Et si l'écriture de la bible était encore plus ancienne ? - science
La question de la datation de la Bible a été relancée par une étonnante découverte. Dans les ruines du fort d'Arad dans le désert du Neguev, des archéologues ont trouvé des tessons de poteries sur lesquels figuraient des inscriptions. Elles dataient de 600 ans avant notre ère. Il ne s'agissait pas de textes bibliques mais de simples commandes dont on cherché à savoir qui étaient les auteurs...
Israël/Archéologie : une inscription rare issue du Livre des Juges mise au jour
Pour la première fois, une inscription rare datant de l'époque des Juges (-1150 /-1130) et se rapportant au Livre des Juges a été retrouvée lors de fouilles à Khirbat er-Ra'i, près de Kiryat Gat dans le sud d'Israël. Cette inscription rare porte le nom de "Jerubbaal" et date d'environ 1.100 ans avant notre ère. Elle a été écrite à l'encre sur une cruche en terre cuite trouvée à l'intérieur d'une fosse creusée dans le sol et recouverte de pierres. Le Livre des juges raconte la période de l'histoire des Hébreux entre la conquête du Pays de Canaan et l'apparition de la royauté. L'inscription a été déchiffrée par l'expert en épigraphie Christopher Rolston de l'Université George Washington, à Washington DC. On peut clairement distinguer les lettres de l'alphabet hébraïque yod, resh, bet, ayin et lamed. Les inscriptions de la période des Juges sont extrêmement rares et presque sans équivalent dans l'archéologie israélienne. Seule une poignée d'inscriptions trouvées dans le passé portent un certain nombre de lettres sans lien entre elles. C'est la première fois que le nom de "Jerubbaal" est trouvé en dehors de la Bible dans un contexte archéologique.
Une inscription vieille de 3 100 ans pourrait être le nom d’un juge biblique
Une cruche datant de -1 100 portant l'inscription "Jerubbaal" a été découverte en Judée. C'est la première trace d'un nom du Livre des Juges trouvée sur un artefact contemporain
L'inscription "Jerubbaal", écrite à l'encre sur un récipient en poterie, découverte à Khirbet el Rai. (Crédit: Dafna Gazit, Autorité israélienne des antiquités)