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    L'Église Méthodiste

    Arlitto
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    Message  Arlitto Ven 20 Nov 2020 - 19:08

    Rappel du premier message :

    Fondements doctrinaux et Règles Générales

    Les articles de foi de l'Eglise Méthodiste- Les articles de foi de l'"Evangelische Gemeinschaft" - Sacrements et signes - Baptême et Cène - La liturgie

    Les articles de foi de l'Eglise Méthodiste

    -Les articles de foi se fondent sur la version de 1808, lorsque la première disposition restrictive fut instituée (cf. art. 16.1 de la constitution). Cette version a été vérifiée en comparant le texte original de Wesley dans «The Sunday Service of the Methodists» (1784)-

    Article 1: La foi en la Sainte-Trinité
    Il n'y a qu'un seul Dieu, vivant et vrai, éternel, immatériel, d'une puissance, d'une sagesse et d'une bonté infinies, créateur et conservateur de toutes choses visibles et invisibles. Et dans l'unité de cette Divinité il y a trois personnes d'une seule et même substance, puissance et éternité, le Père, le Fils et le Saint-Esprit.

    Article 2: Le Verbe, ou le Fils de Dieu fait véritablement homme
    Le Fils, Verbe du Père, le Dieu vrai et éternel, de même substance que lui, a revêtu la nature humaine dans le sein de la vierge Marie. Ainsi se sont unies en une seule personne et pour n'être jamais séparées désormais deux natures entières et parfaites: la Divinité et l'humanité. De là est issu le Christ unique, vrai Dieu et vrai homme. Il a réellement souffert, il a été crucifié, il est mort, il a été enseveli pour accomplir notre réconciliation avec son Père. Il s'est offert en sacrifice, non seulement pour le péché originel, mais aussi pour les péchés actuels des hommes.

    Article 3: La résurrection du Christ
    Christ est vraiment ressuscité; il a recouvré son corps avec toutes les perfections inhérentes à la nature humaine, il est monté au ciel, il y demeure et il en reviendra pour juger tous les hommes au dernier jour.

    Article 4: Le Saint-Esprit
    Le Saint-Esprit, qui procède du Père et du Fils, est de la même substance, majesté et gloire que le Père et le Fils, comme eux Dieu vrai et éternel.

    Article 5: Valeur suffisante des Saintes Ecritures pour le salut
    Les Saintes Ecritures contiennent tout l'enseignement nécessaire au salut. Par conséquent, tout ce qui n'y est pas dit ou ne peut être prouvé par elles ne peut être imposé ni comme article de foi ni comme condition de salut. Par «Saintes Ecritures», nous entendons les livres canoniques de l'Ancien et du Nouveau Testament dont l'autorité n'a jamais été contestée dans l'Eglise. Ces livres canoniques sont: la Genèse, l'Exode, le Lévitique, les Nombres, le Deutéronome, Josué, Juges, Ruth, l et 2 Samuel, 1 et 2 Rois, l et 2 Chroniques, Esdras, Néhémie, Esther, Job, les Psaumes, les Proverbes, l'Ecclésiaste; le Cantique des Cantiques, les quatre grands Prophètes et les douze petits Prophètes. Nous recevons et considérons comme canoniques tous les livres du Nouveau Testament, tels qu'ils sont communément admis.

    Article 6: L'Ancien Testament
    L'Ancien Testament n'est pas contraire au Nouveau; dans l'un et l'autre, en effet, la vie éternelle est offerte aux hommes par le Christ, seul médiateur entre Dieu et l'homme, parce qu'il est lui-même Dieu et homme, tout à la fois. Aussi ne faut-il pas suivre ceux qui prétendent que les fidèles de l'ancienne alliance n'espéraient qu'en des promesses passagères. Si la loi de Dieu donnée par Moïse touchant les cérémonies et les rites ne régit pas les chrétiens, si les préceptes de la législation mosaïque ne s'imposent pas aux Etats, il n'en est pas moins vrai qu'aucun chrétien n'a le droit de se soustraire à ceux de ces commandements qui ont une portée morale.

    Article 7: Le péché originel
    Le péché originel ne consiste pas à «marcher sur les traces d'Adam», comme l'enseignent à tort les pélagiens. Il réside dans la corruption innée de tout homme engendré de la postérité d'Adam. En vertu de cette tare, l'homme est extrêmement éloigné de la droiture originelle et enclin par sa nature même à faire le mal continuellement.

    Article 8: Le libre arbitre
    La condition de l'homme après la chute d'Adam est telle que, livré à ses seules forces et à ses propres oeuvres, il ne peut se convertir et arriver à la foi et à l'invocation du nom de Dieu. C'est pourquoi nous n'avons aucun pouvoir de faire de bonnes oeuvres agréables à Dieu sans la grâce prévenante de Dieu par Christ, laquelle nous rend capables de bonne volonté et coopère avec nous quand nous avons acquis cette bonne volonté.

    Article 9: La justification
    Nous ne sommes justifiés devant Dieu que par les mérites de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ, par le moyen de la foi et non grâce à nos oeuvres ou à nos propres mérites. Cette «justification par la foi seule» est une doctrine des plus salutaires et des plus consolantes.

    Article 10: Les bonnes oeuvres
    Quoique les bonnes oeuvres, qui sont les fruits de la foi et suivent la justification, ne puissent effacer nos péchés ni affronter la sévérité des jugements de Dieu, elles sont cependant agréables à Dieu qui les accepte à cause de Christ, parce qu'elles émanent d'une foi sincère et vivante et qu'elles révèlent cette foi avec autant d'évidence qu'un fruit révèle la nature de l'arbre qui le porte.

    Article 11 : Les oeuvres surérogatoires
    On ne peut enseigner sans imposture et impiété qu'il y ait des oeuvres surérogatoires, c'est-à-dire des oeuvres volontaires à côté, en plus et au-dessus des commandements de Dieu. Par une telle prétention l'on présume rendre à Dieu non seulement ce qu'on lui doit, mais encore, et par pur amour, quelque chose de plus. Christ a dit au contraire expressément: «Quand vous aurez fait tout ce qui vous est commandé, dites: Nous sommes des serviteurs inutiles.»

