Une violente controverse a lieu au sein du monde Juif, à la suite d’une affirmation soigneusement répandue du Rabbin David Wolpe, de Los Angeles, selon laquelle « la façon dont la Bible décrit l’Exode n’est pas conforme à ce qui s’est passé, si cela est arrivé. » |
Wolpe a fait cette déclaration devant 2000 fidèles au Conservative Sinaï Temple, et le discours a été reproduit en première page du Los Angeles Times. L’article intitulé « Doute sur l’Histoire de l’Exode », affirme que l’archéologie ôte toute validité au récit biblique. Alors que le public ne se passionne pas pour l’archéologie, le débat entre l’archéologie et la Bible est souvent houleux et au vitriol (sic). L’archéologie biblique est souvent divisée en deux camps : les « minimalistes » ont tendance à mésestimer la précision historique de la Bible, alors que les « maximalistes » qui sont majoritaires et la plupart du temps (irréligieux) agnostiques, suggèrent que les preuves archéologiques vont dans le sens de l’histoire cité fondamentale du texte biblique. Il faut comprendre ce que l’archéologie, en tant que science, est et n’est pas. L’archéologie a deux composantes : la mise à jour des vestiges anciens, et l’interprétation de ces vestiges. Alors que l’étape de la fouille est plus mécanique, factuelle, l’étape d’interprétation relève surtout de la subjectivité. En présence du même vestige, deux archéologues de réputation mondiale en tireront souvent des conclusions divergentes, surtout lorsque l’ego, la politique et la religion entrent en ligne de compte. Dans le domaine subjectif de l’archéologie biblique, telle personne émettant un jugement définitif, comme « l’archéologue démontre … », à sans doute choisi son camp et ne montre pas tout. Quand la journaliste du L. A. Times, Teresa Watanabe écrit « Le Rabbin disait simplement à son troupeau (sic) ce que les universitaires savent depuis des lustres » (c’est nous qui soulignons), elle révèle son a priori contre la Bible. L’HISTOIRE, ALORS ET MAINTENANT Il faut l’admettre, (néanmoins) de toutes façons, nous manquons de document Égyptiens sur la période de l’Exode. Pourquoi ? Il est nécessaire de comprendre la conception que les Anciens avaient sur les événements historiques. La grande majorité des inscriptions venant de l’Antiquité a un objet spécifique : glorifier les actions du roi et montrer sa puissance militaire. Le premier « historien » objectif, selon notre conception moderne de ce terme, était l’écrivain grec Hérodote. On le considère comme le « père des historiens » à cause de sa tentative de « compiler » sans passion une histoire de la guerre entre les Grecs et les Perses. On date l’histoire d’Abraham au XVIIIème siècle avant J.C., cependant que celle de l’Exode est généralement placée au XIIIème siècle avant J.C. - 800 ans avant Hérodote. Cela ne veut pas dire que les anciennes civilisations ne gardaient pas trace des événements, c’est seulement qu’elles privilégiaient l’hagiographie par rapport à une histoire objective. Le British Museum de Londres expose des inscriptions sur les murs du palais de l’empereur assyrien Sanscheriv. Elles montrent les épisodes des campagnes militaires de Sancheriv à partir du VIIIème siècle avant J.C., y compris les descriptions d’ennemis tués (décapités, empalés, etc. …) Sancheriv est montré plus grand que la normale. Mais il manque un élément à ces fresques : il n’y aucun Assyrien mort ! Ceci est cohérent avec le style « historique » antique : les événements néfastes, échecs et défaut ne sont pas décrits du tout. Lorsqu’une nation subit une défaite humiliante, elle lave les fautes et détruit les preuves. Cette idée a des retombées significatives pour l’archéologie et l’Exode. La dernière chose dont les anciens Égyptiens avaient gardé trace est bien l’humiliation d’être totalement anéantis par le Dieu d’une petite nation dominée ( ?). Les Égyptiens conserveraient-ils les détails de la destruction des champs, troupeaux de la mort des nouveau-nés avec, de surcroît, la mort de Pharaon et de toute l’armée Égyptienne dans la Mer Rouge. En d’autres termes, nous ne nous attendons pas à constater un grand intérêt pour l’humiliation de Pharaon par Moïse, même si elle avait eu lieu. Un événement majeur comme la bataille de Kadesh sur le fleuve Orante, entre les Hittites et le Pharaon Égyptien Ramsès II, sera rappelé comme une grande victoire, et décrit comme tel. Point intéressant, la Torah est unique parmi tous les écrits des nations antiques, en ce qu’elle montre son peuple dans la victoire comme la défaite. Les Juifs, et parfois leurs patriarches sont dépeints comme des rebelles, se plaignant, adorateurs d’idoles, et oui, descendant d’esclaves. Cette description objective confère à la Torah une grande crédibilité. Ainsi que l’écrivain Israël Zangwill dit : « La Bible est un livre antisémite. Israël est le méchant, pas le héros, dans sa propre histoire. Singulière dans les épopées, elle