Arlitto- Admin
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Arlitto Ven 16 Fév 2024 - 7:45
III/ JEUX ET FÊTES
Le sacrifice fait parfois partie d’une cérémonie plus longue, une fête (panégyris, pan»guri$), appelée aussi Jeux (agônès, oƒ ¢gîne$) lorsqu’elle prend la forme de compétitions sportives, musicales ou dramatiques en l’honneur d’un dieu. La fonction des cérémonies est de favoriser la cohésion entre les citoyens, de célébrer la cité et de lui assurer la faveur d’un dieu (pour les fêtes civiques), d’assurer l’unité du peuple grec (pour les Jeux Panhelléniques) ou de renforcer les liens de la famille ou du groupe (pour les fêtes destinées à un public particulier). Même civiques, les fêtes ont toujours une composante religieuse : ces deux aspects ne sont pas distingués. Les Jeux et les concours (musicaux ou dramatiques) qui les accompagnent souvent voient la victoire de ceux qui surpassent les autres par leurs qualités personnelles et qui sont choisis par les dieux. Les fêtes sont aussi l’occasion de divertissements et de festins. Généralement les fêtes débutent par une procession.(Procession en vue du sacrifice d'un agneau aux Charitès, peinture sur bois, Corinthie, vers 540-530 av. J.-C., Musée national archéologique d'Athènes)1/ Les Jeux PanhelléniquesLes Jeux Panhelléniques s’adressent à tous les Grecs soit en tant qu’athlètes soit en tant que spectateurs. Ils permettent aux Grecs, par ailleurs si divisés ou souvent en lutte entre eux, de se retrouver pacifiquement et de mettre l’accent sur ce qui les réunit et fait d’eux un peuple : une même langue, une même religion, une même façon de penser. C’est ce que rappelle l’orateur Isocrate dans son Panégyrique : « C’est avec raison qu’on loue ceux qui ont institué les panégyries et qui nous en ont légué la tradition. Grâce à eux, en effet, nous nous rassemblons en un même lieu après avoir conclu la trêve et fait taire nos inimitiés. Puis nous offrons ensemble aux dieux des vœux et des sacrifices et nous ravivons le souvenir de nos origines communes. Nous en retirons pour l’avenir de meilleures dispositions mutuelles, nous renouvelons nos anciennes relations d’hospitalité et nous en formons d’autres. Ni pour la masse du public, ni pour les êtres d’exception, ces rencontres ne sont du temps perdu : en présence des Grecs assemblés, les uns donnent carrière à leurs dons naturels et les autres se plaisent à contempler ces joutes. Nul risque qu’aucun ne s’ennuie ! Tous ont de quoi satisfaire leur amour-propre, quand les uns voient les athlètes donner le meilleur d’eux-mêmes et quand les autres prennent conscience que tout ce peuple est venu pour les admirer. »a/ Les jeux Olympiques Organisés à l’instigation d’Iphitos d’Elis en 776 avant J.C. (ou, selon la légende, par Héraclès) pour favoriser la concorde entre les différentes cités grecques, les Jeux Olympiques, comme les trois autres Jeux Panhelléniques, ont lieu tous les quatre ans. Ils ont servi de modèle aux autres Jeux. A l’origine, il y avait la course à pied, le pentathlon et la lutte ; puis s’y ajoutèrent la course de chars et de chevaux, le pugilat et la pancrace, puis la course en armes.Course de char (musée du Louvre) Une trêve était proclamée pour permettre à chacun de se rendre en toute sécurité à Olympie. Les Jeux commencent par une procession et le serment des athlètes. Les vainqueurs reçoivent une couronne de l’olivier sacré du sanctuaire de Zeus. Les plus grands auteurs sont venus à Olympie y lire leurs œuvres (par exemple Hérodote) et Pindare a écrit ses Olympiques en l’honneur des athlètes vainqueurs.Discobole (musée du Louvre) Deux pugilistes (musée du Louvre)Hoplitodromos (course en armes), musée du LouvreAthlète se