Les pouvoirs surnaturels de Jésus
Certes, Dieu était bien sage de nous interdire de pratiquer la sorcellerie. Les pouvoirs qu’Il donna aux prophètes, et surtout à Son Fils Jésus-Christ, n’étaient pas de la sorcellerie. Jésus utilisait toujours ses pouvoirs surnaturels pour bénir et affranchir les gens de la peur, et jamais pour retenir les gens sous l’empire de la terreur :
« Vous connaîtrez la vérité, et la vérité vous affranchira. [...] Si donc le fils vous affranchit, vous serez réellement libres » (Jean 8.32 36).
Jésus-Christ n’était d’aucune manière assimilable à un sorcier, ses pouvoirs lui venaient directement de son Père (Jean 5.19 ; 6.38). Le récit de ses tentations dans le désert (Matthieu 4.1 4 ; Luc 4.1 12) est particulièrement important parce qu’il montre que Jésus résistait à ses impulsions internes qui le poussaient à user de ses pouvoirs à des fins personnelles et pour sa propre gloire. Il était résolu plutôt à assurer que ses pouvoirs affranchissent les gens du péché, de la maladie et du chagrin.
Les horoscopes et la chance
La croyance au surnaturel et à la magie n’est pas le fait des seuls pays pauvres et techniquement attardés. Les pays riches et industrialisés ne sont pas aussi humanistes et athées qu’ils le disent. Selon une enquête récente réalisée en Europe, plus des deux-tiers affirment n’avoir pas de foi religieuse. La plupart disent qu’ils suivent avidement l’astrologie, et pensent que leurs signes zodiacaux ont une grande influence sur leur vie quotidienne. L’astrologie — qui est liée à la sorcellerie dans la Bible — est aujourd’hui une industrie fructueuse même dans les pays riches, censés être des nations hautement éduquées.
Un article publié en 1991 dans High Life (journal de bord de British Airways) note : « L’horoscope est irrésistible. C’est le fil d’Ariane de toute l’industrie de la prédiction, de l’astrologie, de la numérologie et du baratin Nouvel-âge. Le monde montre qu’en temps de récession ou en période de guerre, beaucoup de gens se tournent vers l’astrologie et la prédiction. Le président Reagan consultait ouvertement les astrologues avant de prendre des décisions importantes. On peut s’alimenter, se marier, divorcer, concevoir un enfant, sous l’influence favorable des planètes… ».
Par contre, voici ce que dit la Bible sur les astrologues et ceux qui les suivent comme guides pour leur vie :
« Ainsi parle l’Éternel, ton rédempteur, celui qui t’a formé dès ta naissance : Moi, l’Éternel, j’ai fait toutes choses, seul j’ai déployé les cieux, seul j’ai étendu la terre. J’anéantis les signes des prophètes de mensonge, et je proclame insensés les devins ; je fais reculer les sages, et je tourne leur science en folie. Je confirme la parole de mon serviteur, et j’accomplis ce que prédisent mes envoyés » (Ésaïe 44.24 26).
Si donc nous croyons en la Bible, nous devons oublier l’astrologie !
L’idée de la « chance » est liée à l’horoscope. Dans l’ancien temps il y avait un supposé dieu de la chance. Son nom était Gad. Il est mentionné dans l’Ancien Testament, pour montrer clairement comment Dieu désapprouve le concept :
« Mais vous, qui abandonnez l’Éternel, qui oubliez ma montagne sainte, qui dressez une table pour Gad, et remplissez une coupe pour Meni, je vous destine au glaive, et vous fléchirez tous le genou pour être égorgés; car j’ai appelé, et vous n’avez point répondu, j’ai parlé, et vous n’avez point écouté, mais vous avez fait ce qui est mal à mes yeux, et vous avez choisi ce qui me déplaît » (Ésaïe 65.11 12).
Ceux qui croient au Dieu d’amour ne se tiennent pas à la chance. Au contraire ils se joignent à Paul pour accepter que :
« Toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu, de ceux qui sont appelés selon son dessein » (Romains 8.28).
Cette pensée revient plusieurs fois dans les Écritures. Des difficul¬tés peuvent survenir, mais l’issue en sera sûrement bonne. On nous dit en effet d’être prêts à les affronter en ce temps d’attente :
« C’est par beaucoup de tribulations qu’il nous faut entrer dans le royaume de Dieu » (Actes 14.22).
« Il n’est personne qui, ayant quitté, à cause de moi et à cause de la bonne nouvelle, sa maison, ou ses frères, ou ses sœurs, ou sa mère ou son père, ou ses enfants, ou ses terres, ne reçoive au centuple, présentement dans ce siècle-ci, des maisons, des frères, des sœurs, des mères, des enfants et des terres, avec des persécutions, et, dans le siècle à venir, la vie éternelle » (Marc 10.29 30).