parle de vérité, pas d’héroïsme. » CHRONIQUES ARCHÉOLOGIQUES INCOMPLÈTES La recherche archéologique est monotone et coûteuse. A ce jour, seul une petite partie des sites archéologiques historiques ont été mis à jour. Cette courte chronique archéologique signifie que toute conclusion est fondée sur les suppositions et des projections dans le temps. Ce que l’archéologie peut seulement montrer, c’est l’existence des vestiges exhumés, et non l’inexistence de ce qui n’est pas mis à jour. L’absence de preuve … n’est pas preuve de l’absence. Pour autant, cela n’a pas empêché certains archéologues de faire des affirmations audacieuses. Dans les années 1950, l’archéologiste mondialement respectée Kathleen Kenyn creuse une petite parcelle de Jéricho, à la recherche de reste d’habitation du temps de la conquête de la ville par Josué, en 1272 avant J.C. Elle ne trouve pas de preuve et en déduisit que la Bible mentait. Le problème est que Kenyn a creusé sur une petite surface seulement, et a fondé des conclusions sur ce peu d’éléments. Aujourd’hui, même si le débat reste ouvert, de nombreux archéologistes affirment qu’il y a vraiment des preuves évidentes d’habitations du temps de Josué à Jéricho. L’archéologie est une disciple nouvelle et ses résultats sont loin d’être définitifs. Nous avons seulement commencé à gratter la surface du sol. La journaliste du L.A. Times commet d’autres erreurs, telles que lire le texte biblique sans le commentaire du Talmud qui l’accompagne. Par exemple, essayant de démontrer l’incohérence de la Bible, le L.A. Times écrit : « Un passage de l’Exode dit que les corps des conducteurs de chars Égyptiens furent trouvés sur la plage, alors que le verset suivant dit qu’ils coulèrent au fond de la mer. » Le plus grand commentateur de la Bible, Rachi explique qu’après la noyade des Égyptiens, la mer les rejeta sur la rive, au soulagement des Juifs, que leurs ennemis ne les poursuivrai plus (Exode 14 : 30). La crédibilité de l’article du L.A. Times est encore plus affaiblie par sa citation d’un autre rabbin qui affirme faussement cela importe peu « si nous (les Juifs) avons ou non construit les pyramides. » Mais, ainsi que le dément clairement le verset de l'Exode (1:11) et la Haggadah de Pessa'h, les Juifs ont « bâti villes, entrepôts de Pitom et Ramsès ». Les Juifs n’ont jamais construit de pyramide, construits en 2 500 Aant J.C. quelques 1 200 ans avant l’Exode. NAISSANCE DE NOTRE PEUPLE Le Los Angeles Times affirme : « La plupart des congressistes, de même que des laïques et plusieurs rabbins interrogés, ont dit que la véracité historique de l’Exode est presque sans intérêt. » Nous ne sommes pas d’accord. La vérité de ce texte est bien le point important. En s’attaquant à la véracité de l’Exode et en la réduisant à une quelconque fable, ces rabbins détruisent les principes fondateurs du Judaïsme, remontant à plus de 3300 ans. Les Dix Commandements annoncent depuis le commencement : « Je suis le Seigneur Ton Dieu ». Mais c’est seulement une partie du problème. Une lecture du verset complet montre combien la foi en Dieu est prêchée par l’expérience de l’Exode : « Je suis le Seigneur Ton Dieu qui t’a conduit hors de la terre d’Égypte, Te libérant de l’esclavage. » (Exode 20 : 2) Le peuple Juif a survécu pendant des milliers d’années, envers et contre tout, parce qu’il savait clairement la vérité de la Torah. Quand les Juifs du Temps des Croisades préférèrent brûler sur le bûcher plutôt que se convertir, ils ne prêtaient pas foi à une simple fable. Proposer une autre interprétation, c’est insulter les millions de Juifs morts pour leur foi. Que ce soient des non-confessionels vu des rabbins, contre ceux qui rejettent la vérité de la Torah et le caractère obligatoire des Commandements, rejetant les récits historiques de la Torah, des poursuites sont engagées ( ?). Pendant plus de 3000 ans les Juifs ont fidèlement transmis l’histoire de l’Exode, unique dans les annales de l’histoire mondiale. De père en fils, de maître à élève, c’est une chaîne ininterrompue de tradition. Est-elle vraie ? |
Controverse au sein du monde Juif
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Controverse au sein du monde Juif
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Re: Controverse au sein du monde Juif
Ces derniers temps, plusieurs magazines de vulgarisation scientifique et historique se sont penchés sur la question de l’authenticité du récit biblique. C’est surtout le best-seller de Finkelstein et Silberman qui a ressuscité une polémique vielle de 100 ans. Les dernières découvertes archéologiques ne confortent pas forcément ceux que l’on croit | |