préparant (musée du Louvre)b/ Les Jeux PythiquesLes plus importants après ceux d’Olympie, les Jeux Pythiques célèbrent à Delphes le dieu Apollon et sa victoire sur le serpent Python. Ils sont constitués de concours musicaux d’hymnes au dieu et d’épreuves sportives (athlétisme et courses de chevaux). Les vainqueurs reçoivent une couronne de laurier (un enfant, dont les parents sont encore en vie, est chargé de couper des branches d’olivier dans la vallée du Tempé, en Thessalie).c/ Les Jeux IsthmiquesDionysos (musée du LouvreCréés par Sisyphe ou Thésée, les Jeux Isthmiques se déroulent à l’isthme de Corinthe, en l’honneur de Poséidon. Ils bénéficient de la trêve sacrée. Les vainqueurs reçoivent une couronne de céleri sauvage séché.d/ Les Jeux Néméens D’après la légende, les jeux Néméens ont été fondés par Héraclès à Némée, en Argolide, en l’honneur de Zeus, après qu’il eut tué le lion de Némée, lors de l’un de ses douze travaux. Ils bénéficient de la trêve sacrée. Les vainqueurs reçoivent une couronne de céleri sauvage frais.Coupe, peintre de Naucratis, Laconie, vers 560 av. J.C., Zeus (musée du Louvre) Le laps de temps qui comprend les quatre Jeux panhelléniques s’appelle une période et un athlète qui a été vainqueur dans un type d’épreuve lors de quatre Jeux consécutifs porte le nom d’athlète périodonique (vainqueur du cycle complet). Il existe aussi de nombreux Jeux locaux. L’athlète vainqueur doit sa victoire à ses qualités et à ses efforts, mais également à la volonté des dieux : on le dit « favori des dieux ». C’est pourquoi il remercie la divinité par une offrande.Nikè (la Victoire) couronne l’athlète victorieux (musée du Louvre)2/ Les fêtes athéniennesa/ Les Panathénées Fondées par Thésée, d’après la légende, les Panathénées, à la fin du mois de juillet, célèbrent Athéna, la déesse tutélaire d’Athènes. Tous les quatre ans, elles prennent un éclat particulier et s’appellent alors les grandes Panathénées. La fête comprend des jeux (sur l’agora), des courses de chevaux et des concours de musique (à l’odéon). Plus tard, on y ajoute des récitations poétiques. Les athlètes vainqueurs reçoivent de l’huile de l’olivier sacré de l’Acropole dans des amphores dites panathénaïques, décorées par des représentations d’Athéna Promachos (au premier rang au combat) et de l’épreuve sportive concernée.Athéna et sa chouette (musée du Louvre)Le moment le plus important est la procession, le dernier jour, le long de la Voie des Panathénées, du Céramique jusqu’au Parthénon. La frise des Panathénées, sur le Parthénon, en est un témoignage précis et magnifique. Cette procession (à laquelle participent tous les corps de la cité, y compris les métèques) apporte à la statue de la déesse le péplos (pšplo$, vêtement en laine) tissé par des jeunes filles (les Ergastines, pour qui c’est un grand honneur) des grandes familles de la cité et décoré d’une broderie racontant la lutte de la déesse contre les Géants. Ce vêtement, déposé sur un bateau muni de roues, est suivi par les arrhéphores (jeunes filles tenant les instruments du sacrifice, après avoir vécu pendant un an sur l’Acropole où elles participent au culte d’Athéna Polias), par des garçons portant des vases, par des porteuses d’offrandes (canéphores), par des hommes âgés munis de branches d’olivier, par des chariots et par des jeunes gens à cheval. La fête se termine, devant le Parthénon, par une hécatombe de bœufs, dont la viande, grillée, est distribuée aux participants.Cette grande fête, qui concerne tous les Athéniens et les habitants de l’Attique, a un caractère religieux mais aussi civique (elle rassemble tous les citoyens et rappelle, par le défilé au cours de la procession des magistrats et des