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La Tour de Babel :: l'origine de l'empire mondial des religions

    Le cerveau humain serait « programmé pour croire ».

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    Message  Arlitto Ven 30 Oct 2020 - 15:18

    le cerveau humain serait « programmé pour croire ».

    D'où vient le besoin de croire ?
    Jean-François Dortier

    Depuis quelques années, des chercheurs ont entrepris d’aller fouiller dans les méandres du cerveau pour y déceler des mécanismes mentaux archaïques qui pousseraient à croire à l’existence des dieux.

    La scène se passe à l’université de Newcastle,dans une petite salle où thé et café sont mis à la libre disposition de chacun. Un petit panneau indique simplement qu’il faut payer 30 cents pour un thé, 50 pour un café. Melissa Bateson a réalisé ce test simple : placer au-dessus de ce panneau un poster représentant deux grands yeux ouverts. Résultat : les buveurs de thé se sentent observés et ils laissent de l’argent deux fois et demi plus souvent que lorsque le poster représente un bouquet de fleurs ! La conclusion de M. Bateson est simple : il existe une tendance forte à se comporter de façon plus morale quand on se sent observé. Même si les personnes savent bien que ces yeux ne sont que du papier et de l’encre, quelque part en eux, un mécanisme a été déclenché : ils se sentent mal à l’aise s’ils partent sans payer.

    M. Bateson raccorde ce résultat avec un des aspects de la religion. C’est à partir d’un mécanisme de ce genre (« attention, on te regarde de là-haut ! ») que les religions cherchent à imposer leurs codes de bonne conduite. C’est l’effet « père Noël » en quelque sorte.

    L’émergence de la neurothéologie

    Depuis quelques années se mènent des recherches destinées à montrer que le cerveau humain serait « programmé pour croire ».

    C’est ainsi qu’est née la neurothéologie au milieu des années 1990. Andrew Newberg, de l’université de Pennsylvanie, est l’un des pionniers du domaine . 

    Ce chercheur a eu l’idée de scanner le cerveau de personnes en train de pratiquer la méditation transcendantale. L’imagerie cérébrale montre que l’extase mystique est associée à une chute d’activité d’une zone précise du cortex pariétal. Or cette zone est justement l’aire cérébrale responsable de l’orientation dans l’espace. L’inhibition de cette aire entraîne donc un sentiment d’indifférenciation entre le soi et le non-soi. De là à penser que l’on avait découvert le « centre cérébral de la religion », au même titre qu’il existe un centre du plaisir ou du langage, le pas fut vite franchi. Cependant, les choses ne sont pas si simples. Tout d’abord, des expérimentations similaires ont été faites sur des sœurs carmélites en train de méditer. Les résultats contredisent les expériences précédentes : « L’expérience mystique mobilise plusieurs régions du cerveau et non un centre unique », affirme Mario Beauregard, de l’université de Montréal .

    De surcroît, le fait que des zones cérébrales soient activées lors d’expériences mystiques ne signifie en rien que le cerveau soit programmé pour croire. Si on joue du saxophone ou lit un album de Tintin, des centres cérébraux vont être activés quelque part dans le cerveau ; mais cela ne signifie nullement que jouer du saxophone ou lire une BD soit « programmé » ou qu’il existe des centres spécialement dévolus à ces activités. De plus, les mystiques sont des marginaux parmi les croyants. Même si la transe mystique correspond bien à un état de conscience spécifique, cela ne suffirait à expliquer les croyances ordinaires.

    Pour l’anthropologue David Sloan Wilson, il faut chercher des racines psychologiques de la religion dans une autre direction. La tendance irrépressible des humains à se coaliser autour de divinités correspond à un comportement sélectionné par l’évolution dans un but adaptatif. Dans Darwin’s Cathedral (3), cet auteur considère la religion comme un mécanisme de « sélection de groupeυ », c’est-à-dire comme un comportement sélectionné au cours de l’évolution pour favoriser la coopération entre individus et rendre le groupe plus viable. Comparant plusieurs religions de par le monde – du calvinisme au judaïsme, du christianisme des origines aux cultes traditionnels de Bali –, il en déduit que plus les communautés – et davantage les communautés que les systèmes religieux – encouragent les valeurs communes, la fraternité, les comportements moraux, plus grande est la chance de survie de la communauté. Le comportement religieux serait donc un mécanisme de survie de groupe, au même titre que les comportements parentaux ou la défense du territoire. Cependant, la théorie de D.S. Wilson n’explique pas pourquoi il faudrait passer par des croyances et des rites si bizarres – l’existence d’esprits invisibles, de mythologies souvent abracadabrantes, des rituels, prières et messes collectives – afin de créer de la solidarité. Après tout, des comportements « moraux » ont été programmés chez d’autres espèces animales par des mécanismes plus simples et directs : l’attachement, l’instinct maternel, l’altruisme, la peur, la hiérarchie.

