Comment Fillon le « chrétien » a mis la question de la religion dans le débat de la présidentielle
Après la déclaration du candidat de la droite sur le plateau de TF1, les candidats à l’élection présidentielle ont été poussés à réagir sur la place de la foi dans la vie publique.
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Il a suffi d’un mot de François Fillon. Un mot qui devait [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] la « radicalité » - comme il le qualifie lui-même - de son [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] lors de sa rentrée [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien], après les vacances de Noël. En affirmant qu[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien], le candidat de la droite faisait une fois de plus [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] la question du religieux dans une campagne pour la présidentielle, où elle est décidément très présente. Un thème dont la récurrence dans le débat public est inédite, et sur lequel les autres politiques ont été amenés à se [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] après la sortie de François Fillon.
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Sur le plateau de « On n’est pas couché » samedi 7 janvier, Vincent Peillon a ainsi dénoncé « une atteinte à la laïcité sans précédent », lui qui fait campagne pour la primaire à gauche sur la [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] de celle-ci. « Aujourd’hui il y a un grand déballage religieux partout, donc ça vaut pour tout [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]. Moi je veux qu’on arrête de [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] la religion, d’ailleurs la plupart des Français n’en veulent pas, au cœur de la vie [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] »,avait-il lancéquelques jours auparavant sur [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien].
« Un sentiment de malaise »
Lundi 9 janvier, Manuel Valls lui a emboîté le pas, assénant [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]que « la religion relève de l’intime ». « Je respecte les convictions de chacun », a encore expliqué l’ancien premier ministre, candidat à la primaire à gauche, « mais je refuse d’avoir à [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] de la pertinence d’un projet en fonction de sa religion. »
Marine Le Pen a, elle, jugé [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] le 10 janvier, que le discours de François Fillon « créé un sentiment de malaise ». La candidate du [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] à l’élection présidentielle se présente elle aussi en défenseure de la laïcité, tout en lui reprochant « l’utilisation opportuniste de cette foi pour se [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] d’une critique politique ». « C’est profondément contraire à la laïcité, aux valeurs qui sont les nôtres », a-t-elle martelé. « Comment [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] contre le communautarisme, contre ceux qui veulent [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] de la politique au nom d’une religion, par exemple l’[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien], si M. Fillon utilise ce type d’arguments sur la Sécurité sociale ? », a encore interrogé Mme Le Pen.
« Je suis croyant »
Reste que dans leurs critiques des propos de M. Fillon, certains, tout en défendant le maintien des convictions religieuses dans la sphère privée, ont évoqué leur propre rapport à la foi. « Je suis croyant, je vais pas m’offusquer d’un mouvement de foi »,a ainsi lancé François Bayrou le 4 janvier sur iTélé, avant de [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] de « dérive » et d’« instrumentalisation politique » les déclarations de M. Fillon. « Ce mélange des genres est déplacé, et il est dangereux. (…) Je refuse d’avoir à juger de la pertinence d’une proposition en fonction de l’affichage religieux des uns ou des autres », a-t-il insisté dans Le Monde.
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Le 10 janvier, sur le plateau de LCI, Arnaud Montebourg a lui livré [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]« Dieu, je l’ai cherché longtemps, je n’en ai pas trouvé le secours malheureusement » a-t-il déclaré, avant d’affirmer que la religion « appartient à l’intimité de la personne quelle qu’elle soit ».
Après l’avoir à son tour accusé d’opportunisme, Nicolas Dupont-Aignan candidat souverainiste Debout la [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] à l’élection présidentielle, a lui, au contraire, adressé un [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] en… bonne chrétienté. Il déclarait le 6 janvier sur BFMTV : « C’est un péché d’orgueil parce qu’utiliser sa foi à des fins politiciennes, je ne suis pas sûr que ce soit très chrétien. »
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Après la déclaration du candidat de la droite sur le plateau de TF1, les candidats à l’élection présidentielle ont été poussés à réagir sur la place de la foi dans la vie publique.
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Il a suffi d’un mot de François Fillon. Un mot qui devait [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] la « radicalité » - comme il le qualifie lui-même - de son [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] lors de sa rentrée [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien], après les vacances de Noël. En affirmant qu[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien], le candidat de la droite faisait une fois de plus [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] la question du religieux dans une campagne pour la présidentielle, où elle est décidément très présente. Un thème dont la récurrence dans le débat public est inédite, et sur lequel les autres politiques ont été amenés à se [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] après la sortie de François Fillon.
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Sur le plateau de « On n’est pas couché » samedi 7 janvier, Vincent Peillon a ainsi dénoncé « une atteinte à la laïcité sans précédent », lui qui fait campagne pour la primaire à gauche sur la [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] de celle-ci. « Aujourd’hui il y a un grand déballage religieux partout, donc ça vaut pour tout [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]. Moi je veux qu’on arrête de [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] la religion, d’ailleurs la plupart des Français n’en veulent pas, au cœur de la vie [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] »,avait-il lancéquelques jours auparavant sur [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien].
« Un sentiment de malaise »
Lundi 9 janvier, Manuel Valls lui a emboîté le pas, assénant [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]que « la religion relève de l’intime ». « Je respecte les convictions de chacun », a encore expliqué l’ancien premier ministre, candidat à la primaire à gauche, « mais je refuse d’avoir à [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] de la pertinence d’un projet en fonction de sa religion. »
Marine Le Pen a, elle, jugé [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] le 10 janvier, que le discours de François Fillon « créé un sentiment de malaise ». La candidate du [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] à l’élection présidentielle se présente elle aussi en défenseure de la laïcité, tout en lui reprochant « l’utilisation opportuniste de cette foi pour se [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] d’une critique politique ». « C’est profondément contraire à la laïcité, aux valeurs qui sont les nôtres », a-t-elle martelé. « Comment [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] contre le communautarisme, contre ceux qui veulent [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] de la politique au nom d’une religion, par exemple l’[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien], si M. Fillon utilise ce type d’arguments sur la Sécurité sociale ? », a encore interrogé Mme Le Pen.
« Je suis croyant »
Reste que dans leurs critiques des propos de M. Fillon, certains, tout en défendant le maintien des convictions religieuses dans la sphère privée, ont évoqué leur propre rapport à la foi. « Je suis croyant, je vais pas m’offusquer d’un mouvement de foi »,a ainsi lancé François Bayrou le 4 janvier sur iTélé, avant de [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] de « dérive » et d’« instrumentalisation politique » les déclarations de M. Fillon. « Ce mélange des genres est déplacé, et il est dangereux. (…) Je refuse d’avoir à juger de la pertinence d’une proposition en fonction de l’affichage religieux des uns ou des autres », a-t-il insisté dans Le Monde.
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