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La Tour de Babel :: l'origine de l'empire mondial des religions

    Yahweh – c’est plus qu’un Nom !

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    Message  Arlitto Sam 10 Avr 2021 - 3:58

    Rappel du premier message :

    Yahweh – c’est plus qu’un Nom !


    L’argument habituel selon lequel n’importe quel nom est acceptable lorsqu’on nomme le Père céleste non seulement transgresse la sainteté du Nom personnel de Yahweh qui fut révélé, mais est également une attaque contre le véritable culte.

    Actuellement, une poussée vers l’unification en une religion New Age monolithique est en train d’atteindre son but de la même manière – exploitant des mots clés qui sont importants pour un culte correct et les redéfinissant en vue d’une consommation de masse et des fins iniques.


    Dans le 44e chapitre de Jérémie, nous voyons notre Père Céleste Yahweh complètement dégoûté de Son peuple et prêt à Se laver les mains à leur propos. Nous voyons un Père excessivement patient qui en a finalement eu assez de Ses enfants rebelles qui insistaient pour avoir leur propre manière de rendre un culte quoi qu’il en coûte.


    Après tous les prophètes qu’Il leur avait envoyés pour les avertir, après toutes les épreuves qu’ils n’ont pas réussies à surmonter et toutes les plaies et les difficultés qu’ils ont endurées à cause de leur désobéissance, rien n’avait réellement changé.

    À présent le peuple dit avec mépris au prophète : « 
    Nous ne t’obéirons en rien de ce que tu nous as dit au nom de [Yahweh]. Mais nous voulons agir comme l’a déclaré notre bouche, offrir de l’encens à la reine du ciel, et lui faire des libations, comme nous l’avons fait, nous et nos pères, nos rois et nos chefs, dans les villes de Juda et dans les rues de Jérusalem. Alors nous avions du pain pour nous rassasier, nous étions heureux, et nous n’éprouvions point de malheur » (Jérémie 44:16-17).


    Ici, Juda est ouvertement vindicatif et dédaigneux, comme un enfant désagréable qui se conduit mal dès que ses parents ont le dos tourné. Ce peuple rebelle continue à vouloir adorer les dieux païens. Peu importe ce que Yahweh dit ou fait, ils désirent suivre l’apostasie de la majorité des religions qui les entourent.


    Pour Yahweh il est temps de prendre des décisions drastiques. Allez-y, dans ce cas, leur dit Yahweh. Respectez votre parole de rendre un culte plein d’erreurs, comme les païens autour de vous. Mais sachez ceci, vous ne pouvez plus utiliser mon Nom. Notez :


    « Écoutez la parole de [Yahweh], vous tous de Juda, qui demeurez au pays d’Égypte ! Voici, je le jure par mon grand nom, dit [Yahweh], mon nom ne sera plus invoqué par la bouche d’aucun homme de Juda, et dans tout le pays d’Égypte aucun ne dira : [Yahweh Elohim] est vivant ! » (Jérémie 44:26).

    Ceci est une punition pour leur refus de Lui rendre un culte dans la vérité. Il ne veut pas que Son Nom soit lié à eux ou leur péché de rébellion.


    Le Nom identifie le véritable culte


    La leçon pour nous revient à ceci :Vous ne pouvez pas Lui rendre un culte correct sans utiliser Son propre Nom personnel. Son Nom définit le Père comme le culte qui est uniquement le Sien. Le seul vrai culte dans la Bible se rend dans et par Son Nom révélé.


    Nous apprenons dans Apocalypse 7:3, 14:1 et 22:1-4 que les 144 000 fidèles qui sont scellés à la fin des temps sont scellés avec Son Nom sur leur front. Son Nom sépare les véritables adorateurs des faux et leur donnera littéralement une protection lors de la tribulation des derniers jours.


    Notez ce que Jacques dit au peuple assemblé à Jérusalem : « Simon a raconté comment [Elohim] a d’abord jeté les regards sur les nations pour choisir du milieu d’elles un peuple qui portât son nom » (Actes 15 :14).
    Les païens doivent quitter leur faux culte et adhérer au véritable Nom. Le vrai culte et Son Nom vont de pair et ne peuvent être séparés.


