L'arnaque intellectuelle de la Société Watchtower
I. LEURS CHEFSA la tête de l'étrange secte que constituent les Témoins de Jéhovah, trois pontifes se sont succédé jusqu'à nos jours: Charles-T. Russell, Joseph-Frederick Rutherford, Nathan-H. Knorr. Une brève biographie de chacun d'eux, surtout des deux premiers qui sont les mieux connus, nous permettra de soupçonner déjà la sainteté (!) du mouvement auquel ils ont voué une grande partie de leur vie.
CHARLES-T. RUSSELLLe fondateur de la secte est né en 1852, à Pittsburg en Pennsylvanie, aux États-Unis. Élevé dans la religion presbytérienne
, il prétendit avoir perdu la foi dès l'âge de 16 ans. Cette confession qu'il fit, nous ne pouvons en nier la vérité ;
mais, ce qui est encore plus sûr, c'est que jamais dans la suite il n'a recouvré la véritable foi prêchée par le Christ.En 1876, son imagination maladive lui fit croire que le second avènement du Christ venait d'arriver deux ans plus tôt.
Poussé par le même illuminisme qui le dirigera toute sa vie, il se dit alors le Précurseur du "règne millénaire" de Jésus, l'Envoyé de Dieu pour prêcher cette étonnante nouvelle, la Trompette de vérité qui démasquerait "les fraudes, les erreurs, les enseignements et les pratiques des religions établies, aussi bien de la religion catholique que des religions protes-tantes".
Les tribunaux judiciaires et les commissions d'enquête ne surent pas toutefois rendre justice à sa sainteté et reconnaître sa mission divine. Pour ébahir les ignorants et essayer de montrer que l'Église catholique déforme la Bible,
il citait souvent des passages bibliques d'après le texte original, écrit en grec. Or, devant une commission d'enquête de la radio américaine, il dut avouer qu'il ne pouvait même pas énumérer les lettres de l'alphabet grec. Sa femme obtint le divorce sur des accusations de cruauté et d'infidélité.
Un pitoyable "miracle" le conduisit aussi devant la cour de justice. Des fermiers naïfs, en effet, avaient acheté de lui du "blé miraculeux", au prix phénoménal de $60.00 le boisseau. Comme le blé ne fit pas merveille - on aurait dû s'y attendre -, le pseudo-thaumaturge fut traîné devant les tribunaux et condamné à rembourser (Radio Replies, second volume, nn. 1352, 1354).
JOSEPH-F. RUTHERFORDA la mort du fondateur,
en 1916, le faux juge J.-F. Rutherford se vit confier la noble (!) tâche de présider aux destinées des Témoins.Même s'il est universellement connu sous le nom de "Juge Rutherford", juge il ne le fut jamais;
c'est sa grande humilité (!), caractéristique de toute sa vie, qui l'incita à ajouter pareil titre à son nom.
Journaliste judiciaire au début de sa carrière, il devint vite au courant de la procédure légale ; fort de cette expérience, il voulut devenir avocat. Des ficelles habilement tirées lui valurent finalement la licence qui lui permit de pratiquer le droit. Or, dans l'État de Missouri, aux Etats-Unis, où il exerçait sa profession, c'est la coutume que chaque avocat, à tour de rôle, monte sur le banc pour remplacer le juge qui s'absente inopinément.
C'est parce qu'il a siégé 4 fois, donc 4 jours bien espacés, que Rutherford se proclama juge. A une telle prétention, les autres avocats du Missouri ne voulurent jamais souscrire pour eux-mêmes. Si Rutherford fut un véritable juge, il n'y a plus d'avocats dans l'État de Missouri, mais seulement des juges (Radio Replies, l.c., n. 1359).
Les écrits de Russell disparurent complètement de la circulation, quelque temps après l'arrivée de Rutherford.Ce dernier, seul, voulait envahir le monde avec sa littérature de dernier ordre.
La multitude de ses volumes et de ses tracts, tous plus indigestes et plus mal écrits les uns que les autres, n'est que la répétition des mêmes blasphèmes et des mêmes vociférations contre tout ce qui est cher aux âmes bien nées et croyantes, contre tout ordre établi.Croyez-le ou non, si Dieu a mis fin à la première Grande Guerre, ce fut pour permettre aux colporteurs de vendre les écrits de Rutherford ; lui-même nous fait cette sotte confidence dans son tract intitulé Le Royaume, p. 8.