Notre Seigneur nous a dit clairement que, si nous devenons ses disciples, si nous endurons jusqu’à la fin, nous serons sauvés :
« Il ne se perdra pas un de vos cheveux » (Luc 21.18).
Ce sont l’anxiété et l’insécurité qui rendent profitables la magie et la sorcellerie. Les vrais serviteurs du Dieu et Père de notre Seigneur Jésus-Christ n’ont aucune raison d’éprouver l’anxiété et l’insécurité. Leur vie est entre les mains et sous la protection de leur Père céleste. Dans l’indigence, ou même dans l’abondance, la foi peut être gravement éprouvée, mais la promesse de Dieu ne manquera pas.
La prétendue possession de l’esprit
Dans toutes les religions animistes telles que le vaudou, et aussi dans beaucoup de sectes des grandes religions monothéistes, y compris la vraie foi, le christianisme, la prétendue possession de l’esprit est commune, souvent soutenue par des faits remarquables. Le prêtre ou l’adepte change de comportement, éprouve une réjouissance mentale et une conscience accrue des choses divines. Dans un tel état, la voix change souvent d’accent et semble être celle de quelque dieu ou esprit ayant pris possession de la victime.
Ésaïe nous met en garde quant à la crédibilité de ce que les gens disent dans cet état de transe :
« Si l’on vous dit : consultez ceux qui évoquent les morts et ceux qui prédisent l’avenir, qui poussent des sifflements et des soupirs, répondez : un peuple ne consultera-t-il pas son Dieu ? S’adressera-t-il aux morts en faveur des vivants ? A la loi et au témoi¬gnage ! Si l’on ne parle pas ainsi, il n’y aura point d’aurore pour le peuple » (Ésaïe 8.19 20).
Paul doit même avertir les chrétiens à Corinthe des dangers des vrais dons de l’esprit dont bénéficiaient certains à l’époque :
« Si donc, dans une assemblée de l’Église entière, tous parlent en langues, et qu’il entre de simples auditeurs ou des non-croyants, ne diront-ils pas que vous êtes fous ? » (1 Corinthiens 14.23).
Dans certains cas il est évident que l’adepte est réellement fou, vraiment troublé. Nous lisons dans les évangiles le récit d’un homme qui croyait être possédé par toute une légion de mauvais esprits — trois mille en tout. De nos jours, dans certains pays, il aurait été mis dans une camisole de force et enfermé quelque part où il ne ferait du mal ni à autrui, ni à lui-même. A son époque on disait qu’il était possédé par les démons. On l’isolait au besoin par la force (Marc 5.3 4).
Jésus ne dit pas à ses disciples que ce concept était faux ; il guérit l’homme, et c’est tout. Le pouvoir que son Père céleste lui avait donné était plus grand que toute autre puissance maléfique au monde, et plus qu’adéquat pour guérir cet homme.
Les démons
Le croyant a au moins quatre raisons pour refuser de prendre littéralement cette expression de « possédé de démons ».
1. Les Grecs utilisaient le terme « démon » (qui n’apparaît pas du tout dans l’Ancien Testament) pour décrire les faux dieux qu’ils vénéraient. Ainsi à Athènes :
« Quelques philosophes épicuriens et stoïciens se mirent à parler avec lui (Paul). Et les uns disaient : Que veut dire ce discoureur ? D’autres l’entendant annoncer Jésus et la résurrection, disaient : il semble qu’il annonce des divinités étrangères » (le mot original est daimonion « démons ») (Actes 17.18).
L’apôtre Paul lui-même employa ce mot pour parler des dieux païens, et condamna ceux qui érigeaient leur existence en principe (voir 1 Corinthiens 10.20 21). Il déclara en effet :
« Il n’y a point d’idole dans le monde » (1 Corinthiens 8.4 ; voir aussi 1 Timothée 4.1).
2. Dieu Lui-même accepte la responsabilité en ce qui concerne les sourds, les muets et les aveugles — handicapés qualifiés de démoniaques dans le Nouveau Testament (voir par ex. Luc 11.14, Marc 9.25). Il déclare à Moïse :
« Qui a fait la bouche de l’homme ? Et qui rend muet et sourd, voyant ou aveugle ? N’est-ce pas moi, l’Éternel ? » (Exode 4.11).
Il est difficile de concevoir que Dieu aurait pu dire cela si c’est vraiment les démons qui rendent les gens sourds, muets ou aveugles.
3. Au temps du Nouveau Testament, les gens avaient l’habitude de parler des maladies du système nerveux et du cerveau comme si elles étaient causées par la possession des démons. Les recherches permettent de nos jours de mieux connaître ces maladies, et certaines sont bien traitées grâce aux médicaments. Tous les cas de possession de démons dans le Nouveau Testament concernent soit les épileptiques, les fous, les sourds, les muets, les aveugles ou les paralytiques. On ne parle pas dans la Bible de possession démoniaque pour des maladies infectieuses comme la fièvre ou la lèpre.
