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La Tour de Babel :: l'origine de l'empire mondial des religions

    L'Archéologie est-elle indispensable à la foi ?

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    Message  Arlitto Jeu 8 Avr 2021 - 5:19

    L'Archéologie est-elle indispensable à la foi ?


    En 1873, Samuel Manning, un ecclésiastique anglais, a écrit à propos de Jérusalem : “ Mus par une irrésistible attirance, des pèlerins y affluent des quatre coins du monde. Les murs croulants, les rues sordides et les ruines qui tombent en poussière suscitent chez des millions de personnes un intérêt profond et révérenciel qu’aucun autre lieu sur terre n’inspire. ”


    La terre sainte fascine au moins depuis l’époque de l’empereur romain Constantin. 


    Pendant près de 1 500 ans, des pèlerins s’y sont rendus, désireux de découvrir personnellement ses aspects religieux. Mais, aussi surprenant que cela puisse paraître, ce n’est qu’au début du XIXe siècle que des savants les ont accompagnés. On est alors entré dans l’ère de l’archéologie biblique : l’étude des objets, des peuples, des lieux et des langues de la Terre sainte antique.

    Grâce aux découvertes des archéologues, on a obtenu un grand complément d’information sur quantité d’aspects de l’époque biblique. De plus, les documents archéologiques se sont souvent harmonisés avec l’histoire biblique. 


    Toutefois, ces connaissances sont-elles nécessaires à la foi chrétienne ??? 


    Pour répondre à cette question, intéressons-nous à un site où de nombreuses fouilles archéologiques sont effectuées : la ville de Jérusalem et son temple.


    ‘ Il ne sera pas laissé pierre sur pierre ’

    Au printemps de l’an 33, le 11 Nisan selon le calendrier juif, Jésus Christ, accompagné de certains de ses disciples, a quitté le temple de Jérusalem pour la dernière fois. Alors qu’ils se rendaient au mont des Oliviers, un des disciples s’est exclamé : “ Enseignant, vois : quelles pierres et quelles constructions ! ” — Marc 13:1.

    Les Juifs fidèles éprouvaient un profond amour pour Dieu et pour son temple. Ils étaient fiers de ce magnifique ensemble d’édifices ainsi que des 15 siècles de traditions qu’il représentait.La réponse de Jésus a été déroutante : “ Tu regardes ces grandes constructions ? Non, il ne sera pas laissé ici pierre sur pierre qui ne soit démolie. ” — Marc 13:2.

    Maintenant que le Messie promis était arrivé, comment Dieu pourrait-il permettre que son temple soit détruit ??? C’est seulement petit à petit, grâce à l’esprit saint, que les disciples ont pleinement saisi le sens des paroles de Jésus. Mais quel rapport ont-elles avec l’archéologie biblique ???

    Une nouvelle “ ville ”

    Le jour de la Pentecôte 33, la nation juive a perdu sa position de faveur auprès de Dieu (Matthieu 21:43). 

    Cela a laissé la place à quelque chose de plus grand : un gouvernement céleste qui apporterait des bienfaits à toute l’humanité (Matthieu 10:7)

    En accord avec la prophétie de Jésus, Jérusalem et son temple ont été détruits en 70 de notre ère. L’archéologie confirme le récit biblique de cet événement. Cependant, la foi des chrétiens n’est pas suspendue à la découverte de ruines de ce temple antique. Elle est axée sur une autre Jérusalem, une ville d’un genre différent.

    En 96 de notre ère, l’apôtre Jean, qui avait entendu la prophétie de Jésus au sujet de la destruction de Jérusalem et de son temple, et qui en avait vu la réalisation, a reçu cette vision : “ J’ai vu aussi la ville sainte, la Nouvelle Jérusalem , qui descendait du ciel, d’auprès de Dieu. ” Une voix venant du trône a déclaré alors : “ Il résidera avec [les humains], et ils seront ses peuples. Et Dieu lui-même sera avec eux. Et il essuiera toute larme de leurs yeux, et la mort ne sera plus ; ni deuil, ni cri, ni douleur ne seront plus. Les choses anciennes ont disparu. ” — Révélation 21:2-4.