    Ceux qui connaissent le vrai Nom mais persistent à le remplacer par des titres sont encore dans l’Égypte spirituelle, continuant, de fait, à sacrifier à la reine des cieux parce qu’ils n’en sont pas encore arrivés à connaître le véritable Père, connaissance qui vient en usant de Son Nom personnel.


    Il n’y a qu’une vérité clairement montrée tout au long des Écritures et c’est celle-ci : Son Nom et vrai culte vont main dans la main, ils ne peuvent être séparés. Il interdit à l’homme de substituer Son Nom avec un autre, de même qu’Il ne permet nul autre culte que celui qu’Il prescrit.


    En nous montrant dans Jérémie 44 qu’il n’est pas permis aux adorateurs apostats d’user de Son Nom, Il nous montre également que nous ne pouvons uniquement, et véritablement, adorer que dans Son Nom.
    Le vrai Nom n’est pas seulement une question de « savoir qui Il est » lorsque nous rendons un culte ou Lui faisons appel. C’est plus qu’une identité. Son Nom est la différence entre être dans la vérité et être en dehors de la vérité. C’est la différence entre un culte qui Lui plaît et un culte qui L’irrite.


    Cette vérité est difficile à accepter pour certains comme il l’est, pour eux, d’accepter le Sabbat à la place du dimanche. Ce n’est rien d’autre que 2 000 ans d’une tradition bien ancrée qui les rend confus. Tout ce qu’ils ont besoin de faire c’est de permettre à Yahweh d’œuvrer avec leur cœur – leur montrer la vérité – et ils verront la différence.
    Son Nom identifie Son peuple comme il définit la bonne manière d’adorer.


    Le prophète écrivit : « [Yahweh], écoute ! [Yahweh], pardonne! [Yahweh], sois attentif ! agis et ne tarde pas, par amour pour toi, ô mon [Elohim] ! Car ton nom est invoqué sur ta ville et sur ton peuple » (Daniel 9:19). 
    Dans notre culture, les noms ne sont tout au plus que des étiquettes. Mais en aucun cas avec Yahweh. Son Nom signifie le seul et unique véritable Père Céleste en opposition aux fausses divinités des cultes apostats. Son Nom est un véritable moyen d’identification, un lien vers le seul véritable Créateur.


    La simple leçon pour Israël et pour nous est celle-ci : Rejetez le véritable culte et vous rejetez Son Nom. L’inverse est également vrai : Rejetez Son Nom pour un nom de substitution, et vous n’avez plus l’authentique, véritable culte des Écritures. Les deux sont inséparables.


    Un danger dans l’indifférence à l’égard du Nom
    Les noms et les mots ont une puissance telle que vous ne l’avez jamais peut-être considéré. Existe-t-il un quelconque danger dans la notion que n’importe quel nom est acceptable pour rendre un culte à notre Père Céleste ?
    En dehors du fait de nous tenir éloigné de la vérité, la nonchalance typique concernant le Nom du Père Céleste, et Son culte atypique, fait partie intégrante de l’indifférence générale qui va ouvrir les portes à la fausse religion universelle qui prendra bientôt le contrôle. Au cœur de ce système existera un dirigeant religieux démoniaque qui exigera un culte à l’échelle mondiale.


    Un livre titré New Age Bible Versions détaille la façon dont la voie est préparée pour la grande séduction. Il révèle que les nouvelles traductions des Écritures prennent des mots et des termes importants associés au vrai culte, et les universalisent pour attirer un large spectre de croyants.


    Mis publiquement en évidence très récemment est le retrait des références masculines de Yahweh dans des Bibles et des livres de chants et leur remplacement par des références générales et des pronoms comme « Elle » pour « Il » (alors même que le culte de l’ancienne déesse féminine Sophia revient dans les églises).


    En définitive, des tentatives seront faites pour inclure toutes les personnes des diverses croyances sous une seule religion globale. Pour accomplir cela, l’utilisation des mots dans les nouvelles Bibles aidera de nombreuses personnes et leur rendra plus aisé leur entrée dans le faux culte.