4. On utilise souvent « Béelzébub » pour désigner le supposé roi des démons (Matthieu 12.24). Mais dans l’Ancien Testament Béelzébub désigne plutôt un faux dieu, une idole de pierre ou de bois chez les Cananéens (2 Rois 1.2 16). Toutefois Jésus parle de Béelzébub comme s’il avait existé ! Il ne croyait certainement pas au dieu Béelzébub, seigneur (dieu) des mouches ! Il employait un langage apte aux gens de l’époque.
Si nous considérons attentivement quelques récits des miracles de Jésus, Matthieu 8.16 17 ; 17.14 16 et Marc 5.2 13, nous remarquerons que l’expression « possédé d’un démon » n’était qu’une façon de décrire la maladie. Marc dit que le fou, « Légion », a un esprit impur. Et les esprits impurs (comme s’ils étaient plusieurs) entrent dans les pourceaux, environ deux mille. Le troupeau se précipite des pentes escarpées dans la mer et se noie. Y avait-il un ou plusieurs esprits ?
Si Marc prend littéralement le terme démoniaque, alors il y a confusion ou même contradiction. Mais s’il employait « possédé d’un esprit impur » comme façon de dire « très malade mentale¬ment », il n’y a pas de problème. Dans ce cas « possédé de toute une légion d’esprits » voudrait simplement dire « vraiment très malade mentalement ».
De plus, s’il y avait plusieurs esprits dans le fou, ils devraient tous s’exprimer par sa bouche. Ainsi cette idée de multitude dépendrait entièrement de ses paroles. C’est vraiment une façon de parler bien élaborée que toute l’assistance comprendrait. La confusion proviendra seulement d’une décision de traiter chaque « démon » comme s’il était littéral, indépendant, un être conscient.
Dans un autre exemple :
« Lorsqu’ils furent arrivés près de la foule, un homme vint se jeter à genoux devant Jésus, et dit : Seigneur, aie pitié de mon fils, qui est lunatique, et qui souffre cruellement ; il tombe souvent dans le feu, et souvent dans l’eau. Je l’ai amené à tes disciples, et ils n’ont pas pu le guérir » (Matthieu 17.14 16).
Les termes de Matthieu nous donnent une image très claire. Le garçon était épileptique. Son père le disait « lunatique ».
Le récit continue :
« Jésus parla sévèrement au démon, qui sortit de lui, et l’enfant fut guéri à l’heure même » (Matthieu 17.18).
Nous ne pouvons lever cette confusion apparente que si nous acceptons que, bien que l’opinion publique reconnaisse que ce garçon soit possédé d’un démon, Matthieu et le Seigneur Jésus savaient réellement qu’il avait cette maladie mystérieuse que nous appelons épilepsie. Il était tout naturel chez eux de varier leurs formes de langage.
Mais pourquoi les auteurs des Évangiles disent-ils que Jésus parle sévèrement aux « démons » et que ceux-ci lui répondent ?
De nos jours les hommes de loi attribuent à Dieu les actes tels que les déluges, les cyclones et autres désastres naturels. Mais cela n’implique pas qu’ils croient en Dieu, ni que, s’ils croient en Lui, ils croient en un Dieu qui cause directement ces choses ! Ils utilisent tout simplement un langage populaire, qui ne tromperait personne aujourd’hui.
Plusieurs Juifs parlaient de la possession démoniaque sans même penser si le démon existait. Parler de démons était une figure vivante pour décrire les maladies les plus mauvaises. Cette manière de décrire certaines maladies semblerait plus naturelle pour eux que pour nous autres ; cependant nous comprenons facilement les termes « lunatique » et « aliéné » qui signifiaient à l’origine que les victimes étaient influencées par la pleine lune pendant leur maladie.
Jésus calma la tempête sur la mer en parlant comme à une personne : « Il menaça le vent, et dit à la mer : Silence ! Tais-toi ! » (Marc 4.39). De même, quand il guérit une femme d’une maladie grave, « Il menaça la fièvre, et la fièvre la quitta » (Luc 4.39).
Pourquoi Jésus parla-t-il au vent, à la mer et à la fièvre ? Ils n’étaient évidemment pas vivants et capables de comprendre ce qu’il disait. La raison de cela ne peut trouver son origine que dans le langage de l’époque. Mais, quoi qu’il en soit, on ne peut penser que Jésus prenait le vent, la mer et la fièvre pour des êtres vivants. Et cela n’a rien à voir avec les prétendues réalités des puissances du mal dont parlent les gens aujourd’hui.
Il en est de même avec la possession démoniaque. Jésus et ses disciples parlaient parfois, dans le langage de l’époque, comme si les démons étaient réels. Mais nous pouvons être sûrs, quelque soit la raison, que les démons n’étaient pas des êtres vivants.