    Cette “ ville ” est composée de chrétiens fidèles qui serviront en qualité de rois avec Christ au ciel. Ils forment ensemble le gouvernement céleste, le Royaume de Dieu, qui dominera sur la terre et ramènera l’humanité à la perfection pendant le Millénium (Matthieu 6:10 ; 2 Pierre 3:13). Les chrétiens juifs du Ier siècle qui devaient faire partie de ce groupe ont compris que rien de ce qu’ils possédaient dans le système de choses juif n’égalait le privilège de régner avec Christ au ciel.

    À propos de la position en vue qu’il occupait dans le judaïsme, l’apôtre Paul a dit aux chrétiens : “ Les choses qui étaient pour moi des gains, celles-ci je les ai considérées comme une perte à cause du Christ. Mais oui, je considère même que toutes choses sont une perte à cause de la valeur éminente de la connaissance de Christ Jésus mon Seigneur. ” — Philippiens 3:7, 8.

    Étant donné qu’il avait un grand respect pour la Loi de Dieu et pour le temple, l’apôtre Paul ne voulait évidemment pas dire qu’il fallait mépriser ces dispositions divines (Actes 21:20-24). Il voulait simplement montrer que le christianisme était supérieur au système juif.

    Nul doute que Paul et les autres chrétiens juifs du Ier siècle connaissaient de manière précise bien des détails fascinants sur le système de choses juif. Or depuis que l’archéologie jette la lumière sur le passé, certains de ces détails sont maintenant à la portée des chrétiensCependant, notez ce sur quoi Paul a encouragé le jeune Timothée à fixer son attention : “ Réfléchis à ces choses [concernant la congrégation chrétienne] ; absorbe-toi en elles, pour que tes progrès soient manifestes pour tous. ” — 1 Timothée 4:15.

    L’archéologie biblique a l’indéniable mérite d’avoir enrichi notre compréhension de l’univers de la Bible. Toutefois, les chrétiens sont conscients que leur foi ne repose pas sur des preuves mises au jour par des hommes, mais sur la Parole de Dieu, la Bible. —1 Thessaloniciens 2:13 ; 2 Timothée 3:16, 17.
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    Message  Arlitto Jeu 8 Avr 2021 - 5:21

    La Tour de Babel, Découvertes Archéologiques

    L’archéologie a permis de confirmer de nombreux événements historiques relatifs aux pays bibliques et rapportés dans les Écritures, et de prouver l’authenticité de faits que les critiques modernes mettaient en doute. 

    Certains s’avouaient sceptiques par rapport à la tour de Babel et niaient l’existence d’un roi babylonien nommé Belshatsar (dont le nom ne fut trouvés nulle part ailleurs que dans le récit biblique jusqu’au XIXe siècle) ; ils critiquaient d’autres données bibliques touchant à ce pays (entre autres). Or, il a été démontré que toutes ces critiques étaient sans fondement. 


    En revanche, on a exhumé une profusion de témoignages qui concordent parfaitement avec le récit des Écritures.

    Les fouilles effectuées dans l’ancienne ville de Babylone et à proximité ont mis au jour les sites de plusieurs ziggourats ou temples en forme de tours pyramidales à étages, notamment les ruines du temple d’Etemenanki à l’intérieur des murailles de Babylone. Les récits et les inscriptions concernant ces temples renferment souvent ces mots : “ Son sommet atteindra les cieux. ” Selon une inscription, Neboukadnetsar aurait dit : J’ai élevé le sommet de la tour à étages à Etemenanki de sorte que son sommet rivalise avec les cieux. ” 

    Un fragment trouvé au N. du temple de Mardouk, à Babylone, rapportait en ces termes la chute d’une ziggourat de ce genre : La construction de ce temple offensa les dieux. En une nuit, ils abattirent ce qui avait été construit. Ils les dispersèrent et rendirent leur langage étrange. Ils entravèrent la progression [de l’ouvrage]. ” (Bible and Spade, par S. Caiger, 1938, p. 29). 

