Bienvenue à Bethléem
La région de Bethléem
Les villages typiques de la région sud de Jérusalem se trouvent sur de petites collines, en partie boisées, qui accueillent quelques maisons agglomérées en grappes. Tout de suite à l’extérieur de ce mini centre urbain, la campagne revendique ses droits. Les villages sont petits, compacts. Le désert, à l’est, n’est jamais très loin. Anciennement, le village devait se composer principalement d’agriculteurs et de petits commerçants.
Les villes aux noms évocateurs comme Bethléem ne sont, en fait, que de petits bleds insignifiants, perdus sur les montagnes judéennes, mais présents au fond des mémoires et des souvenirs. Les traditions bibliques n’y auraient jamais fait allusion que nous n’en connaîtrions sans doute pas plus l’existence que Bira ou Beit Jala. Pour le voyageur d’aujourd’hui qui circule dans cette contrée, c’est aussi l’occasion de renouer avec le village d’autrefois, modeste et accueillant, à dimension humaine.
Le Champ du Berger
Dans la campagne qui se prolonge à l’est de Bethléem, avant que la végétation fasse place aux roches du désert de Juda, un champ a retenu l’attention de nombreuses générations depuis les premiers siècles de l’Église. Il porte le nom de Champ du Berger. C’est ici que la tradition situe l’apparition de l’ange aux bergers la nuit de la naissance de Jésus à Bethléem (Lc 2). Dans cette importante vallée agricole en plein cœur des montagnes judéennes, les communautés orthodoxe et catholique conservent, à des endroits différents bien sûr, une tradition qui remonte au 4e siècle. Ce grand champ est une exception par rapport aux petites vallées encastrées entre les montagnes habituellement assez rapprochées les unes des autres.
L’entrée à Bethléem
Bethléem est un petit village typique de la Judée. Cinq kilomètres à peine le séparent de la grande Jérusalem située plus au nord. Il n’aurait sans doute jamais été question de lui si l’espérance messianique de l’Ancien Testament n’avait pas vu en lui le berceau du Messie. C’est ce qui lui a donné sa renommée, surtout dans le christianisme bien sûr. L’identification de l’actuel Bethléem avec la ville ancienne ne fait de doute pour personne. Un rapide survol historique devrait vous permettre de voir en quoi ce village a participé à l’histoire d’Israël.
Quelques notices sur l’histoire de Bethléem
La région de Bethléem
Les villages typiques de la région sud de Jérusalem se trouvent sur de petites collines, en partie boisées, qui accueillent quelques maisons agglomérées en grappes. Tout de suite à l’extérieur de ce mini centre urbain, la campagne revendique ses droits. Les villages sont petits, compacts. Le désert, à l’est, n’est jamais très loin. Anciennement, le village devait se composer principalement d’agriculteurs et de petits commerçants.
Les villes aux noms évocateurs comme Bethléem ne sont, en fait, que de petits bleds insignifiants, perdus sur les montagnes judéennes, mais présents au fond des mémoires et des souvenirs. Les traditions bibliques n’y auraient jamais fait allusion que nous n’en connaîtrions sans doute pas plus l’existence que Bira ou Beit Jala. Pour le voyageur d’aujourd’hui qui circule dans cette contrée, c’est aussi l’occasion de renouer avec le village d’autrefois, modeste et accueillant, à dimension humaine.
Le Champ du Berger
Dans la campagne qui se prolonge à l’est de Bethléem, avant que la végétation fasse place aux roches du désert de Juda, un champ a retenu l’attention de nombreuses générations depuis les premiers siècles de l’Église. Il porte le nom de Champ du Berger. C’est ici que la tradition situe l’apparition de l’ange aux bergers la nuit de la naissance de Jésus à Bethléem (Lc 2). Dans cette importante vallée agricole en plein cœur des montagnes judéennes, les communautés orthodoxe et catholique conservent, à des endroits différents bien sûr, une tradition qui remonte au 4e siècle. Ce grand champ est une exception par rapport aux petites vallées encastrées entre les montagnes habituellement assez rapprochées les unes des autres.
L’entrée à Bethléem
Bethléem est un petit village typique de la Judée. Cinq kilomètres à peine le séparent de la grande Jérusalem située plus au nord. Il n’aurait sans doute jamais été question de lui si l’espérance messianique de l’Ancien Testament n’avait pas vu en lui le berceau du Messie. C’est ce qui lui a donné sa renommée, surtout dans le christianisme bien sûr. L’identification de l’actuel Bethléem avec la ville ancienne ne fait de doute pour personne. Un rapide survol historique devrait vous permettre de voir en quoi ce village a participé à l’histoire d’Israël.
Quelques notices sur l’histoire de Bethléem
- 14e siècle av. J.-C. : Certains auteurs pensent retrouver le nom de Bethléem dans une des lettres d’Amarna, mais il subsiste des doutes à ce sujet.
- 10e siècle av. J.-C. : Le village gagne une certaine renommée parce que David, le grand roi d’Israël, y serait né. Ce n’est que plus tard que l’on fera cette association. Dans les guerres contre les Philistins, 2 S 23,14-16 signale que Bethléem sert d’avant-poste aux Philistins. La victoire de David les en délogera.
- Après le Schisme entre les royaumes du nord et du sud, Roboam fortifie la ville pour se protéger des invasions des tribus du nord (2 Ch 11,6)
- 8e siècle av. J.-C. : Bethléem est absente de la scène politique et militaire. Seul Mi 5,1-2 en parle dans le fameux texte de l’espérance messianique.
- 6e siècle av. J.-C. : Quelques personnes de retour d’Exil viennent s’installer à Bethléem (Esd 2,21; Ne 7,26) mais cela reste marginal.
- 1er siècle av. J.-C. : Hérode se sert de Bethléem comme poste de garde, car la ville se trouve sur la route qui mène de Jérusalem à ses forteresses de Massada et de l’Hérodium.
- 1er siècle apr. J.-C. : Le village reste peu important. Matthieu et Luc y situent la naissance de Jésus de Nazareth.
- 2e siècle apr. J.-C. : Après la fin de la Deuxième révolte juive (135) Hadrien expulse tous les Juifs de la Palestine, y compris de Bethléem, et fait construire un monument à l’adoration de Tammuz/Adonis sur l’emplacement de ce qui était considéré comme la grotte de la Nativité.
- 4e siècle apr. J.-C. : Une première église de la Nativité est dédicacée en 339 par l’impératrice Hélène. C’est l’église à octogone qui est construite sur l’emplacement de la grotte.
- 384 apr. J.-C. : Jérôme vient s’installer à Bethléem avec Paule et Eutochia. Ils y fondent un monastère. C’est ici que Jérôme produira sa fameuse traduction latine, la Vulgate, qui restera le texte biblique normatif de l’Église catholique jusqu’au 20e siècle.
- 6e siècle apr. J.-C. : L’église constantinienne est remplacée par une nouvelle construction sous les ordres de Justinien. C’est l’église actuelle de Bethléem.
- 7e siècle apr. J.-C. : Contrairement à ce qu’ils ont fait aux autres églises de Palestine, les Perses ne détruisent pas l’église de Bethléem en 614. L’histoire (ou la légende) veut qu’ils aient vu les mages sur une mosaïque à l’entrée de l’église et qu’ils les aient considérés comme faisant partie des leurs. Ils auraient ainsi épargné l’église de la destruction.
- …
- 2002 : La ville est emmurée par les occupants israéliens.