    Pour comprendre comment les humains en sont venus à croire à l’existence d’entités invisibles auxquelles ils vouent un culte, les psychologues évolutionnistes avancent une autre hypothèse. Selon le psychologue Paul Bloom, la croyance en l’existence des « âmes » est un fait universel, qui apparaît très tôt dans l’enfance. Cette croyance est un dérivé accidentel d’un mécanisme simple : nous nous percevons nous-mêmes comme des êtres dotés d’un esprit – c’est-à-dire d’une volonté, de désirs, de pensées – indépendants de notre corps. Et nous attribuons volontiers à d’autres humains ces mêmes caractères . Il est donc naturel de transposer à d’autres humains ces caractéristiques, mais aussi à des animaux ou des forces invisibles. Penser que le Soleil, le tonnerre, les étoiles sont des êtres vivants animés d’une volonté propre est une croyance spontanée des enfants. Deborah Keleman s’appuie sur ce constat de P. Bloom (que Jean Piaget avait fait bien avant lui avec son « animisme infantile ») pour soutenir que les enfants sont spontanément « théistes » .

    Les croyances religieuses s’expliqueraient donc comme le sous-produit d’un mécanisme mental courant . De même, quand il nous arrive malheur (une maladie, un échec), ce mécanisme causal nous fait attribuer ce qui nous arrive à une volonté extérieure. Ce serait aussi une tendance spontanée que de se tourner vers cette cause invisible pour lui demander de l’aide ou de demander pardon lorsque l’on souffre. A la cause naturelle, on superpose une cause surnaturelle. Sur ce point, la psychologie évolutionniste rejoint une hypothèse avancée par Sigmund Freud. Dans L’Avenir d’une illusion, l’inventeur de la psychanalyse ramène le besoin de croire à une régression psychologique de l’adulte vers les émotions de l’enfance. La soumission des hommes vis-à-vis de Dieu est comparable à l’attitude du petit enfant vis-à-vis de ses parents. Face aux épreuves de la vie, il se sent démuni et en appelle à une figure paternelle idéale, censée lui apporter soutien et affection.

    La neurothéologie ou la psychologie évolutionniste prennent le relais d’une longue suite d’hypothèses sur le « besoin de croire ». A partir du xixe siècle, on a expliqué les croyances tour à tour par l’émerveillement ou la crainte des hommes devant les puissances de la nature, par l’angoisse face à la mort, l’espoir en un monde meilleur, la consolation par rapport aux souffrances de la vie .

    Le psychologue américain William James soutenait quant à lui qu’on ne pouvait réduire le sentiment religieux à une expérience unique. Dans son livre La Variété des expériences religieuses (1902), il s’appuie sur de nombreux témoignages de croyants pour montrer que le rapport à Dieu n’est pas le même pour tous. Le mystique, en quête d’absolu, noue une relation avec le sacré qui n’est pas la même que celle de celui qui recherche un réconfort moral, ou encore de celui qui est en demande de valeurs et de modèles de conduite. Et ceux-là se distinguent aussi du bigot, dont la croyance relève du simple dogme.

    La force d’attraction du religieux

    On retrouve dans les religions d’aujourd’hui tout un spectre d’attitudes. Les « religions de guérison » – de l’évangélisme au Bwiti – connaissent aujourd’hui un fort regain . Dans les prisons, la conversion à l’islam apporte un cadre moral à des individus à la dérive (9). Le bouddhisme occidental offre un schéma de pensée et de médiation pour nombre d’individus en quête d’épanouissement personnel. Pour d’autres encore, la religion permet de nouer des liens avec une communauté : c’est aussi l’une des raisons du succès des cultes charismatiques contemporains. D’autres enfin adhèrent à un prophétisme politico-religieux en mettant leurs espoirs dans le changement de la société. C’est peut-être l’une des recettes principale de ce succès : la force d’attraction ne se réduit pas à un insaisissable « sentiment religieux », mais s’étend à toute une gamme d’émotions et de représentations mentales capables de capter de nombreux esprits aux attentes diverses.
     