    Le mouvement est actuellement subtil ; néanmoins, une fois le christianisme rendu plus souple, la soumission complète à une religion mondiale dominante viendra rapidement.
    Paver la voie de cette religion universelle consiste en une réorientation des croyances par le moyen de la manipulation des mots. Inconscient de ce qui est train d’arriver, les masses acceptent une nouvelle terminologie qui les éloigne davantage du peu de vérité qu’elles avaient.


    Des titres qui réjouissent Satan
    Allons dans Luc 4:8. Il s’agit de la réponse de Yahshua à l’invitation de Satan de se prosterner et d’adorer ce dernier : « Jésus lui répondit : Il est écrit : Tu adoreras [Yahweh], [ton Elohim], et tu le serviras lui seul. »
    La version Louis Segond écrit « le Seigneur, ton Dieu ». L’araméen ou l’hébreu, que parlait Yahshua, se lit « Yahweh ton Elohim ». Mais même en grec, le Nom de Yahweh serait resté inchangé.
    Si Yahshua avait vraiment dit « le Seigneur, ton Dieu », Satan en aurait été heureux. Pourquoi ? Parce qu’Il aurait pu se référer à Satan lui-même. L’apôtre Paul appelle Satan le « dieu de ce siècle » dans 2 Corinthiens 4:4. Dans Matthieu 12:24, Satan est appelé Béelzébul, qui est un autre terme pour « Seigneur des mouches ».


    Dans les faits, notre traduction française dit : il est écrit, tu adoreras le seigneur ton dieu – qui peut être tout aussi bien Satan dans ce cas-ci – et tu le serviras lui seul.
    Nous pouvons voir comment l’adversaire se réjouit lorsque, de nos jours, des personnes sont amenées à rendre un culte avec des titres communs. Agir ainsi les éloigne du vrai Père tandis qu’un faux est mis à Sa place au travers d’un titre générique et incorrect.


    Toutes les fois que nous n’adorons pas Yahweh avec Son vrai Nom, nous sommes en danger d’invoquer de faux dieux créés par le Père du mensonge lui-même – même si cela est fait dans l’ignorance.
    Changez le nom de celui que vous adorez et vous changez celui que vous adorez et la maniÈre dont il est adoré. Substituez-Le par un titre universel et vous vous éloignez du vrai Yahweh. Il ne s’agit pas d’une simple question de sémantique ; ce n’est pas un simple choix entre deux alternatives. C’est une question de vraie ou fausse identité – et d’un bon culte face à un faux culte !


    C’est la raison pour laquelle Yahweh a la caractéristique de Se présenter Lui-même par Son Nom en premier lieu, et ensuite Il spécifie le culte qu’Il attend : « Je suis [Yahweh], c’est là mon nom ; et je ne donnerai pas ma gloire à un autre, ni mon honneur aux idoles » (Ésaïe 42:8). Dans Exode 3, Yahweh dit à Moïse que Son Nom est Yahweh, à la suite de quoi Il explique comment Il va faire sortir Israël hors d’Égypte. Ils allaient connaître le vrai culte, y compris les jours saints, après avoir appris Son Nom personnel.


    Le pouvoir par les mots
    Nous établissons nos croyances par le langage. Le langage peut inspirer, convaincre, et défier, de la manière dont Yahshua l’a utilisé ; ou il peut être utilisé pour manipuler ou subjuguer, comme les dictateurs l’ont fait tout au long des siècles. Les mots peuvent influencer les émotions et les opinions, comme dans un bon film ou un bon livre.
    Même les maris, les femmes, et les enfants savent ce qu’un mauvais ou un bon mot peut signifier dans leurs relations.
    L’utilisation de titres comme « dieu » ou « seigneur » encourage l’universalisme, ce qui est à l’exact opposé de la vraie foi. Le véritable culte est spécifique, étroit, bien défini, et comprend un nombre relativement petit de fidèles identifiant le vrai Père par Son Nom (Matthieu 7:14).


    La voie de l’erreur menant à la destruction est large et nombreux sont ceux qui y marcheront, dit Yahshua (v.13). L’une des manières par lesquelles cela s’accomplit est par l’argument selon lequel la façon dont nous Le nommons ne fait aucune différence. N’importe quel nom ou titre est acceptable.
    Comme expliqué ci-dessus, des titres comme « dieu » ou « seigneur » sont généraux et s’appliquent à de nombreux et différents dieux, ainsi qu’à Satan lui-même. Les idoles païennes, pareillement, sont appelées par les mêmes titres communément utilisés comme noms pour le Père Céleste.
    Les titres ne fixent pas d’identité personnelle. Ils sont comme des « êtres humains » génériques. Faire appel à « Dieu », c’est comme appeler votre voisin « la personne ».


