Rappel du premier message :
Il faut se glorifier... Cela n'est pas bon. J'en viendrai néanmoins à des visions et à des révélations du Seigneur. Je connais un homme en Christ, qui fut, il y a quatorze ans, ravi jusqu'au troisième ciel si ce fut dans son corps je ne sais, si ce fut hors de son corps je ne sais, Dieu le sait). Et je sais que cet homme si ce fut dans son corps ou sans son corps je ne sais, Dieu le sait) fut enlevé dans le paradis, et qu'il entendit des paroles ineffables qu'il n'est pas permis à un homme d'exprimer. 2Co.12:1-4
Dans la pensée de l'époque, plusieurs ne se sont pas arrêtés à troix cieux toutefois, voir plus bas. Le livre de l'Ascension du Prophète Isaïe, récit apocryphe (c'est à dire qui n'est pas rangé dans le canon officiel catholique et orthodoxe des écrits religieux juifs et chrétiens) conservé toutefois en entier par l'Eglise Orthodoxe Ethiopienne raconte la vision du prophète contemplant le Christ qui traverse les sept cieux par deux fois, l'une pour descendre vers la terre, l'autre pour remonter vers les espaces supérieurs.
Les 7 cieux selon Irénée - évêque de Lyon au 2e siècle ap. J.C., un Pére de l'Eglise enseigné par Polycarpe qui avait connu Jean - rappelle la division du ciel mise de l'avant par les gnostiques dont il s'est affairé à combattre les élucubrations fantaisistes. Voici ce qu'il raconte dans son livre sur la prédication des apôtres et ses preuves, servant de catéchisme aux nouveaux convertis :
9. Or le monde est entouré de sept cieux, où habitent des puissances innombrables, les anges et les archanges qui sont les liturges du Dieu tout-puissant et auteur de toutes choses. Non point que Dieu ait besoin des anges, mais il ne veut pas les laisser inactifs, inutiles. Pour cela, l'Esprit de Dieu est multiple dans son influence intérieure. Le prophète Esaïe, en énumérant les 7 dons, parle de cet Esprit qui reposera sur le Fils de Dieu, c'est-à-dire sur le Verbe au moment de son incarnation. Et en effet :
L'Esprit de l'Eternel reposera sur lui: Esprit de sagesse et d'intelligence, Esprit de conseil et de force, Esprit de connaissance et de crainte de l'Eternel. Es.11:2
Or le premier ciel, le plus élevé, celui qui contient les autres, c'est la sagesse ; le second, c'est celui d'intelligence ; le troisième, celui de conseil, et le quatrième, à partir d'en haut en descendant, c'est celui de force ; et le cinquième, celui de science ; et le sixème, celui de piété ; et le septième est ce firmament-ci, plein de la crainte de cet Esprit qui illumine les cieux. Or Moïse en a reçu l'image dans le candélabre à sept branches, qui étant continuellement allumé dans le sanctuaire. En effet, il a établi le culte à l'image des cieux, ce pourquoi le Verbe lui dit:
Regarde, et fais d'après le modèle qui t'est montré sur la montagne. Ex.25:40
10. Or, ce Dieu est glorifié par son Verbe, qui est son Fils éternel ; et par l'Esprit Saint, qui est la sagesse du Père de tous. Et leurs puisances qu'on appelle Chérubins et Séraphins, glorifient Dieu par leur chant sans fin ; et toutes les créatures célestes doivent rendre gloire à Dieu, le Père de tous. C'est lui qui, par son Verbe, a composé le monde entier et à ce monde appartiennent aussi des anges. Il a donné au monde entier des lois pour que haque être se tînt à sa place sans dépasser les limites fixées par Dieu, et accomplît l'oeuvre prescrite à chacun d'eux.
Contrairement à la pensée populaire de nos jours, selon cette approche tenue par Irénée, le septième ciel est le moins élevé et le premier ciel le plus élevé. C'est quand même assez surprenant car l'apôtre Paul parle d'être monté au troisième ciel, ce qui, va de soi, implique que les deux premiers cieux étaient plus bas que le troisième et qu'il n'y en a pas d'autres après puisque ce troisième ciel est celui où Paul a rencontré Jésus en personne. Il est inimaginable qu'il y est encore des cieux plus élevés peupls d'anges que celui où habite le Seigneur !