    NOTES

    (1) A. Newberg, E. d’Aquili et V. Rause, Pourquoi « Dieu » ne disparaîtra pas. Quand la science explique la religion, Sully, 2003
    (2) M. Beauregard et V. Paquette, «Neural correlates of a mystical experience in carmelite nuns», Neuroscience Letters, n° 405, 2006.
    (3) D.S. Wilson, Darwin's Cathedral: Evolution, religion, and the nature of Society, University of Chicago Press, 2002.
    (4) P. Bloom, « Is God an accident? », The Atlantic, décembre 2005.
    (5) D. Keleman, « Are children intuitive theist? », Psychological science, vol. XV, n° 5, 2004.
    (6) P. Boyer, Et l’homme créa les dieux, 2001, rééd. Gallimard, 2003; S. Atran, In God we Trust, Oxford University Press, 2002.
    (7) J.-F. Dortier, « Pourquoi croit-on en Dieu ? », Sciences Humaines, n° 172, juin 2006.
    (8) «  La montée en puissance des cultes de guérison. Entretien avec André M. Corten », in J.-F. Dortier et L. Testot (dir.), La Religion. Unité et diversité, Éditions Sciences Humaines, 2005.
    (9) F. Khosrokhavar, L’Islam des prisons, Balland, 2005.
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    Message  Arlitto Ven 30 Oct 2020 - 15:19

    Évolution ou création ?

    Constat scientifique : plusieurs mécanismes biologiques coopèrent pour réparer ou supprimer les cellules qui font des erreurs de duplication.
    L'erreur n'a donc pas transformé l'animal en homme !

    Notre cerveau est programmé pour croire !

    Oui ! C'est la science qui le dit, nous allons en prendre connaissance.
    Mais auparavant considérons quelques aspects de l'histoire du cerveau.

    Les Evolutionnistes attribuent l'apparition de l'intelligence de l'homme actuel à l'augmentation spontanée du volume du cerveau des hominidés au cours du temps. Claude allègre pose la question suivante page 162  de son ouvrage ‘’Dieu face à la science’’ :

    « Selon quel mécanisme son cerveau a-t-il vu son volume multiplié par trois en un million d’années, processus sans équivalent dans l’évolution biologique ? Nul n’a d’explication convaincante. »

    Les évolutionnistes n’ont pas d’explication convaincante, c’est vrai.  D’autant plus qu’ils ne nous expliquent pas non plus, selon quel mécanisme son cerveau a diminué de volume, sur les trente mille dernières années.
    Oui, dans le passé le volume du cerveau des homos n’a pas seulement augmenté, il a aussi régressé.  Certains hominidés qui nous ont précédés avaient une capacité cérébrale largement supérieure à la nôtre !  L’ouvrage en deux volumes ‘’Les origines de l’humanité’’, d'Yves Coppens et Pascal Picq, est accompagné d’une notice intitulée : ‘’La famille des hominidés’’. Une ‘’Fiche descriptive des espèces fossiles’’ y figure.
    Huit catégories successives d'hominidés qui nous ont précédées y sont qualifiées d’Homo. Cette fiche donne à la première le nom de :

    Homo habilis et une capacité cérébrale de 550 à 680 cm3. C’est peu.

    A la huitième, la dernière, la nôtre, qu’elle nomme
    Homo sapiens actuel, elle donne une capacité cérébrale de 1350 cm3. Donc il y a eu augmentation, c’est indéniable. 
     

    Continuons. Surprise ! Cette notice donne à l’espèce homo qui nous a immédiatement précédée, à savoir les :
    Homo sapiens anciens’’, homos qui auraient vécue de 120 milles jusqu’à il y a douze milles ans, une capacité cérébrale de 1650 cm3 ! Donc ces homos, qui l’ont été immédiatement avant nous, avait une capacité de cogitation supérieure à la nôtre !  Oui, le  cerveau homo a rétréci. C’est un constat scientifique nous dit-on. Mais nous allons constater pire encore.