    La nouvelle Babel actuelle
    Même le Nom sacré du Créateur Lui-même peut perdre son importance lorsque nous permettons à d’autres de faire des manipulations de mots et des substitutions de noms.
    Centré sur l’être humain, le mouvement humaniste qui débuta à la Renaissance est finalement en train de réussir à éliminer le langage lié au péché, qui provient d’une puissance supérieure. Dans la société en général nous n’entendons encore que très rarement des termes comme « immoralité », « vivre dans le péché », « fornication », « vertueux », et d’autres encore.
    De nos jours, l’homme a décidé d’appliquer ses propres standards définissant ce qui est bien ou mal. Le péché et toutes références qui y sont faites sont rejetés, car le péché admet l’existence d’un Père céleste, et cela entre en conflit direct avec l’idée que l’homme lui-même est omniscient.


    Notre culture est en train de bâtir une nouvelle tour de Babel, où chacun parle le même langage du relativisme moral. Ce mouvement est en train de changer la manière dont les personnes pensent le sujet du bien et du mal lui-même, et ce en changeant leur langage et la manière dont le bien et le mal sont exprimés. Des forces travaillant en coulisse ont pris le contrôle de la puissance du langage pour promouvoir leurs propres agendas.
    Tout ceci fait partie d’une réorganisation des croyances fondées sur la Bible – afin de remplacer la moralité traditionnelle et biblique avec des croyances humanistes. Cela, à son tour, préparera la voie de l’homme impie.
    À la place de normes bibliques, nous avons aujourd’hui du « politiquement » correct. Comme l’a écrit un auteur : « Le politiquement correct est une tentative d’éliminer la liberté d’expression pour ceux qui tiennent aux valeurs traditionnelles et aux croyances religieuses. C’est une censure sociale évidente en vue d’étouffer la vérité. »


    Mais les plus grandes implications sont celles qui tendent à falsifier la nature même du Tout-puissant Yahweh et Sa Parole. Satan s’est mis en marche, cherchant à oblitérer Yahweh et Sa vérité dans une poussée finale afin de tout préparer pour son propre Anti-messie.
    Ce ne sont pas uniquement les mots de tous les jours qui sont modifiés et maltraités en vue d’un objectif inique, mais aussi la Parole de Yahweh elle-même. Un récent rapport souligne qu’un important éditeur emballe ses Bibles pour une distribution mondiale avec l’insigne « La Bonne Nouvelle pour un Nouvel Âge ».
    Plus troublant encore est la façon dont les nouvelles versions jouent avec le texte lui-même.


    Satan en tant que Dieu
    Ceux qui se méprennent sur le côté significatif des mots et des noms nous disent que la façon dont vous appelez le Père n’a aucune importance. Ils disent : « Peu importe, Il sait de qui vous parlez ». Étrangement, cependant, ceux qui nous disent ceci emploient exclusivement les mêmes titres « Seigneur » et « Dieu » qui, de part leur usage universel reviennent à être des faux noms de remplacements.
    Ayant été éloignés du Nom Yahweh, qui identifie le vrai Tout-puissant de cet univers et le culte précis qu’Il demande, les croyants modernes ont inconsciemment acceptés un titre générique qui les éloigne également du vrai culte attaché à Son Nom.
    Sans surprise, Satan a usurpé ce titre. Les écrits New Age et sataniques décrivent Satan en des termes qui sonnent bibliques, l’appelant le Dieu Divin, disant que Lucifer est Dieu, le porteur de lumière, le sauveur du monde.
    Ce fait aidera à accomplir la prophétie d’Apocalypse 13:4 :


    « Et ils adorèrent le dragon, parce qu’il avait donné l’autorité à la bête ; ils adorèrent la bête, en disant : Qui est semblable à la bête, et qui peut combattre contre elle ? » 
    Mais comment cela pourrait-il arriver ? Très simplement. Les masses nomment déjà leurs dieux avec les mêmes termes et titres respectés tant dans le christianisme que dans le satanisme.