Nous pouvons nous demander pourquoi la Bible ne nous donne aucune explication sur la possession démoniaque. Dans la Bible Dieu n’explique en termes modernes aucun aspect du monde spirituel ou surnaturel qui nous entoure ; ce monde-là ne serait pas mieux compris, si Dieu l’avait fait dès le départ. Mais pourquoi Dieu devrait-Il s’expliquer ? Le monde spirituel est Son domaine à Lui, et nous devrions le Lui laisser.
« Les choses cachées sont à l’Éternel, notre Dieu ; les choses révélées sont à nous et à nos enfants, à perpétuité » (Deutéronome 29.29).
C’est à notre péril éternel que nous nous mêlons de quelque puissance magique ou occulte. Les choses révélées, la vérité morale et spirituelle révélée dans la Bible, l’Évangile du Royaume et l’enseignement de Jésus-Christ : voilà les choses que nous devrions honnêtement prendre à cœur.
La sorcellerie : le point de vue de Dieu
Le dernier message de Moïse, dans le livre de Deutéronome, nous instruit sans aucun doute sur ce que Dieu pense de la sorcel¬lerie, du vaudou et de toutes les autres religions spiritistes qui abondaient au temps de Moïse :
« Qu’on ne trouve chez toi personne qui fasse passer son fils ou sa fille par le feu, personne qui exerce le métier de devin, d’astrologue, d’augure, de magicien, d’enchan¬teur, personne qui consulte ceux qui évoquent les esprits ou disent la bonne aventure, personne qui interroge les morts. Car quiconque fait ces choses est en abomination à l’Éternel ; et c’est à cause de ces abominations que l’Éternel, ton Dieu, va chasser ces nations devant toi. Tu seras entièrement à l’Éternel, ton Dieu » (Deutéronome 18.10 13).
Plusieurs siècles après, un roi de Juda, appelé Manassé, trempa dans toutes ces pratiques impures et idolâtres. Il en savait sans doute mieux puisque son père était un des rares dignes rois de Juda, ayant une grande foi en Dieu. Voici le bilan des activités de Manassé fait par Dieu :
« Il fit passer ses fils par le feu dans la vallée des fils de Hinnom ; il observait les nuages et les serpents pour en tirer des pronostics, il s’adonnait à la magie, et il établit des gens qui évoquaient les esprits et qui prédisaient l’avenir. Il fit de plus en plus ce qui est mal aux yeux de l’Éternel, afin de l’irriter » (2 Chroniques 33.6).
Plus tard Manassé se repentit de son comportement (2 Chroniques 33.12 16). Et Dieu le pardonna, bien que les effets de sa méchanceté passée ne pouvaient plus s’éloigner du peuple : la ruine du pays s’ensuivit.
Peut-être pensez-vous : Eh bien, je ne me mêle pas de ces sorcelleries condamnables, mais un peu d’engouement pour la religion est une bonne chose. C’est une délivrance de la frustration, et des émotions refoulées. Y a-t-il de l’importance à cela ? Et puis qu’est-ce que ça fait, si je m’amuse à découvrir ce que disent les astres ?
Partout dans les Caraïbes, les nouvelles églises font des centaines d’adeptes. La passion s’enflamme et les gens se ruent pour « avoir l’Esprit » — « les dons » des langues, de la prophétie, de la guérison, des miracles… Beaucoup de religions animistes s’associent à ces mêmes scènes d’enthousiasme sauvage. Comparez tout cela à l’histoire d’Élie et des prophètes de Baal au temps des rois :
« Ils sautaient devant l’autel qu’ils avaient fait. […] Et ils crièrent à haute voix, et ils se firent, selon leur coutume, des incisions avec des épées et avec des lances, jusqu’à ce que le sang coule sur eux » (1 Rois 18.26 28).
Leur « dieu » restait muet :
« Mais il n’y eut ni voix ni réponse, ni signe d’attention » (18.29).
Opposez cela au comportement calme, sincère et confiant d’Élie, le prophète du vrai Dieu vivant. Pas de fureur, seulement la foi :
« Réponds-moi, Éternel, réponds-moi, afin que ce peuple reconnaisse que c’est toi, Éternel, qui es Dieu, et que c’est toi qui ramènes leur cœur ! » (18.37).
Ceux qui vous offrent ce livret prêchent le retour au sobre et profond culte pratiqué par Élie, et vous invite à éviter le culte vide et fanatique des imitateurs modernes des adeptes de Baal. Nous espérons qu’en assistant à nos réunions vous serez impressionné par la saine et digne atmosphère de notre communion, soutenue par le rejet de toute passion sauvage, de tout rythme insignifiant et des manifestations non spirituelles de l’esprit. Nous visons à éviter le danger de ne pas plaire à l’Éternel en imitant les partisans des démons ; nous devons faire un choix clair entre le vrai christianisme, basé sur la Bible, et les abus sauvages du paganisme moderne.