    Article 12: Le péché après la justification
    Tout péché commis volontairement après la justification n'est pas le péché irrémissible contre le Saint-Esprit. Aussi la grâce de la repentance ne doit-elle pas être contestée à ceux qui retombent dans le péché après leur justification. Après avoir reçu le Saint-Esprit, nous pouvons nous départir de la grâce qui nous a été accordée, retomber dans le péché, et par la grâce de Dieu nous relever encore et amender notre vie. Il faut donc condamner l'opinion de ceux qui affirment ne plus pouvoir pécher leur vie durant, et celle de ceux qui nient la possibilité du pardon pour quiconque se repent sincèrement de ses péchés.

    Article 13: L'Eglise
    L'Eglise visible de Christ est une communauté de fidèles au sein de laquelle la Parole de Dieu est prêchée dans sa pureté, et les sacrements dûment administrés, selon les préceptes de Jésus-Christ.

    Article 14: Le purgatoire
    Les enseignements de l'Eglise romaine concernant le purgatoire, l'absolution, le culte et l'adoration des images et des reliques, l'invocation des saints, sont de vaines inventions, qui, loin d'avoir quelque fondement dans l'Ecriture Sainte, sont en contradiction avec la Parole de Dieu.

    Article 15: Usage d'une langue intelligible dans le culte
    Il est nettement contraire à la Parole de Dieu et aux usages de l'Eglise primitive de se servir, pour les prières publiques ou l'administration des sacrements, d'un langage inintelligible aux fidèles.

    Article 16: Les sacrements
    Les sacrements institués par Christ ne sont pas seulement des signes ou des symboles de la profession de foi chrétienne, mais plutôt des marques certaines de la grâce et de la bienveillance de Dieu à notre égard. Par leur moyen, Dieu opère en nous d'une manière invisible et non seulement fait naître notre foi, mais encore la fortifie et l'affermit. Selon l'Evangile, notre Seigneur Jésus-Christ n'a institué que deux sacrements: le baptême et la sainte-cène. Cinq autres rites que l'on appelle aussi communément des sacrements : la confirmation, la pénitence, l'ordination, le mariage et l'extrême onction, ne doivent pas, selon l'Evangile, être comptés comme tels. Tantôt, en effet, ils constituent une déformation de pratiques apostoliques; tantôt, quoique correspondant à un état de vie autorisé par l'Ecriture, ils ne sauraient être assimilés au baptême et à la sainte-cène, parce que Dieu n'a fixé à leur sujet aucune cérémonie ou aucun signe visible. Les sacrements n'ont pas été institués par Christ pour faire l'objet d'une vaine contemplation ou pour être portés en procession. Ils l'ont été pour que nous en usions comme il convient. Ils n'ont d'effet salutaire que pour ceux qui les reçoivent dignement. Ceux qui les reçoivent indignement attirent sur eux la condamnation selon la parole de saint Paul ( 1 Corinthiens 11,29).

    Article 17: Le baptême
    Le baptême n'est pas seulement un acte de profession de foi chrétienne ou un signe qui distingue les croyants des autres; il est aussi le symbole de la régénération ou nouvelle naissance. L'Eglise doit conserver le baptême des enfants.

    Article 18: La sainte-cène
    La sainte-cène n'est pas seulement un symbole de l'amour que les chrétiens se doivent les uns aux autres. Elle est bien plutôt le sacrement de notre rédemption par la mort de Jésus-Christ, de telle sorte que pour ceux qui communient dignement et avec foi, le pain rompu est une participation véritable au corps de Christ, et de même la coupe de bénédiction est une participation à son sang. La transsubstantiation, c'est-à-dire le changement de substance du pain et du vin dans la sainte-cène, ne peut être fondée sur l'Ecriture Sainte. Tout au contraire, cette doctrine est en contradiction formelle avec la Parole de Dieu; elle détruit la nature du sacrement et elle a été l'occasion de multiples superstitions. Le corps de Christ n'est donné, reçu et mangé dans la sainte-cène que spirituellement et, pour ainsi dire, d'une manière céleste. Et le moyen par lequel le corps de Christ est reçu et mangé, c'est la foi.

    Article 19: Les deux espèces
    La coupe du Seigneur ne doit pas être refusée aux laïcs, car, selon l'ordre et l'enseignement du Christ, les deux espèces doivent être présentées à tous les chrétiens également.

    Article 20: Le sacrifice unique du Christ accompli sur la croix
    Le sacrifice du Christ, fait une fois pour toutes, accomplit la rédemption, la propitiation et la satisfaction parfaites pour tous les péchés, originels ou actuels, du monde entier. Et il n'y a pas d'autre satisfaction pour le péché en-dehors de celle-là. Aussi le sacrifice de la messe, dont on dit communément que le prêtre y offre Christ pour les vivants et pour les morts en vue de la rémission de leur peine ou de leur péché, n'est-il qu'une fiction blasphématoire et une dangereuse tromperie.

    Article 21: Le mariage des pasteurs
    La loi de Dieu n'ordonne nulle part aux pasteurs de faire vu de célibat. Il leur est loisible, comme à tous les chrétiens, de se marier, s'ils jugent le mariage favorable à leur piété.

    Article 22: Les rites et cérémonies de l'Eglise
    Il n'est pas nécessaire que les rites et cérémonies cultuelles soient partout les mêmes ou exactement semblables. Ils ont en effet toujours différé suivant les pays, les époques, les habitudes et ils peuvent être modifiés à la condition de ne pas devenir contraires à la Parole de Dieu. Mais quiconque, de sa propre autorité, rompt sciemment et délibérément avec les rites et cérémonies de l'Eglise à laquelle il appartient, quand ces rites ne sont pas contraires à la Parole de Dieu et quand ils ont été ratifiés par le consentement général, celui-là doit être repris ouvertement, afin que les autres hésitent à suivre son exemple, comme ayant troublé l'ordre dans l'Eglise et froissé la conscience des faibles dans la foi. Chaque Eglise particulière peut fixer, modifier ou supprimer les rites ou cérémonies cultuelles qu'il lui plaira pourvu que cela concoure à l'édification.

    Article 23: Les autorités civiles
    Comme toute autorité dépend de Dieu, il est du devoir de tous les chrétiens d'accorder le respect et l'obéissance envers les autorités et les lois du pays dans lequel ils habitent et de se conduire en citoyens artisans de paix.

    Article 24: Les biens des chrétiens
    Les richesses et les biens des chrétiens n'appartiennent à la communauté ni en droit ni en fait, comme quelques-uns l'ont faussement prétendu. Mais chacun doit, selon ses moyens, donner libéralement aux pauvres une part de ce qu'il possède.

