme en effet 1,3 g de fibres. À noter qu’il est recommandé de consommer 25 g de fibres par jour pour les femmes de 19 ans à 50 ans, et 38 g par jour pour les hommes du même groupe d’âge.


    Antioxydants. 

    Les antioxydants sont des composés qui protègent les cellules du corps des dommages causés par les radicaux libres. Ces derniers sont des molécules très réactives qui seraient impliquées dans le développement des maladies cardiovasculaires, de certains cancers et d’autres maladies liées au vieillissement. Une vaste revue de la littérature scientifique a classé la cannelle moulue au quatrième rang parmi les 50 aliments renfermant le plus d’antioxydants par portion de 100 g2. Une autre étude a démontré que l’activité antioxydante de la cannelle pourrait être augmentée lorsqu’elle est soumise à la chaleur. Il faut toutefois garder à l’esprit qu’une portion de cannelle est habituellement beaucoup plus petite que 100 g : une cuillère à thé, par exemple, équivaut à seulement 2 g. La cannelle est toutefois assez concentrée en antioxydants pour que même une petite portion puisse apporter une contribution non négligeable à l’apport total quotidien.

    ◾ Proanthocyanidines. Selon une vaste banque de données américaine, la cannelle est l’aliment qui contient le plus de proanthocyanidines par 100 g, après la fève de cacao. En effet, la cannelle en contient plus de 8 100 mg, soit presque 20 fois plus que 100 g de canneberges, et presque 25 fois plus que 100 g de bleuets sauvages. Les proanthocyanidines ont démontré certaines propriétés antioxydantes chez l’humain, en protégeant par exemple les globules et les lipides sanguins contre le stress oxydatif. D’autres études doivent toutefois être menées pour mieux comprendre comment l’organisme humain absorbe et utilise les proanthocyanidines de la cannelle.

    ◾ Cinnamaldéhyde (ou aldéhyde de cinnamyle). La cannelle est très riche en ce composé phénolique volatil, au pouvoir antioxydant, avec une quantité pouvant dépasser 17 000 mg par 100 g de matière sèche. Une étude in vitro sur des échantillons de sang humain a démontré que la cinnamaldéhyde avait la capacité de diminuer l’activité de la 5-lipoxygénase, un enzyme associé à l’apparition de réactions inflammatoires ou allergiques (comme l’asthme, la rhinite allergique, le psoriasis). La cinnamaldéhyde ferait également partie des composés procurant à la cannelle des propriétés antimicrobiennes. En effet, depuis des lustres, des épices comme la cannelle sont utilisées pour prolonger la conservation des aliments. Des études sur des extraits de cannelle démontrent aujourd’hui qu’elle peut aider à diminuer la multiplication de plusieurs micro-organismes. L’utilisation d’épices à cette fin ne dispense toutefois pas de respecter de saines mesures d’hygiène et de salubrité alimentaire.


    Diabète de type 2. Plusieurs études in vitro et chez l’animal indiquent que la cannelle renferme des composés aux propriétés apparentées à l’insuline potentiellement bénéfiques pour lutter contre le diabète. Chez des personnes diabétiques de type 2, la consommation quotidienne de 1 g à 6 g de cannelle moulue pendant 40 jours18 ou d’environ 300 mg d’un extrait de cannelle (correspondant à environ 3 g de cannelle en poudre par jour) pendant quatre mois a entraîné une diminution significative du glucose sanguin et de certains lipides sanguins (cholestérol total, triglycérides, cholestérol LDL). La cannelle apparaît ainsi comme un aliment prometteur pour le contrôle du diabète, mais quelques résultats demeurent encore contradictoires et rendent nécessaire la poursuite d’autres études chez l’humain.


    Autres propriétés

    La cannelle est-elle antioxydante?
     
    Très fortement : son indice TAC pour une portion de 2 g (5 ml) est de 5 351 μmol
     
    La cannelle est-elle acidifiante?. Donnée non disponible
     
    La cannelle a-t-elle une charge glycémique élevée?. Donnée non disponible


    Nutriments les plus importants

    Bonne source Manganèse. La cannelle moulue est une bonne source de manganèse. Le manganèse agit comme cofacteur de plusieurs enzymes qui facilitent une douzaine de différents processus métaboliques. Il participe également à la prévention des dommages causés par les radicaux libres.