Quoique cette présentation d'Irénée ne soit pas dénuée d'intérêt, la Bible ne mentionne nulle part qu'il y ait 7 cieux, en fait, elle n'en nomme que 3. À remarquer que son argumentation repose sur une interprétation allégorique du Menorah, le candélabre à sept branches. Ce genre d'interprétation allégorique prendra de l'ampleur au siècle suivant avec Clément d'Alexandrie et Origène, ouvrant la porte à bien d'autres aberrations doctrinales dont l'Église a eu à débattre.
Voici ce qu'a écrit francis Melville dans "Le petit guide des anges" à propos des 7 cieux :
La conviction qu'il existe sept cieux, plutôt que d'un seul, fait partie intégrante des traditions juives, chrétienne et musulmane. Nous utilisons toujours l'expression "être au septieme ciel" pour exprimer un état d'extase, ce qui a du sens puisque le septieme ciel est le royaume de la plus haute perfection, le lieu ou Dieu réside.
Vieille de quelques 7000 ans, cette tradition appartient à la civilisation sumérienne de Mésopotamie qui a engendré les clutures babylonienne et chaldéenne, lesquelles ont exercé à leur tout une énorme influence dans le développement de l'angéologie au Proche Orient. On peut imaginer les sept cieux comme une série de cercles concentriques portant la Terre en leur centre.
Premier Ciel :
En hébreu, on l'appelle Shamayin ou Wilon, et il est régit par Sidriel. Le premier ciel contient tout l'univers tridimentionnel, le plan physique de l'être. Tous les anges qui gouvernent les étoiles, les planètes et les phénomènes naturels, tels la pluie et le beau temps, habitent dans ce royaume. S'y trouvent aussi les Grands archanges, Michel, Gabriel, Raphaël, Uriel, dans leur fonction de recteur des planètes.
Deuxième Ciel :
Le deuxième ciel s'appelle Raquia et est régit par l'ange Barakiel. On le considère comme le lieu où les pécheurs attendent le Jugement dernier. Certains des anges déchus y sont emprisonnés, y compris ceux dont on croit qu'ils ont eu des relations illicites avec la femme Terre. Dans la tradition musulmane, Jésus Christ et Jean Baptiste y vivent aussi. Zachariel est l'un de ses princes Régents.
Toisième Ciel :
Le prince recteur du troisième ciel, aussi appelé Shehaqim, est Baradiel. Dans la partie méridionale de ce royaume se trouve le jardin d'Eden et l'Arbre de vie, que gardent 300 anges de lumière. C'est la que les abeilles célestes produisent la manne, cet élixir paradisiaque ayant soutenu les Israélites lorsqu"ils erraient dans le désert. Dans les régions septentrionales du Shehaqim se trouvent l'enfer et toutes ses horreurs. Cela peut sembler étrange, mais une notion ancienne place en effet le ciel et l'enfer côte a côte.
Quatrieme Ciel :
Appelé Bachonon, le quetrième ciel est régi par Zahaqiel. Il abrite "Jérusalem la céleste", le Temple saint et l'Autel de Dieu.
Cinquième Ciel :
On connait le cinquième ciel des noms de Maon ou Mathey. Son chef est Zadkiel, ou, dans certaines versions, Sandalphon. Comme dans le cas des deuxième et troisième cieux, ce ciel abrite certains anges déchus, notamment les Grigori, ou "surveillants", autrefois gardiens des Quatre Tours d'angle. Selon une vision du prophète Sophonie, le choeur des Seigneuries, de l'ordre des Dominations, réside dans ce ciel.
Sixième Ciel :
L'archange Gabriel est généralement admis comme régent de Zebul, le sixième ciel. C'est ici que sont conservés les registres de toutes les activités terrestres, des événements naturels et des actions de chacun. Les anges étudient ces registres en même temps que bien d'autres matières, notamment l'astrologie et l'écologie. Sept phénix et sept chérubins sont censés résider au sixième ciel.