    Article 25: Le serment d'un chrétien
    Tout en reconnaissant que notre Seigneur Jésus-Christ et l'apôtre Jacques condamnent les serments vains et téméraires, nous estimons que la religion chrétienne n'interdit pas de prêter serment, à la requête d'un magistrat, dans une question compatible avec la foi et la charité, en conformité avec l'enseignement prophétique, selon la justice, l'équité et la vérité.

    Les articles de foi de l'"Evangelische Gemeinschaft"

    -Ce texte se réfère à l'original en langue anglaise publié dans The Discipline ofThe Evangelical United Brethren Church (1963)-

    Article 1: Dieu
    Nous croyons en un seul vrai Dieu, saint et vivant, Esprit éternel, Créateur, Seigneur et conservateur de toutes choses visibles. Il est infini dans sa puissance, sa sagesse, sa justice, sa bonté et son amour. Il règne avec sollicitude et grâce pour le bien et le salut des hommes, à la gloire de son nom. Nous croyons que le Dieu unique se manifeste dans la Trinité: Père, Fils et Saint-Esprit, différents mais inséparables, éternellement un en nature et pouvoir.

    Article 2: Jésus-Christ
    Nous croyons en Jésus-Christ, vrai Dieu et vrai homme, en qui la nature divine et la nature humaine sont unies de façon parfaite et inséparables. Il est la Parole éternelle devenue chair, le Fils unique du Père, né de la vierge Marie par la puissance du Saint-Esprit. Il a vécu en serviteur, il a souffert et est mort sur la croix. Il a été enseveli et est ressuscité des morts. Il est monté au ciel pour être auprès du Père d'où il reviendra. Il est l'éternel Sauveur et médiateur qui intercède pour nous et par lequel tous les hommes seront jugés un jour.

    Article 3 : Le Saint-Esprit
    Nous croyons en l'Esprit Saint, issu du Père et du Fils, les deux ne formant qu'un seul être. Il convainc le monde de péché, de justice et de jugement. Il conduit les hommes par la foi en l'Evangile à entrer dans la communion de l'Eglise. Il console et fortifie les croyants, les remplit de sa puissance et les conduit à la vérité.

    Article 4: Les Saintes Ecritures
    Nous croyons que les Saintes Ecritures de l'Ancien et du Nouveau Testament révèlent la Parole de Dieu indispensable à notre salut. Avec l'aide du Saint-Esprit, elles doivent être acceptées comme règles et guides de foi et de vie. Ce qu'elles ne révèlent ou ne stipulent pas ne peut être érigé en article de foi, ni en enseignement indispensable au salut.

    Article 5: L'Eglise
    Nous croyons que l'Eglise chrétienne est la communauté de tous les vrais croyants qui se placent sous la souveraineté du Christ. Nous croyons qu'elle est une, sainte, apostolique et universelle. Elle est la communauté au sein de laquelle la Parole de Dieu est prêchée par des personnes appelées par Dieu, et où les sacrements sont administrés correctement selon les ordonnances du Christ. Sous l'influence du Saint-Esprit, l'Eglise sert à l'adoration de Dieu, à l'édification des croyants et au salut du monde.

    Article 6: Les sacrements
    Nous croyons que les sacrements institués par le Christ sont symboles et gages de la confession chrétienne et de l'amour de Dieu envers nous. Ce sont des moyens de grâce, par lesquels Dieu agit en nous de manière invisible, et par lesquels il anime, fortifie et confirme notre foi. Jésus-Christ, notre Seigneur, a instauré deux sacrements, le baptême et la sainte-cène. Nous croyons que le baptême signifie l'entrée dans l'univers de la foi ; qu'il est un symbole de la repentance et de la purification intérieure de tout péché; qu'il est une représentation de la nouvelle naissance en Jésus-Christ et un signe de la qualité de disciple du Christ. Nous croyons que les enfants bénéficient de la réconciliation par Jésus-Christ et qu'en tant qu'héritiers du royaume de Dieu, ils peuvent recevoir le baptême chrétien. Par le baptême, les enfants de parents croyants sont placés sous la responsabilité particulière de l'Eglise. Il conviendra de les éduquer afin qu'ils acceptent le Christ personnellement et qu'ils confirment leur baptême par la confession de la foi. Nous croyons que la sainte-cène est une représentation de notre salut, une commémoration des souffrances et de la mort du Christ, un signe de l'amour et de la solidarité des chrétiens avec le Christ et entre eux. Ceux qui, correctement, dignement et dans la foi mangent le pain rompu et boivent la coupe bénie, participent de manière spirituelle au corps et au sang du Christ, jusqu'à ce qu'il vienne.

    Article 7: Le péché et le libre arbitre
    Nous croyons que l'homme a perdu sa justice et que, abstraction faite de la grâce de notre Seigneur Jésus-Christ, il est dépourvu de sainteté et incline à la méchanceté. S'il n'est pas né de nouveau, l'homme ne peut pas voir le royaume de Dieu. Par ses propres efforts et sans la grâce divine, l'homme ne peut accomplir des oeuvres bonnes, que Dieu puisse agréer et accepter. Cependant nous croyons que l'homme, influencé et rendu capable par le Saint-Esprit est responsable d'exercer en toute liberté sa volonté de faire le bien.

    Article 8: Réconciliation par Christ
    Nous croyons que Dieu a réconcilié le monde avec lui-même en Christ. Le sacrifice apporté volontairement par le Christ sur la croix est le sacrifice parfait et suffisant pour les péchés du monde entier, sacrifice qui délivre l'homme de tout péché, si bien qu'aucune autre expiation n'est plus exigée.

    Article 9: Justification et nouvelle naissance
    Nous croyons que nous ne sommes jamais considérés comme justes devant Dieu en raison de nos propres oeuvres ou mérites, mais que, par la seule foi en notre Seigneur Jésus-Christ, les pécheurs repentants sont justifiés devant Dieu et considérés comme justes. Nous croyons que la nouvelle naissance est le renouvellement de l'homme en vue de la justice par Jésus-Christ, par la puissance du Saint-Esprit, grâce à laquelle nous participons à la nature divine et faisons l'expérience du renouvellement de la vie. Cette nouvelle naissance réconcilie le croyant avec Dieu et le rend capable de le servir de tout son coeur et de toute sa volonté. Nous croyons qu'en dépit de la nouvelle naissance vécue il est possible d'abandonner la grâce et de retomber dans le péché, et que même dans ce cas nous pouvons encore être renouvelés par la grâce de Dieu pour être justifiés.