Fourbe et lunatique, le successeur l'a été autant que le fondateur.En 1894, 1895 et 1897, il eut lui aussi des troubles légaux, accusé qu'il fut de conduite anti-professionnelle.
En 1918, il fut condamné à 20 ans d'emprisonnement pour conspiration et déloyauté ; il avait essayé de soulever une révolte militaire contre le gouvernement de son propre pays. Après la guerre, en 1919, il fut relâché avec plusieurs autres prisonniers. Il avait été 9 mois derrière les barreaux du pénitencier d'Atlanta (Radio Replies,l.c, n. 1354).
Le jour du 8 janvier 1942 vit la fin de sa triste vie, à San-Diego, Californie.
NATHAN-H. KNORRLe chef actuel, celui qui fait danser les marionnettes, est Nathan-H. Knorr.Cinq jours après la mort de Rutherford, Knorr, qui avait été son principal assistant, fut choisi à l'unanimité comme son successeur par les conseils dirigeants aux États-Unis. Le 27 janvier, la section anglaise des Témoins acceptait le même chef, qui devenait en conséquence le grand roi mondial des Témoins.
Héritier de l'illuminisme et de l'intolérance bigote de ses prédécesseurs, il ne se fait pas, cependant, chevalier de la plume comme eux. Il se contente plutôt des bijoux de sottises façonnés avant lui, et il préside surtout à la diffusion des écrits de Rutherford. Son autre fonction principale consiste à trouver des fonds pour alimenter les batailles légales qui aideront à porter partout le nom des Témoins.
Une fois les masques enlevés, la figure des chefs des Témoins ne montre rien qui inspire la sainteté et la vérité. Une incursion que nous ferons dans le fouillis glacial de leur littérature ne laissera voir que fantaisies ridicules, négations sectaires et blasphèmes. et de leur morale, dont ils ont inspiré le mouvement qu'ils ont fondé et dirigé,
nous n'en voulons pas ! Des Témoins de Jéhovah, nous n'en voudrons jamais !II. LA RELIGIONRutherford retrouve toujours la même prose fielleuse, sa joie et sa consolation, pour essayer de propager une invention infernale que seuls les Témoins voudront accepter. Le démon, personne avant eux n'aurait été capable d'imaginer pareille insipidité sacrilège, serait le père de tout ce qui a nom de religion :"
Depuis l'Eden, l'instrument de l'adversaire pour tenir les peuples dans l'esclavage du péché et de la mort, a toujours été la religion" (Liberté dans le Nouveau Monde, p. 15)."
La religion dite "religion chrétienne" est une industrie élaborée par le Diable pour profaner le nom du Tout-Puissant" (Ennemis, p. 130).En sage qu'il se prétend, Rutherford n'affirme, le plus souvent, rien qu'il ne prouve (!).
Que toutes les religions soient sous l'influence de Satan, en voici des preuves qui lui suffisent.
Les religions sont d'inspiration diabolique, prétend-il, parce que nos Premiers Parents ont succombé à la tentation (Ennemis, p. 28), parce que Caïn a tué Abel (l.c., p. 31), parce qu'il y a eu le déluge (l.c. p. 44), parce qu'une danse de la fille d'Hérodiade a été payée par la mort de saint Jean-Baptiste (l.c., p. 103).Ces preuves ne vous convainquent pas ? en voici d'autres :
Les religions ne peuvent être l’œuvre de Dieu, puisqu'il y a des pestes dans le monde (Ses oeuvres, p. 8), puisque des gens se lèvent quand la musique fait entendre le God save the King (Le Royaume, p. 43) et que "la situation économique aux États-Unis laisse beaucoup à désirer" (Le Royaume, p. 3).Quoi répondre à toutes ces élucubrations, dont seul est capable un magicien comme Rutherford ?