    L’avertissement de Yahweh ignoré
    Un petit peu plus de séduction et ils transfèrent simplement les titres d’un individu à l’autre ! Par définition, des titres peuvent s’appliquer à bon nombre de personnes ou de dieux.
    C’est l’accomplissement final de Deutéronome 32:17 : « Ils ont sacrifié à des idoles qui ne sont pas [Elohim], à des dieux qu’ils ne connaissaient point, nouveaux, venus depuis peu, et que vos pères n’avaient pas craints. »
    Il y a de nombreux nouveaux « dieux » faisant surface en cette époque de New Age. Notre société est sous l’emprise croissante d’un culte païen et de ses nombreuses fausses divinités.
    Mais le plus gros est encore à venir. La véritable adoration de l’Anti-messie débute par la transgression de l’avertissement d’Exode 23:13, qui nous est tout autant applicable à nous comme il l’a été à Israël il y a 3 000 ans :
    « Vous observerez tout ce que je vous ai dit, et vous ne prononcerez point le nom d’autres dieux : qu’on ne l’entende point sortir de votre bouche.» 


    Yahweh savait clairement ce qu’Il faisait en nous donnant cet avertissement. Il est Yahweh Tout-puissant, le seul Vrai Père d’en haut. Son Nom Le définit et Son Nom L’identifie, comme c’est le cas pour ceux qu’Il appelle Son Peuple – ceux qui sont appelé de Son Nom (Ésaïe 43:7).

    Liens :

    http://www.yrm.org/

    http://yrm.org/literature.htm

    http://www.yrm.org/

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    Yahweh – c’est plus qu’un Nom ! - Page 2 Empty Re: Yahweh – c’est plus qu’un Nom !

    Message  Arlitto Sam 10 Avr 2021 - 4:07

    Ésaïe 2

    (LSG) Louis Segond 1910(LSGS) Louis Segond + Strongs(LSGD) Louis Segond + Dictionnaire(LSGA) Louis Segond + Atlas(NBS) Nouvelle Bible Segond(S21) Segond 21(NEG) Nouvelle édition de Genève(BAN) Bible Annotée(SEM) Semeur(SBLGNT) SBL Greek New Testament(JER) Bible de Jérusalem(CHU) André Chouraqui(CRA) Auguste Crampon(DBY) Darby(MAR) David Martin(OST) Osterwald(SAC) Lemaîtstre de Sacy 
    (CRA) Auguste Crampon

    Ésaïe 2.2 
    Crampon



    Un clic sur un verset envoie vers le comparateur de versions.
    https://www.levangile.com/Bible-CRA-23-1-1-complet-Contexte-oui.htm https://www.levangile.com/Bible-CRA-23-3-1-complet-Contexte-oui.htm 


    Ésaïe 2.2 

    1  La parole qu’Isaïe, fils d’Amos, a vue touchant Juda et Jérusalem.

    Il arrivera, à la fin des jours, que la Montagne de la maison de Yahweh sera établie au sommet des montagnes et élevée au-dessus des collines. Et vers elle toutes les nations afflueront,

    3 et des nations nombreuses viendront et diront : « Venez et montons à la montagne de Yahweh, à la maison du Dieu de Jacob ; il nous instruira de ses voies, et nous marcherons dans ses sentiers. » Car de Sion sortira la loi, et de Jérusalem la parole de Yahweh.

    4 Il sera l’arbitre des peuples et le juge de nations nombreuses. Ils forgeront leurs épées en socs de charrue ; et leurs lances en faucilles. Une nation ne lèvera plus l’épée contre l’autre, et l’on n’apprendra plus la guerre.

    5 Maison de Jacob, venez, et marchons à la lumière de Yahweh.

    6 Car vous avez abandonné votre peuple, la maison de Jacob, parce qu’ils ont comblé la mesure depuis longtemps, qu’ils pratiquent la magie comme les Philistins, et qu’ils donnent la main aux fils de l’étranger.

    7 Leur pays est rempli d’argent et d’or, et leurs trésors sont sans fin ; leur pays est rempli de chevaux, et leurs chars sont sans nombre.