    Article 10: Bonnes oeuvres
    Nous croyons que des oeuvres bonnes sont les fruits indispensables de la foi et qu'elles suivent la nouvelle naissance. Mais elles ne sont pas capables d'effacer nos péchés ou de détourner le jugement divin. Nous croyons que des oeuvres bonnes que Dieu, en Jésus-Christ, peut agréer et accepter, ont leur source dans une foi vraie et vivante, car, par elles, la foi se manifeste de façon visible.

    Article 11: Sanctification et perfection chrétienne
    Nous croyons que la sanctification est l'oeuvre de la grâce divine par la Parole et l'Esprit qui purifient du péché les pensées, les paroles et les actes de ceux qui sont nés de nouveau, et les rendent capables de vivre selon la volonté de Dieu et d'aspirer à la sanctification sans laquelle personne ne verra le Seigneur. L'entière sanctification est un état de parfait amour, de justice et de vraie sainteté que tout croyant né de nouveau peut atteindre par libération de l'emprise du péché, en aimant Dieu de tout son coeur, de tout son esprit et de toutes ses forces, et son prochain comme lui-même. Ce don de la grâce peut être obtenu en cette vie par le moyen de la foi en Jésus-Christ, de façon progressive ou instantanée. Tout enfant de Dieu devrait le rechercher sérieusement. Nous croyons que cette expérience ne délivre ni des faiblesses, de l'ignorance et des erreurs inhérentes à l'être humain, ni de la possibilité de continuer à pécher. Le chrétien doit toujours se garder de l'orgueil spirituel. Il recherchera la victoire sur toute tentation de péché. Il doit suivre entièrement la volonté de Dieu, afin que le péché perde son pouvoir sur lui et qu'il domine le monde, la chair et le diable. Ainsi il maîtrisera ces ennemis avec vigilance par la puissance du Saint-Esprit.

    Article 12: Le jugement et la vie future
    Nous croyons que tous les hommes, aussi bien aujourd'hui qu'au dernier jour, sont soumis au juste jugement de Jésus-Christ. Nous croyons à la résurrection des morts: les justes pour la vie éternelle et les méchants pour la damnation sans fin.

    Article 13: Le service divin public
    Nous croyons que le culte est le devoir et le privilège de l'homme qui s'incline en présence de Dieu dans l'adoration, l'humilité et le don de soi. Nous croyons que le service divin est essentiel à la vie de l'Eglise et que la réunion du peuple de Dieu pour un tel culte est nécessaire à la communion des chrétiens et à la croissance spirituelle. Nous croyons que l'ordre du culte ne doit pas être partout le même, mais qu'il peut être adapté par l'Eglise aux circonstances et aux besoins des hommes. Lors du culte, on utilisera une langue et une forme compréhensibles par tous, dans le sens des Saintes Ecritures, pour l'édification de chacun et en accord avec le règlement de l'Eglise.

    Article 14: Le jour du Seigneur
    Nous croyons que le jour du Seigneur est institué par Dieu pour le culte personnel et public, pour le repos par la suspension de travaux non indispensables; qu'il devrait être consacré à la croissance spirituelle, à la communion fraternelle et au service chrétien. Il rappelle la résurrection de notre Seigneur et est l'image de notre repos éternel. Le jour du Seigneur est essentiel pour la continuité et pour la croissance de l'Eglise chrétienne. Il contribue aussi, de façon importante, au bien public.

    Article 15: Le chrétien et la propriété
    Nous croyons que toutes choses appartiennent à Dieu et que la propriété personnelle est un bien légitime et saint, confié par Dieu. Elle doit servir à la pratique de l'amour chrétien et de la générosité, et au soutien de l'oeuvre missionnaire de l'Eglise dans le monde. Toute propriété, privée, commune ou publique, sera considérée comme bien confié afin d'être géré de façon responsable sous la souveraineté de Dieu au bénéfice de l'humanité.

    Article 16: Les autorités civiles
    Nous croyons que les autorités civiles tiennent leurs pouvoirs légitimes du Dieu souverain. Comme chrétiens, nous reconnaissons les autorités, sous la protection desquelles nous vivons. Nous croyons qu'elles doivent agir sur la base des droits de l'homme pour le respect desquels elles sont responsables devant Dieu. Nous croyons que la guerre et l'effusion de sang sont contraires à l'Evangile et à l'Esprit du Christ. Nous croyons qu'il est du devoir des citoyens chrétiens de donner à leur gouvernement respectif force et orientation morales par une vie honnête et pieuse.

    SACREMENTS/SIGNES

    Dieu a institué des signes pour rendre visible sa Parole : les sacrements. « Ils sont les signes extérieurs d’une grâce intérieure et un moyen par lequel nous recevons cette dernière », ainsi les définit John Wesley en accord avec l’Église anglicane et toute la tradition ecclésiastique.

    Le baptême et la sainte cène sont les deux sacrements institués par Jésus. Le baptême au nom du Père, du Fils et du St Esprit est unique et non renouvelable. La sainte cène, elle, sera célébrée fréquemment selon l’ordre de Jésus : « Faites ceci en mémoire de moi… » (1Co 11.24-25). La pratique de la cène renforce l’attachement du croyant à Dieu. Le baptême signifie l’adhésion à la nouvelle alliance que Dieu a conclue avec les hommes; la sainte cène actualise cette alliance dans la vie du croyant.

    LE BAPTÊME

    Selon l’enseignement biblique, trois « actions » se rejoignent dans le baptême, :

    - Celle de Dieu qui offre sa grâce et qui agit par son Esprit,

    - Celle de l’Eglise qui annonce l’Evangile et baptise,

    - Celle du baptisé qui confesse sa foi et répond personnellement à l’alliance de Dieu.

    Dans le cas du baptême des petits enfants, l’église et les parents, parrain et marraine, témoignent de leur foi en la grâce divine offerte à l’enfant. Ils s’engagent à instruire l’enfant dans la foi chrétienne dans l’attente de son acceptation personnelle du salut, condition nécessaire pour devenir un membre confessant de l’église.

    L’Église Evangélique Méthodiste reconnaît et pratique les deux formes de baptême, c’est-à-dire celui des enfants et celui des croyants adultes. En France, c’est ce dernier qui correspond à la pratique majoritaire.

    LA SAINTE CÈNE

    La pensée méthodiste sur la sainte cène s’accorde avec les confessions de foi anglicane et réformée.

    En célébrant la sainte cène, l’Eglise commémore la réconciliation opérée entre Dieu et le monde par Jésus-Christ mort et ressuscité.