    En effet, ces homos sapiens anciens, ont eux-mêmes été précédés par d’autres homos, les
    Homos néanderthalensis’’. Ceux-ci auraient vécus de cent vingt, à trente deux mille ans avant le présent. Ces homos là auraient donc été quelque peu contemporains des homos sapiens anciens. Savez-vous combien de capacité cérébrale l'article précité leur attribue ? 1500 à 1750 cm3
     

    Quelle dégringolade a connu la capacité cérébrale des homos en quelques milliers d’années seulement. Si elle a mis près d'un million d’années pour augmenter au maximum il ne lui a fallu que peu de temps pour qu’elle régresse largement, passant de 1750 à 1350. Ce qui pose un problème.
    En effet. Les homos néanderthalis ont  vécus de 120 à 32000 ans avant le présent nous dit-on, soit pendant 88000 ans avec une quantité phénoménale de matière grise. Mais ce ne sont pas eux qui ont construit les pyramides, qui ont fabriqué des engins  pour aller visiter la lune et le fond des océans, ni concocté des bombes atomiques suffisamment puissantes pour tout casser quand l’envie sera là ! Non ! Ce sont nous autres, pauvres homo sapiens actuels avec notre misérable boîte à cogiter réduite à 1350 cm3 ! Et tout ce qui précède, nous l’avons fait en quelques milliers d'années seulement. A croire que les homos néanderthalis ne faisaient que se tourner les pouces !

    Oui c'est vrai ! 'Quantité' n'est pas  gage de 'qualité'. C'est donc après avoir expérimenté le cerveau humain avec toute une série d'hominidés que le Créateur  s'en est tenu à une capacité de 1350 cm3. Mais il est plus que probable qu'il l'a doté d'une qualité exceptionnelle. Par ailleurs une tronche  moins volumineuse devait  certainement faciliter la séduction des nanas. 

    De plus, nous y venons, le Créateur a mis un petit quelque chose, oui, une molécule dans le cerveau des derniers homos, les sapiens actuels, afin que ceux-ci parviennent à concevoir qu'ils ont été créés par un Etre supérieur. Qu'ils ne sont pas sorti de la terre spontanément, grâce à la chaleur du soleil, ainsi que l'ont prétendu certains grecs.

    Ce n’est pas votre serviteur qui le dit, ni le bulletin paroissial de l’église du coin, non, c’est le très sérieux mensuel « Science et vie ». Tout le monde sait que son objet est scientifique, qu’il n’est pas édité par le Vatican ! Cependant son numéro 1055 d’août 2005 exprime page 48, cette profession de foi surprenante :

    « Notre cerveau est programmé pour croire. De récents travaux neurobiologiques le montrent : structure, chimie, cognition… tout dans notre cerveau nous pousse à croire. Mieux une ‘molécule de la foi’ aurait été identifiée ! Croire en Dieu ? En général c’est le mot Dieu qui retient l’attention, focalise les débats. Comme si le fait de ‘croire’ était une disposition parfaitement admise, pour ne pas dire naturelle chez l’homme. Et justement c’est le cas ! Depuis quelques années en effet, des travaux menés aussi bien par des neurobiologistes que par des spécialistes de la cognition montrent que notre étonnante aptitude à croire en quelque chose de supérieur trouve sa source, non au ciel, mais dans notre cerveau. Car à la lumière des derniers outils d’imagerie cérébrale, notre encéphale apparaît rien moins qu’idéalement structuré pour que nous adhérions à l’idée du divin. A tel point que l’on peut parler d’une véritable prédisposition chez l’homme au sentiment religieux. Mieux, les processus cérébraux qui sous-tendent cette mystérieuse faculté commencent à livrer leurs secrets. Avec une surprise de taille : la découverte du rôle crucial d’une petite molécule chez ceux qui ont la foi ! »

         Après une surprise d’une telle taille, que lui communique la science, le mensuel ‘’Science et vie’’ ne devrait-il pas changer d’intitulé, et se nommer désormais : ‘’Science et foi’’ ?!

    Car ce mensuel ne fait que confirmer ce que l'apôtre Paul écrivait déjà aux chrétiens de Rome il y a près de deux milles ans : "L'esprit lui-même rend témoignage à notre esprit que nous sommes enfants de Dieu" Romains ch. 8 v. 16 Segond !!!
    Ainsi, bien qu'étant des personnes, nous avons été 'fait', comme les objets le sont. Et ceci est insupportable à certains.
    Ils n'écoutent pas la petite molécule qui est dans leur cerveau et préfèrent dire qu'ils sont des fils de la bête. Ainsi ils n'ont personne à honorer et à remercier, si ce n'est l'animal.