    On a constaté que la ziggourat d’Ourouk (l’Érek de la Bible ) avait été construite avec de l’argile, des briques et de l’asphalte. — Voir Gn 11:1-9.

    On a découvert près de la Porte d’Ishtar, à Babylone, quelque 300 tablettes cunéiformes qui se rapportent à l’époque du roi Neboukadnetsar. Parmi les noms des ouvriers et des captifs qui vivaient à Babylone et qui y étaient nourris, on trouve celui de “ Ja´ukînu, roi du pays de Jâhudu ”, c’est-à-dire “ Yehoïakîn, roi du pays de Juda ”, qui fut emmené à Babylone quand Neboukadnetsar prit Jérusalem. Plus tard, Awil-Mardouk (Évil-Merodak), successeur de Neboukadnetsar, le fit sortir de sa maison de détention et lui donna une ration quotidienne de nourriture (2R 25:27-30). Cinq fils de Yehoïakîn sont également mentionnés sur ces tablettes. — 1Ch 3:17, 18.

    On a trouvé des preuves abondantes que Babylone possédait un panthéon de divinités, comprenant le dieu principal, Mardouk, plus connu par la suite sous le nom de Bel, et le dieu Nebo, tous deux mentionnés en Isaïe 46:1, 2. 

    La plupart des renseignements recueillis sur les inscriptions de Neboukadnetsar ont trait au vaste programme de construction qui fit de Babylone une ville splendide (voir Dn 4:30). Le nom de son successeur, Awil-Mardouk (dénommé Évil-Merodak en 2R 25:27), figure sur un vase découvert à Suse (Élam).

    Dans la deuxième moitié du XIXe siècle, on a mis au jour près de l’actuelle Bagdad de nombreux cylindres et tablettes d’argile, dont la chronique maintenant célèbre de Nabonide.

    Toutes les objections soulevées contre le récit de Daniel chapitre 5, selon lequel Belshatsar régnait à Babylone au moment de la chute de cette ville, furent balayées par ce document : il prouve en effet que Belshatsar, fils aîné de Nabonide, était vice-roi avec son père et que Nabonide lui avait confié le gouvernement de Babylone à la fin de son règne.


    On s’est aperçu de la même manière qu’Our, l’ancien lieu de résidence d’Abraham (Gn 11:28-31), avait été une métropole de premier plan, à la civilisation très développée

    Cette ville sumérienne se situait sur la rive de l’Euphrate, non loin du golfe Persique. Les fouilles entreprises sur son emplacement par Sir Leonard Woolley ont révélé qu’elle était à l’apogée de sa puissance et de sa gloire quand Abraham la quitta pour se rendre en Canaan (av. 1943 av. n. è.). De toutes les ziggourats qui ont été découvertes, celle d’Our est la mieux conservée. Les tombes royales d’Our recelaient de multiples objets en or et des bijoux très artistiquement ouvragés, des instruments de musique, notamment des harpes (voir Gn 4:21) ; on y a également trouvé une petite hache en acier (pas en fer ordinaire) (voir Gn 4:22). En outre, des milliers de tablettes d’argile ont dévoilé une foule de détails sur la vie des habitants de cette région il y a presque 4 000 ans. 

    Sur le site de l’ancienne Sippar, ville située sur l’Euphrate, à quelque 32 km de Bagdad, on a découvert un cylindre d’argile parlant du roi Cyrus, le conquérant de Babylone.

    Il raconte avec quelle facilité Cyrus prit Babylone et donne une idée générale de sa politique qui consistait à renvoyer dans leur pays les captifs qui s’y trouvaient. 

    Cette inscription confirme le récit de la Bible qui présente Cyrus comme le conquérant de Babylone annoncé prophétiquement et qui relate le retour des Juifs en Palestine sous son règne. — Is 44:28 ; 45:1 ; 2Ch 36:23.


    Documentaire sur la Tour de Babel 



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