Le ridicule fantaisiste, qui est leur commun partage, les a déjà écrasées toutes.Elle est surtout diabolique la religion des Témoins où nous trouvons un agrégat pitoyable formé de chacune des négations hérétiques apportées par les sectaires de tous les temps. Oh ! non ; nous ne devrions pas parler de la "religion" des Témoins, car c'est une profanation que d'employer un tel mot pour désigner un monstre pestilentiel. Pour une fois Rutherford disait vrai quand il écrivait que sa "Société n'est pas une organisation religieuse" (Guérison, p. 29). Rutherford s'en prend surtout à la religion catholique et à chacun de ses dogmes.La religion catholique ne serait pas bonne, parce que lui, Rutherford, veut qu'il en soit ainsi ;
elle serait d'inspiration diabolique, parce que lui, Rutherford, a décidé dans son illuminisme grotesque que l'oracle prononcé contre Tyr par le prophète Isaïe (ch. 23) et les malédictions adressées par le Christ aux scribes et aux pharisiens visaient plutôt l'Église de Rome :"La prédiction d'Esaïe (sic) s'applique en petit à l'ancienne Tyr et, sur une plus vaste échelle, au système catholique romain.(Ennemis, p. 183).L'Eglise de Rome abandonnera son prosélytisme... On saisira alors toute la portée des paroles de Jésus : "Mal-heur à vous (conducteurs et souverains de Tyr), scribes et pharisiens hypocrites ! parce que vous courez la mer et la terre pour faire un prosélyte..." (Matth., 23, 15) (Ennemis, p. 206).Rutherford prétend que l'Église catholique n'enseigne que des "traditions humaines dont le Diable a été l'inspirateur",
mais que lui propose le véritable message biblique (Dévoilées, p. 21 ; Ennemis, pp. 19-21).
REVENANTS DOUTRE-TOMBELe magicien Rutherford va ramener vivre sur la terre ces saints personnages de l'Ancien Testament, qu'il ne croit pas capables du ciel. Ils vont venir présider à l'administration du nouveau paradis terrestre que Dieu est à la veille d'instaurer :
"Puisqu'ils ne doivent pas résider au ciel (morts qu'ils étaient au temps du premier avènement de Jésus, en Palestine), ils auront leur place ailleurs et coopéreront à l'instauration du règne de Jéhovah sur la terre... ces hommes fidèles seront sur la terre les gouverneurs visibles, par l'intermédiaire desquels le Seigneur Jésus-Christ, le grand Roi, administrera les affaires du monde... D'ici très peu de temps, et avant que passe la génération actuelle, ces hommes fidèles seront ramenés de la mort et la vie parfaite leur sera accordée sur la terre" (Le Royaume, pp. 47 et 50).Les Témoins de Jéhovah tiennent tellement à ce que l'on sache qu'ils acceptent une telle aberration, qu'ils ont construit une maison, aux États- Unis, destinée à ces trois patriarches. C'est aussi, sans doute, qu'il faut être pratique et pré-voyant,
et qu'il ne faut pas qu'Abraham, Isaac et Jacob soient aux prises avec la crise actuelle du logement. Pratiques, les Témoins ne le sont pas à demi.
En attendant les trois chefs qui doivent venir d'outre-tombe.
En effet, si les patriarches ne voulaient pas obéir à la baguette de Rutherford... il ne fau-drait pas que la maison demeure vacante ! En une telle occurrence, il n'aura pas été mal de l'avoir occupée dès le moment de l'achat !
Au sujet de ces chimères, Rutherford disait plus vrai qu'il ne croyait, quand il écrivait:
"Sans doute il est très difficile pour quiconque lit ces lignes (les siennes) de s'assimiler et d'admettre cette étonnante vérité" (Le Royaume, p. 37). Pour être "étonnante" cette utopie l'est sûrement.
Quel ridicule ! quel illuminisme ! ils n'ont d'égal que la folie. Il vaudrait mieux dire : quelle fourberie !Réfuter toutes ces niaiseries utopiques, ces prétentions orgueilleuses, n'est certainement pas nécessaire.
Leur seul exposé les fait sombrer dans le ridicule dont elles s'affublent. Tout de même, citons encore un passage de l'Évangile que veulent oublier les Témoins. Détruisant une partie de la charpente de leur édifice céleste, il ébranle celui-ci jusqu'à le faire s'écrouler complètement avec ses appentis.
Les Témoins prétendent qu'avant 1914 aucun homme n'est allé au ciel vivre près du Père, si ce n'est le Christ. Mais, que disait Jésus au bon larron qui demandait à son Sauveur de se souvenir de lui ? Jésus lui répondit, nous rapporte saint Luc (23, 43) : Je te le dis en vérité, aujourd'hui tu seras avec Moi en Paradis.