    Source Fer. La cannelle moulue est une source de fer pour l’homme seulement, les besoins de la femme étant supérieurs à ceux de l’homme. Chaque cellule du corps contient du fer. Ce minéral est essentiel au transport de l’oxygène et à la formation des globules rouges dans le sang. Il joue aussi un rôle dans la fabrication de nouvelles cellules, d’hormones et de neurotransmetteurs (messagers dans l’influx nerveux). Il est à noter que le fer contenu dans les aliments d’origine végétale est moins bien absorbé par l’organisme que le fer contenu dans les aliments d’origine animale. L’absorption du fer des végétaux est toutefois favorisée lorsque consommé avec certains nutriments, telle la vitamine C.


    Que vaut une « portion » de cannelle?
     
    Poids/volume
    Cannelle moulue, 2 g (5 ml)
    Calories 6
    Protéines 0,1 g
    Glucides 1,9 g
    Lipides 0,1 g
    Fibres alimentaires 1,3 g

    Précautions

    Irritation de la bouche
    L’industrie utilise couramment l’essence de cannelle pour aromatiser certains aliments (bonbons, gomme à mâcher, etc.) et divers produits de pharmacie tels que le dentifrice. Cette essence peut cependant entraîner de l’irritation orale chez certaines personnes. Les dentistes appellent ce phénomène stomatite de contact, une réaction allergique pouvant se caractériser par de petits ulcères buccaux, des lésions et une inflammation de la gencive ou de la muqueuse buccale22. Les femmes âgées de 30 ans à 60 ans seraient plus à risque. Le fait d’éviter la gomme à mâcher, le dentifrice et autres produits aromatisés à la cannelle peut prévenir l’apparition des symptômes.

    Il y a cannelle et cannelle...
    La « vraie » cannelle (ou cannelle de Ceylan) est de couleur ocre et les bâtonnets, qui sont faits de fines couches d’écorce (environ un millimètre d’épaisseur), sont facilement friables. La cannelle de Chine est d’un rouge plus foncé, tirant sur le brun, et les bâtonnets sont plus grossiers et plus épais (quelques millimètres d’épaisseur), moins sucrés et un peu plus amers.

    Les Bienfaits des Épices Cannelle_nu-6

    Plusieurs espèces de canneliers sont exploitées localement pour leur écorce, mais la cannelle offerte sur le marché international est généralement fournie par le cannelier de Ceylan (C. verum) et le cannelier de Chine (C. cassia). Ces deux espèces proviennent respectivement du Sri Lanka (anciennement appelé Ceylan) et des régions de l’Est de l’Himalaya, du Nord de l’Inde et du Vietnam. En Europe, on préfère la cannelle de Ceylan, tandis qu’en Amérique du Nord, c’est surtout la cannelle de Chine que l’on consomme.

    Le cannelier est aujourd’hui cultivé dans tous les pays bordant l’océan Indien de même que dans les Antilles, au Brésil et en Guyane. En plus de l’écorce destinée au marché des épices, on en tire une huile essentielle largement employée en confiserie et en parfumerie, de même que dans les produits cosmétiques et pharmaceutiques, notamment pour masquer la saveur de certains médicaments.



    Riz à la cannelle : faire revenir une minute dans du beurre clarifié un bâton de cannelle et des graines de cumin, ajouter du curcuma, du riz basmati et du sel, et cuire quelques minutes en remuant constamment. Ajouter deux fois autant d’eau ou de bouillon que de riz, couvrir et cuire à feu doux jusqu’à ce que le riz soit à point, puis enlever le bâton de cannelle. On peut édulcorer au miel et au sucre au moment de servir. Une variante de cette recette : ajouter du clou de girofle et du piment de Jamaïque aux autres épices, de même que de la menthe. Ajouter une tomate et des raisins secs au moment de mettre le bouillon.

    Les légumes légèrement sucrés tels que la patate douce et la courge s’accommodent bien d’un peu de cannelle.

    ◾ On peut parfumer le chocolat chaud, le café ou le thé d’un bâton de cannelle. Ou préparer du thé chai, un classique de la cuisine indienne : pour trois sachets de thé, utiliser 1,25 l d’eau et 250 ml de lait. Faire bouillir pendant quelques minutes les liquides avec des graines de cardamome, un bâtonnet de cannelle et du gingembre frais ou en poudre. Ajouter les sachets de thé et mijoter jusqu’à ce que le thé ait la couleur désirée. Filtrer, édulcorer au miel et servir bien chaud. 