Septieme Ciel :
Le plus haut des cieux s'appelle Araboth. Il est régi par l'archange Michel, ou également Cassiel. C'est la demeure de Dieu et des choeurs de la triade dominante. On dit que
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Les 7 cieux
Jésus parle du royaume des cieux, on peut y comprendre un pluriel de majesté comme c'est souvent le cas dans la pensé hébraïque, par exemple Elohim ("dieux" désignant "Dieu le Père"). On peut y comprendre aussi que Jésus fait référence tout simplement au fait qu'il existe plusieurs cieux. Cela est corroboré par Paul dans 2Co.12 : |
Il faut se glorifier... Cela n'est pas bon. J'en viendrai néanmoins à des visions et à des révélations du Seigneur. Je connais un homme en Christ, qui fut, il y a quatorze ans, ravi jusqu'au troisième ciel si ce fut dans son corps je ne sais, si ce fut hors de son corps je ne sais, Dieu le sait). Et je sais que cet homme si ce fut dans son corps ou sans son corps je ne sais, Dieu le sait) fut enlevé dans le paradis, et qu'il entendit des paroles ineffables qu'il n'est pas permis à un homme d'exprimer. 2Co.12:1-4
Dans la pensée de l'époque, plusieurs ne se sont pas arrêtés à troix cieux toutefois, voir plus bas. Le livre de l'Ascension du Prophète Isaïe, récit apocryphe (c'est à dire qui n'est pas rangé dans le canon officiel catholique et orthodoxe des écrits religieux juifs et chrétiens) conservé toutefois en entier par l'Eglise Orthodoxe Ethiopienne raconte la vision du prophète contemplant le Christ qui traverse les sept cieux par deux fois, l'une pour descendre vers la terre, l'autre pour remonter vers les espaces supérieurs.
Les 7 cieux selon Irénée - évêque de Lyon au 2e siècle ap. J.C., un Pére de l'Eglise enseigné par Polycarpe qui avait connu Jean - rappelle la division du ciel mise de l'avant par les gnostiques dont il s'est affairé à combattre les élucubrations fantaisistes. Voici ce qu'il raconte dans son livre sur la prédication des apôtres et ses preuves, servant de catéchisme aux nouveaux convertis :
9. Or le monde est entouré de sept cieux, où habitent des puissances innombrables, les anges et les archanges qui sont les liturges du Dieu tout-puissant et auteur de toutes choses. Non point que Dieu ait besoin des anges, mais il ne veut pas les laisser inactifs, inutiles. Pour cela, l'Esprit de Dieu est multiple dans son influence intérieure. Le prophète Esaïe, en énumérant les 7 dons, parle de cet Esprit qui reposera sur le Fils de Dieu, c'est-à-dire sur le Verbe au moment de son incarnation. Et en effet :
L'Esprit de l'Eternel reposera sur lui: Esprit de sagesse et d'intelligence, Esprit de conseil et de force, Esprit de connaissance et de crainte de l'Eternel. Es.11:2
Or le premier ciel, le plus élevé, celui qui contient les autres, c'est la sagesse ; le second, c'est celui d'intelligence ; le troisième, celui de conseil, et le quatrième, à partir d'en haut en descendant, c'est celui de force ; et le cinquième, celui de science ; et le sixème, celui de piété ; et le septième est ce firmament-ci, plein de la crainte de cet Esprit qui illumine les cieux. Or Moïse en a reçu l'image dans le candélabre à sept branches, qui étant continuellement allumé dans le sanctuaire. En effet, il a établi le culte à l'image des cieux, ce pourquoi le Verbe lui dit:
Regarde, et fais d'après le modèle qui t'est montré sur la montagne. Ex.25:40
10. Or, ce Dieu est glorifié par son Verbe, qui est son Fils éternel ; et par l'Esprit Saint, qui est la sagesse du Père de tous. Et leurs puisances qu'on appelle Chérubins et Séraphins, glorifient Dieu par leur chant sans fin ; et toutes les créatures célestes doivent rendre gloire à Dieu, le Père de tous. C'est lui qui, par son Verbe, a composé le monde entier et à ce monde appartiennent aussi des anges. Il a donné au monde entier des lois pour que haque être se tînt à sa place sans dépasser les limites fixées par Dieu, et accomplît l'oeuvre prescrite à chacun d'eux.
Contrairement à la pensée populaire de nos jours, selon cette approche tenue par Irénée, le septième ciel est le moins élevé et le premier ciel le plus élevé. C'est quand même assez surprenant car l'apôtre Paul parle d'être monté au troisième ciel, ce qui, va de soi, implique que les deux premiers cieux étaient plus bas que le troisième et qu'il n'y en a pas d'autres après puisque ce troisième ciel est celui où Paul a rencontré Jésus en personne. Il est inimaginable qu'il y est encore des cieux plus élevés peupls d'anges que celui où habite le Seigneur !
