Quelles sont ces valeurs?
L’unitarianisme universalisme est un mouvement voué aux idéaux humanitaires et à la liberté de conscience et de religion. Sont bienvenues toutes les personnes sans égard à leur origine ethnique et religieuse, ni à leur orientation sexuelle. Il y a parmi nous des déistes, des athées et des agnostiques.
Les unitariens universalistes forment des communautés autonomes sans dogmes ni doctrines. Ils reconnaissent la valeur et la dignité inhérentes de toutes personnes, promeuvent la liberté de conscience, la justice et l’égalité, la compassion, le recours au processus démocratique, le respect de la toile interdépendante de la vie dont nous faisons partie. En vivant ces sept principes, adoptés par leurs assemblées démocratiques, ils ont l’espoir de bâtir un monde meilleur.
Nous sommes un mouvement dont la tradition puise à diverses sources: l’expérience vécue; les paroles et les actions d’hommes et de femmes voués à la justice sociale; la sagesse de toutes les religions; les traditions qui célèbrent le cycle sacré de la vie; l’humanisme et la raison; la recherche de la vérité basée sur les découvertes scientifiques. Sa vision nous met en garde contre toute forme d’endoctrinements. C’est une mouvance qui a su s’adapter à notre temps.
Une histoire riche
Il ne faut pas confondre l’Église unitarienne avec les Églises protestantes.
L’unitarianisme a pris son envol au 16e siècle durant la Réforme, suite à l’affaire Michel Servet, médecin espagnol, brûlé sur le bûcher par Calvin à Genève le 27 octobre 1553. Son crime : avoir mis en question le dogme de la Trinité. Indigné, Sébastien Castellion, un humaniste, bibliste et théologien français, lance cette réflexion: « Tuer un homme, ce n’est pas défendre une doctrine, c’est tuer un homme ». Cet évènement a fait naître tout un contre-courant, preuve qu’en assassinant un homme on ne tue point ses idées.
En 1568 par l’Édit de Torda en Transylvanie, le roi hongrois Sigismund proclama la liberté de la conscience et de l’appartenance à la religion de son choix. Dès lors naît l’Église unitarienne sous le pastorat de Francis David, théologien hongrois. Suite aux persécutions par les catholiques et les protestants, le mouvement aboutit en Amérique vers le 18e siècle.
À mon avis, l’unitarianisme est une espèce de « contradiction de la contradiction ». Comme mouvement, il va au-delà de la Réforme protestante et du catholicisme.
L’histoire montre que des unitariens et universalistes ont fait plusieurs contributions importantes à la société. Par exemple, citons Thomas Jefferson, un des auteurs de la Constitution américaine, fervent défenseur de la séparation de l’Église et de l’État; aussi quatre présidents des États-unis: John Adams, John Quincy Adams, Benjamin Rush, William Howard Taft. Les unitariens ont été très présents aux Nations Unies lors de la préparation de la Charte des droits et des libertés de l’homme. Ils ont actuellement un bureau aux Nations Unies à New York.
La place des femmes dans notre Église
Les femmes unitariennes et universalistes furent aussi très actives dans l’amélioration de la société dans divers domaines : l’éducation, la santé, la justice sociale, l’abolition de l’esclavage et de la ségrégation raciale, le droit de suffrage des femmes, les réformes religieuses, et l’environnement. La première docteure canadienne au 19e siècle, Emily Stowe, était unitarienne. Elle a ouvert les portes de l’université et de la profession à d’autres femmes.
Les premières pasteures ont été des unitariennes et universalistes : Antoinette Blackwell Brown en 1853, Olympia Brown en 1863, Celia Burleigh en 1871. Par la suite, d’autres dénominations ont emboîté le pas. Aujourd’hui, la pasteure de l’Église unitarienne de Montréal, Diane Rollert, est une femme d’origine juive, diplômée de Harvard.
Une vision démocratique de la société et de notre communauté
Chaque communauté unitarienne/universaliste est indépendante et démocratique. Elles élisent leur Conseil administratif parmi leurs membres et engagent leur pasteur selon leur choix.
La première église unitarienne sur le territoire canadien s’est établie en 1842 à Montréal. Aujourd’hui, parmi cette communauté, plutôt anglophone, un petit groupe francophone est en train d’émerger. Nos célébrantes laïques accomplissent les rites de passage aussi en français, naissances, mariages et funérailles.
Dans l’état actuel, la célébration en français se fait tous quatre fois par année. Tous les troisième dimanches, c’est l’éducation religieuse pour enfants. Nous avons aussi lancé un Cercle de discussion qui se réunit chaque premier vendredi du mois à l’église unitarienne de Montréal près du métro Vendôme.
En tant qu’assemblée autonome, un profond désir d’approfondir notre compréhension et de développer notre lucidité nous anime. Notre communauté unitarienne universaliste est ouverte, accueillante et permet un climat propice pour agir dans le monde.