"A mon epouse Corava Negma, à ses enfants, à ses petits enfants qui n'ont jamais douté un seul instant." J’achevais de déjeuner quand je reçus un mail de Lamed.fr. Ceci se passait à Paris, dans mon appartement où je passais des vacances studieuses. On me demandait d’écrire un article sur les révisionnistes ; je restais quelques instants songeur. Bien sûr, les tentatives pour essayer de nous déstabiliser ne sont pas nouvelles ; du Hollandais jusqu’au Viennois, en passant par un ouvrage récent (qui est même vendu dans les librairies juives !) - tout à été fait pour nous démontrer scientifiquement que la Bible est erronée. Quand ces detracto-révisionnistes comprendront-ils que la Bible n’est pas un livre d’histoire et que sa dimension est à des années lumières de cette conception cartésienne ? Il n’y a rien de plus lamentable qu’une Vérité Biblique lorsqu’elle est livrée à des profanes ! La doctrine des révisionnistes n’est pas nouvelle, mais on essaie de l’articuler dans ses moindres détails et l’on finit tout simplement par divaguer. Il n’y a rien de plus lamentable qu’une Vérité Biblique lorsqu’elle est livrée à des profanes ! L’une des critiques les plus acerbe consiste à nous dire que la Bible a été rédigée bien plus tard que les évènements qu’elle relate (plus de 1000 ans après l’Exode) ; pour les révisionnistes un tel laps de temps rend impossible la relation minutieuse des évènements et des Traditions, ce qui conduit (pour eux) à un récit anachronique. C’est comme si l’on regardait un film des années 50 où les acteurs portent des montres digitales car les scénaristes n’auraient pas fait correctement leur travail ! Une autre attaque très facile, au premier abord, s’applique à un moyen de transport utilisé, le chameau : « Leurs chameaux étaient chargés d’aromates, de baume et de lotus, qu’ils allaient transporter en Egypte » (Genèse 37 : 25) Le Livre de la Genèse nous dit que les chameaux étaient des bêtes de charge et de transport au temps d’Abraham (18eme siècle av.). D’une manière générale, on estime dans certains milieux que le chameau a été domestiqué au 12ème siècle av. Cette contradiction sert de « fer de lance » aux détracteurs de la Bible et leur permet de prouver que les Textes ont été écrits à une période tardive. Or, récemment tout a changé avec les dernières découvertes archéologiques. On a pu démontrer clairement que le chameau a été domestiqué (par l’homme) au 18ème siècle av. CQFD ! Le Pr Kenneth Kitchen, égyptologue de l’Université de Liverpool a prétendu, pour sa part, que la vente de Joseph à une caravane d’Ismaélites (pour 20 pièces d’argent ) représente le type même de l’erreur biblique, car à l’époque le prix (selon lui ) d’un esclave est beaucoup plus élevé. « Des gens de Madian, des marchands vinrent à passer ; ils tirèrent et firent remonter Joseph de la citerne, puis le vendirent aux Ismaélites pour vingt pièces d’argent. » (Genèse 37 : 28) Il ne faut pas être très fin pour ne pas s’apercevoir que le prix indiqué par la Bible est un prix moyen ; de plus la description de la cour de Pharaon et de ses protocoles sont très précis. Le nom égyptien de Joseph, ses vêtements, les coutumes… tout est très proche de la réalité égyptienne telle que nous la percevons aujourd’hui. « Pharaon surnomma Joseph Saphenath Panéach, et il lui donna pour femme Osnath, fille de potiphera, prêtre d’On » (Genèse 41 : 45) LE SéJOUR EN éGYPTE ET L’ESCLAVAGE DES HéBREUX L ‘égyptologue Sir Allan Gardiner a déclaré : « Il ne faut jamais oublier que nous sommes confrontés à une civilisation de plus de dix mille ans et pour laquelle il ne subsiste que peu de vestiges. Ce que nous annonçons comme l’histoire égyptienne est une collection de chiffons et de ragot ». Un ouvrage récent, véritable best seller polémique à souhait. La Bible dévoilée de Neil Asher Silberman et Israël Finkelstein vient corroborer les affabulations des révisionnistes. Selon ces auteurs, la richesse des détails bibliques ne doit pas masquer l’absence de la documentation extra-biblique pour confirmer l’Exode. Pourtant, des disques historiques présentent un document exceptionnel sur la période de l’esclavage des hébreux en Egypte. Surnommé le Papyrus de Brooklyn (car il est conservé au Musée de Brooklyn), ce document utilise des patronymes israélites cités dans la Bible pour nommer des esclaves tels que Asher, Yissachar, Shifra… De plus, le disque utilise le terme « Hapiru » pour désigner des gens ayant travaillé dans les constructions grandioses de Ramsès II, or pour de nombreux linguistes, ce terme a de grandes affinités avec le terme « Ivrim » qui signifie « Hébreux » ! La Bible nous rapporte que les Hébreux construisirent les cités de stockage de Pitom et Raamses : “ Joseph établit son Père et ses frères et leur donna droit de propriété dans le pays d’Egypte, dans la meilleure partie du pays, dans la terre de Raamses, comme l’avait ordonné Pharaon » ( Genèse 47 : 11 ) L’archéologue autrichien Manfred Bietak a effectué une partie de ses recherches pour identifier la cité de Pi-Raamses. Ce chercheur, directeur des excavations depuis 1966 travaille pour l’OAI. Pi-Ramesse date exactement de la période du séjour des Hébreux en Egypte. Il a découvert dans