    La sainte cène est aussi un signe de la communion entre Jésus Christ et ses fidèles comme entre les fidèles eux-mêmes.

    Enfin la sainte cène a une dimension eschatologique : elle annonce le retour du Seigneur, l’avènement de son règne et la joie festive qui attend les enfants de Dieu dans la gloire du Père.

    À côté de la prière, de la parole, du jeûne et de la communion fraternelle, John Wesley a compté la sainte cène parmi les « moyens de grâce » que Dieu utilise pour répondre aux besoins des hommes. Les souffrances et la résurrection de Jésus-Christ portent ainsi leurs fruits.

    Les églises méthodistes pratiquent la « cène ouverte » : tous les croyants sont cordialement invités.

    La liturgie

    John Wesley avait également donné une liturgie comme élément de base pour l'Eglise méthodiste naissante en Amérique. Cette liturgie était ici encore un raccourci de la liturgie officiellement en vigueur chez les anglicans, le «Book of Common Prayer». Les cultes et surtout la célébration dominicale des sacrements devaient se faire selon cette tradition. Dans la pratique, les textes liturgiques jouaient un certain rôle dans les cultes dominicaux, mais non dans les réunions quotidiennes d'évangélisation. Les méthodistes américains ont utilisé la liturgie avec une grande flexibilité, afin de l'adapter aux besoins régionaux. En même temps, ils ont essayé de ne pas perdre la continuité avec tous ceux qui ont adoré Dieu dans des siècles antérieurs.

    L'actuelle liturgie de l'Eglise Evangélique Méthodiste (EEM) pour les régions francophones de l'Europe contient des liturgies entières pour la célébration des sacrements et pour les actes pastoraux (mariage, service funèbre, etc.) ainsi que des textes liturgiques au choix. Certains d'entre eux, qui se basent sur la grande tradition universelle voisinent avec d'autres, qui sont modernes. Typiquement méthodiste est la liturgie du renouvellement de l'alliance où les membres promettent de renouveler leur consécration à Dieu.

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    Message  Arlitto Ven 20 Nov 2020 - 19:20

    Article 17: Le baptême 

    Le baptême n'est pas seulement un acte de profession de foi chrétienne ou un signe qui distingue les croyants des autres; il est aussi le symbole de la régénération ou nouvelle naissance. L'Eglise doit conserver le baptême des enfants.


    le baptême des enfants 

    Le baptême – on préfère le baptême des enfants, étant donné que l’Église enseigne que par le baptême, Dieu répand sa grâce divine sur la personne baptisée, une grâce pour laquelle la foi personnelle, qui ne peut venir qu’à l’adolescence ou à l’âge adulte, n’est pas nécessaire. Pour les nouveaux membres de l’Église qui viennent d’autres confessions où la tradition voulait que l’on ne baptise que les adultes, insistant sur le fait que la volonté et la foi personnelles sont absolument nécessaires, l’Église offre une autre possibilité à la «consécration» des enfants par laquelle le ministre du culte prie afin que Dieu guide l’enfant sur la voie de la foi personnelle



    Lieux de culte leur programmes et l'office religieux 

    Lieux de culte
     

    En général, les immeubles permanents sont des constructions dont le style peut varier, allant de structures de bois aux édifices de briques et de pierres modernes. Le design intérieur est semblable à celui d’autres églises protestantes, on y trouve une nef ou une salle dans laquelle les croyants se réunissent pour le culte, un narthex ou un vestibule, un chœur, la partie occupée par l’autel, et la sacristie, la partie située derrière le chœur. La taille de la structure reflète en général l’importance de la congrégation, habituellement moindre comparativement à d’autres églises. Les clochers, surmontés d’une croix, constituent un élément commun des églises. 

    Programmes et offices religieux 

    On pratique le culte au cours des réunions hebdomadaires où l’on peut écouter des sermons, chanter et prier. 

    Les chansons utilisées parlent de Dieu et leur objectif est de louanger Dieu. 

    La lecture des textes sacrés est un acte d’adoration. 

    La prière est une combinaison équilibrée d’adoration, de confession, d’action de grâce et de supplication (demandes), puisque ce sont là des moyens reconnus pour se rapprocher de Dieu.

    Clergé, organisation et gestion
     

    Il existe quatre conférences canadiennes annuelles qui forment la Conférence générale canadienne qui fournit un bureau central pour le ministre du culte. 

    La direction est formée de deux responsables, de deux directeurs et d’un évêque à la tête de l’Église. L’évêque est élu par la Conférence générale. 

    Les congrégations sont dirigées par des ministres du culte ordonnés. 

    Les congrégations se trouvent partout au Canada, du Québec à la Colombie-Britannique.

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    Message  Arlitto Ven 20 Nov 2020 - 19:20

    Évangélisation Prédication 

    Le ministère de l'Église: annoncer la Bonne Nouvelle 


    Dès son origine, le réveil méthodiste et son expansion furent caractérisés par l'engagement des laïcs. Ceux-ci ne se limitèrent pas à assumer les fonctions qui leur étaient traditionnellement attribuées. Ils se mirent à prêcher, et la Bonne Nouvelle par eux semée porta du fruit. 

    A l'époque même de John Wesley, il y eut aussi quelques femmes qui ont commencé à prêcher publiquement. L'annonce de l'Evangile fut l'un des ministères essentiels des Eglises méthodistes. La structuration de ce ministère a donc bénéficié d'une attention particulière et il a fallu veiller à ce que cette annonce corresponde aux convictions doctrinales. 

    Dans l'Eglise Evangélique Méthodiste, le ministère de la Parole est confié, de nos jours encore, aussi bien aux laïcs qu'aux pasteurs ordonnés. Toutes les dispositions du règlement de l'Eglise sont applicables à des hommes et à des femmes, sans aucune distinction et sous toutes les formes de ce ministère. 

    Le ministère de la parole parmi les laïcs 


    Dans la partie laïque du ministère de la parole, le règlement de l'Eglise distingue entre les aide-prédicateurs et les prédicateurs laïcs. Les premiers reçoivent de la Conférence de Circonscription la recommandation de prêcher. 