    Leur pays est rempli d’idoles ; ils se prosternent devant l’ouvrage de leurs mains, devant ce que leurs doigts ont fabriqué.

    C’est pourquoi le mortel sera humilié et l’homme sera abaissé : non, vous ne leur pardonnerez point !

    10 Entre dans le rocher, cache-toi dans la poussière, devant la terreur de Yahweh et l’éclat de sa majesté.

    11 Les yeux hautains du mortel seront abaissés, et l’orgueil de l’homme sera humilié, et Yahweh sera exalté, lui seul, en ce jour-là.

    12 Car Yahweh des armées aura un jour contre tout orgueil et toute hauteur, et contre tout ce qui s’élève, pour l’abaisser ;

    13 contre tous les cèdres du Liban, hauts et élevés, et contre tous les chênes de Basan ;

    14 contre toutes les hautes montagnes, et contre toutes les collines élevées ;

    15 contre toute tour superbe, et contre toute forte muraille ;

    16 contre tous les vaisseaux de Tarsis, et contre tout ce qui charme les yeux.

    17 L’arrogance du mortel sera humiliée, et l’orgueil de l’homme sera abaissé, et Yahweh sera élevé, lui seul, en ce jour-là.

    18 Et toutes les idoles disparaîtront.

    19 Et ils entreront dans les cavernes des rochers, et dans les antres de la terre, devant la terreur de Yahweh, et l’éclat de sa majesté, quand il se lèvera pour épouvanter la terre.

    20 En ce jour-là l’homme jettera ses idoles d’argent et ses idoles d’or, qu’il s’était faites pour les adorer, aux rats et aux chauves-souris,

    21 pour s’enfuir dans les trous de la pierre  et dans les fentes des rochers, devant la terreur de Yahweh, et l’éclat de sa majesté, quand il se lèvera pour épouvanter la terre.

    22 Cessez donc de vous confier en l’homme, dans les narines duquel il n’y a qu’un souffle ; car quelle estime en avoir ?



    Lien : https://www.levangile.com/Bible-CRA-23-2-2-complet-Contexte-non.htm

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    Message  Arlitto Sam 10 Avr 2021 - 4:08

    Un historique du nom divin, par Gérard Gertoux (1999)


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    L’écriture du nom de Dieu ne pose aucun problème : il s’agit du nom de quatre lettres YHWH appelé le TétragrammeComment prononcer un tel nom ?

    Elément central du service religieux, le nom divin donne ici lieu à une intéressante étude sur ses origines et ses diverses facettes dans le judaïsme et le christianisme.
    Après un parcours historique d’Adam à nos jours, l’auteur explore les problèmes de transcription et de vocalisation. 
    Les dictionnaires indiquent que Yahvé (ou Yahweh) est une vocalisation incertaine, et que Jéhovah est un barbarisme provenant d’une mauvaise lecture.

    Dans cet historique du nom divin, Gérard Gertoux, hébraïsant tétragrammiste, démontre preuves à l’appui, que cette dernière affirmation est délibérément fausse. 

    D’aprés le Talmud, l’interdiction de prononcer le Nom est apparue seulement au milieu du deuxième siècle de n.è (pge 103).
    La Bible hébraïque possède deux systèmes de vocalisation qui se chevauchent dans le temps. Un système de matres lectionis, le plus ancien, et le système des points-voyelles inventé par les Massorètes (page 123).
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         Hopital Cochin, cloitre, Paris 14 ème
     
    Jusqu’en 70 de n.è, les grands prêtres juifs lisaient le jour du Yom Kippour, la bénédiction de Nombres 6:24 en prononçant YHWH selon ses lettres, c’est-à-dire comme il s’écrit.
     