cavaliers, les fonctions et les devoirs du citoyen : militaires, politiques et religieux)let politique (elle célèbre aussi la ligue de Délos, formée après la victoire sur les Perses et pour parer à leur éventuel retour, et les alliés sont associés aux sacrifices).b/ Les Dionysies Célébrées en l’honneur de Dionysos par les citoyens et par les métèques, les Dionysies comprennent des spectacles dramatiques (Dionysos étant le dieu du théâtre). Les Petites Dionysies ont lieu en Attique en décembre, et les Grandes Dionysies en mars à Athènes. Peu avant les Grandes Dionysies, la statue du dieu est sortie du temple de l’enceinte du théâtre, en contrebas de l’Acropole, et emmenée dans un autre temple, près de l’Académie. Lorsque la statue est ramenée, à la lueur des torches, escortées par les Athéniens, au théâtre, la procession rappelle l’arrivée du dieu en provenance d’EleuthèresDionysos et son thiase (musée du Louvre)Les dix stratèges offrent ensuite des sacrifices et des libations. Après les sacrifices (réservés aux citoyens), tous les Grecs peuvent assister aux cérémonies. La statue préside aux représentations données au théâtre en l’honneur du dieu : cinq comédies (une par après-midi). Pendant deux jours, il y a aussi des concours de dithyrambes (des chœurs chantent et dansent), puis les comédies et enfin, pendant trois jours les trilogies tragiques suivies chacune d’un drame satyrique. Les chorèges (qui se chargent de payer les frais de représentation et s’acquittent de cette manière de leurs impôts) sont installés aux places d’honneur. Pour en savoir plus : le théâtreC’est lors des Grandes Dionysies que les alliés de la ligue de Délos apportent leur tribut à Athènes ; c’est là aussi que l’on honore les citoyens méritants. La fête est ainsi l’occasion pour les citoyens athéniens de manifester leur patriotisme et leur fierté devant les visiteurs venus pour l’occasion.c/ Les LénéennesLes Lénéennes, en l’honneur de Dionysos Lénaïos (épithète venant soit de « lénos » (le pressoir), soit de « lénai » (les ménades, possédées par le délire inspiré par Dionysos), ont lieu au mois de janvier. Commençant par une procession, ces fêtes comportent des concours dramatiques, au théâtre de Dionysos (essentiellement des comédies).d/ Les AnthestériesC’est une grande fête en l’honneur de Dionysos durant le mois d’Anthestérion (février), pendant trois jours. Ce nom vient la racine « anthos » (fleur) car c’est le moment de l’année où apparaissent les fleurs. Les enfants âgés de trois ans sont couronnés de fleurs. Les enfants participent à la fête, peut-être parce que Dionysos est le dieu de la croissance. Le vin, attribut de Dionysos, joue un grand rôle dans cette fête. Ainsi, le premier jour, appelé « pithoigia » (« ouverture des tonneaux (les pithoi)»), on goûte le vin nouveau et on l’offre à Dionysos. Le deuxième jour est la fête des conges (vases à panse arrondie, col court et bec trifolié) ; une procession escorte Dionysos (il s’agit sans doute de l’archonte-roi portant un masque ; les autres membres du cortège portant aussi un masque, on a pu associer cette journée à notre carnaval) ; on y boit beaucoup. Le troisième jour (chytoi, la fête des morts), on fait bouillir des légumes que l’on mange avant la nuit et l’on offre un sacrifice à Hermès Chthonios (= des Enfers) pour amadouer les morts. C’est un jour de mauvais augure : les esprit des morts (les Kères) rôdent dans la ville jusqu’à la fin de la fête. Pour conjurer le mauvais sort, au soir de ce jour, on crie : « A la porte, les Kères ; finies les Anthestéries ! »Dionysos et son thiase (détail), musée du Louvree/ Les OschophoriesC’est la fête des vendanges, en octobre. Deux jeunes hommes, avec des vêtements