    Celle-ci les autorise à prêcher dans la circonscription dont ils sont membres. Cette autorisation est renouvelable d'année en année. Un aide-prédicateur qui est apprécié dans son ministère, peut devenir prédicateur laïc. Il doit recevoir l'approbation de sa circonscription, suivre un cours de formation et, à la fin, être recommandé par les pasteurs-anciens de la Conférence Annuelle à ce ministère.En tant que prédicateur laïc, il peut prêcher dans toutes les circonscripti 

    ons de la Conférence Annuelle et il peut être mandaté par l'évêque pour diriger une Eglise locale, s'il y a un manque de pasteurs ordonnés. 



    Le ministère de la parole parmi les ordonnés 

    Dans la partie ordonnée du ministère de la parole, le règlement de l'Eglise distingue entre les diacres et les anciens. Un diacre est un prédicateur qui a reçu une formation théologique suffisante. Il a été intégré au corps pastoral de la Conférence Annuelle soit à titre probatoire soit à titre de membre extraordinaire. 

    Par son ordination de diacre, l'Eglise lui confie le mandat et le pouvoir d'annoncer et d'enseigner la Parole de Dieu. Dans l'exercice de ses fonctions, un pasteur-diacre reste sous la supervision d'un pasteur-ancien. Un ancien est un diacre qui a prouvé son aptitude à assumer l'ensemble des responsabilités d'un ministère pastoral. Il a été intégré au corps pastoral de la Conférence Annuelle comme membre de plein droit. 

    Dorénavant, il fait partie de la communauté des pasteurs-anciens de la Conférence Annuelle. Dans son ordination d'ancien, l'Eglise lui confie le mandat et le pouvoir d'administrer les sacrements et de diriger l'Eglise. Le terme d'ancien donne souvent lieu à des confusions. Dans la tradition réformée et dans beaucoup d'Eglises évangéliques issues des réveils du 19e et du 20e siècle, le terme d'ancien est utilisé pour les membres du consistoire ou du conseil de l'Eglise locale constitué de laïcs. 

    Dans la tradition méthodiste, le terme d'ancien (en grec: « presbyteros », dont est dérivé le mot français « prêtre » ) est utilisé dans un sens plus traditionnel pour désigner le pasteur qui prêche, administre les sacrements et dirige la paroisse. Cette conception remonte à l'Eglise des premiers siècles et s'est conservée également dans l'Eglise anglicane, Eglise-mère du méthodisme. 

    Les pasteurs-anciens forment ensemble une communauté au sein de le Conférence Annuelle. Ils doivent veiller dans l'amour les uns sur les autres et s'efforcer de mener une vie irréprochable. La Conférence Annuelle a des responsabilités dans le domaine disciplinaire. C'est elle qui veille sur l'application des règlements de discipline et d'arbitrage en cas de besoin.

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    Message  Arlitto Ven 20 Nov 2020 - 19:20

    Textes sacrés et doctrines

    Les textes sacrés de l’Ancien Testament et du Nouveau Testament sont reconnus comme la parole écrite de Dieu. 

    Les Livres symboliques de l’Église évangélique luthérienne (les «Confessions luthériennes») sont également considérés comme la présentation d’une déclaration exacte et conforme de la parole de Dieu. 

    Les luthériens professent trois credos, le Credo des apôtres, le Credo de Nicée et le Credo de Saint Athanase. 


      Le Petit Catéchisme de LutherLe Grand Catéchisme de LutherLa Confession d’Augsburg non modifiéeL’Apologie de la Confession d’AugsburgLes articles de Smalcald et les traitésLa Formule de Concorde




    Sacrements de l' église luthérienne 

    La sainte communion 

    On célèbre la communion chaque dimanche, on peut également le faire pendant des événements particuliers tels que les mariages, les funérailles et d’autres occasions appropriées. 

    Baptême – une personne se fait baptiser une fois. Le baptême n’est pas répété. Les chrétiens vivent et confessent leur baptême par la repentance quotidienne, en recevant le pardon et le Saint-Esprit. Le baptême est l’abandon quotidien du péché et le retour à la vie. 

    Au cours de la célébration du baptême, on utilise beaucoup d’eau. On l’utilise de différentes façons, c’est-à-dire le baptême par immersion ou en versant de l’eau sur la personne constituent des symboles représentatifs de la nature du baptême. 

    Bien qu’ils ne soient pas perçus comme des sacrements, on pratique également d’autres rites : 

       confession privée; confirmation; mariage; ordination; hommage au mourant; ensevelissement des morts.
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    Message  Arlitto Ven 20 Nov 2020 - 19:21

    Célébrations et fêtes importantes de l'Église luthérienne 

    Les dates auxquelles on célèbre ces événements peuvent varier d’une année à l’autre selon les différences des calendriers liturgiques. 

    Jours d’observance réguliers 


    Tous les dimanches : jour de repos et de culte 

    Avent : préparation pour Noël; commence quatre dimanches avant le jour de Noël 

    24 et 25 décembre, la veille et le jour de Noël 

    Le 6 janvier, l’Épiphanie : manifestation de Jésus; visite des Rois mages. 

    Baptême du Seigneur – troisième dimanche après Noël 

    Transfiguration du Seigneur 

    Mercredi des cendres : début du carême 

    Carême : on peut jeûner pendant 40 jours 

    Dimanche des Rameaux : dimanche avant Pâques. Entrée de Jésus à Jérusalem 

    Jeudi saint : la dernière Cène 

    Vendredi saint : crucifixion de Jésus 

    Veille de Pâques ou le premier service de Pâques 

    Dimanche de Pâques : résurrection de Jésus, le premier dimanche de la première lune après l’équinoxe du printemps 

    L’Ascension : ascension de Jésus 

    Pentecôte : naissance de l’église chrétienne 

    Dimanche de la Sainte-Trinité 

    Toussaint : 1er novembre 

    Fête du Christ Roi (ou Règne du Christ) 

    Fêtes spéciales 

    Dimanche de la réforme – le 31 octobre ou le dimanche avant cette date
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    Message  Arlitto Ven 20 Nov 2020 - 19:21

    L'Eglise comme mission 

    Tout au long de cette petite brochure nous parlerons de la vocation missionnaire de l'Eglise, qu'au demeurant le Nouveau Testament présente comme essentielle. Ce point est évidemment pris en compte par le règlement de l'Eglise Evangélique Méthodiste. Mais il convient de préciser que contrairement à ce que pourrait laisser penser son nom, ce règlement ne se réduit pas à une combinaison de décrets à portée juridique. C'est plutôt un manuel destiné à encourager la mission de l'Eglise. L'introduction à la constitution de l'Eglise commence par les paroles suivantes: «L'Eglise est l'union de tous les vrais croyants en Jésus-Christ, leur Seigneur. Elle est la communauté sauvée, envoyée dans le monde, pour annoncer le salut, communauté dans laquelle la Parole de Dieu est prêchée par des hommes et des femmes appelés par Dieu et dans laquelle les sacrements sont administrés correctement selon leur institution par le Christ. Par l'action du Saint-Esprit, l'Eglise invite à l'adoration de Dieu, travaille à l'édification des croyants et au salut du monde.» (introduction à la constitution, alinéa 1) 