le delta oriental du Nil, un centre marchand du royaume moyen d’Egypte (capitale du Hyksos) ainsi que la résidence du delta des 19ème et 20ème dynasties : PiRamesse. En quoi cela nous concerne t-il ? C’est très simple, cette cité date exactement de la période du séjour des Hébreux en Egypte et confirme que de nombreux asiatiques (Cananéens d’origine) habitèrent les résidences d’esclaves. Les disques égyptiens nous disent également que « Ramsès II construisit une nouvelle capitale Pi-Ramesse (maison de Ramsès) dans le delta oriental du Nil, aux alentours de Goshen », là où la Bible situe les Hébreux ! Il est à noter de plus, que le Papyrus de Leyden (autre document égyptien de cette époque) rapporte que lors de la construction de Ramasses, un fonctionnaire a demandé : «Que soit distribué des rations de grains aux soldats et à l’Hapiru. » Le Pr Malamat Abraham ( de l’Université Hébraïque de Jérusalem) tire de ce qui précède un certain nombre d’enseignements, notamment que les Hébreux ont été forcés de construire la ville de Ramasses : «Cette preuve tombe à pic ! » L’EXODE ET LA TRAVERSéE DU DéSERT « Quand Pharaon fit partir le peuple, D.ieu ne le dirigea point par le pays des Philistins, car il était proche ; Parce que D.ieu disait « de peur que le Peuple ne regrette quand ils verront la guerre, et qu’ils retournent en Egypte.» (Exode 13 :17) Le Pr Malamat a tenté à maintes reprises d’expliquer ce détour : à cette époque (et cela pendant deux cents ans), il y avait un réseau de forteresses situé le long de l’itinéraire côtier nordique (du Sinaï à Canaan) ; cette ligne constituait alors l’accès de l’Egypte proche vers le Sinaï méridional (car les Egyptiens pressentaient que la route méridionale conduirait à une mort certaine dans le désert.) Donc, Moise indique une route aux Hébreux pour mystifier Pharaon, à tel point que les Egyptiens concluront : «Et Pharaon dira des enfants d’Israël qu’ils se sont égarés dans ce pays ; le désert les a emprisonnés. » (Exode 14 : 3) Le Pr Malamat précise d’ailleurs à ce sujet « que ceci reflète un point de vue spécifiquement égyptien qui est normal pour l’époque en raison des forteresses disséminées sur la côte nordique, n’importe qui cherchant à se sauver d’Egypte ferait un détour vers le Sud pour éviter le désert ». Pour renforcer cette thèse, il suffit d’examiner une série de papyrus de l’Egypte ancienne écrite en araméen et trouvée sur l’Ile Eléphantine, près de ce qui est aujourd’hui le barrage d’Assuan : on y découvre le récit d’une rébellion dans laquelle une faction égyptienne renégate a suborné des asiatiques habitant l’Egypte pour les aider. Bien que la rébellion ait échoué, elle confirme que lorsque les Hébreux étaient en Egypte, les Egyptiens pouvaient penser : « Allons, ingénions-nous contre lui (le peuple des enfants d’Israël) de peur qu’il ne s’accroisse encore, et alors, survienne une guerre, il pourrait se joindre à nos ennemis, nous combattre et il quitterait le pays. » (Exode 1 :10) C’est, précise le Pr A.Malamat , « ce qui s’est effectivement produit dans l’épisode narré sur le papyrus de l’Ile Eléphantine» ! En outre, ce document très étonnant, nous parle d’une colonie juive de type militaire chargée de défendre la frontière contre les Nubiens (Ethiopiens), autour de 480 av. Ils ont construit un temple mais ont amalgamé leur pratique avec des pratiques idolâtres tout en observant Pessah strictement ! Les contrats commerciaux, les documents relatifs au divorce, et d’autres documents mentionnés sur ces papyrus nous éclairent sur les pratiques légales de ces Hébreux. Un autre type de critique est venu du défunt archéologue Gosta Ahlstrom . Il a déclaré : « il est évident que les auteurs bibliques n’avaient rien su des évènements en Palestine avant le 10ème siècle av. et de même, ils ont ignoré la géographie de la Palestine vers la fin de l’age de bronze ». La preuve d’Ahlstrom : il nous cite la liste biblique des villes le long de l’itinéraire suivi par les Hébreux juste avant d’atteindre le Jourdain Iyyim, Dibon, Almon-diblatayin, Nébo et Avel Shittim. « Ils repartirent d’Iyyim et campèrent à Dibon Gad. Ils repartirent de Dibon-Gad et campèrent à Almon-Diblathayim. Ils repartirent d’Almon-Diblathayim et campèrent parmi les monts Abarim en face de Nébo. » (Nombres 45, 48) Itinéraire géographique incrit sur le temple d'Amon à Karnac, Egypte | L’archéologue G.Ahlstrom nous précise alors que la plupart de ces endroits n’ont pas été localisés et ceux qui ont été fouillés ne sont pas mentionnés par la Bible. |
Pourtant, les hiéroglyphes des temples égyptiens indiquent des éléments bien différents ! On sait aujourd’hui que l’Egypte a eu beaucoup de raisons de voyager à Canaan (commerce, conquête militaire, administration). Ces itinéraires sont relatés dans trois temples égyptiens différents, énumérés dans le même ordre prévu dans la Bible et datés à la période exacte de la conquête de Canaan.
