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    Comment Fillon le « chrétien »...bla bla

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    Message  Arlitto Mer 25 Nov 2020 - 5:03

    Comment Fillon le « chrétien » a mis la question de la religion dans le débat de la présidentielle
    Après la déclaration du candidat de la droite sur le plateau de TF1, les candidats à l’élection présidentielle ont été poussés à réagir sur la place de la foi dans la vie publique.

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    Il a suffi d’un mot de François Fillon. Un mot qui devait adoucir la « radicalité » - comme il le qualifie lui-même - de son projet social lors de sa rentrée politique, après les vacances de Noël. En affirmant qu’il était « chrétien » sur le plateau de TF1 le 3 janvier, le candidat de la droite faisait une fois de plus intervenir la question du religieux dans une campagne pour la présidentielle, où elle est décidément très présente. Un thème dont la récurrence dans le débat public est inédite, et sur lequel les autres politiques ont été amenés à se prononcer après la sortie de François Fillon.

    Lire aussi :   Les « valeurs » de François Fillon ont séduit l’électorat catholique

    Sur le plateau de « On n’est pas couché » samedi 7 janvier, Vincent Peillon a ainsi dénoncé « une atteinte à la laïcité sans précédent », lui qui fait campagne pour la primaire à gauche sur la défense de celle-ci. « Aujourd’hui il y a un grand déballage religieux partout, donc ça vaut pour tout le monde. Moi je veux qu’on arrête de mettre la religion, d’ailleurs la plupart des Français n’en veulent pas, au cœur de la vie politique »,avait-il lancéquelques jours auparavant sur Radio classique.

    « Un sentiment de malaise »
    Lundi 9 janvier, Manuel Valls lui a emboîté le pas, assénant dans un entretien au Parisien/Aujourd’hui en Franceque « la religion relève de l’intime ». « Je respecte les convictions de chacun », a encore expliqué l’ancien premier ministre, candidat à la primaire à gauche, « mais je refuse d’avoir à juger de la pertinence d’un projet en fonction de sa religion. »

    Marine Le Pen a, elle, jugé dans un entretien sur France 2 le 10 janvier, que le discours de François Fillon « créé un sentiment de malaise ». La candidate du Front national à l’élection présidentielle se présente elle aussi en défenseure de la laïcité, tout en lui reprochant « l’utilisation opportuniste de cette foi pour se défendre d’une critique politique ». « C’est profondément contraire à la laïcité, aux valeurs qui sont les nôtres », a-t-elle martelé. « Comment lutter contre le communautarisme, contre ceux qui veulent faire de la politique au nom d’une religion, par exemple l’islam, si M. Fillon utilise ce type d’arguments sur la Sécurité sociale ? », a encore interrogé Mme Le Pen.

    « Je suis croyant »
    Reste que dans leurs critiques des propos de M. Fillon, certains, tout en défendant le maintien des convictions religieuses dans la sphère privée, ont évoqué leur propre rapport à la foi. « Je suis croyant, je vais pas m’offusquer d’un mouvement de foi »,a ainsi lancé François Bayrou le 4 janvier sur iTélé, avant de qualifier de « dérive » et d’« instrumentalisation politique » les déclarations de M. Fillon. « Ce mélange des genres est déplacé, et il est dangereux. (…) Je refuse d’avoir à juger de la pertinence d’une proposition en fonction de l’affichage religieux des uns ou des autres », a-t-il insisté dans Le Monde.

    Lire aussi :   François Bayrou : « Les orientations de François Fillon inquiètent »

    Le 10 janvier, sur le plateau de LCI, Arnaud Montebourg a lui livré son petit couplet sur la foi.« Dieu, je l’ai cherché longtemps, je n’en ai pas trouvé le secours malheureusement » a-t-il déclaré, avant d’affirmer que la religion « appartient à l’intimité de la personne quelle qu’elle soit ».

    Après l’avoir à son tour accusé d’opportunisme, Nicolas Dupont-Aignan candidat souverainiste Debout la France à l’élection présidentielle, a lui, au contraire, adressé un procès en… bonne chrétienté. Il déclarait le 6 janvier sur BFMTV : « C’est un péché d’orgueil parce qu’utiliser sa foi à des fins politiciennes, je ne suis pas sûr que ce soit très chrétien. »

    En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/election-presidentielle-2017/article/2017/01/11/comment-fillon-le-chretien-a-mis-la-question-de-la-religion-dans-le-debat-de-la-presidentielle_5061055_4854003.html#qPwHY49MRQ1uitxk.99
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    Message  Arlitto Mer 25 Nov 2020 - 5:04

    Fillon: la France doit "défendre" les chrétiens d'Orient 

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    François Fillon a assisté à une messe copte à l'occasion des festivités de Pâques, le 15 avril. - Christophe Archambault - AFP 

    Le candidat de la droite à la présidentielle a assisté ce samedi soir à une célébration de la fête de Pâques dans une église copte. 