L’unitarianisme universalisme est un mouvement voué aux idéaux humanitaires et à la liberté de conscience et de religion. Sont bienvenues toutes les personnes sans égard à leur origine ethnique et religieuse, ni à leur orientation sexuelle. Il y a parmi nous des déistes, des athées et des agnostiques.
Les unitariens universalistes forment des communautés autonomes sans dogmes ni doctrines. Ils reconnaissent la valeur et la dignité inhérentes de toutes personnes, promeuvent la liberté de conscience, la justice et l’égalité, la compassion, le recours au processus démocratique, le respect de la toile interdépendante de la vie dont nous faisons partie. En vivant ces sept principes, adoptés par leurs assemblées démocratiques, ils ont l’espoir de bâtir un monde meilleur.
Nous sommes un mouvement dont la tradition puise à diverses sources: l’expérience vécue; les paroles et les actions d’hommes et de femmes voués à la justice sociale; la sagesse de toutes les religions; les traditions qui célèbrent le cycle sacré de la vie; l’humanisme et la raison; la recherche de la vérité basée sur les découvertes scientifiques. Sa vision nous met en garde contre toute forme d’endoctrinements. C’est une mouvance qui a su s’adapter à notre temps.
Une histoire riche
Il ne faut pas confondre l’Église unitarienne avec les Églises protestantes.
L’unitarianisme a pris son envol au 16e siècle durant la Réforme, suite à l’affaire Michel Servet, médecin espagnol, brûlé sur le bûcher par Calvin à Genève le 27 octobre 1553. Son crime : avoir mis en question le dogme de la Trinité. Indigné, Sébastien Castellion, un humaniste, bibliste et théologien français, lance cette réflexion: « Tuer un homme, ce n’est pas défendre une doctrine, c’est tuer un homme ». Cet évènement a fait naître tout un contre-courant, preuve qu’en assassinant un homme on ne tue point ses idées.
En 1568 par l’Édit de Torda en Transylvanie, le roi hongrois Sigismund proclama la liberté de la conscience et de l’appartenance à la religion de son choix. Dès lors naît l’Église unitarienne sous le pastorat de Francis David, théologien hongrois. Suite aux persécutions par les catholiques et les protestants, le mouvement aboutit en Amérique vers le 18e siècle.
À mon avis, l’unitarianisme est une espèce de « contradiction de la contradiction ». Comme mouvement, il va au-delà de la Réforme protestante et du catholicisme.
L’histoire montre que des unitariens et universalistes ont fait plusieurs contributions importantes à la société. Par exemple, citons Thomas Jefferson, un des auteurs de la Constitution américaine, fervent défenseur de la séparation de l’Église et de l’État; aussi quatre présidents des États-unis: John Adams, John Quincy Adams, Benjamin Rush, William Howard Taft. Les unitariens ont été très présents aux Nations Unies lors de la préparation de la Charte des droits et des libertés de l’homme. Ils ont actuellement un bureau aux Nations Unies à New York.
La place des femmes dans notre Église
Les femmes unitariennes et universalistes furent aussi très actives dans l’amélioration de la société dans divers domaines : l’éducation, la santé, la justice sociale, l’abolition de l’esclavage et de la ségrégation raciale, le droit de suffrage des femmes, les réformes religieuses, et l’environnement. La première docteure canadienne au 19e siècle, Emily Stowe, était unitarienne. Elle a ouvert les portes de l’université et de la profession à d’autres femmes.
Les premières pasteures ont été des unitariennes et universalistes : Antoinette Blackwell Brown en 1853, Olympia Brown en 1863, Celia Burleigh en 1871. Par la suite, d’autres dénominations ont emboîté le pas. Aujourd’hui, la pasteure de l’Église unitarienne de Montréal, Diane Rollert, est une femme d’origine juive, diplômée de Harvard.
Une vision démocratique de la société et de notre communauté
Chaque communauté unitarienne/universaliste est indépendante et démocratique. Elles élisent leur Conseil administratif parmi leurs membres et engagent leur pasteur selon leur choix.
La première église unitarienne sur le territoire canadien s’est établie en 1842 à Montréal. Aujourd’hui, parmi cette communauté, plutôt anglophone, un petit groupe francophone est en train d’émerger. Nos célébrantes laïques accomplissent les rites de passage aussi en français, naissances, mariages et funérailles.
Dans l’état actuel, la célébration en français se fait tous quatre fois par année. Tous les troisième dimanches, c’est l’éducation religieuse pour enfants. Nous avons aussi lancé un Cercle de discussion qui se réunit chaque premier vendredi du mois à l’église unitarienne de Montréal près du métro Vendôme.
En tant qu’assemblée autonome, un profond désir d’approfondir notre compréhension et de développer notre lucidité nous anime. Notre communauté unitarienne universaliste est ouverte, accueillante et permet un climat propice pour agir dans le monde.