          Mais nous, nous croyons en un Créateur intelligent. En fait nous sommes quelques milliards à y croire. Nous laissons la petite molécule nous convaincre, puisque cette croyance est conforme aux dernières découvertes scientifiques. Devrions- nous refuser la science ?!Ne la respectent que ceux qui admettent l'existence de cette petite molécule, et acceptent ce qu'elle nous révèle. Nous avons l'avantage du nombre, car ceux qui  revendiquent  le hasard et l'animal pour ancêtre sont bien moins nombreux que nous !

           Mais au fait. Certains humains n'auraient-ils pas cette petite molécule ? Des bébés naissent incomplets, quelque chose leur manque parfois, c'est connu. Peut-être les évolutionnistes, ceux qui croient être des fils de l'animal, sont-ils des handicapés de la molécule ! Ce qui expliquerait tout, et les excuserait. La science médicale devrait se pencher sur ce problème et tenter de le résoudre.Une molécule synthétique pourrait peut-être combler cette lacune !
                                                 __________________

    Par contre il est certain que d'autres disposent de cette molécule, mais refusent absolument d'écouter son incitation à croire ! Ils veulent  jouir à plus soif et indéfiniment d’une orgueilleuse volonté d’autonomie selon ce que dit un auteur évolutionniste que nous avons cité  plus haut : "Choisir cette voie manifeste une orgueilleuse volonté d’autonomie".

    Mais, posons la question : l'homme a-t-il la capacité d'être autonome ?

    Pour résoudre les différends qui surgissent parfois entre nations n'a-t-il pas inventé et fabriqué une bombe d'une terrible puissance, une bombe capable de faire des centaines de milliers de victimes en une fraction de seconde ? Par ailleurs ne recoure-t-il pas au nucléaire pour obtenir une force utilisable dans tous les domaines, alors  que celle-ci a  démontré sa dangerosité, ayant déjà causé des milliers de victimes lors des catastrophes de Russie et du Japon. Qu'en sera-t-il lorsque toutes les nations auront autant de centrales nucléaires que la France ? Alors que les hommes resteront toujours incapables d'éviter totalement les accidents.

    C'est ainsi que l'on a fixé à environ 4000, la norme de morts que causera annuellement l'usage automobile en France. Mais pour les accidents nucléaires aucune norme accidentelle n'a encore été fixée, ni en France, ni dans le monde. Il est certain qu'un nombre suffisant d'accidents nucléaires doit encore se produire, pour parvenir à la fixer exactement. Patience.

    En ce qui concerne la capacité d'autonomie de l'homme la bible déclare :
                                                                                                                                     
    " La voie des humains n'est pas en leur pouvoir, et il n'est pas donné à l'homme qui marche de diriger ses pas."    Jérémie 10 v. 23 v. Jérusalem

    "Telle voie parait droite à un homme, mais son issue c'est la voie de la mort."
    Proverbe 16 v. 25 v. Jérusalem

    "Mais de l'arbre de la connaissance du bien et du mal tu ne mangeras pas car, le jour où tu en mangeras, tu mourras."    Genèse 2 v. 16 v. Jérusalem

    Ce dernier commandement fut donné à Adam sous une forme symbolique pour lui signifier qu'il devrait s'en remettre à son Créateur pour toutes décisions importantes risquant d'engager sa survie. Les Evangiles rapporte d'ailleurs cette parole de Jésus Christ :

    "Il est écrit : Ce n'est pas de pain seul que vivra l'homme, mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu."   Mathieu 4 v. 4  v. Jérusalem

    Pourquoi ? Parce que, ainsi que Jérémie le précise ci-dessus : " il n'est pas donné à l'homme qui marche de diriger ses pas".