    .
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    Message  Arlitto Mer 4 Nov 2020 - 17:52

    Le top 5 des épices

    Le gingembre :

    Riche en vitamine C lorsqu’il est frais,

    il pourrait, selon certaines études, augmenter la puissance masculine en boostant la circulation sanguine. Reste
    à savoir s’il ne s’agit pas d’un placebo ! Indispensable quand on cuisine asiatique (soupes, sushis, gâteaux, boissons…).

    Le curcuma : 

    L’un des 10 aliments phare du cancérologue David Khayat ! De récentes études ont montré que ce pigment jaune était capable de détoxifier des substances cancérigènes, de bloquer leur prolifération et de stimuler leur autodestruction. On l’utilise seul, mais aussi mélangé à d’autres épices (curry).

    Le piment : brûle-graisses

    Il renferme de la capsaïcine, une substance qui, outre lui donner sa saveur brûlante, entraîne une légère augmentation des dépenses de l’organisme. On le retrouve souvent dans notre alimentation, sous forme de piment de Cayenne, Tabasco, paprika, harissa…

    Le clou de girofle : assainissant

    En Chine, il parfumait l’haleine des courtisans… Encore aujourd’hui, on le recommande en cas de désordres digestifs et de mauvaise haleine grâce à son action antiseptique et à son parfum. Il entre dans la composition de plusieurs mélanges célèbres comme le curry, le ras-el-hanout ou le garam masala.

    La noix de muscade : digestive

    Depuis des siècles, elle est utilisée pour apaiser lourdeurs, maux d’estomac, troubles du transit… Courante dans les préparations à base d’œufs, de lait, de pommes de terre, de fromage (quiches, béchamel, omelettes, gratins), mais aussi les gâteaux et les compotes.


    Manger épicé, c'est bon pour la santé ? 


    http://www.santemagazine.fr/sites/santemagazine.fr/files/styles/sm_article_image_principale/public/articles/images/manger-epice.png?itok=5NmBastC

    Poivre, cannelle, curcuma, safran… on attribue aux épices de nombreuses vertus. Aphrodisiaques, brûle-graisses, digestives, elles favorisent une alimentation plus équilibrée. Vigilance cependant aux allergies potentielles.

    Avec la mondialisation de la cuisine, les épices opèrent depuis quelques années un retour en force dans nos assiettes. Utilisées depuis toujours aux quatre coins du monde pour assaisonner les mets, ces substances d’origines végétales diverses (racines, graines, fruits, tiges, feuilles…) ont pour propriétés principales de donner du goût, de la couleur et de l’odeur. Tout cela, avec un apport énergétique faible, voire inexistant, au regard des infimes quantités incorporées aux plats.

    Aujourd’hui, c’est avant tout pour ces formidables qualités organoleptiques que les médecins, nutritionnistes en tête, recommandent leur consommation. « Exhausteurs de goût naturels, les épices permettent de donner de la saveur aux plats comme le font le sel, le sucre et le gras, explique le Dr Jean-Michel Borys, endocrinologue et nutritionniste. Utilisées à bon escient, elles peuvent donc permettre d’en réduire les quantités. »

    Les épices favorisent une alimentation équilibrée

    Une pincée de cannelle sur un carpaccio d’ananas ou du fromage blanc, un peu de curry ou de paprika dans du potage ou des sauces, des baies sur la viande, de la vanille dans les pâtisseries… Épicer son assiette constitue une des clés essentielles de la réussite d’un régime amaigrissant.

    Moins de sucre et de gras

    « Les épices contribuent d’abord à diminuer les quantités de graisses et de sucre ajoutées, donc les apports énergétiques, continue le nutritionniste. Ensuite, elles permettent de varier les plats et de prendre du plaisir à table, malgré la restriction calorique. Enfin, elles rééduquent au goût et permettent de renouer avec de bonnes sensations alimentaires. Ce qui est indispensable quand on souhaite perdre durablement du poids. En effet, on a tendance à manger spontanément moins quand on a dans son assiette des mets épicés. »

    Et aussi moins de sel

    Moins de sucre, moins de gras, mais aussi moins de sel : au-delà de leur intérêt pour la silhouette, l’utilisation des épices en cuisine va naturellement dans le sens d’une alimentation équilibrée, contribuant à assurer une tension artérielle, une glycémie, et des taux sanguins de cholestérol et de triglycérides favorables à un bon état de santé.