    François Fillon a estimé que la France devait "défendre" les chrétiens d'Orient, après avoir assisté ce samedi soir à la célébration de la fête de Pâques dans une église des Hauts-de-Seine, à l'invitation  de la communauté copte orthodoxe.

    "Je suis venu pour présenter mes condoléances aux coptes égyptiens qui vivent en France, par solidarité après les attentats qui ont été perpétrés en Egypte" la semaine dernière et "dire mon attachement aux chrétiens d'Orient", a-t-il déclaré sur le parvis de l'église Sainte-Marie Saint-Marc de Châtenay-Malabry.

    45.000 coptes en France
    Selon le candidat de la droite à la présidentielle, il y a "nécessité pour la France de les défendre, pas seulement parce qu'ils sont des chrétiens mais parce qu'ils représentent au Proche-Orient la diversité".  "Le jour où il n'y aura plus de diversité au Proche-Orient, c'est la paix qui sera plus fragile et encore plus menacée", a estimé François Fillon, qui se présente lui-même comme fervent catholique.

    La communauté copte constitue la plus importante communauté chrétienne du Moyen-Orient. Elle représente 6 à 10% de la population égyptienne. Deux attentats kamikazes revendiqués par Daesh ont frappé dimanche deux églises en Egypte, faisant 45 morts, quatre mois après une attaque contre une église du Caire dans laquelle 29 personnes avaient péri. Quelque 45.000 coptes vivent actuellement en France.

    A.S. avec AFP
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    Message  Arlitto Mer 25 Nov 2020 - 5:05

    Polémique sur l'entrée au gouvernement de Sens commun en cas de victoire de Fillon

    Comment Fillon le « chrétien »...bla bla Kh18

    François Fillon participe à la célébration de la fête de Pâques en l' Eglise Sainte-Marie Saint-Marc, à l'invitation de la communauté copte orthodoxe, à Chatenay-Malabry, le 15 avril.

    François Fillon a expliqué que Sens commun, mouvement lié à la «Manif pour tous», pourrait faire partie d’un gouvernement s’il était élu président de la République, provoquant des réactions outrées à gauche comme à droite.

    François Fillon a expliqué que Sens commun, mouvement lié à la «Manif pour tous», pourrait faire partie d’un gouvernement s’il était élu président de la République, lors de l’émission Forum Radio J

    Interrogé sur une participation de Sens commun à un gouvernement, le candidat de la droite à la présidentielle a répondu: «pourquoi pas», lors de cette émission devant être diffusée dimanche. 

    «Sens commun fait partie des hommes et des femmes qui sont fiers de leur pays, attachés à leurs traditions, pour lesquels j’ai beaucoup de respect, c’est des composantes», a-t-il dit. «Cette façon qu’ont une partie des commentateurs et des élites politiques de classer les Français et de jeter une forme de discrédit sur certains d’entre eux est insupportable», a-t-il dit.

    L’appui et la place prise par Sens commun, qui a apporté pendant la primaire de la droite son soutien à François Fillon, ont été critiqués par plusieurs élus LR notamment avant le grand rassemblement au Trocadéro du candidat début mars. 

    Désaccords au sein du parti LR

    A gauche comme à droite, la sortie de Fillon a fait réagir, entraînant notamment la mise en valeur d’un entretien à Famille Chrétienne de Christophe Billan, le président de Sens Commun - un entretien publié par ailleurs sur le site de campagne de François Fillon. On peut y lire : «On ne peut malheureusement pas appuyer sur un bouton et faire disparaître l’IVG. Celui qui dit ça aujourd’hui sait très bien que ça ne se fera pas demain. Il faut faire un travail de reconquête intellectuelle, culturelle et spirituelle pour pourvoir aller plus loin. Et pour ça, une fois encore il faut les digues que nous entendons bâtir aux côtés de Francois Fillon».

    Relayant comme beaucoup d’autres ce passage, l’ex-ministre et maire PS de Dijon François Rebsamen a parlé d'«alerte maximum»«Pour abroger l’adoption par les couples homoparentaux, le délit d’entrave à l’IVG et renoncer à l’égalité de genre?»s’est interrogée de son côté Laurence Rossignol, ministre des Familles, de l’Enfance et des Droits des femmes.

    La déclaration de Fillon a également fait réagir samedi soir plusieurs élus LR. L’ancien ministre Dominique Bussereau, député de la Charente-Maritime et président de l’assemblée des départements de France a ainsi publié sur Twitter ce jugement sévère : «L’arrivée de Sens Commun au sein du parti Les Republicains a été une erreur, sa présence dans un Gouvernement serait une faute».

    Plus ironique, le député-maire de Reims Arnaud Robinet s’est contenté de lâcher la petite phrase suivante, accompagné d’un smiley rieur : «Perso, je préfère le sens de l’intérêt général que le sens commun». Dimanche matin, avant la messe, le député Laurent Wauquiez s’est hâté de défendre[/color] le mouvement des attaques de ses petits camarades : «Soutien à Sens Commun, injustement caricaturé. Dans la dernière ligne droite, notre devoir est de rassembler, pas de diviser.»

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