« Vous ne pouvez boire la coupe du Seigneur, et la coupe des démons ; vous ne pouvez participer à la table du Seigneur, et à la table des démons » (1 Corinthiens 10.21).
La puissance du serpent
Quand Paul et Silas prêchaient à Philippes il se produisit un incident très émouvant. Une servante était censée être possédée par l’esprit d’un serpent-dieu, que les Grecs appelaient Python (Actes 16.16). Elle avait des pouvoirs inexplicables de charlatan, que ses maîtres exploitaient pour leur compte. Paul et Silas la guérirent ; c’est à dire qu’ils la rendirent mentalement normale. La puissance du serpent la quitta entièrement et on peut bien croire qu’elle fut convertie.
Il est possible que la même espèce de possession soit présente dans le texte hébreu de 1 Samuel 28, dans le récit de la magicienne d’En-Dor. La magicienne est décrite comme ayant un esprit d’« ob », même mot primitif qui paraît dans les langues d’Afrique et des Caraïbes (Obeah) pour désigner les étranges puissances mentales qui peuvent être exploitées à des fins sordides.
A travers la Bible le serpent est le symbole de la puissance du péché, depuis qu’il séduisit Ève dans le jardin d’Éden (Genèse 3.1 7). L’esclave de Philippes avait sans doute reconnu que Paul et Silas prêchaient une foi moralement bonne, et c’est pourquoi elle les supplia jour après jour de lui enlever le mauvais esprit du « serpent », pour lui permettre de commencer une nouvelle vie dans l’esprit du Christ.
L’usage par Dieu du serpent comme symbole de la puissance du péché est évidemment terrifiant dans les conséquences qui découlèrent de l’idolâtrie d’Israël dans le désert de Sinaï. Paul résume l’épisode ainsi :
« Ne tentons point le Seigneur, comme le tentèrent quelques-uns d’entre eux, qui périrent par les serpents » (1 Corinthiens 10.9).
Les événements historiques sont décrits en ces termes :
Le peuple […] parla contre Dieu et contre Moïse : pourquoi nous avez-vous fait monter hors d’Égypte, pour que nous mourions dans le désert ? car il n’y a point de pain, et il n’y a point d’eau, et notre âme est dégoûtée de cette misérable nourriture. Alors l’Éternel envoya contre le peuple des serpents brûlants ; ils mordirent le peuple, et il mourut beaucoup de gens en Israël. Le peuple vint à Moïse, et dit : Nous avons péché, car nous avons parlé contre l’Éternel et contre toi. Prie l’Éternel, afin qu’il éloigne de nous ces serpents. Moïse pria pour le peuple. L’Éternel dit à Moïse : Fais-toi un serpent brûlant, et place-le sur une perche ; quiconque aura été mordu, et le regardera, conservera la vie. Moïse fit un serpent d’airain, et le plaça sur une perche ; et quiconque avait été mordu par un serpent, et regardait le serpent d’airain, conservait la vie » (Nombres 21.5 9).
Avant la fin nous reviendrons une fois de plus sur cet épisode pour montrer comment nous devons considérer les puissances du mal, et comment trouver la seule voie pour nous délivrer de leurs effets.
La prédication de l’Évangile aux idolâtres
A l’époque du Nouveau Testament, bien que Juifs et chrétiens adorent un Dieu unique en tant que Créateur et protecteur de toutes choses, beaucoup de gens, même des peuples civilisés comme les Grecs et les Romains, adoraient ou professaient le culte de plusieurs dieux.
Ces dieux, semble-t-il, auraient été si nombreux que l’on ne pouvait les dénombrer. Paul remarqua qu’à Athènes on avait dressé un autel à un « dieu inconnu » (Actes 17.23).
Paul reconnaissait que les Athéniens étaient très « religieux », ou peut-être trop. Mais il leur dit clairement qu’il n’y a qu’un seul Dieu, Créateur de tous. Il n’y a point d’autres dieux ou d’autres êtres immortels comme Dieu. Dieu, qui est infini, ne peut être représenté à travers les œuvres humaines, et nous ne devons pas penser qu’Il « soit semblable à de l’or, à de l’argent ou à de la pierre, sculptés par l’art et l’industrie de l’homme » (Actes 17.29).
Même le Seigneur Jésus-Christ, tout en ayant tous les honneurs en tant que Fils de Dieu, ne doit pas être placé au même niveau que l’Éternel Dieu, son Père, qui est infiniment bon dans Sa justice : « Si vous m’aimiez, vous vous réjouiriez de ce que je vais au Père ; car le Père est plus grand que moi » (Jean 14.28).