    « Elles permettent aux personnes souffrant de diabète, de cholestérol ou d’hypertension de conserver du plaisir à table, donc de mieux suivre les consignes données par leurs médecins. »


    Les épices renferment des substances bonnes pour la santé

    En plus de ces atouts découlant de leurs extraordinaires qualités organoleptiques, les épices renferment une foule de molécules diverses (vitamines, minéraux, pigments…) qui ont des bienfaits sur l’organisme.

    « Toutes ou presque possèdent des vertus antiseptiques et bactéricides, c’est-à-dire qu’elles détruisent les germes », continue le spécialiste. D’ailleurs, à l’origine, elles servaient aussi de conservateurs à certains aliments, notamment dans les pays chauds.

    Bien qu’elles demeurent encore un domaine à explorer, les recherches en cours ont montré qu’elles contenaient aussi pour la plupart des substances antioxydantes (quercétine, polyphénols, curcumine...).

    « En aidant l’organisme à lutter contre les radicaux libres, elles pourraient lutter contre le vieillissement des cellules et exercer un effet protecteur vis-à-vis des maladies cardiovasculaires et de certains cancers. » Ainsi, le curcuma, le poivre, la noix de muscade ou encore le gingembre figurent en tête des aliments recommandés par le Pr David Khayat, cancérologue.


    Deux bémols : les digestions difficiles et les allergies

    Au milieu de ces louanges, quid des sensations incommodantes, voire douloureuses, que ressentent certains ?

    Les épices peuvent irriter les muqueuses

    « Les épices à la saveur piquante comme les piments ou le poivre peuvent, si elles sont consommées en quantités importantes, irriter les muqueuses et provoquer des crises hémorroïdaires, constate le Dr Bruno Bour, gastroentérologue au Centre hospitalier du Mans. C’est désagréable, mais sans risque sur la santé.

    Cela ne peut en aucun cas perforer l’estomac : un ulcère étant une maladie infectieuse, manger épicé de manière raisonnable joue plutôt un rôle préventif grâce à son action bactéricide. Le mieux est de ne pas forcer quand on se sait sensible. »

    Un risque d'urticaire avec certaines épices

    Enfin, les épices peuvent aussi provoquer des allergies. « Les réactions les plus fréquentes concernent l’anis, le fenouil, le piment, le paprika et le fenugrec, et se caractérisent par un prurit autour de la bouche, de l’urticaire, voire un œdème de Quincke, note le Dr Isabelle Bosse, allergologue.

    La seule solution, c’est l’éviction. Il faut questionner la personne qui a cuisiné et bien décrypter les étiquettes des produits manufacturés, car des épices comme le safran servent parfois juste de colorant. » 

    .
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    Message  Arlitto Mer 4 Nov 2020 - 17:52

    Herbes, épices

    Épicez, épicez, c'est bon pour votre santé !

    Les épices, genre curcuma, curry, ne font pas vraiment partie de la cuisine française classique, traditionnelle. Mais voyages et mondialisation sont passés par là qui nous ont fait redécouvrir ...


    Clou de girofle : le Zorro de la santé !

    Les spécialistes des plantes reconnaissent de nombreuses vertus médicinales aux clous de girofle. Cette épice serait anti-inflammatoire, antifongique, antibactérienne et analgésique.

    Avec sa teinte noire et son grand chapeau, on l'image bien dans la peau de Zorro version Santé !


    Les bienfaits du clou de girofle : vive l'eugénol !

    Le secret du clou de girofle ?
    L'eugénol qu'il contient. Ce composé aromatique présent en grande quantité dans les boutons de fleurs du giroflier, communément appelés clous de girofle, leur confère en effet ses propriétés médicales.

    Le clou de girofle et son huile essentielle ont de nombreuses vertus :
    •Antibactérien, antifongique et antiviral pour lutter contre les maux de l'hiver, les mycoses et stimuler notre système immunitaire, par exemple.
    •Anti-inflammatoire pour soulager les gastrites, rhumatismes et douleurs musculaires.
    •Anesthésique et antiseptique pour soulager une rage de dents.

    Reste à savoir comment l'utiliser pour bénéficier au mieux de ses bienfaits !

    Comment utiliser les clous de girofle ?

    Pour soulager une rage de dents.
    En attendant votre rendez-vous chez le dentiste : mastiquer un clou de girofle 3 à 4 fois par jour au niveau de la dent sensible.
    Notez que mâcher des clous de girofle permet aussi d'enrayer une mauvaise haleine.