Une autre vérification est facile ; elle se situe au niveau d’une inscription qui se trouve au musée d’Amman. Datant vraisemblablement du 8ème siècle av, on l’a trouvé dans le village jordanien de Deir-jalla (1967) qui, pendant la période biblique, était un territoire moabite.
Cette inscription nous informe qu’une personne se nommant Bilaam ben Beor, connu des habitants locaux en tant que prophète recevait ses prophéties la nuit !
Trois fois dans les deux premières lignes du texte, le nom de « fils de Balaam de Beor » est indiqué.
Ce texte se compose de 119 fragments de plâtre, inscrits avec de l’encre noire et rouge ; il était parmi des gravas d’un bâtiment détruit par un tremblement de terre.
Ce tremblement s’étant sûrement produit pendant le règne du roi Uzziah (760 av). Ecrit en araméen, il commence par le titre « du livre de Balaam fils de Beor », ce qui laisse penser qu’il faisait partie d’un texte pré-existant.
L’ensemble de ces informations tend à corroborer le Bilaam décrit dans la Bible -son nom, son prénom, son métier, ses prophéties nocturnes et le fait qu’il soit un moabite. (Nombres 21, 4-8)
Abordons maintenant la présence des Hébreux en Egypte. Qu’il nous soit permis de signaler aux révisionnistes de toute sorte que dans le modeste village de Beni Hassan, à 240 km du Caire ont été découvertes 39 tombes de Nobles du royaume moyen d’Egypte. L’un d’eux est un Noble de la 12ème dynastie. Sur les murs de ce tombeau sont décrits la visite de quelques asiatiques (Cananéens) en Egypte. On situe la migration de Jacob et des siens pendant cette période : CQFD
D’autre part, « il se leva un roi nouveau sur l’Egypte, qui ne connaissait pas Joseph ». (Exode 1 : 8)
Il semble certain aujourd’hui que ce roi est le Pharaon Sésostris III. Son prédécesseur Sésostris II n’a eu aucun fils !
Des disques historiques nous apprennent que des esclaves asiatiques (Cananéens) ont été utilisé par la 12ème dynastie.
Gardiner a écrit : «Il devrait être noté, cependant, que sur les stèles et les papyrus, les esclaves asiatiques (Cananéens) sont très souvent mentionnés, bien qu’il n’y ait pas moyen de dire s’ils étaient des prisonniers de guerre ou avaient infiltré l’Egypte de leur propre chef ».
Il est clair aujourd’hui qu’il y a eu un programme de constructions étendu dans le delta où les Hébreux ont été situés. Les bâtiments construits dans le delta oriental du Nil ont été faits en briques crues et boue ; il en est de même pour les pyramides de Sésostris III et Amenemhet III.
Flavius Josèphe a d’ailleurs écrit : « Ils (les Egyptiens) les ont placés (les Hébreux) pour construire les pyramides » (Antiquités des Juifs, Livre 2 : IX-1)
DANS QUELLES PERSPECTIVES ?
L’histoire biblique ne peut se comprendre qu’avec l’intervention de D.ieu et ceci par l’intermédiaire des miracles : ouverture de la mer des Joncs, Révélation du Mont Sinaï, distribution céleste quotidienne de la manne … Pour les révisionnistes, l’histoire semble un conte à dormir debout : sommes-nous capables de retracer les routes de l’Exode dans le désert ; pouvons nous même déterminer si l’Exode a bien eu lieu ?
Est-ce bien notre problème ? La torah n’est-elle pas a la fois globale et individuelle ? Ces personnes utilisent un raisonnement relativement simpliste ; n’est-il pas absurde de penser que les Hébreux avaient assez de provisions dans le désert pour subsister ?