Quoique cette présentation d'Irénée ne soit pas dénuée d'intérêt, la Bible ne mentionne nulle part qu'il y ait 7 cieux, en fait, elle n'en nomme que 3. À remarquer que son argumentation repose sur une interprétation allégorique du Menorah, le candélabre à sept branches. Ce genre d'interprétation allégorique prendra de l'ampleur au siècle suivant avec Clément d'Alexandrie et Origène, ouvrant la porte à bien d'autres aberrations doctrinales dont l'Église a eu à débattre.
Voici ce qu'a écrit francis Melville dans "Le petit guide des anges" à propos des 7 cieux :
La conviction qu'il existe sept cieux, plutôt que d'un seul, fait partie intégrante des traditions juives, chrétienne et musulmane. Nous utilisons toujours l'expression "être au septieme ciel" pour exprimer un état d'extase, ce qui a du sens puisque le septieme ciel est le royaume de la plus haute perfection, le lieu ou Dieu réside.
Vieille de quelques 7000 ans, cette tradition appartient à la civilisation sumérienne de Mésopotamie qui a engendré les clutures babylonienne et chaldéenne, lesquelles ont exercé à leur tout une énorme influence dans le développement de l'angéologie au Proche Orient. On peut imaginer les sept cieux comme une série de cercles concentriques portant la Terre en leur centre.
Premier Ciel :
En hébreu, on l'appelle Shamayin ou Wilon, et il est régit par Sidriel. Le premier ciel contient tout l'univers tridimentionnel, le plan physique de l'être. Tous les anges qui gouvernent les étoiles, les planètes et les phénomènes naturels, tels la pluie et le beau temps, habitent dans ce royaume. S'y trouvent aussi les Grands archanges, Michel, Gabriel, Raphaël, Uriel, dans leur fonction de recteur des planètes.
Deuxième Ciel :
Le deuxième ciel s'appelle Raquia et est régit par l'ange Barakiel. On le considère comme le lieu où les pécheurs attendent le Jugement dernier. Certains des anges déchus y sont emprisonnés, y compris ceux dont on croit qu'ils ont eu des relations illicites avec la femme Terre. Dans la tradition musulmane, Jésus Christ et Jean Baptiste y vivent aussi. Zachariel est l'un de ses princes Régents.
Toisième Ciel :
Le prince recteur du troisième ciel, aussi appelé Shehaqim, est Baradiel. Dans la partie méridionale de ce royaume se trouve le jardin d'Eden et l'Arbre de vie, que gardent 300 anges de lumière. C'est la que les abeilles célestes produisent la manne, cet élixir paradisiaque ayant soutenu les Israélites lorsqu"ils erraient dans le désert. Dans les régions septentrionales du Shehaqim se trouvent l'enfer et toutes ses horreurs. Cela peut sembler étrange, mais une notion ancienne place en effet le ciel et l'enfer côte a côte.
Quatrieme Ciel :
Appelé Bachonon, le quetrième ciel est régi par Zahaqiel. Il abrite "Jérusalem la céleste", le Temple saint et l'Autel de Dieu.
Cinquième Ciel :
On connait le cinquième ciel des noms de Maon ou Mathey. Son chef est Zadkiel, ou, dans certaines versions, Sandalphon. Comme dans le cas des deuxième et troisième cieux, ce ciel abrite certains anges déchus, notamment les Grigori, ou "surveillants", autrefois gardiens des Quatre Tours d'angle. Selon une vision du prophète Sophonie, le choeur des Seigneuries, de l'ordre des Dominations, réside dans ce ciel.
Sixième Ciel :
L'archange Gabriel est généralement admis comme régent de Zebul, le sixième ciel. C'est ici que sont conservés les registres de toutes les activités terrestres, des événements naturels et des actions de chacun. Les anges étudient ces registres en même temps que bien d'autres matières, notamment l'astrologie et l'écologie. Sept phénix et sept chérubins sont censés résider au sixième ciel.
Septieme Ciel :
Le plus haut des cieux s'appelle Araboth. Il est régi par l'archange Michel, ou également Cassiel. C'est la demeure de Dieu et des choeurs de la triade dominante. On dit que
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