féminins, portent des grappes de raisin du sanctuaire de Dionysos, à Athènes, au sanctuaire d’Athéna à Phalère. La procession qui les suit chante des hymnes. Il y a également des danses et des courses pour les éphèbes. f/ Les ThesmophoriesCes fêtes (réservées aux femmes mariées et interdites aux hommes), en l’honneur de Déméter, sont célébrées en octobre dans la plupart des cités grecques. Comme les autres cérémonies en l’honneur de Déméter, ce sont des mystères, réservés aux initiées et ayant pour but la fertilité (celle des champs et celle des femmes). On récupère des offrandes de porcelets (symboles de fertilité) jetées dans une fosse lors de la fête des Skirophories et on les enterre avec des grains. Ces restes (thesmoi) donnent leur nom à ces fêtes (« transport des thesmoi »). Les femmes passent la nuit dans le Thesmophorion puis elles jeûnent tout un jour et échangent des obscénités. Le troisième jour (Kalligénéia, « belle descendance »), les femmes offrent à la déesse les fruits de la terre, mangent des pépins de grenade et se frappent à coups de rameaux verts : ces rites ont pour but la fécondité. g/ Les SkirophoriesCélébrées par les femmes au milieu de l’été, en juin, les Skirophories se déroulent en l’honneur de Déméter ou d’Athéna. On jette des offrandes (en particulier des porcelets) dans une fosse, récupérées lors des Thesmophories, trois mois plus tard.h/ Les ThargéliesLors des Thargélies, dédiées à Apollon et célébrées le 7 du mois de Thargélion (mai), juste avant les moissons, on fait des offrandes de thargélos (bouillie composée de céréales et de légumes encore verts). C’est aussi durant cette fête que se pratique le rituel du bouc émissaire : deux hommes (l’un représentant les hommes et l’autre les femmes), particulièrement laids, sont expulsés, de la ville afin qu’ils emportent avec eux toutes les souillures. Ils sont frappés à coups de branches de figuiers. A l’origine, les jets de pierre qu’ils recevaient causaient peut-être leur mort. i/ Les Pyanepsies (Pyanepsia) Tirant son nom des pyana (gros grains d’orge mondé ou fèves cuites) que l’on offre à Apollon et se déroulant au mois de Pyanepsion (octobre), cette fête est le moment où l’on présente au dieu les prémices de la récolte (les pyana) ; on les partage aussi en famille. Devant chaque maison et devant le temple du dieu, on installe des branches d’olivier décorées de laine, de fruits, de coupes de vin de format réduit et de petites bouteilles d’huileOenochoés miniatures (musée du Louvre)j/ Les Chalchéia Le 30 du mois de Pyanepsion (octobre), les artisans font des offrandes à Athéna Erganè (= ouvrière) et à Héphaïstos, le dieu des forgerons. La déesse et le dieu reçoivent un objet, spécialement exécuté pour eux, afin d’obtenir leur protection dans les activités artisanales qui demandent beaucoup de technique et d’habileté.3/ Les fêtes spartiates a/ Les GymnopédiesInstituées après une sévère défaite de Sparte en 669 avant J.C. contre les Argives, ces cérémonies des « jeunes gens nus » (comme leur nom l’indique en grec) consistent en des exercices de gymnastique et de danse. Les dieux et les héros spartiates sont honorés à travers des hymnes. b/ La KarnéiaCette fête des moissons célèbre Apollon (peut-être a-t-il pris la place d’un dieu plus ancien, Karnos ou Karnéios). Elle comporte une course entre jeunes gens portant des grappes de raisin ainsi qu’un concours musical ouvert aux musiciens et aux poètes de toute la Grèce. 4/ Les fêtes d’Argos : les Héraia