    Josèphe, dans son ouvrage Les antiquités juives fait la remarque suivante :
    « Le grand prêtre avait la tête couverte d’une tiare de lin, entourée d’une couronne en or, qui portait en relief les lettres sacrées : ce sont quatre voyelles. »
    Au lieu d’expliquer cette anomalie apparente, des commentateurs induisent en erreur le lecteur en indiquent en note que cette lecture était IAUE. Or, ces ‘ lettres sacrées ’ désignaient le Tétragramme écrit en paléo-hébreu, et non en grec. AA8
    La question de savoir quelles étaient les voyelles accompagnant les lettres YHWH serait un non sens, car les voyelles massorétiques ne sont apparues au plus tôt qu’au 6ème siècle de n.è. Avant cette période, les noms hébreux étaient vocalisés grâce aux trois lettres Y, W, H, comme les écrits de Qumrân l’ont confirmé (pg 10). Elles sont appelées « mères de lecture ». (pg 101, 123)
     

    Dans le Catalogue de l’exposition (qui s’est tenue à Paris en 2010) sur les Manuscrits de la mer Morte,  on lit à la page 58  ce commentaire sur le Grand Rouleau d’Isaïe :

    Le texte n’étant pas encore vocalisé selon le système massorétique qui sera mis au point des siècles plus tard, les scribes ont souvent eu recours à des consommes hébraïques en leur donnant une valeur vocalique :

    la lettre waw peut-être lue ‘ou’ ou ‘o’ ; la lettre yod peut correspondre à ‘i’ ou ‘è’ ; ou encore la lettre hé à ‘a’ ou ‘è’.
    Qumrân, Le secret des manuscrits de la mer Morte BNF, 2010

    Au premier siècle le Y en tant que voyelle servait uniquement pour indiquer les sons I et E, le W pour les sons O et OU, et le H final (mais jamais à l’intérieur d’un mot) pour le son A (GG pge 102).

    Pour mieux entendre la lettre H, quasi inaudible, on pouvait lui adjoindre un e muet. Cette légère amélioration donne pour le nom YHWH la prononciation I-eH-Û-A (Iehoua), l’équivalent de la ponctuation massorétique YeHoWah.

    Cette coïncidence est remarquable.
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    Eglise saint Germain-des-près,  Paris 6ème
    Eglise Saint Sulpice,   Paris 6ème
     
    Ces Tétragrammes présentent les points voyelles d’un substitut du nom de Dieu, Adonay. Vers le 6ème siècle, des érudits juifs ont conçu un système de points permettant d’indiquer quelles voyelles il fallait utiliser dans la lecture d’un texte hébreu ancien. Puisque les voyelles sont a ,o, a, on aurait dû avoir le Nom pointé ainsi ; Or, comme le rappelle GG (page 124), on ne retrouve jamais cette forme. Des raisons grammaticales sont invoquées, mais sans fondement sérieux.

    Les Massorètes ont simplement pointé le Tétragramme avec les voyelles e, a du mot SHeMa’ (expression araméenne signifiant Le Nom), obtenant la forme YeHWaH, pour indiquer qu’il fallait lire le Nom par Adonay, et non par Elohim.
      
    Ainsi, pour Gérard Gertoux,  la forme actuelle YeHoWah, que l’on trouve dans les Bibles juives, est le fruit d’une longue histoire. Par le plus grand des paradoxes, le système du queré/ketib, qui consiste à prononcer un mot à la place d’un autre, et qui était censé protéger le nom de Dieu, l’a réellement protégé (page 125).
     
    Il faut cependant se rendre à l’évidence : la prononciation originelle du nom de Dieu est inconnue ; mais il faut aussi constater que les tentatives pour éliminer le nom de Dieu des versions modernes et le remplacer par des titres ou des substituts sont bien réelles.

    Dans ce contexte, l’étude d’ensemble de Gérard Gertoux invite plus à une réflexion personnelle.
     
    Une évidence : la prononciation originelle du nom de Dieu est inconnue. Les tentatives pour éliminer le nom de Dieu des versions modernes sont bien réelles.

    Dans la Bible, le seul personnage religieux qui refuse systématiquement d’utiliser le Nom est Satan le Diable. Dans le récit de la tentation (Matthieu 4:1-11), Jésus n’utilisa que le Nom, et Satan le titre anonyme « Dieu ». 

    De quelle importance est l’emploi du nom personnel de Dieu pour le croyant ? La prière que Jésus Christ a donnée comme modèle commence de cette façon : « Notre Père dans les cieux, que ton nom soit sanctifié. » - Matthieu 6:9

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      La date/heure actuelle est Ven 22 Nov 2024 - 15:03