    Donc selon la bible, Dieu n'a pas donné l'infaillibilité à l'homme. (même en lui mettant une petite molécule dans la tête) Ce dernier ne peut être autonome, parvenir lui-même à établir la paix et la sécurité sur toute la terre ni définir un mode de vie qui soit sans dangerosité. Ceci sera l'œuvre de Dieu.
    Lorsque tous les hommes voudront bien lui obéir, évidemment.
    Car depuis Adam l'homme a voulu se soustraire à l'autorité de Dieu. Il a désiré l'autonomie de décision. Ce désir des hommes est parfaitement exprimé par Axel Kan dans son ouvrage : "Et l'homme dans tout ça"  Il écrit page 111 :

    « Toute l’ambiguïté de ces récits de la Genèse apparaît maintenant en toute clarté. Ils sont en général regardés comme les mythes constitutifs des concepts de péché et de malheur. Cependant, ils indiquent aussi que c’est par la transgression, celle de Prométhée ou de l’homme lui-même, que l’homme réel, celui qui vit, souffre, aime et meurt, émerge. Cette tendance à l’exploration des limites et à leur transgression est fondatrice de l’homme. Elle est une menace pour Dieu…  Depuis l’origine du mythe, le titan Prométhée est évoqué soit comme l’exemple du châtiment infini, auquel sont promis ceux qui ont commis le sacrilège d’attenter au pouvoir divin, d’empiéter sur son domaine, soit comme le modèle du bienfaiteur d’une humanité qui n’existe et ne progresse que dans le défi et le refus des limites. »         C'est nous qui soulignons.

    L’adhésion à l’athéisme, à la croyance en une absence de Dieu et à une autocréation spontanée de toutes choses, conduit à de telles conclusions. Axel Kahn ne cache pas que c’est son athéisme qui l’y conduit. Dans un ouvrage rédigé avec Dominique Lecourt, ouvrage ayant pour titre  "Bioéthique et liberté’’ il fait cette confidence :

    « Etant complètement athée, plus même que vous pouvez l’imaginer, il n’existe pour moi pas de barrière entre le licite naturel et l’illicite qui empièterait de façon sacrilège sur le domaine du sacré, apanage de Dieu. » 

    (Précisons que Axel Kahn, par cette déclaration, fait état d’une éthique personnelle le conduisant à refuser le clonage reproductif.) Nous ne la citons que pour manifester que l’athéisme et la croyance en une auto création spontanée conduisent  naturellement et nécessairement celui qui les professe, à s’accorder  une totale autonomie dans ses choix et prises de décisions. Si certaines de celles-ci peuvent concourir au bien de l'humanité, d'autres par contre peuvent lui être très préjudiciable. Car l'homme n'a pas la science infuse.

    A quoi a abouti le choix d'autonomie du premier couple humain après plusieurs millénaires d'action de l'homme ?  Dans tous les domaines, politique, financier, religieux même, ce n'est qu'oppositions, divisions, menaces, et crainte de l'avenir. L'homme a démontré qu'il n'est pas capable d'établir lui-même la concorde, la justice, la paix ainsi que la sécurité sur toute la terre. Il est devenu évident, c'est indiscutablement établi maintenant que l'homme n'a  pas la capacité d'être autonome. Un référent supérieur lui est indispensable. Les citations bibliques qui précédent l'ont affirmé à différentes reprises et l'histoire l'a démontré.

    Après la décision d'autonomie voulue par Adam, il est  fort probable que Dieu a laissé l'homme l'expérimenter afin qu'il en constate lui-même les néfastes conséquences.
    Selon la bible il adviendra que l'homme pensera avoir résolu tous ses problèmes, mais elle prédit :

    "Quand les hommes se diront : Paix et sécurité ! c'est alors que tout d'un coup fondra sur eux la perdition, comme les douleurs sur la femme enceinte, et ils ne pourront y échapper."     Bible de Jérusalem  1 Thessaloniciens  5  v. 3

    La bible ajoute que Dieu interviendra, qu'il rétablira sa souveraineté, et que ce sera pour le plus grand bien de l'humanité….

    Puisque la science affirme que notre cerveau est programmé pour croire, puisque des milliards d'individus croient que la bible est une communication de Dieu, "la parole de Dieu" disent-ils, accordons à celle-ci quelque crédit. Ceci d'autant plus qu'elle nous permet de comprendre la raison de certains évènements majeurs que l'humanité a connus. Notamment la raison scientifique qui provoque le vieillissement accéléré de l'homme depuis que la voûte d'eau que Dieu avait placé au dessus de la terre s'est effondrée. Nous évoquerons donc le déluge et ses conséquences.

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