En fait, ce genre d’opinion doit être replacé dans son contexte ; ce n’est pas la Bible que les archéologues attaquent mais il se trouve que les faits rapportés par la Bible ne coïncident pas avec leurs propres démonstrations ! La Bible nous enseigne clairement que la nourriture, les vêtements et la protection furent donnés par D.ieu, alors pourquoi douter ?
LA CONQUêTE DE CANAAN
Depuis 1980, les fouilles de Jéricho ont permis de découvrir une cité qui date de Josué.
Pourtant, en 1952, l’archéologue britannique Kathleen Kenyon creusa une profonde tranchée et observa une coupe transversale de la cité de Jéricho. Elle constata que le plus récent de ses murs dataient de 200 à 600 ans, c’est à dire près de 1000 ans avant l’arrivée de Josué. [ Soit 1600 et 1200 avant l'ère chretienne, c'est à dire à la fin de l'âge de bronze ]. Elle arriva donc à la conclusion que Josué s’était trouvé dans l’impossibilité de détruire les murs de Jéricho, car ils auraient correspondu à des couches de terres plus profondes. Conclusion de cette éminente archéologue : la destruction des murs de Jéricho vers 1350 av. est une légende !
Pour nous, il suffit de nous référer au Talmud (Berakhot 54a) qui nous explique que les murs ont été engloutis dans la terre ; il est donc évident qu’ils se sont retrouvés dans les couches très profondes. De plus, K. Kenyon n’a jamais expliqué comment une ville aussi prospère que Jéricho n’était pas protégée par des murs épais !
Grâce aux travaux du Dr Bryant G.Woods (Université de Toronto) dans les années 90, on sait aujourd’hui que l’erreur commise dans les années 50 provient du fait que les fouilles ont été effectuées au mauvais endroit !
Le blé retrouvé est un blé de printemps or Josué a conquis Jéricho immédiatement après Pessah.
Les travaux de Woods ont démontré qu’à 3 mètres en arrière des précédentes fouilles, des limons recouvrant des excavations ont été découverts ; preuve d’une combustion forte.
« Josué livra Ai au flammes et la condamna à une ruine et à une solitude perpétuelle-ce qu’elle est encore aujourd’hui. » (Josué : 8-28)
De plus, un certain nombre de caches contenant du blé à peine utilisé ont été trouvé, ce qui laisse présager que le siège de Jéricho a été bref ; en outre, le blé retrouvé est un blé de printemps or Josué a conquis Jéricho immédiatement après Pessah !
Le Pr Laurence Stager (Harvard) en parlant des travaux de Woods :
« En ce qui concerne l’évaluation archéologique, il semble que la destruction de Jéricho soit une évidence et que sa datation est de plus en plus précise.
Il est très rare qu’un archéologue déclare: « Tout correspond à ce que la Bible a décrit ». Il ne faut pas cependant oublier, que le Dr Adam Zartal (Département d’Archéologie de l’Université de Haïfa) avait déjà induit ces hypothèses.
« Josué bâtit alors un autel au Seigneur, D.ieu d’Israël, sur le mont Hébal, selon ce que Moise, serviteur de D.ieu, avait prescrit aux enfants d’Israël, comme il est écrit dans la loi de Moise : un autel de pierres brutes, que le fer n’avait jamais touchées ». (Josué 8 : 30-31)
Les travaux de Zartal ont montré l’existence de cet autel à la place prévue par le Livre de Josué ; de plus les os d’animaux jonchant le sol correspondent aux holocaustes bibliques.
« Et l’on y offrit des holocaustes à l’Eternel, et l’on y sacrifia des rémunératoires » (Josué 8 : 32)
Cet autel, découverte du Pr Zartal, correspond au style de construction pratiqué par les Hébreux et en aucun cas à un autel utilisé par les Cananéens dans leurs temples païens ! Il est donc assez facile, de ce fait, au Pr Zartal d’attaquer les révisionnistes : « Que répondez-vous à l’accumulation de preuves que j’ai apportées ? Apparemment rien ! Sinon le silence »
Le Dr L. Stager,pour conclure ce chapitre, a déclaré en parlant des découvertes du Dr Zartal : « Si un autel a été découvert sur le mont Eval, c’est une découverte révolutionnaire. Nous (les archéologues) nous devons retourner au jardin d’enfants ».
INFLEXIBLES ET CARTESIENS
Les révisionnistes insistent beaucoup sur le fait que l’entité « Israël » n’a pas existé avant le 9e siècle av. ; or on connaît une inscription datant de 1210 av. qui identifie clairement « Israël » dans la terre de Canaan comme un peuple à part entière. «Israël est dévastée, sa graine ne poussera plus», est la proclamation victorieuse de Pharaon Méneptah.. gravée en 1210 av. |
L’inscription, qui décrit la victoire du Pharaon Méneptah à Canaan nous dit :
« Israël est dévastée, sa graine ne poussera plus »
Cela signifie que le Pharaon Méneptah, lors d’une campagne militaire contre Canaan a anéanti un peuple nommé Israël et qu’il n’en resterait plus rien.