    La dimension oecuménique de la mission
     



    La mission de l'Eglise a divers aspects. Une des dimensions importantes dans la tradition méthodiste, c'est l'engagement pour l'unité. L'Eglise Evangélique Méthodiste a toujours eu le souci d'être une Eglise missionnaire, mais elle ne veut pas accomplir sa mission aux dépens d'autres Eglises. Dès son début avec John et Charles Wesley, le réveil méthodiste a tendu la main à tous ceux qui suivent le Seigneur Jésus Christ. Au XIXe siècle, différentes Eglises issues du réveil méthodiste se sont rassemblées dans le Conseil méthodiste mondial. Au début du xxe siècle, elles se sont engagées en faveur de la création du Conseil Oecuménique des Eglises. De fait, plusieurs secrétaires généraux de ce Conseil sont issus d'une Eglise de tradition méthodiste. L'Eglise Evangélique Méthodiste fait partie du Conseil Oecuménique des Eglises depuis sa fondation. Elle essaie d'y apporter son témoignage spécifique. 

    Les Eglises de tradition méthodiste ont également participé à des unions organiques. Dans la partie francophone de l'Europe, des unions se sont faites avec d'autres Eglises issues de la Réforme: 

    En France, l'Eglise Evangélique Méthodiste a commencé une deuxième oeuvre missionnaire en 1905, différente de celle en Alsace. Elle l'a cédée à l'Eglise Réformée peu avant la Deuxième Guerre mondiale, car elle n'avait plus les moyens financiers de la soutenir. L'Eglise Méthodiste issue d'une mission d'Angleterre qui avait débuté à l'époque de la Révolution française, s'est unie avec trois Unions d'Eglises (Eglise Réformée Evangélique, Eglise Réformée et Eglise Libre) en 1939 pour former l'Eglise Réformée de France. Une minorité de l'Eglise Méthodiste est restée en dehors de cette union et s'est constituée en l'Eglise Méthodiste de France, homonyme mais indépendante de l'Eglise Evangélique Méthodiste jusqu'en cette année 2003. Cette Eglise Méthodiste de France, du fait de son origine anglaise, est parfois appelée «wesleyenne». Elle est surtout implantée dans le sud-est de la France, autour de Nîmes, et comprend une église locale à Paris. Actuellement, l'Eglise Méthodiste de France a demandé à intégrer l'Eglise Evangélique Méthodiste. La Conférence Annuelle Suisse/France 2002 de même que l'Assemblée Générale Extraordinaire ont accueilli favorablement sa demande. L'EMF est intégrée à l'UEEM à compter de janvier 2003 dans un premier temps pour une durée provisoire de trois ans. 

    En Belgique, l'Eglise Méthodiste issue d'une mission des Etats-Unis s'est unie avec l'Eglise Evangélique Protestante en 1969 pour former l'Eglise Protestante de Belgique. Depuis son union avec deux Eglises réformées en 1978, elle a pris le nom d'Eglise Protestante Unie de Belgique. Cette Eglise unie a gardé des liens avec la conférence centrale de l'Europe du Centre et du Sud. Dans les unions organiques, les Eglises méthodistes n'ont constitué qu'une petite minorité. II est difficile de dire à quel point une connaissance de la tradition méthodiste reste vivante dans ces Eglises unies. Une union d'une autre sorte s'est produite au niveau mondial en 1968. Deux Eglises de tradition méthodiste et d'origine américaine se sont unies, l'Eglise Méthodiste et l'«Evangelische Gemeinschaft». Ces deux Eglises avaient des ramifications en Europe, également dans les parties francophones. Elles ont formé l'Eglise Evangélique Méthodiste (en anglais: United Methodist Church) telle qu'elle est présentée dans cette brochure. Actuellement, des discussions préliminaires sont engagées au niveau mondial entre l'Eglise Evangélique Méthodiste et d'autres Eglises méthodistes d'origine américaine mais qui, quant à elles, n'ont pas de ramifications en Europe. Pour l'Europe, la collaboration s'est intensifiée au sein du Conseil méthodiste européen entre l'Eglise Evangélique Méthodiste et les Eglises méthodistes en Angleterre, Irlande, Portugal, Espagne (Eglise Evangélique d'Espagne) et Italie. 

    La dimension évangélisatrice de la mission 

    L'évangélisation est essentielle à la vie de l'Eglise, car celle-ci a un message à apporter: l'Evangile. Ce mandat n'est pas seulement donné à ceux qui pratiquent le ministère de la Parole, laïcs ou ordonnés. Le témoignage de l'Evangile est confié à tous les membres de l'Eglise. Il est exercé de multiples manières. II se traduit par la parole et par les actes. Il ne peut pas être délégué à une commission ou oeuvre dans l'Eglise, mais doit être vécu par les membres. Nous soulignerons cette dimension dans le prochain chapitre. 

    De façon institutionnelle, l'Eglise favorise l'évangélisation par les médias, principalement par la littérature. Dans les régions francophones, l'Eglise Evangélique Méthodiste accomplit cette mission par l'intermédiaire des Librairies Bibliques «Certitude», implantées à Anduze, Colmar, Metz, Mulhouse, Munster, Nîmes, Sélestat. A Agen, l'évangélisation au moyen de la radio (RADIO ESPOIR) est entreprise par l'EEM en coopération avec d'autres Eglises. Les moyens de communication par internet se sont ajoutés et l'Eglise Evangélique Méthodiste a son propre site: [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
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    Des communautés d'origine étrangère sont associées à l'Eglise Evangélique Méthodiste. Celle-ci met à leur disposition ses locaux et leur apporte son soutien. C'est notamment le cas de la paroisse de Strasbourg-Sion, où sont intégrées une communauté chinoise, une communauté coréenne et une communauté cambodgienne. Celles-ci se distinguent par un zèle missionnaire remarquable. Ainsi des chrétiens cambodgiens partis de Strasbourg pour Paris ont fondé, avec l'aide de l'Eglise Evangélique Méthodiste, une nouvelle Eglise dans la capitale française où vit une importante population originaire du Cambodge. D'autres communautés chrétiennes cambodgiennes travaillent dans le cadre de l'Eglise Evangélique Méthodiste en Suisse, à Aarau, Berne et Hasle-Rüegsau. A Genève, une communauté ibéro-américaine s'est constituée et s'est associée à l'Eglise Evangélique Méthodiste. 