Dans une tournée missionnaire à Lystre, Paul et Barnabas avaient déjà prêché le même message. C’était un lieu largement réputé pour son idolâtrie et son culte des esprits. Et les Lystriens commençaient à adorer ces disciples du Seigneur comme s’ils étaient des dieux :
« Ils appelaient Barnabas Jupiter, et Paul Mercure. […] Le prêtre de Jupiter […] amena des taureaux avec des bandelettes vers les portes et voulait, de même que la foule, offrir un sacrifice. Les apôtres Barnabas et Paul, ayant appris cela, déchirèrent leurs vêtements, et se précipitèrent au milieu de la foule, en s’écriant : O hommes, pourquoi agissez-vous de la sorte ? Nous aussi, nous sommes des hommes de la même nature que vous et, vous apportant une bonne nouvelle, nous vous exhortons à renoncer à ces choses vaines, pour vous tourner vers le Dieu vivant, qui a fait le Ciel, la Terre, la mer, et tout ce qui s’y trouve » (Actes 14.12 15).
Les prodiges de l’imposteur contre le pouvoir divin
Nous sommes facilement terrifiés et nous pouvons être tentés de laisser le contrôle de notre vie aux soi-disant signes ou prodiges religieux. Pour maintenir leur pouvoir et leur influence, de puissantes organisations religieuses ont opéré des « miracles » mystérieux pour impressionner des millions de gens.
Le plus grand bâtiment religieux du monde, Notre Dame de la Paix, en Côte d’Ivoire, a été construit précisément à cette fin, pour impressionner les peuples d’Afrique de la majesté, du prestige et de la supériorité étonnante de l’Église Catholique Romaine. Aux États-¬Unis de splendides structures modernes ont été construites au nom du christianisme en vue des mêmes buts. Elles ont donné prise à des évangélistes télévisuels qui blasphèment l’évangile du Christ par leurs excès matérialistes.
Même au premier siècle les fidèles étaient avertis par l’apôtre Paul de la venue, avant le retour du Seigneur Jésus, d’un puissant ennemi de l’évangile qui utiliserait ces méthodes :
« L’apparition de cet impie se fera, par la puissance de Satan, avec toutes sortes de miracles, de signes et de prodiges mensongers et avec toutes les séductions de l’iniquité pour ceux qui périssent parce qu’ils n’ont pas reçu l’amour de la vérité pour être sauvés. Aussi Dieu leur envoie une puissance d’égarement, pour qu’ils croient au mensonge » (2 Thessaloniciens 2.9 11).
Nous ne devons jamais suivre nos camarades dans le mal, si intelligents qu’ils puissent paraître. Nous ne devons pas nous laisser tromper par les ostentations des puissances humaines, malgré le nombre de gens qui les suivent (Exode 23.2).
L’unique vrai Dieu, Lui tout seul, contrôle le passé, le présent et l’avenir, et nous devons nous remettre entre Ses seules mains. L’Écriture Sainte nous expose Ses voies et Son dessein. Suivons fidèlement leur direction.
De temps en temps il y avait des conflits entre les disciples du Seigneur Jésus et des sorciers ou magiciens. Par exemple, Simon de Samarie, ou Simon Magus comme on l’appelle quelquefois :
« Il y avait auparavant dans la ville un homme nommé Simon, qui, se donnant pour un personnage important, exerçait la magie et provoquait l’étonne¬ment du peuple de la Samarie. Tous, depuis le plus petit jusqu’au plus grand, l’écoutaient attentivement, et disaient : Celui-ci est la puissance de Dieu, celle qui s’appelle la grande. Ils l’écoutaient attentivement, parce qu’il les avait longtemps étonnés pur ses actes de magie » (Actes 8.9 11).
Quand sa troupe fut convaincue par Philippe l’Évangéliste,
« Simon lui-même crut, et, après avoir été baptisé, il ne quittait plus Philippe, et il voyait avec étonnement les miracles et les grands prodiges qui s’opéraient » (Actes 8.13).
Il s’aperçut que l’Esprit du Christ rendait les gens sains, et était de loin supérieur à n’importe quelle puissance réelle ou fictive que jamais il aurait eue.
Mais il était difficile pour le léopard de changer sa peau : il pourrait reprendre ses adeptes s’il avait une telle puissance, et redoubler son influence. Il aurait bien pu s’épargner la peine et sa honte :
« Lorsque Simon vit que le Saint-Esprit était donné par l’imposition des mains des apôtres, il leur offrit de l’argent, en disant : Accordez-moi aussi ce pouvoir, afin que celui à qui j’imposerai les mains reçoive le Saint-Esprit. Mais Pierre lui dit : que ton argent périsse avec toi, puisque tu as cru que le don de Dieu s’acquérait à prix d’argent ! Il n’y a pour toi ni part ni lot dans cette affaire, car ton cœur n’est pas droit devant Dieu. Repens-toi donc de ta méchanceté, et prie le Seigneur pour que la pensée de ton cœur te soit pardonnée, s’il est possible » (Actes 8.18 22).