Comment les révisionnistes réagissent-ils à cette inscription ? Ils nous répondent que nous ne disposons que d’une seule preuve, mais selon les normes de l’histoire moderne, cela est suffisant : il y a eu un peuple dans Canaan qui a pris le nom d’Israël et qui a été appelé Israël par les Egyptiens et il est évident que ceux-ci n’ont pas crée de toutes pièces un peuple unique pour faire simplement œuvre de propagande. Tel Dan constitue la première référence à la «maison de David» en dehors de la Torah. | |
Avec cette démonstration exhaustive, on a trouvé dans la région de Judée-Samarie, environ 300 hameaux construits entre le 11ème et 13ème siècle av., époque où nos ancêtres ont conquis le pays. On sait aujourd’hui que cette population rurale n’était pas une population de Canaan ; de plus leur habitat était unique et correspond tout à fait à celui décrit dans le Livre des Juges et le Livre de Samuel.
Tous ces faits, ainsi que l’inscription sur la stèle de Méneptah concourent à renforcer l’idée d’un déploiement de colonies Juives dans cette région.
DAVID ET SALOMON
Un certain nombre d’archéologues révisionnistes pensent que l’existence de la monarchie de David et de Salomon est une « habile manipulation nationaliste des auteurs de la Bible ». Ils prétendent que la Bible a donné une version idyllique des règnes de ces deux souverains, les considérant comme l’âge d’or de l’histoire d’Israël.
Allons plutôt à l’essentiel : la Bible nous raconte comment le roi Salomon a rénové trois villes, Chatzor, Megiddo et Gezer pour servir de garnison à sa prodigieuse cavalerie : « Plus toutes les villes d’approvisionnement de Salomon, les villes des chariots, celles des cavaliers bref, ce qu’il plaisait à Salomon de construire à Jérusalem, au Liban et dans tout le pays soumis à sa domination » (I Rois : 9-19) | |
Vue aérienne des ruines de l'ancien Megiddo dans la vallée de jezréel |
« Le roi Salomon fit aussi construire une flotte à Ecion-Gheber, qui est près d’Elot, au bord de la mer rouge, dans le pays d’Edom. » (I Rois : 9-26)
Des archéologues ont découvert les murailles de ces cités, datant du roi Salomon.
Les expéditions menées par le Pr Nelson Glueck ( American Schools of Oriental Research ) entre 1937 et 1940 en ce qui concerne Tell el Kheleifeh montrèrent, au niveau des fouilles, des murailles importantes.
Les débris de poteries permirent de fixer la date de construction des ouvrages à une date postérieure à 1000 av. A un certain niveau de la muraille, Glueck découvrit une porte pourvue d’une triple défense : Tell el Kheleifeh ne pouvait être, selon lui, qu’Ezeon-Geber ; de plus cette ville recelait un certain nombre de chantiers navals dont on trouva les vestiges.
Mais surtout, cette ville était le centre de l’industrie du Cuivre à l’époque de Salomon ; or, nulle part que ce soit en Asie occidentale ou en Egypte, on a trouvé un haut fourneau comparable à celui que Glueck découvrit. Ce qui tend à prouver que la plus grande fonderie de l’Orient se trouvait là. CQFD
Le Pr Israël Finkelstein, un révisionniste à la mode, s’oppose à la théorie de Glueck en se basant sur un système de datation différent. Il prétend que la construction de la porte à triple tenaille s’est faite 100 ans après la période du roi Salomon ; il base son argumentation sur le fait que les découvertes antérieures se fondaient sur la stratigraphie, la poterie et la Bible.
Or, n’en déplaise au Pr Finkelstein, on sait depuis la théorie de l’évolution, que tout système de datation est sujet à caution !
Est-il besoin de douter de l’existence des rois David et Salomon, connu par la bible comme les fondateurs de la lignée davidique ?
L’une des dernières découvertes archéologiques (1993) sont les pierres de la ville antique de Dan (Galilée) par l’archéologue Avraham Biran. Celui-ci et son équipe ont mis à jour les restes d’une stèle basaltique noire sur laquelle figuraient 13 lignes d’écriture. Deux de ces lignes contenaient les expressions « Roi d’Israël » et « Chambre de David ».
C’est la première fois que l’on trouvait une référence au roi David en dehors de la Bible ; le Dr Biran pense que la stèle a été érigée dans le 1er trimestre du 8eme siècle A C E . (soit environ un siècle après la mort du roi David) ou autour de la periode de la conquête de Tiglat-Pileser III d'Israël du Nord [733/2 A.C.E ]
Dans le cas où les sceptiques aimeraient d’autres preuves, sachez qu’une autre dalle de basalte où figurait une inscription du roi Mesha a été découverte à Dibon par Klein (un missionnaire allemand ) en 1868. On nomme cette stèle La pierre de Moabite et elle est composée de 34 lignes écrites en caractères moabites.