Célébrée tous les quatre ans en l’honneur d’Héra, elle commence par une procession vers l’Héraion (le temple d’Héra) durant laquelle les prêtresses de la déesse sont conduites dans un chariot tiré par des bœufs ; elle se poursuit par une hécatombe puis des luttes athlétiques dans le stade près du temple. Les vainqueurs reçoivent un bouclier de bronze.5/ Une fête béotienne : les Daidala Après une querelle avec son épouse Héra, Zeus a habillé en mariée une poupée de bois (« Daidalos » signifiant « objet ouvragé avec art » ou « en relief ») et déclare qu’il va la prendre pour épouse. Toute à sa jalousie, Héra veut attaquer sa rivale mais quand elle comprend que c’est une ruse de son mari, elle se réconcilie avec lui, non sans avoir brûlé la fausse mariée. Ce serait l’origine de cette fête qui comporte une procession transportant jusqu’ai sommet du Mont Cithéron des poupées, dont l’une est habillée en mariée. Les poupées sont brûlées et un sacrifice clôt la cérémonie qui a lieu tous les 59 ans.6/ Les Mystères d’Eleusis De tous les cultes à mystères, ceux de Déméter et de sa fille Perséphone, à Eleusis, sont les plus célèbres. Les Mystères impliquent une initiation (ce nom vient du verbe « myein » : « fermer », « se tenir silencieux » ; « mysteria » : « cérémonie religieuse secrète» ; d’où la nécessité d’une initiation), indispensable pour avoir la garantie d’une vie heureuse après la mort et supposent donc la révélation de secrets. La célébration a lieu au mois de Boédromion (septembre), lors des semailles. Beaucoup d’Athéniens semblent avoir été initiés, mais les meurtriers et les barbares sont exclus. Après purification dans la mer, chaque fidèle (le myste) sacrifie un porcelet puis, après une initiation des nouveaux fidèles, une grande procession suit la Voie Sacrée. A un moment de la procession, des obscénités fusent pour rappeler celles proférées par une vieille femme et qui avaient fait sourire Perséphone malgré son chagrin. Le lendemain, les initiés restent chez eux et jeûnent pour rappeler le jeûne observé par Déméter dans son chagrin d’avoir perdu sa fille. Le jeûne est rompu par une tisane d’orge et de menthe (kykeôn), comme l’avait fait la déesse. En ce qui concerne l’initiation, les détails exacts ne nous ont pas connus. Quiconque révélait ce qui se passait était passible de la peine de mort. Elle a lieu dans le Télestérion (salle d’initiation) du sanctuaire, plongé dans l’obscurité. Des torches éclairent brusquement la salle et dissipent l’angoisse. La joie remplace alors la tristesse. On montre aux fidèles un épi de blé moissonné. Perséphone et Hadès (musée du Louvre)D’une manière générale, la religion grecque, à travers les cultes civiques et panhelléniques, s’adresse à la collectivité plus qu’à l’individu. Aristote définit d’ailleurs l’homme comme un « animal politique ». Même le culte privé s’adresse à un groupe (la famille). Les cérémonies sont donc des mises en scène grandioses et laissent peu de place pour le sentiment religieux personnel (toutefois l’homme grec ressent profondément la présence du sacré). On y demande la prospérité de la cité, mais il n’est pas question du bonheur individuel ou de l’espoir d’une vie après la mort. Les cultes à mystères, pour leur part, comblent ce manque. L’importance des Mystères d’Eleusis s’explique donc par le fait qu’ils ont pour but de dissiper la peur de la mort et de garantir une vie heureuse dans l’au-delà. D’autres cultes à mystères sont centrés autour de Dionysos et d’Orphée (le poète thrace mythique). Dans les deux cas, il s’agit de s’abandonner au bien-être, au sentiment de liberté et à l’espoir d’une vie dans l’au-delà.
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Psaumes 33:13 Du haut des cieux Yahweh regarde, il voit tous les enfants des hommes ; 14 du lieu de sa demeure, il observe tous les habitants de la terre, 15 lui qui forme leur coeur à tous, qui est attentif à toutes leurs actions