    Pour prévenir les infections. 
    Diluer 2 gouttes d'huile essentielle de giroflier sur un sucre, le placer sous la langue. 
    Répéter 3 fois par jour.

    Pour lutter contre des maux d'estomac et autres troubles digestifs. 
    Faire cuire à feu doux 3 à 5 clous de girofle dans une tasse d'eau pendant une quinzaine de minutes. 
    Boire cette tisane 3 fois par jour entre les repas. 
    Pour la rendre plus agréable à boire, ajoutez-y un peu de miel ou de cannelle.

    Pour soulager les rhumatismes et les douleurs musculaires.
    Diluer une dizaine de gouttes d'huile essentielle de giroflier dans de l'huile d'amande douce ou une autre huile adaptée aux massages et masser les zones douloureuses.

    Lutter contre les insectes.
    Les clous de girofle et l'huile essentielle de giroflier utilisés en parfum d'ambiance permettent de faire fuir les insectes. 
    Les clous de girofle sont ainsi très utiles pour éloigner les mites d'une armoire à vêtements.

    Précautions d'emploi

    L'eugénol a un effet caustique sur les muqueuses et la peau, l'huile essentielle de giroflier doit donc être utilisée avec précaution.

    •Toujours diluer l'huile essentielle de giroflier avant de l'utiliser.
    •Cette huile essentielle est déconseillée aux femmes enceintes et allaitantes ainsi qu'aux enfants en bas âge.
    •Les personnes à la peau sensible doivent éviter l'utilisation d'huile de giroflier.
    •Il est déconseillé de recourir à l'huile essentielle de giroflier plus d'une semaine pour une douleur/plainte qui nécessite un avis médical.
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    Message  Arlitto Mer 4 Nov 2020 - 17:53

    Herbes, épices

    Le gingembre : booster de vitalité !

     Biscornu, brun clair, le gingembre, ce tubercule d’une plante à fleurs est un allié pour rester en pleine forme.

    Quelles sont les vertus du gingembre ?
    Gingembre : un booster d’énergie avant tout !
    Le gingembre : comment le consommer ? 
    Et pour conserver le gingembre, on fait comment ?
    Le gingembre dans mon assiette


    Quelles sont les vertus du gingembre

    Vous l’avez sans doute aperçu au rayon fruits et légumes de votre supermarché sans jamais oser l’acheter.

    Pourtant le gingembre au-delà de son goût parfumé et si particulier, regorge de bienfaits pour notre organisme. Les asiatiques et les indiens en sont persuadés depuis des millénaires puisqu’ils l’utilisent sans modération pour guérir ou atténuer bien des maux.

    Le gingembre détient d’abord des vertus anti-oxydantes qui permettent au corps de lutter contre les radicaux libres à l’origine du vieillissement prématuré de la peau mais aussi des maladies cardiovasculaires.
    •Cette racine est aussi très appréciée pour son action digestive puisqu’elle peut calmer nombre de petits troubles (nausées, gaz, douleurs abdominales, ballonnements). 
    Elle facilite la digestion en général en stimulant la sécrétion de bile et est très appréciée des femmes enceintes.
    •Utilisé sous forme d’huile de massage, le gingembre aurait également une action antirhumatismale.


    Gingembre : un booster d’énergie avant tout !

    Le gingembre redynamise les organismes les plus fatigués.

    •Sa consommation est donc idéale pour lutter contre les affections hivernales. 
    Une bonne décoction de gingembre peut venir à bout d’un rhume à condition de réagir dès les premiers symptômes.
    •Et si côté câlin, c’est plutôt le calme plat, le gingembre se charge de requinquer votre homme. 
    Ce tubercule aurait en effet des vertus aphrodisiaques. 
    La racine ou rhizome contient une huile essentielle à dérivés terpéniques, des principes actifs nommés gingérols qui auraient une action favorable sur la fertilité masculine en augmentant la production de spermatozoïdes !

    Sa réputation sulfureuse, le gingembre la tient de Madame du Barry, 
    la favorite de Louis XV, qui en donnait à chacun de ses amants, 
    apprend-on dans le livre de Pascale de Lomas Mes petites recettes 
    magiques au gingembre, aux Éditions Leduc.

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      La date/heure actuelle est Jeu 21 Nov 2024 - 10:45