Elle a été installée par le roi Mesha comme disque et mémorial de ses victoires ; on la trouve aujourd’hui au musée du Louvre :
« Mecha, roi de Moab, était riche en troupeaux : il payait au roi d’Israël un tribut de cent mille agneaux et de cent mille béliers pourvus de leur laine.
Mais à la mort d’Achab, le roi de Moab fit défection au roi d’Israël » (II Rois 3 :4-5)
La langue moabite utilisée sur la stèle est très proche de l’hébreu.
Un certain nombre de lignes sont significatives :
- ligne 5 : «Le roi d’Israël, et lui ont humilié Moab pendant beaucoup de jours ».
- ligne 6 : « Et son fils a régné dans son endroit ; et il a également dit [ma volonté est d’opprimer Moab] En mes jours il a dit ainsi ».
« Aussitôt Joram quitta Samarie et passa en revue tout Israël. Puis il se décida à envoyer le message suivant à Josaphat, roi de Juda : [le roi de Moab s’est révolté contre moi. Veux-tu aller en guerre avec moi contre Moab ? ] » (II Rois 3 :6)
- ligne 7 : « Mais j’ai triomphé de lui et de l’excédent de sa maison et l’Israël a péri »
La célèbre ligne 31, quant à elle, est très significative ; elle a fourni la première mention de David dans un texte contemporain en dehors de la Bible.
L’existence même du roi David a souvent été contestée ; il est intéressant de constater (mais le hasard existe-t-il ?) qu’au moment même où la stèle de Dan a été découverte, l’épigraphe français André Lemaire travaillait au décryptage de l’inscription de Mesha et il a montré qu’une inscription identique apparaissait : «la chambre de David »
ligne 31 : « Et la chambre de [ Da ] vid a demeuré dans Hauranen »
A la suite de ces découvertes, les révisionnistes se sont déchaînés.
1. En 1994, Philip R. Davies (leur chef de file) a suggéré que l’expression de Dan ne signifie pas forcément «chambre de David» mais qu’elle pourrait être facilement traduite par «chambre de l’oncle» ou «chambre de la bouilloire».
2. Dès la fin de 1994, Anson Rainey a signalé les erreurs trouvées dans l’interprétation de P.R. Davies en ce qui concerne les inscriptions de la stèle de Dan et la pierre de Moabite.
3. En 1995, David Noel Freedman et Jeffrey C. Geoghegan constatent que la «chambre de David » reste la traduction la plus susceptible du passage ambigu des deux stèles.
Ne désarmant nullement, les révisionnistes se sont attaqués à la conquête de Jérusalem par le roi David.
Les nouvelles fouilles près de Gihon se font dans la partie la plus ancienne de Jérusalem et elles ont montré de nouvelles informations sur les réseaux d’eau .
La Bible relate la conquête de Jérusalem dans [ II Samuel : 5 ] ;les études les plus récentes ont montré que David s’est servi des réseaux d’approvisionnement d’eau pour entrer dans la ville.
Au cours des fouilles concomitantes au 3e millénaire de la prise de la ville, les archéologues Ronny Reich et Eli Shukron ont découvert les fondations d’une tour énorme construite avec des pierres gigantesques ; cette tour protégeait le système de conduction d’eau et datait de la période d’Abraham.
CONCLUSIONS
Le Professeur Adam Zartal, titulaire de la chaire d’archéologie de l’Université de Haïfa, indique à propos de la polémique entre l’archéologie et la Bible :
« Après des années de recherche, je crois sincèrement qu’il est impossible d’envisager les origines d’Israël sans la Bible !
Pendant longtemps, la recherche a essayé d’être aussi objective que possible et de ce fait, la Bible était utilisée (pour certains) avec circonspection.
Mais de plus en plus, nous avons vérifié la valeur historique de la Bible, et nous avons constaté avec stupeur (pour certains d’entre nous) que les indications et les informations présentes dans la Bible constituaient des portes ouvertes où nous (les archéologues) pouvions nous engouffrer »
Eh, messieurs les révisionnistes ; des Textes, rien que des Textes !
Ils opposent à des conjonctures, à des hypothèses, tant rabâchées qu’on avait fini par les prendre pour prouvées, un démenti cinglant. Il faut en tirer des conséquences.
Admettre qu’on s’est trompé n’est pas donné à tout le monde ; pire que cela, admettre que des scientifiques nous ont trompés, c’est inadmissible. Alors, Messieurs les révisionnistes, êtes-vous capables de faire à reculons le douloureux chemin de l’erreur jusqu’au carrefour où l’on s’est égaré ?
La Science c’est aussi cela !
« D.ieu a donné à son peuple une loi de vérité par son prophète, le fidèle de sa maison.
Jamais d.ieu ne changera sa loi, Jamais il ne lui en substituera une autre »
[ltr]<< 1ère partie : Archéologie et Exode[/ltr]
Traduction et adaptation du Dr Aharon FELDMANN