DE FAUX TÉMOINSDes beautés (!) que recèlent les pamphlets des Témoins, il en est encore plusieurs que nous pourrions étaler. Toutes, elles brillent du même éclat :
ce ne sont que sottes fantaisies, mensonges, blasphèmes, négations au sujet des vérités philosophiques les plus certaines et de l'enseignement le plus explicite des divines Écritures.
Là où les Témoins mettent le comble à l'effronterie et au sacrilège, c'est lorsqu'ils essaient d'établir leurs blasphèmes sur des textes bibliques. Avec un air de sincérité qui ne leur sied pas,
ils prétendent avoir eu enfin l'intelligence de la Bible, ignorée selon eux, et mal interprétée pendant plus de 18 siècles. Lisons deux oracles de leurs pseudo-prophètes :
"On peut maintenant comprendre la Bible et l'harmoniser" (Ennemis, p. 20). 4.gif "Ces témoins de Jéhovah se présentent à vous non pas avec un message provenant de l'homme, car le message ou la doctrine d'aucun nomme est entièrement insuffisant pour remplir les exigences. Ils se présentent à vous avec la Parole de Dieu" (Le plus grand besoin des peuples, p. 4).
FAUSSAIRES DES ÉCRITURESQue personne n'ait compris la Bible avant vous, ne dites plus cela, pauvres Témoins, vous allez provoquer des rires de pitié !
Mais que personne n'ait compris les Saintes Écritures à la manière avec laquelle les interprètent Russell, Rutherford & Co., voilà un fait véridique qui n'est pas à votre honneur et qui fait votre honte.Jamais avant les Témoins, en effet, aucun hérétique n'avait tant faussé la doctrine révélée ;
jamais on ne s'était tant opposé à des affirmations très claires du texte sacré ;
jamais, jamais on n'avait tant tortillé des passages de la Sainte Écriture pour essayer de les accommoder à des idées fantaisistes, extravagantes, mensongères et anarchiques, aux-quelles ils étaient tout à fait étrangers.Il ne peut y avoir de doute :
les scribes des Témoins sont des faussaires de profession ; ils sont ou des lunatiques ou des fourbes, ou mieux, un mélange des deux. Ils n'ont pas d'égaux pour "harmoniser" la Bible, comme ils ont l'audace de l'avouer, pour tirer un passage inspiré hors de son contexte
et vouloir lui faire affirmer des théories abracadabrantes ou nier des vérités affirmées de façon explicite par la Sainte Écriture elle-même. De cela, nous en connaissons déjà des preuves qui suffisent !
Que "ces témoins se présentent à vous non pas avec un message provenant de l'homme", soyez-en tous convaincus. Car, jamais le cerveau humain seul n'a été capable d'autant de turpitudes et de mensonges. L'inspirateur de la littérature abjecte, du poison que colportent les Témoins de maison en maison, c'est celui dont ils font l'oeuvre, celui qui est menteur et le père du mensonge (Jean, 8, 44).
Quand les Témoins disent que c'est la Bible et la Bible seule qu'ils veulent comme source et mesure de vérité, ils mentent effrontément. Dans leur littérature, les Bibles sont des parents pauvres. En 1940, par exemple, leur centre de Brooklin propagea 25,832,260 livres ou brochures. Or, sur ce nombre, il n'y avait que 26,009 exemplaires des Saintes Écritures.
De la Bible,
les Témoins ne connaissent ordinairement que les extraits tronqués qui sont parsemés dans les écrits de leurs pontifes; la Bible qu'ils acceptent alors, c'est donc celle que leurs chefs, des fourbes et des maniaques religieux, morcellent, retouchent et assaisonnent à leur mauvais goût.FAUX TÉMOINS"Témoins de Jéhovah" est un nom qu'ils ont usurpé et qui ne leur convient pas, puisqu'ils trahissent constamment Dieu et Sa Parole inspirée.A l'aide de la Bible elle-même, nous leur en suggérons un nouveau qu'ils devraient accepter,
parce qu'il les peint à merveille : FAUX TÉMOINS.Chez eux, en effet, tout n'est que perfidie et mensonge ; or, nous disent les Saintes Écritures,
le faux témoin profère la perfidie,...
le faux témoin profère des mensonges (Livre des Proverbes, 12, 17 ; 14, 5)