    La dimension diaconale de la mission 

    L'amour reçu de Dieu incite à le manifester par des actes. Cette fonction diaconale de la mission doit également être présente au niveau local. Plus que l'évangélisation, la diaconie peut se manifester dans des oeuvres et institutions que l'Eglise crée, mais elle ne doit pas être déléguée aux seuls spécialistes. Elle fait partie des gestes d'amour, si modestes soient-ils, qui éclairent la vie quotidienne. 

    Au niveau institutionnel, l'Eglise a créé plusieurs institutions sociales dont les débuts remontent souvent au XIXe siècle et qui ont été liés aux oeuvres de diaconesses. En partie francophone, on les trouve en Suisse romande et en France. En Suisse romande, deux homes pour personnes âgées, valides ou nécessitant des soins, existent à Lausanne et à Genève: l'«Institution de Béthanie» rattachée au diaconat de Béthanie Zurich et la fondation «Foyer Béthel». Pendant de longues décennies, toutes les églises locales en Suisse romande gérèrent des bureaux de placement et des foyers pour jeunes filles de Suisse alémanique. Ce travail a été arrêté en l'an 2000 et les églises locales développent leur ministère entièrement en français. En France, l'oeuvre des diaconesses de Béthesda avec la maison-mère à Strasbourg a développé une riche activité au xxe siècle. Une clinique a été gérée par Bethesda à Strasbourg jusqu'en 2000. Des maisons de retraite existent à Mulhouse, Munster et Strasbourg. A Landersen, dans la vallée de Munster, l'Eglise gère un centre de vacances qui accueille des personnes de tout âge et offre un lieu de rencontre, de ressourcement et de calme. 

    La dimension mondiale de la mission 

    Dès ses débuts, le méthodisme a insisté sur la dimension mondiale de la mission. Les méthodistes anglais ont envoyé des prédicateurs dans les colonies américaines autant que sur les îles de la Manche et vers la France. Ils ont fondé une oeuvre de mission outre-mer qui a envoyé des missionnaires partout dans le monde. C'était une entreprise de la Conférence Annuelle. Tous les membres méthodistes participaient à cette oeuvre de mission. Celle-ci ne s'est jamais présentée comme une société de mission, indépendante de l'Eglise, assumée par un nombre restreint d'adeptes. La même structure est encore en vigueur aujourd'hui. L'oeuvre de mission constitue une partie intégrante de la conférence annuelle et elle est organisée par une commission de mission. Actuellement, les trois cibles, mission outre-mer, mission intérieure et aide dans le diocèse, sont en train de s'unir dans une seule structure, appelée «Connexio», au niveau de la Conférence Annuelle Suisse et France. Une autre brochure du CMFT, Amour du prochain et témoignage: un même appel, contient une déclaration de l'Eglise Evangélique Méthodiste concernant la mission sous le titre «Grâce sur grâce» . 

    Depuis la création d'Eglises méthodistes dans les pays d'outre-mer, la commission de mission est entrée dans le partenariat avec ces Eglises existantes. L'évangélisation se fait par les autochtones, mais un apport spécialisé est bienvenu. Ainsi, la commission de mission envoie des collaborateurs et collaboratrices selon les besoins et demandes formulés par les Eglises-soeurs d'outre-mer. Au niveau européen, les oeuvres de mission des différentes conférences annuelles se sont réparti leurs engagements pour des pays particuliers. La conférence annuelle Suisse-France est active en Afrique du Nord, en RD du Congo, au Zimbabwe, en Argentine, en Bolivie, au Chili, en Costa Rica et au Cambodge. Sa mission outre-mer aide à la réalisation de nombreux projets et envoie une quinzaine de personnes dans ces pays. Faire partie de l'Eglise Evangélique Méthodiste permet de participer à toutes ces dimensions de sa mission. 

    Conclusion 

    Notre brève présentation des caractères essentiels du Méthodisme a certainement montré la nécessité de se mettre à l'écoute des défis de l'actualité, afin de prendre les décisions indispensables. De nombreux exemples auraient pu être cités dans ce domaine. Nous sommes confiants que les méthodistes sauront rester assez réceptifs et souples pour faire face aux nouveaux défis que l'avenir apportera. Rien ne saurait mieux les y préparer que cette réflextion de John Wesley écrite en 1786, dans son mémoire «reflexions sur le méthodisme»: «Je n'ai pas peur que ceux que l'on appelle méthodistes cessent un jour d'exister, en Europe et aux Etats-Unis; mais j'ai peur qu'ils ne puissent exister que comme une secte morte, ayant l'aspect extérieur de la piété, mais dépourvue de sa force vitale. Cela se produirait sans aucun doute, s'ils ne restaient pas fidèles à la doctrine, à l'esprit et à la discipline de leurs débuts.» 


    Code de moralité Méthodiste


      Les dix commandements et les enseignements de Jésus-ChristLes méthodistes libres accordent une importance à sept valeurs essentielles, c’est-à-dire les personnes, l’Église, le travail d’équipe, la connexité, l’intégrité, l’acquisition des connaissances et la croissanceLa valeur des personnes inclut la compréhension que tout être humain a été créé par Dieu, qu’il a une valeur intrinsèque, que tout être humain a besoin de connaître Jésus-Christ et qu’il a des dons uniques à partager avec l’Église. La valeur de l’Église vise à se concentrer sur la communauté chrétienne et sur son importance dans la vie des hommes. Les croyants progressent au sein de la communauté, ils doivent rendre grâce à Dieu et le servir. Le travail d’équipe permet de reconnaître la diversité des dons personnels et de renforcer la communauté chrétienne. Les méthodistes libres sont liés les uns aux autres, parce qu’ils partagent une théologie commune et collaborent avec d’autres Églises chrétiennes, puisque le but commun est de répandre la parole de Dieu. L’intégrité est une force directrice concernant la façon de vivre et de gérer notre vie et nos relations. L’acquisition des connaissances permet de développer ses talents et sa créativité, elle fait grandir la foi en Dieu. Finalement, on accorde une importance à la croissance, la croissance personnelle et la croissance de l’Église..

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