Ensuite il y avait à Chypre Bar-Jésus (appelé aussi Élymas le magicien), et un groupe d’exorcistes à Éphèse (Actes 13.6 12 ; 19.13 20), qui essayaient d’obstruer la prédication de l’Évangile. Ils furent tous honnis, et les exorcistes d’Éphèse mis en fuite.
Jésus avait promis de grands pouvoirs à ses disciples, et, de même que Moïse défia les magiciens de Pharaon en Égypte, les apôtres étaient capables de triompher des prodiges mensongers de leurs opposants :
Je vous ai donné le pouvoir de marcher sur les serpents et les scorpions, et sur toute la puissance de l’ennemi ; et rien ne pourra vous nuire » (Luc 10.19).
L’ennemi ici n’est ni Lucifer, ni Béelzébub, ni tout autre démon ou dieu imaginaire, mais plutôt le plus grand ennemi de tous, le péché sous toutes ses formes : religieuses, impériales ou (de nos jours) politiques. Jésus conquit cet ennemi, et nous pouvons avoir part à cette victoire. Quand il reviendra :
« Alors s’accomplira la parole qui est écrite : La mort a été engloutie dans la victoire. O mort, où est ta victoire ? O mort, où est ton aiguillon ? L’aiguillon de la mort, c’est le péché ; et la puissance du péché, c’est la loi. Mais grâces soient rendues à Dieu, qui nous donne la victoire par notre Seigneur Jésus-Christ » (1 Corinthiens 15.54 57).
Feu de joie à Éphèse
L’antagonisme des forces cherchant à influencer l’homme en bien ou en mal est illustré dans Actes 19. Le temple de Diane à Éphèse était un des plus grands temples jamais construits. Mais quand Paul prêcha la vérité du Christ dans cette ville, l’influence du temple fut menacée. Des forces puissantes s’élevèrent contre Paul, et sa vie et celle des fidèles étaient en danger. Dieu leur donna la force de tenir ferme et les délivra de tous les dangers :
« Dieu, qui ressuscite les morts […] c’est lui qui nous a délivrés et qui nous délivrera d’une telle mort, lui de qui nous espérons qu’il nous délivrera encore » (2 Corinthiens 1.9 10).
Ainsi l’Évangile triompha sur toutes les magies noires qui se pratiquaient dans le temple et dans la ville : la condition et les revenus des vaudous et autres systèmes démoniaques étaient menacés et abandonnés par ceux qui avaient cru à l’Évangile :
« Plusieurs de ceux qui avaient cru venaient confesser et déclarer ce qu’ils avaient fait. Et un certain nombre de ceux qui avaient exercé les arts magiques, ayant apporté leurs livres, les brûlèrent devant tout le monde : on en estima la valeur à cinquante mille pièces d’argent » (Actes 19.18 19).
La puissance du temple de Diane tomba devant l’humble simplicité de l’Évangile du Christ, et ces charlatans, les fils de Scéva, furent mis en fuite. Le fait est que le pouvoir des grands temples d’Éphèse, de Côte d’Ivoire, des États-Unis ou de partout ailleurs, ou le pouvoir d’un prêtre vaudou, n’est rien devant Dieu en comparaison du pouvoir d’un homme simple ayant la Bible en main et l’amour de Dieu au cœur.
« Ne crains point, petit troupeau »
La Bible nous prévient bien souvent, qu’en ce qui concerne la foi, la grandeur et le nombre s’érigent en vrais dangers, et nous ne devons pas nous laisser impressionner par la grandeur d’un mouvement, laïque ou religieux :
« Entrez par la porte étroite. Car large est la porte, spacieux le chemin qui mènent à la perdition, et il y en a beaucoup qui entrent par là. Mais étroite est la porte, resserré le chemin qui mène à la vie, et il y en a peu qui les trouvent » (Matthieu 7.13 14).
Jésus dit à ses disciples que le grand temple juif de Jérusalem, avec ses pinacles d’or et ses centaines de prêtres, avait été corrompu par les erreurs et la rébellion du peuple, et n’était plus qu’une carapace inutile (Luc 13.35 ; Marc 11.17). Moïse en Égypte, Daniel et ses amis à Babylone, Mardochée en Perse : tous ont fait face aux grands systèmes religieux de leurs temps, et à tout ce que les forces magiques pouvaient faire contre eux. Ils les ont affrontés par la force de Dieu Lui-même. Car ils n’étaient pas seuls, puisque celui qui est avec Dieu est avec la majorité.
Alors, si vous voulez plaire à Dieu, vous devez vous préparer à résister au goût de la multitude, et être prêt à vous associer aux frères croyants, même s’ils sont méprisés et peu nombreux, et à tenir ferme à tout prix à la vérité du vrai Dieu. La joie présente d’une vraie communion basée sur la Bible, et la vie éternelle dans le Royaume de Dieu à venir sur terre, seront votre récompense sûre.
La Bible à la fenêtre
On ne saurait vous dire que vous serez capable d’imiter ceux qui opèrent des miracles de nos jours, ou même les apôtres et les anciens grands hommes de Dieu. Nous ne sommes pas au temps des « visions fréquentes » (1 Samuel 3.1). Car l’apôtre du Seigneur a dit lui-même que ces signes n’étaient que pour un temps :
L’amour ne périt jamais. Les prophéties prendront fin (Segond), les langues cesseront, la connaissance disparaîtra » (1 Corinthiens 13.8).
Le pouvoir de Dieu travaille encore, mais de façon moins évidente. Si vous avez la foi comme celle de Moïse et des apôtres, ou de chacun de ceux qui sont cités dans Hébreux 11, vous n’aurez pas peur des puissances des ténèbres, de la puissance du péché, du serpent. Vous pouvez vaincre grâce au sacrifice de Jésus-Christ (Apocalypse 12.11).
J’ai une amie croyante, une sœur en Christ. C’est une femme d’une foi indomptable. Quand elle comprit le vrai enseigne¬ment de la Bible et qu’elle décida de se faire baptiser, son conjoint s’y opposa et l’abandonna avec tous ses enfants. Un sorcier s’engagea à l’ensorceler. Elle habitait un appartement interdit aux chrétiens. On la menaçait, se moquait d’elle et l’abusait. Chez elle il y avait une petite fenêtre, et elle réagissait en y exposant visiblement sa Bible.
C’était il y a quinze ans, et elle continue à se réjouir dans la vérité. Elle ne connaît pas la peur. C’est une des plus heureuses femmes que j’ai jamais rencontrées. Si vous pouviez l’interroger, elle vous dirait que son passage préféré de la Bible est la suivante :
« Qui nous séparera de l’amour de Christ ? Sera-ce la tribulation, ou l’angoisse, ou la persécution, ou la faim, ou la nudité, ou le péril, ou l’épée ? […] Car j’ai l’assurance que ni la mort ni la vie, ni les anges ni les dominations, ni les choses présentes ni les choses à venir, ni les puissances, ni la hauteur ni la profondeur, ni aucune autre créature ne pourra nous séparer de l’amour de Dieu manifesté en Jésus-Christ notre Seigneur » (Romains 8.35 39).
Et elle ajouterait que vous aussi, vous connaîtrez la vraie joie comme elle, si vous êtes prêt à accepter le message de l’Évangile.
La fin du serpent
Quand l’Éternel envoya des serpents brûlants contre le peuple d’Israël dans le désert, souvenez-vous, ceux qui avaient été mordus ne guérissaient que quand ils regardaient le serpent d’airain que Moïse avait placé sur une perche devant eux. Bien sûr, ils moururent tous après, suite à d’autres causes, car ils avaient été guéris de la maladie seulement, et non du péché et de la mort. Mais le Seigneur Jésus reprend pour nous la même histoire, en disant :
« Comme Moïse éleva le serpent dans le désert, il faut de même que le Fils de l’homme soit élevé, afin que quiconque croit en lui ait la vie éternelle. Car Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point mais qu’il ait la vie éternelle » (Jean 3.14 16).
Voici comment la puissance du serpent est détruite : quand le Seigneur Jésus-Christ accepta d’être crucifié après une vie sans péché, il éloigna de lui une fois pour toutes la puissance du péché. Il fut rendu parfait par la mort (Luc 13.32 ; Hébreux 2.10 ; 5.9 ; 7.28), toutes les impulsions du péché étant détruites par sa soumission volontaire à la croix. Et sa victoire est une victoire pour nous tous :
« Ainsi donc, puisque les enfants participent au sang et à la chair, il y a également participé lui-même, afin que par la mort, il anéantît (Segond) celui qui avait la puissance de la mort, c’est à dire le diable ; ainsi il délivre tous ceux qui, par crainte de la mort, étaient toute leur vie retenus dans la servitude » (Hébreux 2.14 15).
Non seulement ne devons-nous jamais nous livrer à quelque culte démoniaque, mais nous devons surtout nous réjouir de ce que notre Seigneur ait vaincu pour nous la puissance du diable. De plus, vivant éternellement, il est capable de nous aider à ne plus tomber dans le péché :
« Mes petits enfants, je vous écris ces choses, afin que vous ne péchiez point. Et si quelqu’un a péché, nous avons un avocat auprès du Père, Jésus-Christ le juste. Il est lui-même une victime expiatoire pour nos péchés, et non seulement pour les nôtres, mais pour ceux du monde entier » (1 Jean 2.1 2).